Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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19 januari 1916
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s.n. 1916, 19 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43w2q/
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22*ANN*i£.— Série nouvelle. —N* ASfi Le numéro • 10 Centimes (S CENTIMES AU FBONT) Mercredi 19 Janvier 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION lîta fis de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14,05 Directeur : FSBHMDHEU8AT JTppftc es communications concernant la rédaction doivent, être adressé* aSi,Ttrue de la Bourse,Le Havre» LGNDOiM OFFICE: S15Panton Street (Leicester Sq a ares.wj. LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Fr>ano* 2 rr. 50 jiar maïs. * » 7 fr. 50 par trlmastro Angleterre.... 2 8h. 6 d. par mois. • .... 7 ah.3 d. par trimastre Hollande.. 1.25 florin par raoîs. o .. 3.78 flor. par trtmôâir#, Autres pays.c 3 fr. » par mais. • .. 9 fr. » par trîmestra PUBLICITÉ S'Adresse? à l'Administration du Journal &j Havre ou à Londres Annonças 4* paqat Ofr. 40 la ligne Potitesannoncas4* page: 0fr.30lal!gnt Les petites annonces sont cgalemen reçues à la Société Européenne de publl cité, 1o. raede la Victoire, Parts* qui en a le monopote pour Paris, Quotidien ibelge paraissant au Havre Le canavre récalcitrant M. CMLIE B07SMMS VEUT REFAIRE ïimWkWMll POUR LA FAIS ! Nous avons reproduit, il y a quelques jfours, des informations annonçant l'arrivée 0 La Hâve -te M. Canin ie i-tn v --u.i.risecrétaire du bureau socialiste international et iiignalant un discours prononcé par lo député do Bruxelles, au congrès des socialiste- - 1S ail Un Nous nous sommes bornés à publier ces «Kftorontes dépêches à titre documentaire, déclarant expressément, que nous réservions sootro jugement jusqu'au moment où nous aurions des éléments d'appréciation plus sûrs. Nous espérions en effet que le texte du discours prononcé il Arnhom par M. Iluys-Tii. c. p. .i . uivo , o ii'- |ui' son in>■ iaMation à La Haye. Nous sommes obligés aujourd'hui do confesser que notre espoir est deçu. I^es journaux hollandais nous ont, en effet, apporté de la réunion d'Arnhom des comptes-rendus qui ne laissent plus aucun doute «ur le rôle que veut jouer M. Camille Huysmans. Le « Teiegraaf » (n° du 10 janvier) a publié de son discours une relation trop longue pour trouver placo ici mais qui se trouve fidèlement résumée dans cette dépêche do 1' « Indépendance beige » (n° du 1ô janvier) ;. ; ci M. Camille lluysmans, le leader socialiste IjDlge bien connu et secrétaire du Bureau de llnteeaatwnaie socialiste, a fuit ensuite une intéressante déclaration sur l'activité de 1 Internationa fo. <- i/INTERNATIONALE N'A PAS VECU ! » a pflirmô l'orateur. Aussi longtemps qu'il y aura une classe ouvrière révolutionnaire, qui dirigera un mouvement universel, lequel melîra un terme uu règne du capitalisme, UN UEN t\TEIIi\ATIONAL SEltA INDISPENSABLE ENTRE LES UUVR1EKS ORGANISES 1>E TOUTES 'LES NATIONS. L'Internationale a vécu, dit-on, •parce quelle a gardé le silence. Eh bien, l'Internationale par|era maintenant, bien qu'elle ait agi pendant ce silence,qu'on lui reproche. » M. Camille Huysmans retrace alors les efforts faits par le comitô exécutif depuis le 24 juillet 1014, il rappelle le grand meeting de lïraxelies, les conférences de Berlin et do Paris, qut eurent lieu le 31 juillet et 1e 1°' août. « Aussi, lorsque la guerre éclata, les socialistes de lousvJoa, purent déclarer que la responsabilité dé ce enrno ne leur incombait | pas. " L'orateur, en sa qualité de secrétaire de l'Internationale, a entretenu les relations avec les socialistes do toutes les nationalités, quoique, «comme Belge, cela ne lui a pas toujours été facile d'entrer en relations avec un homme qui a voté les crédits de guerre nécessaires et destinés à détruire son pays. Toutefois, pour donner aux pays neutres une garantie d'impartialité, ia délégation néerlandaise a été adjointe avec les mômes pouvoirs A la commission exé-culivc. Celte mesure a été généralement approuvée.» Le secrétariat et la commission executive, tels qu'fls ont été organisés à présent pour la liiArée de la guerre, fonctionnent donc avec l'approbation de rinternàUQnale tout entière. Le premier devoir de J'Exécutive était d'agir, on réclamait do tous côtés la convocation du Bureau. Mais, certains membres n'auraient pas répondu à l'invitation ; on n'aurait pu faire prendre des décisions par une minorité lesquelles auraient été certainement désapprouvées par la majorité,-d'oïl une scission se serait peut-être produite. Non, le but que se proposait l'Exécu-tive, c'était de convoquer le Bureau avec l'autorisation des partis responsables. Mais une réunion sans la participation de la France, de l'Angleterre ou do l'Allemagne est-elle possible ? Non. Le Bureau prend donc sur lui l'entière responsabilité de cette politique. Pour pouvoir agir, il fallait une mise au point préalable. C'est pourquoi un double projet a Uù élaboré. I • !. Faire délibérer s'parément les partis socialistes "les pays neutres, des pays de l'Entente et îles empires du centre sur les quatre points qui doivent constituer la baso de toutes négociations do paix. • 2. Recevoir séparément A La Haye, des délé-■ nations, pour considérer plus a fond ces quatre points. Comme on le sait les socialistes neutres so sont réunis à Copenhague les 1ct et 18 janvier 1915, ceux de l'Entente ù Londres, au mois de février 1915, ceux des Empires du centre, à Vienne, le £0 avril 1915. Dans ces diverses réu-, nions furent adoptées des résolutions qui ne concordent pas sur tous les points, mais' à Copenhague; h Londres et à Vienne, les socialistes ont exigé l'adoption du principe des nationalité?;. Ils. ont demandé aussi la limitation des armements en vue d'ui'i désarmeent général, la <■ démnrsnntwnlion » de la diplomatie, un plus i j-tvind contrôle parlementaire, enfin ils se sont I prononces ' éh faveur de l'arbitrage obligatoire pour tous les conflits. Certes l'adoption de ces 4 points qui forment la base" des résolut ions de 'Stuttgart, Copenha-[ -:uo et Baie constitue un premier pas rîms la bonne voie. .Pourtant, en comparant les diverses rvsaiul.ions prises, on sent eue la plus frrîin difficulté, .est celle de s'entendre au sujet de l'M-sace-Loi-raiiK1. * Déjà des explications-ont été -données de part et d'autre". Notre but. dit 1-orateur. en" pressant de recevoir les délégations ï La Ihvo, éta't de trouver dans le plus bref délai | (possible une solution ù ce délicat problème. 11 • est clair que cette occasion de s'exnliauer et de : R I nlei1 .un rapprochement, existe toujours : IL a va np, sat. ottp, m nous vour.invs rnvr-paurh t,fs bpsoi ijttons nu p\rtt fran-'«:vm a r,Ff,rne de t.a pnp-iTvrvuE mtvo. RITR AT,T FAfAMDE,: T.A POSSTRTT.TTE D'UN ] RAPPROCH^VEN'I' N'EN RESSORTIBAIT OUE PLUS FORTEMENT. Surfout si l'on con's;dère ( îjue <r^rés rerb'inçs aflîrmations la prétondue minorité de ln- fraction du ReWistag représente la majorilé'des électeurs socîa]i'4cs. En tous cas. ( l'on aura sans doute imédialement remarrruÊ ! qiie pour la première fois le parti français for- 1 nnule des conditions de rapprochement, mieux < encore. Porak-UT a l'impression nue déjà plu-sieurs de ces Conditions sont réalisées, au moins , en partie. J JE OUR NOUS SOMMES SUR LA CONN'F VOTE. M'^nfe si l'on tient compte du 1 lait, ai l'on Fr^neo tous nous trouvons en pré- î sen^e d'une minontô. ( L'orafetir conclut son Intéressant discours on < oxurimant sa convir-Unn que le=; lignes de la j ipolitiono divergeront lentement dans une direr- j tmn nui sera rvdlc de l'union du prolétariat dans le monde et qui sera la garantie d'une paix , diu-M^e. ' T/Tntornffionale. désire amener un o oc or d en- t Ire 4es ^JaHsies du monde entier afin mie los i comptions do pn^x d'uno cruerre mi'ils n'ont K point ^'•ôiIloe ne l'enferment pa^ lo gornio d'une ^ Tinuyolfé Irnrfédie. Mais rmur or>la. l'union est. ] indi^r.nqfvhlo: cette union doit être noire but et , notre forco. >, ^ !îl résulte do ce discours sur lequel nous aurons à .-revenir ,qne pour M. ÇamiCle. 1 Huvsmans 1' « Internationale » n'est pas morte, qu'elle a fait tout son devoir °t ciu£ ^ '^on seulement ^.le doit sur-jvre à la guer- " I l'e.. m if ^"Villo '« r»ï t ^ ' i , . ^ wnm^,TK3azK5t*faa*jKPM£2££k>£&2&œit»z-<sasat3saœti ' nellcmeBt, M. Camille Huysmans a'oflorce-. ra de l y aider en servant de triiehornont on-(ro la minorité socialiste allemande et la niinoritô socialiste française. Voilà j>o i.' quoi ausiSi M. Cfunilie Huysmans paxlo . -i socialiste neutre, car c'est' bien lo lan^dgo d'un socialiste neutre et de la pire neu tralité que M. Huysmans a tenu à Ara hem. v a en M. Tluvmnns rleiix Vmmmés : 'e Belge et l'intarnittionàliste. Délibérément, l'Ixiternalionaliste a imposé silence au Belge et lui a interdit do prononcor n'importo yuelte parole qui puisse r.uiro à un rappro-choment entre les socialistes des partis belligérants. Dans le long oxposé qu'il a. fait de l'action de l'Internationale en vue d ernpe- li r a guerre dans les derniers jours de juillet. M. Huysmans a plaidé les circonstances atténuantes en faveur des socialistes allemands. A l'en croire, c'est le péril du tsarisime lusse qui lés a décidés à voter les crédits de guerre. Quant au crime mons-treux qu'ils ont ainsi commis contro la Belgique, M. CauuUo Huysmans s'abstient a» le juger pour éviter de contrister les « Ka-rnaraden h de la Soziai-i un mot non plus pour vengoj la mémoire do ces milliers d'ouvriers massacrés dans nos provinces par les troupes aileman«es. Pas un mot des souffrances endurées par la classe ouvrière belge pour défendre son pays et son honneur. Défense do parler de tout oea, car des reproches risqueraient qo rebuter los socialistes allemands.... On chercherait vainement aussi dans la harangue de M. Huysmans un mot réclamant justice pour notre pays. Si le secrétaire du Bureau socialiste international prévoit une difficulté dans l'œuvre dont il s'est chargé, c'est dans là question de l'Al-saoe-Dorrame. Le reste semuie ne un uuti-ner aucune inquiétude et ii paraît bien avoir oublié que même parmi Ira membres de la minorité socialiste opposée à l'aji-nexion do la Belgique, la plupart ont réclamé des u garanties, » synonymo d'annexion déguisée. On voit à quels silences coupables M. Huysmans s'est condamné. Il s'«st chargé ainsi de démontrer lui-même qu'il est impossible à un Belge de travailler, de n'importe quelle façon, à un rapprochement avec les bourreaux do son pays. Sa qualité de secrétaire du bureau international socialiste semble lui avoir fermé les yeux sur ce que son rûle a d'odieux. Il aurait tort de croire que tout les socialistes belges sont prêts à passer aussi légèrement que lui condamnation sur les crimes allemands et à faire aussi bon marché des intérêts de la Belgique. Une réponse d'ua groupe dWrers socialistes du pays ds Gharlerai L' « Echo lielgo » nous en a déjà apporté dans son numéro du 11 janvier une preuve suggestive. Voici, en effet-, le texte d'une lettre qvt !" adresse au nom d'un groupe do socialistes du pays de Charlerôi internés daxis un camp hollandais un correspondant qui signe : « C. D. interné, membre e<t propagandiste de la Fédération socialisto du Bassin de Charlerôi « : « Monsieur le Rédacteur en Chef, Votre journal, pour lequel j'ai la plu» grande considération, a publié il y a deux ou trois jours un articulet intitulé : « Naïveté Boche ». Il y est question du transfert à La Haye du Bureau socialiste international ot lo journal allemand d'Anvers que vous citez annonce que le « dépilacement du Bureau International semble être ia conséquence d'une délibération des chefs du mouvement socialiste qui désirent jouer un rôle dans les événements à venir, dont, salon toute vraisemblance, La Haye sera la scène principale Je proteste comme membre du parti ouvrier belge. Fédération de Charlerôi : Il n'est i}as possible que ce qui vous appelez les les cnefs du mouvement socialiste aiont pu so réunir pour prendre cette décision. Ce n'est donc pas vrai ce que vous avez écrit Le parti ouvrier belge n'a pas donné son avis sur le déplacement du bureau et, lors-qui nous rentrerons, je vous assure qu il y aura des explications à ce-sujet: J'ai plusieurs camarades ici, qui sont du même avis, mais je ne veux pas discuter cela en public. Mettre le bureau en Hollande, ce ne pouvait être que pour pouvoir-rester en rapport on même temps avec les alliés et avec le? boches." Et cela, Monsieur le Rédacteur, il a'y a pas un Beige socialiste qui l'approuvera car nous avons vécu les premières heures de la guerre, nous savons comment :es socialistes allemands ont m-angé leur "•arele, trahi le socialisme international et )nt ainsi vraiment .fait acte d'ennemis ve-•italiles du sociaIismé~tel que nous l'ont en-■eignô nos meilleurs propagandistes du pays le Charlerôi, notre vaillant Jules Destréc, 10-tre s1) vant Jples des Essarts et tant d'au-res, comme Faul Pastur, Léonard, Victor irnest et notre grand orateur actuellement ministre. Vandervelde. En vérité,les socialistes allemands sont eux-mêmes exclus du socialisme dont le wmier orwioe est te droit e<t la justice. <OUS NE VOULONS PLUS BIEN AVOIR A PAIRE AVEC. EUX. JE PLAINS CEUX iUI VIENDRONT NOUS REPARLER DE MOUS ENTENDRE AVEC EUX. S'enten-lro aves les Allemands... Comme si on no savait pas maintenant d'avance que c'est >our être floué ! Nous nous passerons bien l'onx, nous ferons bien du socialisme sans ;■ t x... et nous travaillerons pour |notiro >ays. - . ' Je lis partout que les . alliés , no veulent las la oaix avant d'avoir la victoire ,et lès ;rands hommes de France répètent tous |ue celui nui parle do paix est un mauvais ùtoyen. Et c'est à ce moment-là que le bu-■eau socialiste irait tendre la perche aux >oclies ? Ce n'est pas possible. Je l'ai dis- | :uté avec mas camarades.. Nous sommes ! nu Iven d'accord : si le bureau interna- • ional socialiste s'occupe de cela, c'est que 1 :'cst un bureau d'Allemands.. < Et alors, quoique nous n'avons rlon a di- ' ■e à Huvsmons, cpii est notre député de : Bruxelles sovez certain qu'à notre Fédéra,- 1 ,ion carolégenne, ça ne se passera pas 1 :orame ca. 1 Nous recevons des nouvelles du pays, et ra.mnrades qui sont encore dans notre 1 iri'ondi^Hment nous écrivent : « QU'TI. 1 •; Y ATT PT.f S TTN AT.T.FMAND OTII OSE : itONTB^R LE BOUT DE SON NEZ APRES A OT'ERTÎE l » : L'AVEU DES COUPABLES La demande des Êvêques belges sera repoussée | . —0— AINSI L'ANNONCK IA PRESSE ALLEMANDE On attendait avec curiosité, mais sans illusions, l'accueil de la presse allemande ù 1- " jîcstatio'n scnsaiionnelle do l'épiscopaj belge. est bien tel qu'on le pouvait prévoir. Voici ce qu'on a pu lire dans 1 a « Kœlnis-cho Volks/eitung .» du 11 janvier : Une proposition des évêques belles (Service lôlc-gvaphiqitc particulier de la Kcrlnische Volkszeitvng) .r. Z. — De Suisse, 11 janvier 1910. — L'é-» piscopat. belge a adressé à l'épiscopat al-» îemand et 'austro-ho:îgrois, une <i lettre »> collective n, dans laquelle <es évèques al-» lemands et austro-hongrois sont mis. en » demeure (aufgefordert) de constituer avec » les évôques belges un tiibunal d'arbi-■o trage qui, 6Qus la présidence d'un neutre, » ferait uno enquête, sur i: les atrocités »> commises par les Allemands en Belgi-» que ». On est ici d'avis que cette propo-»> sition est irréalisable pour des raisons de » fait aussi bien que des raisons.de droit. » Celle note de la « Kœlnischo Volkszei-tung > y <Mé transmise aussitôt à toute la presse allemande par un communique de l'Agencé Wolff. Si cette information se confirme, l'épiscopat allemand n'opposera donc que le s-i lence au réquisitoire de l'épiscopat belge. Nous laisserons aujourd'hui à un neutre lo soin de Jiro ta signification do ce silence-Avant de connaître la note de la k Kœl-nische Volkszeitung »>, le correspondant romain de la c. Cxazette de Lausanne » (n° du 17 janvier) écrivait ces lignes : ii Les évêques allemands pourront difficilement s'en tirer par une échappatoire. S'ils répondent à leurs collègues belges, ils sont obligés d'accepter le tribunal d'honneur proposé. S'ils Je rejettent,ce sera une preuve évidente qu'ils redoutent d'avance son verdict et que par conséquent ils considèrent implicitement comme prouvé l'acte formidable d'accusation dressé par l'épiscopat} 1>»' v. U va «Ans dire que leur silence obtiendrait le méoie effet en vertu de l'adage : « Qui ne dit rien consent ». " .1 a conduite des.eatho.liquos et du clergé allemands en face dos atrocités de toute sorle commises en Belgique et ailleurs est pour tous les cathol:ques des autres pays ni'smM de douloureuse stupeur. Il e^t tîistc de penser que nas une.seule, voix de protestation no s'est élevée dans le camp catholi-crq» n.tioronnd nonr condamner los abominations dont a été victime le clergé catholique on Belgique et que m Ame certains chefs catholiques tels nue M- Erizber^er, les ont d'avance aimaisiiées en proclamant, par un od:eux sonhisme, que k plus la guerre est cruelle, plus elle est humaine ». Rien no prouve mieux mie cette n-ff'dudo des en'inv b.mos nMornnnds l'éiat d'aberration et d'intoxication collective de la nation allemande toute enti6rc. » lm Belges ia Fraise u ,)0(( tÇSE CONCÉRENCK WI K. P. RUTTEN A CJÎÏ Wt'lLINES Le R. P. Iîuttén, retour dos Etats-Unis, a donné vendredi dernier à Gravelinos une conférence sur la guerre. La salle Jeanne d'Arc était pleine à craquer ; aux premiers rangs do l'auditoire, on remarquait MM. l'abbé A. Degrtive, curé doyen de Ornveli-nr - ; l'abbé de G root, l'aumônier militaire belge; l'abbé A. Vër-hoest; le colonel Prévis, n - mandant la place Be.'go ; le colonel Plu-lipperon; lo major Clnrinval, de 1a gendarmerie; le capitaine Vauban, commandant la Place Française, et plusieurs ers belges et français,. A'côté des nombreux soldats ailles ii y avait toute la liante société de Gravelinos. Le R. P. Ru tien fut présenté au public par M. le doven Degrave, et sa» conférence nwïnt un très vif succès. b Us. FEDERATION DES MINEURS ilËPKIS DES ANNEES, ILS DEVRONT FILER I Ï1 y on a qui veulent jotler un rôle à La IPi.ve, avez-vous écrit. Voici notre avis, a nfioi et aux camarades : que ceux-là s'enga-jent au théâtre pour jouer la comédie. Nous avons un gouvernament avec un jocial.ste, qui est le plus grand de nos hom-m.s politiques, les Français ont deux ministres Socialisme les Anglais en ont aussi an ou deux je crois. Pourquoi ne leur laissc-t-on pas diriger a bamue V A vouloir commander à trente-ùx à là fois et à jouer des rôles on risque de ;onmiettre de grandes fautes. Les bochos courent partout pour avoir 'a »aix. On leur ferme toutes les portes. Les socialistes comprennent cela connue tout le nonde. U ne faut donc pas essayer de faire croi--ç que le Bureau International.agirait dans jn" autre sens, ce n'est pas passible. Pardon, Monsieur le Rédacteur en chef lo «l'expliquer si longuement., mais les :nniarades nui sont ici l'ont demandé, et je ,'ai fait de mon mieux. » Cette énergie est-elle assez significative ? U y a quelques jours, « l'Humanité » •epréduisait cette excellent remarque d'un jrateur unioniste, ' sir Mài'ls Sykes, à 'a :h;unbre des comniunes lors du récent dé->at sur la conscription : « Est-ce que per-,onne peut vraiment s'imaginer que, lorsque cétet guerre sera finie ,on verra les ihosas du même., œil , qu'aupara-.ant ? Est-ce que personne peut i'iniaginer que les hommes reviendront lu front pour reprendre le fil des nesquines disputes de 1914 ? Les événe-nents dont nous sommes témoins et leurs îon?.&iuen:"e3 sont aussi extraordinaires ;t de portée aussi \aste que la chute de 'Empire romain, l'apparition de l'Islam, a Réforme, la Révolution française. » M. Camille Huysmaiw sembïei ine pas t'en être rendu compte. Tant pis pour lui ; LA SITUATION MILITAIRE Mardi 18 janvier. Comme événement militaire, — sinon cummc évéïHsmiattt politique, — l'armistice auisli'o-mojsléiiégiin ïi'g, rien qui doive j>ous ; suipreiKlaxi. Depuis la prise du Mont IjOv-< n et l'occupât,an de Cetligné,, 1> - forces nîOintniiiégrine's, coupées do la mer, étafeint sans ressources et virtuellement entourées. H n'y avait, plus qu'à hisser le drapeau l 'vu; et à parlementer, à péril d'un anéantissement total; Los Autrichiens continuent à marcher sans perdre une heure et ont atteint, aux dernières nouvelles, le petit po;-i de Spizza, en face du port monté-i é:iiOn d'Antiva.i i. C'est une reprise et non point une conquête, car Spizza est un port autrichien dont los Monténégrins s'étaient emiparûs au cours de cette guerre et doat iis avaient fait la garnison prisonnière. Ainsi se ferme autour des troupes et du peuple monténégrin le carcan de fer. Pau» vres gens !... Et dire qu'il eût suffi de quelques division ot de quelques batteries lourdes pour soutenir, avec l'appui de la flotte, une résistante indéfinie !... Mais, nous aussi, sur la Meuse, nous avons, attend u en v ain quelques brigades de secours et quelques gros canons' dont l'appariton eût décidé de notre sort cl du sort des Alliés. Pourquoi les Monténégrins se plaindraicirf-ils de ce dont nous ne nous plaignons pas ? La Montagne Noiro n'à d'ailleurs, d'importance que pour la sauvegarde, de la côte italienne, et d'éventuelles opérations en Dalinalic, tandis que la Meuse.... Aujour-d liui, _ comme hier, il nous faut l'egardjer 1 avenir, et non lo passé et nous ceindra les '.•eins an lieu de laisser travaille!' rétrospectivement la t: .folle du logis ». 11 apparaît maintenant bien clairement que si l'on veut accomplir encore dans les Balkans quelque chose qui vaille la peine d être recueilli par l'histoire, c'est à Salo-mque qu'il le la-ut accomplir. C'est ià que toutes les forces, qu'elles soient françaises, ■britanniques, serbes ou italiennes, doivent être concentrées. En Albanie, les Italiens peuvent so borner à garder leurs ports cl a tenir le maquis avec les bandes d'Éssad-I aena. Des soldats sardes ou napolitains — montagnards éprouvés, — pounon.t sui-lire à- ces guériHas. C'est donc ù Saionique qu:* 400,00», voir 500,000 Alliés, pc rvent et doivent être réunis, et non point pour y rester l'arme au pied derrière du fi! de 1er -- commo des serins dans leur ca.fo, dirait tecolone Repington, — mais pour y Irouvci la base stratégique d'une marche conquérante veis lo Nord. Car, chacun espère qu'on ne vu cependant pas y laisseï- sous la te .de en attendant^ l'attaque de' l'ennémii, les ^03,000 .on- 250,000 soldats qui y sont, déjà rassemblés. Nul n'y peut croire. UJrn et iVieU n ont jamais eu ]a réputation d'avoir lourm des exemples militaires : Nous vou-I>?'l'lerI d'lîlm 1805 et Metz en •« ' • ? Tremeumut-, pourquoi s'inquiète-rait-on ? Ii y a à Saîon-iqiie un che! «■ rr,.-îiiéral Sarraii, qui sut_résiste.r à Verdun à lefltc-yable pression frontale ot latérale' cleô Allemands, enivrés par leurs victoires ta quel1 0n le3iste alnsi' c'est .qu'on sait at- Ne quittons pas le vaste théâtre de 1a guerre d Onent, siuis accorder un Goup a œil a la Mésopotamie oi'i, par bonheur, les colonnes qui marchent au secours de Kut-el-Amara ont l)dusculé les Turcs. On annonce mOme ofilcieJlement que l'arriére-garde ennemie n'est plus qu'A G milles A 1 est de Kut-el-Amara. Cette bourgade n'aura donc point pour les Anglais là tragique destinée de Khortoum, encore nue les Alle-aient envoyé lA-bas des renforts d officiers et de'malé.riei, jusqu'A des écnii-pements et des bottes imperméables de Irancheos et que le rraré/'hal von der Goltz ait jiassé l'inspection des lignes turques d'investissement de Kut-el-Amara. Alors que les bulletins de Pétrograd continuent A garder le siJence sur les opérations en Poliésie, en Volhynic. en Galicie et en Bukovine, les communiqués de Vienne nous représentent 'a bataiUe onmrrw n-.f. tant son plein. Los Pusses s'acharneraient l'est de Czeniowitz où ils nnraioT.i fourni jusqu'à quaiorzt assauts successifs, en rana.i serré?,, nui, au dire /te Vienne, au-raiont échoue. T1 en faut retenir pour notre édification que les Russes ont non seulement des soldats mais des canons et qu'ils entendent dicter leur loi ;'i l'ennemi. La volonté d'offensive, lorsqu'elle est servie par les movens d'offensive, e/.t, moralement sinon mathématiquement, certaine de triompher quelque jour. Paul CROKAFP/. • Humour bruxellois Amjiisàto'l ciVitrciilet extrait d'ai.11 d.s (îer-n/iers numéros de la « Libre Belgique » ; « Ccrlàinjement, il y a das clioses pour lesquelles les Allemands sont en avance. Ne psui'lons pas de 1 iii'abs in-ce de sor'upules. dui perfectionnement tju'ils appartent • à éveiltrer les coffres-forts ou à liriicsuidier les villes avec la pastille OswaJd, désormais célèbre. Ces perfectionaiemeints là sont U'ès conlestahles. mais il y en . a d'autres qu'on ne peut leur dénier. Tannz, nous aveins des plaques pour les automobiles, des plaques pour les chiens, des plaques aux arrêts des trama, des plaques à tous les coins de rues. Les Allemands les ont toutes et ils on ont encore beaucoup d'autres. Ils ont des piaefues sur tout les lilim.en.'s .qju'ils ocenperat et même sur ceux qu'ils n'oecupenit pas : ils ont mis des plaques le long de nos grand'routes et même dans les plus petits chemins, évidemment pour faciliter tour départ ; ils.ont des plaques sur ieura casques et ils tin ont sur leur ventre. Ils en ont partout. El comme cela ne suffisait pas, ils ont affublé leurs iMiie-is d'une plaque spéciale, attachée au cou avec une forte cliaine. Celte plaque est magnifique, elle est arrondie et un )>eu bombée, comme celle qu'on met aux sujets exposés dans les concours de bétail gras et sur laquelle on indique l'espèce de bêle qu'on a devant soi. Comme leurs plaques' ressemblent aux étiquettes des bouteiSlies de liqueur qu'on voit. dams, les distilleries,, les Bruxellois, toujours zwanzëurs, appellent les polizcis des Iili um-Cognac. Ce qui est vraiment délicieux, ces malpropre.^, qui ne se lavent et ne se frottent jamais, nettoyeirrt leur plaque. Elle est astiquée et frottée au tripoli, elle brille ! Et avec cette p'l«;ue au cou, ils ont l'air iceî- Le Cardinal Mercier a Home AUTOUR DE L'AUDIENCE PAPALE Lo voyage du cardinal Mercier à Romfc continue à être l'objet d'une attention particulière dans toule l i presse européenne. On ignore naturellement ce que 60 sont dit le Pape ot l'archevêque do Ma lin os au cours de leur entretien de dimanche,, mais plusieurs journaux déclarent que le cardinal Mercier cil est sorti très satisfait. Voici à ce propos et à titre purement documentaire une dépêche .adressée de Rome au « Petit Journal » tn» dii 18 janvier) : e En quiltant le Vatican, après l'audience du Pape, le cardinal paraissait très ému. Bien qu'il se sbit dérobé à toute interview, je suis en mesure de \j,ous donner quelques renseignements sur cet entretien qui aura do grosses conséquences. Le Saint-Père a écouté avec la plus gran-de attention l'exposé du cardinal Mercier. lus u s est fait donner dos -précisions sur quelques pomts du rapport, insistant tout particulièrement sur les mauvais traitements infliges aux .membres du clergé belge. A plusieurs reprises, Benoit XV a manifeste son êtoiincnicnt ot son indignation au ■sujet de certains faits quo les ger-manophilos avaient soigneusement niés ou tiavestis. lamWnï nla'n'er.ant que ce n'est pas spon-în? mti î'î10 (-'a,i:JulyI s'est teidu à Borne, mais hien sur 1 invitation du Pape, qui •m-fnr-IV" Va!.ic:;u! oOn d'obtenir ,,uel-: ei In q»i lui .permettront do juger cause InÇno?c<r toulc connaissance de du .?ouverain Pontife ne sau-diiirat,5j "fr Sf13 ''IuuI1° formc «o pro-quekpics personnalités ■$^vS&TmigD6'" sur 09 qui 80 j'a^écùefihs0-^^® renseignements que nent-é f I nôJ ? s0"vcra,Ii pontife, pleinc-mentKdihé par les arguments du cardinal lui donnerait avant son départ de Rome des maXvïr. re!a!iÏÏ3 à publication d ua mandement que Mgr Mercier adressera, des .son arrivée, aux catholiques belges. Ceux-ci connaîtront ainsi la pensée et les sentiments de Benoît XV sur les procédés employés par los Allemands. On m assure quo ce mandement aura un grand retentissement dans io inonde catholique- ( >n ait aussi qu'une des conséquences uu voyage du cardinal Mercier à Rome pourrait êtro d'amener Je Vatican à juger doiL-navant avec moins de sympathie et plus d impartialité les acles do l'Allemagne. u Mgr Ileylen, qui était arrivé à Rame quel-quos jours avant le cardinal Mercier, a été de nouveau reçu en audience par le Pape samedi. Il repartira, pour Namur vendredi prochain. LESFAITSDUJOUR La reddition di(\ Monténégro provoque dans la presse des pays alliés dos commentaires passionnes. Le ' Matin' 3e Paris écrit ; « L'Histoire éclaire ira si le roi Nicolas en signant un armistice, a obéi aux sua-(/estions de son entourage, ou si vraiment la résistance lui était impossible. Depuis longtempsV Allemagne et i Autriche taisaient circuler sous le manteau des conditions de paix où il était dit que la race sc',rbe conserverait un Etat indépendant, celui du Monténégro, qui deviendrait ainsi limitrophe de la Hongrie cl de la Bulgarie Ce 7i est pas la reddition de la i.rtitc armée monténégrine qui changera ïissric de la guerre, même sur le théâtre des Balkans. Le sort du Monténégro sera réglé avec celui des autres pays balkaniques. » iWVVVVVVVVI A Vouverture du Riksdag suédois, lundi, le roi a insisté,- dans le discours du trône, sur les difficultés qui assaillent les pays neutres du fait de la négligence que mettent les belligérants à respecter le* ■ènles internationales ^ Kn Suéde, a-t-il déclaré, les difficultés causées à la vie économique sont considérables, et te gouvernement a <lït i i-tervenie plus d'une fois contre les tentatives faites pour mettre. /„ vie industrielle et corn-mersiale du royaume sous le contrôle usurpé d'autrui. ivmvvwvvû Repondant à une délégation d'étudiants de l Université d'Athènes, M. Venizelos a exprimé l'espoir: que la 'Urèce saura faire Vcffort nécessaire pour accomplir sa mission dans le monde. Ce n'est pas à Saionique que la Grèce ' ter a cet effort : l'on annonce en effet que le jour mémo de l'ouverture de la Chambre — 24 janvier — elle retirera ses derniers ré-giments des territoires occupés par les » Alliés. < tvvwvwwv4 ! Le correspondant du Daily Telegraph à \ Pékin assure que les ministres d'Allemagne 1 et d'Autriche-Hongrie ont reçu l'ordre" de \ reconaitrc la monarchie immédiatement i après le couronnement de Yuan-Shi-Kaï. { Celte précipitation s'expliquerait par la crainte qu'ont les Puissances centrales de 1 voir, les Alliés mettre à leur acceptation du c nouvel état de choses des conditions propres à ébranler la situation des Allemands ot des Autrichiens en Chine. Le Japon a fait savoir que l'envoyé spécial du gouvernement chinois ne pouvait oas encore être reçu par le Mikado ; on in-lerprète cela dans le sens d'une désapprobation formelle du Japon pour la politique monarchique de Yuan-Shi-Kaï. — Un prêtre suisse qui vient de visiter les camps de prisonniers de guerre en France, ^ le Père Sigismond Courtcn dit : r Los conrli- i lions hygiéniques sont irréprochables et on , ne saurait que souhaiter le même traitement 1 aux prisonniers internés en Allemagne. » i — Au cours des inondations de Hollande, seize .personnes ont été noyées dans l'île de ' Marken. A Rotterdam, quatre enfants ont t DERNIERE BEORE — Gosattuaiquô officiel français rarts, 18 janvier, 15 heures. Canonnade intermittente au cours de la nuit sur divers joints du Iront. Aucun Événement important à signaler,. LES GRECS QUITTERAIENT LA MACEDOINE Saionique, 18 janvier. — Suivant des in. formations sûres, les troupes grecques sa trouvant en Macédoine orientale seraient transférées dans la Vieille-Grèce, en raison' des difficultés du ravitaillement. -r- JiOtt UNE NOUVELLE NOTE AMERICAINE Londres, 18 janvier. — On mande do rsew-ïork au <t Daily Chronicle » que los litats-Unis prépareraient une note demandait a I'Autriehe-Honjgrie de désavouer 1 aeto du submersible qui a torpillé le « p,(* trolitc.». LES ci COMITES DE LA GUERRE » EN ANGLETERRE Londres, 18 janvier. — Lo « Morning Post "'annonce que 120 députés ont adfaé. re au Comité unioniste de la guerre, ^nombreuses autres adhésions sont at- Le comité libc-ral do la guerre a réuni plus de W adhésions. Les deux groupes se sont réunis sans dis» tmction de part!. Ils 0nt.décidé une aet!oi( politique vigoureuse pour mener la guerra à bonne fin. Où l'on retrouve le sieur More! LES DESSOUS DE L'OPPOSITION pA^Li,travaîlust£ ANGLAIS CONTRE LA CONSCRIPTION Une lettre «dropsée à la « Morning Post îr du samedi la janvier, va nous édifier sur rcs dessous de la campagne que le parti travail, diile anglais mène en vain contre le service obligatoire. Il en résulte quo lTudependent Labour Party est l'instrument d'une société pacifiste que nos lecteurs connaissent fort bien, i Union du Contrôle Démocratique, dont lo moins qu'on puisse dire est qu'elle travaillo admirablement pour lo roi do Prusse. La fameuse réunion dos délégués du Labour Party, le .G janvier, a été suivie par un très grand nombre do'membres do l'Union du Contrôle Démocratique, également inféodés au Labour Par'ly. L'amendement cheminots contre le bill du gouvernement fut lo plus vigoureusement défendu par un certain Egèrton Wake, commissaire de l'Union du Contrôle Démocratique et spécialement investi par cette société de la mission d'entraîner les travaillistes dans lo mouvement pacifiste. M. Andersen, qui proposa le rejet du bili à la Chambre des Communes pendant la discussion en seconde lecture, est membre du Comité général de l'Union du Contrôle Démocratique. Avant de lutter contre le servies obligatoire, il s'est tristement distingué par l'ardeur toute antipatriotique avec Iaquolla il a contrecarré toutes les campagnes do recrutement.La presse radicale a publié contre lo service obligatoire une série de lettres émanant do ses lecteurs. Presque tous les signataires sont membres, soit du parti travailliste,soit de l'Union du Contrôle Démocratique, sou< vent dos deux. Enfin, un ce Comité National » esl en formation pour grouper les offerts de tous les groupes pacifistes, parti travailliste inclus. Or, qui est'secrétaire de ce comité ? Lang-don Davios, conférencier cl membre du bureau clo l'Union du Contrôle démocratique. On lo voit : cette dernière société mène la danse contre le service obligatoire et prétend enrôler dans son corps do ballet los pantins d>u parti travail lis te. C'est le moment de rappeler que le secrétaire général de l'Union du Contrôle Démocratique n'est, autre que notre vieil ennemi Moreî, 1 homme des prétendues atrocité congolaises, dont toutes, 'es campagnes, quelles qu'elles soient-, ono ' " - sont conformes aux intérêts do l'Allemagne, La mort ds l'industrie linière en Flandre L'industrie du lin, qui constitue une do? grandes ressources de la ville de Gand, est lans une situation de plus en plus pénible. >tte industrie occupait, avant la guerre, :2.685 ouvriers, répartis dans vingt-deux iillages et filatures. De ce total 3.380 ou-,prLers chôment complètement. Dans di!x Lsines on travaille douze heures par se-naine. De ce travail restreint bénéficient >.305 ouvriers. il va sajis dire que ces douze heures de ravaiil par semaine ne donnent pas ana? ►u'vriers le moyen do vivre. NOUVELLES BRÈVES — Des commerçants anglais ont acheté ïn Roumanie 80.0<jb wagons de blé de ia ré-mile do 1915. C'est toujours autant que les Prussiens n'auront pas.' — 87.000 habitants dos régions envahies >nt actuellement regagné la France depuis c commencement de l'invasion jusqu'au 14 anvier dernier, date à laquelle ies convois îmt été arrêtés provisoirement par los Aile-nands.— Il y a quelque temps 011 trouva compiè. .ornent abîme lo buste du kaiser -ji liant la -aile d'un club de Zurich. Le ministre d'Aï-orna 2110 s'est contenté d'excuses.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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