Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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18 augustus 1915
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s.n. 1915, 18 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0fx3f/
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T a iustice va lentement, dit 1 adage latin « Pede daudo justitia » ; — mais tout d même elle marche. Les Allemands 1 enten ! dent déjà venir. Les catholiques allemand tous! les autres Allemands. ils s «ont montrés injustes envers la Belgique Tk ont cru ne pouvoir fournir meifeur preuve de leur fidélité ix l'Etat allemand qu 5e faire publiquement litière de tout senti ment d'équité envers la petite et vaillant i\;itiûn a laquelle tes reliait la eomniunaul de la foi religieuse. Leurs organes se son urêtés, un 111013 durant, avec une scrvilit où la platitude 10 disputait à 1 odieux, à 1 diffusion do toutes les calomnies répandue sur le compte de la population belge, clerg compris ; on voulait par lù excuser, aprè «ou» la barbarie du traitement que lii avaient infligé tes troupes allemandes. Pui ■la réaction est venue : d'une part, en Ain •magne, vague d'anticatholicisme protestai! «t Kulturkampfiste ; d'autre part, au dehors chez tes catholiques des paysi neutres, rt volte des conscienoee droites contre te ignominies débitées sur 1e compte de notr I Aujourd'hui, la lumière est faite partout \Lo conviction de l'innocence absolue d! clergé belge est acquise h Rome, en Esps : mie en Hollande, dans l'Aménoue1 du Non et l'Amérique latine ; même en Allemagne le bureau « Pax i>, et, en Autriche le cardi | nat Pil'fl savent à quoi s'en tenir. Les catholiques allemands, sentant te tel ïain se dérober sous eux, ont jugé 1e nie ment venu d'essayer d'un geste de résipis cence. L& (l Koclnischo VolkszeitaTîg ! ta0 638, du 7 août 1915), vient de pubïter caractères spéciaux un long et obscur art! cle pour exprimer, — je vous le donne ei ' mille, — ses sympathies pour tes cathol: ques belges 1 Ils sont comme cela ! Avec eux, on ne sai jamais si l'impudeur est naïveté ou la. na] veté impudeur. Ils font des calculs si bêtes Les gens du Centre se sont-ils imaginé peut-être qu'ils allaient se rouvrir le elle min de nos sympathies en invoquant le dangers qui résulteront, selon eux, pour 1 Catholicisme international, du fossé cens entre le catholicisme allemand et le cathc licisme belge ?... On te croirait h lire l'ai ticle officieux du journal des Bachem. 1 ne se serait rien passé entre l'Allemagne f Ta Belgique qu'il ne serait guère autrcmoii écrit. Figurez-vous qu'on y fait l'éloge d l'esprit d'organisation des catholiques bel ges, — dbnt'on a martyrisé le clergé, rmn les églises et dévasté te pays ; — 1 éloge di cardinal Mercier, qu'on a Jaissé insulte, dans sa dignité de prince de l'Eglise et en -travé dans l'exercice de ses fonctions paistc raies par l'administration allemande, san un mot de blâme de l'épiscopat allemani ! ni du Centre allemand, au contraire ; -l'éloge de l'Université de Louvam, que le. i troupes allemandes ont incendiée avec lap probation et même l'applaudissement de li presse allemande tout entière, celle du Cen ira comprise 1 Tout cela pour en arriver h dire que le: catholiques de tous pays, et donc les Be.ge 'aussi, doivent se garder de mêler la ques ; -tien religieuse h la question politique. h L'Allemagne a pu en vouloir à la Betgiqui comme État ; mais elle n'en a jamais voulu ai catholicisme. Si l'Empire allemand devait exer ! Cer une inlluence quelconque en Belgique, api' la guerre, le respect de la liberté religieuse se i rait pour lui l'un des premiers principes a ; i appliquer. La Liberté de l'Eglise en Belgique ni doit pas être identifiée avec la question du dé "veloppemcnt national du pays. C'est bon poui i de* oervelles françaises de commettre de pareille; confusions entre religion et patriotisme. Si l'or évite de donner au catholicisme belge une teint< ! politico-nalionàle antiademande, il no sera pa< I difficile « aux cat.liolinues allemands » île délen I lire en Belgique la liberté entière de l'Eglise ? comme elle y existait avant la guerre. Les catho liques belges et leurs amis neutres peuvent uoni être bien tranquilles : la protestantisation n< menace pas la Belgique: Le Centre est là pour : veiller. ». Voilà le thème. On devine l'orchestratioi que lui donne le journal des Bachem. Que l'article soit h inspiré » ; qu'il soi une manœuvre des dirigeants du Centre, di l'épiscopat allemand et de Tadministratioi allemande, associés pour essayer de dupei les catholiques belges comme ils ont essayi do duper tes Flamands, nul doute à gardei 4à-desus, quand on voit, presque simultané ■ment, le journal hollandais « De Tijd » (qu -n'a cessé de s'entremettre, parfois à nos dépens, pour ce genre de raccommodemen impossible) souligner l'importance « offi cieuse » de l'article dlans une lettre de soi correspondant de Cologne. Oui, les gens du Centre ont l'invraisem lilablc cynisme de nous offrir leur concours pour défendre les intérêts de l'Eglise catho ■liquo belge ! L'assassin qui offre de défen dre les orphelins que sont crime a faits !.. Nous n'avons qu'une chose ù. répondre ; -cette alijecte proposition, à ses auteurs et i ceux des neutres qu'une fausse simpliciti porte à s'en faire tes entremetteurs : II y a, un a.btme plus vaste et profoni [!<Hio la mer entre la Belgique et l'Allemagne Cet abîme moral, tes catholiques allemand; 1 ont contribué à le creuser. Jamais les ca 'ftoliques belges, pour quelque considératioi d'internationalisme que ce soit, ne se prête ront à le combler. Les Belges de n'importi | ipiellc conviction n'ont plus qu'une règle d< ' conduite : « La patrie avant tout 1 n 1 En allemand, cela se dirait : « BeTgiun ®er ailes 1 » BELGA. ÏS AUSAISËI B&GIP ESSAIS DE PROTESTANTÎSATTON ? Nous reproduisons sous toute réserve cet to dépêolie de Rome à 1' « Echo de Paris : (n' du i? août) : h On m'assure que le Vatican a reçu cet 'derniers jours l'avis que 1e gouvera<îmen allemand allait prendre une série'de snêsu res pour protestantisor la Belgique. Ces nou v.:-J.]ik ont produit dans tes milieux romaim et même, ajonte-t-on, dans les milieux calh-i ïfloes allemands, une vive et pénible, émn Les massacres à mois d'Août dans le Luxembourg belge , Samédeeia français mïm\ d'Àlkmapc témoigne des atrocités aSlesasc'e: —O— Un médecin irançais, io.il prisonnier pin ' les Allemands le 22 août, vient de rentra ■ en France après près-d'une année de capll } vite en Allemagne. Il a vécu chez nos etmi mis des heures pénibles, après avoir assisti 3 avx atrocités commises en Belgique. Vuii: ■ son récit tel que le publie le Petit PuilB&'. 3 <fens son numéro du 17 août. On vend ijii'i 5 confirme (te façon navrante les récits i/ui " novi' avons publiés jusqu'ici des crime.' I perpétrés il y a un an pur les Allemand,' j dans notre malheureux Luxembourg : ï Le 22 août, après avoir couché à Latoiu i (Belgique), mon régiment passait à Kthi 5 vers 6 liourcs du matin, se dirigeant ver-5 Arlo». 3 A ia sar'ti'e du village, la route s'engag' i da.ns unie vallée, enta-e des collines de faibB s altituide, et suit ik peu près parallèlement 1< - Toai1, petite rtvièro affluent de la Seniofe t C'est là que l'attaque commença. , La batailla fit ra.gc toute la journéP. ï.e; formations sanitaires avaient regagné Ethi s en, se jetant à la rivière, dtont la traversé' e fut des plus pénibles. La nuit, tes coups die feu cessèrent. Le temtamato, dès qu'il a commencé i faire jour, nous sommes sortis. A ce mo nient, il m'y avait plus un sieuli Alternant dans te village ; quelques gradés françai: ralliaient tes hommes et les emmenaien par la route où nous étions venus la veilte Nous avons décidé, 1e Dr B.._. et moi, d< rester pour soigner les blessés qui1 commençaient à affluer ds toutes parts. Nous n'avions aucun médicaîraenit ou oh jet de pansement, si ce n'est quelques pa quels de coton sauvés par tes Infirmiers. Vers 9 heures dm soir, sont arrivées tet premières patrouilles ennemies, puis 1< ■ gros d» la trompe a suivi pau après. Lei Allemands nous liront soi tir et ont diéclan t <jue ïIiOub avions trop de personnel. Api'4; ■ m'avoir laissé dix inlimiers, ils ont em ! men»': tous-.tesi autres, ainsi que tous les 3 blessés pouvant marcha1. 5 Cinquante mètres plus loin environ, il* ' tes ont poussé» dans un coin et les ont tu ^ sitlés avec lerns mifcrailteuses. Un grain - nombro ont été tués ; quelques-uns ojit pi se jeter à terre et n'être que blessée. Ùi ' petit nombre ont réussi à s'échapper. Poui t jnstifier ces assassinats, nos amemis pré E tondirent que <îuelqiics-uns de ces soldat.- 3 avaient tiré sur eux. Cela, était, absolumen: ' faux, puisqwe tous ceux qui avaient été em - memés étaient désarmés et. que la plwpari ] avaient les mains liées derrière le dos. En même, temps, les Allemands procé-' «l'aient à dns arrestations arbitraires qui oiv " duré pendant quatre jours, jusqu'au jeud ' 27 août. Ils ont continué à tirer au hasard. 1 sur tous ceux qu'ils pouvaient atteindre " 'hommes, Hpmimcs, enfants. Je citerai ur 3 vieillard da qra&tre-ving'.t-ti-ois ans auque i'ai dy amputen1 le bras 1e lendemain; uni 1 jeune femme et son enfant, tués tous les deux ; 1e curé du village, âgé de plus de , soixante-dix ans. En outre, ils faisaient lf ; sac diui viillialge, mettant te feu à presque ' toutes les «liaisons et fusillant 169 habitants et même le» animaux qui fuyaient. On peu! estimer à trois cents environ le nombre de | civils tarés pendant ces journées. J'ai faits moi-même être fusillé. Heureu-; «ement, ma connaissance de la langue aile-. mande me sauva, Je fus gardé pour soigner ■ des blessés. i Nous organisflm s alors me espèce do ; formation sanitaire qui fonctionna tan! ' biien que mal. ' La vie dams te village était devenue sau.-, vag». Les animaux se promenaient en ; liberté et on les abattait sur place pour la • consommation. Pendant c" temps, les mai-i sans continuaient à brûler. DANS L'ARMÉE 110(1 L'ETAT-MAJOU GÉNÉRAL DE L'ARÏfÉÏ t Le général Wielemans, sous-chef d'état-î major, vient d'être désigné par 1e roi en i qualité de chef de l'état-major général de • l'armée. : Les colonels Colyns et Détaille sont ad- • joints au nouveau chef de l'état-major géné- ■ ral. AU MINISTÈRE DE LA GUERRE Le colonel d'Orjo de Marchovelette qui, ' depuis plusieurs mois, représentait l'armée , beige au grand quartier général de l'armée française, vient d'être appelé par M. cte Bro-. queviUe à prendre la direction de son cabi-. net militaire. Le colonel d'Orjo de Marchovelette sera, . en même temps, promu au grade do général.i = Le cabinet Gomiaris est renversé i 1 UNE BRILLANTE VICTOIRE VÉKIZÉUSTE AU PARLEMENT GREC ; Athènes, 16 août. — M. Zavitzianos, can-! .ctidat venizéliste est élu président de la Chambre par 57 voix de majorité. 1 Le gouvernement de M. Gounaris est démissionnaire.L'ouverture do la Chambre grecque i; ei: lieu avec 1e cérémonial habituel. Puis i' 1 fut procédé à l'élection du président. 3t.Hj dé i putés participèrent au scrutin. M. Zavib.U nos, venizéliste, obtint 182 voix ; M. Dellios, gouvernemental, 93 ; Vamoglis, démétraco-pouliste, 7. Il y eut XI bulletins blancs. La Chambre salua les résultats par de vifs " applaudissements. 1 LE ROI A CONVOQUÉ M. VENIZFJ.OS Athènes, 17 août. — Après avoir accepti ' la démission du cabinet Gounaris, le roi t Constantin a invité M. Venizelos à venii - s'entretenir avec lui demain matin. Tout porte à croire que la crise sera labo-i rieuse ; en tout cas, il serait prématuré de - croire qu'un changement ministériel pour - rn.it. conduire à Quelque modification rapidf les MSîmMiKS fcVVWWVW» LA MOU DU LIEUTENANT COMTE D'URSEL Les camarades du lieutenant comte Wolf-gang d'Ur^el et les amis de sa famille nlap-prendront pas sans émotion qu'nn servico funèbre sera célébré pour le re-pos de son Ame, aujourd'hui 18 août, jour ; r ni irver sa if o tfe sa mort glorieuse», à S;iiïite-Honorine c Mer, Calvados, Sa jeune veuve a eu Ta délicate pensée d'unir à leur e)iel\ dans uno ' môme prière, les cavaliers du premier guides tués £t côté de son mari. La messe sevi ■ (lite à leur commune intention. Puissent ce^ , ligues tomber sous les yeux d'une au moins ; des familles do ces braves geas, fidèles a ; leur lieutenant jusqu'à la mort, enterres sans doute dans le même champ, et confon dus avec lui dans les souvouirs et les pii,u res des siens. Le lieatenadit comte d'Urscl était le fi,; : çadeu de feu le duo Joseph d'Ursei, prési ■r dent du Sénat de Belgique, et de la duchesse (îfie Mun, sœur du grand orateur et du : grand écrivain que la France regrette en* . cora Son frère, Je duc Robert d'Ursei, en' 5 pgé volontaire dès le début de la guéri e, t«t maintenant capitaine interprète auprès de l'armée anglaise. Nous le voyons encore, ; dans l'iiémicyclo parlementaire, pendant ► i'inoubliabîe séance du -i août, en uniformj . de simple soldat de cavalerie. Son frère devait ôtre une dc-s premières victimes d^ la campagne. Parti en reconnaissance, des ■ (e 3 août, avec cinq hommes de son peloton . il battit l'estrade, jusqu'au 7, dans les beia I nui s'étendent entre la place de Liège et. la i irontière prussienne, risquant sa vie vin-t , fois par jour, aussi insensible à la fetigiu qu insouciant du péril. Ce grand jeune : homme d'apparence un peu frêle, modestfi jusqu'à la timidité, avait, au service d'une ame héroïque, des nerfs et des muscles d'à • cier. Prodige d'audacieuse adresse, il s2 ■ glissa, à travers les lignes prussiennes, jus-ttu'à Malmédy, et rapporta à ses chefs les i plus précieux renseignements. Il devait être, hélas ! moins heureux quelques jours plus tard. Le 18 août, au combat rte Budingen. livré par notre cavalerie, pour Rouvrir Ja, retraite de ^armé-e neige vers An vers, contre un ennemi supérieur en nom bre, il fut atteint, comme il chargeait à la tete de ses hommes, de plusieurs balle? presque toutes mortelles. Désarçonné pei- > dant des fiots de sang, il continuait d'eneou rager ses soldats, leur défendant de quittez le combat nom- l'emporter, décidé 5, terra » jusqu'à son dernier souffle et à mourir sur le chamn de bataille. L'ennemi a renu nommage à s<m courage héroïque.et le nom ■ flu lieutenant comte d*Ursel est inscrit pour {tannais dans les fastes de notre Ie' guides Sa mère, Madame la duchesse d'Ursei s perdu, depuis un an, après son fils, après i Son frère, l'aînée de ses deux lilles, morte bous l'habit religieux après plusieurs an-nées d'un épuisant service au chevet des ' veuve a quatre petits enfants, qu-eJle élèvera dans l'amour de la patiie et flans la fierté del'liéritage de gloire que leur : père leur a laissé. En même temps que les espérances chrétiennes, un ardent patriotisme console et soutient, nous le savons, ces doux nobles femmes, cœurs tendres âmes hautes, et que les tradition? de leur famille inclinent à accepter vaillamment pour leur foi et leur pays, les plus redouta' bles sacrifices. Ses Belges à étranger Notre ami et distingue collaborateur, M. Maurice Dewulf, professeur à l'Université de loiivain, part dans les derniers jours de ce mois pou'r les Etats-Unis. Il a accepté d'enseigner, à Harvard Univeisity, pendant une durée de trois mois, l'Histoire de la Philos i-phie Médiévale, cpiwi'a plus^ on peut le dire, aucun secret pour lui ét qu'il a contribué à faire connaître plus qu'homme au monde, dans les livres aussi clai'i-s que substantiels, dont le succès à l'étranger a été considérable.M. Maurice Dewulf reste attaché à l'Université <3e France, qui lui a confié,on le sait, une chaire à «'Université de Poitiers ri compte inaugurer dans cet té ville, l'hiver jfrochain. apiès son retour d'Amérique, une série de cours publics sur le h Xtll» Siècle philosophique et l'Université de Paris, d ~ CE QUI EST HBCBSSAIEE " • -—»0u—— MTTFiAII.ILS,*JSES, AEROPLANES ET SOUS-MARINS Le correspondant du h Daily Express » à Genève a recueilli l'opinion du directeur d'une grande usine suisse qui revient d'Allemagne : « Mes sympathies personnelles, a-t-il dit, vont aux alliés, mois je dois confcsse)r que j'admire beaucoup l'organisation des Allemands. A l'heure qu'il est, ceux-ci fabriquent par milliers des mitrailleuses, par vingtaines des aéroplanes et do nombreux sous-marins, aussi viV qu'ils ie peuvent Pour triompher dans cette guert-c, les aJliés doivent se tenir éveillés et donner à ia question ii mécanique » plus d'attention qu'à la question « hommes ». EN ANGLETERRE LE COTON CONTREBANDE DE GUERRE New-York, 16 août. — Le Neui-York Herald annonce qu'un haut fonctionnaire a affirmé quie le département d'Etat a reçu des nouvetBes de Londres selon lesquelles le coton sera placé sur la liste dles marchandises considérées par l'Angleterre comme contrebande do guerre. Le correspondront dm New-York herald ajoute qu'il a les meilleures raisons de croire que cette information est exacte et qu'il.peut la compléter en affirmant que la France va agir . de même. Les cercles» gouvernementaux améri- ■ caims se Micitent de celte démarche et désirent surtout qu'elle soit, annoncée offieiel- ■ leimenli aussitôt que possible afin que les cotonniers! sa£hcnt ce qu'ils doivent faire • et que les oontroveaiaes commerciales an-. glo-<i,nvricaines soient éelaircies anrsmt la lliM m SIM Quelques appréciations intéressantes sur notre historique de la guerre L'ou . rage dont cous avons annoncé hi»r la publication a renconti'6 dans la presse parisienne 1e meilleur accueil. Le « Petit Parisien » l'a signalé à. ses lecteurs dans les ternies que voici : « f.a défense île Liège, celle du, puijs en avant de Maniur, les sorties perpétuelles de la (jaruison d'Anvers, le sublime entêtement des urtilieuïi et fantassins belges persistant à fie pas abandonner les forts ruiiuJ : par les projectiles lourds de l'ennemi, cet en-li - iiij ;iw. que peut seule éprouver une nation luttant pour son indépendance, on retrouve tout cela dans Les rapports et au-tics iu. u h , jils officiels dont notre confrère le W -riC- ■' vient de se servir pour eepo-s . e > une brochure singulièrement émou-[_■, la campagne de l'armée belge depuis le Li juillet 1914 jusqu'au lor janvier 1&15.» Le « Gaulois » lui a consacré un article fort- élogieux où nous lisons notamment : h Contre les Belges, disaient les Boches d ]:i.i'uii\cu:'>" "ni, nous enverrons les pom-pr . i de Dusseidoti. Le livre que nous recommandons au public montre qu'il a fallu, outre les pompiers de Dusseldorf cl de quelques autres villes d'Allemagne, les landsturm, les (rzati, des corps d'armée de l'active et même de la garde pour combattre le vaillant petit peuple. Liège, lîaelen, l'Yser, ont répondu catégoriquement à la fanfaronnade germanique.» I.e « Matin » s'exprime avec la même sympathie : u En deux cents pages, sont résumés de façon claire et saisissante, les événements prodigieux qui se sont déroulés pendant .les cinq premiers mois de la guerre. La bataille Ue l'Yser, où des régiments épuisés, en. haillons, tinrent en échec trois cent mille hommes et arrêtèrent définitivement la marche triomphante du kaiser, en forme le chapitre le plus intéressant et peut-être le moins connu. » L'« Eclair » estime que la lecture de ce volume s'impose à tous : i L'ouvrage qui vient de paraître est indispensable à tous ceux qui veulent se faite une idée nette des opérations militaires où se jouent le destinées du, monde. Ecrit avec aulavi d'êlêganee que de précision, it aéra tu avec le même intérêt ptir l'officier ou le spécialiste des questions militaires que par. le profane que ne hante aucune ambition de stratégie ou de poliorcétique. Des cartes et des gravures aident à l'intelligence du texte et achèvent de faire <te ce petit volume un des plus parfaits qui ont été publiés sur la guerre. Nul doute qu'il obtienne un grand succès!. » Les divers épisodes que reîa'ecet ouvrage sont, dit le « Figaro », les arguments d'au tant do chapitres d'une nouvelle Itiado : « Liège, qui, défendue par un homme de guerre d'une bravoure à toute épreuve, le général Léman, contint, pendant deux semaines, le (orient furieux des hordes allemandes ; Baelen où, à peine un contre deux, les Belges infligèrent à la cavalerie teutonne une sanglante défaite, l'attaque de trois divisions qui empêcha les réserves de se porter au, secours de von Klilck, chassé de la Marne; la retraite d'Anvers qui laissa von Besseler tout quinaud, lui qui croyait tenir enfin l'armée belge entière, le liai et le gouvernement, et enfin l'Yser où. des régiments épuisés', en haillons, tinrent en échec trois cent mille hommes et arrêtèrent définitivement la marche triomphante des troupes du kaiser. » Terminons cette revue par l'avis de la « Libre Parole » : a Ce livre a été rédigé avec la collaboration de plusieurs officiers du ministère de la guerr,' de Belgique. 11 réunit donc toutes les conditions de compétence et d'impartialité. C'est la première fois qu'un récit autorisé fait connaître au public les épisodes du grand drame qui, par le plus monstrueux des attentats, bouleversa tout d coup un petit pays paisible jouissant honnêtement des fruits de son labeur. » Rappelons que le prix de « La Campagne de l'Armée belge » n'est que da 1 fr. 50 et que les demandes accompagnées d'un bon postal peuvent être adressées au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter, au Havre. LABA TAILLE EN FLANDRE VIOLENTE CANONNADE SUR L'VSEB Amsterdam, 16 août. — TJn télégramme «Ju Standaard annonce qjie leo combats dTartiilieriei, sur le front de l'Yser, ont été paiMeuSSèremeot violente la noit dfe samedi « dimanche. Sans interruption les canons ont gnonidé s<ur toute l'étendue dtu front de l'Yser. Plus violents encore furent les combats d'artillerie "aux deux extrémités du front, c'est-à-dire dan« ta. direction de Lornfoartr zyde et dans' lai direotion de Dixmudie. Avec une activité non moins grande, l'artillerie beitgp a répondu à l'artillerie aliemaaiida Cette nuit du 15 août, tous les villagos et toutes tes villesi situées à 16 et 25 kilomètres derrière le front ont tremblé sur leurs bases. Dans la soiréfe, on a remarqué tm fait particulier dans les dluaics. Lies phares projecteurs croisaierut_daiis tous les sens et à i l'avers lies rayons on voyait briller des boules de lumière et des fusées I Probablement qu'un aviateur ennemi on qu'un zeppelin avait été signalé, ou bien c'étaient des signaaix aux baitteries de la côte. Ei> tout cas, il est certain que la canonnade redoubla encore. Ce fut vraiment un feu d'enfer. — Trois officiers allemands se sont enfuis du camp de prisonniers de Denbigh, au pays de Galles. — Un avis officiel' conseille do ne- pû-us envoyer die billets dfe 5 frâiniœ oui 20 francs aux sotdiEuts -dans lies lettres, en raison des vols qui se sont, parai i-il. in oSipliés dans 1 - dernier amis. Le . e-' prfiit.■&>•<> LA SITUATION MILITAIRE Mardi, 17 août, midi. Sir Buchanan, ministre d'Angleterre à Petrograd, parlant de la passivité du front accidenta!, a déclaré quo celle-ci s'expliquait par le problème des armes et des munitions qui n'avait pas encore reçu .sa complète solution et, tout, uniment, il a annoncé une extension prochaine des opérations militaires et navales. Ce langage a provoqué ù Petrograd un excellent effet. On te croira volontiers, cor, à l'apparence, depuis le 1er mai, la Russie a supporté presque toute !a violence de l'effort ennemi. Cet effort n'est encore ni lassé, ni brisé, encore qu'il paraisse diminuer de violence, ce qui a sa cause dans l'immensité des pertes subies. Les chiffres de ces pertes pour l'armée allemande n'a pas été publié, mais certains renseignements partiels permettent de conjecturer qu'elles ne doivent pas être inférieures à 10,000 hommes par jour, en tués, blessés et ma-'ades, ee qui donne un déchet total d'un million d'hommes. Et l'on en conclut que l'Allemagne n'aurait, plus à sa disposition que 700,00(1 hommes dans les dépôts et la clause de 1917 à appeler sous les armes. C'est fort possible, et, s'il en est bien ainsi, on jugera ! rie le sacrifice est en disproportion du résultat. Sans doute, presque toute la Galicie a été dégagée, la Pologne aux trois quarts occupée et les provinces baltiques envahies, mais l'immense Russie n'est pas même abordée et. devant ses insondables profondeurs, que l'hiver, dans deux mois, va glacer et couvrir de neige, il n'est point de soldats, si nombreux et si puissamment armés soient-ils, qui ne doivent frémir. Où Charles XII et Napoléon perdirent leurs armées, Hindenburg ne perdrait-il point les siennes ï A lire les communiqués de Berlin, on a l'impression d'uno poussée générale de l'ennemi et d'une retraite précipitée des armées moscovites. Mais ce n est qu'une n impression littéraire », si l'on ™eut ainsi dire ; car si l'on examine les cartes, on s'aperçoit vite que }' d impression géographique » est bien différente. A la vérité, les Russes, en Pologne, no reculent que pied à pied, suivant leur ordre do marche, et si les Allemands bombardent maintenant Kovno où, enfin, leur grosse artillerie a pu être amenée, — Dieu sait au prix de quelle peine ! — ils sont en recul à J'ouest de Riga. On dit même que le général russe Alexeief dispose maintenant d'uno armée qui, ayant pris position aux alentours de Brest-Litowsk, serait prête ù défendre cette place et ie cours du Bug moyen. De tout quoi, il résulte que les Russes ne sont pas plus mis hors de combat aujourd'hui que les armées franco-onglc-beilgesi ne furent mises hors de combat par la grande offensive allemande des premiers mois de la guerre. Les Alités tiennent donc leurs revanches prêtes. Paul Crokaert. LES FAITS DU JOUR La réunion de la Chambre grecque a été marquée par un beau succès de M. Venizelos.La Chambre a élu. président un venize-liste, M. Zavitzianos, par 182' voix contre 93 au candidat, gouvernemental, M. Dallios. A In suite de ee rote, le cabinet Gounaris a dû donner sa démission. Le Roi a fait appeler M. Venizelos. On croit qu'il lui demandera de continuer la poiUU'iue du cabinet précédent, fondée sur la garantie de l'intégralité du, territoire grec et le refus de toute cession territoriale à la Bulgarie. Tl est impossible de prévoir quelle sera la décision de M. Venizelos et quelles pourront être ses conséquences. Cependant, il est permis de constater que la politique veni-zeliste vient de remporter un premier succès et qu'il pourrait bien avoir, lui aussi, de sérieuses conséquences. WWWH Les dissensions entre Autrichiens et Allemands au sujet de la Pologne semblent s'accentuer. Le baron Burian et le chancelier allemand on! eu des conférences dont la Frankfurtea- Zeitung a écrit « qu'on avait ressenti à Vienne et à Berlin le besoin d'entretiens politiques personnels ». D'autre part, une dépêche d'Amsterdam prétend que « les relations entre le kaiser et M. de Bethmann-Bollweg sont moins cordiales qu'autrefois, que la démission de M. von Bethmann-Bollweg est imminente et que son successeur sera probablement le général ixrn Bissing, gouverneur général de la Belgique. Quoi qu'il en soit, les journaux socialistes allemands continuent leur campagne pacifiste en invoquant même l'intervention récente du Pape auquel on s'adresserait comme médiateur entre les puissances pour co'twoqvcr un congrès en Suisse oit il serait représenté et jouerait un rôle politique. De leur côté, les socialistes autrichiens viennent de lancer un manifeste en faveur de la paix. Ce document émane du comité directeur du parti soziaMemokrate allemand de l'Autriche et die la fraction sozialdemo-krate du Rcichsralh autrichien. Ce manifeste proclame qu'il est temps pour tous les pays belligérants de préparer la paix ; qu'il est du devoir des gouvernements d'accepter et de suivre les efforts propres à ouvrir la voie à la paix, que ces efforts se traduisent par des essais de médiation des neutres ou par l'ardent désir des masses soitffraMes. Inutile d'ajouter que ce manifeste des a kamarades•» ne dit pas un mol de la justice à rendre à la Belgique ou des réparations dues pour le traitement infligé par les Allemands à la population ouvrière belge. uWWVWl^ La publication des documents qui prouvent le complot organisé par l'Allemagne contre la lieutralilé américaine produit une sensation immense aux Etats-Unis, La ■presse américaine discute sur les mesures qu'il serait possible de prendre contre les diplomates qui ont à ce point enfreint leur devoir. Elle reconnaît que l'immunité diplomatique les couvre, mais elle réclame leur rappel à Berlin. Le gouvernement, dans une patiente il secrète enquête, aurait recucilH de snuisantes évidences pour une action, ferme. Cependant, les officiels accordent que les relations de plus en plus tendues arec l'Allemagne renden tlon>,< démarche dt'ii(ixte. DERNIÈRE JME Gcmmusiquô officiel français Paris, le 17 août, 15 heure#* Canonnade assez vive, au cours de Us nuit., sur divers points du front, notammeni à BOESINOBE, à QUENNEVIÊRES et EN, LORRAINE, VERS ARRACOURT EU LEJNTREY. Lutte de grenades EN ARGONNE, à Fo)S» taine-aux-Cliarmes et à la IlauteXHievaiM chée. Sur ce dernier point, les Allemands sont sortis, hier soir, de leurs tranchées, pour passer it l'attaque. Noire feu, les. ai rejelés dans leurs lignes. — «OU— LES OPÉRATIONS DU CAUCASE Petrograd, 17 août. — Officiel. — Non® avons détruit, près du bourg do Vez, uni pont turc. Dans les régions de l'Euphrate, nous avons occupé Kop, puis nous avons obligé! les Turcs à reculer vers Torol. Nous avons chargé des compagnies tui> ques en retraite et leur avons tué beaucoup d'hommes. >;Oe LES RÉVÉLATIONS DU n NEW-YORK WORLD ». — UNE ENQUÊTE JUDN CIAIRE. New-York, 17 août. — Le « New-YorB World » continue ù publier ses dociflnents sur les méthodes allemandes aux Etats* Unia 11 raconte notamment les efforts faits afin' de fomenter des grèves dans les usines fabriquant des munitions destinées aux Alliés. Le département de la justice a ouvert una enquête visant une des phases de l'activitci allemande, et le « New-York World » prédit à cette enquête des développements éton.» nants. RETOUR DE LA MISSION FRANÇAISE DE L'AMERIQUE LATINE Bordeaux, 17 août. — La mission Baudin^ retour de l'Amérique latine, est arrivée. M. Baudin s'est déclaré satisfait des rôt sultats de sa mission en Uruguay, au Brésil et en Argentine, pour la défense des inté-S| rêts français. • M. Baudin part aujourd'hui pour Paris.- ËXPLOJT INUTilÈ : I N SOUS-MARIN ALLEMAND BOMBARDE LA COTE ANGLAISE Londres, 1G août. — Officiel. — Dans la' matinée, entre quatre heures trente et cinij heures, un sous-marin ailemand a lancé plusieurs obus contre Harrington et Whiteha-1 von, sans causer de dégâts appréciables. Quelques obus ont frappé le remblai du' chemin de fer au nord de Parton. La circu-« lation des trainsi n'a subi qu'un léger re*' lard. Quelques incendies ont éclaté s. Whiteha-' ven et à Harrington. Us ont été prompte-" ment éteints. On ne signale aucune victime. (Les localités désignées se trouvent -dans' le comté de Cumberland, sur la côte nord-ouest de l'Angleterre, baignée par la mer d'Irlande, et à la hauteur de l'Ile de M an.) LA POLITIQUE EN FRANCE, Saisie de l'ti Homme Enchaîné » Les exemplaires de l'u Homme enifiaîné »,; en date du 1G, ont été saisis. La direction du journal ayant refusé do faire les coupures' indiquées par la oensutre, M. Duranton, commissaire de police, accompagné de plusieurs agents, s'est rendu à trois heures du matinj à l'Imprimerie de la presse, rue du Croissant, où s'imprime l'« Homme Enchaîné »... 11 a fait aussitôt arrêter le tarage qui vonaiti de commencer ; tous les numéros déjà sortiaj ont été détruits en sa présence et les cli-« chés ont été mis à la fonte. a L'Homme enchaîné » est suspendu pour| une durée de quatre jours. Il pourra rejkw raître samedi matin. ■ —-») L'opinion américaine et la Belgique ——110(1--—- ECHEC COMPLET D'UN PAMPHLET ANTIBELGE Les Allemands viennent de faire distrî^ buer aux Etats-Unis un pamphlet antibelge. Cet ouvrage, qui semble surtout viser à atténuer l'effet produit par le trapport anglais du vicomte Bryce, sur les atrocités allemandes, forme un volume de 332 pages in-q\iar-to ; il débute par une longue introduction exposant les conclusions que les autorités germaniques croient pouvoir til'Or des docu-' ments réunis par elles sous le titre surprenant de « La conduite pair les Belges d'uno. guerre nationale contraire au droit intetma-tdonal. » Un petit nombre de journaux amé< rieains ont reproduit l'introduction, un nom'-i bre moindre enoore, quelques-uns des docu^ mente réunis. La plupart n'ont pas jugél que l'ouvrage méritât même une mention. Dans un leader le « New-York Times » faiï ressortir « l'état d'Ame qu'une telle publication révèle chez les Allemands » cette « perversion ». de leur raison qui leur fait cvoïro qu'ils peuvent avec avantage pour eux, levant l'opinion publique universelle, se l'air 1 les accusateurs de leurs victimes. ■i Tout ce à quoi aboutit le ministère des Affaires étrangères allemand, déclare lo « New-York Times » en conclusion, est do montrer quel abîme do ténèbres sépare l'esprit militaire dans 1'Alleroagno impériale do la compréhension de ce qu'est la civilisation. La publication allemande est nropre à insi ^Mercredi 18 Août 19Î5 Le numéro ; 10 Centimes (5 CEKTIMSS AU FEONT) —BMto—MOT Tlll I FT"JWWM——MB8aflHMaB—M3BB—B——MB——m—B 21e ANNEE. — Série nouvelle e. — N°279

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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