Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 augustus 1915
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s.n. 1915, 01 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj88m8j/
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LE XX SIÉCLE rédaction & administration jjiw nu de lï Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11 • 14.05 ISifestser : FERONS NSÏÏEA? Tontes F es communications concernan la rédaction doivent être adressées si8ut, rue de la Bourse, Le Havre. LONOON OFFICE: 21, Panton Street (Broadmead House) ABONNEMENTS - Frano® 2 Tr, 60 par mois. » 7 tr. 50 par trlmoslr* Hors France.. 3 fr. » par mois. » •• 9 fr. » par trlmestr® Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » «... 7 sh. 8 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser â l'Administrât'm du journal au Havre ou â Londres Annoncos 4* page* O fr. 40 la ligne Petltesannonces4' page: 0fr.30la]igne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Oiioiidien beige rat Havre Un an après Dimanche 2 août. 1914. Il v aura demain ittn an que la Belgique est entrée dans l< drame. Quand je vivrais cent ans- je noublierai jamais ce jour-là. L'astucieux «unis-ire d'Allemagne ne faisait que confirmer les Belges dans leur confiance quaad il ai Bait à un de nos confrères : vous verrez peut-être brûler la maison de vos voisins, mais la vôtre à vous ne s'enflammera pas . Les opérations do la mobilisation avaient plus amusé qu'inquiété le public bruxellois. J'entends encore un conducteur de tramway dire aux voyageurs du 24, ligne rue clos Colonies-Bois de la Cambre, le soir de la mort de Jaurès : « C'est mon dernier voyage ; je viens de recevoir mon ordre de marché ». Tout le monde le réconfortait «. Soyez tranquille;- on ne se battra pas chez nous ; ce sera comme en lb70». Je vois encore sa barbe noire* son au résolu, la tourne >n œil fier. « Arrive qu arrive Monsieur, on fera son devoir; mais jene peux pas m'empâcher de songer à ma tem-nie et*à mes trois petits enfants. » L'invasion du Grand-Duché de Luxembourg annoncé à Bruxelles, le dimanche matin, en même temps que la déclaration do guerre de l'Allemagne à la Russie, ne troubla guère la quiétude publique. A part dix ou douze personnages officiels, per sonne en Belgique ne savtait encore que tt ministrie do Luxembourg à. Bruxelles avait fait part à notre gouvernement, deux jours j>lus tôt, des assurances hypocrites données il son pays par le gouvernement de Berlin. On ne signalait aucun rassemblement de troupes allemandes en face de la position de Liège. Les plus pessimistes craignaient pour lo sud du Luxembourg belge, que l'armée prussienne serait obligée d'écorner, disaient-ils, dans sa marche vers la Meuse française. C'est ce matin-là que l'attaché militaire allemand eut l'audace de demander au (i XX' Siècle », par téléphone, de démentir tout de suite que l'Allemagne eût déclaré la guerre à la France et même à la Russie. Nous étions quatre dans la grande salle de rédaction. Il faisait, chaud ; des mouches bourdonnaient, en battant des ailes, contre les carreaux des fenêtres grandes ouvertes. Quand ie capitainéBrifickman rue fit sa communication, je croyais encore à la parole ides nffloijlEà allemands. Sa voix, métallique sonnait c Jr dans l'appareil ; « Monsieur, je vous en prie, démentez tout de suite, et en gros caractères, ces nouvelles lancées par nos ennemis : il n'y a pas de déclaration de guerre à la Russie ; il n'y en a pas à la France ; vous pouvez dire que c'est de moi que vous tenez le démenti. — Et le Grand-Duché, capitaine- ? — Vous dites 1 — Hier soir, \ os troupes ont franchi la frontière grand-ducale. — Je n'en sais pas le premier mot. C'est peul-être le fait de l'erreur d'une patrouille. D'ailleurs, il n'y a pas de comparaison possible.Vous savez que nous a*rons des intérêts dans les chemins de fer grand-ducaux ; il ne sorai-t pas étonnant que l'on cûTTvoulu prendre certaines précautions ; n'en concluez rien pour la Belgique... » Quel plaisir de pouvoir dire aux amis qui téléphonaient à chaque instant pour avoir ■fies nouvelles : <■ elïes- sont plutôt rassu-naiîites' ; l'attaché militaire allemand s'est dérangé pour donner sa parole an journal que rien n'était définitif encore ». * ttr * L'après-midi se passa comme les après-midi de tous les dimanches d'août, Dans la ville, tousse, une foule de campagnards et «c provinciaux s'écrasait dans les rues embrasées tandis que, vers le Bois, vers Ter-vuoron, vors toutes les charmantes guinguettes forestières de la banlieue s'acheminaient joyeusement las familles bruxelloises. Ah f quelles amendes honorables ont dû faire à'ces braves gens, pendant les onze mois de leur -résistance héroïque, les raffinés, les dilettanti qui leur reprochaient naguère l'exubérance et les transporte publics de leur galté un peu grosse ! Il était sept heures du soir quand le ministre d'Allemagne alla porter à notre ministre des Affaires Etrangères l'ultimatum de son gouvernement.J'eus la chance d'être informé, vers 10 heures, par une conversation qui ne m'était pas destinée et que j'entendis sans le vouloir. Tandis que je cousais vers le ministère de la guerre, des promeneurs attardés rentraient, par groupes, de leurs, excursions champêtre. On entendait les rires frais des jeunes filles, des refrains populaires, des piaillerics d'enfants ■recrus de fatigue, des voix chevrotantes d'ivrognes solitaires, tout le tumulte de la fin des beaux dimanches d'été. Quel supplice 't8e promener iin cœur bouleversé à travers cette insouciance ! Toute cette joie taisait mal comme une musique de bal à roté d'une maison mortuaire. On avait l'envie de s'arrêter pour crier ; taisez-vous donc, rentrez chez vous, c'est votre dernier jour heureux, savouriezren tranquillement les dernières minutes. Puis on s.e disait : ils apprendront toujours assez tôt la nouvelle; demain matin, quel réveil ! Assaut de sentiments confus, contradictoires et violents ; «exprimable mê-léie do douleur, de colère iet de pitié ; comment vous oublier jamais ? En ce moment, les ministres à portefeuille, les ministres d'Etat et les chefs de l'armée, ïtàunîs aiu Palais royal, commençaient S discuter, sous la présidence du Souverain, l'ultimatum de l'Allemagne et la réponse de la Belgique. Le conseil dura trop longtemps au gré dés jeunes officiers qui, n'imaginant pas tpie le gouvernement put balancer un seul instant, frémissaient de voir s'écouler en délibérations inutiles à leurs yeux un temps nré-Cieux pour la concentration de nos troupes. Ils piaffaient comme des chevaux ardents enfin désentravés. Quelle flamme dans les regards de ces jeunes hommes, dressés à )se sacrifier, à mourir pour la patrie, et tremblants de manquer peul-être, si le pouvoir fléchissait, ce but héroïque de ieur vie I Un moment, le brait se répandit que le Conseil avait décidé de refuser le passage à l'Ailtemagrae, mais sans combattre, toute l'armée devant recevoir l'ordre de se comeen-trer sous Anvers. Prc»pos stupide, né de la fièvre d'une interminable et. fiévreuse attente. Il n'en fallut pas davantage pourpro-vaquer une explosion de colère." — Ce n'est pas possible : le pays no permettrait pas cette capitulation, l'armée ne supporterait pas celle honte... 0 noble révolte do l'honneur militaire ! il fout avoir vu ces transports pour savoir ce ; -, i v.~l qu'une âniei. de soldat ! Affalé sur une chaise, le commandant X... pleurait à gros sanglots. Un autre arpentait l'étroite pièce en criant à tue-tête ; tt Ce n'est pas vrai ; je voug dis que ce n'est pas vrai... i> Le Conseil royal avait été tout de suite luiMmrne. Sur le principe de la réponse à ■taire, pas une voix discordante, pas l'ombre d'une hésitation. L'Allemagne nous promettait monts et merveilles, son or, son amitié, et le maintien, après la guerre, de notre indépendance. Promesses moins précises et moins solennelles que son engagement de défendre la Belgique neutre. En déchinant celui-ci, elle nous édifiait elle-même sur la valeur et la sincérité de celles-là. A défaut de l'honneur, notre intérêt nous eût tracé la voie... A deux heures du matin, MM. de. Broqueville, Van den Heuvel, Ily-mans et Davignon se réunissaient au ministère des Affaires étrangères pour arrêter lo texte d>e lia. réponse, que M. de Below attendait, aux termes de l'ultimatum, à sept heures. Douze heures de nuit : voilà le délai qu'ils nous avaient donné pour choisir en tre la tranquillité dans la servitude et l'honneur dans le martyre. Ceux qui eurent l'honneur de voir les membres du gouvernement au, sortir dlu, Conseil rendront témoignage de leur fermeté d'âme Quel contraste entre cas visages résolus et l'agitation frénétique du chancelier de l'Empire allemand étalant, h lendemain, devant l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin, ses remords et ses angoisses! La nuit s'acheva, au ministère de la Guerre, à préparer l'expédition des archives a Anvers. Note comique au début de la tragédie : un vieil huissier emballait hâtivement les pendules. Sans doute les souvenirs de la guerre de 1870 agitaient son esprit. Les officiers riaient de sas allées et venues. Dans la rue de la Loi, au lever du jour, des passante, nocteanh-ules attardés ou travailleurs matinaux, s'arrêtaient devant les fenêtres éclairées. Les premières feuilles jaunes tourbillonnaient dans l'air. Deux' ou trois journalistes arrivaient aux nouvelles Les étoiles s'éteignaient au ciel. Fallait-il annoncer, tout de suite, l'événement au public, et en quels termes ? A quatre heures un quart exactement-,M. de Broqueville rentrait des Affaires étrangères, aussi calme, aussi maître de lui qu'à l'ordinaire. Les officiers de son cabinet, en tenue de guerre, vont lui présenter leurs devoirs. Sur le coin d'une table, on rédige la note de dix lignes qui apprendra, dans un moment, à la population que le pays est engagé dans un duel n mort. Un des témoins de ce premier acc,e du, drame s'éfcant jeté sur un lit de camp, ail pain.! du jaur. rèvn qu'il avait rôW* l'ultimatum. le Conseil royal, tous les détails de cette catastrophe imprévue et soudaine... Il y a un an de cela. Un an de combats pour l'armée, d'humiliations et de souffrances pour la population civile. C'est, par milliers que l'on compte les victimes de ia barbarie allemande, les familles décimées, dépouillées, déshonorées par les soldats prussiens et qui attendent en frémissant l'heure de la victoire et l'heure de la vengeance. Parmi ces infortunés, pas un seul ïui. ait dit unie seule fois, depuis un an : « le Roi et le gouverenment auraient dû les laisser paas r ». Non, pas un seul. On nous l'affirmait à la fin de l'hiver. Cent témoins, qui reviennent du pays, nous en donnent leur parole aujourd'hui. Les mères n'ont qu'une pensés, un souci, nous disait H y a quai-crues jours un. compatriote venu du pays wallon : c'e^t que leurs fils n© désertent pas... La même flamme brûle partout. C'est le fondement de notre orgxweil, de notre espérance, de l'inquiétude d'un enl uemi plus convaincu que personne — 'e manifesté de M'. H ans Delibrucfc en faiï foi — de la précarité de s<a conquête et du caractère provisoire de son occupation. Fernand N EU RAY. LES FAITS DU JOUR Un télégramme de Sofia déclare que la nouvelle de la prétendue conclusion d'un accord turco-bulgare est inexacte. Les négociations _ relatives à la cession du territoire traversé par la ligne de chemin de (er de Dé-déagatch ont bien été reprises, mais- aucun accord n'est intervenu jusqu'ici. Les hommes politiques bulgares continuent à répéter dans de nombreuses interviews que leur pays marchera si on lui garantit la possession de la Macédoine. C'est le sens de déclarations laites au Petit Parisien par le premier ministre Radoslavoff et ail Temps par (es leaders de l'opposition Malinoff et Liaptcheff. Ceux-ci réclament cependant une intervention immédiate de leur pays aux côtés de la Quadruple Entente, tandis que le chef du gouvernement, préfère attendre. Dans tes sphères ministérielles italiennes on laisse entendre que la décision relative aux provocations ottomanes et aux relations Ualo-turques est imminente et on souligne combien la tension Ualo-twque préoccupe les milieux balkaniques. La Tribraia publie, à ce propos, l'impression d'une « personne bien informée », arrivée de Salonique après un séjour de deux semaines à Bucarest et à Sofia et qui déclare qu'on y suit attentivement le développement de la coopération des armes et. d'une pclitique toujours plus étroitement unie de l'Italie et de la Quadruple-Entente. W/WVWVUt On mande de New-York au Daily Tele-grapli que des dépèches (le Berlin disent que l'Allemagne ajournerait indéfiniment sa réponse à la note américaine, ou même n'y répondrait j>as du tout. On croit fr Berlin que celte manière de procéder n'entraînerait pas de difficultés avec les Etals-Unis, pourvu que les sous-marins allemands observent les lois internationales à l'égarcl des citoyens américains. IVW14WVU On ap-prend de Tokio que tout le cabinet Okuma vient de donner sa démission la suite d'accusation de corruption contre le vicomte Onra, ministre de l'intérieur. A Rome, la Trïbuna publie une interview du baron Hayaslii où l'ambassadeur japonais affirme qve l'opinion publique et une grande partie de la presse japonaise se mon- -Irent- favorables à une véritable alliance entre le .lui*»! et ta Russie, alliance durable et non pas limitée aux moments difficiles que • /' f>*ll i-, illl ; LE 21 JUILLET A BRUXELLES 3 i—-»0«—» le lelfiiliino leiie ; ïigiiililiiliiA i 3 EMOUVANTES MANIFESTATIONS DU SENTIMENT HATI9NAL 3 Des dépêches d'Amsterdam ont déjà fait i deviner quel 'caractère particulièrement im-t pressionnant la célébration du 21 juillet a , revêtu- à Bruxelles. Nom avons la bonne fortune de pouvoir donner à nos lecteurs une description détaillée de cette journée inoubliable. On la tira avec émotion, avec fierté, avec admiration et nous sommes certains de répondre^ au vœu de tous en remerciant ici l ami ù l'obligeance de qui nous devons cette Wffe réconfortante : U y a dans !a vfe des moments qui font époque, et dont on garde éternellement le œurviecàr : telle sera pour les Bruxellois, la l°UÎÂir u jamais mémorable du 21 juiL- ICI Iifl»), A la suite du projet formé par les hahi-tants idie gander dans Louiles les maisons, volets baissée et portes oloses. un- arrêté allemand avait paru,prévenant la population que et toute ma/nifestation, de quelque na-tuire (m'edie soit, organisée à l'occasion du 21 juillet, serait punie d'une amemide de dix mille marks, ou de six mois d'emprisonnement, ou même des deux peines réunies ». Un peu d'hésitatiiion s'était montrée chez les commerçants qui avaient décidé pour la plupart,do fermer le sportes en laissant toutefois les volets levés. Pourtant, le patriotisme a prévalu, et tout est resté fermé. Les quelquesuiins, quie la perspective de la « ko-lossale » amende avait fait hésiter, et, qui avaient, timidement monté leurs volets, se sont, en un clin d'oeil, ralliés au mot d'ordre général. Depuis la petite boutique de « vwdimère », et le plus infâme caboulot, jusqu'aux plus grands cafés, hôtels et. restaurants, tout était clos, -de haut en bas; pas moyen mlême d'être malade, tous les phar-magero étaient en girève. Seuls les quelques tt \\ srdschaft » et les « Deutsche DeMcates-sen Handluuœ », plus le Palace (leur casino), étalaient leuir insolence. Malheur à la ménagère irapaïuitlente qui n'avait pas fait ses provisions pour deux jours, ou au pau-vre provincial qui serait v-enu se fourvoyer a Brioceiles, car ils ouroni pu se serrer la ceinture, et te malheureux voyiageur sosra retouirné chez lui le ventre areux. Les mar-chés en plein air, teb que Saint-Josse e{ wa'inite-Catherisie, n'ayanit même mas eu lieu aucun maraîcher n'étant arrivé "dans la capitale.l-A CEREMONIE DE SAINTE-fiUDULE Oojnme dans tout Bruxellois il y a un cu-neux qui sommeille nous descendons en ville « voir ». Dans toutes les rues les maisons sont comme je i'ai dit plus haut ferma» de haut en bas. Entrons à Sain-te-Gu-ciule, où n.oiis assisterons à un spectacle plus m pressioEtiant encore. Les fidèles se pressent en rangs serrés vers la collégiale où une grand messe solennelle doit être célébrée en remplacement du « Te Deuan » détendu. Dès 9 heures trois quarts plus une chanseà trouver ; les marches de la chaire de vérité et même les confessionnaux sont envahis et les retardataires restent debowt serrés comme des haremgs. C'est la messe des grands jours de fête et le nonce du Pape awiste à la cérémonie. On s'attendait à un sarmon, maiia iâ n y en eut pas. Cependant chose*1 ^Sir'' se Passer quelque En effet aussitôt après 1' « lté Misse est », le ^ orgues entonmeiret la Brabançonne on sourdine d'abord, et tou-t à fait « pianissimo », puis après un savant « crescendo », éclatent en un vibranit chant de triomphe... La, foule, transportée, et n'ayant plus conr science dw heu où elle se trouve, entonne en chœur notre chant patriotique : Le Belge sortant du tombeau, A reconquis par son oou-rage. Son nom, ses droits et son drapeau... C'est un. déiîire, un, vacarme, on dirait une tempête où tous 9tes éléments font rage le ton-erre des argues se mêle aux mille et mille voix acclamant : tt Vive le Roi, Vive ta Belgique !... » Les dames- agitent leur mouchoir et le® messieurs leur chapeau au-dessus de leur canne. On chante, on crie, on pleure ; c'es»t grandiose, c'est sa/uvage c'est sublime, c'est êpouwan'tabfe Un peu de calme ayant- succédé à cette tempête, le nonce du Pape se basardie ù fondre cette Coûte en délire, et quand il traverse l'église au milieu de oes fidèles patriotes, suivi du Doyen, qui fut l'âme de cette émouvante manifestation, les acclamations se font plus énergiques, ot il s'éloigne dans son auto tandis que s'élèye formidatte un immense vivat : tt Vive le lloi, vive la Belgique ! » L égtisia se vide peu à peu et l'on se retrouve sur la place, sanglotant enoore, ahuri, meurtri, brisé par oes violentes émotions. La foule .calmée maintenant, s'écoule lentement en vilîe où le même specladle se représente dans dhaque rue ; tout fermé. PELERINAGE PATRIOTIQUE Nous sommes arrêtés par la garde à cheval du tf puissant chef » wohlhochgeborene treiherr bainon von Bissing, surnommée 1 « association dieft -patrons pâtissiers », à cause -de l'accoutrement tout blanc de ses hommes et de ta."formé de leur bonnet, blanc de petite tenue. Au/jourd'hui, espérant nous impressionner, ils ont «arboré la grande tenue ot le casque. Au poing, la lance surmontée d'un macabre oriflamme noir et blanc, oes cavaliers, dignes d'un cortège de mardi-gras, parcourent, musique en tête, toutes les rues de la eaipitele. Mais cette mascarade n'obtient aucun succès, et à la Bourse où nous la rencontrons, un curieux commande aussitôt : « Tournez te dos. » Avec un ensemble, 'pi'ori- n'aurait jamais soupçonné, même dams la garde civique, nous faisons volte-face mon-tnant ainsi le revers de la médaille à eeiite grotesque cavalcade. D'ans tous les grands cafés et restaurants du centre les rideaux sont fermés, mais un coin rélevé avec intention, montre les tablas serrées l'ut» contre l'autre et, les chaises par-dessus, comtoe au moment du « mastic ». Rue Neuve, la foule est plus dense ; S des Martyrs, où une main piteuse a dépoi au pied du monument, une grande coi ronne ; « Aux enfants de la Belgique. » E témoignage de reconnaissance à nos hér< qui combattent si vaillamment pour noti indépendance et tombent tous les jours s champ d'honneur, chacun jette un bouqui dans les bas-fonds du monument. Le piee pèlerinage accompli sous l'œil des cerbère: S| baïonnette au canon, on se dirige vers i H place de 1a. Monnaie, où un piquet de so date, les fusils en faisceaux attendent i moment d'aller parler du renfort aux pi trouilles qui de dix en dix mètres sont Poi I tées rue Neuve et- aux boulevardis. De plu: des mitrailleuses sont en batterie place R< , gier; dans la cour de l'hôtel des postes, < devant le monument An -:iach, 200 hussard n- avec leurs chevaux sonl eni réserve au plt n tea-u de Koeketbcrg...' Mais pourquoi tout c r- liuse et. cet étalage"de sentinelles baïonnetl te au canon ? Craignent-ils une émeute ? A u- Ions -dion-c. . Le Bruxellois ne voudrait pa é, se départir un moment de son calme dt le dairt. Il a trop le sentiment de sa diignit ci et c'est sa dignité qui fait sa force. On n'er te tend pas un cri, à peine une parole, car élu cun parle bas ; le silence religieux de oett fouie compacte, est aussi imposant que so it exubérante manifestation de tantôt Que le ques faux Jrères avaient essayé le matin d ta se faire remarquer en ne fermant pas hoi il, ti^w, tels Ttietz et- l'aulonia-tte de la ru Neuve, ainsi iquie l'épicier hollandais di ù- Marché-aux-Ponlets, à côté -des Magasins d s, la Bourse; Us n'ont pas attendu longtemp ,1- la leçon qu'ils méritaient : la foule a cri val •n Jtetz et l'automalie et enlevant tables « a- chaises elle a tout taincé au milieu de la rm tu Aptrès quoi, la police a aussitôt fait ferme ix boutique à ces indésirables. LA NOTE DROLE La note drôle, ne devait pas manquer ^ ce-tte fête : à 4 heures de l'après-midi (heur allemandje), une affiche fut placardée su is 'cs murs. Elfie tt ordonnait » que tou les hôtels-restaurants, brasseries, cafés jj estaminets et établissements cimématogra œ pfciquea, fussent fermés le mercredi 21 jui p. tet à 8 heures du soir (h. a.). C'est en rian le éclats que l'on- lisait ces abraeadabrar [ tes affiches... Ordre -de fermer des maison ' qui n'ont pas .été ouvertes. Un peu raalad ig 1« Puissant-Chef... Bile et nage... P. Mais nous Belges, comme nous nous som ires couchés heureux et oom!>i!en> nom £ avons dbtrmd paisiblement, visités par h doux ci consolant rôve, dont nous a t tendon pour bientôt la réalisation : le Roi, ia loi it i^1- '^tïrté ; et d'ioi ià : <(IIauts les cœurs c ^ Vive la Belgique !... .f 1 ne nouvelle manifestation de svmpathi -a ù i-ja •uik«.frarini.i S2. à la pMcë "des Mai a t}frs. On con.l'iii.'UQ & je ter des £ieurs... ; la siTUÂfiôiT militaire i- Samedi 31 juillet, midi. n Le décevant fait dm jour est l'annonce ài t- i évacuation prochaine de Varsovie, à li •- dure réalité de quoi nous devons nous rési i- gner enoore que tout, hier encore, sein-Mai s laare espérer unie meilleure fortune, puis i- -tjiu il est incontestable que 'les Russes î-ésis i uaient nsi nord et à l'ouest de la capitaU !- po.-ouais-e et que leurs succès étaient mênu s grands dans le sud. Mais,à défaut de conv e mtu-niquôs, les critiques m-illiifcadirefe misses e ei- les cxiriTSiponidanifs de journaux augiaii t nous disent que sur la Narew et sur la Vis. t tu/le une résistance glus longue entrain© e irait de graves dangers ; ce qui veut dïn e apparemment que les positions russes se a raient serrée;; de si près qu'elles courraiem t rnsquie d'être rompues ou même envelop e pàos. u'amtre part, le grand mouvemea toinmant par le» provinces balliques k , C'ourlœwfe et te bas Niémen, a progi^essi ^ au point .qu'une coÉœnia-ation die toutes les force? russes en. arrière, sur un front moins , étendu et mieux fortifié, s'impose aux réso-. lutione de l'étot-miajor moscovite. On di1 r aussi que les masses auetro-allemandes 3 «ont énormœ et que, sous le feu de tenu foirmwi'aiMe artillerie, rien littéralement no peut plus vivre. Il convient d'v ajoute! qu'on avait beaucoup exagéré la puissance du fro-n-t. fortifié die la Narew et de la Vis-taie. Il n'y avait guère là que des tt bico s ques » ceinturées de tracés bastionnés à la ' V-aubam —- tel Pultosk, que fît fortifier Na-f poléon I", en 1807, — et. qui étaient pour la i plupart tt déclassées ». Nous pouvons co'n-; parer ces tt fortes-esses » (i Diest ou à Ter-monde : anciennes places de guerre où les remparts, gaaannôs et fteumiis n'étaient plus, ' à la paix, qu© lieux de promenade et de j jeux. Vouloir livrer une bataille dlécisive dans ; ces conditions sériait folie. Il faudra, donc , rompre te combat et battre en retraite en ' évaf-ua.nl. toul ce qui peait être évacué et ■on détruisant le reste en faisant donc le ; Vide derrière soi. Pour exécuter cette re-' traite, les Russes ont- ce précieux avantage d'avoir encore des fronts de combat assez | distante des lignes ferrées et des routes | d'évacuation. Les lignes terrées, au nombre • de quatre, dont trois- sont à double voie, parmetteoi de gagner aisément le nouveau front que l'on dit devoir être jalonné par Kovno-Grodno - Ossowiec - Brest-I.itovsk, c'est-à-dire par le Niémen-, au nord, et par te liug, au s/ud. Lè, les Russes pourront faire iétie avec de meilleures chances et attendre l'heure où la grosse artillerie ei les mM-nàtions leur rendront possibles les offen-| sives die ta revanche. On se bat à l'est d'Y près et des bourrasques d'obus sont échangées, çii et là, sur le front de la mer rtux Vosges. Ce sera.i-t fouf si les escadrilles d'avion.-i alliés né faisaient parler d'elles. Nous n'en sommes pas encore ù la réalisation du vœu de Wells qui voudrait voir 40,000 aviateurs alliés montés sur quelque 20,000 avions filer ù tiré d'aile vers l'Allemagne pour y bombarder tous les points fortifiés et. toules les fabriques de poudres et de canons ; mais on conviendra que l'expédition de 45 avions en Basse-Alsace est tout à fait intéressante. A en lire le récit, on ne peut s'empêcher de ressentir toute l'émotion des souvenirs ; c'est dans la région qui vit les premiers combats de la guerre de 1870, — premiers combats, première désastres. — que les monoplans français s'en sont allés réveiller les échos de3 batailles : Wissembourg, Haguenau, gloire et misère d'une guerre qui, en soulevant jusqu'aux nues l'orgueil de la race ennemie, nous oblige encore aujourd'hui à faire pour l'écraser le plus formidable effort dont le monde oit jamais été témoin. j DERNIERE HEURE j; Communiqué ofisisî français t ~~D— s Paris, 31 juillet, 14 h. 50. B Des avions allemands ont bombardé, ce e matin, SAINT-POL-SUR-MER où on ne si-. gnalc aucun dégât et GRAVELINES où un 3 enfant a été tué. - , EN ,'}nT?IS- autour de Souciiez et du La-5 tiynnltie, fusilla/le et canonnade inlermit-_ teules au cours de la nuit, sans engagement _ d infanterie. 9 EN AIîGONNE, au carrefour de la route r ai Servon à Bagatelle et de Layon ù Bimar-_ ville, explosion d'une mine allemande, sui>- 3 vie a une lutte assez vive au cours de la- , quelle nous avons réussi a occuper l'excava- 3 hon produite. Quelques bombes lancées par des avions 3 et.ne,mis sur NANCY ont causé des dégâts 3 matériels insignifiants. Un des appareils al- , lemands, atteint par notre artillerie, a été t force au retour d'atterrir entre les liqnes . ' ' ançtases et allemandes. Les aviateurs ont r échopper. L'avion a été ramené à proximité de nos tranchées. Le COL DE SCI1LUCIIT a été bombardé. »0(t | COMMUNIQUÉ RUSSE ' LA 3ATA1LLE CONTINUE à FA§RE RAGE - t APferid' 31 riillet- ~ Officielle. — Dans LA REGION DE KOVNO, l'ennemi s'est approché des avancées de la forteresse. 3 nT?ArNAS ^SBEGI°NS DU NIEMEN ET , la rive droite de la narew - nous avons repoussé toutes les attaques ennemies. 1 SUR LA VISTULE, les avant-gardes en-nemaes sont passées sur la rive droite de la Kadomka. ' ENTRE LA VISTULE ET LE BUG, de ' grandes masses ennemies ont attaouô sur les a-eux_ rives de la Wierprz. Elles "ont été . repoussées avec de grandes portes, sauf - nve, eaPche* nù e!1es ont- réussi à passer sur la nve droite. ENTRE LA WIEPRZ ET LE BUG. tou-tes les aUaques ont été repoussées. Nous a\ons fait un millier de prisonniers DANS LA MEP, NOIRE, nous avons définit un charbonnier et 40 voiliers ennemis. MORT D'UN GÉNÉRAL ALLEMAND —0—' Amsterdam, 31 juillet. — Le » Telesraaf » annonce qi*e le lieutenant-général von Vos commandant le corps de la garde, a succombé a Metz, à la suite de blessures renues sur le champ de bataille. GRAND INCENDIE A CONSTÂNTINOPLE Salonique, 31 juillet. — Un grand incendie o onS .J^udi à Gonstantinople, dévorant £,800 maisons. Le palais du Parlement serait incendié. Cratîres 3liasçsi$ »0(c UN CERTIFICAT ALLEMAND AUX FLAMINGANTS DE LA tt VLAAMSCHE POST ». Nous avons dit plus d'une fois que la « Vlaamsche Post » die Gand n'est qu'un lournal allemand et que la poignée de Belges qui y collaborent ne sont ni plus ni moins que des traîtres. Nous en avons aujourd'hui l'aveu officiel signé par l'autorité allemande Voici, en effet, ie texte édifiant d'une circulaire répandue ù Grammont et dans l'arrondissement, dès le mois de février par l'officier qui commandait cette région': Grammont, 27-2-1915. « Vlaamsche Post ». .. U a paru à Gand m nouveau journal, De Vlaamsche Post, qui publie aussi des décisions ayant valeur officielle pour P tt étapengebiet » ; messieurs tes bourgmestres veilleront â une diffusion aussi étendue que possible de cette ' feuille dans leurs communes. La lecture de ce journal est chaudement recommandée à messieurs les bourgmestres eu-x-mèmes Les événements importants se produisant dans les communes doivent être renseignés immédiatement à la kommandcMur, afin qu'ils puissent le cas échéant être renseignes aussitôt à ce journal, (S.) Barnewitz, Oberst-leutnanl hommandant. Celte recommandation de Itoberst-Ieutnant -Icommandant est-eile assez significative ? : Rappelons que c'est la tt Vlaamsche Post » qui, la première, s'est em-ployée h ressusci- ' ter entre Belges les querelles linguistiques, i Avions-nous raison de dire qu'en lui faisant écho, c'est au profit, de l'Allemagne et i de l'Allemagne exclusivement qu'on tra- ' vaillait ? I Pour nos soldats mntiïes et réformés < —.—»o« LA FÊTE DU GRAND THEATRE 1 De nombreux membres du gouvernement 1 et du corps diplomatique honoreront de leur c présence la grande fête qui aura lieu dimanche, à Irois heures de relevée, au Grand n Théâtre du Havre. \ Le programme^ sera vendu par des jeunes r filles de la colonie belge, et nous rappelons s qu'il sera vendu au profit de l'œuvre. Nous r avons la certitude que grâce à la charité de» t Belges qui assisteront ù la fêle, la recette, i, de ce chef, sera fortement grossie. Que chacun se dise que, quoi qu'il donue, t il n'en donnera jamais assez nour nos ^rvl- I ri Une cérémonie émouvante à Bruxelles LE SERVICE SOLENNEL POUR LES ANCIENS ÉLÈVES DU COLLÈGE SAINT-MICHEL, MOUTS AU CHAMP D'IHW NEUR. Le mardi 13 juillet dernier, h dix heures du matin, l'Association des Anciens élèves des deux Collèges Saint-Michel de Bruxelles faisait célébrer, dans la belle église romane du nouveau Collège, boulevard Saint-Michel, un service solennel pour le repos de l'âme des .anciens élèves morts au champ d'honneur depuis le début de la guerre. La lettre de faire^part portait tes noms de ces braves dans l'ordre suivant : Albert de Loneux, soldat au 14' régiment de ligne, mort à Tignée, le 6 août 1914, à l'âge de 23 ans. Auguste Lerat, médecin volontaire, mort à I-Iaelen, le 12 août 1914, à l'âge de 23 ans. Charles Van Damme, capitaine-commandant des carabiniers cyclistes, mort à Hae-len, le 12 août 1914, à l'âge de 41 ans. Le comte Wolîgaml d'Ursel, lieutenant au ment do chasseurs à pied, mort, à Eppegem, te 18 août 1914, à l'âge de 32 ans. » Max Pelgriais, soldat au 9" régiment de ligne, mort à Aersehot, le 18 août 1914 ài l'âge de 24 ans. Adrien de Prelle de la Niepi>e, maréchal des logis au 2d régiment de guides, mort â Budingen, le 18 aoûl 1914-, à.l'âge de 21 ans. Chevalier Guy de Wouters d'Oplinter, soldat. au 10» régiment de ligne, mort à Boninne, le 23 août 1914, à l'âge de 20 ans. Baron Frédéric von Haeltcn, soldat au 10» régiment de ligne, mort à Boninne, le 23 aofit 1914, à l'âge de 21 ans. Josopli Germunès, soldat au 10" régiment de ligne, mort à Boninne, le 23 août 1914. à l'âge de 21 ans. Arthur Gérard, capitaine commandant au 3' régiment de chasseurs à pied, mort à Wolverthem, le 26 août 1914, â l'âge de 49 ans. Conslanl Bruggeman, volontaire au bataillon des carabiniers cyclistes, mort fi Rot-selaer, le 2G août 1914, h l'âge de 25 ans. < Frédéric de Hennin do Villiers, capitaini au 1" régiment- de grenadiers, mort â An. vers (hôpital), le 27 août 1914, à l'âge (la 36 ans. Joseph Delhaye, soldat au 1er régiment de grenadiers, mort ù Bergh, le 5 septembre 1914. à l'âge de 21 ans. Jules Letellier, sous-lieutenant au 2° régiment. re chasseurs â pied, mort à F.npegem, le 12 septembre 1914, â l'âge île Zi ans. Frans Verbruggen, mort ù Cainpenhout, le 12 septembre 1914, à l'âge de 21 ans. André Beunier, soldat au 10° régiment de ligne, mor£ à Namur, le 13 septembre 1914, à l'âge de 22 ans. Maurice Destreël, soldat au 3" régiment de carabiniers, mort à Liezete, le 29 septembre,1914, à l'âge de 22 ans. Etienne de Tollenaere, sous-lieutenant-élève à l'Ecole militaire mort à Anvers, on sentembre 1914, â l'âge de 20 ans. Robert Terlinden, sous-lieutenant de cavalerie, moH â la frontière orientale du Congo belge, le 4 octobre 1914, à l'âge de 29 ans. Comte Jean de Looz-Corswarem. soldat au 1" régiment de lanciers, mort à Rchoo-naerde, le 4 octobre 1914, h l'âge de 20 ans. Armand Poels, soldat au 9" régiment de ligne, mort à Duffel, le 6 octobre 1914, à l'âge de 23 ans. Henri Goemaere, soldat au 9* régiment de ligne, mort à Slype, le 8 octobre 1914, à l'âge de 22 ans. Césaire de Roissart, caoitaine au 2» régiment de grenadiers, mort à St-aden, le 19 octobre 1914, à lige de 35 ans. Georges van der Rest., volontaire nu 2" régiment de grenadiers, mort à l'Yser, le 23 octobre 1914, ù l'âge de 27 ans. Paul do H.alloy, capitaine a.u 14" régiment de ligne, mort à l'Yser, le 23 octobre 1914, à l'âge de 41 ans. Albert Vromant, volontaire, caporal au 1" régiment de carabiniers, mori à l'Yser, le 23 octobre 1914, à l'âge de 27 ans. Gabriel Bucdts, sergent, au iir régiment de grenadiers, mort à l'Yser, le 23 octobre 1911, à l'âge de 23 ans. Edouard Ilenrard, soldat au 1'' régiment de grenadiers, mort à l'Yser, le 29 octobre 1914, à l'âge de 21 ans. Comte Edmond d'Hespel, sous-lieu tenant, mort à Folkcslone, le 1" novembre 1914-, i l'âge de 21 ans, Eugène Russe, soldat au 10" régiment- de ligne, mort à Lampernisse, le 2 novembre 1914. Charles Walravens, soldat au 5" régiment de ligne, mort à Thourout, le 9 novembre 1914, à l'âge de 21 ans. Charles d'Orio de Marchovelette, volontaire au l'r régiment de carabiniers, mort à Dunkerque.le 19 novembre 1914, à l'âge de 17 ans. René de Gerlache, volontaire au 8° régi-, aient de ligne, mort à Cologne, le 13 janvier' 1915, à l'âge de 19 ans. Emile ï)e Roover, mort â Calais, le 17 jan-ïier 1915. Baron Charles de Fierlant Donner, lieute. iant au l6' régiment de guides, mort à 'Yser, le 22 février 1915, à l'âge de 32 ans. Edmond Linard, cnpitaino au 1er régiment le grenadiers, mort à l'Yser, le 18 mars 1915, i l'âge de 37 ans. André Soucy. volontaire au bataillon des îarabiniers cyclistes, mort au Havre, le l* ivril 1915, â l'âge de 26 ans. René van Haeflen, soldat au 2" régiment ie grenadiers, mort à l'Yser, le 23 avril 1915, i l'âge de 18 ans. Paul Renkin, volontaire, sous-lieutenant iu 9° régiment de ligne, mort à l'Yser, le 3 avril 1915, à l'âge de 27 ans. René Aiitirv, caporal du génie, mort S 'Yser, le 28 avril 1915, â l'âge de 35 ans. Emmanuel Bonnay de Casteau, lieutenant u Ier régiment de grenadiers, mort à Ypres, . l'âge de 29 ans. Faut-il dire qu'une énorme affluenoe cm-■lissait la vaste église. Tous les élèves, les nciens élèves, le^ parents des soldats, tous aii patriotes qui avaient pu trouver place laient là. Après la célébration de la messe de Requiem » et les absoutes données "ar le !. P. Thibaut-, provincial, le R. P. Paquet îonla en chaire et y prononça un discours upferbe, vrai monument d'éloquence, do atriotisme, de foi dans l'avenir. Nos lec->urs en liront ie texte avec émotion dan« ! prochain numéro du tt XX" Siècle ». Ajoutons qu'une retentissante et maies-leuse tt Brabançonne » clôtura cette cérémonie empreinte du patriotisme le pins 2 r ANNÉESérie nouvelle. -- Nos 262et2651 Le numéro ; 10 Centimes (5 SPMBSSS AU FEGHT) ^Démanche 1*" et Limdi 2 Août 1915

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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