Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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26 februari 1914
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s.n. 1914, 26 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44jv4d/
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JTTCTD1 25 FEVRIER Î914 L'UNIOtN PAINS L'ACTIOIN vtRomcwie «nntc. - T*" 5J T ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique Un an. . . • . . . fr. 9.00 Six mois 4.110 Trois mois 2.95 Gr.-Duchô de Luxemb. 20.00 Union poit#!®- . i ■« . 30*00 Directeur : Fernand N EU RAY Edition if if if (6 h. soir) Edition ifif (10 h. soir) Edition if (minuit} LE XXe SIÉCLE Téléphones 3B46 et 3S8Q Instaiil are oznnia in Christo s dôib ev dsso Instar-are oznnia i Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligue . QJ19 Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. . • » 2L00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies • • • • » 2410 Les annonces sont reçues eu bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION if i A propos du vote de la loi sur les Habitations ouvrières "CMS")* II Chez les pauvres ouvriers de Bruxelles : Le problème du couchage Lorsqu'on visite les logis des pauvres gens et que l'on cause avec ceux-ci, on en arrive toujours à s'apitoyer sur leur misère. Celui-ci raconte qu'il n'a plus d'ouvrage depuis La mauvaise saison et que la femme seule, l'hiver ivenu, nourrit le ménage; une femme abandonnée de son mari explique qu'elle réussit à vivre et à nourrir ses cinq enfant? en recouvrant des parapluies à raison de cinquante centimes la demi-douzaine ; ou bien c'est un vieil homme, un vieux brave homme de l'impasse du Cadre — car tout ce qui s'écrit ici a été vu et entendu — qui geint de ne plus pouvoir travailler de son métier ■de tailleur à cause d'un mal des yeux et, après avoir plaint sa femme de devoir nourrir l'homme et les quatre enfants du travail de ses mains, sort de la poche un porte-monnaie crasseux et fait le compte de ce qu'il rêste au ménage pour passer la semaine : cinquante-sept centimes. C'était un mercredi! Oui, la misère des pauvres gens est bien poignante. Une femme est venue me dire qu'elle n'avait rien mangé depuis trois jours. — « Regardez, disait-elle en tendant ses mains : je sue, tellement j'ai faim !» — « Regardez mes trois enfants, me disait un vieil ouvrier : hier et aujourd'hui ils sont allés à l'école sans déjeuner. » Les logis dont il est question sont habités par des familles ouvrières uniquement ; il ne s'agit pas ici des taudis crapuleux où vivent dans uue confusion tout internationale les éléments apaehes, les crève-de-faim venus de l'étranger, déserteurs, condamnés de droit : commun, etc., et les tchouk-tchouk qui, vendent, le soir, à la terrasse des brasseries, le ' nougat de Montélimar et les châles d'Orient. - »•« Voici, impasse du Cadre, une espèce rte grange de 4m50 de profondeur sur deux mètres de largeur. Cest la chambre à coucher d'une famille de six personnes; il y a deux , lits. Dans le plus grand (voyez fig. 1), qui j 1 j C3K>5ù est un lit à deux places, dorment le père, la mere et le plus j^eune enfant, avec une fillette c de sept ans qui se place en travers du lit, (< %ux pieds de ses parents. Pour permettre ce c tassement, père et mère doivent replier leurs ? ïambes et aormir en chien de fusn. L'autre lit — une couchette d'en/fant — reçoit deu: s garçons. Un carreau de la fenêtre était brisé ; C{ il n'a pas été remplacé pendant les froids } rigoureux du dernier mois de janvier ; il fai c sait dans la chambre une température sibé- > rienne, et sous les minces couvertures usées, on dormait, ou plutôt on gelait, tout habillé. 7 Rue du Miroir, dans un logis de deux a pièces, s'est logé un ménage de huit per- r sonnes. Le père est savetier, et il a fallu pas mal d'ingéniosité pour installer dans une \ seule pièce la cuisinière, la table, deux ba- ' buts, une penderie, un lit et l'établi du save- s tief. Pour ce qui est de dormir, ç'a été tout r seul. Huit personnes, deux lits. Huit divisé e par deux donne quatre. Cela fait quatre personnes par lit : le père, la mère et deux en- c fants dans le premier ; les quatre autres en- g fants dans le second. Heureusement que ces enfants sont en bas-âge. s En se reportant à la figure 2, le lecteur se g niSn r UJill Ji rendra compte de cette installation. Encore ^ un détail : les deux chambres, situées au m second étage, sont louées 26 francs par mois. Même cas — deux lits pour huit personnes m -- dans une maison de la rue de la Samari- U tame, avec cette aggravation que les lits £ sont très étroits, que le ménage ne dispose ' Que d'une chambre, et que les enfants ont ur déjà un certain âge. Voyez pour oela la dt figure 3. Dans le plus petit des deux lits, to la^ M P*€ w centimètres de largeur sur lm80 de Ion- ce; peur, dorment quatre enfants allant de 8 (t l 1 14 anK- Quand j'ai demandé si, au moins, la «fi' garçons dormaient séparés des filles, on-| tér Retourné la conversation. 1 Je pourrais multiplier les exemples, et 11 citer des familles où deux ou trois enfants, 2 a * tour de rôle ,dorment par terre, sur un I matelas de paille, parce qu'on manque d'un du Jt supplémentaire, sinon de la place pour bre édifi fc61'" ce a dit est assez I J-e mot de la fin m'a été donné par une did ménagère de la rue Blaes qui me disait, I r$que je visitais sa misérable ohambre : le , "-Quelle belle invention, que les lits à nie 8Ux places : on peut y dormir à six ! nie M. H., que Etrennes Pontificales VINGT-QUATRIEME LISTE Report des listes précédentes, 62.150,45. — H. Vader, zegen ons, 's Gravenwezel, 50; Baron et baronne délia Faille d'Huysse, Huysse. 100; Etablissement des Frères des Ecoles Chrétiennes, Carlsbourg, 200; M. et Mme M. G., Cuesmes, 50; A. L., 30; Comte de Rrigode Kemlandt, 100; Docteur de Fortemps de Lo-neux, 100; B. R., 100; M. Paul Nagant, Liège, 25; M. et Mme Léon Coîlinet, Liège, 100; Les RR. Pères Jésuites, Liège, 100; C. V. D. P.. Langhemarck, 25; Congrégation de l'Imm. Conc., chaussée d'Haecht, 280; Pour la conversion de plusieurs pécheurs, 200; 'Les Pères du S. Sacrement, 100; D. V., Courtrai, 2-5; 1 iers-Ordre de S. Fr. Hommes, Louvain, 25; M. et Mine De Necker, Fumes,.50; Les RR. PP. Jésuites de la résidence du S. C., Bruges, oO; Président en Leeraars van het groot semi-narie, Brugge, 200; Van wege, Ghistel, 140; O. L. V., Bruges, 42; P. F. S., prêtre, Bru ges, 2o ; M. et Mme H. Christiaen De Snick, Couckolaere, 25; Mme Oscar Thoma, Ostende, 50; Dieu nous bénisse, Bruges, 100; Z. E. H. Deken van Dixmude en E. H. pastors van Ees-sen, Jonkershove, Keyem, Lampernisse, Merc-kem, Oostkeike, Oudecapelîe, Struvvekens-kerke, en De Snick, 100; M. C. a. D. la Croix, curé, Ensbergen, 10; A. C., id., 2; H. Vader genees mij, 2; E. de M., Wervicq, 5: C. D., 5; Vooi bekomen weldaden, Iseghem, 2; Un pauvre, 5; H. Vader zegent mijn tyjisgezin, Leu-yen, 1; M. Monnom, 5- St-Père, guérissez mes infirmités, 20; H. Vaaer, zegen onze ondene-mingen, 1: Voor eene genezing, 1; Naamloos, Waesten, 20; D. A., 2; Opdat eene 17jarige dodue* zich bekeere, Meçhelen, 2; Ter eere van het H. Hart van J., 5; Êenige leden der kerk, Christi, 5 • Voor de genezing, Poperinghe, 5; O. S., Q. L., 1; Zegen ons EJiza en Maurice, Lokeren, 2; H. V., Wevelghem, 2; Onbekemd uit B., 20; Anonyme, 12; St-Père, bénissez notre union, 10; Omdat God onze familie moch-te zegenen, 5; G. C., Marche, 5; E. H. Muylle, onderpastor, Slype, 5; Ter eere van het H. aert, id., 2; A. Henry, Jumet, 5; Que Dieu soit béni, 5; M. B., 2; L. D., 2; Eeiuî dienst-Tieid, 's Gravenwezel, 0.50; Chanoine Xhaardt, iO; Capitaine t'Kinc de Rcodenbeke. 10; E. C., ,;ége, 20; Anonyme, Bierset, 5; St-Père, bénissez notre famille, Bruges, 20; Naamloos, id., 2; Dixmude, 20. — Total : fr. 64.915,95. n *** Vu peut adresser les souscriptions au bu ■eaidu journal ou à M. Léon M ALLIE, ecrétairey 7, rue de la Tête d'or, Tournai. Pèlerinage de la presse catholique à Rome. —-Départ le 20 avril, retour le 8 mai. — Demander ' e prospectus détaillé à l'agence François, bou-evard du Nord, 45, Bruxelles. 3ULLEYIH : POLITiaUE ; Le premier ministre d'Angleterre a été \ mené à faire mardi, à la Chambre des 1 omtnunes, une déclaration catégorique ' n sujet du bill consacrant le pincife du ' home rule » f om l'Irlande. A ses dé- 1 laràtions antérieurs, dont il ne modifie , ien, il a ajouté que le bill serait repré- ï enté avant Pâques. Le gouvernement, a / ■zV M. Asquith, formulera alors ses pro- 6 Positions. Mais dis maintenant, il dé- c Lare que le bill sauvegarde les intérêts de t 2 minorité de VUlster et qu'aucune des t écentes consultations électorales ne lui " yant été défavorables, il n'existe aucune 1 aisùti pour le cabinet d'arborer le dra-eau blanc ou de demander une trêve. Le 1 zader des unionistes, M. Bonar Law, ne 1 'est pas trompé sur le sens de ces décla- J7 liions : il a déclaré q!ie les unionistes ■uploieront toits les moyens pour empê- t, her le gouvernement de consommer « un h rand crime ». r — Le gouvernement albanais reçoit un [' zmblant d'organisation. A son débar- t, uement à Duraeso, s'il parvient à s'y lo- d er, le prince de Wied trouvera déjà les •pfk-entants diplomatiques de l'Autri- h et de l'Italie. Mais cela ne suffit pas à •tablir la paix. Aux portes mêmes de eut an règne une animosité très vive en-e Albanais catholiques et Albanais mu-dmans. Un détachement français a été ïargé d'y rétablir l'ordre. Dans la ré- c, i on de Korytza, on signale un tris vif igagement entre la gendarmerie alba-lise commandée par des officiers hol- n ndais et des partisans d'Essad pacha. es deux côtés, il y aurait eu des victi- v es en grand nombre. B — La presse anglaise attaque vive- ^ ent le président Wils on au sujet de sa i< rne de conduite vis-à-vis du Mexique, s ' Mornrng Post, en particidier, publie ^ • long et virident article dans lequel il h ■clare que la politique des Etats-Unis a n. ute l'apparence d'encourager l'anarchie, ^ guerre civile et l'assassinat des étran- o rs. Il constate encore que cette politi- 0 e est négative : les Elats-Ums ne disent s ce qu'ils feront; ils se bornent à dire d! qu'ils ne feront pas. Cet article expri- df très exactement l'opinion anglaise qui cr nt le président Wilson pour responsa- si ? dans une très large mesure de la pro- 10 ngation de l'anarchie au Mexique. y. «»a» _ mbinaisoHS électorales entre Jeunes-Turcs et Arméniens jCR élections législatives à Constantino- lv auront lieu samedi prochain. En vue de m élections, le conseil général du parti Fnion et Progrès » s'est réuni mardi, sous présidence de Talaat bey, ministre de l'in- ex ieur, et il a désigné ses candidats. je conseil a désigné pour Constantinople candidats, dont 5 musulmans, 3 grecs, et rméniens et 1 Israélite. °° /accord du comité Union et Progrès et patriarcat arménien s'est fait sur le nom- _ de 13 candidats arméniens. <e comité unioniste a promis de soutenir candidature de deux ou trois autres can-ats arméniens. ne ia convention électorale intervenue entre X comité Union et Progrès et les Armé- /. ns a été conclue par le patriarche armé-n sous sa propre responsabilité. On pense ro le conseil du patriarcat l'approuvera. co Les Réflexions dë M. Graindûrge »(**)« Déraillement parlementaire Un de mes amis dont la, vie studieuxe n'a ■ pas encore obscurci le sens pratique attirai mon attention sur le /ait suivant. ; Un citoyen, employé en qualité de mach i niste pur V administrât ion des chemins dr ■ fer collabore à un petit journal dans leqnrl i il prêche la révolte: il préside une société. -non autorisée dont le caractère anarchierj est révélé par une enquête et par les décla ; rations de l'intéressé lui-même. Il préconise \ le qrève perlée pour entraver la marche ré- ' (jiilière des services publics. Le ministre, après Vavoir, sans succts d'ailleurs, rappelé aux règlements, finit par le révoquer. Les circonstances ne comportaient pas d'autre peine. Une indulgence plus grande eût été faute grave. Les gens sensés se réjouiront de la juste sévérité du ministre. C'est une qualité tare à une époque où-les détenteurs du pouvoir laissent si souvent péricliter le presUge de l'aiitoritè. L'affaire en elle-même., pas plus que les personnes en cause, ne mériterait aucune mention si elle n'était révélatrice de certaines tendances alarmantes. Cela n'a pas empêché quelques sommités parlementaires d'en entretenir la Chambxe en gaspillant- un temps précieux. Les interventions répétée> des politiciens de cette trempe, toujours prêts à interpeller le ministre coupable d'avoir frappé un subalterne insurgé, finisseu-t peir créer une ambiance chargée de contagion. Et <( d'honorables membres » restés sains d'esprit jusque là, finissent malheureusement par attra/Hir le mal. N'est-il pas déplorable qu'un homme comme M. Franck, par exemple, ait souhaité un jour à la Chambre ele voir, dans l'armée belge, beaucoup de soldats qui refileraient d'obéir pour des « raisons philosophiques ». Un hohyme sérieux eloit se sentir rapetissé iprès de pareilles déclarations ; un bon citoyen doit calculer la portée de ses parole6 ivant d'en assumer les responsabilités. Le sentiment des responsabilités d'un dé-r>uté disparaît toujours quand la haine du gouvernement devient aveugle et quand apm iroche l'échéance du maneîat électoral. A ce noment cette qualité n'existe plus_. On cherche des électeurs et, pour en trouver, on dé- . ^ 'end les coupables et on absout les con- 1 , lamnés. Tout cela démontre l'effet nuisible de l'in- m lérence du pouvoir législatif dans l'exécutif. re m'étonnerais fort si le machiniste en mestiori n'avait pas été dépeint un jour .u ministre par son représentant comme ci- -oyen tranquille et plein de bonnes intenions. Ainsi se font toutes les nominations. }• ,'eiction des dépïitês est donc prépondé- si ante à l'entrée en fonctions et tend à le de- ui enir dans les révocations. C'est la dévia- S; ion du régime parlementaire. gi Et voilà comment des faits de minime im-ortance montrent, souvent mieux que des „ tudes synthétiques, les tares d'un système ' wlitique et les conséquences de certains ^ bus créés par la pratique. cr Les vieux théoriciens du droit public pré' 0t onisaient le contrôle mutuel des pouvoirs n memz temps que leur séparation. Le con- vc rôle devait être une garantie; la séparation evait assurer leur indépendance respec- te ive. Aujourd'hui l'ingérence tracassière a c'-emplacé le contrôle efficacei et l'indépen- ro ance a fait place à la mendicité politique. Pa 7'est-il pas vrai que l'électeur mendie les ^ xyeurs au député, qui les mendie chcv le uni^tre, lequel mendie les votes du député, "quel mendie ceux de ses électeurs? eh Ainsi les conséquences pratiques de cer- la lins systèmes apparaissent clairement aux ommes de simple bon sens, bien plus clai- se 3ment qu'à ceux dont l'inaptitude à saisir bi •■s intérêts véritablement en cause dérive du tii '.rvi./isme électoral ou de cette maladie in- til 'llectuelle qu'on peut appeler « Vobsession mi u détail ». ii] j Graêndorge. co f a ^ si One bonne œuvrer ïï —1(î,0*5— Nous avons encore reçu pour le malheureux iberculeux recommandé à nos lecteurs par la seî mférence Saint-Vincent-de-Paul : ris Mme A. Hachette, 20 fr. ; Reconnaissance à Sainte-Vierge, et pour qu'elle continue à f dus protéger, Eugène et Marguerite, 10; Ano- lee /me de Watermael, 5; Anonyme de Bruxelles, on ); Anonyme de Bruges, 5; Un huissier de pro mc nce, 2; Anonyme d'Ixellos, 20; Anonyme de 1er aussu-en-Fagne, 10; Anonyme d'Etterbeek, 1 >; En souvenir de Georges, 5; En l'honneur tio 3 N.-D. de Grâce, un tertiaire dominicain, Co >; A. D., Bruxelles, 5; Pour obtenir plusieurs no àces par l'intercession de Saint-Joseph, 20; jp: nonyme, 20; « Ailes voor Vlaanderen, en nr/ laanderen voor Christus », 3; Anonyme de La estre, 5; Anonyme de Vi-llers-la-Villè, 2; Ano- peî mie, Gilly, 5 ; Pour que le « XXe Siècle » ne n03 rme par trop vite sa liste de souscription, 3; ma n l'honneur de Saint-Joseph, 1; H. M., 2; au utis, 15; J. H., 2; Un pauvre à son frère, 1; qui ue Samt-Joseph nous protège, 1; Un abonné ] : la première heure, 2; Anonyme de Ghelu- pei un lîeu du Peu que j'ai, 2; Anonyme no] i épintser 5. — Report de la liste précé- ion ;nte : 239,10. — Ensemble : fr. 470,10. Nous savions bien, en ouvrant cette sous-iption, que nous ne comptions pas en vain J11'1 r la générosité de nos lecteurs. Nous les re- ^?,r ercions vivement au nom du malheu- ne iix qu'ils ont seccmru et de la Société de St- «A ncent-de-Pauî qui s'est intéressée à lui. les La Jiste de souscription est close. S vot L'O BSERVATOI R EL _ tai: dis La pression depass-e 765 mm. sur l'est de la de issie et 761 mm, à l'ouest, de l'Irlande. du Elle reste faible sur le sud de l'Europe; le, nimum (744 mm.) se trouve au su<3-est de li? p, anoe. 1 'V Un second minimum inférieur à 757 mm. iste au nord de l'Ecosse. Le baromètre monte partout. En Belgique, le vent est faible d'entre nord I nord-est et la température est comprise entre lf„ et 5°5. Prévisions : vent est faibîe, couveTt; ref-roi- m isement. c —. con Quelques abonnés nous signalent encore oajj '5 retards dans la distribution du jour- pi; ■l. Nous les prions de prendrè patience. Rie outes les mesures dépendant de nous ont Av< i prises pour les satisfaire et nous espé- syé ns qu'ils ne tarderont plus à être servis mme ils doivent Vêttfi., | tje LES GRANDES JOURNÉES DU FOOTBALL • m+m-K JLe match anglo-belge de mardi Cfrii ■ . - .--y-W - — - ■- ' • - "• ■ - - ■- • Lss deux équipes. — Le Roi et le duc de Brabant arrivant au teaia du Léopoid-CIuFî EN HAUT L'EQUIPE BELGE; EN BAS L'EQUIPE ANGLAISE VICTORIEUSE sneoiiaiiE _oy J w\ >0< LES MARTYR L'article que nous avons consacré a >res penseure honteux d'Arlon a jeté p eurs de nos confrères anticàtholiques d<n îe grande colère. Ils reprochent au « X ècle » de goguenarder à propos de cho£ aves et tristes. « Mais oui, c XXe Siècle », s'écrie l'.#Btc îlge », il y a des malheureux obligés, pc vre, de celer ce qu'ils pensent dans le fo leur conscience; il y a des gens qui oient ni à Dieu, ni au diable, et qui se ligés d'aller à la messe. C'est une des beautés du régime que ne us devons, à vous et à vos amis. Mais surtout il y a des incroyants qui rede nt d'être dénoncés comme tels par la pre^ M'icale. Seulement, ce n'est pas parce qu' agissent d'être incroyants, c'est uniqueme rce qu'ils savent que cette dénonciation 1 re à la rancune des sectaire cléricaiix — i est parfois pis que d'être "livré aux fauves Aux fauves!... C'est devenu une man ez nos adversaires de simuler le délire < persécution. £ les croire, francs-maçons et libres pe urs sont obligés — obligés, vous entend în — de vivre dans une cave et de ne so , pour respirer l'air pur, que tout ento lés et calfeutrés dans des capes de coulei iraille. Ils sont traqués comme les pr ers chrétiens; et si certains d'entre er mbattent la jonction Nord-Midi avec ui belle énergie, c'est qu'ils ont peiu* qi tre odieux gouvernement, en fouillant js-sol de la capitale, n'y découvre les a lombes que ces pauvres martyrs ont ê~ cés d'y creuser pour pouvoir vivre e ix. 5n vérité, leurs plaintes sont de mauva excuses. Il est facile de crier au « sectî me clérical ». Mais si l'on requiert c< rémies- modernes de prouver par un fa L'ieonque que les « cléricaux » persécuter libres penseurs et les forcent à se cache: les verra'prendre la fuite ou, tout a ins, refuser avec obstination de sortir d rs phrases et de leurs doléances, ^es catholiques laissent aux administré ns libérales et socialistes — exemple ; 1 nseil de6 Hospices de Bruxelles — le m< Dole du fanatisme qui est la forme m< •ne de la persécution. Dans plusieurs d s départements ministériels, les libre iseurs sont en majorité et la présence d nbreux FF.', au Congo, de FF.-, qui j; is ne se sont plaints d'être persécutés, es trement démonstrative que la rliétori î larmoyante de nos soi-disant martyrs. *es libres penseurs sont, au surplus, ï i obligés de se cacher que le plus gran nbre d'entre eux s'affichent au gran r, élèvent des statues à leurs grands hoir s sur les places publiques, organisent de nifestations, portent un insigne à la bou niere et marchent à la queue leu-leu dei •e des drapeaux symboliques en criant bas la calotte! » Jamais ils n'ont été mc tés ! *'il plaît aux autres de se cacher et d iloir se plonger dans un secret myst<! isement grotesque, c'est leur affaire. Cei is se cachent par pure sottise, le reste s simule avec l'espoir plus ou^moins confu pouvoir nuire aux « cléricaux » à l'abi secret. C'est une des conceptions de l'an éricalisme de province. On a le droit d Imirer. tais on n'y est pas contraint. ——»o« CAREfiiE ANTICLÉRICAL ia plume d'oie symbolique du journal d1 le-Avoine exerce sa verve sinistre au: iens du mandement pascal du cardina l'cier. 'C'est le carême anticlérical ou unence. Folle-Avoine veille à la mortifi ion spirituelle de ses lecteurs. parle des «fastueux palais des princes d< pise », des « couvents riches à milliards » lies a milliards? Arrêtez-vous, Folle )ine! Outre que les milliards des con gâtions n'ont jamais réussi qu'à conduin sieurs de vos bons amis de France ai ne, il est imprudent dû se porter tou suite aux extrêmes. Le journal de Folle-Avoine et ses féa compagnons n'avaient jamais osé dépas: les millions des couvents. C'était déjà f.< fï} honnête. Et même, le public,voyant la son tueuse voiture des Petites Sœurs des P< 5 vres aller, de restaurant en restaurant, ch ux cher les restes de cuisine, s'est dit fréque lu_ ment que ce véhicule ne devait guère cc ns tenir de millions. Xo Mais la plume d'oie a été emportée par es verve sinistre. En quelques mois elle a trai formé en milliards les millions des caiss noires. A quel chiffre portera-t-elle leur f< ile tune dans un semestre? •ur Pour se donner le temps de réfléchir,Fol] nd Avoine tape sur le mandement du Cardin.' ne II le critique avec le plus grand sâng-froi II a simplement oublié de, terminer sa crii que par l'invocation des Pharisiens : — « vous remercie, Seigneur, de ne pas m'avo lU_ fait comme le reste des hommes.,, se Nous en remercions le Seigneur,à sa plac ils »0« fs MAUVAISE BESOGNE ce Le « Peuple » fait ses délices d'un artic !>, de la « Gazette de Liège » attaquant aus violemment qu'injustement M. le minist ie Helleputte. Nous comprenons parfaitemei le la joie du moniteur socialiste; mais noi nous expliquons moins l'agression de not] i- confrère catholique. Que dirait la « Gazetl îz de Liège » si un journal de droite ou ci r- jeune droite attaquait tel ou tel catholiqi i'- liégeois, sans autre motif que des sentimen n- ou des ressentiments personnel^ ? Nous voi 3- Ions croire que c'est par surprit que noti x confrère a lait cette besogne, réjouissant ie pour nos adversaires seulement. A défai te d'excuse, ce serait, au moins, une expliof tion. i- —o-»0« £ LE GESTE N'EST PAS BEAU Nous avons trouvé successivement dan j. plusieurs journaux d'opposition une petit t_ note omnibus qui prétend, non sans aigreu: ,s mettre au point les informations publiées propos de la frappe d'un demi-million d louis d'or. La nouvelle de cette frappe ayant été bie u accueillie, il s'agit, n'est-ce pas, d'empêche e qu'on en sache gré au gouvernement ! Que 1 presse d'opposition s'y emploie, nous ne sor L_ geons pas à nous en étonner, mais nous soir mes un peu surpris de voir la Banque Natic t_ nale elle-même l'y inviter par un commun: que aussi manifestement intéressé, qu'impai e faitement courtois. s La Banque Nationale reçoit cependant as e sez de faveurs du gouvernement pour qu'o _ ait le droit d'attendre d'elle un peu plu V d'élégance. »0« ; UNE QUESTION li Les documents parlementaires — « An i nexes au Compte Rendu Analytique -i Questions et réponses» — reproduisent 1 - mémorable question suivante due au pin s ceau de M. Warocqué ; « Pourquoi le département a-t-il décidé qu . la fête patronale du Roi serait célébrée le 2 novembre, c'est-à-dire que c'est ce jour où le autorités étrangères et 'belges sont reçues à 1 Légation belge en pays étrangers. Il me sembl 3 qu'il eût mieux valu prendre comme date 1 - jour de la naissance du Roi, le 8 avril; ainsi o - respecterait les croyances ou convictions d 3 tous, tandis qu:en choisissant 'le jour patronal s on semble, vis-à-vis de l'étranger, mettre a1 j premier rang le nom d'un saint. Le jour ajmi . versaire de naissance me paraît plus important 3 Qu'en pense M. le ministre? » M. le ministre a eu la gentillesse de ne pa: dire tout ce qu'il pensait de cette question Il s'est borné à répondre : « La fête du roi Léopold II a été fixée pa ■" Lui, au début de son règne, au jour de 1; ^ Saint-Léopold, c'est-à-dire au 15 novembre f Cette décision du Roi a été communiquée au: 1 autorités le 8 mars 18G6par le ministère Rogier - Frère-Orban. _ Conformément à cette tradition la fête du roi Albert a été fixée par Lui, loi;: 3 de son avènement, au 26 novembre, jour de I; Saint-Albert, et cette décision a été, suivant li . précédent rappelé, communiquée aux autorité . par les soins du ministère en fonctions. Depuis l'an dernier, par suite de la coïnci dence douloureuse d'un événement qui est dan: J la mémoire de tous (décès de S. A. R. Madami t la Comtesse de Flandre), cette fête, contraire oient à ce que pense l'honorabde membre, i ux cesse d'être célébrée le 26 novembre. Elle cs| jer à nouveau fixée au 15 novembre, comme Tétait )r£ celle de S .M. le roi Léopold II ». »P" L'honorable M. Warocqué est un de* plus ^u~ fameux spécialistes de ce genre d'anticléri-3F" calisme. Sa libre pensée s'offusque de ce tn" qu'on semble mettre au premier rang le nom ,n" d'un Saint. Naguère, lors d'une adresse de la Cham-sa bre au Roi, il avait demandé avec insistance ,s" que l'on remplaçât le mot « Dieu » par 'Pro-es vidence », vooable qu'il jugeait d'un clérica* ,r" lisme moins accentué. Bientôt, il va demander qu'on supprime e les communes assez audacieuses pour s'ap-j- peler Saint-Gilles, Saint-Josse, etc... 4- Nous sera-t-il permis de demander à l'ha--1" giophobe de Morlamvelz s'il a songé à dé-baptiser ses vins ? Peut-il décemment, vis-à-lr vis de l'étranger, attenter aux convictions et aux croyances de ses invités en leur of-e- frant du Saint-Emilion, du Saint-Estèphe, du Saint-Julien, du Nuits Saint-Georges, etc. Et lui-même, qui ne boit, paraît-il, que [e du crû Saint-Galmier ! Comment ose-t-il si — 4* » [t Feur la réforme 'e de l'électoral communal l eî provincial ts I U ' E L E C T O n A T COMMUNAL €T LE VOTE e DES FEMMES A LA COMMlSiSION DES e XXXI. La Commission des XXXI s'est réunie au Sénat mercredi matin. Voici le compte rendu officiel communiqué à la suite de cette- réunion : M. le comte t'Kint de Roodenbeke, prési-s dent, annonce que les diverses propositions e qui ont été envoyées par des membres étran-•5 gers à la Commission, ont été analysées par à les soins du secrétariat et sont déposées e sur le bureau. Le président propose la désignation de n MM. Van den Heuvel, Dejace, vVaxweiler, r qui, avec le bureau de la Commission, for-a nieront une sous-commission chargée d'indiquer l'ordre à suivre pour l'examen des - questions que la Commission électorale aura i- à discuter après la clôture de la discussion - générale. Cette sous-commission présentera son rapport à la prochaine séance. M. Ligy dans sa communication, démon-n tre que 1 électorat communal est un facteur s important de la bonne gestion des intérêts communaux. Sous la loi communale actuelle, les communes ont^ pu assurer leur développement, mais l'égalité de suffrage que l'on propose comme modification à la législation électorale communale est dans L son principe dangereuse, car les électeurs non contribuables écraseraient les électeurs contribuables. M. Ligy montre que ce danger est grava t non seulement pour les grandes villes, mai» j aussi pour nombre de villes d'importance s secondaire. Avec un tel système la disposi-* tion des deniers communaux se trouverait aux mains des élus des électeurs non contribuables. Aussi les partisans du suffrage 1 généralisé s'ingénient à trouver des garanties.j " M. Ligy passe en revue les systèmes pro-■ posés à la commission par MM. Destrée, . Lambert, Prins, Dëgreef et Waxweiler.Pour chacun d'eux, il émet des critiques au sujet de leur application pratique et des garanties 5 insuffisantes qu'ils offrent. Après avoir justifié le principe du vote plural, M. Ligy termine en demandant si on . ne pourrait trouver une formule d'entente t sur la base du vote plural tel qu'il est organisé pour les Chambres et en souhaitant c de voir donner une forme concrète aux pro- - positions relatives aux commissions consul-, tatives, de voir envisager la suppression des ; conseillers communaux supplémentaires et J de voir étudier la généralisation de la R.P. ; aux élections communales dans des condi-' tions déterminées. M. Coîaert montre les progrès du fémi-. nisme sur le terrain social et dans l'ordre po-. litique. Il passe en revue les principaux . pays qui ont adopté le suffrage féminin, no-i tamment le Canada,certains Etats de l'Union

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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