Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 16 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rj48p5wh5t/
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1T ANNÉE. — Série nouvelle.—N* 493 Le numéro : 10 Centimes (g CSHTIMllg Mi FR&OT) Jeudi 16 Mars 1916 gagasses111 ■■ RÉDACTION & ADMINISTRATION JJib rua d! is Boarsa — LE MRS Téléphone. Le Havre n* 14.05 Directe ; F1BMD HEBRÀT f«si«s ces communications eoncernan la rédaction doivent être adressées 38*'}rue de la Bourse,Le Havre, L.ONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XX SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre ABONNEMENTS Franco . - • 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestf# Ingletarre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh. 6d. par trimostr® Autres pays.. 3 fr. i> par mois. » . 9 fp. i> par trimfifitr» PUBLICITÉ S'atfresser â l'Administration du jourtiêl au Havre ou à Londres Annonoos 4* paget Ofr. 40 la ligne Petites annonoes4* page: Ofr.30laUg i Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de Publicité, io, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. La presse allemande demande le «déplacement» du cardinal Mercier La presse allemande ou simplement ger-ruanoShile continue de prétendre que « le cardinal Mercier a échoue à Rome ... Encore une fois, c'est bon signe. Mais notre devoir est de mettre'autant d obstination à l'établir la vérité que la presse d Outre-Rhin à la dénaturer. N-ous avons sous les yeux la traduction d'un article publié, dans son n^ro du R mars car les germanophile « Neue Zui-SriclJg », SOUS la signature de son correspondant d'Amsterdam. Le moi Su«Tsavoureux. Nos lecteurs ont le droit d'en goûter l'agrément,. „ r r» Saint-Sié-a a été mécontent de l'attitude J&o$bbe du cardinal Merci®; au cours des audiences accordées au Prima, de Belgique, le pape lui a prodigué dos conseils de modération, '(toutefois il est certain- que le cardinal n ayant pas touché les questions reUgwuas tos manifestations gerananopnobes le Pape ne peut pas le blAmer. D'autre part, il ne peut pas comoter non plus que, s'il a des démêlé» avec Jee autorités allemandes en Belgique, le Pape interviendra en sa faveur. Le clament voilier à ce que les intérêts de 1 Eglise ipe souffrent, pas d'une situation qui serait caéec ina.i' les discussions du Priniat de Belgique avec les Allemands et pour ce fa«e, on pourrait par exemple remplacer le cardinal Mercier à la ■fête de son diocèse. Donc, si le conflit entre le «jardinai et les Allemands s'aggrave, le Prélat pourrait bien être invité à quitter son poste et <jans ce cas. il ne pourrait pas compter sur 1 assistance du Saint-Siège. » L'origine de cet article ne serait pas p-his claire si le « Made in Germany » était imprimé en tête. » Le Pape ne peut blâmer le Cardinal », mais il l'a blâmé tout de même. Bien plus, quoigue le Cardinal « n'ait pas touché les questions religieuses « et ne puisse par conséquent être blâme par le pape, le Vatican pourrait se voir îibligé, dans l'intérêt de l'Eglise, de remplacer le Cardinal à la tête du diocèse de Malines !... ...... ,, Cette ingénuité dans la brutalité et celte ïverfection dans la sottise sont dignes des eoirammiqpés allemands sur les préten-dues victoires de Douaumont et de V aux. <fui ont amusé toute l'Europe aux dépen; idn gouvernement de Berlin. Q®oHe idvc îa RtifTie zurichoise', qui ose ♦ncore prétendre à l'indépendance, veut «lie donc qu'on se fasse désormais d'ail* quand on la voit publier sans réserve de! inventions qui portent dans leurs terme: màrrres la marque, la preuve de leur in •vraisem'blance Que ne dema-nde-t-ell •plutôt â son correspondant d'Amsterdan de le renseigner sur la suite donnée par 1 Saint-Père à la plainte que le gouverne rosrrf aiDemand a eu l'impudence d'intro «Juia-e au. Vatican contre le Cardinal Mer pier ? Peut-êtm pourrait-elfe en même temps lu demander des informations sur le retou irtu carclinal en Belgique; si le gouverne nnenf allemand n'avait pas songé, un me iment, à l'empêcher ; s'il n'avait pas mena* ffe cardinal d'arrestation, de déportation Sont a umoins d'internement ; et si c'es -podoniairement et de son plein gré qu'il : jreculé... Voilà d'intéressants points d'interroga lion. Les » Nçue -Zurcher Nachriehten », ; «jui le gouvernement de Berlin n'a rien i refuser, a l'occasion de se couvrir de gloir. ■én répondant à ces questions. Notre con frère apporterait en même temps une inté Misante contribution historique à l'un de événements essentiels de la guerre. Croient-ils l'Europe et l'Eglise cathnliqu iretournés au xi° siècle ; se croient-ils reve nus au temps des empereurs simnnia.que ces germains qui s'imacinent qu'il suffi 3'un froncement dessourci-is de Guillaume I iprcur obliger le "Êape à déplacer un évêqw «oupable d'aimer passionnément son pay; îet de défendre la liberté catholique contn :1e despotisme allemand ?... LIRE EN TETE DE NOTRE .1" PAGE : UN DRAPEAU, conte de notre collaborâtes Julien FLAMENT. Pour nos soldats mutiles Le professeur Laveran a présenté, lundi <k l'Académie des Sciences de Paris, des mé ranismes, aussi ingénieux que pratiques rçui permettent aux nîuiilés des bras de re trouver, avec' l'apparence complète de; membres naturels, presque toute leur ha bileté antérieure. Le premier modèle est un bras de Ira Vail que l'amputé peut commander fort a.i sèment pour le fléchir on l'orienter dan; >tn plan quelconque.Vne chape et un contre fccrou sur un avant-ibras d'acier ossuren fce réglage. La partie capitale est une pince kn forme de pince d'écrevisse, oui termmi l'appareil et qui se ferme ou s'ouvre pa.i ■une clef agissant sur un excentrique. C'es pratique, ingénieux et d'une- solidité par faite. Avec ce bras de travail, qu'à la sor tie de l'atelier il remplace par un bras di <de parade, l'ouvrier remplit la même tâohi Vfue naguère avec son bras naturel, et il retrouvé son salaire intégral. Le second modèle est un bras mêcanioui Si main et â doifits articulés. 11 réalise, gràci SS un jeu de leviers commandés par un câ Me d'acier et un collier nlaeé sur les épaule: tou autour de la poitrine, tous' les mouve mentfi d'adresse, mais ,sans grande dépens* 'de force. L'ensemble rend de grands ser vices aux ©miplovés de bitreau, à ceux qu Exercent des r.rofessions libérales, aux mu feiciens e--citants par exemrfe, qu'ils soien iamputés un niveau ouelconnnc du mem Jire" ou même désarticulés : et le poids es relativement minime, car il varie de cint cents à onze cents gra.rnmes._ Les membres de l'Académie ont examint învec soin les d^uy a.rmareîîs et. en leur ©ywe.un mutilé, pourvu du bras de travail a seié ranidwpent une planche ; un autre ®"nrvu du iras mécanique, a joué du vîo & LEURS ESPOIRS La « Kûelnische Volkszeitung » a publié dans son N° 176, du 1er mars 1916, sous le titre ic Une nouvelle revue catholique hollandaise » l'entrefilet suivant : " Le désir caressé depuis plusieurs années par les catholiques cultivés de Hollande et da Flandre de grouper en une grande revue les forces éparses, est en train de se réaliser. Le 1"-' mars paraîtra la revue mensuelle : de « Beiaard » (chez Gou-tinge's Eosch, annuellement 8 fl.j. » Tout comme dans « Hochland », les questions religieuses alterneront avec l'art, la littérature, l'histoire, etc. dans le « Beiaard ». Chatjue numéro contiendra aussi quelques esquisses, et nouvelles et chaque année paraîtront quelques romans. Des rubriques permanentes s'occuperont d'aperçus suv la vie politique de Hollande et ofe Belgique, d'études sur l'étranger et le mouvement social, de chronique et de critique d'arts, de littérature, de musique et de théâtre. Parmi les collaborateurs, il y a dés hommes de bonne renommée en Hollande et en Flandre. Si Van Cauweilaert, qui donnera chaque mois une revue de la situation politique de Belgique, a appris quelque chose des événements des derniers mois et ne suit pas partialement un groupe de Flamands, son jugement sera précieux pour nous autres, Allemands, aussi. » Nous catliuliques allemands, ne pouvons qu'accueillir avec joie la nouvelle entreprise. Sa création est une nouvelle preuve de la force vitale et de l'effort vers le progrès de nos frères en religion, apparentés par la race. Espérons qu'il lui est réservé un avertir fécond. » Voilà donc où M. Julius Bacliem place maintenant ses espérances. Ce rêve sera, faut-il le dire, déçu comme tous les autres. M. Van Cauwelaert ne sentira pas moins vivement que nous, nous en sommes sûrs, ce qu'il v a d'injurieux dans les compliments intéressés que lui prodigue le Herr Bochém de catte même plume qui depuis dix-huit mois calomnie le peuplo belge et son clerg'é, et.qui, il y a. quelques jours encore, injuriait grossièrement le cardinal Mercier. LES VOIX DE LA PATRIE OPPRIMÉE 0— La Bolgitjiio ne pouvait pas agir autrement... ï C'ôst ce que nous démontrions naguère i encore en têfco du « XX0 Siècle ». On va voir ï Çuo la « Libre Belgique » qui reflète avec , tant de courage les sentiments de nos com-. patriotes opprimés fait exactement la mê-. mo réponse que nous aux sophismes allemands.i L'article suivant a paru dans un récent r numéro du vaillant journal bruxellois sous . le titre : « Calembredaines boches » : - « Nos maîtres provisoires continuent à - semer dans le publie belge des plaidoyers : grassement subsidiés pour essayer de jus-k tifier le crime du -i août 1914 et pour tenter 1 en même temps de jeter la division parmi nos compatriotes. " » Un professeur d'université teuton qui s'appelle Sdhiemann et qui porte dignement '■ ce nom évocateur do la « Kuàtur » genna-^ niqrue, illustrée par les officiers allemands " dans les châteaux de Belgique, vient de " unblier sous le titre de : « Un calomniateur démasqué », réponse à « J'accuse », un iri-5 digeste travail où il accable l'auteur de ce ^ formidable acte d'accusation des épithètes 5 les plus injurieuses qu'il a pu trouver dans , son vocaibuilaire tputon, mais où il laisse de j côté tous les documents et les arguments , iovoqués par celui auquel il prétend ré-poindre. Les autorités qui ont payé les frais } de cette soi-disant réplique à « J'accuse » ont vraiment gaspillé leur argent, car non , seulement elle n'enlève rien à la valeur de l'acte d'accusation auquel elle est opposée mais elle le confirme en plusieurs points et elle reconnaît implicitement que l'auteur de (( J'accuse » est véritablement un Alle- • mand merveilleusement documenté en ce qui concerne ses compatriotes. M. Schie-mann s'essaye sui'tout à prouver, fort ma- . ladroitement, que l'Angleterre était jalouse de l'Allemagne et désirait la guerre, maie il oublie de dire pourquoi elle s'v préparait si peu et n'augmentait jamais sa flotte que lorsque l'Allemagne l'v contraignait en augmentant la sienne. Tandis , que l'auteur de « J'accuse » étudie des do- ■ cuments diploaïiatiques et historiques, ho-i fcre Herr Professer apporte entre autres • preuves — tout aussi convaincantes — de l'hostilité de l'Angleterre, une lettre privée ■ d'un inconnu. Depuis quand l'honneur de toute une nation dépend-il des ôlucu'bra- ■ tiens fantaisistes d'un seul individu ? Où • verra-t-on, ailleurs qu'en Allemagne, un ; professeur d'université attacher quelque im- ■ portance à des documents aussi peu sé-: nieux ? » Une autie publication a pai'u à Bi-uxel-; les soi-disant imprimée à Nice, ayant pour auteur un monsieur qui se dit 'Belge. Ce : factum a p-our but de démontrer que le gou- ■ vernement belge et le Roi ont été coupable*? ■ d'un « funeste entêtement » en n'accédant i pas, le 9 août 1914, aux propositions avan-i tageuses de Guillaume II,' qui auraient sau-l vegardé à la fois l'indépendance de la Belgique et sauvé son commerce et son indus- : trie. Ce « Belge » qui met les intérêts in->. dustrieJs et commerciaux au-dessus des en- - gagements d'honneur, ne se demande même i pas quelle confiance nous pouvions avoir ■ en les promesses de l'empereur qui, cinq ; jours auparavant, venait de nous prouver - nue les traités ne sont quo des chiffons i de papier et les prOmesses d'un eampereur • des paroles en l'air. Ce souverain, en nous ■ adressant son cauteleux message du 9 ■ août, se conduisait absolument à l'égard i de la Belgique envahie, comme le tortion-[ naire à l'égard de la, victime qu'il enserre dans les tenailles du bourreau et à laquelle ■ il crie : Consens à trahir, ou bien on t'é- - crasa a.ussi les genoux. La Belgique tortu-, rée à répondu fièrement, comme elle le devait, à l'impérial bandit qui venait à. l'im- . proviste de lui sauter à la gorge après lui avoir prodigué des protestations d'eniiUi » \ —ma—— n mu WÊÊiaKKmmÊÊmnmÊimmBBB» les Allemands ei l'Université de Stand UNE REPONSE DU GOUVERNEUR GENERAL VON RISSIiXG AUX PROTESTATIONS DES FLAMANDS _ Nous avons -signalé la lettre de protestation adressée par un groupe de notable • flamands au gouverneur général von Bis-sing en réponse à la manoeuvre qui veut faire servir l'université de Gand à la germanisation de la Belgique. Le général von Bissmg a répondu h cette protestation par une lettre adressée à M. Louis Franck. Voici le texte de celle lettre : « L'information de la presse, d'après laquelle le budget belge de 1916 donnerait let moyens de transformer l'Université d». Gand en une faculté flamande, ost exacte. J'estime trop à sa juste valeur l'œuvre que doit accomplir linslruction supérieure, pour priver la jeunesse, durant longtemps .encore, des bienfaits de cette instruction. Depuis longtemps, j'ai fait examiner la question de faire reprendre les cours ô l'Université ■ de Gand. Au cours de cette enquête, j'appris à connaître les justes désirs du peuple flamand en même temps que j'étudiais les moyens de flaanandiser l'Université de Gand. Par cette mesure, j'accomplis un acte auquel je suis tenu par le droit et la loi et au nom de la justice (Sic!). » Vous ne pouvez donc plus parler d'un don superflu que les Flamands ne pourraient pas accepter de mains allemandes. Vos imotifs, d'ordre purement intérieur à mon avis et dont la force occupante n'a pas à se soucier, ne sont pas solides. Je ne puis pas admettre que les /iroits de l'Allemagne soient atteints, en quoi que ce soit. D'autre >part, notre administration est également dans l'impossibilité de suivre minutieusement les circonstances émanant d'un état de choses créé par l'emploi de deux langues dans le jiavs occupé. 11 L'opinion que les Belges collaborant i: la création d'une université flamande auraient une attitude déloyale vis-à-vis do l'Etat est fausse. Ce que vous et , vos ami? avez jadis annoncé, à savoir que l'institution d'une Université était une condition nécessaire à la culture spirituelle et écono-miqiî" et au re!J\em®nt de la partie fia mande du pays, n'a'pas pei'dii de sa 'valeut aujourd'hui. Cette opinion règne du reste dans beaucoup de cercles flamands. Je ne puis donc vous regarder, vous et tes autres signataires, comme les interprètes dr tous, les Flamands. L'avenir nous apprendra s'il . est pratiquement impossible d< poursuivre l'œuvre de. la flamandisation de l'Université de Gand. Votre allégation sui les opinions concernant l'attitude internationale de la Belgique chez tous les Wal Ions et tous, tes Flamands ont inexacte. I existe à ce sujet de grandes divergences d< vues entre eux. Comme je vous l'ai déj; fait dire par le gouverneur d'Anvers, je n' peux pas tolérer que l'attitude hostile df quelques personnes contre la flamandisa tion de l'Université de Gand se poursuive et prenne les proportions d'une propagandi politique. Je m'opposerai formellement à toute tentative qui aurait pour but de dé tourner les professeurs de collaborer et les étudiants de participer à l'œuvre de fia mandisation. » V « Echo belge » qui publie ce documen' le fait suivre des réflexions suivantes : « Cette lettre du gouverneur générai, nous voudrions qu'elle fut lue attentive ment, par tous les Hollandais qui ont écoute les balivernes des . flamvngo-bocbes réfugiés en Hollande parce qu'ils ont été trom pés odieusement sur la question flamande Ils y verraient que M. von Bissing est 1» soutien moral dos De Clereq. Jacob, Min naert, Picard, Van Roy, Rudelsheim, Clau waert, Borms, et autres individus qui ni valent 'pas la corde pour les pendre, qu'i trouve une véritable opposition parmi le; Flamands conscients et, qu'à tournrend.ro il est le perfide ennemi du peunle flamand » Il termine sa lettre ipar des menaces Quoi d'étonnant à cela? Le chef menace o les juges exécutent et. malheureusement font exécuter. C'est dans l'ordre. Mais s l'honorable M. von Bissing veut bien nout le permettre, nous ajouterons en réponse ! sa dernière phrase que les Belges qui a r, capteront de professer à « son » université flamande auront à répondre devant un tri bunal d'honneur d'avoir manqué à l'hon neur et aux devoirs envers leur Patrie. Le; ■patriotes belges s'en fAargent. Quant au; étudiants, nous serions curieux de connaître leur nombre. Ne terminons pas sans prévenir l'honorable M. von Bissing que nous publierons tes noms des traîtres belges qui occuperont les chaires de « sem > université» » 11 verra, non sans satisfaction, que nous sommes nrêts à faire de la publieiti' autour des noms de ceux qui « estiment i sa juste valeur l'œuvre que doit accoreijnHi l'instruction supérieure et qui ne vouelron1 institution. » LES MIETTES DU BLOC., Notre rwnfrère Charles Bernard publie et tête de l'Ec/to belijc, diu 11 mars ces réflexions : « Adelfons Henderickx. le triste apAtoe dv « Nlemand Gedwongen Soldaat », qui parle dans les événements actuels une, terrible responsabilité, et l'analphabétique Augus-teyns se sont déclarés partisans de l'université allemande de Gand. Ces deux politiciens de cabaret, elont la popularité a dû baisser de plusieurs crans depuis que la grande tragédie européenne a forcément éfëvé le niveau des consciences, cherchent aujourd'hui des applaudissement auprès de très jeunes gens excités par les Jacob, les Léo Picard, los Borms, etc. et qui trouvent dans une attitude antipatriotique une excuse vis. à-vis de leurs camarades qui sont au front. » Hé! c'st déjà un résultat pour les Boches d'avoir réussi à détacher du bloc belge ces aiiettes qui, à y regarder de près, ne gom I quo de la moisissure. Constatons une fois i de plus que la. méthode allemande, qui con- 1 siste à frapper fort en sorte d'inspirer la terreur et a faire ensuite patte de velours, j a toujours des chances de succès. Mais fini-i pressons-nous d'ajouter que c'est auprès des j faibles, de ces gens atteints d'une irrémé-' diable bassesse morale. Ils sont convint les , k'^ns .pleins de reconnaissanc pour un maître brutaï qui leur offre un morceau de 1 sucre après les avoir battus._Joli sujet de ; caricature! Théorie d'êtres falots, fronts dé-j nudés de penseurs à la manque qui cachent leur regard sans flamme, derrière des verres eie lunettes pour se donner de l'importance, à la façon des mandarins chinois, pouvres pions dont la bile s'est éeiiauffée à trou at-! tendre' dans les antichambres des ministères, comme ils sont îie'ire-ii. MlowJ hui, d« i redresser leur pauvre torse étriqué derrière I le grand sabre qui les .protège. Que leur im. ; r.oite que ce sabre soit tout dégouttant en-1 ê-ore du sang des femmes et des enfants ! égorgés de Louvai-n, de Dinant, & Tamines? I Bn ont-ils seulement dans les veines, du sang, et comment pourraient-ils reconnaître sa voix'? Aussi, nous n'avons em'à hausser ; les épaules. Déchets d'humanité qui ont tout . lo temps ce mot à la bouche : u notre peu-! [>le », ils en sont à cent mille lieues do. ce , grand, de ce fort, de cet admirable peuple. ! Celui-là qui a donné ses fils n'admet pas i eiu'on .accepte des présents de la main des i bourreaux. Il ne peut que serrer les poings ! en attendant. Mais un joue viendra... » 1 i ' „ j Un hommage d'uii diplomate neutre à l'altitude de la Belgique envahie i Un de nos amis a eu le plaisir de renoon-I trer. à Paris, le marquis de Villalobar, le ! distingué ministre du Roi Alphonse XIII, , qui s'est chargé avec tant de dévouement i à Bruxelles, des intérêts français et a si | souvent, depuis les premiers jours de la ! guerre, pris la défense de nos compatriotes i au pays envahi. L'émiraent diplomate lui a -dit toute l'admi-1 ration que lui inspirait l'attitude calms, digne et résolue aussi de la population bruxelloise.Il a fait en même terrips un vif éloge de la colonie française de Bruxelles, dont la dignité et le courage s'a^>pari.ent magnifiauc-: ment à celui des Belges au milieu 'desquels ils vivent — sous la botte !... U teneur allimsads ea Belgique NEUF CONDAMNATIONS A MORT ■Le ecr,ressponela.nl. bruxellois, du Handels-, bUid annonce que le conseil de guerre alle-! mand a, cqnidamné à mort, pour prétendue . haute trahison, les nommés Adolphe Lam-, i hert,. Hçrmina Wanenken et Théophile De-, ' j'idder, de Bruxelles; Léon Doeb, notaire à Sotteghem: Jean Jeanin; Alfred Balthazar, ; de Halle; Arthur Pollet., de Manage: Alfred ' Ghislain, Désire Vandenbosche, "do Sotte-; ghem. ; Il a prononcé, en outre, plusieurs condamnations aux trayaux forcés fi vie et à. temps ; et d'innexnbrables condamnations à l'empri-[ sonnement. C'est sans doute la sétrie de coneîamna-tions que les informations de ces derniers | jours faisaient prévoir. . Le sombre des h'faiiloas aîlemaads sur les Ms La meilleure façon de calculer la .puissan- , ce militaire réelle de l'Allemagne, c'est de . » .chiffrer par bataillons. C'est Is procédé , qu emploie le colonel fédéral suisse Feyler. . Voici, d'après les renseignements qu'il pu- . Mie, comment peut se dresser le tableau des , batailions mis en ligne .pair les Allemands de- i puis le début de la guerre : ' France R.ussie~Balk. Totaux 1914 — août .... 1050 ;>10 — 1390 — — inav. .... 1220 m — 1620 ; 1915 — mai 1120 750 — 1S70 — —sept .... 1174 99 1,St2 1916 — janv. .. 1286 565 74 1925 1 La farce des bataillons .peut être fixée à ■ 1.000 hommes. L'ennemi, comme les Alliés ; d'ailleurs, s'o.ttachc à maintenir un effectif ■ coits'taait pai- des envois des dépôts toujours • abondamment ganiis. Pour avoir l'effectif total dos soldats e-i 1 ceampagme, il faut gi'néraJemont eloubler i-: Ctiiffre des baïonnettes, si inien, par exemple, que les Allemands, comptant 1,286.000 fan-1 taBsins en iigffie ern FJandre et en Franœ, y ! doivent disposer d'un effectif total de ■ 2.500.000 hemmes : tantassins, artilleurs, 1 pionniers, eavaliçrs, etc. L'appel patriotique d'à ê?âqîi3 irlsadai: Dans les .'lettres pastorales écrites par 'les évôqrues d'Irlande à l'occasion du Carême, Ion trouve, note le « Times », des exhortations aux jounés irlandais à prendre les armes et à s'enrôler sous le drapeau britannique. L'appel le plus éloquent vient de l'évêque de Tuam, Healy. « Tant que nous cultiverons nos champs, écrit Mgr Healy, ho** serons prêts à les défendre contre tout le monde, particulièrement contre les Allemands. Les Irlandais sont de braves .Guerriers : ils l'ont prouvé silr maint champ de hataiille <le l'Europe. ïîs ne veulent pas oue ■en rs fertiles campagnes tombent aux mains d'un bmtal ennemi, et nui peut les siauvp". si ce n'est. les armes frempées et les cre-urs courageux des Irlandais et de I leurs alliés ? T/év^nue aioute que ses lid^les s'e.naw-mnt non r>a«; paiv-.p aufrls v seraient pous-?«Vs nu rtbliV^. maïs à cause cTp leur sens i du T.] fprroîne sen a.pnel en disant " ? i T/borrime nui donne un couo rontr,-. je ! Prussien frappe pour la justice, la liberté et -e 'droit, n 1 La presse française et la neutralité belge La « République française n vteaS de consacrer en téte de ses colonne» (n° du li mars) un fort intéressant article à la question de la neutralité beltc. Le grand journal parisien s'étonne que quelques Français aient osé écrire que la question de la neutralité belge est encore en suspens. « Comment donc, demande la " République française », les Puissances de l'Entente pourraient-elles « restaurer la Belgique. », ainsi mie parte leur récente déclaration. dans ï< sa complète indépendance politique et économique », si la Belgique «•estait neutre comme devanj? Imaginez, que.ia Belgique de demain — les prophètes du pacifisme et les coryphées de rsntimili-tarisme retrouvant la faveur qu'ils ent duc précisément, pendant plusieurs années, à la trompeuse garantie de la neutralité — imaginez que la Belgique de demain veuille lésiner sur les dépenses militaira. La France et l'Angleterre le lui permettraient-elles? Elles ne "le pourraient sans se désarmer elles-mêmes, sans dégarnir l'éternel bastion de la Meuso, sans ouvrir le e;hemin à l'invasion allemande. Ce qui arriverait alors? On peut l'imaginer sans avoir reçt du Ciel le don de nrophétie. Ou- la France c-i l'Angleterre obligeront les Bolges à faire tout leur devoir et à mettre la barrière que la, Belgique constituera toujours en bot: état de défense,ou elles se chargeront elles i mêmes d'un devoir d'où dépendront' leur sécurité et leur existence même. Les na lions soumises à ce régime, on les appelle dans toutes les langues du monde, des na tioris vassales. Parler de leur indépen dance est presque une dérision. Et puis voyez-vous la neutralité belge garanti! après la guerre par l'Allemagne et l'Au triche? » Voilà pour l'indépendance poétique. Quant à l'autrè, quel moyen, pour une Bel giquë neutre, d'entrer dans l'alliance éco nomique dos Allies ou seulement de ferme ses frontières aux produits allemands? Po litiquement. et économiquement, une Belgique neutre dans l'Europe de demain se rait une Belgique donc ridante, humiliée, plus qu'à demi vassale. » LES FAITSDU JOUR Oii signale de graves incidents sur le D a nube entre, soldats roumains, troupes bai gare et marins autrichiens. Ces événement ■cont peut-être hilier une décision dont le coi respnndanl de ■la Gazette de Voss signalai le 12 mars l'imminence. Des nouvelles et Bucarest reçues à Rome assurent en ouïr que le gouvernement roumain a réquisition né'ponr les besoins de l'armée la moitié de 100,000 wagons de blé vendus à l'Allemagne W4MWMI Le Parlement américain a autorisé, i Vunanimité moins une voix, M. Wilson porter l'armée au chiffre de 120,000 hommes imWVVHI: •Sir Edward Greu a /ait. une déclaration mardi à la Chambre des Communes à vrc nos de l'entrée en seine du Portugal. Le. Pot luqal. dit-il. a été contraint par les circon stances à sa ranger aux côtés dès alliés, i est le bienvenu au litre de nouveau et vail tarif, champion de la grande cause pour la quelle la guerre actuelle est engagée. La maladie du, ministre allemand de h marine von Tirpitz parait, être de. nature po inique, car le correspondant berlinois di Nouveau journal de Stuttgart écrit qu'il de iira vraisemblablement démissionner. DERNIERS HEURE mil Communiqué officiel français Mercredi 15 mfirs, 15 heures. A L'OUEST DE LA MEUSE, l'ennemi n'a (ait aucune tentative nouvelle au cours de la nuit sur notre front entre Béthincourt el Cumières. Des contre-attaques à la baion-' nette et à la grenade nous ont permis de reprendre une partie des éléments de tranchée occupés hier par l'ennemi vers la cote Nous tenons Béthincourt, la hauteur ''a u Mort-Homme », la lisière sud du bois de Cumières et le village de Cumières. Le bombardement a continue avec intensité. Tout le secteur a été énergiquement contre- * battu par noire artillerie.. Aucun événement important à signaler sur la. RIVE DROITE DE LA MEUSE, ni EA7 WOËVRE, où la canonnade a été intermittente de part et d'autre. Nuit calme sut le reste du front. INTERNEMENT DES ALLEMANDS AU MOZAMBIQUE —o— Le Cap, 15 mars. — Les autorités de Lou-. renco-Marquès ont fait arrêter- et interner les sujets allemands dont la plupart sont des ré- ■ fugiés du Ranci. La population a manifesté son enthousias- ■ me à la déclaration de guerre de l'Atlernagn ■: ■ an Portugal, par urne manifestation à l'adres-. sa du consul général de Grande-Bretagne et > du vice-consul de France. los listes k prisonniers —»0«— — L'accueil fait par le-public à la liste des - prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un . besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a été exprimé, nous nous sommes vus obliy « de - procéder à un tirage suppléments ■. Ce tirage est naturellement réduit et nous engageons tous ceux qui désirent se prw.rcv cette brochure à, nous envoyer sans retard ' leur souscription. < Rappelons qu'elle contient, en VINGT-QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, ' les noms de quelques milliers de militaires ' belges dont les noms sont compris entre ' la lettre .-1 cl DET inclus. • Cette brochure, d'un si grand intérêt, pour 1 les Belges, sera expédiée franco contre l'eil-; t;oi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau 3 du Journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le " Havre. s Pour l'Angleterre, les demandes doivent • être adressées à notre LerTdon Office, 21, Panton Street (Leîcester Square) London S. W. Joindre 6 pence. i, ». • NOUVELLES BRÈVES i — Au camp d'Avor, lundi, un avion a pi- - que de deux cents mètres et s'est broyé sur - 3e sol. Les deux aviateurs ont été tués. L'un l d'eux est M. Girieu, de Paris, fils d'un fanc- - tionmaire de la préfecture de police. ' j — A l'aérodrome britannique inslallé à Allanville, près d'Amiens, il y a eu diman-i ehe un accrochage entre deux avions à deux cents mètres de hauteur. Trois' avia-t teurs ont été grièvement blessés . — La nouvelle de la mobilisation de l'é-t vêque de Gap va recevoir sa réalisation. - Mgr de Liobet est avisé officiellement de sa nomination d'aumûnier militaire. Devant Verdun L'orage se déchaîne à nouveau sur la rive gauche de la Meuse Mardi, 15 mars, midi. Si les Allemands s'imaginaient que l'orage qu'ils ont déchaîné au nord de Verdun troublerait les desseins des Alliés, ils doivent maintenant être déçus. L-js représentants des aj'méés ek; l'Entente se sont réunis à Paris et ont délibéré en commun sans se laisser distraire par les coups de tonnerre de la Meuse et ont concerté leurs décisions en vue des grands efforts prochains. Rien n'est plus rassurant pour nous que ce calme de nos états-majors et leur impassibilité dans la préparation de la victoire. L'ennemi s'obstine donc dans sa. résolution devant Verdun. Comme on. le donnait à entendre depuis pîTtSieuts jours, c'est.sur-la rive gauche de la Meuse .qu'il porte maintenant le'plus rude de son effort. Sa très vive attaqué a été partout repoussée, sauf enti^Te village de Béthincourt ét la cote 265 du Mort-Homme. Béthincourt est dans un vallon où coule la rivière do Forges. Au sud du village, s'amorce un chemin empierré qui enjambe le ruisseau, passe au pied du Mort-Homme, puis gagne, vers la Meuse, le village de Cumières, distant de Béthincourt d'environ 3 kilomètres. Sur deux points de la tranchée française, qui doit vraisemblablement suivre ce chemin, l'ennemi a pu prendre pied, au bas de la pente du Mort-Homme. Ce n'est jusqu'ici qi»'un inddont de bataille. Au surplus, le Mort-Homme lui-même fût-il conquis.que les Allemands se trouveraient devant la vraie position principale française sur la rive gara, ctie dé la Meuse : colle que domine au centre 1" Bois-Bourrus. Mais nous n'en sommes l pas là et il y a maintenant plus gros à pa rier que jamais que les Allemands seront exsangues avant même qu'ils puissent entrevoir l'aube d'une victoire. On croit généralement, que la bataille va de nouveau s'étendre et que l'infanterie allemande va ne. ruer à nouveau vers Douaumont, Vaux et les Cétes-de-Mcuse. Les Allemands tirent ele Metz d'importantes ressour. ces. d'artillerie et. d'Après eles renseignements qui nous sont fournis de bonne source, ils auraient même am^né des places eiu Rhin- la plupart des grosses pièces él'artille-rie qui étaient braquées sur leurs remparts et dans leurs forts. Ce ne sont cepesidaut pas '°s obus <jni prennent les tranchées et a ; "riette est toujours YuXtima ratio de la bataille. Or, combien reste-t-il de baïonnettes aux Allemands devant Verdun ? Pau! GROKAERT. LA CONFIASSE DU GENERAL trTAIN • Deux dépuMe français, MM. Lauraine et Henry Paté ont exprimé à leurs collègues l'impression excellente que leur séjour dans la région de Verdun leur avait laissée. — « Nous avons vu le général Pétain, disaient-ils. Nous ne pouvons que vus répéter les paroles que nous avons recueillies 'de sa bouche ; J'ai maintenant l'esprit libre. J'ai la certitude du succès final. » CE QU'EST EXACTEMENT LA POSITION DU MORT-HOMME Sur la rive gauche de la Meuse, la position du Mort-Homme, — dit le critiepre militaire du Journal des Débats, — est un maftni-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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