Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 augustus 1917
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s.n. 1917, 21 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rw2z/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. Lilj A A Ai « ■lai | LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tar Téléphone « 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — •. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY Le Pape, . : la Beiglqss i et rEitMte : s, tin catholique de nos amis nous adresse, ç a propos de la récente note du Samt-Siège, f les intéressantes considérations ci-dessous ; Voulez-vous me permettre de répondre d< dans les colonnes du XXe Siècle à des juge- et inents que j'ai lus ou en.tenûus ces jours- fi ci touchant la note du Paipe sur la paix et qui ma .paraissent injustement som- m maires ? di A en croire las censeurs auxquels je vou- P< drçiis répondre, l'initiative pontificale se- et rait purement et simplement une manœu- pi vre en faveur des empires centraux et les d< termes de la note du 1er août ne pourraient s'expliquer que par une collusion n< du Saint Siège .avec les cabinets de Berlin cg et de Vienne. fa Ce jugement est de sentiment beaucoup di£ plus que de raison, bien qu'il soit, si l'on ce veut, un hommage involontaire à l'autorité su morale du Saint Siège. nt La vérité, c'est que croyants et in- ai croyants espéraient de la Papauté, dans ét le conflit moral qu'est cette guerre, une m attitude différente de celle ,q.ue Benoît XV a prise et qu'il entend garder Nous nous Ie' faisons de la Papauté une idée si haute ne que nous avons peine à .admettre que le "r Pape abdique dans le cataclysme mondial no la magistrature moraile^que l'univers en- 1 tier lui reonnaît et renonce à juger entre Pc l'innocence martyrisée et l'injustice triom- Be phante. la Benoît XV n'a pias cru pouvoir assumer da te rôle de juge. Il s'est inspiré plds de sa de; paternité que de son autorité et depuis U Je jour où il est monté «or la chaire de oui Saint Pierre, il s'est promis de tenir entre sas enfants s'entredévorant le rôle de mé- de diateur. on Cette pensée ne l'a pas empêché de té- ca moigner à certains de ses fils des sympa- réf thies actives qui leur sont d'un singulier ch. réconfort. Les Belges gardent le souvenir an reconnaissant des nombreuses ®"interven- 1 tions du Pape en faveur des victimes de ve* l'invasion allemande : condamné-s à mort, sot prisonniers,déportés. Ils n'oublient pâs'auë de-Benoît XV a condamné publiquement le qui crime de l'Allemagne violant la neutralité c;ai belge et ils peuvent défier n'importe quel V évêque allemand de citer un témoignage e.tc analogue à celui que le Souverain Pontife adressait au Primat de Belgique lorsqu'il écrivait : « Nous sommes toujours tivec lui et nous prenons part à ses douleurs et à ses angoisses. Sa cause est aussi notre bause. » Si l'on se _ souvient de toutes ces marques d'affection, on conviendra qu'il faut I faire'fi de la vérité pour dénoncer dans dit Benoît XV un complice des empires cen- ma traux. La vérité, c'est que Benoît XV a voulu, dans sa note du 1er août, comme « dans tous ses actes publics, faire œuvre tiO\ diplomatique. Il n'intervient pas pour ju- tf07 ger, mais pour apaiser. Son but est de rP7 faire cesser le massacre universel qui l'af- ^ flige et pour cela il suggère des négocia- sav tions dont il propose les bases. Il ne dit Pei pas que les arrangements qu'il conseille sor, sont rigoureusement conformes à ce qu'exi- giq gérait la stricte justice, mais il demande a ceux qui se battent de renoncer à se vaincre et il les invite chacun à abandonner quelques-unes de leurs ^rétentions. Et voilà pourquoi! les suggestions ponti- Rer flcales devraient être accuieilies avec humeur dans les deux camps. On imagine sans peine la colère qu'ont dû provoquer dans les milieux pangerma- d nistes les paroles de Benoît XV réclamant la restauration de la Belgique dans sa cerj pleine indépendance et prévoyant à son am,( système de « condonation » générale, des exceptions qui ne pourraient s'appliquer je a-à personne mieux qu'à la Belgique. On comprend d'autre part l'opposition dll rencontrée dans les pays alliés par Tl'au- Mt„, très parties du, document pontifical. Mais, àu moins, a-t-on le droit de demander que j" " cette opposition, se manifeste avec la me- Ie sure et la courtoisie qui sont de mise dans \ les relations internationales. Qu'on n'ou- ry c-tlie pas qu'il y a quelques mois à peine, f1 le 22 janvier 1917, M. le Président Wilson a-adressait au Congrès américain un mes- p1:?.1 sage où il était question, tout autant que , u1' dans la note du Saint Siège, de paix sans ~!rel victoire, d'égalité des nations, de liberté t'e j des mers et de limitation des armements. C6rr Ces propos étaient d'autant plus graves P'aP' qu'ils venaient après la réponse des Alliés tïve exposant leurs buts de guerre. Tout en critiquant l'emploi de ce formulaire, les no?t journaux des pays alliés ont su témoigner P'u^s au Président 'des Etats-Unis la déférence due à sa haute magistrature. Il serait désirable qu'ils en usassent de LIR même à l'égard du Pape et que, sans se laisser emporter par la passion, ils fissent abstraction de toute considération étrangère au souci de l'intérêt national. Ce calme donnerait plus de force à la réponse que les gouvernements alliés feront sans nul doute au Souverain -Pontife. Pour nous Belges, le respect que nous I a témoignons à Benoît XV, l'hommage que îious rendons à ses intentions généreuses* la reconnaissance .que nous inspirent ses interventions Charitables nous mettent .d autant plus à laise .pour lui répondre Co ôvec fermeté. pres Au Pape, comme au Président Wilson, vant 'comme aux pacifistes de toute nuance « t nous devons dire qu'avant de songer à ce f: organiser la société des nations par Par- nou\ bit rage, le désarmement et la garantie col- iamt lective donnée aux actes internationaux, En nous sommes tenus d© résoudre les diffl- tre 1 cuJtés actuelles et d'acquérir la certitude Ou que le militarisme prussien a vécu. S'il brée: n'était pas écrasé par les armées des Al- truit 8tés ou par une révalutior intérieure, nous La fueirions un jeu de dupe* en nous livrant des ' da mauivaise foi de '<ux pour qui les mais traités les plus solennels ne sont que des verse «hiffûBfl de papier. Ceux-là, c'est l'Aile- dirig magne et c'est l'Autriche-Hongrie et il est « permis de regretter que la note pontificale, en ne tenant pas un compte suffisant de . ce fait, semble favoriser les ambitions al- * lemandes en revendiquant l'indépendance de la Belgique « vis-à-vis de n'importe quelle puissance ». C'est cependant bien l'Allemagne qui a attenté à cette indépendance au début de cette guerre, comme elle a été la seule à menacer notre exis-& tence depuis 1815. C'est elle aussi qui pré-| tend contre l'évidence» que la France et l'Angleterre no.us avaient réduits en vassalité et qui s'efforce, par là, de nous désarmer contre ses agressions de demain. '' Certes, Benoît XV n'a pas songé à couvrir tout cela du pavillon pontifical, mais la mauvaise foi allemande ne permet aucun •e doute siur le parti que les diplomates du. chiffon de papier Voudront tirer de cette 3- fâcheuse apparence de restriction. x C'est au point qu'on est tenté de se de- - mander s'il ne se cache pas là — à l'insu du Pape évidemment — une manœuvre i- pour refaire une Belgique indépendante... :- et neutre, de cette neutralité qui est, l'ex- d i- périence l'a démontré, la négation même n, s de l'indépendance. m Ce n'est pas le seul point sur lequel ^ a nous aurons à faire des réserves. Au Pape m n comme au Président Wilson nous devrons a. faire remarquer que l'exploitation éhontée p des territoires occupés nous interdit d'ac- n n corder aux Allemands la remise de dettes é suggérée. Il eût été injuste de l'exiger de ' nous, même si les dégâts s'étaient limités - aux dommages d'une guerre qui nous a s été imposé© : mais l'ennemi ayant systé- ~ e matiquement pillé nos régions envahies, i. j les ayant dépouillées méthodiquement de i; leur outillage économique en vue de rui- 2 ner notre concurrence après les hostilités, ^ 3 un© remise de dette équivaudrait pour ^ I nous à un suicide. , ' Quant aux questions territoriales, le ; Pape, en insistant sur l'évacuation de la ~ . Bedgiquie et de la France et en soulignant l'' la nécessité de reconnaître notre indépen- ^ - dance, met Je gouvernement allemand en t demeure de désavouer les pangermahistes. 'r' : 11 pose pour la première fois dans un do- ■ cument diplomatique de source neutre la > question d'Alsace-Lorraine et la question m . de Trieste, dont l'Allemagne et l'Autriche P' ont constamment refusé de reconnaître le ■ caractère international. Pour tout esprit ' " . réfléchi, il y a là une marque tangible du • changement que nos succès militaires ont re> ■ amené dans les esprits. S}1 Prenons,-en acte, formulons nos réser- 'iC ves, étayons- les d'arguments, mais ne faisons pas le jeu de l'ennemi en v, joignait des gros ' mots <fui h^attrafrat ir.onr «Wt que de diviser nos forces sans servir notre cause. , CA Veuillez agréer. Monsieur le Directeur, etc... m 7.5 Le Pape veui des indemnités nc pour ia Belgique Rome, 20 août. Une note de l'Osse;rvatore Romano dit à propos de la réparation des dom- (20 mages de guerre : siv « Le Pape -propose de régler la ques-tion des dommages de guerre par con- de donation réciproque, ne faisant ex- sie ceplion que pour la Belg 'que. Nous ne len savons pas, en effet, si les autres nations dei peuvent invoquer sur ce point les rai- sons qui militent en faveur de la Bel- ?ai gique. » (Radio.) \aa . d'e. La genèse du document prè Renseignements curieux, mais à accueillir sous réserves i.es Rome, 19 août. ®eT Dans tes cercles diplomatiques, on donne d'intéressants renseignements au sujet ie certaines manœuvres qui ont, semble-t-il, amené le Saint-Père à formuler ses propositions de paix. On assure, notamment, que T le 27 juillet dernier une importante réunion , a eu lieu à Lucerme avec la participation , .7 du général des Jésuites Ledochowsky, de ,Ae Mgr Szepticky, archevêque de Lemberg, et de Mgr Stotzingen, prieur des Bénédictins col'• de Einsiedeln. On sait qu,e depuis long- 1 temps ces personnages s'agitaient en vue N de conclure àu plus tôt une paix allemande. D'ailleurs, la célèbre abbaye d'Einsiedeln a toujours été un centre d'intrigues germaniques. Dernièrement encore, le prince de Bulow et ses émissaires avaient eu de nom- L b.reux conciliabules avec Mgr Stotzingen. une Ce serait au cours de la réunion de Lu- tion cerne qu'une lettre aurait été envoyée au Sud pape pour le céajurer de prendre l'initia- noti tiive de pourparlers de paix. D'ailleurs, lors- qna que le document arriva au Vatican, Be- les noît XV avait déjà formulé sa note'aux et l puissances. — (Radio.) j) ________ •'www- ont sion LIRE EN 2° PACE : abo Pourquoi la Belgique doit être indem- E nisée ; riéti La préméditation allemande; les révé- ^A'' lations du Livre Grec. ■ ■ ■ ■ - -■ - • - i 7167TI tant Le SGitiMntsnt de Msnastir PAR LES BULGARES toQT rati m ov Corfou, 19 août. — Le Bureau de la détr Presse serbe communique la note sui- ci arc vante : vail « Avant-hier, sans raison, ni combat sur lent. je front, les Bulgares ont bombardé de été nouveau Monastîr plus terriblement que D< jamais. tus Environ 2.000 bombes ont été lancées en- cont tre 17 heures et 21 heures. tièm Outre les victimes, non encore dénom- nos brées, et un grand nombre d'édifices dé des traits, un bon quart de la ville a été brûlé La population, affolée, pour la plupart les femmes et des enfants, s'enfuyait de? N{ maisons détruites et incendiées dans di verses directions ; elle a été recueillie ei 'a V! iirigée sur l'arrière. lutte Double offensive, ;/ double victoire. JJI c i SUR L'iSQNZC ain. ■t LES ITALIENS cun ette prisonniers de- Officiel Rome, 20 août. nsU La bataille est actuellement en cours si ivre ie front des Alpes Juliennes. te... jner matint après vingt-quatre heuri ,€X" de bombardement, pendant lesqueih une notre artillerie a battu les positions enri mies avec une intensité toujours croissa; [uei £e_ ies masses d? notre infanterie ont . k aPe mencé à avancer vers les objectifs qui lei ons avaient été assignés. ■,'z au nord de anhovo, apres avot tt brillamment surmonte les du de pîcultes techniques et la rl ». sistance de l'ennemi, de no& dreux ponts ont ete jetes su' t/_ visonzo, et nos troupes son h passees sur la rive gauche d fleuve. ,ui. depuis play a jusqu'a la met tés apres avoir rapidement travel ou' se la premiere ligne ennemlt completement detruite ATj le troupes ont fait pression si| l l'adversaire, qui, se maintenant ant fortement, et soutenu par un. pn_ nombreuse artillerie ainsi qif en par une grande quantite de Mi el" traîlleuses. opposait une reslî ao- tance desesperee. ja Un total de 208 avions ont infatigable ion ment concouru à la bataille, attaquant L ,j10 plusieurs reprises, à coups de bombés t ' |e de mitrailleuses, les troupes massées su irit V°rrière des positions ennemies. du L'action de l'infanterie continue vigou mt reiisement pendant que l'artillerie pour suit avec énergie son œuvre de destruç er_ tion. ai_ les pertes de l'adveïïsaim mt sont tres graves; des maints T,t xanx le butin s'annonce tre tres considerable ; quelque!. canons et beaucoup de mjtra1l ,r leuses sont deja entre no! ' Mains, jusqu'à iiier soir, plus m 7.500 soldats et une centa1n! d'officiers ont deja passe pai nos camps de concentration. LE COMMUNIQUE AUTRICHIEN Genève, 20 août. no Le « Bulletin autrichien » du 19 aoûi B- (20 heures), relate en ces termes l'ofien sive italienne : « Les Italiens ont commencé sur Vlsonzc ■s" une nouvelle attaque visant ies territoirei n- de la côte qui appartiennent depuis plu-'x• sieurs siècles d l'Autriche. Après une vio■ ne lente préparation d'artillerie d'un jour et ns demi, qui a été suivie dans l'après-midi jl_ d'hier de quelques tentatives de recon■ 37 naissances, l'infanterie italienne a engagé ' ' la bataille ce matin entre la Mrzlivch et la mer. La lutte fait rage avec un caractère d'extrême acharnement dans presque tous les secteurs de ce front de 50 kilomètres : près de Tolmino, au Nord-Est de Canalo entre Dosola et le Monte-Sanqabriele, au ir Sud de Gorizia et sur le plateau du Carso. Les nouvelles parvenues jusqu'ici sont généralement favorables. » le il, COMMUNIQUES BRSTANNIQUES 0- 13 heures. Une contre-attaque lancée, au cours de la nuit, sur les positions enlevées par nous l hier matin, au sud-est d'Epehy, a été en-. tièrement rejetée, à la suite d'un violent et combat. 1S Nous avons exécuté, avec succès la nuit dernière, un coup de main au sud de Lens. le Nos lignes ont été légèrement avancées e- sur le front de bataille d'Ypres, au sud-est n de Saint-Jansbecke. 20 heures 50. 1- L'ennemi a tenté au cours de la matinée T- une nouvelle contre-attaque sur les posi-i- tions récemment conquises par nous au 'U Sud-Est d'Epehy. Prises sous le feû de i- notre artillerie: au moment où elles ga-3- gnaient leurs 'positions en vue de l'assaut î- les troupes allemandes ont été dispersées x et l'attaque n'a pu se développer. Des engagements de patrouilles qui nous _ ont permis d'effectuer une certaine progression ont eu lieu au cours de la journée aux abords Nord-Ouest de Lens. , Un détachement ennemi a réussi d pénétrer dans nos lignes ce matin à l'E*4 d'Armentières. Deux de nos hommes ont disparu. D'importantes formations aériennes en-. nemies opérant à une assez grande distance d l'intérieur de leurs lignes ont vainement essayé hier d'entraver l'action de nos appareils de bombardements, de photographie et de reconnaissances. Nos opérations de bombardement n'en ont pas ■moins continué : un train allemand a été a détruit ; des aérodromes, des dépôts et i- qares ont subi de grands dégâts. Le travail d'artillerie s'est effectué avec d'cxcel-r lents résultats. De nombreux clichés ont e été pris. e Deux aéroplanes allemands ont été abattus en combats aériens et quatre autres ■ contraints d'atterrir désemparés. Un septième appareil ennemi a été abattu dans - nos lignes par nos canons spéciaux. Six des nôtres ne sont pas rentrés. — WTO ■ ? Nos lecteurs trouveront en dernière page , la vivante et intéressante description d'une lutte d'engins de tranchées au front belge. i SUR LA MEUSE LES FRANÇAIS capturent 4r,,<î3(M> boches Vi heures. ir EN BELGIQUE, LUTTE D'ARTILLERIE ASSEZ VIOLENTE DANS LA RE-is GION AU NORD DE BIXSCHOOTE. •s En Champagne, nos batteries ont exécuté c- des tirs efficaces sur les organisations i- allemandes. 1 PLUSIEURS INCURSIONS DANS LES ■ LIGNES ENNEMIES NOUS ONT PERMIS DE RAMENER I)E PRISONNIERS ? LES DEUX RIVES DE LA MEUSE. [- A OS TROUPES SE SONT PORTÉES .'É Y A L'ATTAQUE DES POSITIONS r- ALLEMANDES AVEC UNE MAGNIFIQUE n ARDEUR. v T D'APRES NOS PREMIERS RENSEI-P GN&WEATS, LA NOUVELLE BATAILLE DE VERDUN SE DEVELOPPE A NOTRE • AVANTAGE SUR UN FRONT DE DIX- - HUIT KILOMETRES, DU BOIS D'AVO-l COURT AU NORD DE BEZONVAUX DE A OMBREUX PRISONNIERS SONT l DEJA RAMENES A L'ARRIERE. L „J:A BRAVOURE DE NOS TROUPES p EST AU-DESSUS DE TOUT ELOGE. £ Dans la région de Badonvillers, nous l avons aisément repoussé un coup de main ennemi. '- T, ^ssez grande activité cl'artillerie en j Haute-Alsace. t 23 heures. r. SUR LE FRONT AU NORD DE VER-I DUN NOS TROUPES ONT ENLEVE DES - DEUX COTES DE LA MEUSE LES DE- * FENSES ENNEMIES SUR UN FRONT - DE DIX-IIUIT KILOMETRES ET SUR UNE PROFONDEUR QUI DEPASSE î DEUX KILOMETRES EN CERTAINS t POINTS. j Sur~kt we gauche ntrns 'teTivnr en 'pïïttt-culier le Bois (VAvocourt, les deux som-; mets du Mort-Homme, les bois des cor-; beaux et de Cumières. Sur la rive droite i nous avons enlevé la côte du Talon ; Champ, Champneuville la côte 344 là 1 Ferme de Mormont, la côte 240 au Nord de Lonvemont. A droite nos troupes ont largement avancé dans le Bois des Fosses et dans le Bois Le Chaume. LE CHIFFRE DES PRISONNIERS VALIDES EST SUPERIEUR A QUATRE 1 MILLE. LES ALLEMANDS ONT VIO LEMMENT CONTRE-ATTAQUE AU BOIS D'AVOCOURT, AU MORT-HOMME ET A LA COTE 344. NOS FEUX ONT PARTOUT ANEANTI LEURS EFFORTS ET LEUR ONT INFLIGE DE LOURDES PERTES. ! Notre aoiation a pris une part brillante à la bataille, mitraillant à faible huteur les rassemblements ennemis et contribuant ainsi à repousser les contre-attaques. \ - NOS PILOTES ONT ABATTU ONZE î AVIONS ALLEMANDS SUR LE FRONT 1 ' DE L'ARMÉE. DEUX AUTRES APPA- l REILS ENNEMIS ONT ETE DESCEN- 1 DUS PAR NOS CANONS SPECIAUX. Canonnade intermittente sur le reste du ! front. COMMENT LES ALLEMANDS ( EXPLIQUENT LEUR REFAITE £ Genève, 20 août. [ Le communiqué allemand de cet après-midi s exprime comme suit : 4 La bataille de Verdun a commencé ce malin de bonne heure sur les deux rives de la Meuse depuis le bois d'Avocourt jusqu'au, bois des Caurières (23 Ml.), par de fortes attaques françaises. La lutte d'artillerie a duré toute la journée et s'est J prolongée sans interruption pendant la nuit avec une extrême violence. Ce matin, le feu roulqnt le plus intense a précédé l'attaque de l'infanterie. Les Français ont occupé sans combat la côte de Talon, à l'Est de la Meuse, qui avait été abandonnée comme ligne de défense depuis le mois de mars de cette année et n'était plus tenue que par des postes. Ceux-ci ont été retirés méthodiquement et sans que l'ennemi nous ait inquiétés, au cours de la journée d'hier. Sur tous les autres points de ce large ^ front de bataile, la lutte bat son plein. E TROIS VILLAGES RECONQUIS Devant Verdun, 20 août. j? Voici rémunération des principaux lieux ^ occupés : p Bois d'Avocourt ; côte 304 (encerclée) ; o Mort-Homme ; Bois des Corbeaux ; côte p du Talou ; côte 344 ; Bois de Cumières. p Villages conquis : Champneuville, Champ d et Cumières. n WWW— I il La tâche difficile de l'empereur Charles Ier j? d La nouvelle crise hongroise 11 On annonce comme certaine la nomination du comte Jules Andrassy comme président du se conseil de Hongrie. j Le comte Andrassy prendra la direction du s< ministère actuel sans y apporter de change-nients fondamentaux. Le comte Esterhazy, l'actuel président du éi conseil, fera partie de la nouvelle combinaison comme ministre des finances ou ministre n sans portefeuille. Le margrave Pallaviclni deviendrait mi- r mstre de l'intérieur. " La Chambre hongroise se réunira dans les premiers jours de septembr ci LIS ROï jjN HOMMAGE ET LA QUESTION DES LANGUES , aux héros de fi'Yser ^ Intéressantes réflexions d un journal flamand Le lieutenant-général de Ceuninck Notre confrère Léo Van Goethem insiste dit l'admiration qu'il éprouve uans « Het V-acleiriand » sur les ressources f ^ que la monarchie assure à la Belgique pour pour ilOS SOlGatS ^ la solution des grandes questions de la ,, , , ... restauration national" • sommes heureux de reproduire la lettre que le lieutenant-général De Ceuninck, Il y a d'autres questions que les questions ministre ôe la Guerre, vient d'adresser au économiques et militaires — écrit-il à propos * Courrier de l'Armée », à l'intention de nos de notie « Appel au Kui » — qui préoccupent héroïques combattants : les hommes soucieux do l'avenir du pays ; _„ , , ,, , u y a les questions linguistiques, que des Vous m avez demandé de vous faire hommes égarés et mal inspirés cherchent a l'art, à l'intention des lecteurs du « Cour-compliquer en même temps qu'ils en empfc j rier de l'Armée », de la plus forte impres-!vm,5 r.'w!!01,1 j • " slon clue me laissent les commandements nous déclarons ha'utexneîU ^quelle ^Ro^est qUé j'ai Trcés t raralée,de fampajne mieux placé que personne p^ur s'informer au(/:ours. de ces trois aMléest de guerre. é pour commander et se faire obéir en cette sai3!s avec empressement cette occa-s matière. Le Roi n'est pas Wallon Le Roi sloa pour déclarer qu'au-dessus de toutes n'est pas Flamand. Le Roi est Belge. Le Roi autres, la conviction, ia plus profonde que souffriiti.t dans ses intérêts si la Flandre se j emporte est celle de la haute valeur^ck> S' ratatinait (et ia Flandre se ratatiné). Le Roi notre soldat. S seUratathiaitaiil fst néce^ire pouffe^Ro! ,N<?US 16 C0I>nalssl0n^ peu avant la guer-, que la Flandre soit ÎOfte II est nécessaire ?°US craiSmoîls la comparaison avec ■A Pour Roi que la Wallonie «oit forte 11 est ce,ux de nos Passants voisins. % nécessaire pour le Roi que la Flandre et la eampagne nous l'a révélé bon, brave, S Wallonie soient fortes, toutes deux aussi for- calme, endurant, jovial, insouciant, prêt i tes que possible, parce qu'il est nécessaire toujours à se donner tout entier pour son pour le Roi que la Belgique soit forte. • Roi et sa Patrie. ^ ? p trouve*" d an s onn îr Si"'' leHdnS ? ~ no Malgré une préparation forcément im-i "seulement comparables à celles-là" qMS °U Parfalte à telle guerre, avec des Nous pouvons rappeler ici que nos princes rao?°Ps notoirement inférieurs par rap- - quand ils furent libres d'influerCes politl- a ceux dc 1 adverAire, dès les pre- - tiennes, ont rempli le rôle de justicier en miers jours de la campagne, notre soldat matière linguistique d'une façon presque par- étonna et émerveilla le monde. L'histoire r vn,', a * , le camPera au premier rang et ce sera Nous eûmes autrefois une dynastie, qui. n'é- justice, > t®/1 Pas n.ee sur notre sol. Elle venait du Sud, i Je l'ai vu dan<= le<î hen.rpq 1p«s nliic mm elle venait do Bourôoaïie Etroitement inm U, u,ans. jes neures les ptas som- rentée avec le roi de France habitué? au sê-1 comme au jour des espoirs les plus s jour dans un prestigieux Paris elle paraissait °Ptiralstes : sous Anvers, où il déploya i avoir toutes les raisons, familiales et cultu- une ar(!êur et un entrain prometteurs dus raies, de méconnaître nos droits et nos aspi plus beaux succès ; sur l'Yser, où, obéis-i p^410,1!3 °u tout au moins de les_ minimiser. : sant à son Roi et se faisant tuer plutôt rî'n.ïj éwphfrrJ? Preimère génération, nos ; que de reculer, il arrêta un ennemi qui d'TiWinf 1^ S. kE «mîa - Pomt, lui était grandement supérieur et qui" jus-. leur pays d'origine. Ils s'empressèrent ^îv-tu"- 4ué"-la n'avait guere connu que lo succès. . dier et de pratiquer nos mœurs de perler , ai U1 ensuite dans la depnmante et ' notre langue et de l'imposer aux fonction- douloureuse guerre de position, dans s-ou ; naires. ' titanesque labeur de tranchées, dans ses • T-,f „ . , . , , cantonnements instables et partant peu ; _ ht notre confrère flamand conclut que confortables. ~ , janaais temps ne fut plus propice à une in- j Je l'ai vu encore à Steenstraetd, où pat . t nentaon du souverain pour assurer à'ses contre-attaques vigoureuses et obsîi-jouissance de tous ses nées, il brisa l'élan de l'adversaire et per-' «lit ainii 'à nos braves- alliés de rétablît ■ . -vwvw ; »,—leur situation un instant ébranlée. ïïgA, e Partout et toujours, notre soldat a fait FlOïfî^ I fin Q preuve des plus belles qualités militaires. Aussi nul doute qu'il ne soit appelé en- — cofe à cueillir de beaux lauriers et qu'il Sous ce titre, le « Temps » publie l'entre- n'aP'Porte à la reconquête de notre cher filet suivant que nous'reproduisons sans v Pays trop lo'nStemps opprimé, cette vail-rien changer : lai^Gj cette ardeur > et cette ténacité qui l'ont élevé si haut dans l'estime undver-MM. Goldenberg et Smirnof, qui font par- sella î-,1^ di^ ^'légation envoyée chez les alliés Conscient de la nécessité impérieuse de Paris aorèVeL t-^i'î0|^TtoiS-0antDrevf:n,1t à la Plua 3tricte discipline qui fait plus que - ans après un séjour en Italie. Pendant ce inmais la forcp nrincimle des •vrmàni - séjour, ils paraissent s'être mis exclusive- Jama . la io^c. prjnicxpaie des armées , ment entre les mains des socialistes neutra- conduit par des chefs justes, braves, ans, listes, ce qui n'a pas été sans inconvénient^ fruits, qui savent s occuper et se faire al* Rentrés en France, ils mettent aussi leur pré- mer de lui et qui ont toute sa confiance, s'»ic« et leur parole au service d'une fraction le soldat belge sera à jamais digne de la socialiste qui combat les décisions du gou- noble cause pour laquelle il lutte' sans dé- Denisrnent °n S'Gn 9St aper^u h'er à Sa*111- faillance et sans reproche : la libération et MM- Goldenberg et Smirnof devraient se ^jr^s^fie^ d^avoh^eî?"'honneur da rendre compte qu'étant, nos hôtes Us n'ont , ner da\oir eu l honneur da pas à prendre parti dans nos discussions commander a de pareils soldats. Ils m ont intérieures. Peut-être pourraient-ils r.e souve- donné les .plus intenses satisfactions que nir aussi que letat politique de leur pays a peuvent éprouver ceux qui assument les beaucoup changé depuis leur di^p'ort. sous lourdes responsabilités du commandement I influence des nécessités militaires. Avant de des troupes dans la bataille. .Je leur cri Parler dcLvantcige o,u ïigtu de 1& Russie, ils sui^ Drofondérp^nt rpoon'nîii^s'irit SST vo" ce n(r«- | tion et une confiance indéfectibles ; je se-Peut-être par la même occasion, MM. ral <ie cœur avec eux dans les opérations Goldenberg et Smirnoff voudront-ils nous futures, qu'ils sauront faire glorieuses et expliquer pourquoi, à Milan, ils ont refusé victorieuses. d'assister à une réunion organisée contre Le Ministre de la Guerre, les déportations belges. DE CEUNINCK. ; L'iNDÉPENDANCE BELGE AU SENS BOCHE | A pelles conditions l'Allemagne consentait : à évacuer la Belgique et le nord do la France i — ÉDIFIANTES RÉVÉLATION M L'AMBASSADEUR GÉRARD Londres 20 août. — Le « Daily ïele- ainsi que d'autres plact s fortes et des aar< graph » publie aujourd'hui la suite des mé- nisons dans toute la Belgique. Nous devons momies de M. Gérard. avoir en notre possession les lignes de che~ L ancien ambassadeur des Etats-Unis à mins de fer, de même que lis'ports et les Berlin écrit : autres moyens de communication. Les Bel- matinHoUve ^ °Ù f de ^ ZuïtvLsTêlTl man.n-Ho.hveg me paila pour la premiere entretenir, en Belgique, des forces mili- fois de paix, je lui ai demandé, à lui et à taires importantes. Nous devons avoir le d autres, quelles etaient les conditions de contrôle commercial de la Belqique. » paâx cie 1 Allemagne. Je n ai jamais pu — n Je ne vois pas, fis-îe observer que obtenir de personne aucune déclaration vous ayez laissé beaucoup de droits'pour précisé sur ces conditions. A maintes re- les Belges, si ce n'est que le roi Albert aura proses, quand j'ai eu l'occasion de deman- le droit de résider à Bruxelles avec une' der au chancelier si l'Allemagne était ou garde d'honneur, n non disposée à se retirer de la Belgique, Le chancelier me répondit : « Nous ne il m'a toujours dit : « Oui, mais avec des pouvons pas permettre que la Belgique garanties. » puisse être un avant-poste (« Vorwerk ») « Finalement, au mois de janvier 1917, de l'Angleterre. » parlant encore de paix, je dis- au chance- — « ne suppose pas, d'autre part, ri- lier : « Quelles sont, enfin, ces conditions Post.ai-je, que les Anglais désirent la voir de paix auxquelles vous faites continuelle- devenir un avant-poste de l'Allemagne, ment allusion ? » donné spécialement que l'amiral Tir- tt , ,, pi-tz disait que les côtes de Flandre de- « Voulez-vous me permettre de vous po- V-Uient être conservées, afin de faire la ser quelques questions, concernant les corn Querre à VAngleterre et à l'Amérique » dit ions essentielles auxquelles vous con- J sentiriez à faire la paix ? « Je demandai alors : « Quid au sujet « 1° Les Allemands sont-ils disposés à du i10I'd de la France ? » évacuer la Belgique ? » — « Nous sommes disposés, répondit le Le chancelier répondit : « Oui, si l'on chancelier, à quitter le nord de la France, nous donne des garanties suffisantes. » mais à la condition qu'il y ait une recti- Je demandai : « Quelles sont ces garan- fication d© frontière. » ties ? » — <( Quelles sont vos intentions, au sujet Il répondit : « Nous devons absolument de la frontière Est, lui demandai-je ? » conserver les forts de Liéqe et de Navwr. -7 <1 Nous devons obtenir, me rénotuiu:**- 9 TROISIEME AifflEE. — N° 1032 ^ Le Numéro : XO oentimeâ MARDI H AOUT 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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