Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 03 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2dn5m/
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ANNKff. — Sôrie nouvelle. — W» 892 ————— l^e pfaméM tO «3e*ttm«s (3 gewitlaBS ro Fronts ÎEWM S MM ÎMT, RÉDACTIOÎS ET ADÏ1MSTR.VT1OT 3, Place des Deux-Bcus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 04 BOREAUX AU HAVRE: £ 8"r, Rue de la Bours e, 28"' LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR pcrnand NEtJRAY i~W«KI MWir—— LE XXE SIЀCLE jjBsSlPra dresrefflW. «fc&aassafc &mSs6œ» mwmiwtmKaKtni mt&zm. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris (ABONNEMENTS Franc»...3- 2fr.S0 pap mois fr.50 pap tplme*tr# Angleterre. 2sh. 6d. pap mois • . 7sh,6d. psptrlmtstr# Agiras pays 3 fr. — ptp mois • 9 (p.■<- pap trlmailr* I PUBLICITÉ S'adresser i HilmiîfsMioa ôa jobtbo Les petites annonces sont également reçues à la Société F.uropéènua d( ipâblieité, 10, rue de la Victoire, Parité qui en a le monopole pour Paris. LA GUERRE VUE DE LONDRES II faut s'organiser ENFIN rit (Correspondance particulière ta: du XX" Siècle) co » 6S ' 30 avril 1017. f?r Les cartes de pain sont imprimées. ^ Ue vous avais écrit au mois de dé • j Cémbre, lorsque le nouveau ministère w avait donné à Lord Devonport ses nou-veaux pouvoirs, qu'on en viendrait là. S!l avant l'été. On y vient aujourd'hui. Il n'y a rien )' de changé en Angleterre, il n'y a que la cina mois de perdus en plus. On imprime lès cartes ; on ne les dis- s tribue pas encore. Peut-être les distri-buera-t-on clans un mois. Peut-être met- -w tra-t-on la loi en vigueur un mois après. I Il faut prendre son parti, ici, de la I lenteur de toute évolution. Des expé- | rienoes répétées n'ont pas encore appris à la Grande-Bretagne, que, dans une guerre comme celle-ci, aucun volontariat n'est à hauteur des nécessités du moment. On use d'expédients, de restrictions progressives, jusqu'au jour où, comme la semaine dernière, Lloyd .George se lève et dit : « L'Angleterrr© consomme du pain à raison de six livres par tête, quotidiennement, au lieu de quatre. Il faut la rationner ; sans Sr cela, la famine nous guette. » Alors, Sri on rationne. 8U ; La prrande objection a toujours été le at personnel à. immobiliser dans l'organi- pJ snfcion de co rationnement. En décem- gr 4>re dernier, un des chefs de départe-menfdes plus importants du War Of- P< f.ice me disait : « Nous l'organiserions Je tout de suite, mais il nous faudrait H 400.000 personnes pour cela. » à C'est une des plaies de cet admirable ^ pays, qui a fait depuis deux ans et demi, des efforts et obtenu des résultats n, vraiment splendides, que les Belges al moins que tous autres ont le droit d'oublier : chacun de ces efforts s'accompa- a' gna d'une floraison de bureaucratie doht, même sur le continent, on se fe-, " irait difficilement une idée. Formules bleues, blanches, rouges, roses, vertes es ou jaunes à signer ; premier secrétaire, n" deuxième secrétaire, troisième secré- el taire à consulter ; la mentalité britan- l nique, à cet égard, a peu changé depuis le temps où Dickens décrivait, dans « la petite Dorrit », le fameux * ministère des circonlocutions ». On a pris texte du chiffre de par- *' nonnel (40.000) employé en Belgique d jusqu'il y a quelques semaines par b 1' « American Relief », pour nourrir d sept milions d'habitants. Mais il faut d bien tenir compte que ce chiffre n'augmente pas dans la même proportion auo celui des habitants à nourrir. De 0 plus, les Amérioains avaient à contrôler en Belgique, et contre les Boches, ~ la distribution de tout, ou de presque tout : ici, il y aurait à distribuer, avec J l'appui de la grande majorité de la po- I pulation, pain, sucre, beurre et margarine, pommes de terre, peut-être charbon l'hiver prochain, et c'est tout. Au surplus, même si quatre cent mille hommes et femmes étaient réellement nécessaires pour ce service, on pourrait aisément les trouver ; ne fût-ce qu'en utilisant pour cela l'organisme que préside M. Neville Chamberlain. Cet organisme devait réaliser le service industriel général : c'est, jusqu'ici, le J Plus beau « raté » de la guerre, — of- , ticiellement reconnu d'ailleurs. Il a t reçu des dizaines de milliers d'offres i de services, rien que pendant les pre- ( miers iours de son existence. Il a pu < on utiliser quelques milliers, — c'est i tout. Par contre, il a créé près de mille f officiels en plus ! Il se réhabiliterait s'il j pouvait aider à établir un rationne- ( nient général, largement organisé, ( strictement appliqué. | Il est curieux de voir combien les t *ppels à l'initiative- individuelle (répétés assez souvent, car on n'est pas très 1 ouvert aux idées nouvelles), sont bien accueillis, tandis que presque toujours l'oJTficv.alité tue ce à quoi elle touche. , {Depuis les avertissements de Lloyd ; George touchant la crise des pommes 'de terre, toute la banlieue do Londres est devenue un immense jardin potager. Le.soir, le dimanche — oui, le dimanche t — on aperçoit les gens travaillant la terre, dans les parcelles qui leur ont été allouées. Depuis des semaines, je n'ai pas vu un acre de terre arable non cultivé. Il est certain que si l'on s'applique dans toute l'Angleterre, avec la même conscience, à la culture du blé, Lloyd George aura eu raison àe dire que l'an prochain l'Angleterre produira tout lo blé qui lui est nécessaire.Par contre, dans d'autres domaines, l'incurie persiste. On dit : « Economisez le papier. Ne jetez pas les vieux journaux. — Economisez le fer-blanc •siui est si nécessaire. Ne jetez pas les boîtes à conserves. —■ Economisez le ;verre : ne jetez pas les bouteilles vides. — Economisez les déchets de cuisine. Rien que des déchets des camps militaires anglais de France, on a retiré des milliers de tonnes de glycérine pour la fabrication d'explosifs. » Mais personne no dit où il faut porter le papier, ïo fer-blanc, le verre, les déchets ainsi économisés, Personne n'a la pensée si simple d'instituer des collectes à domicile, par faubourg et par village. Et le gaspillage le plus effréné sévit, dans un pays où l'économie a toujours été ignorée, et où nul ne songe à l'enseigner à ceux qui voudraient l'apprendre.Il faut que des mesures soient prises. Nous sommes aujourd'hui à un tournant de l'histoire, extérieure et intérieure, de l'Angleterre. Au dehors, la fortune, après deux ans de revers, sourit à ses armes, des marais de Mésopotamie au désert de Palestine et aux collines de l'Artois. A l'intérieur, on est prêt à tous les sacrifices pour gagner la guerre. On est prêt à la paix cjvile si nécessaire, et l'entrée en scénè de l'Amérique va peser d'un poids victorieux «n faveur du règlement do la question d'Irlande. Les plus belles-possibilités s'ouvrent h la Grande-Bretagne. Qu'elle en profite sans tarder. L'heure d'or sonne : on ne doit pas la laisser passer. CUTT. TRЀVES BOMBARDÉ PAR LES FRANCAIS Progrès en Champagne •- Succès aériens des Anglai COMMUNIQUES FRANÇAIS | ; 14 heures. I Dan9 la région du chemin de3 Dames, j grande activité des deux artilleries sur le 1 iront Cerny-Hurtebise-Ct'aonns. j L'ennemi a lance, à plusieurs reprises, 1 sur nos tranchées et i)03 petits postes des < attaques partielles qui ont été repoussées par nos feux de mitrailleuses et par nos j grenadiers. En Champagne, la lutte d'artillerie a pris i pendant la nuit, une certaine violence dans les secteurs du mont Cornillet et du mont Haut. Vifs combats à la grenade dans Ie3 bois à l'ouest du mont Cornillet au cours desquels nous avons sensiblement progressé. Aux Eparges, nos détachements ont pénétré en plusieurs points dans les lignes allemandes. Des destructions ont été opérées et nou3 avons ramené du matériel. En Lorraine, activité df patrouilles vers Moncel et Emberménil. Nous avons fait des prisonniers. Dans la nuit du 33 avril au 1er mai, no3 escadrilles de bombardement ont lancé de nombreux projectiles sur plusieurs gares et établissements militaires do la région Laon-Vouziers-Rethei. Des incendies ont été constatés. 23 heures. Les deux artilleries se sont montrées actives, particulièrement dans la région au nord-ouest de Reims et en Champagne dans les secteurs de Moronvillierâ et d'Au-bérive. Une opération de détail bien conduite nous a valu de gagner du terrain dans les bois à l'ouest du Mont-Cornillet. Journée calme partout ailleurs. En représailles du bombardement de Châlons et d'Epernay effectue par des | avions allemands dans la nuit du 29 au P 30 avril, cinq de nos appareils ont survolé, i. la nuit dernière, la ville de Trêves sur la- J6 ,e3f quelle ils ont lancé de nombreux projecti- ' - |e les. Tous les obus sont tombés au but. Un incendie d'une grande violence, qui s'est n jC3, rapidement développé, a éclaté au centre P des de la ville. 1e iie3 Dansles journées du 30 avril si du 1" P nos mai, nos pilotes ont abattu trois avions al- n lemands. Dix autres appareils ennemis ont Sl jris été sérieusement endommagés. » ans n ont COMMUNIQUES BRITANNIQUES 1 11 heures 30. lois ies_ Activité de3 deux artilleries au cours de p / la nuit à un certain nombre de points en- tre Saint-Quentin et Lens. , nés **ne tcntat've de raid allemand a échoué n près de Fauquissart. 0 . Aucun autre événement important à si- jJ gnaler sur l'ensemble du front. 'lra, 20 h 15. s fait , n Un coup de main ennemi a échoué ce K na3 matin, avec pertes pour les assaillants, au r de nord d'Arleux-en-Cohelle. c ires Activité de3 deux artilleries dans la jour- c ;ion "èo sur les deux rives de la Scarpe et dans ( le voisinage d'Yprcs. ] Hier, au cours rie nombreux combats aériens, nos pilotes ont abattu dix appa- s. reils allemands, dont l'un d'eux est tombé j, ac. dans nos lignes. Six autres ont été con- au traints d'atterrir désemparés. Un septième ■ „no a été abattu, dans nos lignes, par nos ca- Au. nons spéciaux. Quatre des nôtres ne sont • :on- ,ta3 ^entrés. COMMUNIQUE BELGE f Les actions d'artillerie sur le front belge ï do ont pris un caractere d'ativité plu3 intense des dans la région de Dixmude. \ MoBarcifllplipe? - UltU niq Une polémique intéressante -\ ouverte eu Angleterre d® par le romancier Wells ^ édi L'écrivain socialiste anglais Wells a en- aui vové au Times, il y a quelques lu Lettre où il-exprime le vœu que la branu i<;j Bretagne se mette en république. dér tendu, il y met les formas. C est amaï qu U cor borne' ses revendications actuelles a la !... créatian de l cercles républicains » qui « c unis d'une ville à l'autre par le ben dune ser fédération nationale, ét^Uraieftt^vn pro- jnc (rra-mme commun d action. Lncore ceue br( action devrait-elle n'entraîner en rien la t0l &j&sb#ss.'<i îfS S s tout simplement la république. ., , im Il est temps de nous montrer républicains, ct écrit Wdl3 Ma On se fera une idée suffisante de ses[ arguments en lisant quelques phrases déta- "lliîSfeSEfs | Bretagne.^ ^ courtoisie visA-vis de J» | ti^ra tant en Europe orientale qu'en Asie ooci-ÎStaîf doivent nolis inciter a nous entourer de Précautions et à donner aux répub liques ét avec lesquelles nous collaborons si «J™'1*-" dï ment des garanties d'assurance notamment pi crue nous sommes unanimement opposés à ?a restauration de la nation polonaise sous la direction d'un monsieur qui sera le petit y C?li?s^vlnturlsZ^ares, grecques, doivent p. nous avoir guéris de notre naïve crédulité R dans le loyalisme des rois. » n P Nous sommes en démocratie couronnée, b répond Je « Timsa » cl Le Times en publiant cette lettre l'a ju- ti gée sévèrement. Après avoir mis J. opinion _ en Kurde contre le bouleversement appor- s té dans certains cerveaux pa.r les événe- ti men-ts de Russie, le grand journal anglais t< nie qu'il y ait en Grande-Bretagne un d mouvement irépublicain sérieux, puiis il a justifie par le simple exposé du mêcanis- v rn,e gouvernemental . répitliète liietorique 1 s Il iXç, de « démocratie couronnée » donnée au Royaume-Uni. :.lst^ Q-uelques réduites que soient les prêro- U0IJI natives Royales, celles-ci jouent cependant clans le gouvernement de l'Empire brita- ^ 5 nique un rôle capital et le Times apporte r<^r ù le démontrer ce réalisme vigoureux dont P^ufi il a si souvent lait preuve depuis le début rô3> de la guerre : ront « Nous savons et nous sentons, écrit-il. que la couronne est la clef do voûte indispensable - • • u de l'empire. Elle tient ensemble tout nôtre E< édifice comme ne le fait et ne peut le faire com aucune autre institution. Elle s'adresse rvux cori grands Etets qui s'administrent eiLK-^rnèmés • au delà des mers comme elle s'adresse à nous 1 ici. To-JiS ces Etats sont des démocraties et des peu démocraties avancées. Tous considèrent le roi gui# comme le symbole suprême de l'unité et de p,]a( la nationalité de l'empire. Eux aussi sont des j- irf « démocraties 'couronnées » et ils se réjouis- * sent de l'être. D'aucune façon la couronne D n'entrave leur parfaite liberté, et elle fortifie a p incom.mensurablement l'union des sœurs li- tes bres, notre org-ueiil et notre grandeur à nous cjlT'j tous Dans les colonies do la couronne plus importante encore est la royauté —.arbre dont. l'om,bre majestueuse garde la liberté dans sa (ïu'l croissance. Jusqu'à la plus grande colonie de Pou toutes, cet immense empire des Indes qui par est notre plus grande responsabilité et notre libe plus lier souci, la royauté est de tradition T immémoriale le fondement même de l'ordre et de la paix.» ffe Nous avons tous les avantages de !a R&pu- ^ ! blique &ans les inconvénients Conclusion du Times : ou\ « Nous avons choisi une royauté qui est VTC ! fondée sur la volonté du peuple et qui gou- verne par cette volonté.Suggérer de la rèssem- nac - blance entre cet organe éprouvé du gou ver- \">ii - rement, populaire et les monarchies « milita- ®VA1 . ristes » du type Hohenzol|ern, c'edt insulter o (< les peuples de l'empire et couronne im.pé- lig1 » riale. Et prétendre que l'oi^ganisalion de <f cer- drç . cles républicains » nous rendrait plus sympa- Et? » thiques ù nos alise nommonarclilques, c'est r. ; » faire un compliment singulièrement pauvre . et à leur connaissance de l'histoire et t\ leur . intelligence. » tra r Les idées développées par le Urnes ont ^ai s été extprimées avec force en Angleterre - dans beaucoup de journaux"""et de réunions néi J publiques. ter ^ « La royauté est la pierre angulaire de J notre empire » écrivait le Daily Télégraphe na « Nous avons tous les avantages de n'im- soi ,t. porte quelle forme de gouvernement — ] é République ou autre — sans ses inconvé- ex nients » déclarait lord Montagu aux ap- mi plaud!isisements d'une nombreuse assem- fjS blée à Brokenhurst, tandis qu'à Mandhes- he ter le ma.harajah de Biltanir repoussait si( au nom de tous les Hindous les sugges- p0 i- tions de l'écrivain sodialiste. n M. Wells qui est un grand romancier r- s'est fiait une spécialité des « anticipa- m, ï_ tions » et on en compte die lu'i qui sont is tout simplement géniales. Les Anglais n d'aujourd'hui ne paraissent pas disposés il à hâter la réalisation des données que s- vient de fournir à l'historien des Marxiens tic ic 1 sa machine'à explorer le. ternes..» . *^ Nouveaux Enlèvement: A MONS ET DANS LE BOBINAGE Six cents Honlois ont été conduits an Iront P>otterdain, 2 mai. I,e 15 avril dernier, les autorités ail maintes < j ? 11 réclamé de la ville.de Mons.u coutingent de: 600 hommes pour exécttti des travaux au front. Le conseil comimam; réuni d'urgence refusa d'obéir à cette d mande et la ville lut condamnée, à ui amende de 300 marks pour cba,qué.liornn demandé, c'est-à-dire à une amende tota de 180,000 marks. Le lendemain une afiicl parut portant la date du 1 1, et qui appela à la caserne de cavalerie tous'les indivi.di de 17 à 40- ans. On prit paprni ceux-ci 1( €00 hommes dont les Allemands avaient b soin et qui composèrent une équipe où li représentant de taules les professiot étaient mèlfa : étudiants, hôteliers, garçoi de café etc. Le 18, de véritables razzias f-rent opérées à Quaregnon et Jemapne [Is vrai fit le faux mifisme •• f |— Sous ce titre, le comte Goiblet d'Alviella, ministre, vice-président du Sénat de Belgi.-(fue et professeur à l'Université de Bruxelles, s'adresse, en un petit volume très do- 0J cumenté, aux pacifistes des deux mondes pour placer-la question d'une paix universelle sur son véritable terrain, en dehors I des idées fausses et des illusions dange- hol reuses. Supprimer la guerre, dit-il, ne cons- et titufe que la partie négative du problème, nei Soumettre aux prescriptions du droit 'es se rapports des nations, tel est le but pssen- les tiel que nous devons poursuivre. anj Tout est là en effet. Au début de .la guerre, on a pyi envisager trois solutions : une paix allemande, une • paix précaire, une paix durable. rer On n'a plus à s& préoccuper de la pre- ( mière, les Allemands eux-mêmes ayant ces- ca sé d y croire. Si l'on s'y arrête encore, c'est ^ pour rappeler le péril que sa réalisation bal eût fait courir au monde et les garanties sig qu'ils est nécessaire de prendre pour nous pn en préserver dans l'avenir . 1x2 La deuxième reste encore le péril des coi heures prochaines. Certa.in.s de ceux qui ne nous empêchaient avant la guerre de nous (fu protciger contre, les empires cle proie, veu- jus 'ient ajuijourd'hui nous désarmer ipar le t 1 rétablissement pur et simple du « statu quo se. ante bellum », l'annulation de la partie om sans annexions ni indemnités de part et d'autre, suivant la formule chère fi cer- da tains espritô superficiels ou secrètement vel pro-germains. Le^comte Goblet ad^yre Î03 vrais pacifistes de bannir cette solution pour s'en tenir à la seule qui puisse assu- P®' rer le triomphe du droit et peut-être orien- ^ ter les nations vers une nouvelle étape de ^ leur évolution. A rencontre de ces socialistes internatio- au naiistes qui ne veulent rien savoir des res- aj( ponsabilités, l'auteur établit que c'est l'Ai- ge lemagnie qui a voulu la guerre et qui l'a po préparée de longue main. Sans doute elle se] no l'avoue pas, mais si elle persiste dans ses tentatives pour rejeter sur ses adver- st< s aires le déchaînement de la guerre, com- da me le tentait encore récemment sa note du en 12 décembre 191G, c'est tout simplement par un une de ces hypocrisies qui, suivant le mot no do Vauvernagues, sont un hommage rendu va par le vice à la vertu. Comme y insistait ces jours-ci le Petit de Parisien, dans deux articles justement re- dé marquaiiles, c!est tout le peuple allemand re qui a été atteint d'une sforte de folie col- c?i lective ; chaque Boche s'est cru ie surhom- lei ■ me nietzschéen pour qui la morale de la ne société chrétienne-est superfétatoire. Tous az ont suivi leur Kaiser, les catholiques et les in socialistes comme le reste. Les-catholiques lit n'ont pas eu un mot de blâme quand le ni caixlinal Mercier a dénoncé les atroe.i.tis va commises en Belgique ; ils n'ont pas pro- te testé contre le sac de Louvain, ni-contre la destruction de la cathédrale de Reims. & Quant au prolétariat allemand, il ne fut pas le dernier à voter les crédits de guer- ^ re et à approuver la violation de la Belgi-que. « Une paix précaire n'est pas possible. i L'opinion des honnêtes gens se révolterait J si, après avoir violé toutes les lois non seulement de l'humanité, mais aussi de Ta guerre, l'Allemagne obtenait le moyen d'échapper à la responsabilité de ses cruau-| tés et de ses exactions. Il est certain, dit le comte Goblet, que si nous ne prenons point des garanties , contre de futures agressions, toute cette tragédie recommencera d'ici quelques années. L'Allemagne, déçue dans ses convoi-1 Uses, mais null-ement guério cle ses ambitions, préoccupée de prendre sa revanche, ^ i" restée en possession de ses ressources et ^ . de 5es territoires, ne manquerait point de ^ reprendre ses préparatifs militaires avec ^ t plus d'intensité que jamais. Ses ad versai- a t, res, instruits .par l'expérience, s'évertue- n ront à la suivre, voire à la dépasser ; l'Europe verra ainsi se poursuivre cette- rui- a l. neuse émul.ation des armements. c 3 Est-il un pacifiste de bonne foi qui ue u 3 comprenne qu'une telle paix irait à i en- j c contre de ses aspirations et de ses vœux. r s Tandis que l'Allemagne battue songera 0 s peut-être à résoudre autrement que par la a i • guerre les conflits-entre nations et à rem- e ® placer dans les rapports internationaux la t 8 fi>rce par 1e droit. e Donc, il faut battre l'Allemagne ; il n'y e a pas d'autre alternative pour les pacifis-i- tes. <( La place des vrais pacifistes, con- ^ s clut le comte Goblet d'Alviella, est parmi L ^ ceux qui veulent poursuivre la guerre jus-, cru'à la victoire décisive des nations alliees oJ pour soutenir contre les entreprises du 1 il panigermanisme la cause du droit et de la ^ e liberté de l'Europe. »» c n La force d'argumentation de cet ouvra- ( ® rr.0 s'accroît cle ce que son auteur fut tou- ( Tours un protagoniste fervent de la paix, j *• \ concours ouvert en 18<K> par la Ligue j int-ernationa/le de la Paix pour le meilleur ( ouvrage sur le crime de la guerre, 11 fut ( st proclamé l'un des trois lauréats. Mais le comte Goblet d'Alviella ne veut ] 1 pas se payer de mots ronflants, comme i r* ceux de « l>aix pexpétwelie », ou môme , ,r d'n Etats-Unis d'Europe » II . prévoit une , é- ligue où les nations s'engageraient a pren- i ■r- dre les armes collectivement contre tout , »- Etat fût-ce un des signataires, qui refuse- | st rait de soumettre un différend internatio-w naï à une cour d'arhitrâge. Chaque con-tractant pourrait conserver ses foices auli-„t taires dans une proportion il déterminer., ne Mais ces forces seraient fatalement ame-ns néies à un simple rôle de gendarmerie internationale. Les pticifistes les plus ar-ae dents, conclut l'auteur, ne peuvent raison-h. na.bleme.nt espérer davantage dans l'état ri- social d'aujourd'hui. — Mais toute progression dans cette voie 'é- exigte que le militarisme germanique soit P- mis hors du chemin et dès lors, les paci-m- fistés qui, chez les neutres comme chez lus 3S- belligérants préconisent une autre conclu-lit sion°de la guerre, désertent le terrain des M- possibilités ou bien traliissent leur propre drapeau et renient leur-propre cause, .or on ne saurait parler plus judicieuae->a; ment ; c'est le bon sens même. 1}t Maurice des Ombiaux. tis • /,.. — www —— ue _ ta censure suisse a imposé la diis-posr-••ns tion de 54 planches de-l'Exposition Roamaec-Ijiers Ci a«nèv@. PF.I.F.RINAfiË PACIFISTE M. Huysmans [- w >- est arrivé à Stockholm 3 s Las socialistes allemands iront à Stock-!- hoLm. De même, les socialistes aulirichiiejniS et les socialistes bulgares. Les socialistes neutres les plus ernpréssés à servir la eau- , s se du Kaiser y sont déjà. On n'y verra ni i- les socialistes français, ni les socialistes anglais, ni, assure une dépêche de Stock- . < holin aux Basler Naehrichten, les socia- ! ,r listes russes. Quant aux socialistes belges, e M. Louis de Brouckère a exprimé on ter- i mes très nets leitr répulsion pour toute rencontre avec les « kamaraden boches. Que va donc faire dans cette galère M. '* Camille Huysmâns ? Car M. Huysmans ^ est arrivé à Stockholm mardi bord d'un n bateau hollandais et la dépêche Havas qui =3 signale son débarquement, résume une ( s première déclaration du secrétaire du bu- 1 ifa.u international sociatiste. La prochaine (S conférence, a-t-il dit, vise la fin de la guer-ii re sans annexion. M. Huysmans a ajouté is que peut-être il poursuivrait son voyage i jusqu'à Pétrograde. le Cette expédition cle M. Huysmans a eau- ' o sé. dans les milieux belges de Hollande uno Le émotion trop compréhejnsible. Nos confrè-res Monet, dans le Telegraaf, Wappers, r. dans la Belgique, et Olyff, dans les Nou-,t relies, ont exprimé l'étonnement de nos ^3 compatriotes de voir un Belge s'associer n à une manœuvre dont seuls nos ennemis j_ peuvent se promettre quelque profit. Nous v sommes fatigués de répéter, écrivait no-[e tamment le 20 avril la Belgique, que M. Huysmans est vtn excellent patriote belge qui agit toujours comme s'il était un agent D" allemand. Et notre confrère de Leyde s- ajoutait que « M. Huysmans s'e^t vu infli-ger par le comité officiel belge un blâme a poli mais direct et .que la prochaine as-semblée des comités belges de Holllande 13 aurait à s'occuper aussi du. pèlerin de r" Stockholm. Cette assemblée a eu lieu et dans son numéro d'hier matin cifcfmme lu enchaîné, de M. Clemenceau, publiait dans u* un article, intitulé : « Berlin dirige la ma-ot nœuvre de Stockholm », les lignes sui-iu vantes : Le congrès des comités belges en Hollctii-■it de a voté un blâme à Camille Huysmans, e- député de Bruxelles et secrétaire du Bu-id r eau socialiste international « pour avoir >1- entretenu avec des hommes politiques al-u- lemands des relation qui pourraient m.c-la ner à une paix prématurée » -et u pour is avoir mené parmi les Belges réfugiés qij. es internés en Hollande une propagande po-es li tique de nature à provoquer des désu-l.e nions et à détourner les Belges de leur de-is voir actuel : la lutte pour la libération du o- territoire ». re Nous croyons superflu de rien ajouter l9- à ces lignes justicières. — Stylo. ut LA GUERRE SOUS-MARINE L'Amirauté anglaise va se réorganiser Londres, 2 mai. Certaine réorganisation important a qui porte à la fois sur le personnel et sur les méthodes sera introduite sont peu à C Amirauté pour faire échec à la guerre sous-marine. Cette réorganisation dont M. Lloyd George s'occupe activement est surtout nécessaire .pour les bureaux dés inven tions de i'Amiraieté, dont le président est tord Fischer. On s'est plaint fréquemment de ce que cette commission rfait pas encouragé Us inventeurs. SIR ED. CARSON DEMISSIONNERAIT Londres, 2 mai. Le Times croit savoir que sir Ed. Car-son pourrait bien quitter l'Amirauté à la suite d'attaques se rapportant à des controverses poli tiquas, mais n'ayant aucun rapport avec la mairine. 11 n'existe d'ailleurs pas de divergences entre sir Ed. Car- , son ot sea collègues de l'Amirauté. LES PERTES DE NAVIRES NE CESSENT D'AUGMENTER Londres, 2 mai. S'adressant hier aux membres du Bal' tic Exchangc, lord Beresford déclara : .Les pertes causées à la marine anglaise par les mines et les sous-marins allemands déterminent dans le public une anxiété croissante. Il semble que le gouvernement commette une faute en nous laissant dans le doute a ce su-jet- Le public a le droit d'être au courant Sir Edward Caarson a déclare quo les déchets en navires augmentaient. Je regrette qu il n'ait lias dit « augmentent dans, une enorme je cro i s~que-ties-perf.es' S»F,t -effrayantes et ie'vois le danger qui en résultera pour noufl^-La population devrait être informée et tant mi'clle ne le sera pas, le gaspillage continuera ■ aucune économie ne pourra etre jvalisee. si LES ALLEMANDS S'IMACINENT QU'ILS VONT NOUS BATTRE CRACE A LEURS SOUS-MARINS. ILS COMMETTENT UNE SINGULIERE ERREUR. Cette nation de brutes ne petit pas deviner <« quelle énergie le peuple -anglo-saxon est capable. Cependant si les Anglais connaissaient la situation exacte, ils commenceraient à économiser sérieusement.» — —„ - Dos désordres se sont produits oos temps.' tle.rniam dans un WffSmént de dragons suédois caserne A Istad. Pour éviter das nio.re; îesta^io.11 • le colonel a d.il recevoir une (le-> . légation dont Les demandes ont d'ailleurs éJO\ f irejetécs. c | Le Général Tombeur à Sainte=Adresse Le gouvernement helg-e a reçu solennellement mercredi après-midi le vainqueur de 1 ahora Dans la vie un peu terne de la colonie j de belge de Sain te-Adresse, la réception 90- ^ lien ne lie du général Tombeur, par une j-0l qplendide après-midi cle printemps est ve- / nue jeter mercredi une note de joie aux- na abords de l'Hôtellerie,, résidence de nos mi ministres. ' • rkT( Ifn nombreux puWic se trouvait la bien avant l'heure afin d'acclainer le vaillant j chef de notre armée d'Afrique. D'un cote, un peloton de gendarmes, de l'autre, un M( détachement de nos superbes soldats noirs, la. rendaient lés honneurs aux personnages r officiels que reçoit le ministre des colonies, ^ M. Jules Benldn, entouré, de Mines. Kenkin sa et Carton cle Wiart, des ministres Bevens, ;m,( Carton de Wiart, comte Goblet cl'Alviewla, çU Helleputte, Hubert et Van de Vyvei^s. 1 Ils sont nombreux, ceux qui ont voulu «-• sa,luer et applaudir le • général Tombeur. ^ Citons parmi eux les généraux Jungbiuth, pr adjudant-général du Roi ; Détail, sous-chaf de l'état-majoir général ; d'Orjo ae n Marchovelette, cfïef du cabinet militaire du de ministre de la guerre ; StassLn, DerueUe iw et de Grunne ; M. Dejonghe, représentant «t le ministre Vandfervelde ; les membres diu ^ corps diplomatique au grand complot ayant a leur tôte les ministres de France, c*-de («rande-Bretaigne, des Etats-Unis, de gl Russie et d'Italie, le préfet Talon, com- d( ' missaine général du gouvernement fran-' cais • le sénateur Brindaau, le député An-■ cel le sous-préfet Benoist, le maire Mor-gand l'abbé Mars, curé de Sainte-Adresse; t le .mènerai Nicholson, de ,1'arméc britanm-!' ciue ; le contre-amiral Didolot, gouverneur ' du Havre ; lo oùmmandant Roboglia et de u î nombreux officiers anglais, français et ti - belles ; les officiers du département des d t colonies commandants Couche, Caven, La- it - bé et V anges tel; les commaaidianU Dupont, " - Hognou.lle ot Bemelmans, le lieutenant ( - Verhaegen, le comte de Lichtervelde, du j{ - cabinet de la guerre ; M. de BassjOinpierre, u . des affaires étrangères ; le co.onel Meule- - mans ot le commandant Vanderininn.?n ; o - MM " Ernst, Dullaert, et de nombreux r - fonctionnaires de tous les départements b .- ministériels, otc. s t Le général Tombeur, accompagné des co- a lonels Brasser et -Mocelaert, die son officier P d'oS&oiinanoe le capitaine Sliers, et de no- c t tra collaborateur Ernest Henrion, attache : à l'Etat-Major, fit son entrée dans la gran- t fi dé salle de l'Hôtellerie aux acclamations do toute l'assistance. \ M Renkin prit alors la parole et, d une c . V0ix mâle, ponctuant avec énergie les pas- t sa.ges principaux, prononça le discours c suivant : Discours du ministre des colonies : c- gouvernement est heureux de recevoir . ~;r.,.«i'hni la r i.rtf fia l'armAft fl'AfriGfue et » i-- • * y ! saluer en sa persone les troupes dont 1# Lillanoe el let> suecês sont ponur lotus les li élis un sujet de fierté et une source de roc on- A l'émouvant tableau des épreuves de notre j nion et de son endurance, les gesies (le 1 air. ée d'Afrique ajoutent un rayon de gloire ilitaire, annonciateur des .réparationsiqu un « •oebain avenir réserve ù la Belgique et des «tinées qui l'attendent. La force de la Belgique comptait pour bien * îu dans les plans orgueileux de l'ennemi, étropole et colonie devaient disparaître dans plus grande Allemagne. L'armée belge sur-*ise et mal préparée serait emportée par la rrent des légions germaniques. Le. pillag^» dévastation, les meurtres, les incendies, lo iv.ant tenrorisme et l'astuce d'un gouveme-ent impitoyable courberaient la population vile sous le Joug. L'évenèment a dissipe ces rôvos monstrueux, 'armée belge a tenu et. dès'le mois d'o-ctobre >14, sa bravoure marquait sur l'Yser la limite 0 l'invasion et la ligne d'où nos soldats re-rendront l'élan victorieux et libérateur. La domination allemande s'est heurtée è infranchissable barrière des âmes qui gar- ., eut. inflexibles leur foi clans l'avenir, leiu délité au roi, leur amour de l'indépendance t de la liberté. Au respect du droit, au culte de l'honneur, élibéréanent la Belgique a tout sacrifié, s? écurité, ses biens et le sang de ses fils. Et 'est'pourquoi, dans la douleur et dans J; j| loire, elle vient d'écrire le plus beau cliapiK s e son histoire et une des pl&u nobles paÇ^a es annales de l'humanité. INE DEMONSTRATION DE L'ENERGIE NATIONALE Dans cette lutte, la colonie est entraînée t par son action elle va donner au monde tne démonstration nouvelle de l'énergie na ionale, de l'incoercible vitalité de la rac^ le sa volonté de vaincre pour l'exaltation clt a justice et le triomphe de la civilisation. )ans cette guerre, 1"Allemagne visait la con-[uôto du Congo belge aussi bien que la con-iiiête de la cote belge. Celle-ci devait ouvra'« es voies à son hégémonie, celle-là lui assurei a domination du continent africain. M L'Allemagne voulait la guerre en Afrique :omme en Europe. En Afrique comme en l-u-"ope, nous avons été attaques, forces a i<\ merre, au mépris des traités, par une nation iui avait soigneusement, prépare son agression, espérant surprendre ct dépouiller ses idversaires désarmés, • JsL- Ses projets ont échoue parce quelle a rc.n- ( îontré sur sa route des peuples décidés a eu • fenduie leurs frontières et pousser la cairn-pagne jusqu'au châtiment définitif de 1 a„res- " PO'JX exécuter ce dessein, la BelRifiue n trouvé lo concours d'un corps de fon< ,"nin.tires dont l'abnégation et l'endurance dépasser..n toute attente, une armée dont le courage et u.» clvof dont lfi soienoe et le sang-Emid assi.ro-r.en-t la victoire. -:,./ les difficultes de la tache . Au moment où, malgré nos efforts pouf maintenir la neu,traîné du, bassin convention net la guerre éclatait -en AUrwpie, wut él.u, ■ S fkiro pour la soutenir et. la mener /, bien! ( FidWos observateurs de 1 acte de Berlin, nou

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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