Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 01 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j3b02m/
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22 ANNÉE. — Sérlenouvelle. —-N* 478 Le numéro 10 C eiit i nies_(5CENTjlfflSADj|HONT)^ Mercredi l" Mars 1916 ISKDACÏIÛN & ADMINISTRATION 2* ÎSHATRé Téléphone-.Le Havre n' lï.05 Sirecteur : FERMD IiEURA? Tovlfs tes communications concernant la rédaction doivent être adressées $S"',rue de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE: 21jPanton Street LE XX'SIECLE ABONNEMENTS F ranc® j» r«v «=« — — . •»«» f/«r mois. » ........ 7 fr. 50 par trimestrd „ Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » 7sh.6d. par trimestra Autres pays.. 3 fr. » pa.r mois. » . 0 fr. » par trime3tre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journàl au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 43 la ligne Petites annonces*' page: Ofr.30lallgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne da Publicité, io, rue delà Vicloii-r, Paris, qui ai a le monopole pour Paris. Quotidien loeïge paraissant au Hlovre LE GOVERNMENT ALLEMAND MEDITE-T-IL UN COUP CONTRE LE CARDINAL MERCIER? î lie cardinal Morcier n quitte Lnc'emc lundi I matin à 7 heures,après y avoir reçu les liom- ■ iuivges rte M. le baron de Grootc, ministre du ■ iieh'ique ;'i Berne. Le cardinal est .passé à ■ iiaie vit s 9 heures et après s'y ôtre arrêté I quelques instants il a continué son voya£<J ■ vers i.i Belgique où il sera probablement K moiré le'même soir. Nous continuons à. croire que le gouverne-K lucnt allemand n'aura'pas osé interdire au B prini.it de Belgique de regagner Mutines, H .{-Mis nous nous demandons à quels moyens a ji i-coouira puur manifester une colère qui B n'est pas douteuse. Nous avons signalé la campagne entamée ■ ttaekfues jours avant que le cardinal quitta t ■ Home par la presse allemande. Cette campa- ■ gne a continué de plus belle et donne ue i r>lus eu plus l'impression qu'elle tend à pré-K- arci quelque chose. Cette impression se ■ irouvo confirmée par le correspondant d,i I « Tijd » ù Cologne dafis le numéro du fé-B vriCi' du joi'fn d d'Amsterdam. : Cette correspondance mérite d'autant plus ■ l'attention que le c. Tijd » n'est pas suspect ■ de germanophobie et que plus d'une fois san K collaborateur colenais s'est fait le porte-voix ues catholiques allemands dont la u Koelnis-'f elie, V olkszettung » est l'organe officiel. Voici ce qri écrit le correspondant du I .. Tijd .. : !<; A propos de ma dernière carres pondon-tCè, je me vois dans l'obligation de faire line [- oonwiumicàtioh dont je n'ai pu obtenir con-; iiruiatLon quant a.u fond de d'affaire, mais [ qui est bien propre à donner une idée de la ) phase difficile à laquelle l'attitude de S. Km. Ile cardinal Mercier vis-à-vis d<u gouvernement allemand est arrivée. » Comme je vous l'ai déjà dit « dans la ■ presse et dans les cercles .politiques il s'élève B des voix toujours plus nombreuses de mé-• contentement et de défiance vis-à-vis du |L r;;irdinat Mercier. » J'ai déjà-fait mention de i l'action commencée par certain, chef du I vieux G?rcïè Evangélique, et des aigres bou-I ta des que la catholique u Koelnische Volks-I zeitùng' » s'est .permises à l'endroit du primat | belge Ces sorties contre « la politique chau-v'ne d'un homme revêtu d'une aussi haute I autorité spirituelle », qui appelle des réser, I ves avant d'être prise en considération «dans I un terriie-ire occupé par l'ennemi », don-I C^ose de toyi> ■ lait spécial. Mais tpSi ? » D'après ce que j'apprends, il a été noti-m f<è ttU'A catholiques, par feutopité, que -l'A 11e-I n.-àjsjne olTicialle, et surtout l'Allemagne mili-' laire, ne peut plus iprendrè -davantage sur soi [ la responsabilité de laisser Un « agitateur » I comme le car oinal-a rche v éqUe de Mannes | c-r.nlmw r litreinent en Belgique à s-uvr «a ! -patrie, de la façon dont il a pensé devoir le iairedans le passé. On l'a donné aussi à entendre à Rome, et l'on dit même que les informations (fui ont été publié- s en ce* der-J iiiers temps sur l'atermoiement caraetéristi-I que du retour du cardinal doivent être mises I en corrélation avec certaines mi'.sur- s min.i | îuntc- [ i» Bien que les catholiques allemands dus-[ èéifit- voir avec déplaisir le gouvernement ' .prendre des mesures directes contre le ear-f triaal — dont ôn est mena.cé pou r le cas où [• le eardàml retourne dans; son diocèse et re-[ prendrait son « agitation » ! -^ou interdire ! sou retour en "Belgique, ils ne sont pas tout-[ puissants, sur ce terrain, auprès de 1 autori-f lé gouvernementale. Et ainsi il pourrait arriver que cette autorité prît certaines dispo-' Kitiens "<faâ à «vrai dire n'entameraient pas I le respect-flù au ca.Klinal; m ai s oo n f érera ient f h celui-ci l'innocuité quant aux. projets mili-' fa ires allemands. » Maintenant, pour préparer les catho- ■ liques: à la possibilité indiquée, l'organe ■ du centre la « Koelnische Volkszeitung » ■ a commencé la camptagne qui veut rendre K lo cardinal responsable de mesures éven-B tuelles_ contre .--a personne. C'est dans ce ■ .sens qu'il faut comprendre la menace de Si cet organe « que le prince de l'Eglise doit ■ trdiiVéiï bon que les catholiques d'Allema-B gne eux aussi lui demandent de concilier t^on rôle avec les intérêts militaires que I l'occupation allemande en Belgique doit _ actuellement sauvegarder. » g| II n'est pas difficile de comprendre ce ■ que tout cela veut dire. LeS' catholiques ■ allemands croient — et ils semblent, avoir B; pour cela de bonnes raisons — que le car-B dinal" Mercier est menacé de mesures de (rigueur de la part de l'autorité «allemande. I Loin de s'-employer à les conjurer, ils -s'ef-! '-"Ccent )>ar la campagne de'la <c Koelnis- • che Volbs'/eitung » de les justifier en faisant miré que c'est le primat de Belgique et B ïui seul c(ui est responsable du traitement B qui J'attend. Daiis le même temps, ils se ■ servent du.canal obligeant du « Tijd » pour ! plaider ' auprès :des catholiques des pays • neutres qu'ils «nt si souvent fascinés de leur puissance qu'ils sont absolument hors | d'éitat de rien empêcher et que s'il arrive 1 quelque chose au cardinal Mèrcier "il ne ï faudra s'en prendre .qu'à l'autorité mili-B taire. Et- dire que tout ce machiavélisme est n le fait de ces catholiques de la « Koelnische ■ Volkszëitung » qui, il y a quelques mois à B peine, noussommaient <au nom de la solida-B té religieuse de nous réconcilier avec eux. ■ Il se trouva même l'un ou l'autre catlioli-I que pour nous faire grief de repousser la B main qu'on nQus tendait par dessus le B fleuve' de sang et l'amas des ruines. Si nous ■ n'étions résolus à être indulgents, nous B leur demanderions volontiers de quel droit B ils voudraient nous interdire d'être justes B même envers nos ennemis... COMMUNIQUÉ BELGE j ^ ))0«— j K ^8 février. — Bombardement réciproquè 1 K hiib.le iniensité sur toute le front belge. — La Cha-.mbre otîemàno a adooî^, apr^s K quelques modifications, le projet de loi con- , K cernant l'introduction du calendrier grégo- , ■- rien. 1 I Le grand-duché de I uxenihourg re- ■ i R'P31' l'intermédiaire de l'A Hem a gne, de -I xa farine et du maïs de Roumanie. a"iw.n' 11 " c^c Maximilien Harden i CEUX QUI VOIENT CLAIR —0— L'Italie ne soyiioifepos la disparition de FliMÉe ))0<t Exlnail intéressant d'un article de M. .lacqu-es Bain ville dans 1' a Action française » du 28 février : « Contrairement à un préjugé répandu en France, l'a diplomatie italienne ne'semble pas, d'un autre côté, aussi désireuse qu'on l'avait cru de voir disparaître Sa monarchie ajustro-hongroi'se. Une fois réglés ses \'ieux différends avec l'Autriohe, une fois en possession des terre irredente et sans inquiétude d'il côté de l'Adriatique, l'Italie verrait d'un œil favorable . l'Empire des Habsbourg subsisfceir avec une force suffi-sainte. Si cet Empire s'écraukiit, rilalic. se trouverait en contact immédiat avec une Allemagne dont la puissance serait accrue d'unie îmanûère formidable, et c'est un voisinage auquel elle ne tient nullement. A l'opposé, elle a prévu depuis longtemps que ta constitution d'un Etat jou,go-slave, qui suivrait -la dissolution de l'Au (iriche-Hun-grie et qui apparaîtrait sur la scène du monde avec dos forces jeunes et des appétits nouveaux, compliquerait sa situation et risquerait,' de lui créer des difficultés pour l'avenir. 1 .'Italie, avec raison, préfère le connu à l'ilneonnu. De là est. née la théorie dite, avec ingéniosité, du « coussinet autrichien ». Rien ne -répondrait mieux, semble-t-il, aux vœux de l'Italie, qu'une Autriche incapable de liii muiire et encore assez vigoureuse pour servir d'Etat-tampo-n. -s'interposer en^re elle ot- des Empires trop puissants ou des n-atio-nalité.s exul)ôrantes. Par le m'ônve besoin d'équii'li'bre, eîle né se.ixut pas opposée à la necôaéiitiLtion d'une Pologne auionome aux confiais 'de la Russie et du rnoaid.e germanique. Ce sont là les éléments d'une sage polMtique d'empirisme et ide 'Conservation européenne. euroipecnne. Les Bslges devant les conseils de guerre âllemasds La peine de morteontre M.Freyling est commuée On se rappelle que le.29 décembre deir-nier eurent lieu devant itn conseil de guerre réuni à Bruxelles les diibatis d'un procès intenté à vhifeftlatt patriotes belges incuil-pôs d'avoir aï® au recrutement de notre armée. Ce, .procès' se termina par la condamnation S mort de M. Jose-pli Fréyl'iin.g, chef de .bureau aiu ministère de la guerre et par toute une sérié de condamnations à des pojnes variées dte civils, hommes et femmes et de ptifttres et religieux. N-J® lecteurs appi-endront avec joie qu'une cJopéclie de Rome datée du 2!) février annonce d'après le « Coi-riere d'Italia n que rinlervcrifam du Pape a obtenu nue la peine de mort infligée à M. Freyling fut commuée en travaux lorcés à peniét ille. f.'execution de M. l''reylwig avait été retardée, parce qùe le malheureux était gravement malade au moment de sa condamnation.. Les manœuvres de Loyola... lie'" dernier numéro des « Cahiers documentaires » nous apporte précisément /un errait; intéressant dru- Ciimpte rendu de ces débats publié sous le titre : c Histoires d'espionnage: belges » par la « Vossischc Zeitung » (n° du 11 janvier) et la « B câliner Morgenpost (ii° du 11 janvier). A'oLoi, ce croquis d'audience que nous nous permettons de joi'hdrê au dossier-de 1' et J m dépendance belge » sut les menées des jésuites au profit de l'Allemagne : <c Un père jésuite, du nom Ùc Vermen> len, .joua aussi u-n cerl-ain r»Me, — fi-gure intéressante dont l'attitude fut réellement incroyablement provocatrice.- W;.était assis, les bras ca^oisés, devant la Cour militaire" cl se permit de déclarer que le Gouvernement aiWeômnd n'était ici que par la force brutale, sans qu'il puisse se prévaloir d'aucun acte légal, -diécLaration pour laquelle il se vit na-tn.reHemient infliger une amende -pour avoir trouhlé l'ordre en pleine séance. II défendiit le point de vue qu'il pouvait non seulement favoriser les recaaitenients, mais qu'on (levait. lui permettre tout et: qu'il lai sei£bVi.it. bon de faire comme patriote. C'est pourquoi iil expédia les fameuses [leiites lettres du soldat et employa aussi le confessionnal pour gagner des i>énitenfs a.u recrutement. » De pareilles machinations se produisent ici journelilement. Peu de jours avant que Ce procès parût à Bruxelles, un procès identique occu.pa les tribunaux d'Anvers. Il n'y a pas longtemps qu'un môme cas se produisit <i Liège et aussi à Mons. de pareils faits ont été signalés » Le P. Ycrmeulen ne s'est pas seulement vu infliger une amende. Il a été condamné à huit mois de prison. Il ne nous étonnerait •pas que l'autorité allemande poussât le raffinement jusqu'à lui-faire parvenir dans son cachot le numéro où 1' « Indépendance » a dénoncé avec tant d'indignation les rna-i icèu ïre's de L'oyola.... LES FAITS DU JOUR La commission des finances de Russie, vient d'approuver le projet d'un nouvel emprunt de. guerre de,- 2 milliards à l'échéance de 10 ans et au taux de 5 1/2 %. Cet emprunt jouira des mêmes av(inUfges que le précédent. Jt'.VVVWV.-J Le gouvernement chmots ryni, pour calmer l'agitation, avait décidé l'a/'iurhemcit de la restauration monarchique, a soumis il la Chambre un projet de lui 'portant convocation ,le rassemblée législative. Il a propose également l'établissement d'un cabinet ministériel responsable et (l'une commission de reformes où siégeront les con- Fausse route M. JULIUS HOSTE ADRESSE UN ARTICLE AU « XX" SIECLE » Notre confrère Julms Iloste nous adresse de IioïUmde, avec une lettre privée fort aimable, un article dont la courtoisie fait contraste avec... Mais laissons celte phrase inachevée, bien que le trait que nous retenons n'eût pas visé M. Jutixis Uoste. Notre confrère a publié dans une feuille hollandaise germanophile un article pour le moins imprudent. Il a eu tort. Nous le lui avons dit amicalement. Nos lecteurs, qui ont eu sous tes lieux une bonne partie de son texte, ont d'ailleurs pu se prononcer en connaissance de catisc. Noire confrère estime néanmoins que nous lavons mal compris. et il nous demande, très gentiment, la permission de s'expliquer chez nous. Soit. Donnons-lui la parole, et abstenons-nous ^.insister sur le fait que notre sym-palhiqibe correspondant ne parte pas précisément dans le XXe Siècle comme il Va fait dans le Nieuwe Rotterdamsdie Courant. Sans doute nous sera-Hl permis d'en conclure,, sans plus, que notre échange de vues Wa pas été inutile. La Haye, le 21 février 191 G. Cher Confrère, Les critiques publiées à mon -adresse sous le titre (t Fausse Roule » sont comme l'admonesta lion désolée d'un ami qu'on devrait pouvoir accepter sans songer à protester ; mais si mon cas est pendable, la vérité m'oblige cependant ti en supporter seul les conséquences.Vous scuibicz croire qu'une influence mystérieuse a- inspiré mon article, et que d'aucuns ont abusv de ma bonne foi. Mille regrets, mais il m'est impossible d'accepter le bénéfice de ces circonstances atténuantes. Les considérations que j'ai émises sont nées de ma conscience, et j'en revendique seul l'entière responsabilité. . Le mobile principal qui m'a fait -écrire mon article dans un journal neutre fut -d'identifier la cause de la patrie avec, le triomphe du droit, des gens et de faire de la noblesse de nos souftrances et de nos sacrifices 3a cause de l'humanité entière. Vous appelez cela... travailler pour le roi de Prusse... N'insistons pas. Si je vous envoie ce mot, c'est afin de protester contre deux allégations que mon article ne comporte à aucun égard. Vous dites cfue u ma foi dans la victoire 1 est morte ». Permettez, cl\ér confrère, mais . nms• «Sàîîjc-(ri^juraficê ftue ?»«>. confiante dans cette victoire et dans la destinée dé la Belgique libre ot indépendante est plus grande que jamais. D'une* façon expresse, il est d'ailleurs dit dans une partie de mon article, que le » XX0 Siècle ') n'a pas reproduite, que les Allemands ne ■semblent pas comprendre "suffisamment l'importance -de la supprématie navale de l'Angleterre et le fait que les alliés, .loin d'être battus, consolident chaque jour leurs forces Et ma foi serait morte daais la destinée de la patrie ! Une seconde allégation, qu'il est impossible de déduire de mon article, consiste à nio représenter comme redoutant'» pour la situation de la l'iandre en Belgique une victoire de la France. » Je me flatte d'avoir été parmi les flamingants qui, hien avant la guerre, étaient parvenus à libérer le mouvement flamand des derniers vestiges du romantisme et à lui donner la claire compréhension des rérdiiés pratvqu-éSj. On' commençait à comprendre, même en France, que c'était méconnaître ce mouve-. ment dans sa portée véritable que de lui im-L pu 1er des tendances subversives. L'œuvre de résurrection d'un peuple, maî-; Ire de ses destinées, comme les Flamands ; dans une patrie indépendante, ne peut, jamais ' devenir une œuvre de haine, mais bien un élément de fraternisation, car l'humanité est i fatalement desservie ipar les conséquenc js , de l'arriération mentale et sociale qui 1'ra.pip ■ . les peuples entraves dans leur développement naturel. Et maintenant que la France est devenue notre alliée, j'aurais ù son égard des sentiments inavouables ! Il me serait possible de demeurer insensible aux sacrifices et à la grandeur d'àme du peuple français. ! (Juant au peuple flamand, il n'a jamais té-' inoignê d'une cpnfiance aussi fière de voir ; triompher sa cause si profondément humai-: ne dans une Belgique libérée. Vous voyez doiic, cher confrère, que si je repousse le bénéfice des ci.rîohftauces ait; i muantes que vous voulez bien m'accorder, je me sons d'autant plus autorisé à relever les ' allégations erronées, que vous émettez à pro-; i vas de mon article. : ' Croyez bien que je vous envoie la présente, j rèn pas dans un but de polémique, car j'estime que l'on ne pol é.m i qu e que b en u ; c \ i p i i*op entre Belges, mais afin de dissiper tou-: te équivocfn^. au sujet de mes intentions. Veuillez: agréer, cher confrère, l'assurari-; ce de mes an ci,lieu r s sentiments. J. IIOSTE £r La contrebande allemande par la Hollande 166 PERSONNES CONDAMNÉES EN DEUX JOURS On télégraphie d'Avmielo au « Telegraaf » d'AinstordaiiTL que jou.iîiellemcnt 011 opère des arres'tallions multiples de personnes, hommes, femmes et enfants, qui se livrent ù la contrebande. Aiu cours de là séance du 2G février, le tri-J.IIai de police d'Arnielo a condamné de ce fait ckKftiantc-dedx persommes. La veille, ce même tribunal en nva.it condamné 114. Tous ces contrebandiers étaieWt domiciliés priiïoiipalement à Easchede, Gal'ner-burg; l.Dumeker cl 1 .osser. On télégraphié' d'autre part au « Tc4e-tiîiaaf » que daiis le ' Zuid-Wiiltenisvaart. à prOxiriiU-'.' de la fi eidière, on a découvert à bord.diun batèaù mie cargaison de 200 Icitos de. u lluk » ainsi qu'une grande quantité de pétirolle et die farine. I.a Cargaison a été saisie. Le bateau était à double fond. Ou tt'à'grapliie d'Aalten qu'un centreban-uti. r, ù.gi; de 22 an,s, clu .uoiin de If. Wildè-maa, a été tué par un coup de fusil tiré par un gai'de-frontièj'e. au moniient où li voulait franchir la frontière.en passant de la mér-1 chamtise < u contrebande. SOUVENIRS DE SEPTEMBRE 1914 fi l'ambulsnce 8e Saint-Jîubert , DES MEDECINS BELGES VOLENT AU l SEGOURS DES GRANDS BLESSES FRANÇAIS ABANDONNES PAR LES ALLEMANDS. • UNE OPERATION DELICATE AVEC DES i OUTILS DE MENUISIER ! 1 Au début de septembre 1914,1a Croix-Rou-. ge de Belgique apprit qu'un assez grand '| . nombre de blessés français avaient été,après -t la retraite des troupes françaises du Luxern- ' bourg belge, abandonnés à Saint-Hubert par , . les Allemands qui les jugeaient intranspor- 1 . tables. Deux médecins de"Bruxelles, les doc- li . leurs Neuman et Sluys demandèrent aussi- ' (. tôt à la Kommandantur l'autorisation d'aller • les soigner. L'autorité allemande, après 1 avoir émis de multiples objections et fait , perdre plusieurs jours aux deux médecins, finit par leur permettre de partir en automobile. Ils arrivèrent dans :1a localité le 10 septembre, abondamment (pourvus d'objets de pansement et de médicaments, ainsi que d'un appareil de stérilisation. Deux infirmiè-s res les accompagna ient. Les braves habitants de Saint-Hubert, sous la direction du onéde l cin de la localité, M. Duchêne, un vieillard ; de près de 80 ans, avaient installé les bles-sés dans les salles du pénitencier et dans _ l'école des sœurs, mais manquaient totalement d'objets de pansement. Le docteur Neuman avoua n'avoir jamais .. vu de hlessv's dans un aussi effroyable état. Et cependant il avait en qualité de Directeur d'une ambulance à Constantinople, soigné s durant la guerre des Balkans des blessés de guerre évacués par le service de santé turc t dont d'incurie et l'incompétence dépassaient e toute imagination. Il fallait donc agir vite. En quelques Jicu-e rcs une salle d'opération est montée. La plu-i- part des soldats qui étaient là avaient le fé-c mur éclaté à lit suite de coups de fusils tirés presque à bout portant, .l'os élait réduit en a bouillie. Beaucoup étaient restés trois, quatre et même cinq jours étendus dans les fos-)\ sés, les champs, les taillis, sans secours avant, d'être relevés ; les plaies suppuraient >. abondamment, la gangrène envahissait les i- membres atteints. Dans la pilupart des cas il fallut faire l'amputation, parfois désarti-e ^aier la hanche. Le docteur Fynant, mêde-s cin militaire beîg*.1. échappant à la -siirveil-e iaiwi£-alilemande à lâége, arriva -pour les a aider. [. Cirâce aux conseils du Docteur Neuman, grâce surtout, à l'exemple de Mlle I-Ieyinans, t l'une des infirmières qui les avaient accom-> pagnés, les jeunes filles de Saint-Hubert 'u-;- rent en pou de temps à anême de seconder i- effir.actanent les médecins. t. Elles furent bientôt rompues aux rites de i. l'aseptie, assis tarit sans battre des paupiè-r res aux interventions les plus sanglantes. Les docteurs travaillaient avec acharnement e malgré un outillage iinparjail, cherchaient par tous les moyens à obtenir soit des Alle-i. mands, soit de 'la Croix-llouge, des pansc-o rnents et des instruments. Toute leur v olonté - élait tendue vers ce seul but : sauver la vie ♦> à tous ces braves. Ils affectaient la bonne humetir la plus complète,l'optimisme le plus i- enthousiaste pour égayer les blessés. Et ce-v pendant depuis six semaines ils étaient sans s nouvelles et ignoraient encore la victoire de ii la Manie. Mais tous ces blessés, tous ces fié-s vreux, voulaient entendre de leur bouche que la France s'était ressaisie, que la fortune a souriait enfin à leur ipatrie. Les officiers i- français blessés — ils étaient cinq — aidaient - les médecins dans cette tâche. Ceux d'entre eux qui pouvaient se' lever, notamment le l- lieutenant O'Mahony, des dragons, et le licu-^ tenant de la Grandière, .venaient chaque jour « dans'les. salles communes dire un mot aux ii pioupib'is étendus sur leur couchette. ; t Parmi les blessés .qui furent trouvés à St-s Hubert, se trouvait le commandant La,'.ont, des dragons, blessé depuis le 8 août. Une ;- balle lui avait fracturé la jambe. Cinq semaines après, aucune consolidation de l'os c r. était môme ébauchée, le pauvre homme i. était plongé dans la plus noire des ncuras-e thèmes. If voulait cependant, que les. simples , a soldats fussent tous soignés avant qu'on : s'occupât de lui. Quelques jours après,qu,an 1 •- les opia a.lions' les plus urgentes furent termi-r nées, le qonnnandandant Lafon-t fut soumis i- c> un nouvel examen." On .put constater que ie manque de consolidation provenait de ce que e des masses musculaires s'étaient interposées : entre les os fracturés. Une opération des e plus délicates s'imposait : rostéosynthèse, s Mais sans les instruments nécessaires, sans >- l asepsie rigoureuse indispensable, pouvait-on tenter cette opération cfui dans les hôp'-î. taux les mieux -montés fait toujours hésiter >- les plus liabiiles .praticiens ? -Enfin c'est à P risquer. t- Le Docteur Neuman va chez le menuisier de Saint-Hubert faire choix de gouges, de fo-reiiscs avec.mèches, d'une pince coupante. Dans une maison du village, on choisit une pr'-ee qui n'a jamais reçu de blessés. Les - opérateurs 'Changent de vêtements. ; ils mettent leur tablier, leur masque, leurs gants aseptiques. L'opération dure une heure et demie. Le Docteur Neuman perfore les os et faisant passer un fil de bronze a travers les trous, arrive à une coaptalion parfaite. Sa hardiesse, son habileté, le soin qu'il a mis à parfaire l'opération ont été couronnés d'un succès absolu. Pas une goutte de pus. Trois mois après,le Commandant-qui pouvait mar- » cher en s'aidant d'une -canne parlait do ses e angoisses d'autrefois comme'cl'un caucî-e-i, mar. presque -oublié. tt Vers la fin du mois de septembre, l'ambulance allemande établie au château de Rou-i- mont passa tous ses blessés français in-e transportables à l'ambulance de Saint-Hu-e nerf. Ils étaient dans un état de malpropret j ignoble et les. interventions chirurgicales i- cm'ils avaient subies montraient de toute •- é\ idence, l'mcurie, rii}comp"étence et le ma a A'ais vouloir des médecins allemands qui les !- avaient soignés...Saint-Hubert fut pour .eux à. un paradis. à La grosse majorité des blessés furent sau-s vés grA.ce au dévouement, de nos.coinpatrio- ; e lés et à celui des habitants de la localité." i- Les trois médecins ' belges prodiguent maintenant sur l'Yser; leurs soins à nos !- blessés. ; Mlle Heyma.ns qui, à Saint-Hubert, •- a fait preuve d'un.dévouement dépassant la ■r limite de ce qu'on pouvait croire humaine-il ment possible, continue toujours à se eonsu-■- crer a nos braves soldais. A. MATAGNE. LA GUERRE SOUS-MARINE j LAIIëiMgne&Mriclieinforment i les Etats-Unis qu'on continuera à torpiller sans avertissement LA REPfUSE Di: I.A POLITIQUE D'ASSASSINAT Washington, 20 février. — Le comte Bernstorff a remis à M. Lansing un mémo-rand-ani où l'Aliemagne déclaie qu'elle ne a voit aucune ranson do modifier ou d'ajourner 1 les récentes instructions prescrivant de cou- ' 1er sans avertissement les navires m'ar-chainxls a rmés. Immédiatement après, le chargé d'affaires autrichien, a informé M. Lansing que l'Autriehe adoptait la manière de voir de f Allemagne. Selon une information privée de Berlin, € les commandants de sous-marins auraient i reçu l'ordre de commencer la nouvelle j, guerre sous:mari!ne à minuit.. ^ ^ Mademoiselle Benlemans en Snisse1 ■ »o < UN GROS SUCCES BELGE £ La tournée Baret continue à faire fllorès par la Suisse entière et, partout notre confrère Fonson, soit qu'il conférencie sur « l'entrée de Philippe II et du duc d'Albe à Bruxelles », soit qu'il parle de l'entrée des Boches, obtient un triomj>lia.l succès. A L'a Chaux de Fonds, notre confrère a, en effet, pu parler de l'entrée des Allemands dans notre bonne-ville. Tandis qu'à Berne on avait purement et simplement interdit toute conférence —-les bourgeois de Berne n'entendant pas qu'on évoque le souvenir de Philippe II et de «son sinistre représentant en Belgique, ce qui, 1 d'après la « Gazette de Lausanne », a l'ait i dire aux gens malicieux qu'ils avaient peur ( qu'on les confondit avec .le Kaiser et von ( Bissing-— à Genève, à Lausanne, M. Fon- f son a pu parler de Pliilippe II. j Mais à La Chaux de -Fonds il a parlé des f Boches ! Et nuille part, il n'obtint un aussi énorme succès. A chaque instant, s'élevaient des cris a A bas les Boches ! » « A bas les Allemands ! » ; et la salle fit au conférencier une ovation délirante, au cri de « Vive 1a Belgique », cent fois répété. A propos des représentations de Mlle Beu-lemans, le critique dramatique du « Genevois » a émis l'avis que cette pièce » appa- f raissait présentement comme une charge assez déplacée. » MJr£nson,cn bon père,a défendu son enfant en une îûîîre reproduisons cet extrait : « Soyez persuadé, qu'en écrivant le « Mariage de Mlle Beulemans », mon collaborateur Wicheler et moi, nous n'avons nullement, comme il vous plaît de 'le penser, voulu u nous gausser des petits travers et des ridicules de ce brave homme de Beulemans. , Noiis les avons notés, voilà tout, pour être véridiques, parce -que nous faisions une étu-de'de caractères et que jamais hélas ! l'humanité n'est parfaite. Mais, n'avez-vous donc pas vu, qu'au-dessus de ces petits travers, dont aucun peuple -n'est exclu, planait de la bonté, de la cordiailc franchise, du bon sens, toutes sortes de qualités profondes qui constituent le fond de notre race ? Il est encore aujourd'hui-des gens qui reprochent à Molière d'avoir écrit « Tartuffe •> •sous le prétexte que l'on pourrait croire que tous les catholiquesMé France sSiit pareils,è ce personnage. » NOUVELLES BRÈVES ))0(( — L'Empire colonial allemand, avant la guerre, mesurait, environ 1,100,000 kilomètres carrés. De cet Empire.énorme, les trois quarts environ, soit 750,000 kilomètres,sont (luaintènant entre les mains des alliés. — On mande de Budapest que plusieurs c milliers d'ouvriers ont fait une démonstration devant rHôtel-de-Viille' à cause de la cherté des vivres. — Athènes. — Le prince héritier de Ser bie, accompagné de M. Pachitch, se ren dra.au commencement du mois prochain ; Rome, Paris et Londres, pour remerciei les puissances de l'Entente de ce qu'elles ont fait en faveur de la Serbie. DERNIERE HEURE —(0) —(0) Communiqué officiel français ikmmfm mm —0— Paris, mardi 13 heures. Au Nord die \'erdun., le bombardcmœt a continué plus intense dans le secteur Est de l'a Meuse.-Au cours de la nuit; de vio-lerates afitaqjues locales st, sont renouvelées à plusieuirs reprises dans la région du village de Douaumont ; elles ont été menées jusqu'au corps-à-corps et ont été rc-peussées par nos troupes. En WOEVRE, les Allemands ont réussi, après une intense préparation d'artillerie, à s'emparer du village de Manheulles;. une contre-attaque immédiate nous a ramenés à la lisière Ouest du village, que nous tenons sous notro feu. EN LORRAINE, l'ennémi a pénétré dans quelques petits éléments de notre tranchée avancée, d'où il a été chassé presqu'aus-sitôt.Rien fi signaler sur le reste du front. [Le village de Manheulles est situé à deux kilomètres au nord-ouest de Fresnes, dans la plaine de Woëvre, au pied de la fameuse côte des Eparges, dont les Français se, sont emparés, l'an dernier, après tant et de si furieux combats.Cet incident est sans imipor-tâmee actuefl^, toute la plaine étant sous 1« feu français], LES ALLEMANDS ET I.A IIONfiRIE —o— Londres. — On mande de Riulapest, viè Bucarest; que les Autrichiens s'efforcent S faire disparaître les vestiges do l'autonor unie hongroise - Une ^ ive émotion a régné quand l'emplit dos drapeaux hongrois a été interdit. Actuellement le ministre de la guerre veut supprimer les uniformes nationaux, çe qui provoque une tempête que les cen. seurs nC f!STv:er;ne.nt pas ù dissimuler. LE NAUFRAGE !>U « MAJOLA )) —o— Londres. — Dans la porte du n Majola », 72 passagers, 92 hommes de l'équipage ei 137 lascars ont été sauvés. Il manque 49 passagers, 20 hommes de l'équipage et 8G lascars. UN TRANSPORT COUf.E —o— Londres !— Le ministère de la guerre public le communiqué suivant : Le croiseur auxiliaire « Provence II », affecté au transport des troupes à Salonique, a été coulé le 20, dans la Méditerranée centrale.Six cent quatre-vingt-seize naufragés tint été ramenés ù Malte et à. Miio. Les recherches continuent. Dût."— UN VAPEUR SUÉDOIS COULE SUR UNE MINE —o— Stockholm, -29 février. — Au sud de Fals-! terbe, le vapeur suédois h'nippla, a heurté «os mine et a couJé. L'équipage est sauvé. ——— ——* , Se fcmr&al m êire ves^œi pe 10 SEKïÏMSS on I PSKSIY ïhs Angleterre, 5 ctats en .iôïïande le numéro. La bataille de Verdun Une accalmie u ne ac Mardi, 29 février, midi. La bataille qui, depuis huit jours, se déchaîne au nord de Verdun, se calme donc ou paraît se-calmer ; nombreux sont ceux qui estiment que ce n'est là qu'accalmie passagère. Les grandes batailles modernes en rase campagne, dont le type le plus achevé fut la bataille de Moukcten, ont aussi connu de ces périodes de calme relatif qui ne sont que les eutr'aeles de la tragédie. Dans ces batailles, l'entr'acte était mis à profit pailles combattants non seulement pour regrouper leurs troupes et réapprovisionner leur, artillerie, mais surtout pous « manœuvrer ». Mais la bataille de 'Verdun n'est pas une vraie bataille ; c'est un vaste combat, frontal livré contre une courtine et quelques bastions d'une enceinte, encore que les troupes d'assaut et les batteries de rupture aient évolué sur le terrain. La courtine et lçs bastjons étant encore, aux imains du défenseur, encore que quelques demi-lunes aient été .capturées par l'assaillant, il s'agit pour celui-ci, s'il veut reprendre l'affaire, de préparer de nouvelles batteries de rupture-et-de nouvelles colonnes d'assaut, à moins qu'il ne préfère s'en .prendre à un autre secteur, lit, de fait, les. Allemands ont tenté une entreprise à l'est de Verdun vers Eix et vers Fresnes ; niais,- dans la boue glu,ante de la XVoevre, en pays découvert, les bataillons ennemis n'ont pu aller loin ; sons les obus, ils se sont égaillés comme un vol d'oiseaux sous le feu du chasseur. Paul CROKAERT. L'ENNEMI POURSUIVRA SON EFFORT Le critique militaire du f Temps » apprécie en ces termes la situation : (i Celte grande opération a été admirablement organisée par notre-adversaire.; dans une région très difficile naturellement et oii II mauvais temps rend les communications très précaires, il a su ravitailler en vivres et en munitions ses soldats jusouu la ligne de combat la plus avancée ; ce qui est moins aisé à faire, c'est de renouveler les 'forces de soldats qui se battent depuis s-nt jours par 1111 temps épouvantable ; malgré cela, il lui faut aller iustfu'au bout, il ne peut pas maintenant s'embusquer dans des tranchées on attendant des jours meilleurs. C'est un grand succès que le kaiser a cherché ; coûte que coûte, il poursuivra son offensive, et il la poursuivra contre notre droite. » COMMENT LES RRANRFBOURGEOIS PENETRERENT DANS LE FORT DE DOUAUMONT On sait, que les débris du 21° brandebour-geois ont réussi ù pénétrer dans les ruines du fort de Douaumont où ils sont encerclés. Voici à ce sujet un récit fait par un officiel-ù la « Liberté » : i< Les abords du fort, dit-il, Étaient devenus intenables. O11 eût dit un.véïitable ouragan de mitraille. 11 n'y avait pas un police de terrain, q-ui ne fût. balayé par les rafales de l'nU-llerie ennemie. A line résistance incertaine, dont les lésullats eussent; été en tout «as terriblement meurtriers, le général Qui commande en-chef à Verdun

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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