Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 10 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6nz2g/
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22 ANNÉ1 • Série nouvel] No 48 Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES AU FR0N1 Vendredi tft Mars 1916 RÉDACTION * ADMINISTRATION [[ta pu S» Is Biarss — LE HiYHE XéIé^fe«ne:Le Havre n' 1Ï.05 Directeur : FEBKAKD KECRA» Fentes i'3 atinns concernan la rédaction doivent être adressée aSw,nttée l« liourse,Le Havre» LONDOiNJ OFFÏCE: g1, Pantor» Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franot 2 fr. 50 ^ar moi». » 7 ff. 50 par tHm»stce Angleterre.... 2 9h. 6 d. par mele. » 7 3h.Qd. par tri-nsatre Autres pays.. 3 fr. » p^r mois. a Q f. n nax toiinactna PUBLICITÉ S'adrosser à l'Administration du jour nu) au Havre ou à Londres Annonoa» 4' paje: Ofr. 4D la ligne Petites annonces** paga: 0fr.30iallgne Les petites annonefls sont également reçues à La Société Européenne de Pubfi• cité, io. rue de La Vicloii <-, Paris, qui en. a te monopole pour l'aris. Quotidien beiQe paraissant ou Havn iHliislWiiîiii Mu Bips UN PANEGYRIQUE D'UN JOURNALISTE NEUTiiE ». — UNE RËPONSii Du LA BELGIQUE ii OCCUPEE ». On «ait que la diplomalio -n'icitiande tra-saillo fiévreusement l'opinion roumaine afin rt'emnêeher M gouvernement de Bucarest.de * P§& 'lui l attend aux cûtés des de la Dclgi^uo a-t-fl i f.Liuort lMw* à la renommé» des hérauts de in iSr car ils s'emploient de leur nueuA l Aiiv lire par les joumafts à leur dévotion 1 f,J - -t mur le mieux dans nos malheu-1" K'v 2 que, grâce à la sage, à la , "uc^nF Jle administration ie beige est devrnu un "mquo ,, de Bwarest „ S™ o'i ■'/» janvier à ses lecteurs 1 article nu'on . l .-a et qui avait, d'abord été publié, S££ m .,aev«r une apparence de neutralité et d impartialité, dans lo « Stockholm pggbhul »> du 17 janvier . „ Mn[ <mi rend en Belgique et croit trouver «Ui sW-r.» dans les départements rî'-Yiïvor.-i de Brabwit,- de Hainaut. de do Lim'ùôurg, du Luxembourg et de N»®"*, J wussi ù rétablir le cours de la vie normale et a inspirer de l'admiration aux Belges pour tout ce {', v . .,'vur qui Iranehit ta frontière ibelge iicriji -îltiif voit examiner rïiimitieiisaiïieitt son iwssepnrt. eprés quoi il peut en toute transit il,; continu; :', wr un train express, sua \oyage sur Bit1 A droite'et S gàubhe, des champs laboures ot des bestiaux qui paissant, rarement nin'lnue ruine rappelant tes combats teinbles (lui eurmt lieu dans ce pays; défilent, devant ses ■eu'; Na t.iéfte. ni la vallée de la Meuse n ont lion perdu de leur beauté. A Lpuvuin seule-ment, K'.-i mines rappellent encore les horreurs la'GiieiTO et ses effets'funeslés.' » Ot;;md ou arrive ù Bruxelles, on est frappe <lû l'animation qui règne dans les rues. On en-l,rmi riitrifi* alïemàrid plus qu'ayant, on voit des i,ourn;uix allemands, tandis que le 'soldat eu uniforme gris rappelle qu'on su trouve dans la ca-nitale d'une province allemande. » l'eu après mon arrivée,' j'ai eu 1 honneur d'être" reçu par le gouverneur général von Bis-siu" Je yeux reproduire quelques-unes des pa-îwlS qu'il inc dit : « Nos ne demandons pas que , fcs Beljfv-i nous ainient ' nous vouions nie «« ment qu'ils nous résistent. Nous désirons et , né»7.£ï*ïi'CïïS. les mesures' prises cotte an-v née par l'admini.-.l ration allemande soient > utiles et profitables tant au peuple qu'au pays. : «> Nuii-, ignorons ce que nous réservo l'avenir, : > mais nous ayons,le ferme espoir que, de tout i >• go que-nous avons organisé ici en temps de f frnenv. he^îicmp de choses resteront. J'ai », .bien (1ô3 indices qui me font croire que les ) Belles se: ont de plus on plus-convaincus que * mon administration a les meilleures inten-ii lions; ils reconnussent d'ailleurs :• <[ue nous » avons sauvé 'le' pays d'un gi'ave ilan^er ùcono-• niiq.ue. »> » Le l afon de Rissin^ fnit l'impression d un : homme t-^5 d'Âne, tout, à hauteur de la fission si difRrîîe qui lui est confiée. 1/administration allemande de Belg'que n'a ' eu, à vrai d're. rien sur qiioi elle nftt se. fonder; ii m fallu er^rr une orffnnis'dion au milieu d'une nopiiHifyn agilée'et très déliante à l'en-'•dfnif de- h d^nii'i itiiMi étronf^èri*. Cette tâche difficii.'. elle l'a. brilla m nient remplie. » En premier lieu, il a fnliu rétablir la vie [ commercial nar^tv^'V par la ptierro. La Belgique est. un naVs industriel nui. nour. la vente rte ses nrodwils. a besoin d'exporter. Il y aval* un profit énorme à nVdisor si l'on p.-tpyenail fi faire c>n sowtf-nue pavs se suffît ù lui-même ; et', tout pr'rliculvTen^ nt..si le p^vs pouvait di«-pnsr-i- du pain -n&vssnire population, sans que le sim^ups de rAllomapne fût nécessaire (>Jte nues'on a été solutionnée par ra/hhésio7» 4e ; la rom.nv'ssion américaine « Cornision for •v-lief ». ffui faU r^rvonir d'Amér«nue des quan-lil'-s suffl^ontes de céréales et de farine, n,w>c î'eblicatioTl pour le gouverneur ffénérnl de Bel-gkiue de ne >-i>n trnnsnorfer' en Allemagne. » La ÇoirnmVîfon fonêti'onno en narfa<* n^covd avec |'or^»r»icaJ.mn • lx-teo, .«-Comité national de i sècours cf d'alirneintalion ». oui s'est clia.rpée de ' lu d'sl.ribntion' des réré^tes ot de la farine aux ; Consomma tour?' et aux défaillants-. » Lors do lo nouvelle révolte, le co'Uverneur (îcnéi-al a cru do son devoir de faire en sorte . ifu'elle profitât uniquement à la population lielge ('ne vaste enquête a éN\ faite, afin do cohsfnfpr la (finnlité de.blé produite on Belgique oceup^e rn 1î>lT» La. nopul.'f.ion belge a reçii avec recon-[ naissance cette mesure. Chaque pavsan a obtenu là qirmtiié nS^essaire à sa prr>pre consomma-f tion ainsi ffue colle qu'il avait lo droit de vendre. Tas prix, de vente'--ont été. fixés par le gouverneur H est significatif que. malgré la guerre, la l récollo <ie 1ÇH5 n été meilleure qfiç d'ordfnaire Le niprMç en levient inepntestablenieht à l'admi-j nislratlon allemande, qui a tout fait pour "obte-| liir ce résulta f.. .j'ai eu occasion de m'fissurer pa*" t inei.mpiMi» cm» !<•-• <-_hamns étaient ''itltivés jus-j lu'aux iilyjrds -des premières tranchées. » B-ms 'es .con^ifions, le comité de secours u a i !.> o'«%é d'imnoi-fer jusnu'iei. pour les ba-s°mk de reîimenf-qion. que environ du blé mdi^M'e. Mn réservant la récolte belîre pour la ; consommaf.t'nn inf^r-ieiiro, on a réussi à dimî-nuer (wnsaUa-à.biement le prix de la- farine et d-< pain. La Commission de secours américaine est onligée de méhn^er les péi'éales américaines Mx côiô;[i-;-3 indigènes et de se conformer aux pHxr nnp ]n froûvei-neur général. De cette : inagièr.'. les Belges ont du pain meilleur mar^h que ne pourrait leur en fournir la Commission ' américaine. » | Ce laWeau n'est-il pas 'idyllique ? Comm&nl ^ lail-il donc que les Bettes des provinee^ I occupées ne se rendent pas compte de tous ces bienfaits que- leur assurent le génie et 1s majgimiiirrii-té du généra-l von Bissing et df ses agents ? | L'article publié h Stockholm et reproduit t< [ Lucanes t nouse-st communiqué par un de no.-anr.s de Borne qui avait précisément recr ; onesque en même temps que ce ponégyrlquf f 'l'administration du Kaiser.une lettre d'nr de ces BeVjfeè dont il faudrait croire qu'elle fait le bonheur. Le signataire de cette lett.r' na évi-demiment lu ni le « Stockholm Dag «rad », ni « La Pol;t;qu.o » de Bucarest. Il se-rait cependant difficile de répondre de f-açor Pjws topique aux loua-n^es pair lesquelles or s'efforce de leurrer Suédois et Roumains. Qu'on en ju\ge par le texte de ce documen j lui, n'a été écrit dans aucun dessein d< , polémique : « Mon cher .... i Après do longues recherches, j'ai trou [ enfin le moyen de correspondre ave( ^'oos. Conmie vous le savez la corrospon wmee avec l'étranger Constitue un des in-! ^p^Ui^aiblets délits imaginés par le doux ré : gune que nous subissons. bien vous^ôtas heureux de vivre loin de ce enfer que constitue la Belgique occupée .j;t.es vous bien cela si ptorfois la nosiaig: vous tente. Je maudis chaque jour La cir constance malheureuse qui m'a fait esclave des Boches. Nous sommes bien leur: esclaves ou plutôt leurs chiens qu'on ré compense d'un coup de piod. Vous parti culièrement no songez pas à- rentrer 1 Cedî pourrait être dangereux. » Ce qu'est la situation ici vous pouve: vous rrâaaginer. L'an dernier on a ruim l'industrie, cetto année-ci on achève si ruine et on ruine l'agriculture. Les i,équi sitions deviennent tellement fortes à L campagne et les défenses d'exportation di village s'aocroLasent tellement <{iie l'on peu prévoir'pour cet hiver la disette dans lot villes. ,ïo prévois que si les choses vont (L cetto alluire d'ici à 3 mois il n'y aura plut guère de viande, de pommes do terre, d< beurre, d'ccufs, de lait. Tout céda est sa y animent réqui sitionné. Dana quelque jours les fabriques de la ville de .... qu ne travaillent plus que (fuekiu.es heure; par semaines, cesseront complètemiecnt L travail. » Vous parlerai-je des tracasseries san nom dont on nous accaible sous prêt ex t de passe-ports, de. statistiques du cuivre les pommas de terre, de la grossièreté de. officiers et sous-officiers, de leurs menace; perpétuelles. 15 décembre 1915. Naturellement, les bons hoches qui on niloté le oollatoiateur du «t Stockholm r>ao 'ïlad »> ne lui ont, pas montré tout cela... Ma' 'iciireuserment, c'est tout cela qui est la \-î belge et non ce qu'eu peut voir par ki vîtr l'un wa.gon-sailon ou d'une automobile de 1 : <" oinnmndan tuu... La Suisse et la violation de la neutralité belgi ON PARLE INCIDEMMENT OE LA BELGIQUE AU CONSEIL NATIONAL Les' Chambres fédérales suisses tiennon en ce moment une session spéciale pou s'occuper des discussions qui ont surgi eri ,ie suisses, ù, la suito d'incidents comme 1 procès des colonels, sur la façon dont lsu gouvernement observe la neutralité. A la première séance qui a eu lieu lune soir, il a été question à deux reprises ir ' cidemiment do itt Belgique. Voici, d'après la « Gazetto de Lausanne > du 8 mars, comment M. Seorétan s'est <» primé en regrettant la concision exceSsiv d'un rappoa-t du Conseil fédéral sur le cr, me commis contre la aalgiqiuo : « Une chose qui nous a beaucoup attri: tés au dùbûit de la guerre, c'ost le sort, d la Belgique .dont le peuple présentait bie dœ simililrades avec, le nôtre. » Comment ie Consaii fédéral raconte-t-la catastrophe ? Dams son rapport do gc: tion de 19U, il comsavre six lignes isè<jn« à. la visjte du roi des Belges qui vint cihc nous trois semaines avant le drame. 1. Conseil fédéral n'aunadt-U vraiment pi dire un mot do pitié, un mot qui sortit d cœur ? » Quelques semaines plus tard, nou avons appris qu'un colonel suisse' était al! à Bruxelles examiner les installations s«n taires alfemanded. Or, s'il y a un pays o un colonel suisse no devait pas mettre If pieds, c'est la Belgique. (Bravos). » En 1889, lors de l'affaire Wohlgemutl on nous a adressé les mêmes reproches, '( mêmes menaces que l'Autriche à la Setrbi ^ par son-ultimatum de juillet' 1914 Le pet pie serbe est, comme nous, un petit peuip! de montagnards qui depuis cent ans con bat pour son indépendance. » Lorsqu'il fut envahi par deux puissai ces ennemies, lo Conseil fédéral n'a pr trouvé un mot de pitié. Bien plus, c'est sous-clief do rétat-mâjor do l'armée suc® qu i est allé en Serbie avec l'état-major c l'envahisseur. Or, s'il y a un second pai où un officiel- suisse ne devait pas allo c'était celui-là. (Bnavos). » Je ne crois pas me tromper en affirmai que si on demandait aujourd'hui au pet pie suisse comment il voudrait la paix, répondrait : par la reconstitution de I Belgique et de la Serbie. « Tous les Belges seront reconnaissants M.' Secrétan du nouveau témoignage d sympathie qu'il vient de donner à nota pays. Un autre marbre du Conseil national, & Biihlrnann de Berne, a tenu un langaf qui, pour êtro empreint de sympathie l'égardtie la Belgique, nous satisfait beat coup moins. « Nous regrettons aussi, a affirmé H Buhtono.nn, la violation de la neutralil de la Belgique, tout en reconnaissant fji Tolie-Qi n'aurait peut-être pas eu lieu si 1 Belgique avait maintenu strictement r : 'Utralité. i> Nous trouvons ces paroles dans le « Jou rjal de Genève " du 8 mars. Elles contiet nent une affirmation contre Laquelle u journal belge a le devoir de protester. I loyauté parfaite de.la Belgique a été d montrée de façon décisive et le caractèi mensonger des accusations allemandes ?té reconnu par plusieurs grands journal suisses de langue allemande. Il est regrettable d'entendre répéter dai le parlement d'un .petit'pays neutre, qi a exactement le même intérêt que nous ce que ses grands voisins respectent lei parole, une légende dont il a été fait complètement justice. Plus qu'à la syé i>i<,bie et à la pitié, la Belgique tient à iustice. Heureusement, nous avons la co: viction que l'immense majorité des Su/issi juge nos malheurs "autrement que M. député Biihlmann. — Chartres, 8 mars. — Cet après-midi lieutenant-aviateur Merlot évoluait à 51 : mètres d'altitude, M kilomètres environ < l'aérodrome quand son'appareil s'enilamn et vint s'écraser sur la route. Le pilote a é tué: — Le colonel suisse Egli, qui a donné : démission de fonctionnaire fédéral, repro dra, parait-il, In profession do libraire qu exerçait avant d'embrasser la carrière n litairc. On annonce l'arrivée h Paris du coton ; Un iraBâjooraal Men parle : de la Ealiele km ■ Le « Éiornale d'Italla » expose i8 proJiiènie I dgianeiiMiiiéettiesËXtsniiëiistëri'itQriiiS^ , Notre, correspondant italien nous adresse une lettre du plus haut interôt. Nous nous . contenterons, en la présentant à nos lec-j texirSy dai tirer leur attention sur le /ait que le Cviornale d'Hai'iâ, où a paru r article si-gnalé ci-dessous, est un des organes les plu-s importants et las plus influents de la j presse italienne ; Rome, 5 mars. 5 Les Italiens commencent s'occuper eu? 3 aussi de ce que sera la Belgique de domai.. Cela est tout naturel après l'adhésion di l'Italie au pacte de Londres et a la Déclaration de Ste-Adresse. . M. Franco 'Caburi vient do publier dan. •le.<t Giornale d'Ita.lia » un important art ici ( sur la Belgique de demain. Il y reprotlui ^ l'opinion des journaux étrangers qui son d'accord pour reconnaître que l'invasion e ^ les dures épreuves q-ui l'ont suivie ont li béré la Belgique du régime de la neutralité garantie qui lui avait été imposé en 1839 M Caburi fait ressortir ensuite l'impor tance du problème de la situation future dt l • Belgique et il expose les changement-d'attitude sympiomatiques de la presse al •lemande qui avait, en déoombre, réclamt une quasi-annexion de la Belgique et oui ei 3 février a affirmé la nécessité de renoncer i J toute annexion. « Mais aussi sur- un autre point — écri M. Caburi — on a fait du orogrès. L'opinioi publique belge semble peu disnosée à en tendre parler de neutralité ':mnosée et ga rantie. Klle veut au contraire nh-ine libéré t de choisir son futuy statut juridique... Cel; r signifie qu'on commence à seitrouvor d'ac . cord pour reconnaître que la neutralité im D posée et garantie faisait de la Belgique un r nation cadette en face de l'Europe et avai pour effet d'affaiblir les préoccupations 11a . tionalcs et d'empêcher jusqu'à la veille d< le merre tout, renforcement de la situatioi Tnîîn'aire. f/» problème de la reconsuiutiov intégrale de la Belgi-Tue doit 'être considén '• au rioint de vue de l'histoire et de la géo graphie physique, stratégique et économi e. que. On n'a pas sur co point des indication: précises du côté beige, mais cela s'expliqui k parfaitement si l'on tient compte de la si e tua tion délicate dans L'tquel'le le gouverne [L «nent belge se trouve. 11 reste du moins qu ■du point de vue historique nous nous trou 1 vons en face d'une Belguiue <t irredenta » la rive gauche de l'Escaut, .les territoire: s qu'on a dû céder en 1839 et ceux qui ont éti z arrachés à la Belgique en 1815. L'Kscau e est un fleuve exclusivement belge ; l'une dj i ses rives au moins fait partie intégrale di u sol belge et Anvers est source de toute ri chesso pour la nation martyre. On ne doi s pas non plus oublier qu'une partie de deu: é provinces sécUlairemcnt belges — la moiti i- du Luxembourg et la moitié du Limbour; ù — lui ont été arrachées en 1839 au profit d s la "Confédération germanique. Les Bélg^ perdirent ainsi non seulement quatre cen ir mille compatriotes, nnais aussi de précieu: >,$ terrains miniers ' aittribués au Luxembourj e e: deux positions stratéînoues d'une impor i- lance vitale.. Si la Belgique avait pu ci e 1^4 se défendre sur la Moselle! le Luxem i_ bourg, aujourd'hui sénaré et déëarmé. n'au rait pas été une véritable porte ouverte su ia France. Si elle avait Pu conserver 1 s Limbour g oriental devenu hollandais, la df e fense de la Meuse en 1014 aurait été possi 6 Lie et ofïleace. L'armée belge aurait ni e v rendre position sur la Meuse et défende s T.ié<Jo sans crainte d'être tournée par un possible violation du territoire hollandais > M. Caburi croit qu'il ne serait pas diffl it cije d'arriver aux ' solutions' nécessaires oa des arrangements' amicaux avec la Hol il lande qui y trouverait son comote et qui a tout intérêt, elie-mème. à ce que la Belg: que puisse vivre une existence réellemen ^ indépendante. ' Le rédacteur du « Giornale d'Italia. » cou ® dut par cette réflexion qui montre l'impoi tance que les milieux nolitiqups italiens at f tachent au problème belge : e « Il était opportun d'appeler l'attenlio à sur.toutes ces questions qui formeront un J. partie du programme des alliés à imnose demain aux Allemands', après , la victoire û-fln de préserver'l'Europe de plus grand ; malheurs à l'avenir ». e ■ ie Croyez bien que Tavis do M. Caburi n es a pas isolé ici. V. a r- RhSSatélle »o«— — !1 f A'nsi qu'il était aisé de le prévoir, la nou .« vcllo émission dé timbres -t Chemins d „ fer ii belges, qui n paru le 1" janvier dei v nier a été accueillie Avec faveur par le philatélistes, et le bureau des postes belg „ dç Sainte-Adresse, '"ii. exceptionnellement ,i débile ces timbres, en a vendu, paraît-il ^ pour plus de 10,000 fr. pendant le mois d ... février demer. -i 1^3'demandes sont arrivées nombreuse " de France, d'Angleterre, de'Suisse et mém 1 dru Danemark. , l>a nouvelle série se. compose, oomme oi ' le sait, de vingt valeurs et comprend deu ip types ■ une roite- ailée pour les timbres <1 10 centimes à 1 franc, et une locomotiv pour les valeurs supérieures. ~ ' Les timbres sont tirés en une seule nuanc 'S sur papier blanc; lé choix des couleurs es très réussi. I(-' i.a roue ailée est artistique et la locomo i',1 tive a l)elle alhtfe. La^ série est lilhogra 6 phiée. C.eg timliros sont utilisés dans le9 station ta ibelgca encore ouvertes au trafic et dans la V localités desservies par la poste où il n'exist 'il pas de station die chemin de fer. Ils serven affranchir les bulletins des colis postaux Il cit superflu de dire que les exemplaire e! obi tiérés par les quelques bureaux qui fonc iior^nov.» nAlrti/tiiiA aorfinf In&a i'f> ' La uie à Bruxelles AWWWtV» GE QU'EST LE'THEATRE A BRUXELLU ET QUELS SONT CEUX QUI Y VONT Une feuille théâtrale « Les Tréteaux > sous prétexte de donner à propos du « Théî tre à Bruxelles » des détails inédits, viei , do publier une histoire vraiment absurde su la vie que mèneraient nos compatriotes d la capitale. A en oroiro l'auteur de celte coirespov dance, leis Bruxellois n'auraient -- sous 1 trotte allemande; — qu'un souci : le théâtre Oui,tandis que le pays est en ruines,que se enfanta se font tuer devant l'ennemi, qu le Boche insolent promène sa morgue, in se lente par rw>s rues, les Bruxellois, ix l'e croire, feraient la fête ! Rien ne donnera une idée plus exacte /le 1 Kottise — nou-s ne voulons pas dire de la. mi chance té. — de l'auteur de cette coiTespoi dance nue cet extrait : « . . . Bruxelles est extraordinaire ! I. pays est en ruines. Tous les jours on enten le canon au loin. Nos frères se font tuer deux heures d'ici. Eh bien I Bruxelles ef restée la v.Uo de plaisirs. I^s Allemands & «ont stupéfaits. Les théâtres ouverts foi , de l'argent. Lés thés, les bars % nuit, 1-' fAtes. lés cafôs, les restaurants ,tout çel regorge de monde. On a beau nous boml>arder d'impôt; i d'amendes, d'impositions de guerre de 5( : millions, on paie, on paie toujours; lo soi rire aux lèvres. C'est crevant. »> C'est crevant, en effet... d'imaginer df ; ^ens assez sots pour inventer des histoire ' de l'espèce. les Bruxellois, depuis le pn ! niier jour do la guiirre, n'ont cessé de doi ner l'exemple d'uno dignité, d'une nobles» d'une fierté qui a d'ailleurs mis les Ali ; manrfîs en fureur. Parmi les traits d'hi ' l'oïsme de la population belge, au cours c ; cette guerre rnaixjuéé pour elle pair la. pli : odieuse et Ja plus, abhorrée des occupation.: 1 il faudra certes inscrire le dédain méprisai 1 que, de la grande dame h la plus humb , fille, du moindre ouvrier.au plus riche: bou geois, cette population oppose, dep-uis biei ' tôt 18 mois, ù la soldatesque allemande. Jamais peuple n'aura, d autre -art. don r [ exemple'plus sublime de solidarité. Dès 1 j premiers jours ag l'invasion les œuvres f sont créées^ auxquelles toifs aussitôt ont-a cordé leur concours — œuvres de ravitaill [ ment, cantines populaires, restaurants • bon marché; obuvres de vêtements, ouvroii fabriquant les vêtements pour le comité n- » tional. .çeuvres en faveur des prisonniers , cèuvres de placement, assistance dascrè , aux ; ai'vres honteux, œuvres de socouj -, immiédiàts aux réfugiés, soupes scolaire [ crèches.. L'activité charitable des Bruxt . ^ois et des Bruxelloise.^ n'a cessé de se mari •Tester profonde, infatigable. Ah ÎJce n'est-certes pas au tbéMre, ni au \ thés, qu'elles vont passer .leurs journées et ; femmes, ces jeunes filles qui collaborent " l'œuvre des Renseignement^: ou de la Cai * line du soldat, qui, en pays occupé, au m lieu de la diétresse g'-némle. ont fait et foi " chaque jour ce .qu elles font en faveur i ; nos prisonniers. ' Donnons quelque^ détails 5 leur sujet / l'on se convaincra : l'oeuvre de la Gantir , du"soldat, établie place de Brouckère, exn J die. depuis le. début de la guerre, tous h deux jours deux ou trois .wagons plomb i" I contenant 5,000 cantines, renfermant ri-:s \ . vres, des sous-vêtements, des cigarettes. -, l'adlresse de nos soldats prisonniers et, c ; môme temps, de 20,000 soldats français. ' fin décembre plus de 150,000 ' cantini avaient été expédiée» l L'Agence de renseignements, de. son eût : expédie hebdomadairement des bureaux ét t blis dans les locaux de l'Université des m, I lier» de paquets. i ' Au 31 décembre : cent quarante mille ci . quanle-cinq envois avaient été faits. san<; t . nir compte (les envois de vêtements et ( i> vivres faits en bloç I 3 A îa même date, l'œuvre établie Mareb . aux-Bois a vu défiler (le\"ant ses vfliifhe . 1,131,824 personnes en quête de renseign ment s ! 3 Oui. il y a peu Nôtre des gens qui vont r 3 théâtre h Bruxelles,maïs ce sont les Boch> . et leurs femmes, et, avec eux — il y a d exceptions partout — les quelques Beige mauvais patriotes qui pactisent avec l'e l" némi tandis que leurs li ères combattent i front. 1 Mais l'immense majorité, disons la qua j unanimité de Fa population, est grave et r cueillie, elle vit dan.s la haine.de l'Alleman dans l'attente du triomphe, loin du théAt ," et du plaisir. Lorsqu'on fera l'histoire ( théâtre h Bruxelles, on. verra que nos gra des scènes — Ta Monnaie, les paieries. Pare. — sont restées fermées et que .seuls 1 ^ bo'iis-bouis ont rouvert boutique. 3 Telle est. la vérité sur « le théâtre à Br r xclles ». ; LESFAITSDUJOIJF A la suite des derniers incidents dont Chambre italienne a été le théâtre, le r Victor-Emmanuel a reçu en aiiàihicr.% me credi, le président de la Chambre, Af. Ma cora; te doyen de ki Chambre, M. llosel et le minisire des Araires étrangères, il ~ Sonnino. Les conversations échangées o ^ eu trait, dit-on. à la fois à-la situa lion pa ~ tementaire et à lo. situation générale. g AWWVW M. Dccoppel% président de la Confédér l t.ieii helvétique, a'(ait, mercredi, en séan " : de l'assemblée fédérale» la déclaration si , vante : - - J « Pour moi, les deux colonels ont été s ~ v ère ment mais (us te ment punis, car noi voyons.ici le mal qu'ils .ont -fait et que no\ cherchons à réparer. Cependant cette'c $ faire aura eu cette utilité, de pctnieAtre't ; Conseil fédéral d'qflirpïer. notre nciilratii J- Ayons confiance dans l'armée et e^voyon luii noire salut patriotique. », £ , IWVVV'VY'VW A prés [es EJa ts-pnis. .c'est la Suède q - refuse d'obéir'aux suggestions allemande - une dépêche de Stockholm assure, en effe que le gouvernement suédois refusera ( ^ déconseiller à ses sujets de prendra pa s sage à bord des navires cle -commerce a q més. ~ — La reine Elisabeth de Roumanie a 1 s gué toute sa fortune, s'élevant à trois m lions, j'i des œuvres de bienfaisance, sa nnfflaufts legs faits aux (Princesses ue I Mftmk silsfflûadiês Belgique- NOUVELLES SERIES DE CONDAMNATIONS. — LE DEPUTE DE LIEDEKERKE EN PRISON Me nouveilca et. nomibraises condmmna-Hons -•iemient d'ètro .prononcées par les conseils de guerre allemands de Brâxelles, Liège, Numur ot Gand. La plupart sont des t-on-uamnaiions pour « haute trahison » en temps de guerre ; tes a,uto!S sont prononcées contre des personnes qui ont otiohô des soldat;, belges, c l'anru nos compatriotes condamnés à Liège se trouve le comte Pierre do I.iodekcrke, dépité catholique do Huy-Waremme. Nous publia»;is inccssammeril les listes complète) do ces candamnations. NOS HÉROS COMMENT SYLVERE VERHULST SERVIT LA BELGIQUE N-ous avons dit comment Sylvère A'e-rhulst était tombé i\ Li'ile sous les balles d'un pclo-U/n d'exécution allemand, à côté ctii patriote iranoais Jacquet Notre ooafrôie Jean Bar publie dans le « Courrier do l'Armée » d'intéressants détails su.r l'action patriotique de ce héros belge : c Les Allemands, dans le but d'excuser1 leur abominable forfait, ont déclaré quo Ver-aul st é lait uni braconnier ; C'est comme tel qu'ils l'avaient fusillé, car sans l'aide d'un oraoc-UTiiér, diisaient-ila, il eut été impossible à des i e crues .et à des prisonniers de regagner leur corps. La vérité se présente sous d'autres aspects. Lorsque Vèrhulst fut traduit devant le tri-hunal de campagne siégeant à Lille, l'auditeur militaire allemand' s'adressant à notiv lompitrnote l'invita à livrer ses amis, Jacquet et les deux autres Français fusillés en môme temps que lui. Vcrhu-lst pratesta noblement et fièrement: « J.o suis _ un .soldat bol^c, déela-ra-t-ii emie suis battu pour ma patrie ehje fus grièvement blessé; jo ne veux nullement accéder \ .viotre désir, car je déshonorerais ma v e. > Lo magistrait teuton insista ; il promit à Veihulst, outre 100 mille marks, un laisser-tasser pour la Belgique ot le Nord do. la ''pànce, s'il voulait" pratiquer l'cspiqrmagt: "<iur les Allemands. j 11- se lru-t i à un refus hautain. Lo conseil de gue.rre condamna. Vûrlïulst à nor-t. Deva.nt le peloton d'exécution, il refiisn lo se 'laisser blinder les yeux ; il se croisa les «rtts, toisa le§ soldats boches et s'écria : u Vive la Bcdgicpie ! Vive le Roi ! » Vèrhulst était originaire de Nieuwariçe-r-.'vén-lêz-Aîoist. Il avait été étudiant à l'Uni vérité de Gand, où j,l avait obtenu ses diplômes le docteur en droit et de candidat-notaire. Quand la guerre éclata, it prit du service : •nTmoôipoi'<a d-ens les tenciers. Il fut lilessd \ Lebbeke (Termonde) ; à la suite de so-îlessures, on dut le ré-îonmeir. A ce-moment, il eiart devoir go consacrer ; •ne œuvavi qui fût encore patriotique et, avec '.i:cqiiet, il s'évertua à fa.ir-e » passer » des •ecu'ues sur le fient, des Alliés. C'est à lui que le lieuterKint-avia!eur an-\nis qui voit aa'^ri'ir daus les c iiiipag.o.e:: croches de LiMo, du t do pouvoir regagner so.ii nité saais être impiété par les Allemaridjs T",ix-ci ne i lardon-lèient ras à notaie compa-'^iote d'avoir aidé ce soldat ù recouvrer se "berié et h lu«i permetl.ro ainsi de recommen ■°ir ses exploits aé-ric-nis. Veihulst, comme Baucq, l'architecte bru-'ellois, est un nom.de pins à ajouter au.onar vi ologe belge. Au'lendemain de la victoire • .Patrie se souviendra de celui qui est, moi' : courageusement pour el'le. ». DERNIERE HEURE Communiqué officiel français _ Paris, 9 mars, rT lièvres. lî'X AliGONNE, notre artillerie a cnttintiâ sps tirs sur Les v&ic$ fie cociiliiinicalion do l ennemi, notamment en Arr/onne orientale et xlans ta région de Monttaucirh-Xlanlillois. A L'OUEST DU LA MEUSE, ['ennemi et essayé, à plusieurs reprises au cours de kf mut, île. réparer ses insuccès cCliier. Deu® tentatives d'atta'juc, précédées d'une préparation intense d'artillerie,: sur le uiltaep de ISéUiincourt, ont été a-irctéés par nos tirs de barrage qui uvïemoiché •'ennemi U déboucher du bois des Corbeaux. Les-efforts renouvelés de l'ennemi n'ont pu nous déloger rtu large espace de terrain reconquis, que nous consolidons. A lest de tu Meuse, la laite s'est poursuivie avéc acharnement, hier, d la fin cle la soirée et au cours de la nuit, dans la région comprise entre Douaumont et le village de Vaux. Les Allemands ont dirige plusieurs attaques, avec de puissants ellee-tifs, sur noi positions. Malgré l'intensité du tu d artillerie et la violence des assauts, l ennemi n'a pu faire fléchir notre ligne et a été complètement repoussé. Quelques éléments d'infanterie allcmanilo qui avaient pénétré „n moment dans la village de l aux en oui été chassés aussitôt par une contre* attaque à lu baïonnette. EN WOPMllE, bombardement intermittent de part et d'autre sans açlion d'inian-tciie.EN LORRAINE, un coup de main à louest du.Bois Le Prêtre nous a permis de faire une -vingtaine de prisonniers. -m un L»,wî^.,.ni!US CHAMBRIC SIilCitOlSB REPOUSSA LES SUGGESTIONS SOCIALISTES POUR LA PAIX. Stockholm, 9 mors.— La Première Ciiam, bre a repoussé .la proposition faite aux deux Chambres par deux membres deTcx-trême-gauche, demandant au Riksdag d'ir* viter le gouvernement à prendre en consi» dération la conférence officielle des neutres» peur la. paix, qui pourrait être organisée sur l'initiative Scandinave ou suédoise. -JiOd A SAI.ONIQUE Saloniquc, 9 mars. — Une remise do décorations anglaises aux.liéros français des Dardanelles a eu lieu hier, en présence du général Mahon. La cérémonie s'est terminée par. un déjeûner offert sur le front par lo général français. Los Alliés aménagent à Sa Ionique un camp pour l'installation do la cavalerie serbo. -II0<1— UNE CRISE MINISTERIELLE EX PERSE Téhéran, 9 mars. — Le prince Firman, président du conseil n démissionné. l e prinoe Sipah-Salar, rugsophilo, lui succède.Ce jownaî ne peut êire ven^i qm 10 CENÏSMBS ou I PESBIY cïs Aiigleterra, 5 csats @» Hollande le numéro, POUR VERDUN <W\VVVVWVVWA\VW'WWVVW\^V\VVV\'V Les Àllemands s'acharnent, malgré qu'ils soient partout contenus.. Jeudi, 9 mars, midi. I.a bataille de. Verdun, — malgré que nous soyons déjà au dix-septième jour de lut u- — continue avec les a.ternativcs d a-vanrè et de recul nue provoquent tous les t«i"»"ds chocs de guerre. N'ou&Lnne P»s "m,f 1„ ferme d'Hougoumont -et la ferme aa rtkn-louc lurent conquises par les I-ran-çais il Waterloo, ce qvu ne conjura point le désastre Cie. n'est donc po nt parce que les Allemands ont réoccupé, à l'extrême diroiie d'il champ do bataille, la redoute dHaidau niout, un peu au nord de Vaux, et qu.a lex. trême gauche, ils s'accrochent aux lis.ères du bois des Corbeaux, que l'enaemble dea affaires soit compromis, lmn de la. D autant nue tes français ont magnétiquement r.affi, dégageant, à l'ouest de la Meuse, les abords die Béth noourt et la plus.grande partie du val où est planté le bois (les Corbeaux; re-poussant, ii l'est, de la Meuse, les attaques enn -rnies contre les lignes lie Douaumonl. Combien v^te-t-il aux Allemands de ba-taillons à jnlcr dans la fournaise ? Seul, leur état-major pourrait le dire et il ne le dira pas. 'l'ont est li cependant, quels que soient les plans de cet état-major. On se livre b ce' sujet, des calculs aussi noan-breux que sujets à caution. On dit que les Allemands disposaient au début de la ba faille de 300,000 hommes de troupes de choc dont 100,000 resteraient encore Tarmc au pied' C'est bien possjble. Lord Northcluffe nréoLse môme que, le 3 mars, les Allemands avaient, ent èremeni dépensé le IIP et Ie XVIIIe corps; que le VII® corps de ré^eive avait perdu la moitié de ses effectifs, et ie XV® les tî'ois quarts ; que le V* corps cle re-seir-vc la 113» d'viston et la division b ,ra-voise d'ersatz éta'cnt plus au moins endommagés Cela fait bien 150,000 à 200,000 fan-tassÎTis et artilleurs mis è mal. ou dont les nerfs sont sérieusement ébranlés. La partie continue donc; mais, encore que les Allemands paraissent voulo.r s'acharner rentre Verdun jusqu'au dernier.souffle «V l'homme, leurs chances de gagner la nàrtie diminuent chaque iour. Pt5 Hsslmîîeiis combattent a Vtritffi UNE BRIGADE DE SIEGE D'AUSTRALIE EST SUR LE FRONT FRANÇAIS Du Daily Chronicle. ; .. Melbourne, 0 mars. — Parlant à un meeting tenu à l'Hôtel de v.Uc, au, cours d'une manifestation de sympathie et d'admiration pour la l'rHnce et pour sa défini» de Verdun, M. Pearce, ministre de la Défense nationale, a salué l'héroïsme de la. France et a dit qu'il était heureux d'annoai-cer que la Br gade de Siège d'Austi-apa combat a Verdun. Une somme considérable u été souscrits par l'assemblée au profit, do la Croix-Rougi française. » U& formidable holocauste Les Allemands auraient déjà 80.000 morts Un général français a estimé que ïes Allemands ont perdu jusqu'à présent 80,-"^0 morts. Leurs pertes totales, y compris les blessés, les pn.sonmiérs et les disparus, seraient doilc trois ou quatre fos plus fortes. Pour nourrir leurs formidables attaques, tes Allemands on], été obliges de tirer des renforts considérables de leurs dépôts, 'tous les prisonniers capturés sur le lronj de la région de Verdun disent que la plupart des régiments qu; furent tancés à l'assaut, à partir du 21 février, avaient reçu ■tes contingents nouveaux 'le l'intérieur. I,es bataillons ansi reconstitués ont. été, dans certains cas, aux deux tiers détruits. IjCS prisonniers allemands confirment

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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