Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 28 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3ts8s/
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22 ANNE • Série nouvelle No 50 Le numéro 10 Centimes (5 CENTIMES A! FRONT) 9K Mstfi 1916 5ÉDACTION&ADMINISTRATIOI 'fin nu Sî !a Botm — HAVRE Téléphone. Le Havre n* 14.Oi Directeur : FERHAHD HEÏîlAT Toutes tti communications concernai la rédaction doivent être adressée s S*",rue de la Bourse, Le Havre, LONDON OFFBCEÎ 21 s Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par t'Mmestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.0d. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. » , 9fp, s par trimestre PUBLICITÉ S'itfrasser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page* Ofr. 40 la ligne Potitosannonces-V page: Ofr.30lallgne t Lea petites annonces sont cgalemen reçues à La. Société Européene de Publicité, io, rae delà Victoire, Paris, qui en a la monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au iiavre ïoipsiapaltaaiil Uji organe pacifiste an service du kaiser Après les menaces pleines de colère et dépit des « Nfflie Zurclier Nachnoliten », winble bien que l'Allemagne ait enttn co pris la résolu iion irrévocable des Allies conduire jusqu'au bout la lutte qui l£Ui été imposée par elle. Nos ennemis n'en continuent pas moi leurs menées pour hâter cette paix que Russie, la France et l'Angleterre lui c obstinément refusée l'une après 1 autre, b et parce que, comme le disait un de lei diplomates, il est toujours bon d avoir p sieurs fers au feu en même temps? Est dans l'espoir de provoquer un flecmssemt dans l'opinion publique des pays allies de créer le fait de la paix à force d en ta parler? Il est probable que ces explicatio valent l'une et l'autre, mais ce qui est c tain, c'est qu'on continue avec insistai! dans certains milieux, à parler de la paix r,,- —"e paix n'est jamais quune paix lemande. ,. . Hier, c'était dans les milieux diplon tiflues avec les .tractations attribuées a ,-.hanceIl»rie alV^ande et ou ministre < îkats-""is a r>- Aujourd'hui. c:est d? des milieux p' tes qu'on a vus empr ses depuis le c1.-' . ' de la guerre à courir secours — sous ,-rétexfe d'huitiamté — la nation la plus guerrière et la plus m. maine du monde. ■ La 'i Lieue nour la Défense de i Hut Ïlité et pour l'Organisation de son'.Progr* vient de lancer de Suisse un nouvel appel faveur de la -naix. Elle emploie pour c son organe « La Voix de l'Humanité ». n'est pas la première fois que cette v ivSso-nûe BHe a proféré'rrueloues èr. mités qui lui ont valu d'être réprouvée des naeitlsiesCgl des socialistes, de mari appartenant aux navs all'êS. Dans tocon d/1 nat-ronar/e de la c Voix de 1 Hnmaint ceux-ci n'ont plus d'autres représenta oue MM. Naquet, Jean Longuet, Gust Hubbard et Ra'm-say Mac-Donald, plus Finlandais et un Italien, tandis oue l'An» Bôehie v figure toujours avec le Gehciir D- Fœrsfer do Berlin, le député social •Hernstein. Je comte Aroo président du F.i Xi j-'à Vato"'. ,nd. le pasteur Nmfried Stuttgart, le D' Kl««èr, Président du S' de Vienne, le D' Karl Gruonbere. pro tenr à l'université de Vienne et Mer Gi weini ménilïr'e du Parlement hon.Q'ro'5. La « Vnix d» l'ITntnanité „ a un éeho i ïivmd » Die Mensoheit », mais, fait client remarmie. aucun des noms aermanin que nous venons de citer n'a,tv>ari»lt dan Tnancbftt^ de l'oroane français: Sens do y a-t-il T-^ une rn-pr-aution insnirpe ri a: (iwinte d'effarnicher les lecteurs des T alliée? Vain artifice, car il snfT de nnr. rir le factura suisse n/iiir v décor,--i-n-if» sn'»« la marqua d'origine : « Made Germany ». A Ce n'est naturellement pas la paix ji que propose la « Voix de l'Humanité », n une paix transactionnelle qui mettrait fi une guerre qui doit, aSsure-t-elle, rester idécise. Il serait exagéré de dire que cette i transactionnelle offre un aspect imnress liant. Elle ressemble plus à un puzzle y brasserie munichoise ou, puisqu'il s'agi Boches, à un suniole jeu de l'oie où les mères et les utopies se mul'îplient T aboutir à-taire la meilleure Allemagne c le moins mauvais des mondes. Naturellement. le couronnement de !" Vre c'est la paix perpétuelle par 1» dé marnent généra! et l'institution, d'une ; d-armeric internationale. Sur les sarar dont serait entouré ce beau réve. les pi sions manquent et. s1 cette lacune n pneve inattendue, elle n'en est pas m fâcheuse. Elles abondent, au contraire sur l'ai lecture de la nouvelle Europe. L'Alsace-Lorrame pourra" faire retoi: la France, si se'5 habitants, v consentent un plébiscite d'a.nparenoe assez honnél mais l'Allemagne recevra en compensa 1; Maroc. Madagascar et le Congo frani La Pologne dépendra autonome sou sceptre dès Hansbourg... excepté la p; que. tiennent à garder les benzollern. La Russie trouvera des compensât dans l'Uraine. l'Arménie et la Perse elle aurait seulement à respecter I't nomie- La Belgique sera restaurée dans sor dénenda"cc* et recevra une indemnité trois milliards. L'Italie'aura les terres « irredente » i paiera à l'Autriche une indemnité de milliards. De la sorte, il suffira d'un de ces p tours de passe-passe où les financiers mands sont pa««és maîtres, pour que ruines amoncelées on Belgique... si payées par l'Italie. Ôua'nt aux colonies boches, elles fi= 1 tontes retour h î'^U^m.errne. eveenté T' Tchénn ponr Iâou»lle il faudrait l|irrer nouvelle lutte au tan on. H» nlus. l'Alli gne se verrait assurer la liberté des mt ç A « Tout cela et l'humour avec lequel la n de l'Humanité » déclare qu'il devra si: i, l'Angleterre de voir assurée i'indé dance dos. petites nationalités suffirait,! il pas vrai, pour montrer de qui on se que ici, mais 1 y a mieux. Les auteurs de ce factum sont, nous vons dit, des apôtres du désarmement , pacifisme. Or, sait-on quelle est la deri dos conditions énumérées dans leur p de traité de paix? La voici dans tout beauté : n H. L'union de l'Europe centrale.— ' les pays beUigéranls s'èngageraienl < point contrarier l'union commerciale p mesures d'association politique et mili: qw l'Allemagne e\ la monarchie des R bourg jugeraient utile de conclure e tiien. » 6 Après les nombreux articles consacré; par le n XX' Siècle » aux tentatives de fi sion austro-allemande, il est superflu d'il sister beaucoup sur les avantages que troi verait l'Allemagne â une paix comme celi dont nous venons de résumer le projet, nous paraît inutile aussi de nous, attarder combattre auprès du public belge des ch mères dont son robuste bon sens suffit faire jjstice. Constatons simplement qu'il est prouv une fois de plus que les aputriia d? l'hum; de nité et de la paix derrière. lesquels se Ci il chent, tout comme avant la guerre, pas m: n- d'agents du Kaiser travaillent dans tous 1< de sens de • cette expression ipour le Roi c a Prusse... I no j ' ' —' | LES FAITS DU JOUF Lu- u 'cii De tous les pays où le torpillage du Susse nj' a eu un douloureux retentissement^ il rie ® est pas où ropinion soit autant émue-qu'au :re Etat-Unis. Le gouvernement de Washin* ns . ton ayant prescrit une enquête qui se te Jr" I minera assurément par une noie à VAil magne, on Sq demande ce que celle- ^ pourra répondre, attendu qu'elle a {ait i a*" promesse de ne plus torpiller. des navin marchands et paquebots non armés sa^ ^ avertissement. , ' tvwv\vi-vw [ôs us Un vote du groupe parlementaire de e?- social-démocratie allemande a pronom au l'exclusion du> groupe des dix-huit que pr de stdent Ilaase et Ledebourg. Cette sels sic iu- du j>a.rli socialiste allemand paraît gros. de conséquences et déjà l'on en visai ,ia- l'éventualité d'une convocation du Congr, s d Qénéral du parti. cla Ç3 Ijz général Mahon, commandant en ch ois des troupes anglaises en Macédoine, e or- ^attendu' prochainement à Athènes, où ■>ar sera reçu en audience par le roi Constanti i lté •' Premier effet du. besoin d'entente coi lits merciale complète entre ' les - Alliés : tin g ive cord est intertenu entre l'Italie et la Grand un Bretagne au sujet des [rets maritimes. rO* j (VH^HV.WIV rat j ^tc L'économiste anglais Edgard ,Crammo\ md demande que les Alliés ne fassent qu'u de m<iï£e de l&trs jé^yenses de atterre, c nat penses qui seront, ffii mars, de 21o milliarc \ds~ et qu'ils les couvrent en taxant toutes l îss- manaiàctures d'Allemagne et toutes les m ticrcs premières quelles importeraient. lîle- i(3ô ♦ ~ 11 as u|: La Belgique de demain avs ~))0« LA LEÇON DE SON HISTOIRE for " ' ,Ls correspondant belge de la « Croix » Paris, consacre à la qn'estion de la situati de.la Belgique au lendemain de la gile! un article où i! invoque notairaneni c iste tains* souvenirs de notre histoire nâtiona " ^-a question du statut politique de jjj. Belgiffue, écrit-il, est désormais réglée s vaut le droit de notre nation et l'intérêt iaix" ' Europe : la Belgique de demain ne suj> [0n"_ plus rtamiliante garantie de la n neait: our lité perpétuelle ri dont les puissances — l't | méfiantes — la dotèrent à son berceau, E ■ ■ | a surabondamment prouvé, d'une pâ iour 1u't'ae avait toutes les vertus qui font nations grandes et fortes,— ce dont on di tait en 1831 — et. d'antre part,, que c neutralité perpétuelle » n'était point r ^barrière suffisante contre une nation ' pioio en mai! de conquête..... » La destinée des provinces belgos 'e.s de .servir d'Etat-tanijion entre les Germa; ■ V e'- 'es Gaulois. En 1815, le Congrès ts' Vienne, voulant établir une solide barj 3ins re c011(j.8 p „ ambition française » créa 1' titïciel roj-aume des Pays-Bas. Ce marie ™i- mailheureïix aboutit au divorce de 1830 : Belgique se sépara de la Hoilande par i: r a révolution.La solide 1 arrière cessait d'ej par ter. Il fallait donc de toute nécessité, tri e..., VBr autre cliose. Taïleyrand imagina ait ''f1. la notion de la « neutralité permanente •aïs- et la Conférence de Londres adopta cet s je pédient. On ne sait qiue trop ce qu'il adv irtie (jg l'expédient en août 1914. Comme le b il°- té de Vienne de 1815, le traité de Lond de 1839 a Sait faillite et la prétendue ban ions re di-essée entre la France et I'AMema^ lont a disparu uto- „ i.'Europe, c'est-à-dire les y/uissan alliées et les puissances neutres, ont m- intérêt égal à constituer une Belgique foi : de capable d'arrêter unrf nouvelle .'i.gres< des Barbares. nais „ Trois fois dans leur histoire, les p rois vinces belges faillirent réaliser la lorce « sfulc, assure rndéipendanee. Ce fut d"al> etits en 8-43, quand les fils de Louis le Pieux aile- vartagorint l'emipire de Chai'lemag les Charles le Chauve eut la France. I^otha' >ient 'a Lotharingie, Louis le Germanique, 1' «emagne. La l,otharing.ie, qui s'étendait ront la mer du Nord jusqu'au delà des Air "'ae- iA.it l'I'tit-tamipon infennédiaire entre G une : nains et Gaulois. Miads la Lotharingie ■ma- écut guère, et le régime féodal acheva :rs... dislocation. Au XV* siècle.Charles le Téi raira, duc de Bourgogne, faillit se faire c Tonner roi de ,1a Gaule-Belgique en réui t'oix san' sous son sceptre les provincies belg ffire '' B™rgogne, l'Alsace et la Lorraaie. peu- TTW'r' ira.giqsie au siège de Nancy mit fia W* -e grand projet. Enfin, a.u XVIII' siè< " ''électeur de Bavière, possesseur du du " de Juliers et autres lieux sur la rive gau ,, du Rhin, proposa à l'empereur d'AJtémas , .losenah '1. de lui céder ta Bavière en éch ge des Pays-Bas autrichiens. Le rci , Vt"ivsse Frédéric II se jet"i aussitôt à la t *°J verse de ce projet et le ri! échouer. e s: ii Une quatrième- fois le jour de la ■ toire prochaine des '11 '. — l'heure hi; rique sonnera pour la Belgique de réiilî "ous cf.g destinées. Seront '!',os encore déç' s ne pour son 'plus grand détriment et pour ci ! les rie )a oaix de l'Europe ?... » aire L'auteur de l'article signale, à ce prof abs• avec élog'e, l'étude de M. Maurice des i aire l iaux, sur les « Rôvaidications territoria de la Beliiiaue v. UNE ODIEUSE MANŒUVRE Le Cardinal Mercier " accuse d'espionnage k"1 —»o<(— UNE PERQUISITION DANS LES BUREAUX D'UN SECRÉTAIRE ^ DE L'ARCHEVÊCHÉ *' Il y a recrudescence dans l'odieuse ca 'p ipagne que • la presse allemande ponrs dans le but de justifier à l'avance tellee r •sures qu'il plairait au tyran von Bissing 'prendre contre le. grand cardinal — Cm peut lire, en effet, dans les journa allemands que, suivant une dépèche de B ) «elles, - il vient d'être établi que le cardh h Mercier était en. rapports étroits avec i bande de contrebandiers et d'espions stoc pant spécialement de transmettra la con x pondanca adressée par le oouvcrneimmt n Havre aux autorités belges restées eti Be, x que, et particulièrement au cardinal M , cier. Un de ces individus ,qui aurait été r_ rêté et déjà condamné pour espionnage i les autorités allemandes, aurait avoué .(!)' 5 cours de son interr-ogatoii-e être en raîatit 1a avec le primat de Belgique. De plus, oa ,s rait trouvé sur lui une lettre autogra? ',s du cardinal Gasparri au cardinal ftierci Mais les, choses ne s'arrêtent pas là; les | lem'ands. firent effectuer chez un des se< taires du cardinal une minutieuse perqu )a 1 tion dont le résultat tut naturellement la •q couverte de dossiers « des plus1 compro» i. tantse » pour-'le cardinal Mercier. Celu a. protesté auprès dta gouvememesit a ,e niand contre toutes les rniesures vexatoi (g dont il est l'objet, niais la presse teutoi i3 déclare sans ambage que cette protestât lestera sans effet et cjue le carîliaal, ei recourant, a montré qu'il avait « abdii toute dignité ecclésiastique a. I LE BEAND GONSBILDBSALLli LES REPRESENTANTS DE LA BELGIO »- ET DE TOUTES LES PUISSANCE s- ALLIÉES ONT COMMENCE LEURS fi- TRAVAUX. — LES DELEGUES DE L'ITALIE : DEUX DISCOURS SIGNIFICATIFS îd C'est lundi matin qu'on commencé, w ministère dos Affaires Etrangères, à Pa «- lej; travaux du grand conseil de guerre .s. Alliés. es 'La Belgique est représentée à ce cm a- par M. de Broqueville, ministre de la Gtl< •i et chef de cabinet, et le baron Beyens, nistre des Affaires Etrangères. Tous d ~t sonLarrivés à Paris dimanche; M. de î queville est accompagné de gon sécréta L: comfe l. de Lichterveidc. La France compte comme représente au sein de ce conseil, outre M. Briand qt préside, les généraus Joffre et de Cas nau. I.-s représentants de la Grande-Breta g... — M. Asquith, sir Edward Grev, lord «hener, MM. Lloyd George et Bcmar L Y*e je- général sir William Fiobertson. chet ,'r. rétat-major .impérial; le lieutenant-colc je: Ilardcey et M. O'Beirne — sont arrivés manche à 10 heures du soir à Paris; la foule nombreuse les a acclamés, ni- Une réception particulièrement ért de vante a été faite dimanche à 5 heures ra ministres italiens Salandra et Sonnino. C "i* que la c opération de l'Italie aux tra.v es de la conférence met en relief d'une fa île spéciale l'importance de ces travaux et rt, troite et complète coordination qu'ils les vent amener désormais aux efforts c >u- muns des Alliés. sa Les toasts échangés dimahehe soir â ne lis par MM. Briand et Salandra, au fl' Le offert aux ministres italiens au minis des Affaires Etrangères, sont à Cet é§ extrêmement significatifs. Non seuleir ns ils tracent le programme de la grande î3® liance, mais ils donnent à l'action de ni J1'" un caractère qui fàit de l'illustre nation 1J-" line la loyale et complète alliée ,de3 peu V? coalisés contre l'Allemagne, j*" M. Briand s'est notamment exprimé ail •;s- « Ou'il s'agisse de la conduite de nos )U. t.reprises militaires ou navales ou de )rs lutte économique contre l'ennemi comn votre présence Ici témoigne hautement 3\- tous nos efforts, si diversifiés, et si c int plexes qu'ils doivent être, obéissent à ai- impulsion concertée. 'es » Dans la poursuite intensive de la gue ■ié- funité de vues, de but, d'action est la i ?ie dition même du succès ». ses Dans sa réponse, M. Salandra a décla P" j tt Les traditions, les principes, les asp ; tions des deux peuples les appelaient à ; j fendre ensemble la cause de la justice, r,i droit, du respect des petits Etats, de la u; demption des nationalités opprimées; à c ° i cause nous resterons fidèles et la signa « | de ta paix devra eu consacrer le triompi a-. Ennemi commun, impulsion concei r- i unité de but, défendre ensemble utie i A! se... : c'est la première fois qu'on pronc ces mots à prouos.de l'intervention de I lie. r Les travaux du grand consèil des A ne pouvaient commencer sous de meilli auspices. me I 011 »■ iî NOUVELLES BRÊVl Sa j , à | —»°«— ^ ' — La Société royale des sciences de I , ! dres a réuni un comité comptant 25 re r~r, | sentants des principales sociétés scier "J : ques de Grandi-Bretagne en vue <ie coi .. tuer un bure': qui fournira a; . ouve. .'.V! ment, tontes !/-• informations s, qu'il pourra désirer. — Londres. — Le War Office ann-' i, que les résultats du raid d'avior sur I-se comptent comme perles par 13 tués, i hommes, 3 fennnes et 6 enfants et ,j!n blessés, soit 16 hommes, 3 femmes et enfants. os. j — Un avion, piloté car le capitaine ■ni- lain, s'est abattu vendredi sur le (en les | du Bourget, d'une hauteur, de 400 mèt L'aviateur a été tué bot le coi». ! RUANTS nF RHF7 NfllIS 5 Nos soldats belges ont maintenant ui • chansonnier et le grand public en verra pro chaineanent une édition de luxe à laquelle 1 fera certainement bon accueil. . On trouvera dans ce recueil un petit eclian tillon du romancero flamand et wallon et de: richesses folkloriques de la Belgique. Ras semblées pour répondre aux voeux de nom m- brcuiX' exilés qui sentent le besoin d'évoqué oit là patrie lointaine par les chansons du pay. ie- natal, elles ne représentent qu'une petiti de psiriie des innombrables refrains où se ma niit-ste l'âme populaire si variée et si nuan ux cée des provinces belges. ru- L'auteur du recueil a néanmoins cherche ; ial y représenter ctoque contrée d'une manièr. ,r/e équitable. Les noms des chansonniers et rie su- Musiciens les plus réputés s'y trouvent : An es- foine Clesse, A. Rodenbach, Defrêcheux. J du D« Laet, J. Dothy, N. Bosret, De.hnée,JacqiK qi- Bertrand. Th. Sevens, Daufresne de la Clie gr- valerie, Emmanuel Hiel, Antlieuiiï®. A. Le Sy. ray. L. Loiseaù, Hullebroeck, Grétry, Pcte n'r Benoit, Gevaert, Lecail, Jan Black, Demo] m F. Mille, Mestdàeli, Fïadoux, Lhoneux1, etc. >ns «, ïu- u "be H y a da ces chants qui sont tellemer or. vieux qu'on ne connaît j>as leur origine coir Al- me : n Zeg, Kreszelken, wildc gij dansen 1 iré- 11 Het toaren twea Koningslcinderen », oie isi- eramigr.ons liégeois conïnïe Pauve Moha ( dé- Prindes vos baston Simon, d'autres comm let- Harbouya, V'Jean d/Nivellcs et le Doudo i-ci de Mons. le- Les paroles de celui-ci n'ont plus qu'u res sens peu intelligible ,mais l'air n'a pas so me pareil poua- soulever les foules. iom Le dimanche de la Trinité, après la gram 1 y messe, au son die toutes les cloches de 1 fuo ville, on voit descendre du .château, ancie donjob (Jes comtes de Hainaut, par la.pic ,— vieille rue de Mons, la rue des Clercs, u ■J fj grand dragon vert dont les écailles scin.ti ;jS lent au soieiL Les chins-chins et les homîm j sauvages gambadent à ses côtés et, demèi lui,, lo Saint-Georges bardé de fer exécu des moulinets avec sa lance. La caivalcat UE s'avance à' travers une fouie compacte. D< S milliers de tètes curieuses la i-egardent pa eèr. Les gouttières, les cheminées et les r \'orbères sont -garnis de grappes humaine Un vent de folle passe sur la foule quand carillon, et, avec lui. tous les orchestres t la ville entonnent le vieil air du Doudou, a au date peut-être du XIII" ou du XIV® siècle. 1 ris, i 'est un jttuple toyt entier qui dans®, sur 1: des iaythftei endisWé, 'avec la ESte et ses S"J vants : C'est l'Bewfou 1 "g C'est, l'mamd. ■ mî C'est l'poupée Saj/U-Georges. qui va, ^nx Les gins du rimpdrt . " Riront çamme des kwrts lie> De yir' tant des carottes Les gins du culot ms Riront comme des sols j'e De vlr' tant d'carottes à lea pot; L ' C'est au milieu d'un véritable délire qu lieu le combat entre le Doudou et le chev p... lier Saint-Georges. Le dragon se livre à di cabrioles, balaie casquettes, chapeaux, or !brelies, asperge le champ clos, renvers quelques chins-chins, jusqu'au moment 0 'n?. après une dernière pirouette, il retomi inerte sur le pavé ; on l'emporte aussiti une pendant que les orchestres et le carillon r I doublent d'entrain. Partout on entend l'a !tm- ! dù Doudou; la ville danse, c'est une jo aux • qu} tiul.e jusque tort avant dans la nuit. 1 '?s!' ■ Le Doudou est une vieille chanson t ■miv guerre. ç.ou C'est au son du Doudou que les dragoi J Ç- wallons chargèrent les grenadiers de Fr doi- déric II à Kollin, rétablirent la bataille qu Dm- si perfue, infligèrent aux Prussiens ur sanglante défaite et consolidèrent la fo Pa- tune chancelante de l'impératrice d'A' triche Jlarie-Thérèse. tère En souvenir de cette victoire, Ies.jeum ard dragons wallons qui s'étaient couverts i eut, gloire,, reçurent l'autorisation de porter «_!- nom de Blancs-Becs. Le Doudou resta l'a alie du régiment Quand nous fûmes libérés ( la- la domination de l'Autriche, le régime] jles oui avait repris les traditions des Blajic Becs wallons garda l'air du Doudou, c'e irf * aujourd'hui le régiment de Windichgraet en. A la bataille, des Pyramides, un conti: la gent de Montois qui servaient dans les a mn, mées de la République entonna le vier tjue refrain pour charger les Mameluks et i om. fuirent irrésistibles. une Comme on le voit, l'air du Doudou a si chevrons et ses années de campagne. rrr>, * « :on- " 4 D'Jcan d'Nivelles a aussi aa pairt de gloir A la bataille de la Raab, an régiment enti ré : rement composé de Belges culbuta les A ira Crichiens dans la rivière en chantant < ÏJ" refrain, assura la victoire au prince Ei gène, vice-roi d'Italie, et reçut les félicit tions de Napoléon. I?" D'auti^es villes ont des cortèges ani ,.,.f logues. Le Doudou y est remplacé par d» uit. géanis, \ Bruxelles, il v a Janneken, Mi e- " ken, Grand-Papa, Mon Oncle, Ma Tante tée, le Grand Turc : à Anvers, le géant Dru» ;au- et sa femme ; à Termond'a, le cheval Rayri ince 't I» s quatre fils Aymond ; à Courtral, Ita- Schifikel ; à Hàsselt le Long Jan ; à AU Bimbin et Mam'zelle Vi toire. •'és A ; têtes populaires les géants font •urs tour de la ville et les h hitante chantent : Reuzrnlied .est un de ces chants. On tient beaucoup aux géants ; lors ri , _ bombardiement de Melines par les Boche ib on s' mpressa de sauver le plus ancien c toy-en de Malines : Opsinjoorken, qui fut sujet de longues rivalités entre Anvers i Malines. '°JJ* Il y a des chants éa .u.vants comme Ç™" Klot-ke Boelaad, le B ^~ardlied \ de s'n ™~" mentaux comme Lcyi: in'plorer, qui est cheM'çauvrte de la : ésie jwpulaii-e li : p " geois . et L'avez-ce rct/ou passer .' — c i mign n d'une poésie ; re, <je Nicolas î> iTêc'ru'ux ; d'autres, d'un curieux méldni nce de tendresse'-et do drûl rie, comme Loin 'eilt de Jacques Bertrand, et ce bijou d'ironie p soit mtiaire ; C'n'esl ni co Frnmeries, de J. D 2» frasne. Klokke Roeland nou p"om»;t qiue, loirs f. la rentrée triomphale du Bai dans la pair: Jo- reconquise, les vieilles cloches qui, durai •ain tant de siècles, sonnèrent pour'la libert-res. mêleront leur voix d'airain aux acclam; tiooifl dea foules-; on entendra Roland d Gand, Carolus d'Anvers, Salvator do Ma lines. Toutes ces cloches ont leur tradition quand autrefois les princes bourguignons espagnols ou autrichiens voulaient puni les villes révoltées, la cloche était punie 0] ■ même temps que les bourgeois ; on la pr; vait de son battant et le sonneur qui avat [ sonné le tocsin de la révolte était pendu la place du battant. Dans u Viv' Nameur pô tôt » et « Le Toumaisiens sont là », l'esprit local s vante d'une façon pleine d'humour non sa.n se moquer un taiiijnet de lui-même. « & Toutes ces chansons, on les chante dan ta tranchée, au piquet, au cantonnemen Plusieurs d'entre elles ont jeté nos hon mes, baïonnette en arrêt, sur les Boches « La bière du pays » a servi au Général Bei 1 trand pour entraîner la 11' brigade qui ri ' foula, entre Barchon et Evagnée. les hoi 3 des allemandes qui arrivaient en rangs sei " rés et les rejeta en désordre à travers 1 ; pays de Herve. 3 ~ Ces clVatisoiis, vociférées dans le fraca " de la mitraille. le crépitement des balle; " les cris des blessés et les râles des moi L" rants. se sort couvertes de gloire. 1 L'étranger oui les lira se rendra compta sur cet échantillon de notre âme poPulau en ses manifestations héroïmies tendres 1 moqueuses, des richesses folklonoiies ç t nos provinces et de notre originalr - ethnique. Un peuple qui a produit ces chansons r s saurait, plus jamais être que lui-même ,t libre et indénendant II n'a rien de commc a avec les Roches et. jamais ne s'accomm u derait de leur ignoble domination. La chanson populaire, comme le disait n chansonnier montois Antoine Clesse : ri ... C'est l'épopée, C'est le discours du tribun en sarrau; 1' Dans le danger,.on en fait une cnée ; a Aux jours d'alatme, elle sort du fourreau. Maurice des Ombiaux. I POUR DIVISER LES BELGE . ■ ° UN NOUVEL APPEAU POUR ^ LES FLAMANDS De Hollande on signale au Tenvps çju'u: '• association nouvélle, du nom c'e « Gêrm [e n»n Gildeji (Ligue des Germains), aya 'e son siège oentraî à Hambourg, se livre t }i tuellement à une activée camfjagne dans 1 -f Pays-Bas et le# provinces flamandes II lielgiffuc-, .... cherchant à atteindre les p< i' ispimalitôs auxrfuclles, à tort ou à raisc on suppose des tendances germanophiles dont on voudrait faire das agents de prof gande dan» les milieux les plus divei L'idée est celle-ci : l'avenir du monde e pa-rtient au groupé 'puissant des peupl gennains et il importe doiw de masser e four des. Allemands les Hollandais, les F inandfi de Belgique et du nord de la Fran les Suisses allemands, les Luxemtoou-rgeo les Allemands d'Autriche, tes Suédois, : a Norvégiens, les Danois, les. Finlandais, , Allemands d'Amérique et les Bocrs ,s l'Afrique du Sud, Hollandais d'origine. 1 ' verùt les englober dans le germanisme et prétend se servir d'eux pour assurer -, triomphe de la « Kultor » dans le moni J On invite les Hollandais et les Flamand? u se faire représenter dans la .« Gildekamer p ou comité directeur, par six délégués t •C seront chargés d'organisé,r ensuit® en H :i lande et en Belgique des •» Landesgildei ou sections nationales, directement rat i„ chées au « Germanen Gildé ». Le Temps ajoute qu'avant 1914, certai „ élémetnts flamands, hollandais- on scan / navés se fussent peut-être laissé prenc ' à cette tactique ; mais il est tout à fait " vraisemblaMe, dit-il, qu'il en soit ainsi riioni-e présente. t* "Pour ce "qui "conceine. lés Flamands, Temps peut être tranquille-. Ils se souvfe !S drorit de Louvain, de Tel-monde et d'Ypre te le APRES LE DISCOURS DE HAASE » LA SOCIAL-DÉMOCRATIE ï COUPÉE EN DEUX 1- ——»0(l r- x 0\ REUNIRAIT UN CONGRES DU PARI [s Nous avons dit hier qu'à là suite du v !S lent discours du député Ilaase au Reichbt e ; faveur de la paix, dix-huit socialistes sont séparés de la majorité de la social-* mocratie et ont constitué, sous la présider 3 dt ilaase et Ledebour, une <t fraction Il l'union du travail social-démocrate ». jl La rupture est consommée par le fait q e" leur exclusion a été prononcee en réuni j_ du groupe parlementaire, par 5e> voix con--j" 3.^ et 7 abstentions. Elle se complique encore du fait que qr iw torze députés de la majorité déclarent qu ont voté, da.ns la réunion de leur inacti( une déclaration' contre l'approbation d j crédits provisoires, qu'à la séance n Reicihstnc, ils ont manifesté ooritre 1p v( des crédits en quittant la salle, et qif ils c également volé contre l'exclusion des d huit. mecure rue «eul le congrès du pa peut prendre. Los journaux, socialistes et autres, abr dent, en commentaires tant sur ^efte sCî$s' nue sur'lé discours de Haase qui l'a pro\ au^e. Les feuilles socialistes majoritnir '• for>t rem-arrruer qup le discours de Haa ir rci ou ira les Pr^and, les.'Poinçnré et le® fi !" auit.h ». Et les îournaux panirermanistcs f rnilita.risfe? ndrpsse^it leurs remerciemer auv'socialisj'-"^" dë la rnalorit^... La srtciaî-dérripcratie paraît Men, cet définitivement ;couT>êé en deux T f <Tùest-ion riViriîr un ennerr?4^ i f- riarfi socifilîste. T,e^ dix-hu?f se font f'*»rt r ■ nr^ver. dit-or» nue te*dfecoiT"s d»1 H.ia '■ Trvp^rtio^ de 1^ major'11^ d" n^urnîe ; temnttd* ce n'e^t na.s cct^c nrôi^ntin commune h fr>îs aux deuv f'actions ? ^ cialistes; qiii • remettra d'abord. i- ' —Tx» chinois c.^rom^n^nnf In ci mn«cnotion 'A ^wat.ow ri rnî'il o'R e d^it In entre le rfCîverneme: ù et les insurgés. î, — Birrninjïh0.m. — Le Daily Pnst a c l- vei-s une srtuscriofion en faveur dea r«>f "i tfïâs Vevânr. Elle n. atteint £ S:9S DERNIERE HEURE s I , e | ——- ~~ s Communiqué otticiel français s Pai-is, 27 mars, 15 heures. EN ARGONNE, lutte de mines à notre avantage, à la Fille-Morte, combats à coups i de bombes dans le secteur des Courtes-' Chaussées. C A L^OukST DE LA MEUSE, npit rela-v tivemenfc calme. e A L'EST DE LA MEUSE, lutte d'artillerie sur le Iront Douaumont-Vaux. s EN WCEVIIE, bombardement assez vio-: lent notamment dans la région de Mou-I- lainvillc-Chàtillon. Pas d'action d'infian-. terie. Sur le reste du front, nuit calme. 4 L'ENNEMI EST RÉPOUSSE AU NORD DE SALONIQUE ;e ' e Salonique, 27 mars. — Tous les détache- ! méats allemands et bulgares avancés en n territoire grec ont été repoussés au-delà de > la frontière. EXPLOSION MEURTRIERE EN BULGARIE Salonique, 27.mars. — Un grand dépôt de munitions bulgare, dans la région de Metf-dine, a explosé. Il ya ISO victimes dont trente morts. g EN TURQUIE Athènes, 87 mars. — Les Turcs auraient ordonné l'évacuation de Konich. DES TROUPES AUSTRALIENNES X. A MARSEILLE Marseille, 27 mars. — Un fort contingent de troupes australiennes a défilé liier dans ï? les principales rues de la ville. Elles ont été vivement acelanïéos par Ja foule. Z —,,o;'—' et LES PASSAGERS AMERICAINS â- DU « SUSSEX » . ■s. —— •P- Folkestone, 27 mars. — M. et Mme Bal^ E3 Vv'in, passagers américains diu « Sussex n t-rt u- que l'on croyait tués, seraient dans un. héla- tel à Wimeraux. Leur fille, assez giriève. :e, ment blessée, serait dans un hôpital de 1» is, même ville. rvs les I I !>I I II ,m de ^ - à • [Ui fm sitviroîis Stccnsiraaî ta- ^ ns di- [De notre envoyé spécial au front.) re n- La canonnade avait été assez vive la à veille de ce côté là et l'on pouvait s'attendre. à des actions d'infanterie. Manie Cfuer une occasion de voir quelque chose u. par ce temps de stagnation presque s f complète, n'était réellement pas permis. '. Comme j'arrivais aux tranchées vers l'heure du diner, le chef de bataillon de piquet eut l'amabilité de m'inviter. Les quelques provisions que j'avais emportées, jointes ' au menu du major qui dînait avec son ad-> j joint, permirent d'avoir ample ration pour | tous trois. Mais la question des assiettes et des o -uverts subsistait encore. Le lieutenant la résolut : il s'adjugea la casserole. Le major proposa d'utiliser une fourchette d'artillerie, mais on la trouva trop lon-gue. Enfin on se tira d'affaires sans pré-■ judice pour les estomacs toujours lar.ge-•" ment ouverts aux tranchées. Et l'on dîna, casque én tête, au milieu d'un feu d'ar-w tifice de bons mot-s. Si je dis casque eu ~f" tète, ne croyez pas que c'était poui" nous •*jc préserver des éclats d'obus. Non, c'était e simplement pour ne paus nous heurter le crâne (cela fait très mal, même quand on uc a des cheveux) contre le toit de l'abri, très on peu élevé comme tout abri qui remplit b;en ;Te son rôle. Une fois l'estomac lesté, ';>,us voilà partis dans le dédale des boyau» ce ta- communication où nous trouvons le li* i's tenant D. pour nous guider. Celui-ci, botV >n» de • ■ Loutchouc, salope devant avec l'agi!i 9S té d'im lièvre. Heureusement il s'arrête du de temps en temps pour nous percruatre >te de le rejoindre. Ces boyaux tournent, re-nt tournent, détournent et pontournent si x- souvent qu'on éprouve, en les parcourant, rti conune un commencement d'ivrisse. Ce ne sont cependant pas les deux doigts de rhum n-. extrait de la gourde du major et pieuse-an ment versé dans le café qui peuvent pro- 0- duire cet effet Non c'est ce sacré lieufcè-cs na.nt qui trotte là par devant et nous fait se faire les à droite et à gauche obligés par s- les chicanes des couloirs de communicant tion avec trop de rapidité!, Sans compter ts que le plancher de lattes se charge, lui, de vous imprimer à chaque pas un mouve-e ment de tangage de moins agréables, sf, Mais enfin nous voilà arrivés. Le coïu ln mandant M.., qui fait la campa,gne depî-fs y le d6hut de la guerre, et qui est de "garde se pour le moment, nous accueille à bras ou-vert,s. Fièrement, il nous présente son fils. n i volontaire à sa compa.<rnie depuis le \ août ol : 191V enîrasré à 16 ans et 2 mois, et qui est toujours simple piotte dans la compagnie de son papa. Quelques soldats viennent ; successivement à l'abri qu'occupe le com-r" i manda.nt. On voit tout, de suite à leur fia-| çon de faire qu'ils adorent leur chef et que celui-ci traite vraiment ses soldats comme 'ses enfants. N'en est-il d'ailleurs 1- | pas ainsi de la plupart de nos officiers ? î- Ceux qui sont restés à leur poste depuis I. le défait, de la camnatme mi am v armi mu

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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