Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1882 0
02 september 1917
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s.n. 1917, 02 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mp0f/
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TROISIEME ANNEE. = N4 W Ue Numéro : lO centimes nîvrAMrwT? iqi> PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 40, rue de la Victoire, Paris,, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN • BELGE ' ' ' W - lHSîr* ; Pernand NEITRAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28"' Téléphone i ©^s Seige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — . 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre CHIMères... Un officier de nos amis nous envoie, avec un commentaire irrité, les dernières pages d'un article qui vient de paraître, dans une brochure officielle, sous la signature d'un avocat belge. L'article est intitulé : Le droit de la guerre. Il justifie parfaitement, à notre avis, l'humeur de notre correspondant. Nous ne nommerons pas l'auteur cependant. Esprit distingué, âme honnête, et les yeux obstinément fixés, en dépit du iracas du canon, sur le rêve de toute sa vie, on dirait qu'il a juré de désoler ses meilleurs amis — nous nous flattons, nous nous honorons d'en être — par une candeur aussi honorable pour son caractère que dangereuse pour notre malheureux pays, exposé demain comme hier, sans le bouclitr d'une 3uli.de fore9 militaire, aux entreprises de l'Allemagne. Notre éminent ami tient la guerre pour un abominable fléau. Nous aussi. Il se préoccupe des moyens d'en délivrer le monde. Noble souci. Il se croit assuré de réussir. Voilà presque mille ans que des alchimistes se disent à la veille de découvrir, avec la pierre philosophaie et l'elixir de longue vie, le secret de l'universelle richesse et de l'universel bonheur. La société des nations est sa pierre philosophale à lui. Des accords seront conclus entre les nations-sociétaires, sur papier de luxe orné de magnifiques entêtes probablement ; en cas de contestation, un tribunal international, où siégeront des hommes de havle impartialité, tranchera souverainement ; pour assurer l'exécution des sentences rendues, il y aura une force collective organisée... Quant au cas, nullement improbable assurément, où une force nationale — allemande par exemple — fortement disciplinée soutiendrait victorieusement contre une force collective relâchée une/prétention déclarée insoutenable par le tribunal international, notre Nicolas Flamel ne semble pas l'avoir prévu. Nous osons croire qu'il ne s'offensera pas de voir signaler ici une lacune que nous ne serons pas seul à trouver regrettable... Peut-être est-ce l'organisation de renseignement du droit intégral, dont il fait le couronnement de son Eldorado, qui a rendu cette précaution inutile à ses yeux ! Le Droit, encore le Droit, toujours le Droit ; le Droit dans le passé, 1q Droit dans l'avenir ; le Droit à l'école primaire, au collège, à l'Université, à la ville, au village, dans les palais, dans les chaumières. Il faut qu'une atmosphère de Droit enveloppe, du berceau à la tombe, tous les enfants des hommes, sans distinction de sexe probablement. Ainsi se répandra sur le globe terrestre un courant d'onde pacifico-ju-ridique destiné à tuer, pourvu qu'on y mette le temps, tous les germes de militarisme et d'impérialisme légués à'notre temps par des hommes insuffisamment agenouillés devant l'autel du Droit ! En attendant, les soldats russes libres de s'adonner, depuis la révolution, à l'étude de leurs droits, et d'en tirer des conclusions dont les boches ont sujet de se féliciter, retardent (censuré) la libération de la Belgique. Ce n'est pas encourageant... 1 * < * Ifc Pourquoi ne pas nous promettre, tant que vous y êtes, cher et distingué compatriote, la fin de tous les.procès, ainsi, que la suppression de la justice et de la : gendarmerie qui coûtent cher, elles aussi, et qui contribuent tout autant que l'appareil militaire à entretenir parmi les nommes le culte et le prestige de la force? Qui peut le plus peut le moins. Tout-puissant pour extirper du monde le germe des conflits entre nations, votre enseignement du Droit ne pourrait rien sur celui des disputes entre les individus 1 N'ayez pas peur de vous mettre à dos Messieurs les avocats, vos confrères. La multiplication des écoles de droit compenserait largement la disparition des litiges... Mais ici encore, il y a une paille dans la charpente de votre Cité future. De même qu'on ne voit pas très bien comment vous obligerez les membres insociables de votre société des nations, allemands qu turcs, pour nous borner à ces deux précisions, à respecter un règlement que leur tempérament, leurs intérêts et leur sauvagerie les pousseront perpétuellement à violer, de même on ne discerne pas clairement comment vous vous y prendrez pour faire enseigner par toute îa terre lès principes de votre Droit. Entre le Ôroit des loups et le Droit des agneaux, il y a une différence. De même entre le Droit des Bulgares, des Turcs, des Boches et le Droit Ses peuples civilisés. Turcs, Bulgares et Boches sont convaincus que le vrai Droit, c'est le leur et, ce qu'il y a de Çlus beau, ils le prouvent, à leur ma- ; ci ère il est vrai. Etes-vous sûr de pouvoir les décider pacifiquement à adopter : je vôtre?... — Alors, vous croyez qu'il n'y a rien I faire pour supprimer la guerre? On lutte cependant contre la maladie par la Science contre le Mal par la Morale. Ce n'est pas parce qu'il y a toujours eu des guerres que vous ayez le droit de dire çu'jj y en aura touiDurs^ — Ce n'est pas parce qu'il y en a toi jours eu que vous avez le droit de dii qu'il n'y en aura plus, et de'désarme les nations honnêtes en vue de ce probli 1 matique âge d'or. 0 la plaisante m< thode qui conclut de la fréquence d'u phénomène à son éclipse totale !_ C'e« tout juste le contraire de la méthod . ' scientifique. Un dogme a priori est 1 e~ cause efficiente de ces éblouissants m a~ rages, qui vous dérobent la vue du mor de. du triste monde où nous vivons, d Ti ses phénomènes, de ses lois, ainsi qu l'intelligence des sacrifices que l'huma u" ne nature impose à qui veut vivre libr ■y sur la terre de ses aïeux. Vous croye ' " à la bonté originelle et essentielle d I l'homme, et vous vous bâtissz un mond ^ sur cet a priorisme. Malheureusement, y a des Prussiens dans le monde, dan ®s le vrai, dans celui où les enfants de ' ' hommes doivent passer leur vie. Il y e ie a toujours eu. Quand il n'y en aura plu; c" on le verra bien, u- r m * r, ii- Eu attendant, notre Patrie, réelle, v vante, exposée, menacée, n'aura de chai ces d'échapper à l'invasion, à la ruini se à l'oppression que si, considérant 1 te guerre comme un péril probable, 1( 3e belges cultivent en eux, non point 1 es goût des ronflantes idéologies ou dt >é- discussions bysantines, mais la pratiqu et des vertus faute desquelles les natior attaquées n'ont jamais pu que tendre ] n_ col à l'étranger vainqueur. re Dans le monde actuel, une nation r peut vivre libre qu'à çe prix. Payons-] ar donc sans marchander. Ce n'est pas 1 n" plus cher : à preuve nos misères pr< :a" sentes et notre captivité de trois an; Peut-être l'Allemagne ne se serait pa a~ jetée sur l'Europe, il y a trois ans. : ur la faiblesse de ses adversaires, tous pk n_ ou moins hallucinés par le mirage pac a' fiste, ne lui avait promis une prom.pl victoire. a* Il y a peut-être un moyen, il est vra :e" de rendre la guerre moins terrible < u- plus rare, mais il est douteux que le â- démocraties consentent seulement a" l'examiner. Ce serait l'abolition de 1 nation armée, qu'on remplacerait, pa: lir tout, par des armées de métier. Ain: )f~ les guerres perdraient qa caractère d'i niversalité et de sauvagerie qui épouvai u" te, depuis trois ans, tout l'univers.Quar à votre remèfle à vous, cher, distingui n~ vénéré compatriote, nous vous dirior brutalement, si nous ne connaissions le °' qualités de votre esprit, les vertus, d a votre cœur, l'ardeur, et la profondes de votre patriotisme, qu'il semble fa s_ tout exprès pour amollir, fen face de 1 a Barbarie déchaînée, la force des nation qui se piquent justement d'être les d< a" positaires et tes gardiennes du Droit. ie r- FERNAND NEURAY. ECHOS M. Victor Dumon rnt vient d'être nommé, par un arrêté royal j qui paraît ce matin au Moniteur, officier , de l'ordre de la Couronne. t,u" On sait que M. Victor Dumon, après 3n~ avoir fondé et dirigé les magasins du se front, a fondé et dirigé les magasins de ... l'arrière qui ont eu les plus heureux ré-)as sultats sous son intelligente administration pour l'alimentation et le bien-être des soldats de l'arrière et-de leur famille. •C'est avec le plus parfait désintéresse-j ment que M. Dumon avait mis sa grande compétence d'homme d'affaires au service m: du pavs et de l'armée. Cisi. Le Éoi et le1 gouvernement ont tenu à la l'en remercier par un témoignage flatteur. QS- «wvwv [ue * xt : j Mariage la Samedi a été célébré à Paris, 'en l'église ns. Saint-Honoré d'Eylau, le mariage du lieu- ide tenant Jean Renkin, décoré de la Croix de tre Guerre, fils de M. le ministre des Colonies ien et de Mme Renkin, avec Mlle Marie Néret. ■ Les témoins du marié étaient MM. de Bro- 5 " queville, ministre des Affaires Etrangères, 5 â et Carton de Wiart, ministre de la Justice. Ceux d'e la mariée étaient M. Néret son oit oncle, et M. Tilliet. on vwvw I"1; Equipements '\u Tous les officiers belges s'habillent et r" s'équipent, à des prix raisonnables chez î11" Lévy. a, boulevard Saint-Martin, à Paris, na- fournisseur du Ministère des Colonies de )US Belgique. (Visiter ou écrire), ec- tuwk nt, * ug. Pour les pharmacieys el les étudiants ng_ en pharmacie m- Leurs griefs — que nous avons .résumés ire — se confirment et se précisent. « Non seu- 3es lement, nous disent-ils, la plupart d'entre 1DS nous ne sont pas employés là où ils ren- Jx draient le plus de services. Mais ceux de l nous qui sont attachés aux pharmacies mi- .7 litaires ne peuvent obtenir le moindre 01'' avancement. Cependant, les étudiants en et médecine sont, à l'heure actuelle, presque" rai tous gradés. » Nous croyons connaître aS- de sez l'esprit de bienveillance et d'équité qui îa- souffle dans les hautes sphères du service 3U. de santé pour promettre, aux justes de-mandes de nos correspondants, le meilleur 1 accueil. - ■ ien On LIRE EN 4* PAGE : Ce La vie militaire ; ta prière du soldat îes belge ; ire La vaillance des Belges opprimés ; jLîste des rapatriés civils et militaires, UN SUCCÈS FRANҪAIS A HURTEBISE f Un kilomètre et demi de tranchées enlevé ; près de 200 prisonnie 14 heures lie En Belgique, assez grasde activité d' li- tillerie dans la région de Drie-Grachten ,re de Bixchoote. er Au sud-est de Vauxaillon, notis ave j* repoussé un coup de main ennemi. SUR LE FRONT DE L'AISNE, APR de UNE FORTE PREPARATION D'ART. il LERIE. NOUS AVONS ATTAQUÉ HL ns A 19 HEURES, LES POSITIONS ENi\ es MIES AU NORD-OUEST D'HURTEBlï en N'OS TROUPES ONT ENLEVE D'I 1S SUL BOND TOUS LES OBJECTIFS AS GNES SUR UN FRONT DE PR DE QUINZE CENTS METRES SUR UNE PROFONDEUR DE TRC vi- CENTS METRES ENVIRON. n- DANS LA SOIRÉE. TROIS VIOLENT ie CONTRE-ATTAQUES ONT ETE BR1SÊ là PAR NOS FEUX. [es LA LUTTE D'ARTILLERIE "CONTINi le TRES VIVE DANS LA REGION. les LE NOMBRE DES PRISONNIERS I ,p NOMBRES ATTEINT CENT CINQUAN DONT CINO OFFICIERS. I?s SEPT MITRAILLEUSES SONT EN T. le NOS MAINS. LES RECONNAISSANCES FAITES Si 1}e LE TERRAIN CONQUIS ONT CONSTA -le LA PRESENCE D'UN GRAND NOMB. le D'ENNEMIS TUES TANT AU COURS ré- LA PREPARATION D'ARTILLERIE Q 1S. PENDANT LA LUTTE QUI A ETE TR si * 7?AVIATION A BRILLAMMENT PA SJ m-rm A T i i T"t» \ rmx? C T? MA TMTT.NA . A PES HAUTEURS VARIANT DE CENT 2T: A SIX CENTS METRES ET MITRAIL-pt LANT L'ENNEMI DANS SES TRANCHÉES ET DANS SES BATTERIES. TOUS NOS APPAREILS SONT REN-TRES.Dans la soirée du SI, nous avons réuss, r£_ un ,coup de main au sud-est de Corbény. çjj Hqs détachements ont pénétré dans la ■J£_ tranchée allemande sur un front de deua •r cents mètres, opéré des destructions et ra ' ' mené douze prisonniers. , {.j Un autre coup de main exécuté en Cham £/" paqne vers la Butte du Mesnil nous a per-pt, mi? de ramener une dizaine de prisonniers Rencontres de patrouilles en forêt dt Parroy. * \ 23 heures. ES AU NORD-OUEST D'HURTEBISE NOUS AVONS ELARGI LE TERRAUS ■7V CONQUIS ET ENLEVE UNE TRANCHEZ ENNEMIE SUR UN FRONT DE DEUX CENTS METRES, TRENTE NOUVEAUX 'E- PRISONNIERS DONT UN OFFICIEL TE SONT RESTES ENTRE NOS MAINS. UNE CONTRE-IATTAQUE ALLEMANDE DE SE CLENCHÊE DANS L'APRES-MIDI N'A PU ABORDER NOS LIGNES SOUS LI. 7R FEU VIOLENT DE NOTRE ARTILLERIE TE En Champagne, au sud de la butte dv RE Mesnil, nous avons repoussé un fort couj DE de main ennemi et fait des prisonnien !JE dont l'officier commandant le détachement ES Sur la rive gauche de la Meuse, la lutte d'artillerie a été assez vive dans toute le R- région au Nord de la côte 304 et du Mort VT Homme. :e E8LAN ITAL8EN : \ 27,300 prisonniers l depuis le Hit ils Merâ î- Et nos alîrés continuent... S,' Officiel. Rome, 1" septembre. 13 Sur le plateau de Bainsizza règne w !S calme relatif. La lutte a été^ assez viv le sur les pentes Nord du mont San Gabriel [,r et à l'Est de Gorizia où l'ennemi, par de it contre-attaques violentes et,™p^lflion a tenté hier de nous rejeter des position f C°i?a' été repoussé chaque fois, suoissan des pertes sanglantes. Sur le Carso, dans le vallon de Bresto vizza, nous avons conquis de nouveau. , ileWN&ANTlLA'JOURNÉE D'HIER, N OU. WONS FUT 717 PRISONNIERS PARM ÇSWfça PUISON NIERS CAPTURES DEPUIS LE COM M en CEMENT DE LA BATAILLE JL S bjl'A AUJOURD'HUI S'ELEVE AI.\SI ' 720 'OFFICIERS ET 26.581 HOMMES Di \ 1 T 7? OU jP-E • "r Une de nos escadrilles aériennes a al teini avec trois tonnes et demie de pre ■s iédiles les édifices et les voies du chemx u de ter de Grahovo (Tolmino). le Sur le front du Trentin, activité de no t -patrouilles et petites attaques ennemie n repouss'ées. 1 L'ATTAQUE DU SAN CABRIELE > Genève, 1« septembre. :e Le bulletin autrichien de ce jorçr insist sur la violence avec*laquelle les troup-à italiennes montent à l'assaut du San Ga r. briele. Comme les jours précédents, le Mont San Gabriele a été le théâtre dune lutt acharnée. Du nord et de l'ouest les assm, ie invt<: suvérieurs en nombre, se sont iar i- cfs colitre nos défenseurs ; sur la pen e nord du Mont a porté la lutte pnncipalt 3 Notre infanterie dont l'attitude a.c L dessus de tout éloge, passant a maintes ri ?" prises à la contre-attaque, a arrêté tou les assauts. n LES AUTRICHIENS APPELI EMT LES ALLEMANDS AU SECOURS Rome, 1er septembre. ■t Lé Giornale d'Italie reçoit de Berne le ,z renseignements suivants sur la situatio it militaire : „ . e « L'état-tmajor &u.stro(hongrois; a lai ' annoncer dans les journaux autndnen que la défense d'une partie du secteui U Carso était assumée par les Alkmand. comptant ainsi remonter lemoral destroi pes et des populations. Les ;o allemandes et magyares ont été, i :mëm fin envoyées au fa-ont russo-roumain, ta.i dis que tous les contingents roumains d Transylvanie et croates ont e.é appek 1 sur 1e front italien. :.e Le commandement autrichien redouter l~ le développement des progrès de l arme ® italienne, a invoqué également Faidôd l'Allemagne, dans le secteur de llsonz ■eUoù snn alliée a consenti de même ù vem ^ à son secours. [Radio.) LES PERTES AUTRICHIENNES 3- j" Rome, 1er septembre. Un télégramme de Berne publié dan - yidea Nazionale îafc connaître que, pa ordre de l'état-majar autrichien, les garn sons des états et villes d'Autriclie-Hongri .t ont été réduites des deux tiers de leui effectifs de façon à fournir de nouveau renforts pour le front italien. Les pertes autrichiennes au 23 août sor 3. de 125,000 hommes dont 3,500 officier: BILAN BRITANNIQUE : . 1,279 prisonniers pendant tont le mois l'ait 38 canons, 206 niltraiHeuses 10 heures 35. i Le temps demeure très variable. 0 L'artillerie ennemie a montré de Vacti-° vité, cette nuit, au sud de Lens et vers la s côte. 1 Partout ailleurs, aucun événement im-s portant d signaler. 21 .heures 10. *- Au cours d'un coup de main exécuté avec succès ce matin à l'Est de Wytschaete., ' nos troupes ont lancé des grenades dans c les abris et fait subir par leurs feux de mitrailleuses des pertes à l'ennemi qui pre-' nait la fuite en terrain découvert. I Un raid allemand a échoué au Sud-Ouest d'Havrincourt sans nous occasionner de - pertes. Une éclaircie qui a duré deux heures a - permis hier soir à l'aviation de reprendre S; son activité normale interrompue depuis 7- quatre jours. Un appareil ennemi a été abattu dans nos lignes en combat aérien et - un autre contraint d'atterrir désemparé. - Un des nôtres n'est pas rentré. * LE CHIFFRE DE PRISONNIERS ALLEMANDS FAIT EN AOUT PAR LES AR-s MEES BRITANNIQUES S'ELEVE A s SEPT MILLE DEUX CENT SOIXANTE-DIX-NEUF DONT CENT CINQUANTE-HUIT OFFICIERS. CE QUI PORTE LE TOTAL DES PRISES EFFECTUÉES PAR NOUS DEPUIS LE 31 JUILLET AU MATIN .4 DIX MILLE STX CENT QUATRE-? VINGT-DIX-SEPT HOMMES DONT DEUX s CENT TRENTE-SEPT OFFICIERS. NOUS .- AVONS EN OUTRE CAPTURE PENDANT LE MOIS D'AOUT TRENTE-HUIT CANONS DONT SIX LOURDS. DEUX CENT e HUIT MITRAILLEUSES ET SOIXANTE-e TREIZE MORTIERS DE TRANCHÉES. - CES CHIFFRES NE COMPRENNENT NI - LES PRISONNIERS' NI LES CANONS e TOMBES EN FLANDRE AUX MAINS DE '• NOS ALLIES. , ... -.yvwv»-" ■■ ■ C'EST NOUS qui avons attaqué l'Allemagne ! Naturellement c'est un _ Herr Professor 9 qui a découvert cela. Voici ce que le Dr G. a von Below vient d'écrire dans Groessere Deutschland : t Nous n'avons pas voulu le combat con-s tre la Belgique. C'est le gouvernement u belge qui s'est soustrait à ses devoirs de ;, neutralité. « Il ne faut pas dire, a déclaré i- le juriste gerlinois Kohler, que VAUema-s gne a commis une injustice excusable : e elle a exercé un droit de légitin%e défense, i- e£ par là a rempli un dewir sacré vis-à-e vis d'elle-même et du monde civilisé. » s Merci aux chefs de notre armée pour avoir reconnu cette « nécessité vitale ». H faut .t une obstination mesquine pour parler à ce e propos d'une injustice de l'Allemagne. La e> guerre que la Belgique nous a imposée a ), créé une situation qui rend impossible le r rétablissement de l'ancienne condition de la Belgique. Elle signifierait un renforcement de la domination de nos ennemis sur la Belgique, un nouvel esclavage de la Belgique et un danger pour l'Allemagne. Lu."guerre actuelle est destinée d défendre s l'Allemagne et à libérer, la Belgique. r , —fvwvw - » 1 » é LIRE EN 2f .PAGE : Comment ï'Alismagne militaire imposa x îa guerra j Les succès belges dans l'Est-Africain it allemand ; Nouvelles d<? jia, Patrie Sielge. LA CRISERUSSE Kerensky et KorMIoiY Manœuvrer n'a jamais été gouverner, et 5 M. Kerensky l'oublie. Entre les partis, bourgeois, commerçants, industriels et cadets d'une p:u*t et maximalistes d'autre part, M. Keren/ky flotte, hésite. On lui a reproché r d'avoir voulu empêcher le général Korni- - lcsft de venir à l'assemblée de Moscou dé-' - voiler publiquement les misères de l'armée; cas mireras- pourtant, Karniloff les lui avait - fait connaître dans son rapport. Korniloff "avec une fermenté mâle de soldat a tenu 1 bon. Voici ce qu'il a pu dire, entre mille dé-. tails semblables ; 2 « Nos armées, qui savaient jadis se battre, 1 ont été transformées aujourd'hui en une tour-i* be année. Quelques régiments ont conclu une paix séparée et ont même offert de payer une indemnité aux Allemands. Les mesures pré-•. conisjes par moi doivent avoir le pas sur . toutas autres affaires. VouJes:-vous subir d'au-' très hontes, d'autres défaites ? Devons-nou^ perdre Riga, Pétrograde, d'autres villes et d'autres provinces avant d'avoir rétabli Tordra dans les cantonnements et les chemins de , fer ? Je ne puis ie croire. Mais songez-y, le ^ temps est court. » 5 M. Kerensky ne semble pas encore con-ç vaincu, que sans la discipline, une armée ç n'est qu'une poussière d'hommes que oa-1 lavera le premier coup de vent soulevé par 5 un obus. 11 ne peut secouer la domination des Soviets; M.Maklakoff, le chef des ca- 1 dets, le lui a reproché. Et pourtant, sous g ses yeoix, les preuves abondent : la doctrine socialiste égalitaire et généreuse est fatale u à la discipline d'une armée, fatale au pays p que cette armée doit défendre, et par eon-s séquent au socialisme lui-même qui som-bre.ra avec la liberté nationale dont il vit. e Et imbu encore de ces théories, néfastes a à l'heure où il ne s'agit que d'arrêter par !- les airoes l'autocratie armée contre la démocratie, M. Kerensky, après avoir déclaré iV>lennellement qu'il défendra « par le fer * et par le sang » l'ordre établi, ne trouve comme moyen que d'envoyer aux armées des. « commissaires », « d'utiliser l'action des comités » — entendez des. Soviets — « pour stimuler l'ardeur des soldats ». Tout cela sonne creux et Korniloff parle mieux e nmontrant l'abcès qu'il faut crever d'un coup de bistouri. En attendant, au lieu de 9e reconcilier, les pa,rtis se divisent : entre bourgeois cadets au commerçants et industriels d'une part, et maximalisiez d'autre pairt, le fossé se creuse, lis paysans se liguent en vue d'0iteni,r des terres. Les chevaliers de Saint Georges, grands propriétaires, organisent des ligues semblables, sympathiques à une i- nouvelle répartition du sol. Parallèlement, a îa république militaire des cosaques, conduite par son hetrnan, le général Kalédine, i- parle avec fermeté et hauteur ef. -soutient le généralissime Korniloff, partisan de la manière forte, contre M. Kerenskv dont la dictature paraît bien faible. Or, la question , agraire est, en Russie, la question domi- 2 nante. En dehors de la ville industrielle de Petrog.rade, le parti socialiste modéré dont , le programme est purement agraire et dont la devise est « terres et liberté », a obtenu aux élections municipales une êcra-' 'saute majorité. Ilty a là des indications qui pourraient a montrer à M, Kerensky où" il doit s'ap-e puyer. ;s L'assemblée de Moscou a cependant réuni t l'unanimité sur les trois points suivants : ,1 1° l'armée doit être forte; 2° la guerre doit \ continuer jusqu'au bout; 3° la réconciliation entre les classes et les partis est néces-■]. saire. Et le gouvernement russe vient de renou-A veler son adhésion au Pacte de Londres, j. Réaffirmant ainsi qu'elle repoussera toute ï- tentative de paix séparée. E Les Alliés s'en réjouiront. Quel que soit R leur désir de ne pas s'ingérer dans la poli-l- tique russe, ils ont cependant leur mot à ?- djre. X La Russie du Tsar a légué à ia révolu-S f ion une maison hypothéquée de l'« AUian-T ee ». Les Alliés ont le droit de demander i- en payement de cete hypothèque autre cho-T se que des paroles. ?- Le, président Wilson, qui décidément pa->'. rait prendre en tutelle la jeune démocra-II tie russe, prodigue les conseils. L'emprunt S que l'Amérique doi^ consentir à la Russie E n'est que promis. On espère en Russie qu'il se fera, mais il est permis de croire pie - les conditions du Président ont éié .nettes. La crise des transports s'aggrave, il est temps de réorganiser les chemins de f&r, cette autre armée démoralisée par le socialisme inepte des Soviets, si l'on veut que non seulement lés troupes mais encore J'arriére «ne souffre pas des maux intolérables. ,r Telle par exemple, la catastrophe de Ka- - zan. On ne peut évidemment rien en con-r'e dure contre le régime de ce qu'un wagon de munitions saute dans une gare, provoque l'explosion d'un dépôt de munitions i- voisin; mais la ville fut littéralement bom-ït bardée pendant plusieurs heures; des quarte tiers entiers prirent feu; pendant que les •é habitants terrorisés s'en fuyaient l'incen-a- die et le bombardement, les apaches pillè-: rent les maisons vides. Le sinistre sévit e, pendant trente-sir heures faisant des vic-d- times par milliers. » Il es tdonc permis d« se demander si !'ab-ir négation d'une police disciplinée et d'une xt garnison dévouée n'aurait pas empêché la ce catastrophe d'atetindxe de semblables pro--a portions. — P. a — ■vwvi.v— » \ LE PATRIOTISME tr des fonctionnaires belges ta e. re Amsterdam, lof septembre. Les fonctionnaires belges faisant par-- tie du contrôle chargé de la séparation administrative en Belgique et qui cmaient refusé de collaborer avec_ les au-52 torités allemandes, viennent d'être dé-■n portés. Les fonctionnaires Flamands o?n été envoyés à Héverlé, les fonctionnaires Wallons à Laroche. (Radio.) i/irasi âiiiiii ÎT'mT TTSST'tr riïïlTTI? DE LIÈGE A L'YSER M. Léon Van der Essen, professeur d'histoire à l'université de Louvain. vient de publier un travail aussi complet que possible sur l'invasion allemande en Belgique. ■ En véritable historien, il a compulsé minutieusement les nombreux ouvrages 'jui ont déjà paru sur ce sujet en se livrant, pour autant qu'on peut le faire en ce moment, à la critique des sources. Sans doute l'avenir recùftera-t-il bien des récits que nous croyons de première main, mais qui ne le sont pas toujours ; il est des pu- . blicistes qui ont accueilli pour ainsi dire sans contrôle tout ce qu'on leur racon-ca't ; il est des faits qui pour avoir été isQlés au lieu d'être coordonnés acquerront par la suite une signification différente. M. Van der Essen le sait de par sa formation. Aussi a-t-il apporté à sa longue étude toute la prudence nécessaire. Scn grand mérite est d'avoir rassemblé des documents épars, d'avoir procédé à un premier élagage indispensable et d'avoir donné au groupement des faits une solide armature. Avant d'être appelé à la tête du cabinet politique du nouveau ministre des Affaires étrangères, M. Van der Essen a entrepris, à lui seul, de lutter contre la propagande Allemande à Chicago ; ce n'était pas mince besogne, les Germains occupant là-bas ies principales situations de l'industrie et de la finance ; il a vu de près les manœuvres de la propagande boche et appris comment il faut y parer. M. Van der Essen passe en revue tour à tour le régime du droit, la fidélité au droit, la violation du droit, l'armée belge avant la guerre, la mobilisation de l'armée, l'invasion, l'attaque de Liège, la résistance des forts, les barbares à l'œuvre, la signification de la résistance de Liège, l'armée belge en position d'observation sur la Gette, le combat de Haelen, l'avance en masse des armées allemandes et les combats de la Gette, le combat d'Aerschot. la retraite sur Anvers, les Allemands à Louvain, le régime de la terreur, le sac d'Aerschot, l'entrée des Allemands à Bruxelles, le siège et la prise de Namur, la destruction de Dinant, les batailles de Mons et de la Sambre, les opérations da ; campagne autour d'Anvers, le sac de Louvain et les atrocités allemandes, le bom-Jiardement de Malines, les Allemands dans les. Flandres, Termonde, Melle, la grande sortie d'Anvers, les attaques sur les li-gses de communications àe l'ennemi, la troisième sortie d'Anvers, le siège et la prise d'Anvers, la retraite sur l'Yser, la bataille de l'Yser, et l'opinion de la pressa européenne sur celle-ci. Ce livre copieux déblaie une bibliothèque déjà encombrée, il permet au lecteur d'embrasser l'ensemble des faits qui se sont passés en Belgique depuis août 1914, il i vient à son'heure pour jalonner la route : de l'histoire et permettre à ceux que rebuterait îa lecture de quelques centaines da i volumes et de brochures, d'avoir une vue ■ synthétique dés événements. Parlant de la résistance de Liège, M. Van t der Essen en tire la si'gsification'suivante : « Les envahisseurs avaient çru passer [ rapidement à travers ia Belgique et tom-. ber en France en coup de foudre : loin | d'atteindre ce but, l'irruption piétina pen-' dant une douzaine de jours sur les rives de la Meiise. ...Mais la résistance de Liège n'eut pa9 seulement des conséquences d'ordre stratégique. Elle eut aussi une immense signi-[ fication morale. Elle détruisit la légenda de l'invincibilité des troupes allemandes. I Une grande nation militaire, ivre de sa force, s'était vue arrêtée ignominieusement " aux portes 'd'un petit pays non préparé 1 pour une guerre de ce genre. Comme le dit un critique militaire anglais, c'était un avertissement au mondei que les simples vieilles croyances de pa-1 trie et de devoir pouvaient toujours don-" ner des nerfs au bras pour la bataille et que l'idole allemandes, malgré toute sa splendeur, n'avait que des pieds d'argile, y, nvioixnv I m«ui ii/w Hvm vni g | i » : AD FRÔKÎ BRITANNIQUE i Le front l'enter " LES LEGIONS DU KAISER OPPOSÉES , AUX ARMÉES BRITANNÎQUES SONT VOUÉES A LA MORT. — OE QUE LES s BOCHES FONT POUR V ECHAPPER (De notre envoyé spécial) s Au prince Rup'recht de Bavière incombe - la tâche de tenir tête aux armées britanni-ques. Les pertes énormes qu'il éprouve de- t puis un an, l'ont amené à employer une - nouvelle méthode purement défensive. Au lieu de déployer ses divisions et d'à* . voir environ une moitié de ses hommes en p première ligne, les autres en réserve it j proximité, if dispose maintenant, ses trou-. pes et son matériel en profondeur, n'occupant plus qu'avec très peu de monde les i lignes avancées. Encore ces lignes avancée» ne sont-elles plus continues comme par le passé, ni jalonnées de nombreux abris Détonnes.5 Le commandement allemand a constaté qu'en fin de compte ces abris contribuent principalement à fournir des prisonniers aux-alliés et que les tranchées servent do •- tombeaux aux troupes qui les occupent. La défense en profondeur est donc suhs* ,6 tituée à la défense en lignes parallèles. Lai 7 densité des troupes, fort mince- en première ■' ligne, ou, plus exactement, aux. points de contact, va augmentant au fur et à mesure •■t qu'on s'en éloigne. De plus, les masses s d'infanterie qui occupent les lignes de soutien sortent des tranchées gt s'éparpillent

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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