Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 17 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990f47/
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23» AKfNEE. — Série nouvelle. — N" 903 IjO Numéro ; 10 centimes (5 centimes au Front), 'ÏÏETJDI 17 MA! i9f?; RÉDACTION El AD1I1S1ST1IATI01I 8, Place des Beux-Eeus, 3 PARIS Téléphone : Gentral 33-04 BUREAUX AU HAVRE : S 8'", Rue de la Bourse, 28tcr LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEURAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administratio! du Journal Les petites annonces sont égalemefû reçues a la Société Européenne ds Publicité, 10, rue de la Victoire, paris, oui en a le 'monopole pour Paris. nri^.Ti^r1.tmj h*.^-i -- r.k y t^7*..un Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris L'iiteriitioiillsie, voilà i'eioenil.. B-isons amicalement-, mais hardinier ù.nos socialistes patriotes — c'est la tr grande majorité - - ce que nous n'ava cessé de dire aux Flamands. S'ils : répudient ceux de leurs coreligionni res qui, sous prétexte de rester fidèl à l'orthodoxe marxiste et internatioc liste, contribuent, consciemment ou no à affaiblir les puissances armées po réduire et museler l'Allemagne, la Bi gique délivrée, toute la Belgique, y coi pris la classe ouvrière, sera se,vère po eux. Dans l'emportement de leur hài ; pour la poignée de traîtres étiquel i « Conseil des Flandres » dans la maisc ; dans la domesticité.du gouverneur ail S niand, des patriotes belges, flaman par naissance, par la langue, par cœur, en arrivent à maudire — on va dans le XX' Siècle d'hier — Vinfâi flamingantisme, sans songer, dans ] vresse de leur passion, que cette iVrc est trop clairsemée pour pouvoir jarm étouffer le bon grain. Il serait fâcheu non seulement pour les socialistes bi ges, mais pour le pays, pour cette pati écarte!ée et sanglante à laquelle ta dis leurs prodiguent depuis trois a les sacrifices, les plus héroïques et 1 mour le plus pur, il serait fâcheux q les fautes de cruelques-uns provoque une généralisation analogue, un au: criant excès. Pour relever rapidement ses ruim la Belgique n'aura pas trop de la coll boration de tous ses enfants. Aux par qui feront trêve, après la libération, to le temps qu'il faudra, personne ne so ge, à demarideir d'abandonner de leu programmes tout ee qui ne menace l'unité de la patrie ni la souveraineté l'Etat. Bien plus, nous sommes d'a^ que la collaboration de la classe c vrière et des hommes qui ont quai pour parler en son nom, en éclairant pouvoir sur'les maux, les besoins et 1 i'tjHendications de nqs populations i dtiiineHes, sera un élument d'apai; ment, social et un facteur de bien p blic. Malheur aux hommes qui re draient cette collaboration imposait ou seulement difficile soit, s'ils app; tiennent aux anciens partis de drot en faisant une opposition de principe telle ou telle revendication pour le se motif qu'elle figure au programme s cialiste, soit, s'ils sont socialistes, creusant eaitr-.i leur parti et la naiio faute de savoir se décider entre la F trie et l'Internationale embochée, i fossé infranchissable. ' * * * Personne ne psut se dissimuler o jourd'hui que l'ennemi le plas ctanj reux de l'Entente, c'est 1a. fraction zi merwaldienne du parti socialiste. Vo plus de deux ans qu'elle travaille, Italie, à calomnier l'Entente, à faire c Mier la Belgique, h saboter la guer: Ne parlons ni de la France — notre éi de réfugié nous commandant une d erétion dont nous ne. pouvons pas di qu'elle est 'facile à observer — ni de Hollande, où le petit nombre et la n diocre influence des .socialistes « ne trais » atténuent leur nuisance — ni • M. Camille l-Iuysmans, de qui , no avons dit tout ce qu'il y avait à di; ■Que son} ces agitations en comparais de la tfâgédie dont la Russie est le th< tire. ? En Russie, par la volonté d grands ducs de la Révolution socia aussi funestes à, l'Entante que les Sti mer et les Protopopoff, le pays est trc blé, le gouvernement divisé, la discip lie militaire ébranlée, si bien que chancelier allemand a pu dire Reichstag, mardi, avec son cynisme 1 ■bituel, que la défection de la Russie < présentement la bonne carte de son j difficile. Ayons le courage de regarder la vér en face. Sachons reconnaître que M. Bethmann-Hollweg, pour une fois, r pas exagéré. Plus encore que le tem[ te parti socialiste russe travaille po 1 Allemagne. Les quarante divisions qi retirées du front oriental, permettent Hindenbiiirg de retardàr, en Artois en Champagne, l'heure de la défai c'est au parti socialiste russe que kaiser les doit. Ce' sont ses excitatior son indiscipline et ses folies, qui o permis à Guillaume II d'appeler imp nément ce renfort. Toutes les proclan: tions du parti socialiste russe et to les actes de ses chefs portent la marq spécifique des dogmes enfantins et ti ■ribîes à la fois qui, fabriqués en Al magne, empoisonnent depuis un dei siècle, pour le plus grand profit de Prusse, la classe ouvrière de l'Euroj Malgré la cupidité allemande, la çrua té. allemande, la solidarité alternant l'union indissoluble du peuple al mand, de ses politiciens, de son kais et de ses hobereaux, les socialistes ri ses continuent de croire à l'innocen de leurs « frères .> allemands, d'espéi leur révolte, tous les jours annonc* tous les jours démentie, et d'ouvrir lei: bras aux brigands armés qui ont fait la Pologne un désert, de la Serbie i pirtiet.ière. de la Belgique une geôle . Le dogme internationaliste les roi aveugles et sourds. I^es faits tes r>l eviaenis, pour ces .illumines, soin, mus et non avenus. Ce n'est pas l'Allemagne qui a déchaîné la guerre, c'est le capitalisme de toutes les nations. Le capitalisme belge aussi, probablement I... Seule une paix sans indemnité ni annexion satisferait la conscience de ces vertueux citoviens qui se. prétendent, dans le même moment, les champions . de la Justice internationale. C'est-à-dire £>' que les- Alsaciens-Lorrains verraient ès leur martyre aggravé. C'est-à-dire que as la Belgique ruinée, opprimée, déc,i-^.e mée. traînerait parmi les nations une vie humiliée, attendu qu'il nous fau-es drait choisir, si l'Allemagne restait a" après la guerre ce qu'elle était avant, n' eatre sa tutelle économique et une af-;lj freiisv misère. C'est à croire que ces " " ignorants, ces aveugles et ces fous se ~ proposent en fin de compte de déchaî-n'er dans toutes les nations de l'Entente, ^ en les. obligeant à une paix boiteuse, n une révolution sociale qui permettrait el à l'Empire allemand de leur imposer j5 un joug qu'il a dû renoncer à espérer jg ds la victoire militaire. ? » i ie * « j'e Pour son salut et pour le salut de '• l'Europe, il faut que la Russie abatte, ' " et sans retard, ce tsarisme révolution-naire, aussi dangereux pour son hon-|j'e neur. son intérêt et la liberté du monde nj. que l'ancien, et plus difficile à renver-n's ser puisque, hydre aux mille têtes, il a_ puise daas des troupes indisciplinées ie et dans une classe ouvrière affolée une "nt force sans cesse renaissante. Quoi qu'il advienne, notre espoir resie entier. Une défection de la. Rus-je sie socialiste peut bien retarder la vic-J' toire ; il est trop tard et les Etats-Unis js sont maintenant trop près de nous [jour ûï qu'elle puisse sauver l'Austro-Alterna-n- £ne. En prolongeant la guerre, les pars cifistes. russes prolongent l'esclavage et ni le martyre des ouvriers de Belgique ; le ils retardent le relèvement de nos rui-•is nés, ils élargissent le fleuve de sang u- qui, par là faute de la nation allernàn-lé de, coule depuis trois ans en Europe, le Ce ne sera pas la première fois que leur es idftle aura déchaîné justement les maux n- au'ils la vantent d'épargner à ia terre. ;e- Pour avoir décrété l'impossibilité- ete I« u- guerre, l'internationalisme socialiste a n- contribué à désarmer, contre l'impéria-i!e lisine allemand, les démocraties occi-ir- dentales. Par fidélité au dogme de la >e, fraternité universelle, de la bonté des à peuples et de la malfaisance du eapi-ul tàlisme, tes socialistes internationalistes o- de Russie sont en train d'aggraver tes -n horreurs d'un drame qui se termine-n> rait, cette année-ci, par la défaite de a- l'Allemagne s'ils apportaient dans la m guerre contre l'ennemi de la paix européenne seulement la moitié de l'énergie qu'ils déploient dans la. guerre civile. Entre les socialistes qui travaillent à désarmer, à affaiblir l'Entente et à sau-" ver l'Allemagne du châtiment mérité ir" par ses crimes et le Cardinal Mercier, :p~ proclamant 1e droit de la vindicte pu-bliqiie, de quel côté se trouve, non s.eu-" lement le sens de la Justice, mais le bon sens tout court ? A cette question, aj qui se posera d'elle-même, nous savons jg. bien ce que répondront les ouvriers so-re cialistes belges esclavagisés par le gou-]a vernement du Kaiser, ceux d'Ecaussi-nés en particulier, dont nous publions u. plus loin l'effroyable nécrologe... de Feniand MEURAV. us i ... — . | Question d'orthodoxie ir- ■u- Le 12 mai dernier, M. Vandervelde dé-li- clarait à Christiania au correspondant le particulier du Malin de Paris que la con-m vocation de la conférence do Stockholm a. était absolument irrégulière, les socialiser tes hollandais s'étant substitués sans ^ droit au bureau international socialiste -u de' Bruxelles. ,, Le 14 mai, M. Vandervelde a déclaré à Stockholm au correspondant de la Daily Chronicle qu'il avait conféré avec les so-t'ci cialistes hollandais sur -les conditions >s, dans lesquelles ils avaient convoqué unç Lir conférMice internationale et que leurs ex-i,i plications lui avaient paru satisfaisantes, à I^a convocation de la 'conférence d€ p» Stockholm, pour peu opportune qu-eUé ip soit, est donc régulière. Nous sera-t-il pèr-' mis de dire que cette question d'orthodoxie Laissera l'opinion publique fort indifférents, te ? Tout ce qui nous intéresse dans cette nt affaire, c'est de savoir si l'entreprise de U- Stockholm était ou non de nature à ser a- vir l'intérêt allemand en favorisant les in-Ll3 trigues pacifistes ourdies daais les djffé-L1n rents pays alliés. La réponse à cette ques-, tion ne fait doute pour personne et si la responsabilité du comité exécutif du bu-e~. reau international socialiste est dégagée, le concours prêté par M. Camille Huys-la mans, secrétaire de ce bureau, n'en reste pas moins pour tous les Belges e=t poui u- tous les patriotes des pays alliés un véri-le, table scandale. Il ne s'agit pas de savoir e'. sa Troelstra, Van Kol et Huysmans ont ou p„ non enfreint lès rubriques de l'Internatio-V nale et s'ils ont droit ù. r.absolution. Il faut avant tout libérer notre peuple et courir sus à tous les gens qui font le jeu de l'en-er nemi. Tout le Teste "en de moments aussi tragiques n'est1 qu'une amère plaisanterie, rs . de WWW 1 ■ ■ in _ Le général allemand von Vietinghoff, an i cfen gouverneur de Strasbourg, est mort à la suite de blessures reçues. dans les combat; US i>Tfts de Soiysons. * . Des chiffres qui en disent Soog sur la sinistre comédie du rapatriement des déportés wwvt Nous recevons de source sûre des chiffres singulièrement douloureux sur le véritable sens de ce rapatriement des déportés belges que le Vooricaerls célébrait hier comme une mesure humanitaire. Il s'agit de la petite commune d Ecaussines d'Enghien, dans le Hainaut : 5®7 ouvriers ont élé déportés; soat iaorts en A!!e «ague; ont été rapatriés dans br état lamentable'? 7& de ceux-ci ont succombé depuis leur retour. Nous ne nous.sentons le courag'e de rien ajouter à un tableau aussi navrant. Cûotentoiw-nous de demander à M. Vandervelde de le signaler aux socialistes du palais de Tauride et à M. Camille Huiysmans de 1e faire reproduire à l'intention des « Kamoraden » de Stockholm et d'y ajouter une phrase d'un récent message des ouvriers socialistes belges : .. N'oubliez jamais que les soldats qui se font les bourreaux des travailleurs belges sont des ouvriers al- LES ITILIEKS ONT PRIS II8IS VILLAGES if capture pi prsiniliri % ■■ L'ENNEMI RÉAGIT VIVEMENT El BOMBÉ GOillTZIi! jOfîiciei. Rome, 16 mai. . Sur la front des Aîpes Juliennes, la vigoureuse action offensive commencés par nos troupes dans la j0}fjçgée du î<3 mai a continué hier avec résoîutioî!. Grâce à ses efforts incessants, noire infanterie, avec l'appui énergique et continu de l'artillerie, a réussi à se consoiider sur la ligne de hauteurs âpres et boisées qui se dressent le long de la rive orientale de l'Iscnzo en amont de Corizia, et qui avaient été transformées par l'ennemi en une très solide position dJ?»ns!ve. A l'aile gauche, une de nos colonnes ayant forcé le passage du fleuve entre Loga et Bodrez s'est emparée de ce dernier village et s'y est organisée. Au Centre, nous avons occupé la côte 383, au nord-est d'à Plava, pendant que la vaillante infanterie des brigades de Florence (1273 et 128e régiments) et de Vslinc (221e et 232e régiment3) après avoir occupé les villages do Zagora et de Zsgomiia a atteint la crête du monî Cucco (côta 611) et du Vodiee (côte 524). A l'aile droite, d'autres colonnes ont réalisé des progrès sensibles sur les pontes rapides du mont Santo. Dos contre-attaques violentes do l'ennemi, préparées e! soutenues par des bombardements d'une intensité excepticnr.ello so sont toutes brisées contre la ferme résistance de nos troupes.Dans la zone située à l'est do Oorizia, la brigade de Messine (83' et régiments) s'est emparée de la côte 194 située au nord de Tivoli, puissamment renforcée et défendue avec acharnement par l'ennemi. Elle s ensuite repoussé les contre-attaques achar. nées de l'ennemi. La ville de Gorlzia a été l'objet d'un bombardement très violent qui a causé d'importants dégâts aux édifiées. Sur le resta du front, jusqu'à la mer, activité très vivo de l'artillerie. L'arrière des lignes ennemies a été aussi bombardé avec efficacité par no3 ascadril-îes aériennes eî, dans la nuit, par un dirigeais.Malgré ies attaques de nombreux avions et les tirs de l'artillerie ennemie, nous n'avons subi aucune perte. Le chiffre des prisonniers actuellement dénombrés est de 3.375 dont 98 officiers. Nous avens cauturô une batterie de canons de montagne, une trentaine de mitrailleuses et un riche butin d'armes, de munitions et do matériel de guerre. A L'OiFFENSïVE DES TROUPES ITALIENNES REPOND L'ACTJVITE DES ESPIONS ALLEMANDS Rome. 1G mai. L'armés italienne, dit le Messaggero, , commence victorieusement son offensive > sur la ligne de Toimino à la mer sur un j front, particulièrement dur, de 90 kilomè- ' très. 'Elle célèbre, ainsi, l'anniversaire de: l'invasion du Trentin, par les Autrichiens, à la mi-mal 1916. La campa.gne des Alliés atteint en qe moment son point.culminant ' et l*o<n peut dire' que La dixième bataille qui se livre actuellement sur le Carsç» est la plus rude d-e toutes celles qui ont au lieu depuis le début de la guerre. Le ciel, redevenu plus clément, a permis de décleiLclier l'attaque dès la pointe du jour et les succès déjà obtenus p.y les troupes d.u général. Cad orna sont les prémisses de nouvelles journées glorieuses. En attendait que les événements se précisent, les espions allemands ' continuent leur odieux métier avec une audace croissante. Ils répancLent,dans toute l'Italie des nouvelles alarm-antes et l'active propagande à laquelle îiîs se livrent contre la guerre n'a d'autre but que d'affaiblir la force de résistance du pays. Le Messaggero, à rencontre d'un certain nombre d'autres journaux italiens ne réclame pas des mesures de répression ' contre ces propagateurs de nouvelles ton- ! dancieuses" ; 11 voudrait seulement que l'on mette en œuvre Les moyens efficaces pour dépendre la santé morale et les droils du peupie italien. LA QUESTION DUB0H1RUB POUR. L'IRLANDE Londres, 1S mai. Selon le rédacteur parlementaire du Times le gouvernement aurait renonce au système'de l'exclusion du Home Rulq par option des comtés. Il n'y aura pa:3 de partage de l'Irlande et l'unité essentielle de ce*pays serait préservée par l'institution d'un grand Conseil qui pourrait préparer pour l'avenir une union plijs intime.Le Manchester Guardiam croit savoir nue le <çouvernement proposera un plan île partage de l'Irlande entre les nationalistes-et l'Ulster, mais avec un organisme Tui préparera l'unité, quelle que soit la zone exclue du Home P.ule. Cette organisation permettra, dit-Il, ù la zone exclue d'être placée sous la législation du Parlement irlandais. , ——www- — La Commission des travaux préparatoires à la Conférence du Commerce à Rome a Lenu, mercredi, une réunion au Capitole. — Un essai de poste aériC-Jne aura lieu 1« >A mai entre Turin et Rom®, LA BELGIQUE SOUS LA BOTTE La population de Meaia évacués sur Gan; Amsterdam, 16 mai. On mande do Bruxelles que ,la popt lation de Menin a été évacuée su Gand. — [Ag. Radio.) — —— VWIW ■■ ■ - '' 1 EH ANGLETERRE les sujets alliés ver.! ê\tt astreints au service militaire Londres, 1G mai. Le projet du gouvernement au sujet d service militaire obligatoire (selon le (Conventions des F.tats alliés) pour les si jets alliés à. l'étranger, est passé hier so aux Communes en deuxième lecture. On formerait avec ces ■ recrues des b; taillons internationaux. — tfiaily Mail.) LE DERNIER ESPOIR DO KAISER L8 ffâcMs rira prsisti Le. chancelier allemand a prononc mardi au Reichstag le discours qu'c: DôuVait attendre. Sans doute, il a évit de se prononcer sur les buts de guerr de l'Allemagne et il est permis d'e conclure que ces buts ne sont pa avouables et que nos ennemis ne son plus certains de les atteindre par 1 puissance des armes. Le silence obseï vé par M. de Bethmann-Hollweg cor traste avec la franchise de l'Entent répondant à M. Wilson, mais' comm il est douteux que ce contraste préc pite aucun neutre dans notre camp, 1 discours du chancelier est, reconnais sons-le, fort ha,bile. En ^'abstenant de souscrire au pre gramme dei Harr Philippe Scheidt mann, M. de Bethmann-Hollwegi entrt tient les espoirs et garde l'appui de grands groupements qui dominent l'c Binion allemande et attendant encor de la guerre de larges'profits. En reft sant de faire siennes les revendication pangermanistes de l'extrême droite, 1 chancelier permet à ses agents de tra vailler à l'aise les milieux socialiste de Stockholm et de Pétrograde et d'e> ploitêr auprès d'eux la modération « la générosité de l'empire allemand. C.ette attitude, le chancelier l'a pris délibérément après avoir laissé la press discuter les buts de guerre avec un liberté qui pourrait être offerte en me dèle à plus d'un gouvernement. Ce fa. sant, les ministres du kaiser ont fav< risé la formation d'un esprit public qt leur permet aujourd'hui de résister des sommations sans écho dans l'op nion. Que M. Scheidemann ait agité 1 spectre de la Révolution, cela n'a pa grande importance, quand on voit l'ir différence où cette image peu familièr iaisse l'Allemagne. Un des collègue socialistes de M. Scheidemann voyai que certains parlementaires no compn naient pas lé jeu, s'est chargé aussilc de leur expliquer qu'il ne falla,i£ pa prendre ces paroles au trègique, qu l£3 bons socialistes du Kaaser ne sor g,ent à aucune menace, ne souhaiter aucune révolution et veulent seulemer avertir les conservateurs de ne pas e provoquer. Il n'y aura pas non plus de révoli tion du côté des annexionnistes. IM Spahn a déclaré que le chancelier grandement raison de résister atrx ai pétits de conquêtes démesurées et o sait ce que vaut cette modération quan on se rappelle que ce leader du centr a toujours exigé que la Belgique so politiuuement, militairement et éconc miquement sous la dépendance de l'A lemagne. L'annexionniste Deutsche h qeszeitunq se déclare, elle aussi, er chantée de la séance du Reichstag toi comme la FranckfuTter Zeitung. Visiblement, cette attitude du char celier, des milieux politiques et de 1 presse est inspirée par un nouvel e: poir de tout le peuple allemand. Cf espoir lui vient de Pétrograde et il d( pend des socialistes russes de le déc( voir. Vont-ils continuer à accumule les fautes ou renonceront-ils à donne au Kaiser ses dernières joies ? No contents d'avoir obligé à la démissio M. Goutchkoff et le général Kornilo: accompagnés dans leur retraite par de généraux comme-Broussiloff et Gourkc ils en sont aujourd'hui à exiger le d( part de M. Milioukoff et l'abandon d sa politique extérieure, jugée trop n; tionaliste. Le prince Lvoff a jusqu'k refusé cette nouvelle capitulation, mai résistera-t-il jusqu'au bout ? Le par' extrémiste se renforce chaque jour d quelques éléments nouveaux convoyé nar l'Allemagne. Le gouvernement d Kaiser vient encore de pourvoir d'u train spécial un groupe de 200 Paisse réfugiés en Suisse et ayant à leur têt la citoyenne Balabanoff, zimmerwa dienne zélée et notoirement à la sold de l'Allemagne. ~ Stylo. Voir en 2S page et en « Dernière Heure les informations relatives à ia Cris russe. — — UIVU- Pôur k 'paix Binéenburg " Dûle, 1G mai. Hier a eu lieu à Berlin une grand réunion publique organisée par le par, chrétien-social. 4.000 personnes enviro v assistaient. L'assemblée s'est prononcé.e pour ur. « fraix Hindenburg » contre une « pai Scheidemann ». —www — LES ALLEMANDS avouent la perte ûu zeppelin L-22 Zurich, 16 mai. On mande de Berlin, de source officie le i « Le dirigeable de la marina alternant L-22 n'est pas revenu depuis le 14 niai. D'après une information officielle ai glaise, il aurait été détruit le U au matti dans la mer du.Nord."pair Les forces nav; les britanniques. — (Information.^ L'écroulement de la Grande Boucherie Voilà donc un morceau du vieux Bruxelles qui disparaît : la Grarule-Boucherie. On y accédait par une porte donnant ruâ Marché-aux-Herbes. Dans ses sous.-soLs, il y avait le Caveau parisien, restaurant renommé par sà cuisine et par la modicité de ses prix. Les plats qu'on y servait, sortaient des mômes fourneaux que ceux dâ la Faille déchirée, i/ndez-vous des gourmets. Ceux qui aimaient la bonne chère plus que le luxe y trouvaient leur compte. A côté, il y 'avait un antiquaire qui veai* dait des faïences en vieux Rouen, de la poudre à dorer. Rue Chair-et-Pain, un marchand de gibier et de poisson attirait l'œil du passant par un étalage composé comme une belle nature morte. La vhlle de Bruxelles cherchait ctëpùfè longtemps à racheter cet immeuble sur lequel elle possédait quelques droits ; mars elle-se h élirait à une indivision de trente-six propriétaires. La vieille boucherie offrait un de ces exemples d'eïichevètremenft de propriété à peu près inextricable. C'est cet enchevêtrement même qui rendait toute réparation difficile, car on n'aurait su dire au juste à qui eJJe incombait ; chacun cherchant à paver le moins possible, essayait de rejeter le plus gros de la dépense sur son voisin. C'est cela sans doute, qui aura été la cause principale de l'écroù-Jement de l'édifice, lequel n'avait, du reste, d'autre intérêt que sa vieillesse. Ainsi se trouve résolu le problème qui occupait depuis longtemps l'échevin des travaux publics. . Cet incident, que regretteront vivement les vieux Bruxellois, permettra de dégager la façade de la maison du Roi qui donne sur la rue du Poivre. On pourrait créer sur l'emplacement de la Vieille-Boucherie un square qui donnerait un peu d'air et de verdure à ce quartier trop resserré. Ce square ne nuirait en rien à la Grand'Pla-ce, car elle ne la démasquerait pas, la rue des Harengs et la rue Chair-et-Pain continuant à subsister le long des flancs de la maison du Roi ; il va sans dire que la façade de celle-ci, dormant sur la rue du Poivre, devrait subir quelques modifications et être mise en harmonie avec le« maisons qui serviraient de cadre au nouveau jardin. En été, un bassin a^?c des eaux vives répandrait là une fraîcheur salutaire.. Et là aussi* au eteur de la ville, ira mo* nument vengeur pourrait rappeler aux générations fiitures l'ignominie de l'occupation allemande. » . ■ ' ■WWW • =T ■ LA GUERRE VUE DE LONDRES Ce qu'on pesise de la Belgique (Correspondance particulière du XXe Siècle)- J'ai beaucoup réfléchi avant d'écrire cet article. Et si je vous l'envoie, c'est,parce crue pe le crois nécessaire — indispensable.« Ce qu'on pense de la Belgique... » Combien de fois avons-nous été joyeux et fiers d'imprimer dans ces colonnes mêmes : « On admire la Belgique par-dessus toiut.... Elle est l'incarnation de l'honneur et de l'héroïsme... Elle s'est acquis le plus beau patrimoine moral qu'un pays puisse envier... » Au train dont vont les choses, et si l'on n'y change rien, il ne nous sera bientôt plus possible d'écrire ainsi. Et ce beau patrimoine, par la sottise de quelques-uns, par l'inertie des autres, nous en aurons effrité et gaspillé le plus clair aux quatre vents; Nulle part l'admiration pour la Belgique n'a été poussée à un plus haut point qu'en Angleterre. Elle a provoqué, de la part de la Grande-Bretagne, en août 19l'4, une de ces interventions désintéressées dont aucune nation dans l'histoire, sauf Ja France, n'ava.iit donné l'exemple au monde. Elle a fait accueillir ici pêle-mêle, dans le même élan de généro-'sité, les réfugiés chassés de Belgique par l'invasion et les héros de l'Yser blessés. Ces sentiments ont duré deux ans : ils durent encore; mais il n'est pas douteux que leur ardeur et leur unanimité aient décru. Et cette désaffection commençante est plus grave de venir d'un pays où il y avait pour nous une si fraternelle, une si débordante amitié. Au tout instant, la presse signale que des Belges d'âge militaire — l'âge militaire anglais va jusqu'à 41 ans, et la dernière génération appelée va au feu comme la première — travaillent en nombre plus on moins grand dans tel comté, dajis tel faubourg, dans telle usine. Souvent leur travail est sans rapport aucun, avec la guerre. Le matin, leurs groupes croisent des soldats anglais allant à l'exercice, des blessés de Vimy ou de Bapaume, des Tommiea en congé, allant rejoindre leurs cantonnements, devant Ypres. La situation de ces Belges a beau être régulière, au; point da vue de notre loi, elle est horriblement choquante ici. Ce pays, qui n'est pas envahi et a horreur d'e l'obligation sous n importe quelle forme, a institué le service obligatoire et général pour gagner la guerre et reconquérir la Belgique. Ln soldat anglais, blessé en terre belge, s'étonne de voir, eî» rentrant ici, son commerce exploité par un Belge du même âge, civil. J'ai signalé ici même i! y a un an un article du Daily Express en ce sens. Ce que seul ce journal un 'peu turbulent avait dit alors est reproduit aujourd'hui dans d'autres publications. La presse nbrthchffe, cette puissance, donne la même note. Na crovez pas crue les élucubrations dun \\ hi-taker eussent été acceptée^ il v un ou deux uns T PS réfusriés qui exploitent la charité

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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