Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1517 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 25 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6nx9c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

20e ANNÉE. - Série nouvelle. N" 1651 Le numéro : 10 Centimes II llllIII WII■ IIIBIj ImWH—TiWLMII !■! BBgg—B— Dimanche 25 et Lundi 26 avril 1915 RÉDACTION & administration îîtsr nn il !« Boirai — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n" 14.05 Directeur : F1RMD17SUEA7 foutes les a«mrnnnications concernant la rédaction doivent être adressée» g8xtx,rw de la Bourse, Le Havre, LONDON OFFICE: 21 3Pa«*ton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Fpano« 2 Tr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par tMmeatra Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.8d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Los 3 lignas O fr. 50 La ligne supplémentaire..... O fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Quotidien beige paraisse ait eu Havre MENTEZ, MENTEZ... LES INVENTIONS ALLEMANDES ,E SUCÏffiDENT ET SE RESSEMBLENT —o— D'après ima armonoe parue dans le Bor-mblutt (tir den Deutschen Buchhandel (nu-éro du 10 avril),une des pins grandes mai->ns d'édition de Stuttsjart publiera sous vu une brochure de propagande à bas prix, «us le titre : n La Guerre de francs-tireurs i Belgique, à la lumière de la presse belge, ,»ec l'illustration de la couve:ture d'un ca-,er d'écolier français reproduisant l'appel à guerre de francs-tireurs, et la reproduc-sn de trois images anglaises glorifiant la îerrefle franes-tiieurs. » (c Cette brochure se base sur les maté-aux réunis par l'éta-major faisant fonçons d'étM-roajôr général. » Après cette précieuse indication., qui met withenticité des faits si incontestablement >:ts de doute, voici en quels termes cette itéressante n nouveauté » est recommande : i La commission belge constituée en vue de ciufiiéte sur les prétendues' atrocités com-ti'ses par des soldats allemands^ a contesté ; participation de la population civile aux «abats en Belgique, et tenté de nier ainsi i nécessite de représailles de la part des licmands. » Cette brochure montre clairement, avec apports authentiques & l'appui, que la par-G'ipation de la population civile, y compris ■s femmes et les enfants, a été préconisée provoquée de toutes les façons par la resse beige. n L'entrée des Allemands avait à peine immenoé que déjà la population oivil'e était ïcitée à la résistance par la p'.iesse belge, a participation d'enfants apportant des riinitions.de femmes versant de l'eau bouil-cn!e sur l'ennemi, de- paysans tirant en mbuscade : tous ces faits" révoltants peu-ent sjd tëre, dès le début du mois d'août, uns les relations gjorifieaTrices des jour-aux belles. En conséquence, les déniéga-ons après coup sont parfaitement inutiles. Cette petite brochure mérite la plus large rapagande, car elle montre, par des rap-orts irréfutables, les terribles suites de excitation déloyale des journaux belges et •ançais, et elle prouve l'exactitude des reports allemands, ainsi que la nécessité des rprésailles. " Les auteers de "cette brochure ont oublié, robablement, que toute la presse d'Outne-:irin a nié comme un seul Allemand, pen-•i.rit plusieurs mois, que les soldats pras-êns «eussent commis, en Belgique, les îoindres atrocités^ Pendant plus die six tois, les agents de l'Allemagne d'ans les àys neutres n'ont cessé d'accuser les Bel-as de calomnier la vaillante armée a.lle-lande, modèle de discipline et d'humanité, es massacres en masse, les incendies, les illages, les viols, les sacrilèges : tout cela 'avait jamais existé, à les entendre, que Mis l'imagination surexcitée des Belges _ii avaient fiui leur pays, affolés- par les «nans de leurs journaux, devant I'enva-isseur.À présent que cent témoins impartiaux, ritaiMMie, swisses et américains, ont plei-îinefit confirmé : les constatations de la ommisaion d'enquête; à présent qu'il est npossible (Se nier que la Belfique a été lise à feu et à sang par les hordes allemands, la presse allemands' concentre tous j à effo:*s sur la prétendue guerre de j ®n,CR-tireu.rs, qui aurait justifié, selon elle, s plus sanglantes représailles. Ge nouveau svstème die mensonge ne sera rafîtable qu'aux Belges. La presse allemande est donc forcée d'avouer les rapré-tilles, comme le gouvernement a-tlemaindi a ;é loticé d'avouer le martyre et l'innocence 8s prêtres bolges assassinés. Retenons le lit. Nous attendons avec curiosité lés « preu-es « promises par les auteurs de la bro-Mire en question. Parions qu'ils tireront airti d'un récit romanesque publié, tout au jrnmeneement de la guerre, par le Tele-raaf d'Amsterdiam. D'après la feuille hol-indaise, la population do Herstal avait reçu is AH'emanda à coups de fusil; les femmes térne auraient arrosé d'eau bouillante les jldata du kaiser. Deux ou> trois journaux slges reproduisirent inconsidérément cette istoire sejisofionnelle. Or fl ne s'est rien passé de parteil à Hers-idos rei eau bouillante. Ce qui le prouve îi il. Pas le moindre combat de rue. Ni fusil-évidence, c'est que Herstal n'a pas souf-rlt, ou guère, de l'invasion allemande.Cette ©alité est peul-être la seule die la région 1 les Prussiens n'aient brûlé ni urne mai->n ni fusislé un habitant... L'Autriche va-t-elle tltfflfe SIS ntpJis ] La Tribune de Genève publie la dépêche livante, (jite nous reproduisons sous ré-rves : (i Rome, 21 avril, n A titra Sù curieux renseignement seu-ment, et sans songer un instant à en pren-'c'ia nespoissabilité, je vous rapporte un range brrwi qui courait hier ici et qiuii fai-ut. l'objet de vives discussions : désormais oofmtiscae de sa situation extrême-ent nériUoBse, l'Autriche au:feit enfin- ep-m-é deg powparlers directs avec l'Italie, ^ Crfe & SSÇft éipf'léo, à céder des ter-tOi-KîS Sau-Î uï! pu: i <t'^' \driati£|ti£ (probablement Fiume). De son lté, elle se dédommagerait de la perte dies ■ovincea do E*rf en recevant la Bavière, , Si-ltraie et tout o» qu'elle possédait en 1866, qui avait été eéeté h l'Allemagne. n Réduâl il ses propres forces, l'empire 3imani<jae e« pourrait pas opposer line iiîgUQ rtësistaasce à la formidable nouvelle ialition, et fAuWdie éviterait, do oette san-ière, uns guerre nvee l'Italie et le dé-iciT.iireme»! inévitable de la monareliie. n De quelle twarce provient celle ingé-icise solution 1 II serait intéressant de Le Contingent de 1915 L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL REOL»NT L'APPLICATION DE L'ARRÊTA LOï Le « Moniteur » publiera dimanche matin, l1 arrêté ministériel suivant, réglant l'application de l'arrêté-loi fixant le contingent de l'armée pour 1915 : <( Le Ministre de la Guerre et le Ministre de l'Intérieur : » Vu l'article 3 de l'arrêté-loi du 1°' mars 1915, fixant le contingent de l'armée pour 1915 pour la durée de la guerre, » Arrêtent : » Article premier. — Tous les Belges nés en 1890-1891-1892-1893-1894-1895 et 1896 qui, à partir de la date susdite, se sont trouvés ou se trouveront dans la partie de la Flandre occidentale actuellement non occupée par l'ennemi ou sur le territoire do la France et qui ne sont pas sous les armes, sont tenus à l'inscription avant le 15 miai prochain, pour faire partie du contingent susmentionné. Toutefois, un engagement volontaire dans l'armée belge et l'incorporation ou l'appel au service dans l'une des armées alliées antérieurs à cette dernière date, dispensent de l'inscription et en tiennent lieu. « Article 2. — L'inscription des appelés se trouvant en France, se fera au moyen ■de bulletins spéciaux qui devront être remplis par eux et déposés à la mairie de leur résidence actuelle, conformément à un accord intervenu entre le gouvernement belge et le gouvernement français, et nux instructions qui accompagneront les bulletins dont un modèle est ci-annexé. » L'inscription des appelés se trouvant dans la partie non occupée de la Belgique, se fena au moyen de bulletins analogues qui devront être déposés à la Maison communale du lieu de la résidence desdits appelés.»> Article 3. — Pour les appelés se trouvant dans las Iles Britanniques ou navigant sous pavillon belge, un arrêté ultérieur réglera les formalités de l'inscription. » Article 4. — Afin de pouvoir être affectés, le cas échéant, à, dies services en rapport avec leur situation sipéciale, les intéressés sont tenons de déclarer, dès l'inscription, s'ils sont ministres du culte, élèves en théologie ou en philosophie se vouant à l'état ecclésiastique, instituteurs ou. marins. » Article 'o. — Celui qui serait considéré comme réfractaire par application de l'article 3 de l'arrêté-loi du lor mars, pourra adresser avant le 25 mài 1915 un recours au Ministre de l'Intérieur qui Je soumettra au Roi. » Article G. — Un arrêté ultérieur établira l'es bureau x ou oornm iss ions do recrutement devant lesquels les inscrits seront invités à comparaître et réglera les formalités de l'incorporation.Le Havre, le 23 avril 1915. Le Ministre de la Guerre, de B roqueviHe. Le Ministre -de l'Intérieur, P. Berryer. Us hammage allemand à l'aiiiîude de h pspuktion bruisllsise L'attitude die la population bruxelloise est empreinte, dans les manifestations do son irréductible patriotisme, d'une telle correction et d'une telle dignité, qu'elle force parfois l'admiration de certains Allemands eux-mêmes.Nous en trouvons un témoignage nouveau dans une correspondance bruxelloise publiée sous la signature de F. Schottholer, dans le dernier numéro de la ci Gazette de Francfort ». M. Schotthofer s'exprime dans ces termes : ci Je me suis promené pendant deux heures cet après-midi, au boulevard, parmi la foule du dimanche qui se pressait par ce beau temps printanier. Les soldats en uniforme de campagne, qui se réjouissent de ce jour, s'y mêlaient ; ils portent tous le fusil sur l'épaule; tandis qu'un grand nombre de Bruxellois, et surtout des jeunes filles, onl la poitrine omée des petites cocardes aux couleurs belges ou de la médaille en porcelaine à l'effigie du Roi et de la Reine... Il est des gens qui en veulent aux Bruxellois pour la protestation muette qu'ils élèvent au moyen de ces couleurs contre les uniformes allemands.» On entend souvent de la part de compatriotes débarquant d'Allemagne,un jugement sévère sur la longanimité de nos autorités qui supportent ces provocations. Provocations ! Pous nous, qui sommes arrivés ici suivant immédiatement les troupes envahissantes et qui jouissons de ce spectacle depuis sept mois, nous n'y trouvons rien d'inquiétant.» Nous n'avons aucune raison de nous nlalltcîrc des Bruxellois. Ils ne nous aiment pas et noua ne-^S contraindrons pas à nous aimer. Ils espèrent de tonte leur âme voir, en mai, juin au plus tard, les Alliés victorieux nous chasser de leur capitale et du pays tout entier. Mais ils demeurent corrects, et c'est déjà plus que nous n'attendions. Les quelques cas d'actes de mauvais gré ou de violences, commises à l'égard d'Allemands, le boycottage secret des amis allemands, ne suffisent pas à effacer la correction de l'énorme majorité... » Les Bruxellois ne nous dérangent en rien par leur éloignement absolu... » Nouis .paissons par la Grand'Place... C'est ici qu'Egmont èt Hornes furent exéeu-Couiin&at nous représenterons-nous ce qui, de ce passé, s'est transmis sent. ? II en subsiste beaucoup encore, moins dans la Belgique (pie dans les Belges d'aujourd'hui. La politique superficielle (?) d'un gouvernement les a mêlés à un conflit qui aurait dû être évité, mais, une fois le combat accepté, ils se sont révélés courageux et inébranlables, même ceux qui, restés à la maison, 11e combattent pas sur l'Yser. Dans cet hôtel de ville, est nee une admirable œuvre de secours pour les victimes de la guerre, tout ïi fait dans cet esprit d'autonomie communale qui fit autrefois la grandeur do la «G'estfini entre eux et moi..» 1 dit la Reine Elisabeth VIllustration, dans son numéro do samedi, publie uin article de M. Pierre Loti, racontant sa visite à la reine des Belges. Nous en détachons ces lignes émouvantes par le déchirement qu'elles révèlent : cc Me souvenant que la jeune reine martyre était princesse de Baviè:e,dit M. Pierre Loti, je me permets de rappeler que les Bavarois' de l'armée allemande se sont inquiétés des persécutions contre cette Reine de Belgique, issue de leur race, et indignés -même quand le Monstre qui mène le sabbat a dherché à repérer ses enfants pour les arroser die mitraille. Mais la reine, soulevant urn pou sa petite main, qui était posée sur les mailles de soie de sa robe, esquisse un geste qui signifie -quelque chose d'irrémiédiaTlement définitif, et à demi voix grave, elle prononce cette ptaaise qui tombe dans le silence avec la solennité d'un arrêt sains recours : ii C'est fini... entre eux et moi, il y a •un rideau de fer qui est descendu pour ja-m-aus. » LESFAITSDUJOUR Malgré les nouvelles nombreuses et de sources diverses et sérieuses disant l'intervention italienne imminente, on se prend encore à douter. Une dépêche de Turin n'annonçait-elle pas samedi matin que le Conseil des ministres qui se tiendrait dans la journée aurait une importance exceptionnelle : on y examinerait les communications autrichiennes... Cette dépêche est à rapprocher d'une autre adressée de Rome à la Tribune die Genève et disant nue l'Autriche va s'entendre avec l'Italie pour la cession de territoires irrédentistes. tlWWVWWVWWV* La situation de l'Autriche est de plus en plus critique et la levée en masse montre, ainsi que nous le disons plus loin, (\ quel point le gouvernement de Vienne craint pour l'avenir de la double monarchie. En Hongrie, le mécontentement s'aggrave chaque jour. Une dépêche de Budapest dit que le président du conseil, comte Tisza, a reçu une lettre de menaces d'un comité secret hongrois où on te somme de ne pas laisser, partir les hommes âgés pour le front. D'autre part, beaucoup de déixités du , arti de l'indépendance s'opposent à l'exécution de cc départ. Une séance assez tumultueuse a eu lieu l'autre soir, au Roijal-IIôtel, où plusieurs députés étaient d'avis que c'est un crime de faire tuer tant de monde sans but précis. Quelqu'un a dit que ci ni la Hongrie ni l'Autriche n'ont rien à voir avec la Russie et que si l'Allemagne se trouve aux prises avec les Russes, elle n'a qu'à se tirer d'affaire toute seule ». Le comte Tisza a annoncé au club du parti du travail qu'il ferait prochainement à la Chambre des déclarations relatives aux événements actuels. Les partis d'opposition accentuent leur résistance corilre les dispositions gouvernementales concernant la guerre. rnvwu» On mande d'Athènes que le Messager d'A-thônes, organe du Ministère des Affaires étrangères, annonce que les pourparlers continuent en vue de l'abandon de la neutralité de la Grèce. Ce? pqnrnarlers portent : 1» sur la détermination d'un point unique où les troupes grècques agiraient ; 3° sur un versement mensuel, par la Triple Entente, de cinquante millions pour les frais de guerre ; 3» sur la durée de l'alliance ; 4° sur les compensations territoriales en Asie Mineure : 5° sur la fourniture d'un matériel de guerre, et fi° une garantie contre une agression de la Bulgarie. On croit qu'en raison des décisions qu'il peut être amené à prendre dans la politique extérieure le gouvernement renoncera à dissoudre la Chambre qui est dans son immense majorité composée de partisans de M. Venizelos. AVYYWW1 Rifaat bey, président du Sénat ottoman, qui passe pour un partisan de l'entente lut-co-bulgare, est attendu à Sofia, où il passera quelques jours; le but de sa visite, croit-on, serait de faire de. nouveaux efforts pour obtenir la neutralité de la Bulgarie vis-à-vis de la Turquie, même en concédant, s'il le fallait, à la Bulgarie la ligne Enos-Midia, projet auquel Ilalil bey, passant à Sofia lors de son voyage à Berlin, se montra également favorable. Par contre, le cabinet de Sofia s'est plaint des tracasseries dont sont l'objet les Bulgares traversant Andrinople et Constanli-nople.A Sofia, on attribue ces tracasseries principalement aux dispositions d'Enver vtich.il, qui ne manifesterait, qu'une confiance relative dans la Bulgarie. IWVWWVt Le Parlement danois a voté Ici nouvelle constitution qui donne aux femmes le droit d'être électeurs et éligibles. Au mois de mai, un nouveau parlement sera élu qui devra ratifier la. Constitution adoptée aujourd'hui. On croit que le roi donnera définitivement sa signature le 6 juin, jour anniversaire de la constitution de 1819. La snrgrigëln "leiMel" Un d,3 nos amis, revenu du front, nous dit q.ue, l'autre matin, comme nos troupiers l'amenaient, à travers nos lignes- un a fald-iviibai n ijriçpnnian. oïaii-ei lie eut rai&en! sa surprise âê voir tant de troupes belges^ Et comme nos soldats s'étonnaient de sa surprise, le « feldwebel » s'expliqua : — « C'est, fit-il, qu'on nous avait prétendu que l'armée belge avait été détruite par nous et ne ciompt-ait plus que quelques régiments renfonces de nègres... » Athènes. — Le roi Constantin partira, comme il ava.it. été anaoncj, ces jours-ci pour l'a Macédoine, où il va inspecter les corps d'armée stationnés dans cotte pro- lue fabrique romaine de limoges aHeaands On écrit de Rome au a XX» Siècle » : Précédant de vingt-quatre heures les rectifications de 1' ci Osservatore Romano »,— au sujet de l'interview fameuse du ciWorW», une agence romaine a communiqué aux ou-rnaux italiens, une note, reproduite aussi par la presse étrangère, dans laquelle il était question d'interprétations injustes et tendancieuses des paroles que l'allemand-cimériicaiin wiegand attribuait au Souverain Pontife. La note, par elle-même, n'avait pas une grande importance. Une chose cepen dant nous a frappé : la presque unanimité des journaux qui l'ont reproduite, l'ont présentée comme ci explication officieuse » et ont formellement attribué à l'agence en question le caractère d'organe officieux du Saint-Siège. Or, il est bon de démasquer ici une autro imposture, tentée par l'Allemagne à Rome. Depuis le commencement de la guerre, les journaux italiens reçoivent le service d'une agence créée pour l'occasion, qui porte le nom de ic Cor: ispondenza ». Les chiffres, que l'on voit en tête de chaque feuille et qui indiquent le prix de l'abonnement sont trop élevés pour qu'on puisse croire que la c( Corrispondenza » ait récolté un grand nombre d'amateurs. Malgré cela, les ifeuil les sont répandues généreusement «t'un bout ft l'autre de la Péninsule. Que cuntien-nent-elles ? Des bourdes énormes, des men songes cyniques, qui tous portent la marque de fabrique de Berlin. C'était un jour, — le 23 décembre, — l'annonce -d'urne manifestation-, ou rtlutôt d'une révolte du neuinile ('le Paris, allant crier de van-t le Palais Bourboni. ou'il voulait la paix, avec charges de cavalerie, bagarres, et caetera. C'était, un aiutre Jour, unie histoire de enaves dissensions entre lie commandement telae et le commandement 'français, ainsi (m'entre le Roi Albert et ses ministres. Plus i iW-nïmef-t, c'était le récit dies manœuvres die l'A-nisletcrre pou-r «ssuirer.anrès la guerre, la poB=-p=sion de Calais, oiu d'antres tenta' fivpn faites nar ces mêmes Amsrlais. en Cv-nftninTque. d'accord avec le Grand Senoùssis, contre les Italiens. Nous regrettons sincèrement -de n'avoir eu confiaiciviin.ee des services d'iniforrnîii.ipns " de 7a Corri.snnnrip.nr.ri.. rrn'/i. travers ips i-enrodra-tionis d'es journ-aux qu'eile sert. Onielle pinte die bon sang murs aurions pu Tifnr.nir. l'ruolidiennement à nos lecteurs! La. Corrispondenza nou-s intéresse aussi pour d'autres motiifs, qui lui donnent une place part dans la série dies puibliioations o»ie les envoyés du kaiser financent en Italie.Savez-vous qui en est le rédacteur principal ? Tout simplement un rédacteur de l'Os-servatore Romano, mis en, congé provisoire on plutôt diétanhé nour la nouvelle besogne. Seulement, en quittant, a.u moins appaùem-ïii-enit, la vieillie maison, le monsieur en question ne doit pas avoir brisé tous les liens qui 1 unissaient îl -certains représentante suibal ternes de la Cuirie, -puiiisque la Corrispondenza peut se permettre 'd'insérer dians ses feuilles, en les nueîianigeamt aux caniardis allemands, quelques primeurs, prises -dans le ohiump réservé dle3 ^formations du Vatican, Cela, joint aux précédents professionnels, de son rédacteur en clœf, permet à la Corrispondenza de propager une équivoque <y.-clé faire croire fini v profanes; que l'organe des mensonges allemands est en môme ternips un organe officieux dlu Saint-Siège. il Me -a essayé d'établir cette confusion à propos de l'interview de Wiegand, l'autre jour encore.. Nous sommes si persuadés, qu'il s'agit là a une solennelle imposture, et que le Saint.-Siège n a rien, à voir avec de pareilles otffl-cinesv que nous n'hésitons pas à -demander qn uine note officielle vienne démasauer ces messieurs. la CorHs.P^denza (franchement L ST s intrigue), prétendait également, à Rome, sous le pontificat de Pie X u,n ,^le analogue. Le Secrétaireriè v,S? r° 111**'"0 fu;t obli"<;e do 'a désa-vouei. La chose, (pour tout dire, ne se fit pas toute seule... Monseigneur Benigni était, flit-on, très puissant alors. Ce sera autrement cette fois-ci. Les temips ont changé. ARMÉE BELGE recrutement de la cavalerie ET DE L'ARTiLLERiE L'inspection générale de l'armée bel<?e •communique cette note : " il Afin de provoquer le plus grand nombre d enrôlements volontaires et d'assurer en même temps le recrutement do la cavalerie et de l'artillerie, il y a i>eu do recevoir les engagements en qualité de volontaire pour la durée de ta gu-erre de tous tes sujets belges non visés par l'arrêté-loi et qui sollicitent leur admission dans l'une de -ces deux armes. » Les intéressés devront : » 1» Etre âgés de moins de SO ans s'Us nont jamais servi et moins de 45 ans s'ils, ont antérieurement fait partie de l'armée ou de la garde civique; » 2» Etre reconnus physiquement aptes à servir dans l'arme dans laquelle ils désirent être incorporés. Leur poids ne pourra excéder 66 kilos pour la cavalerie et 7o kilos pour l'artillerie de campagne; pour l'artillerie lourde, aucune limite de poids n'est imposée. » 3° Consentir par écrit à servir au corps des transports dans le cas oii l'adoption de cette mesure serait ultérieurement reconnue nécessaire p ae T a .utu 7Ï îtVi 11 i ! i t a i rf- .-.-im- 'pïSStS;-» les cyclistes d etapes Le capitaine commandant de -a con-pa-gnio cycliste d'Etapes est autorisé a V-cruter les anciens gardes civiques licenciés, réfugiés en France, et âgés de nuin-- ! de 55 ans. afin de compléter 1 effectif -le ia compagnie qui est sous ses ordres. Les anciens gardes civiques que la chose intéresse peuvent s'adresser à lui pour les coniii- NOS DEUILS PAUL RENKIN TUE A L'ENNEMI I* C(- Une dâsoltote nouvelle est parvenue, samedi m'atin, à Sainte-Adresse : Paul Ren-kin, fils aîné du Ministre des Colonies, a été tu-é à l'ennemi,dans ta niuit diu 22 au 23 avril, au coure de l'héroïque défense du château de Vfcognè, près de Dixmude. Avocat à ta Cour d'appel de Bruxelles, Paul Renkin avait 28 amis. La vie lui faisait toutes les promesses, et le voilà fauché!... Le dimanche, 2 août, Paul Renkin et son jeune frère Jean, qui, lui, venait de passer brillamment, à Louvain son dernier examen •de droit, partaient pour Liège où ils s'enrôlaient dans 1'Srnâée comme volontaires. Ce jour-là. Bruxelles était en rumeur; encore que chacun fut persmsidlé que, comme en 1870, la guerre nous serait évitée, une vague inquiétude régnait. Du charroi militaire sillonnait les nues. Paul Renkin devait assister dlanis la matinée à la réunion diu conseil d'administration d'une coopéra tive ouvrière die boulangerie que précisément l'intendance de l'armée venait de réquisitionner .Tout y .était donc sens dessus dessous. Au lieu .de Paul Renkin, ce fut son ■père, le ministre, qui vint au conseil : n — Je re nptace mon f-ils, dit-il simplement. Il part à l'armée avec soin frère. » De Liège, Paul et Jean Reinkin furent envoyés aux bataillons de volontaires qui se formaient à l'arrière et qui firent, comme on le sait, la campagne des Flandres. Je vois encore cette valeureuse jeunesse air: remparts de Termonde. le 21 août. Pipe aux dents, fusil à l'a bretelle, un galon de sergent cousu en hâte à lia. manche, PauJ Renkin faisait les cent pas derrière ta digue où, dans. ctesi trous, le-s volontaires, l'œil au guet, la main à la gâchette, attend/aient l'ennemi. Il vivait cette vie nouvel,l-e danis ta sérénité ; «Si ce -n'est que ça faire 1a guerre!) me dit-il au passage, tandis que nous, les ■aînés, les ga.rdeî civiques, nous passions courbés sous le sac pesant, dans des tour billons de poussière chaude. Comment ils se battirent tous, les volontaires, à Termon-àe, à Saint-Gilles, à Grimbengen, à MeWe, chacun s'en souvient. La flamme de leur âme doublait encore l'ardeur de leur sang. ,Lcs_ Marie-Louise de 181-i ne firent, certes, pas mieux qu'eux, et les nôtres ne cessaient d'avoir le sourire aux lèvres. L'invasion, le oamage, la défaite, la retraite, rien n'avait prise sur ces cœurs d'acier ; « Bh! bien, oui, on se retire aujourd'hui, mais dem'ain on reviendra », disaient no3 jeunes héros en quittant Tenm'onde bombardé et incandescent»Puis, ce fut l'Yser. Le 9' de ligne, auquel Paul Renkin appartenait désormais, s'y couvrit de gloire. Dans le dur hivernage, tîans les constants combats, où tout semblât: =e devoir dissoudre : les corps, les âmes. la discipline, les choses elles-mêmes, quelque^ hommes, — et Paint Renkin en fut, — sauvèrent tout : Maltrfsaat ta mélancolie noire des jours de misère, les angoisses des terrifiantes oanonn'ades, les regrets d'un heureux passé, les aippréthemsioms de l'avenir, ces hommes- tinrent droit ce qui devuit s'abattre et changèrent en rocher le limon de l'Yser. La récompense vint, avec les première jours du M'intemps : Paul Renkin fut no " iné sous-lieutenant. Ce fut sa dernière joie : ta gWté de l'uniforme aux soutaohes d'or, un bref congé, la fierté -du commandement, 1a nouvelle de la promotion de son frère au grade d'adjudant, chef de peloton. Et les combats re:ommencèii*ent. Mais pourquoi la Mort l'aurait-elle pris, alors qu'il l'av-ait si souvent déjà bravée?... Elle vint cependant, la nuit, comme um voleur, atmsi qu'il est dit dans les Livres saints. Et il mourut debout, le front haut, l'âme pure, en héros, martyre de la .plus sainte des causes... Son corps a été déposé à Avecapelle. En donnant à l'armée ses deux fila, ses ■seuils. entants, le Ministre des Colonies a fait acte de grand citoyen, et ce fut d'un noble exemple. La douleur des parents est die celle que la parole de l'homme ne console point, si attendrie et" compatissante qu'elle soit. Mais ils savent que leur fils a bi-en mérité de Sa Nation et que Dieu prodigue aux meilleurs fie ses serviteurs des grâces infinies. Paul Crokaert. là protestation courageuse D'un catholique luxembourgeois M. PRUM DIT DE DURES VÉRITÉS AUX CATHOLIQUES ALLEMANDS Nous avons signalé la courageuse protes talion élevée par M Prum, -ancien clief au parti catholique luxembourgeois contre ltat-titude des catholiques allemands depuis lé début de la guerre. M. Pritm a dédié à M. Erzberger une brochure qui a été aussitôt saisie, mais u-cc Correspondant » du 25 avril nous en ap porte une analyse fort intéressante, sur laquelle nous aurons à revenir. Le bourgmestre de Clervaux s'atlaclie notamment à démontrer la responsabilité de ia presse allemande en général et de la presse catholique en particulier, dans les cruautés commises en Belgique. Cette protestation est en même temps qu'un acte admirable de courage, un document .dont on no saurait exagérer l'importance.Noiig-uous ponnetiros; d'y attire;' mi iz ci es jours 1 attention des un.,. ...ri cîgs pay-s neutres circonvenus par M. Erzberger et ses amis. — L'ex-sous-lieuleniant do. l'armée belge Piou-sseau, soldat dans l'armée française, au 20' escadron du trai-n des équipages,est promu â titre temporaire et pou.» la durée de1 ta guerre, sous-lieutenant du train territo- DERNIÈRE HEURE Commu&îquQ officiel français Paris, 24 avril, 15 heures. Les rapports complémentaires précisent les conditions dans lesquelles les Allemands ont réussi à faire, avant-hier soir, reculer nos lignes, au NORD D'Y PRES, ENTRE LE CANAL DE L'YSER ET LA ROUTE DE POELCAPELLE. Une lourde fumée jaune, partant des tranchées allemandes et poussée par le vent du Nord, a produit sur nos troupes un effet complet d'asphyxie, qui a été ressenti jusque sur nos positions de deuxième ligne. La contre-attaque prononcée hier, nous a déjà permis de regagner une partie du terrain perdu.Notre situation est complètement consolidée et notre action se poursuit dans de bonnes conditions avec l'appui des troupes britanniques et belges. L'ennemi a prononcé une attaque aux EPARGES; une autre à la TETE A VACIIB {FORET D'APREMONT), il a été repomsé. Une attaque allemande au SUD DE L\ FORET DE PARROY, une autre au REU CUAKERKOPF ont été arrêtées par notrt feu. L'ennemi a subi des pertes sérieuses. Le Communiqué belge —O— 23 avril, 19 heures. Dans la nuit du. 22 ait 23, les troupes Iic'à ges ont repoussé une attaque allemande au nord du Dixmude et infligé d'assez fortes pertes à l'ennemi nui a laissé de nombreux blessés sur le terrain. Aujourd'hui le bombardement a repris sur. tout notre Iront d'artillerie. NOUVEAUX SUCCÈS RUSSES Petrograd, 2i avril (Ofifiiciel). — Noua avons progressé dans la direction de LuLo-viste.Dans la nuit du 21 au 22, l'ennemi a pris l'offensive sur le front Lubnia-BucovieU-Stanka.Il a échoué et a subi de fortes pertes. Rien à signaler sur le reste du. front. UN ÉTAT-MAJOR ALLEMAND DÉRAILLE Londres, 24 avril. — On mande de Petrograd, qu'un train a déraillé à Ratchy. Il transportait, paraît-il, un état-major allemand.Une soixantaine de paysans ont été arrêtés, mais l'auteur de-l'attontat n'a pas otâ découvert. DANS LA MER DU NORD Londres, 24 avril. — Le vapeur danois Helmerhorch a rencontré dans la mer du Nord deux banques norvégiennes en flammes et abandonnées, près de couler. DANS LA BALTIQUE Londres, 24 avril. — Le Daily Telegraph publie une. dépêche de Copenhague annonçai. q"tt0 Lg. navigation entre Stockholm et la Finlande a été reprise, malgré l'cscadra alilemamdo croisant dans 13 Siîtiqiue. DES REVENANTS Amsterdam, 24 avril. — On mande de lîeiiin que le corps de débarquement de i Emd'en, qui s'était édhappé à bord de . Agesha et avait débarque le 27 mars dans .o port arabe de Leidd, au- suid1 de Djiddia, a été, au cours de sa marohe à travers le pays, attaqué par les Arabes. Les Allemands ont perdu un lieutenant et dieux marins, tués. Trois blessés sont tuaités à l'hôpital da> Dji-dlda. NOUVELLES VICTIMES DES PIRATES Londres, 24 avril. — Le chalutier britannique ic Saint-Laurence » a été torpillé dans la mer du Nord. Deux marins ont été tués et sept autres manquent. Le reste de l'équipage a été recueilli. LE PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE TURQUE A GENÈVE Genève, 24 avril. — Djémal Pacha est arrivé ici.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes