Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 14 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k47085/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2.040 Jue Numéro ; 1 O centimes DIMANCHE 14 'AVRIL' 1918.', LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS M 3, place des Deux-Ecus, 3 (lir arrondi1) — Téléphoné : Centrai 33-04 A PARIS Tolstoï, la Révolution russi et l'offensive allemande « La force de l'antiquité tenait, je pense à ce qu'elle crut <nie l'homme fait sa dei tinée lui-m.êmei. »N -n * Quiconque connai cette pensée de Michelet se la rappelle ave amertume en considérant les événement de ^Russie et leurs conséquences sur notr front. On l'a dit souvent et trop peu cru rien n'est plus étranger à notre logiqu occidentale que cette mystérieuse âme sia ve. Que ce peuple ait pu, en six mois donner le spectacle de la victoire, puis d'u: gigantesque effondrement, que ces Soldat disciplinés, braves et pieux soient réduits maintenant, à l'état de soudards, -- vcil; qui semlble inexplicable, et voilà, povu tant, ce qu'à l'aide de la littérature russi contemporaine il est -possible de coinpren dre. *** \ L ame slave est pareille à cette Circonfé rence dont parlait Pascal, et dont le cen tre ne se trouve nulle part. Religieuse e déréglée, mystique et dissolue, Raspontim en est un modèle et ce peuple a besoin pour que son esprit ne se désagrège point d'une forte discipline, d'un principe cen tral qui lui serve de règle de vie. Le Tsar « le Petit Père », fut jusqu'en 1917, le pôli qui attirait les regards de ces million: d'hommes. Il représentait tout ce qui peu tenter la fidélité d'un Russe : Un principi dynastique, un principe religieux C'es ainsi que, depuis 1914, ces hommes s< firent tuer par milliers en clamant soi nom. Comment, dès lors, personne ne l'a t-il soutenu ? L'action des écrivains russe; contemporains y est- pour beaucoup. San: étonnement l'or, voit un Gorki aux côte: de Lénine, un Arzibatchev prendre, au jourd'hui, la tête du mouvement anarChis te. Avant 1870, déjà, le plus occidental de; romanciers moscovites définissait l'âme russe comme un perpétuel élan vers autan de projet^ aussitôt abandonnés. « On coin mence par désirer, d'abord, ^le bonheur di genre humain, puis ceilui de sa patrie celui de sa famille e/nsuite, le sien prop"i enfin... Puis, on trébuche sur une taupi nière, l'on meurt et tout est fini ! » Ce: quelques lignes qu'écrivait à l'un de se: correspondants l'auteur des « Récits d'ui Chasseur » sont un lumineux commentain des événements d'aujourd'hui; il ajoutai encore à ce portrait l'amour inné de le parole qui fait que, pour un Moscovite chose parlée est chose faite. On rapporte quet depuis mars 1917, par te ut, dans les champs, dans les gares, dan: les tranchées un homme se levait disant « à Tavarisch.,. ô camarade ! » puis dis courait de tout et de rien, jusqu'au mo ment où un autre «Tavarisch » prenait è son tour la parole. Tourguenief avait bier saisi ce défaut, lui dont les héros procla ment la vanité de l'effort et, au fond d'eux mêmes, prbnn/9nt parti pour /la vieille Russie mystique et passive. Chez un Gogol, l'ironie domine ; mai: par ses œuvres, on saisit à quel point les effroyables exactions de l'ancien régime avaient exaspéré le peuple contre les fonc tionnaires. Dans une comédie comme 1( « Lévisor » (L'Inspecteur), sont peints ave: un comique impitoyable les vices, les ir é diocrités et les ridicules d'une administra tion vénale et corrompue. On riait, er Russie, lorsqu'on assistait à cette pièce un peu à la manière de la noblesse fran çaise en 1784, devant le Mariage de Figaro ! Mais ce qui domine dans l'œuvre d'un Dostoievsky, d'influence plus con sidérable par sa pitié et ses idées sociales c'est le sentiment de l'irresponsabilité Tourguenief proclamait superflu l'effort de l'homme ; mais avec Crime et Châtiment, c'est le déterminisme qui entre dans la littérature. Un homme accompli' un assassinat auquel il avait pensé, mais parce qu'il ne peut pas faire autrement Une forme inconnue le pousse, qui l'oblige à tuer. Tous les personnages dV l'àuteur sortes de demi-fous qui oscillent eiitre les crises d'une sensualité exaspérée ut dur repentir morbide, ont perdu la aominatior d'eux-mêmes et ne cherchent pas à la ressaisir. Leur individualisme eftrené tien à ce que dans un pays aussi vaste, lhomm< ne sent point quil fait partie d'une race il n'est pas Russe, mais fonctionnaire, pay sau, étudiant. De là, et aussi de l'extraor dinaire ignorance du peuple, découle, l'im Portage du rôle social ci* 1 écrivain. Oi l'a constaté, en Russie, ïes étudiants-furen 3 toujours à la tête des * îouvemcnts revoir p tionnaires ; ailors qu'en Oceident, de no jours, leur action politique est inexistante A cette incapacité pour l'homme de s contrôler, s'ajoute une lucidité redoutabl qui lui permet de distinguer sans cesse 1 bien du mal. Incapable de réaliser le pre '• miier, il sait qu'il fait le second. De là ce scènes illustres de confessions, de repen tirs, comme il s'en trouve dans la Puis c sauce des Ténèbres de Tolstoï, dans Résur s rection, ou dans les Karamazoïu. Un vieu: 3 fond religieux, issu du moyen âge, vien : s'y mêler pour engendrer une sorte de mys e ticisme insolite, union monstrueuse de spi - ritualisme et de fange. On vit, souvent, ei - Russie, des hommes quitter leurs occupa 1 tions pour errer, simples pèlerins, men 5 diant de sanctuaire en sanctuaire, à tra > vers les provinces. Une telle, vie, essentiel i lement tournée vers le passé, essentielle ■ ment in active, convient à merveille au te m î pérament national. D'autres hommes, en - core, la mènent sans "motif religieux. Ce sont ces Vagabonds qu'a chantés Gork et dont il est, lui-même, un s? extraordi iiaire exemple. Jamais assez on ne dira quels épouvanta ■ blés effets eût sur d-e tels esprits la propa t gande d'un Tolstoï. Imbu d'utopies magnifi î ques, d'illusions généreuses, le grand écri , vain a contaminé tous ceux qui suiviren , ses doctrines, comme le prouve l'exeiriph ■ d'un Romain Rolland. En .invoquant de; , raisons humanitaires ou chrétiennes, i ; n'est pas un jour, pendant vingt ans, oi > Tolstoï n'ait encouragé une désertion, uï i refus de service militaire... Sa doctrine i -< la non-résistance au mal », exerça su] i des âmes naturellement contemplatives h ; plus profonde influence. Ne pas avgir, sui i vre en soi-même les progrès de la vie inté . rieure, convertir les autres à ses idées, rie ; penser jamais qu'il y ait un Etat, une Na i tion pour laquelle il faut travailler, engen ; drer et mourir, — voilà ce que contient sor . œuvre. L'écrivain qui voulut démontrer que jamaû ; général ne gagna une bataille-, mais que le l victoire dépendait uniquement des circons t tances, cet, homme et ses prédécesseurs jet . tent par leu'rs écrits une vive lumière sui l les événements et les individus qui boule versent la Russie d'aujourd'hui. Us on' > une trop large responsabilité dans la crise ' capitale; qui, à cette heure même, menace , notre existence pour ne pas leur rendre la ! part qui leur en revient. i Charles Sliénon. : ** Abonnez=vous... j Nous remercions les nombreux abonnés ! qui nous ont envoyé, la semaine dernière, leur souscription. Leur nombre a dépasse tout ce que nous espérions et les lettres que beaucoup nous 0nt adressées nous ont prouvé que notre hebdomadaire répond bien aux vœux du public# Nous nous efforcerons d'y apporter encore des améliorations et les concours que nous avons trouvés en si grand nombre parmi les écrivains et les artistes belges nous permettent de dire que le XX" Siècle réalisera de plus en plus le programme qu'il s'est tracé. Revue de toutes les énergies nationales pour la restauration de la patrie, complément à la fois instructif et agréable du ■ quotidien d'informations, le XXe Siècle hebdomadaire s'efforcera de servir le mieux i possible dans sa sphère d'action la cause belqe. RAPPELONS QUE LES PRIX D'ABONNEMENT NE SONT QUE DE 5 FR. PAR AN ET 3 FR. PAU SEMESTRE POUR LA FRANCE ; 5 SH. ET 3 SH. POUR L'ANGLETERRE ET 6 FR. ET 3 FR. 50 POUR LES AUTRES PAYS. Les demandes d'abonnement doivent être adressées aux bureaux du journal, place des Deux-Ecus, 3, Paris (lor arrondissement).On trouvera à la dernière page de ce : numéro une formule de souscription toute prêle à l'envoi. LIRE PAGE 2 i La protestation du cardinal Mercier contre le vol des cloches belges. LIRE PAGE 3 Les contes du « XX0 Siècle » : Au Miroir, par Julien Flament. i Vers : La Science, par Marcel Vandserauwera. l| POUR L'HISTOIRE DE LA GUERHE Guillaume ll a voulu cela i Les responsabilités persqimeïîes de l'empereur démonîrée par les témois nae-es allemands i Dès les premières heures de la guerre, « L'empereur lui avait également parlé - l'instinct populaire a accusé l'empereur de l'entrevue avec les Autrichiens et de son] - d'Allemagne d'être l'autepr responsable de résultat. Il avait considéré l'affaire oomms - la catastrophe qui s'est abattue sur le tellement secrète, qu'il n'aurait même pas ■ monde et ce sentiment a été si fort, si osé en donner communication à son con- ■ universel qu'il semble avoir pénétré même seil de direction. « Mais vu que j'étais in- - en Allemagne. Le velléitaire impulsif qui terné. dit le docteur lUuehlon, que Krupp - commande à la ipangea-manie en a été à pouvait me dira que les informations do . certain moment fort impressionné et l'on Helfferich étaient exactes. » L'cmpereuï i se souvient qu'il a répété à diverses repri- lui avait dit personnellement qu'il déclaré- ■ ses, comme s'il voulait écarter un remords : rait la guerre si la Russie mobilisait. On « Non, je n'ai pas voulu cela. » Mais, verrait cette fois-ci qu'il ne' changerait pas ■ comme disait un auteur dramatique, d-ont de décision. L'affirmation répétée de l'em- • la guerre a fait un écrivain politique, tout pereur, que personne ne pourrait-pfus lui ■ finit par se savoir et nous savons aujour- reproche»- une indécision, produisait même) ■ d'hui par deux témoignages accablants que un effet presque comique. 1 bien réellement c'est Guillaume II qui a 0n ]e voit . u ne s,lgit M ni de vagueS « voulu cela ». racontars, ni de raisonnements indirects, î Ces deux témoignages sont ceux du prince C'est l'empereur lui-même qui parle ; nous Lichnowsky qui, comme on sait, était am- savons qui a entendu sçs paroles, et qui bassadeur d'Allemagne à Londres au mo- les a recueillies pour en porter témoignage ment où la guerre éclata, et du docteur devant le tribunal de l'Histoire. ; Muehlon, membre du comité directeur des _ , . , usines Krupp, à Essen. La presse quotidien- . Dans la suite de son mémorandum, la 1 ne a reproduit de nombreux extraits des "octew Muehlon rapporte encore de 1051-mémoires que ces deux personnages poli- v?lles déclarations que le docteur Hellfe-fciques si exceptionnellement bien placés 11 vnri Bphlen lin ont faites ; pour connaître la genèse des événements près la publication de^ 1 ultimatum de faisaient circuler, depuis quelque te m; I Autriche a la berhie qui portait dans ses en Allemagne, où ils ont produit une sen- L|^nos la certitude de la guerre universelle., 1 sation énorme, mais pressée par l'actualité *■ tiennent dans la. nieme note « rosi 1e. n'a pas pu montrer à quel point ces >• qui. accompagna :-.i etranpment ' deux documents accusent personnellement I?, conversation de Guillaume II avec l'empereur. Or, la question est d'un intérêt Krupp von Bohlen. hlles revelent, le soin • caDjta| avec lequel 1 empereur lui-même avait, pre- 1 médité des moyens de défeûse, comme fonti Le iémoignagie du docteur Muehlon est. ies vnJg,aires cambrioleurs, en se ména- • direct. Il a vu à Berlin, en juillet yAb, e géant r« aJibi » de la croisière en Norvège! ; docteur Hclfferieh, qui était alors directe o r erL faisant plaider q(ue Berli n avait . de li Deutsche Bank, qui a ete successi- ignoré les termes de l'ultimatum autri-: vement, au cou.rs de la pruerre, appelé par chien : , h kaiser au poste de ministre des finaiice®. puis de vice-chancelier, qui encore au- .l'étais, écrit le Dr Muelîilon. à ce moment, jeurd'hui est chargé des intêrftts économi- de nouveau a Berlin, et j'indiquai à Helffie-. aB«6 de l'Empire dans les négociations de "ch que je trouvais le ton et !.. contenu d<( ^aix. Or le docteur nelffench (dont il est cui le-ux de rappeler qu il s est îendu popu qUe dans la traduction alleniande ; qu'il avait, laire en Allemagne et particulièrement a la eu sous i,es yeiuK rultimatuan en langue fran- Cour impériale par une brochure tendant a çaise et qu'on ne pouvait nullement le consl-? rerjeter sur l'Entente la responsabilité de la dérer comme exagéré. A cette occasion, H-elf- guerre) a fait au docteur Muehlon ces dé- fer.ich me dit aussi que l'Empereur n'avait en- ci ajr avions qui sont rapportées par celui-ci treipris son voyage au Nord que pour sauver r'f-ns Ips termes suivants • les a-p'Parenoes, qu'il ne lui ava.it nullement) Cens les teimes suivant . donné l'extension habituelle, mais qu'il était La s-ituation politique est devenue mena- toujours demeuré assez près pour qu on pût cante. Il faut que la Peutsche Bank observe l'atteindre et rester avec lui en coinrnunica^ en tout cas uaie attitude réservée avant de llon permanente. Il faudrait voir main tenant s'engager pilus encore à l'étranger. Les Autri- qui se passerait. 11 fallait esptrer que les chiens (sic) sont venus ces jours derniers ohiez Autrichiens, qui ne comptaient pas su.r une l'empereur. Vienne adressera dans huit jours acceptation de 1 ultimatum, agiraient rapide- un ultimatum très violent et à échéance très ment, avant que les autres puissances aient eu limitée à la Serbie. Il contient des revendica- ^ en discuter. La Deutsche Bank tions comme la "punition d'une série d'offi- avait deja pri/s ses précautions pour parer à' ciea's, la dissolution d'associations politiques, toutes les éventualités. Elle n avait plus ren-. djes enquêtes judiciaires en Serhiie ' par des du a la circulation 1 or qu.! entrait. On pouvait fonctionnaires de la Double-Monarchie. Il de- }.e faire d une façon tout a fait discrète et, cela] mande, en général, une série de satisfactions donnait tous les jours des sommes considéra- Immédiates. Si elle nTa pas satisfaction, l'Au- t)'i'es- i triche-Hongrie déclarera la guerre à la Seijie. D'autre part, M. Krupp von Bohlen né Le Dr Helfferich ajoutait encore que l'Em- f t moins surnris mip 1 p Dr AhiPhlnm pereur s'était prononcé énergiquement pour î"1 ^ ? „ „ " ^ J ce procédé. Il cisait qu'il coaisidéti'ait un con- Pa'r 1 insistance avec laquelle, la Wilhelm* 'flit entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie corn- strasse .protestait que l'ultimatum belli- me une affaire intérieure n'intéressant que queux à la Serbie était parti de'Vienne à] ces deux pays, et qu'il ne permettrait à aucun son insu : autre Etat de s'y ingérer. Si la Bussie mobilisait, lui aussi mobiliserait alors. Mais chez M. von Bohlen considérait l'affirmation al-lui, la mobilisation signifierait la guerre im- lemande d'ignorance comme une. faute contreii médiate. Cette fois-ci, il n'y aurait, pas d'hé- les rudiments de la diplomatie et il m'an-sitation. Les Autrichiens étaient très satisfaits ruonçait qu'il parlerait dans ce sens à M. von.' de cette attitude énergique de l'Empereur. Jagow, alors secrétaire d'Etat aux affaires Lorsque je dds ensuite au Dr Helfferich que étrangères, quii était un de ses,amis intimes., cette communication luiguibre donnait à mes Quel fut le résultat de cette entrevue ? M.t craintes déjà bien fortej? d'une guerre mon- von Bohlen .me raconta ceci : M. von Jagow d.iale le caractère dune certitude absolue, il lui avait affirmé à nouveau qu'il n'avait pas! me répondit que ça en avait fort 1 air. Mais collaboré au texte de l'ultimatum austro-hon< peuit.ôtre que la Bussie et la France réfléchi- grois et que l'Allemagne n'avait d'ailleurs pa? raient encore une fois. Il fallait- certainement formulé une pareille demande. Comme je lu; donner aux Serbes une leçon durable. objectais que cela était incompréhensible, M* tv„a von Jagow répondit : « Conune diplomate,, Lffiayé. par la léo^rete a;vec laquelle j'avais naturellement pensé à le demander. 1 empereur s était engage vis-a-vis des Au- Mais au moment où je fus appelé à m'occu-trichiens, au risque de déchaîner la guerre per de l'affaire, l'Empereur s'était déjà en-mondiale, le docteur Mueihlon, dès son re- gagé à un tel point qu'il était trop tard pour tour à Essen, fit part de ses appréhensions une action diplomatique et qu'il n'y avait au grand Chef de la maison Krup, M. P^s ^ faLre,* situation se présentait Krupp von Bohlen und I-Ialbach, lequel PtaS i;°fnTJs^lemevnt coP^m^ ,^01^ ce (Iuavai^ Finalement, lui Jagow, pensait que l'omise dit Helfferich, mais insista davantage en- Sion aurait aussi son bon côté, à savoir Haï core sur la volonté formelle de l'empereur honne impression qu'on pourrait faire du côté/ de nrendre l'initiative de la guerre : allemand, à Saint-Pétersbourg et à Paris pa©

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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