Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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26 augustus 1916
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s.n. 1916, 26 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43w5n/
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2ôe ANN/E — Serie no'iiwiî/».—.if*6.57 Samedi 26 Août 1916 RÉDACTION «Se ADMINISTRATION 23ras da !i Btir* — L£ HAVRE TÉLÉPH ONE:n'64BELGE BUREAUX A PAI4IS -S3t f'Ja doam-Jacquas-Rausseats. 3i LONDON OFFICE! SI, P ANTON STBISET Lafcévier Square, S. W. Jeteurtmm WM1 "10 cent, le M° LE XXE SIÈCLE IL"!'..'.'. . ! 1 . igBVJJUMBii ABONNEMENTS Franc*...... 2 fr. BO par moi» » 7 fr. 60 par iv'meslr» Anglaterr*.. 2 «h. 6 d. par mois • .. 7 sh. ® d. par trimestra Autre* paya. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestra PUBLICITÉ S'ataer à l'Administration de Journal Les jftutes annonces sont également rtcuci à la Société Btirop&snne <i« Publicité. 7!) rue de la Vtctntre, Paru, fut en a It monopole pour Pa> „ ï) 0 c i 5 cent, au front Quotidien belge parajîssant au Havre et à Paris iwi mi iirrmimrïïw-iiïiinim m ■nn i nmiriir i »m inr ~"ttihhm n■> mm —in—nmwin miinn m mmi— iiim—inm «mn» imm rrr .n u" ul . . . i . —i_i._i ms LA GUERRE VUE DE LONDRES M ffiffi® Ail SILEUCME lorrarpondance particulière tlu XX" Siècle.) Londres'. 24 aoûi 1916. Dpna, une de cas dépêches précises, do-anisii^ses, vivantes, — moôèle de pourna-suie, — que lord NoctheUfïe, la semaine erfùêre, exi-têdiart, du Corso ou au Trenter, u .Times, iî exprimait le regret qu'après eoix ans de. .guerre les Alités se connussent i heu. • 1 [. *'.ûitris/-ait en constetanst que sur le :'cvb.t italien, parmi J* goputetion cvviîe de ïfciîie, on ignorait presque ce qu^avaietn.f liij, ce que faisaient journellement les ar-i« s ;s britanniques. X oufi ia savons, noue qui luttons- à ciY/ *aïi as. Mais il est, de l'Angleterre, d'auto -an is que nous ne connaissons pias assoz. Xi jus avons souvent parié die sa m*xrûne : n% â,* certes, pas fallu, la batadll» d'Aï Jud inè pour nous rappeler le travp.il hj/cesseo u'ell e accomplit pour la caus^b Cf cimums •ouri ant, peut-être ne nous reivrlons-nou &s eiicore assez compte de ce que signiâ et-»e \nfiitrise dos mers.qiue tes Alliés s-ai î-teriV; à juste titre de posséder, et qu Aagle^rre a contribué pour jp. plus grandi as H à tj-ts'oîir, efficacement aidée par le wies et'joyeux marins 3e France, digne fc:icen.ia.iv; des Jean-Bart. eA des Du0i&j 'riîudn. Kous so inities j'fteîés rèvtmi*, J'arrtre joiy orjiqu'on nous a révélé qu'*en vingt-dieu nefe" de .guerre, p^lue de vin^t-nrcBe voyage jv^ie&t été etiediiês par. irss foaiteaux affié tefis le seul' pets de Calait, __ bateagis d «açsagers, bà'ieanx, marchands, transport te troupes, —• fiv.ç*, conjme seul passif, 1 leï>fru<&tion par l'ennemi de vingt et un m wiïf, (un pour mrê e) et sans la perte d'un te rte vie dé solda f. p>e parais cbifftf es' frappent l'esprit, fon sarler les faite qi e n'arrivent souvent pa i mettre en laKfi#è>te oi* -'AvaMei disserta ÈOfiS. iOeeîoœs cjillîrels seront utiles pour mon ra- rtoportancre la contribution finaa ïiète apportes paV "'Angteierre à l'œu-vr Jiiganfesq-ue dfefe ÀSiés. .**# •q^s cbufres sont exiraéts du récent dis wïs de M. Mat Keuna, le chancelier d ''£çï ikniiier. 'lelifi n'ont ,pas soulevé de cootesteAion, dan m p discussion pourtant vive, où aucun act 'é-féfé, «tic®» théorie èrràse, n'a évité 1s jr:'pque.; Cette circoi-etaDte nous est garant 8e leur exactitude. •La coatribution de< !a Grande-Bretagne : a guerre est actuel!emenit de cinq million i-f/i'rting par.jour, ce qui, au cours de li i-T fne, représente environ cent quarante mi! jetas. Sur cetAe base., h la fin de l'exsrcio îi^anéiar en 'cours, c'eat-ài-diiae le 31 mar n lot-hain —l'anyée finan-aière commençen e 1er avril — sa, dette s'élèvera à 2,640 mi dïkis sterling. Il fauit,, ajouter à. cette sorom t: 'montant, des a.vawces consenties à ce jou, ï<ix Affiéte. et aux Dominions : huit cent mil 'it>ns sterling.' oiSfe dette, comm.ent notre, alîôfèe y a-t-ell felt face ? coninisnit y fera-t-eîle face dto [Viveni-r ? ;Lu question s'est posée nfîUement^ cer Caâos reprochant au chancelier* d'avoir véci sit jour ie jooî', sans recourir h un emipran rai-nibocrsabié à longue échéance. Celui-ci a répondu : « J'aurais oontract un «mpnunit sans hésiter si ibne situatioi Bna-nriere; troublée l'avait rendlu nécessaire L'aocumulaMon de créances qii ne seraien pas. rèelilesnent gagées par di l'argent (*) f'wiaae excessif de mormaie ff.<îuicifliiîe, l'ac ceptetion d'emprunts anciens comme mon naie de souscription à des emprunts nou ve-aux, en un mot, toute la crir-cuiation fie Ètvei, trahir-aleint pareille situation. Combiei ta- ^-réalité en est loin l » <>ia revient à dire que l«i richesse d' fraya est loin d'être épuisée et, que, au mo mei3t môïife où la nécessité contraint le Boeb es à préparer leur cinq'/iiième emprunt l'on :n'apercoit pas enoOre ici l'urgence d'ui Iroisi èirie. *** CtJt-te richesse, à combien peut-elle êln Estiniée ? A, 15,000 millions sterling, tout, simple nient : a plus de trois cent soixante-quinz* milliards de francs ! (j liant au revenu ualionaî, <yi pranan :on>gne base les iravarux les plus sérieux ït <in. rejettent les évaluations optimistes, oi fmrfi le chiffrer de 2j,600 à 2,700 million; sterling. 'C'est-à-dire que, le 31 mars 1917, la detfc totale de la. Gnmde-Breto-gne (2,6-iÛ million,; sterling, cornane il es* indiqué plus haut 5'élèvera exactement- à une année de soi retenu. lie :approchement est topique, la FrnnJciu.rlPr ZéytunX) est bien venue Bpr^s cela, pour chauffer le cinquième em pi -nrat bo- -he, à. pf».?ier de la « terriible me ni :e » encourue ?©r le crédit anglais. L; phrase de M. Mac Kenna demeure dam nie sa pénétrante vérité : « L° 31 murs l'Angleterre serai dans la position d'ut hpmme dont le revenu aw.va«>l est de 5.0ÛI !.?> ,rfls et qui doit en tout 5/500 livres » Qu Cfierait dire que la situation financière d< cet, hamme es't mauvaise t Telles sont les ressources de !'/Angleterre Oî'minént 1^ a-t-elJc utilisées '? 'Voyons d'abord le produit • des impôts pMtdant 1rs quatre mois, écoulés, cent mil ftjons d'impAis (près de trois, milliards d( fr-anon" «-«t rentrés ! T1 îàuf calculer que les rfeof prenv-ers mois sont, toujoais, au poin f) vat.- le» conditions du dernier em prunî allemand". I ■■a———————rai—————y— de vue de l'impôt, les. moins rémunérateurs : le contribuable, différant le paienrient jusqu'à la date extrême. En réalité, la rentrée totale des impôt» pour l'exercice fiscal on cours est de cinq cent millions sterling : soit près d'un tiers des dépenses de guerre payé par l'impôt ! Telles sont les ressources normales de l'Eiat. Passons aux ressources extraordi-najlres. t: Voici comment se décomposait, fin juillet, ,1a, dette flottante de l'Angleterre : ! Bons du Trésor : £ 811.656.000. Bons de l'Echiquier 5 % : £ 295.000.000. War Expediture certilicates : £ 14.003.000. ""W-tr Sa.ving certilicates : £ i0.500.Glfo. . Billets monêt. du Trésor : £ 124.680.000. D avril à juillet 1916, £ 445.000.000 de bons à - court terme (trois mois) avaient êiè remboursés. Bonne précaution. Par contre on a fuit émis des bons remboursables à six mois a concurrence de 122 millions £ ; à. un an, pour 199 millions £ ; à deu/. ans et plus, pD-u'r 184 millions £. *** li n'y a pas îà circu^alictn exagérée de pa-P-ier, _di,i _ M. Mac ^©nna. Et les cdviffres donnés ci-dessus^ sur ja richesse et le retenu de l'An^fetsné, semblent confirmer Sa thèse. On peut Ooiecter que ce sont des chiffres théorique ; tout au moins qu'ils laissent une large marge pour l'appréciation. 'i Au-',si l'argument de fait, l'argument, in-3 discutable, qu'a 'nvoquê le Ministre des Fi-nrances, est (l'attitude- du marché étranger vis-à-vis des bons émis par le Trésor. Il ne suffit n as, en effet, que la nation t tout entière soit prêle à verser son or et . son argent ; qu'on puisse citer ce chiffre s merveilleux de £ 10.500.000 de War Sa-3 ving Certrfvcatas, C'ést-à-dirè 275 millions de 3 franC-s apportés par les petites bourses, à » raison de 15 shillings 6 pence par tête ; il » faut voir encore'la' valeur que l'étranger ac-s' corde à ce mouvement. A côté des difflcul-s tés financières' intérieures, il faut songer -. aux difficultés extérieures, auprès desquelles les nremières pâlissent, si importantes soient-elles. j A cet égard, les constatations faites sont égal entent satisfaisantes. L'Angleterre, par suite de ses besoins de, ® guerre, a actuellement un chiffre d'expor-j tations inférieur à-celui de ses importations. ® Les paiements qu'elle fait journellement de ce chef approchent plus de deux millions sterling que d'un ! e Or, l'étranger regarde le Ben britannique commé une garantie de premier ordre. Il t prête à l'Angleterre à un taux qu'il - n'accor-î dera.it ft aucun aitre pouvoir belligérant. v C'est l'Angl'et«rre qui contrée pour les pava alliés, m tnarché du change à l'étranger, - notamment en Amérique. Centralisation en- - tre les mains du gouvernement britannique s des valeurs américaine? existant en Angleterre, limitation au strict nécessaire des achats faits par les Alliés au pays du dollar, tractations financières destinées à maintenir le taux du change, tout ce labeur * •forrrridabîe est, pour la très grande partie, J l'œuvre du gouvernement britannique. s *** 1 Si- l'on songe qu'à côté de tout cet afflux, 3 officiel d'argent, il y a l'afflux dans les œuvres privées- ; ' si l'on songe que les hôpiltaux, i- [g, y. M. C. A. (Young Men Christian Asso- 3 ciation), les' innombrables « funds » susci- 1 tés ' par la guerre, ont îecueiïli de vérita-" bles trésors, et qu'à côté de cela les œuvres 3 de charité d'avant-guerre (qui, nulle part 5 peut-être, n'étaient aussi largeiment. subsi- 1 drées par l'initiative privée qu'en Angie- * terre) ont continué à fonctionner, — on de-3 mettre véritablement ébloui devant cette ri-L' ohesse révélée, aprèe vinyt-qua-tre mois - d'une guerre dont l'imagination la plus audacieuse a peine à se représeniter le coût. s On peut sourire en lisant l'allusion de la s Frankfurter Zeitung — dians le numéro cité plus haut — au troisième emprunt britannique obligatoire l i Voulez-vous savoir comment la politique t financière de l'Angleterre a tari les ressource» nationales, a épuisé les volontés de sa-| orifice de la nation ? Deux chiffres répon-1 dront. Le « l'und » ouvert par le fîmes au be-t néfice de la Croix-Bouge, aux premiers, jours , de la guerre, et que chaque jour accroit - régulièrement, s'élève aujourd'hui à plus - de OUATRE Mil .1,IONS DEUX CENT - MILLE LIVRES STERLING. On objectera oue pour uue grosse partie, i ces sommes ont "été versées au début de la guerre, alors qu'on croyait la victoire facile i et proche ? Lord Kitchoner est mort il y a trois mois s à peine. En souvenir de lui a été onverte une souscription, dont bénéficieront les invali-1 des de la guerre : elle atteint aujourd'hui 2-35.000 livres sterling. & « « * De cette situation, de cette œuvre, ni . l'Angleterre, ni son gouvernement ne tirent 3 vanité. Ils n'en parlent pas plus que les communiqués ne parlent des exploits ac-t c.omplis par les sous-marins asigiais dans 1a Baltique, par les chalutiers français dans la \ Méditerranée. C'est pourtant par tous ces » efforts combinés que nous vivons, que nous allons à la. victoire d'un pas chaque jour „ phis aftermii. Et il est nécessaire que cha-i cun puisse s'en rendre compte.. ? GUTT. i « , , Les Belges en France i i Un concert donné le. 16 août à Saimt-Quay-, Pmirjeux par M. Léon Renia,ad. violonced-i liste solo du théâtre de la Monnaie, a eu le ) plus vif succès. .Miles Simone et Madeleine i Fii-oa Mme Dela.tre, Mme Ruelian et M. Pa-! iternositer ont eu, en même temps que M Léon ReiAiand; le plus vif succès. La i'ete a rapporté près de 160 francs au profit. 'des œuvres de guerre. * « * > Le jour de rAssotfuntiort, les paroissiens t d'Etables ouf en la. surprise d'entendre une 'messe en musique avec le concours d'ar-; tisfès ' be' c!tV3 réputés.' Le R. p- Leeerf, p:o-• fosseur à l'Institut catholique de Paris, a '•prononcé une allocution très écoutée. t. Nos soldats en Russie Cinq de nos braves tombés au champ d'honneur I.a lecture des communiqués officiels de , Petrograde a montré que ce n'est pas une ■ simple excursion sportive que nos soldats sont allés faire en Russie. Aussi ne sera-t-on pas étonné d'apprendre que plusieurs de nos braves ont déjà signé de leur sang la page de gloire c'jént ils ont enrichi l'histoire de notre ar/née. Une seule chose étonnera, c'est qu'après deux mois de combats, et de combats, aussi ardents, nos pertes ne soient pas ç/as élevées. Csîiq hommes manquent à -l'appel ; ce sont, outre le canonnier De Becker-Remy dont la mort a déjà èié annoncée, le maréchal des logis Louis Degreppe, de Tournaii, qui était, à la veille d'être promu sousj,iieutenant ; le brigadier Gaorges Emilie, de Liège, décoré sur le front belge de la croix de Saint-Georges, ei les cyclistes Joseph Dom, de Liège, et Ernest De Tourngy, de Homu. , Nous saluons ces braves dont la mort héroïque ajoute encore à l'honneur du nom belge. Use décisica intéressante du Foreign Oise »0«- PLUS D'ETRANGERS NI DE FILS D'ETRANGERS AUX FONCTIONS PUBLIQUES A la séance d!e mardi de la Chambre des ctnimunies, il a été donné connaissance d'une décision importante du vicomte Gfey, ministre des Affaires étrangères. Le vicomte Grey a prescrit qu'à l'avenir aucun poste du ministère des Affaires étrangères ainsi qiue des services diplomatiques et consulaires ne pourra être confié à des personnes, de nationalité étraag&rfls même si elles ôïi-t reçu 1a natiiraHàatibù britannique, de même qu'à celles dont le père n'avait la nationalité britannique que par naturalisation.Cette décision, qui a été annoncée à propos de la « démission » de M. Holzappfel dé ses fonctions de consul honoraire de Gnande-Bretagne à Rotterdam, a été très favorablement accueillie par le Parlement- Lire en 2® page : CHEZ NOS BRAVES DU 7» D'ARTILLË RIE. LES « COLEBEUS ». par Julien Flament. LA ZWANZE BRUXELLOISE CONTRE LES BOCHES. En 4* page : LE LIVRE D'OR DE NOTRE ARMÉE. DES NOUVELLES POUR NOS SOLDATS. La sincérité britannique »0« UN JOURNAL DE LA SUISSE ALLEMANDE LUI REND HOMMAGE Le journal suisse de langue .allemande Vaterland, qui s'imprime à Lucerne, rend hommage à la sincérité des communiqués du grand état-major britannique dans les termes suivants : » Les critiques sévères qui ont été formulées récemment par des Allemands con-, tre les communiqués de l'armée britannique sont sans fonctemcnt, pour autant qu'il s'agit des communiques officiels. Nous n'avons pas mémoire que, jusqu'à présent, n'importe quelle indication de fait contenue dans ces bulletins qui sont régulièrement >>, la fois modéiés et concis, ait été trouvée incorrecte dans la suite. En vérité, la- franchise avec laquelle les échecs mêmes ont été reconnus aans certains cas est digne de remarque, et il était agréable d'observer la façon dont le bulletin clos armées britanniques du. 22 juillet rendait loyalement hommage à la bravoure de l'adversaire, 'en l'espèce la garde prussienne. » UNE MANIFESTATION PATRIOTIQUE A DIEPPE Dieppe a fêté jeudi l'arrivée dans ses murs d'un glorieux régiment d'infanterie. L'important détachement beige qui séjourné à Dieppe a pris part au défilé et c'est au milieu d'un enthousiasme délirant, que les troupes ont traversé la ville. Le général Bolgert a passé la revue des troupes massées sur la. pelouse, puis il a remis de nombreuses décorations à des braves, blessés devant l'ennemi. A l'issue de cette cérémonie émouvante, les Dieppoises empio3-ées à la manufacture des tabacs, ont offert à chaque soldat un coquet bouquet de fleurs, de même qu'au porte-drapeau du ... et à chaque compagnie de mitrailleuses. Coite délicate attention des ouvrières • des tabacs a vivement touché lc« soldats ; les Français placèrent leur bouquet au canon de leurs fusils, et les Belges à leur cartouchière. Les troupes se sont mises ensuite en route ; cela a été une véritable marche triomphale à travers les rues de la ville. Jamais peut-être on n'avait vu un pareil enthousiasme à Dieppe, mêlé d'une*certaine émotion. Partout on acclamait les bravés, ou leur jetait des gerlv» de fleurs, aux cris mille fois répétés de : « Vive la Fr&cce ! Vive la Belgique ! » La grande déceptisn à l'offensive turque Qq qui sauva Frédéric H pendant la guerre de- Sept-Ans, ce fut son incompa-able maîtrise à jouer de la ligne intérieure. C'est en usant du même procédé que les Allemands comptaient bien, en 1914 et en 1915, vaincre les Alliés. Tout espoir pour eux de tirer encore de ce procédé bon parti doit être désormais abandonné. Les événements d'Asie le démontrent à, suffise,Biûe. L'éta.t-major allemand a entrepris en AsJie-Miineune, en Peise et en Egypte, une oi'fensive destinée a impressionner les -Russes et les Anglais, à les refouler et à les fixer pour de'longs mois, ce qui M eût permis die prélever de nombreuses divisions turques au profit des fronts menacés en Europe. Pressé par la nécessite et escomptant, déjà la victoire, l'étal-major allemand puisa,- sans perdre un jour, dans les réserves ottomanes et envoya des Tu-rcs dans les Carpathes et moine dans le Ti'entin où leur présence vient d'ôtie signalée. Pendant ce temps, les armées turques, d'une part, attaquaient Mouch et Bitiiis et reprenaient ces villes ; d'autre part, pénétraient en Perse à la suite dés colonne» russes en retraite ; enfin, s'avançaient vers le Canal de Suez. Ici, ou le sait, ce^ fut la déroute immédiate : malgré la présence d'officiers et de sous-officiers aSemands ef bulgares, les Turcs furent battus à plates coutures : ils perdirent près <te 10,000 hommes sur 18,000 et lès forces britanniques et australiennes, — infanterie montée, cavalerie et méha-t'istes, — rejetèrent les débris de l'ennemi dans le désert. Ainsi finit l'aventure égyptienne. L'aventure de Perse et d'Asie paraît vouée à un sort aussi fâcheux. Alors qiue de-s troupes turques, loin de leur base, se sont aventurées en Perse, les Russes attaquent en direction de Mossoul, où ils ont infligé un vrai désastre à une division ennemie, et menacent ainsi les communications des Turcs engagés en territoire persan. Du. mém'e coup, tes vainqueurs paralysent les mouvements de l'aile gauche turque au delà de Mouch et dfo BitJis, à l'ouest du lac de Van. Cetie offensive turque est, de plus, arrêtée frontalemeint. Le général Yoùdehitch, qui a reçu des renforts, contre-attaque si vrgpureusemenl, qu'on annonce que ses atvarit-gardes ont déjà pu pénétrer dferas Irfabcb. Avant longtemps, le Grand Turc regrettera omère-ment d'avoir laissé puiser dans ses dépôts au profit du roi de Prusse. *** Pour avoir donc voulu se servir une fois encore de la ligne intérieure, l'état-major de Berlin en subit sur l'heure un cruel détriment. Toute nouvelle expédition lui sera désormais interdite, car, où que le regard se porte, les Alliés sont prêts à l'assaut. L'unité de front est réalisée mieux qu'on eût pu l'espérer jamais. La. meilleure preuve en est fournie par l'immédiate riposte donnée, au nord de Satonique, par l'armée du général Sarrail. Fort inquiets, — on le serait à moins, — les Bnil-gares ont voulu, par le bruit et le mouvement, dissiper leurs inquiétudes : d'où leur simuilacre d'offensive, qui, sur-le-champ, a été arrêtée. Nous serions bien étonnés si bientôt les Bul-gares, comme les Autrichiens et les Allemands, n'étaient réduits à la défensive. Si, sur le fr ont russe, le cours des événements sensationnels est momentanément interrompu, le général Broussilow n'en manœuvre pas moins, et fart heureusement, sur les ailes : en Volhynie, sur la rive occidentale du Stokhod, où le généra.l Lesch menace Kovel par le nord ; dans les Carpathes du sud, où le général Letchitsky étend son occupation sur la frontière hongroise.Les nouveaux progrès des Alliés sur la Somme complètent le tableau qui nous montre la terrible puissance d'agression du mois d'août 1914 réduite à n'être' plus qu'une bête haletante sur le point d'être traquée de toutes parts. Paul CROKAERT. fus im drematipg ai iront —>—s>0-< On nous écrit du front : « Le 11 août, eut lieu, dans un village de l'arrière du front belge, une charmante fête intime donnée par le deuxième bataillon du B. 137 au protit de la construction d'un théâtre régimentaire. Séance en plein air, dans un théâtre de verdure d'autant plus pittoresque qu'il était improvisé. Le morceau de résistance que noua offrirent les artistes prouve en faveur de leur hardiesse et de leur esprit entreprenant. Avec des moyens de fortune ils ont osé mettre en scène la célèbre comédie de Labiche : Le voyage de M. Perri-chon. M. F. Colin, dans le rôle de Perri-chon qu'il interpréta avec une originalité merveilleuse, M. J. Boutier, dans le rôle de Daniel Savary qu'il sut rendre avec son-brio habituel '— et c'est, tout dire —, MM. Devillé, Six, Dechaineux4 Lamberty et Pi-ret, tous firent preuve, chacun dans leur rôle, d'un talent admirable. Mais la question délicate était de trouver des acteurs à qui confier les personnages de Mme el Mlle Perrichon. MM. Diet ot Delhez se chargèrent, d'y apporter une ' solution aussi élégante qu'originale. Iïref., les quatre actes furent enlevés aiux applaudissements enthousiastes du nombreux public qui se pressait autour de la scène improvisée. Pendant les entr'actes. une série d'artistes chanteurs et diseurs se produisirent, pour 1a. plus grande joie de ,tous. IMM. Fé-dor, Smetz, Hazê et Wiche recueillirent de légitimes ovations. Les poilus du B. 137 goûtèrent là pendant quelques heures, des joies évocatrices des lointaines séances du temps de paix, et ils se séparèrent, en emportant, avec un inoubliable souvenir, l'espoir de se retrouver tous réunis devant le nouveau « théâtre ré-jimentaire », pour applaudir la prochaine pièce qu'interpréteront les mêmes artistes. Leur "infatigable activité ' abdrdcrâ cette fois le répertoire moderne. — - — - - ~ ^—... .— Pas de Moc germanique ! i Le beau résultat que donnerait la destruction de l'Autriche if II faut détruire l'Autriche 1 » Rien de mieux, si on entend par là, qu'il faut lui enlever dfe quoi donner à la Serbie, à la Russie et à l'Italie les territoires qu'elles réciamenl. Mais rien de pire si on prétend renforcer l'empire des Hohenzollern des Allemands enlevés à l'empire des Habsbourg.M. Jean Herbatte vient de le démontrer très clairement, une Ibis de plus, dans VEcho de Paris du 24 août : " Un te! programme est incompatible avec deux intérêts sacrés : l'intérêt national de tous les Alliés sans exception, et l'intérêt général de la civilisation. Aucune des nations alliées ne peut adme!ti<e sous peine de courir' un danger mortel, qu'à la fln de la guetTe il subsiste au centre de l'Europe une Germanie plus puissante qu'avant te conllil. Quelques personnes, s'avisant de mesurer les nations au boisseau comme des légumes secs, dénro-ntrent complaisamment que 70 millions d'Allemands, même associés à neuf millions cte Magyare, seraient moins dangereux que ne l'étaient avant la guerre 65 millions d Allemands, Polonais ou Alsaciens-Lorrains gouvernés par Guillaume II et H millions d'Allemands, Slaves, Latins et Magyars gouvernés par François-Joseph. En effet, déclarent ces statisticiens, 70 plus 9 est moins grand que 65 plus 51. Et que pèsent les 70 plus 9, si l'on additionne en face les Russes, les Français les Italiens, les Serbo-Croates, les Tchèques, etc., et. Mais le problème actuel est la négation même de cette méthode grossière du nombre qu'on pré" terd employer pour le résoudre. De quoi a été faite la grandeur de la Prusse, sinon d'une série de victoires remportées par une minorité cohérente sur des adversaires plus nombreux, mais à intérêts divergents? E=>t-ee que Frédéric II avait pour lui la supériorité numérique, pendant la guerre de Sept Ans, quand il luttait en même temps contre la Russie, la France et l'Autriche ? E'st-ce que la Prusse comptait plus d'habitants cpie ses ennemis, en 1866, quand elle est entrée en guerre du même coup contre l'Autriche, la Bavière, la Saxe. le Hanovre et d'autres Etats allemands ? Depuis deux, siècles environ que les Hohen-zollern portent une couronne rovale, combien d'*1 fois s'est-on fisruré qu'on les mettrait, en échec en formant une confédération ou une coalition plus peuplée que leurs Etais? Le résultat de ces beaux calculs, nous le voyons depuis deux ans. Lt maintenant, après avoir retiré au gouvernement de P.erlin quelque.s millions de Polonais et.^d Alsaciens-Lorrains inassimilables, on lui ferait cadeau de Vienne, ôo la moyenne vallée du Wmi b-", du Tyrol, et de plus de 20 millions d Allemands. on de Magyars qui lui obétïawnt; servrte-mêïil, «Uis on r-Omoternif sur des Etêts-farépons. sur des affinités de races et sur des =oli darifés nébuleuses pour le tenir en respect. » De cruti se' moquie-t-on ? demande aM?c raison M. Herbette. in Mi i liiiin n la ont îipii Répondant, eu lête de VEoho belge du 14 août, à un arlide malheureux d'un autre ooEaboratetir de notre êxceSent confrère d'Amsterdam contre Hugo Verriest, le chanoine i-Ieyûsserrs critique du même coup certains excès ïtfflqrèusemant aussi rares qi^e fâcheux. n Deux tiaifs curactérisenl le {lunnityant fanatique. écrit funcieti curé de Saint-Piene à Gand : le rêve du séparatisme et la haine de la langue française. » 11 y a quelques années,' peu' après que la question dv séparatisme s'était posée en Belgique, je rencontrai M. Verriest chei M. Vercrvtjsse-Bracq, sénateur pour Gand et Courh aisien de 'naissance. Elle y vint sur le tapis. Il se prononça avec une vivacité significative, coupant presque la parole à celui qui. l:avail soulevée. — Ce serait insensé s'ècria-t-il. CE SERAIT TA FLV T>B LA BELGIQUE ET L'ABSORPTION DU PEUPLE FLAMAND DANS UN PAN-N ÉE R LA ND iSME OU IL PERDRAIT TOUTE SON ORIGINALITE. » Le curé d'Ingoyghem n'était pas moins catégorique en blâmant les ennemis de la largue française : «i Je ne fais aucune difficulté de le reconnaître, disait-il, je dois beaucoup aux écrivains français ; et quand fêtais professeur. je terminais d'ordinaire ma classe du soit par la lecture répétée d'une pa-qr choisie de l'un d'entre eux. » Après avov'r rapporté ce^ paroles d'un des chefs tes plus écoutés du mouvemen: flamand, M. le chanoine Hevnssens conclu par cet appel à la concorde auquel noua souscrivons bien volontiers : « Le plus grand danger qui nte-nace it Belgique à cette heure, c'est la mésintelli gance entre Flamands el Wallons. Pow Dieu, ne C oublions pas.' Nous iraitom d'égarés les flamingants schématiques Mais, sont-ils moins égarés et moins schis matijques, c es anti^flamingants qui attiser*, la discorde et jettent de l'huile sur le feu : Sachons ■ donc oublier ce qui nous divise. | pour ne nous souvenir que de ce qui nou I UiÙt. n Troublions Jamais que la faiblesse qu: résulterait de" nos divisions reste te seu ■espoir qoe garde l'ennemi de nous asservii t dans l'avenir. î 5?!» «Ye rR ry» «m λ «T» ■¥■ b¥» STS «T* «vs et Sa lassitude des Boches Ce qu'un neutre a vu et entendu, il y a un mois, en Allemagne et en Belgique Nous avons la bonne fortune de pomon offrir aujourd'hui $ nos lecteurs les note: de voyage d'un neutre qui vient de faire ur tour en Belgique. On n'y trouvera n qihrases ni littérature, mais tout simplement les impressions d'un voyageur qu\ raconte ce qu'il a vu et entendu. La lectun de ces notes, qui ont toute la valeur d ur document, ne peut que fortiiier encon notre admiration pour nos compatriote: opprimés et notre confiance dans la défaiU de leurs tyrans : Ayant appris en Suisse qu'il -ma serai difficile d'obtenir des vivres en Altemagm et en Belgique, je fis des emplettes en* vu< du voyage, mais arrivé à la frontière le: douaniers suisses m'interdirent, suivant 1< règlement en vigueur, d'emporter pkiB di 200 grammes de chaque sorte de vivres ceci afin d'empêcher tout ravitaiïïemerrt Coman-e je leur expliquais que c'étaient dei provisions devant me servir pour mor voyage qui prendrait au moins deux se màines et comme je garantissais qu'elle* serviraient â mon usage strictement per sonnel, après avoir bien vérifié mes pa. piers, ils me les laissèrent à titre tout i fait exceptionnel. Les formalités à la fron tière allemande durèrent un quart d'heur* et s'accomplirent sans difficulté aucune. UN SOLDAT BOCHE SE PLAINT DE N'AVOIR PLUS A MANGER Par suite de l'heure d'été allemande, qu, est en avance de 60 minutes sur celle d* la Suisse, je manquai le train de 9 heure; partant de Leopoîdshohe ; j'avais don< trois heures de loisir pour attendre ceiu de midi et,j'en profitai pour me prom-ene: dans les environs. Rencontrant un solda en permission d'origine alsacienne qui de voit retourner au front, j'en profitai poui lui demander ses impressions. Comme j< parle ie patois alsacien, il n'eut aucun* méfiance et, malgré les affiches interdison aux militaires de causer avec tes civils e surtout tes étrangers, i! se laissa a,lier* des confidences. • — J'ai horreur de retourner au front, nu dit-il, plarce que je ne recevrai plus suffi samment à manger, surtout dans les 'igne: de réserve; j'ai été b Verdun et nous avoir été bien nourris quelques jours avant l'ât taque, mais aussitôt évacués, nous n'avom plus reçu qu'un quart, de ration ; aussi ç{ ne va plus. Le mécontentement se fai petit h petit sentir d'ans les rangs des sol dais. Cette fois je pars pour le front dans tes Vosges, après avoir été ramené de Serbie. A midi, je train démarrait et je pessa 1 -sous là forteress» d'Usiein. par Fribourg I - Cairlsruhe, ileidelberg, pour arriver > ; Maamheim où je changeai de train pou: | Mayence et Cologne. Ce qui m'a frappé ■ c'est 1e nombre peu élevé de voyageurs di lr" et 2" classes, tandis qu'en troisième i y avait, assez de monde. Partout des affi cbes invitent le public à ne pas converse' ! en chemin de fer. Dans foutes les gares !' tes femmes de la. Croix-Rouge allemand* ! servent, en guise de rafraîchissements ,■ aux soldats, une sorte de tisane. EN ROUTE... t Dans les champs, je n'ai Wn travailla 5 que des femmes et des vieillards : absenc s totale d'hommes valides et point, de ch< s vaux. Le long des voies ferrées, je remai j que des équipes de femmes remplaçant le • cheminots; ce sont aussi les femmes qi: , procèdent au nettoyage des wagons de eh# . min de fer. On a soin d'éloigner .les blesséf i die sorte que je n'en a.i pas vu, sauf dan i les gares de Mayence, Coblence et Cologne . Dans ces stations, il y avait beaucoup à -, permissionnaires, les uns revemaunt du . front, les autres y retouimaint, mais je n'e . pas rencontré de nouveltes forumi-ions i Entre Mayence et. Cologne, j'ai croisé de . trains chargés de oanens se dirigeant ver . Metz. Arrivé à Cologne à 11 heures diu soir, j'a dû m'annonew au bureau de police et accompagné d'u-n agent, je suis descend? dans un hôtel près du Dôme ; comme il far sait encore un pear clair, j'avais l'intenta de son-tir, mais j'appris que j'étais conei$tt i à l'hôte! jusqu'au lendemain 7 heures, pou . prendre l'express Berlin'-Liîle qui partes 5 à 8 heures. En attendant le départ, j'ai v ; un fort mouvement de troupes passant er i gare de Cologne ; et j'ai vu également deu-' • trains de p,eirmiss'i0nna6.res retournais! I dans les Flandres. Dans l'express il y avaâ . utne seule voiture réservée aux civils, ur • wagon-Ijit, un wagon-restaurant ; tout 11 . reste était occopé par les militaires. ; fïnitre Cologne et, Aix-la-Chatpcfe, 3)= t trouvent quelques plaines dé mancpuvre t pour l'artillerie, mais elles étaient fout i , fait, désertés. A Aix-la-Chapelle, où se. fai le contrôle posta), ce sont les boys-scout • qui font le déchargement des sacs. DE LA FRONTIERE BELGE A BRUXELLES i ' i A l'arrivée à Herbes thaï (frontière belge-I tous les civils doivent descendre pour 1; - douane, et la vérification des passeports s s fait très rigoureusement. D'abord on es invité à montrer tous les papiers que l'oi porte sur soi, après quoi on est soumis ; i une visite corporelle, el gare à la personn-, <?» 'possède encore le moindre chiffon ôL t

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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