Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 februari 1914
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s.n. 1914, 17 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m92g8q/
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MARDI 17 FÉVRIER 1914. L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 46 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un as. ...... fr. 9.00 Six mois ....... 4.§0 Trois mois ..«.«« 2.SB Br.-DncM ds LuxemS». 20.00 Gnios PO'»*1*- . . . • ïO.OO Directeur : Fernand N EU RAY Editicn *** (6 h. »oir) Edition** {10 h. «oir> Edition ijt (minuit) LE XXe SIÉCLE I ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0.4$ Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4410 Faits divers fin. • • ,» 3UGD Réparations judiciaire» » 3.00 Nécrologie» # • • » . • 8UÏ0 ILei annonces sont reçus» su bureau du journal PT centimes W le num6i*o Téléphones 35-46 et 368Q Installé are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles tSS iiL—. EDITION * . [ A quoi tient l'infériorité politique des catholique DANS LE 6rand=Dnché de Luxembourg - - [Le Grand-Duché, nous l'avons établi dar I un précédent article, est un pays essentiel!' I ment chrétien, voire catholique. Et si 1( I mandataires libéraux et socialistes const I tuent à peu près, à eux seuls, la majorité d I la Chambre, cette force parlementaire r I correspond aucunement à leur puissance pi I litique dans le pays, puisqu'ils se recruter | presque exclusivement dans trois cantons -I sur treize — et encore, ces trois cantons soi I ceux où domine surtout l'élément étrange I qui ne participe pas aux élections certe [ mais sur lequel on table lorsqu'il s'agit" c I fixer le nombre des sièges à attribuer à j I région (c'est ainsi que le canton d'Esch, qi I a une population composée en grande maj< I rite d'Italiens et d'Allemands attachés au ■ usines, a treize députés, alors que, s'il fa I lait tenir-compte uniquement de l'élémei I luxembourgeois, ce nombre devrait être r; I mené à quatre ou cinq au maximum). N'est-il pas stupéfiant, dès lors, que 1( ■ catholiques n'aient pas réussi à venir à boi ■ d'adversaires d'ailleurs élus par des moyer Ide fortune"? Nous avons signalé déjà, en passant, ur l des causes essentielles : c'est que le Luxer bourgeois n'a manifesté jusqu'à préseï ■ guère d'initiative politique et que n'ont éi I élus, en général, qu'ils siègent à gauche c I à droite, que ceux qui se sont personnell I ment donné la peine de chercher à se fai] I élire. Or cette constatation s'applique surtoi I aux catholiques. Dans le Grand-D>uché, en effet, il n'exisl [ nulle part, dans aucun canton, d'associatic I catholique, ni même de groupements que | conques d'électeurs catholiques. Et non se I lement le parbi catholique n'y est pas org I nisé, mais l'éducation politique elle-mên I des catholiques est encore à faire. Jusqu'à présent, le choix des candidats ai I élections fut laissé à des comités innn'Ovisé I composés de quelques personnes de boni ! volonté, très souvent sans autorité ; parfc ■ même le fameux comité se composait uniqu ment des deux ou trois électeurs influen I qu'il choisissait lui-même. L'accord se faisc sur les grandes lignes d'un programme d'à I leurs mal défini. Et l'on allait de l'avant à I va-où-je-te-pousse. Le résultat, on s'en doute, répondait I pareilles prémices. A défaut d'une organis ! tion sérieuse, régulière, méthodique, et < I présence surtout de l'mdifÇérence des ,éle [ teuïs qu'on ne cherchait pas à intéress' directement à cette « cuisine politique », 1 I députés catholiques étaient élus ou batti au petit bonheur — élus parce que, les pop lations étant catholiques, on votait les yei fermés pour le candidat catholique ; batt si l'adversaire, sonnant le rappel de s , clients, ainis ou obligés, réussissait à e [ faire, durant les quelques jours de campagi I électorale, des propagandistes de sa cause. *"* Il y eut pire. O'est ainsi que, cà et 1 I furent élus, sous patronage catholique, d< I députés remplissant certes plus ou moi] | ponctuellement leurs devoirs religieux, ma qui, politiquement, refusaient de se laissa | infeoder au parti catholique. En temps no ■ mal, et pendant un certain nombre d'année I leur attitude ne donna lieu à aucun inconv I nient grave; c'est pourquoi on avait fini p; !l ne plus leur susciter de compétition cath I lique, lors du renouvellement de leur ma i dat ; d'autant plus que, leur qualité de m I déré leur valant de pouvoir, penchant tant I à droite, tantôt à gauche, faire bénéficia ! leurs électeurs de cette collaboration et d< I compensations qui en résultaient, leur pop j larité s'en était favorablement ressentie.^ Or, lorsque souffla la tourmente anticléi [ cale; lorsque, notamment, la Chambre eut I se prononcer sur la loi scolaire, proposée p; I le gouvernement, mais dont le caractè: L anticatholique fut façonné surtout en cou I de discussion, ce furent ces modérés, éli I par une majorité de catholiques, qui dée I dèrent du sort de la bataille. Vingt libérai et six socialistes d'une part, dix-huit c; I.- /holiques d'autre part, étaient en présenc E Si les neuf modérés se ralliaient, à cet I heure décisive, à la droite, c'était la défai I et l'effondrement du bloc. Sous l'empire c | circonstances que nous aurons à examini I lorsque nous parlerons de cette loi scolair [ les modérés firent défection brusquement e !| par leur vote affirmatif, permirent l'adoptie de^ la loi néfaste, sans que nos amis eusseï | même la ressource de leur reprocher la viol I tion d'un engagement qui n'avait jamais é I explicite. | Depuis, ces modérés ont été excommunié L'an dernier, par ordre de l'autorité sup | rieure, ils ne furent admis à faire leu I Pâques qu'à la condition qu'ils désavou I raient leur vote et s'engageraient à faire r I -viser la loi scolaire. Un seul, malheureus ment, s'est soumis ; les autres se sont rejet vers la gauche et continuent à faire la for< [ du Bloc qui, sans eux, serait sans influenc [ Mais ils ont été si souvent considérés < admis comme catholiques par le corps éle toral, de l'assentiment, à tout le moins t cite, de nos amis, que l'on n'oserait affirm que leur attitude suffira à les faire échoue aux prochaines élections, même dans les r gions catholiques. **• Si, politiquement, les catholiques sont dai ! un état d infériorité manifeste parce qi sans chefs, sans méthode, sans cohésion, L ' circonstances ne leur permirent pas de : ! créer une influence sur d'autres terrains, si celui des œuvres notamment. Au point de vue agricole, par exemple, gouvernement a pour ainsi dire un monopol O'est lui qui a la main haute sur presqi tous les organismes, et cela tient surtout ce que M. le ministre d'Etat Eyschen porté le plus gros de son effort gouverneme: tal sur les questions agraires. Nos amis n'oi donc pas beaucoup l'occasion de manifesta leur activité, leur prosélytisme et leur d vouement en ces matières, qui revêtent i caractère officiel. En ce qui concerne le mouvement ouvrie outre qu'il doit être localisé à certaines r gions, que la plupart des ouvriers sont di étrangers qui ne méritent guère d'intérêt 1 £ue, les salaires étant élevés, il en résulte i bien-être général, l'action de nos amis a e Paralysée par ce fait que le mouvement sy: dical luxembourgeois, étant rattaché à l'éco de Trêves, les syndicats interconfessionne ont été répudiés par l'autorité religieus _ Dès lors, limitée aux seuls ouvriers cath liques, cette action ne pouvait avoir gran< répercussion au point ae vue politique. Est-il nécessaire de rappeler que les ce vres d'enseignement sont inexistantes poi la raison que la liberté d'enseignement e j interdite dans le Grand-Duché, qu'il y j monopole d'Etat et que, dans les écoles p bliques, le curé et l'instituteur coopéraie] étroitement jusqu'en ces derniers temps? Il existe bien une œuvre importante prospère, due à l'initiative catholique : c'e le Volksverein, calqué sur l'organisati< similaire allemande. Cette œuvre grou] is actuellement près de vingt mille catholiqu î- luxembourgeois, qui reçoivent un orgâi !S hebdomadaire très bier rédigé et entende; i- fréquemment d'excellents conférenciers.Ma e ce groupement s'est interdit toute immi e tion dans la politique active et l'on se bon )- à y faire l'éducation sociale, économique it religieuse des catholiques, comme dans n - cercles d'études. Depuis un an, on s'est att it ché surtout à exposer et démontrer les da r, gers de la loi scolaire, et cette campagne s, obtenu grand succès : l'ennui est que l'on i e s'y est attaché qu'après le vote de cette loi a Enfin, en matière de presse; si nos am îi disposent d'un quotidien fort bien outillé > dont les progrès sont marquants, il si< x d'observer que, dans le Grand-Duché, exis 1- encore le monopole postal en ce qui conceri it le transport des journaux, de sorte que i- vente sur la voie publique étant interdite la distribution par porteur rendue impe •s sible? les journaux ne peuvent être répand it à foison comme chez nous, et ce sont 1 is petites feuilles locales, en général d'un espi mauvais, qui réussissent plus facilement ie pénétrer. i- *•* ^ Il nous reste encore, pour préciser la ps ,e chologie politique de nos voisins de I'IJUï à noter quelques obseryations fort caract p ristiques ; ce sera, si le lecteur le perme 0 pour un prochain article. Après quoi, cei . qui nous font l'honneur de suivre attentiv ment cette étude tout objective, pourro mieux comprendre, situer plus exacteme: l'exposé que nous leur ferons alors, très bri e vement du reste, des conditions dans le n quelles se présentaient les projets parleme 1- taires si âprement discutés et si diverseme: j. solutionnés — loi scolaire anticléricale, rel x- vement des traitements du clergé, etc. — IC à propos desquels tant d'exagérations d'inexactitudes ont été répandues à l'étra ix Ser- s Mais nous nous en voudrions de termin ,è les notes de ce jour sans souligner que l'o "1S servation que nous faisions tantôt, quant r e. manque absolu d'organisation de nos ami ts est à ce point fondée que, le premier morne: ,it de désarroi passé, c'est à régulariser cet il- situation insolite que les parlementaires c la tholiques du Grand-Duché veulent s'att cher maintenant. à -A l'heure où nous écrivons ces ligne a. quelques militants se préoccupent de consi }n tuer un organisme central qui, en prévisi* c- des élections législatives de cette aum îr ~ portant sv..* 3i sièges (10 catholiques, 16 1 5s béraux, 5 socialistes et 3 modérés) et affe tant les cantons de Echternach, Esch-su L1- Alzette, Luxembourg-Campagne, Merscl [x Itemisch et Wiltz — voudraient coordonn 1S les efforts des catholiques et présenter ; us corps électoral des candidats régulièreme :n désignés et liés par des engagements forme le à un programme détermine. Et nous croyo savoir — encore qu'il eût été préférât d'adopter immédiatement le système d'ass ciations tel qu'il existe en Belgique — q leur proposition recueillera l'adhésion de grande majorité de leurs amis. 3S Car il y a accord unanime, dans les miliei *s dirigeants, -religieux ou politiques, sur < ia principe : si cette organisation, qui nous e -1 si familière à nous autres Belges, avait exis r" depuis une dizaine d'années dans le Gran s> Duché, jamais les événements que l'on c plore aujourd'hui n'auraient pu se produii r>- 1- J |§£ili©tin politique îs —- a- M. Venizelos est rentré à Athènes et il . assisté, dimanche, au Conseil des mim V très qui s'est tenu sous la -présidence c iv Roi. Il a rendu compte du résultat de s ■e négociations dans les diverses capital rs européennes. Il résulte d'une note of '■s cieuse que le premier ministre a décla ^ qu'il considérait comme certaine ui i- amélioration de la ligne frontière i s- l'Epire. Il a confirmé que l'entente intir, qui existe entre la Grèce, la Roumanie jg la Serbie assure le maintien du statu qi ;r balkanique et écarte toute crainte de cot s, plications greco-turques. t. -—Les dernières nouvelles de Stockhol 'Il nous laissent entendre qu£ la crise mini térielle est virtuellement résolue. C 'Â-. cite, mais ceci n'a rien d'officiel, quelqu noms choisis parmi les plus competen |l et les plus renommés de la Suéde qui a rs raient accepté de faire partie du nouvel p- ministère sous la forte direction de i e" Hammerskjœld, ancien ministre, dipl f" mate de talent, juriste reconnu ,dont Je personnalité universellement appréci e. s'imposera dans les présentes conjort "i tures. c" — Le Journal officiel de Madrid p blie le décret de dissolution de la part r, élue du Sénat. Les élections législatif é- auront lieu le 8 mars et les élections sén toriales le 22 mars. Les nouvelles .Chat, bres se réuniront le 2 avril. Le gouvern 's ment obtiendra certainement une for. 'e majorité,mais ces élections réservent peu 53 être de grandes surprises, car c'est la pr n- mière fois depuis quarante ans que l partis politiques de même nuance sot 'e divisés. Les conservateurs, par exempl se partagent entre M. Dato et M. Maur, à mais ce qui les sauvera probablemen a c'est que libéraux et républicains ne so. pas moins divisés. — On peut tenir pohr certain que le rr. 5- nistre russe des affaires étrangères, A ld Sazonoff, quittera la direction de se département dis qu'une des grandes ar. î' bassades, qu'on lui réserve, sera devent fg vacante. C'est assez dire que les modifie, tions qui viennent de se produire dans , ■; composition du ministère n'atteindro: en rien la politique extérieure de la Ru j"e" sie. Journaux russes et journaux f rança la sont d'accord pour souligner le fait, 1 - -r—r S; Les troubles syndicaliste; dans le Siid=Àfricain a Le général Smuts qui a déporté le y- meneurs travaillistes é- £ Le roi et la reine de Danemar à Bruxelles è- s- Nous apprenons que le Roi et la Reine d n- Danemark feront le 19 mai prochain une v: site officielle à la Cour de Belgique. Lé è- souverains danois resteront à Bruxelles troi 3t jours. Ils seront les hôtes du Roi au Palais 3t On sait que Christian X succéda à Frédt n- rie VIII en 1912. Il est actuellement âgé d 44 ans. C'est en avril 1898 que le jeune Rc îr épousa à Cannes Alexandrine, duchesse d b- Mecklembourg. Deux enfants sont issus d ,u ce mariage : le prince Frédéric et le princ s, Kund. ^ LES NOUVELLES S, m . Le Roi ;e a eu lundi matin un long entretien avec JVJ j_ de Broqueville,. chef du cabinet. c[ Intéressantes expériences r" D'intéressantes expériences ont eu lieu ' Beverloo la semaine dernière. Depuis asse 3r longtemps déjà le ministre de la geurre mis à l'étude la construction d'un fusil chargement automatique. La question vien s d'entrer dans le domaine pratique et les es sais auxquels la commission nommée par 1 ministre de la guerre vient de se livrer per dant huit jours au camp ont donné des r^ i ' sultats très concluants, paraît-il. Les armes présentées ont été soumises de dures épreuves. Tout en assurant l'autc matisme du chargement elles réunissent e même temps toutes les conditions du Mause actuel. Nos conférences de St-Visicont de Paul Cest par erreur qu'on a annoncé ce e' jours-ci que M. d'Hendecourt venait d'êtr nommé président des conférences de Sainl — Vincent-de-Paul de Bejgique. M. le vicomte d'Hendecourt, chef de 1 ï branche française de la famille de ce non a été élu, le 1er décembre dernier, présiden général de la Société de Saint-Vincent-d a Paul, par le conseil général, dont le sièg s_ est Paris. j II est donc président général des Confc 11 rences du monde entier et non pas de 1 es Belgique seulement. es Profitons de cette occasion pour rappele la hiérarchie de la Société de Saint-Vincenl ' de-Paul, hiérarchie beaucoup moins connu r que la société elle-même. La Société de Saint-Vincent-de-Paul es le mit ; elle est divisée en conseils et en coi ie férences, qui sont répandus dans le mond entier. Le conseil général,autorité centrale et un: 10 que, présidé par le président général, dirig toute la société, par l'intermédiaire des col seils supérieurs (un par pays), des conseil m centraux (un par province ou par diocèse et des conseils particuliers (un par ville o par doyenné). n Ainsi, la Belgique possède un conseil si es périeur, neuf conseils centraux, 147 conseil ts particuliers et 1,273 conférences (au 31 dé ,, cembre 1912). C'est donc une erreur que de parler de ^ sociétés de Saint-Vincent-de-Paul ou d'u président général des Conférences Belges 0- comme on le fait souvent. ia La première autorité en Belgique est 1 / président du Conseil supérieur, qui est d droit membre du Conseil gcnéral.Le titulair c~ de ce poste est, depuis 1903, M. Stinglhan ber, président honoraire^ à la Cour d'appe 1- de Bruxelles. ie Li voûtement du boulevard Clov w Une bonne nouvelle pour les riverains d 2- boulevard Clovis : le gouvernement vient d i. donner l'ordre de commencer les travaux d „ voûtement du boulevard Clovis. f,e Mgr Heylen à Rome Le Souverain Pontife a reçu Mgr Heyle en audience privée. L'entrevue, particulière zs ment cordiale, a duré plus d'une heure. Mgr Heylen, qui est président du Comit permanent des Congrès eucharistiques îr ternationaux, a exposé au Saint-Père où e est l'organisation du Congrès de Lourde t, qui promet d'avoir le plus grand succès. ^ Fiançailles S'ont officielles les fiançailles de MU ]' Anne-Marie de Lantsheere, fille ele M. Ai '• guste de Lantsheere et de Madame, ne n Baeyens, avec le comte Robert de Change fils du comte Charles de Changy et de J ,e comtesse, née baronne de Royer de Doui d Fraula. 2~ La fiancée est la petite-fille du vicomte d 1(2 Lantsheere, ministre d'Etat, gouverneur d <it la Banque Nationale de Belgique et de j c_ vicomtesse de Lantsheere. Elle est égal< _ ment la petite-fille du baron Baeyens, goi verneur honoraire de la Société Générale, c de la baronne Baeyens,., —.— CHRONIQUE DU JOUR LEURS ARGUMENTS Dans son numéro de lundi, la feuille Folle-Avoine injurie platement — après « Peuple » — M. Damoiseaux, membre de Commission des XXXI et l'un des homm les plus distingués de tout le pays. Motif En ce qui concerne le S. U.^ M. Damoiseai n'est point de l?avis de ce journal. Joli pr cédé ! -Toutes les opinions sont représenté à la Commission des XXXI, dont fa fonctie n'est point exclusivement de chanter gloire de ce qui est cher à la presse rac cale ou socialiste. On y a entendu des lib raux et des socialistes exprimer des avis qi nous ne partageons nullement. Il np no' est point venu à l'esprit d'en prendre pr texte pour accabler ces messieurs de noc d'oiseaux. Peut-être notre confrère invoquera-t comme excuse la violence et la constance c son amour pour le S. U. pur et simple ? 1 en vérité, pour ceux qui ont appris de I Folle-Avoine la fidélité aux principes, il de être bien dur de voir le pauvre pur et simp abandonné par tout le monde. A la commission des XXXI, en effet, n ne l'a défendu. M. Prins l'a lâché, M. D greef aussi. M. Destrée lui-même ne veut i pas, maintenant, tempérer le S. U. p l'institution de commissions consultative ) Il se conçoit donc que^ cet abandon un nime insuffle au journal de Folle-Avoine d inspirations hargneuses, voire la broui] I avec la logique. S ' Avant les élections, rappelez-vous, les c , tholiques étaient les béotiens. II. était i i gent de les remplacer par l'élite de la n - tion, par les penseurs qui apportaient kS. U. sur un plat d'argent. Aujourd'h 1 l'élite et les penseurs s'aperçoivent que le , S. U. avait besoin d'être, tout au moir i gratté, poli et repeint. Le journal de Fol] Avoine leur arrache les guirlandes dont les avait parés et leur tombe dessus... b H est loisible de prendre plaisir à ce spe - tacle. s . s ! SUR NOTRE MOULI& • ; L'aEtoile» publiait joyeusement, elimanch " une lettre d'un abonné du «XX0 Siècle» s ? la question flamande. Du «XXe Siècle», pa i faitement. Cet abonné est^ catholique, 9 avocat par-dessus le marché. Il a éprou 9 le besoin de communiauer son avis à n 3 lecteurs sur la question flamande. Nous ne croyons pas pécher contre charité en disant que sa lettre n'était p un modèle de clarté, ni de précision n< i plus. Cet excellent ami croit qu'il est < j. l'intérêt des Flamands de bien savoir le fra ' çais. Vérité incontestable. Enfoncement < porte large ouverte. Mais le moyen pratiq' d'atteindre ce résultat sans toucher à la berté du père de famille et sans violer droit naturel des Flamands d'être élev dans leur langue maternelle ? C'est cela q la Chambre, le pays et nous-même atte 3, dions de sa sagacité. z Mais justement, notre sympathique abonc j, sur ce point capital, était boutonné comr 3, une reeîingote militaire. Il semblait prend fc parti contre le choix du père de famille - contre la langue maternelle-langue \ q hifculaire, mais sans se déclarer ouverl - ment. Par amitié pour lui, nous lui avo - renvoyé sa lettre, avec un mot gentil, no vous en donnons notre parole.^ Par amo à, pour son enfant, notre abonné l'a mis ; - nourrice à 1' <t Étoile belge n, qui exhi a fièrement ce a refusé » du «XX° Siecle ». r Voilà une heureuse solution.Tout le mon' est content : 1) l'«Etoile belge», qui se flatl l'innocente, d'avoir joué un bon tour i «XXe Siècle » ; 2) l'abonné du « XX° Siècle s qui se réjouit d'avoir trouvé une tribu o pour son éloquence-; 3) le « XXe Siècle » e ;- fin, qui n'est pas le moins joyeux des tro ! Pensez donc! Voilà l'« Etoile » qui insèi 3, en poussant des cris de joie, une lettre do i, l'auteur fait acte de presque-hostilité à t liberté du père de famille et au droit d e Flamands d'être instruits dans leur lang e maternelle. Ça, c'est tout un fleuve s notre moulin. Merci.., " îO« DROIT DE REPONSE r Nous recevons le « droit de réponse » q voici : « Bruxelles, le 15 février 1914. fc Monsieur le Directeur, A propos de « l'incident des hospices 0 vous écrivez (n° du « XX0 Siècle » élu 15 i vrier 1914) que je suis le « champion d châtiments corporels pour dames ».^ e Relisez ma prose et vous reconnaîtrez v . tre erreur. s Mais votre imagination s'est excitée... e \ citée!... ^ Allez confesser ce péché. Mes civilités effarouchées, Le chroniqueur judiciaire de g 1'«Indépendance». « P.-iS. Cette lettre est envoyée en ver du droit de réponse — mais la signature e s inutile, si vous le voulez. Camille Roussel n Nous refusons, avec la dernière énergi de relire la prose du chroniqueur judiciai e de 1' « Indépendance », l'heureux auteur < e « Féminisme fessé ». e II s'était déjà anticipativement vengé i ' notre constatation en sortant des argumen de ce genre : « Les rédacteurs du « XXe Siècle » o s perdu si absolument le sens de l'indépe L1 dance, et la compréhension de ce qu'est e ccmscience, qu'ils en arrivent à écrire 1 0 pires niaiseries. » Il nous plaît de dire à ces esclaves, etc.. Le chroniqueur judiciaire de l'« Tndépe q dance » peut nous envoyer autant de «droi de réponse » qu'il veut. Les rédacteurs ( « XX* Siècle » ne lui en enverront jamais... é «0^* a L'OBSERVATOIRE s La pression est faible sur le nord du con nent, les Iles Britanniques, l'ouest de la Frar 3 et la majeure partie de la péninsule hispa ^ que, et forte sur la Méditerranée et les pa e du sud-est de l'Europe, où elle dépasse 770 m r, Les minima se trouvent au nord-ouest de a Norvège (733 mm.) et sur le golfe de Gas< e gne (757 mm.). Le baromètre descend sur la France, le ne de l'Espagne, la Suisse, l'Allemagne du S» ® l'empire d'Autriche et la Russie; il monte s le reste de l'Europe. a En Belgique, le vent est faible, d'entre et sud-ouest, et la température est compr l" entre 5° et 7°5. >t Prévisions : Vent faible, couvert; un peu r pluifi. n i' } Les Réflexions 1 M. ÛRAINDORGE a »(>ï<>î<)« [® Dangereuse quiétude 3s Sollicité par l'autorité militaire en vut : d'obtenir la coopération des services munici ix y aux à la défense éventuelle de la place, It 0- bourgmestre d'une de nos villes fortifiées a 3S paraît-il, fort aimablement éconduit Voffi >n cier qu'on lui avait dépêché. — Je veux bien la dit cet excellent homme; mais vous vous don 1- nez là une peine inutile; il n'y aura jamais é- de guerre. te C'est ainsi qu'en deux mots se règle, che< îs nous, la plus angoissante des questions. Lt é- bon bourgmestre n'y a pas vu malice et c'e.si îs très sincèrement qu'il s'est refusé\ à envisa ger les mesures à prendre au cas où ses admi il nistrés se réveilleraient, un beau matin, ai le bruit des obus. £t Ce premier magistrat est de son pays, oi 1. règle générale, on ne croit pas à la possibi it lité de la guerre, où l'on désire ne pas i le croire; c'est bien plus commode, cela vou-évite des tourments et des inquiétudes. E\ ni l'on sait combien nos compatriotes aiment e- j la douce tranquillité. il j Nous avons cevendant eu peur de la guerre, w à l'époque d'Agadir. Je me trouvais alori 3? dans la région frontière de l'Est, la plus ex a" • posée, croyait-on, et l'on u sentait planer le es menace de l'invasion. Toutes les conversa le . tions roulaient alors sur l'angoissante per spective d'une irruption soudaine de cava a- ! lier s ennemis, lance en arrêt et revolver ai r" poing. A ce moment, on croyait à la guerrt a" , et l'on se préoccupait vivement des moyen. de défense à mettre en œuvre si elle éclatait ni i Cette secousse bienfaisante nous a détermi nés à de nouveaux sacrifices en vue de la dé s> j fense nationale. e~ Mais le temps a passé : l'horizon politique il le plus proche s'est rasséréné, du moins e? apparence, et voici que la quiétude nous en c" vahit de nouveau3 séductrice, mais dange reuse et pleine de périls. C'est si bon d< vivre en vaix. de vaquer à ses occupation, coutumières sans souci du. lendemain, qu* e, l'on aime à se figurer semblable à le ar veille. Notre nation si laborieuse, si calme r- ! qui aime tant ses aises et son revos, se com et plaît dans une béate confiance et dans un* té fausse sécurité. Elle n'aime pas de songer < ds la guerre L'armée même, dont le métier es de s'y préparer, n'y sonoe pas assez; elle noi la plus n'y croit pas sérieusement. Nos officier is qui devraient en envisager continuellemen >n j l'éventualité prochaine, n'y pensent pas at> le ! sez non plus ; ils n'en ont vas la perspective n- devant les yeux. Ce n'est pas scepticisme le 1 mais simple tendance à la quiétude, et qu îe procède de la mentalité générale. li- i Nos officiers font bien leur métier, il le instruisent bien leur trouve, par cour an és ponctuellement le programmée de leurs tra ie vaux, mais ils confondent souvent le moye; n- et le but. [ Ce but est la préparation à la guerre. Ton é, ■ Venseignement du temps de paix doit y con ie courir, dit le règlement : sage prescription re mais qui ne sera qu'une vague formule s et les chefs n'ont pas la foi en la possibilité, ei é- la probabilité d'une guerre prochaine. e- A défaut de cette croyance qui doit domi as ner tous leurs actes, les officiers sont fatale us ment voués à une besogne stérile qu'ils exécu nr teront à la façon de très honorables fonc tionnaires, au jour le jour, sans idéal. 3© En réalité, aucun travail militaire ne de vrait être exécuté sans avoir pour principe le et pour fin la vision de la guerre ton jour e» présente aux esprits. C'est ainsi que l'officié'. t se créera un état d'âme inséparable de s< s> profession, dont il supportera les charge 10 allègrement, soutenu par la perspective d'ut n" , but nettement défini. -S- | Cela n'implique nullement que l'officié e> doive désirer la guerre, mais il ne doit pa nt la craindre, ni en distraire .sa pensée : pou la bien la préparer il faut qu'il en envisag. es froidement et consciencieusement Véventua Ie lité. 11 S ans cela, nos forces militaires ne peuven [être qu'un vain et dispendieux édifice desti ! né à s'effriter et à crouler au premier choc Ce ne serait vraiment pas la peine d l'avoir bâti à si grands frais. 10 Graindorgo. ce L'ingénieur Berliner ^i" I qui vlcsit de battre le record du monda d y* distance en snhériaue. là < '°rà JLe M^oniteur id, »o« ur ORDRE DE LEOPOLD II. — MM. Schoui ïsit teten et Henriette, respectivement présiden ise de la Fédération royale des sociétés des ar ciens militaires de 1870-1871 et vice-présider de de l'Union nationale des ex-sous-officiers, sor nommés chevaliers de l'ordre. Toujours le linge sale i des Hospices Le déballage a continué lundi au Conseil communal Encore un conseiller libéral qui fait le procès de MM. Bauwens et Ck Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni, lundi après-midi, sous la présidence de M. le bourgmestre Max. Il a continué à s'oc-' cuper longuement de l'admirable gestion du conseil des Hospices. M. PLADET. — Au cours de la dernière séance, M. Depage a prétendu qu'il avait eu avant la séance du 2 février une communication téléphonique avec l'infirmière Wanson. , Celle-ci dément qu'elle se soit informée par . téléphone auprès de M. Depage à l'effet de : savoir si celui-ci avait communiqué sa lettre au conseil communal. Au cours de cette même séance, M.Depage a prétendu que l'iiifirmière avait subi un . préjudice dans ses études par suite de son entrée au service de M. Bauwens. Cela est inexact. L'infirmière Wanson a passé son examen avec satisfaction. Elle n'a donc subi aucun préjudice. M. Depage, on le voit, ferait bien ele soigner sa documentation. M. ANSPACH-PUISSANT FAIT LE PROCES DU CONSEIL DES HOSPICES M. ANSPACH-PUISSANT. — Tout le battage auquel on s'est livré à propos de . l'affaire des Hospices nous a médiocrement . ému. On a bâti toute une histoire pour donner le change à l'opinion publique. Je ne : crois pas qu'on y soit parvenu. Les critiques , demeurent entières. # Dans tout ce que je vais dire, il n'y a rien de personnel. Je considère les membres du conseil des Hospices comme de parfaits hon-\ nêtes gens, comme des hommes animés des , meilleures intentions. Malheureusement, le t désir de bien faire ne suffit pas à faire de bons administrateurs. ' Je n'ai pas besoin de dire que je répudie , la campa.gne venimeifse qui a été engagée •j contre le conseil des Hospices avant que , nous ne soyons saisis de ces incidents. Je 'f n'y ai en rien participé. La politique au Conseil des Hospices t Cette campagne avait un caractère politique. C'est la gauche radicale et socialiste du conseil communal qui l'a voulu, car ses mandataires agissent en politiciens au corn-l seil eles Hospices. M. Bauwens n'a pas été envoyé au Conseil des Hospices en raison ? d'une compétence quelconque dans le ser-i vice hospitalier, mais parce qu'il était radi-- cal. J'en dirai autant pour M. Pladet... i M. PLADET. — C'est M. Max qui m'a fait nommer. 5 M. ANSPACH-PUISSANT. — ...et aussi . pour M. Brabandt, de même que pour tous les membres du conseil des Hospices. ] Vous êtes donc, de par votre origine, con-, damnés à rester des politiciens. Les conséquences d'un tel état de choses ont été déplorables. Le public sait qu'il faut, pour être nommé aux Hospices, faire partie de l'Association libérale ou de la Maison du Peuple. M. Max HALLET. — Ou de la Ligue libé- ^M. ANSPACH-PUISSANT. — Que cela , soit vrai ou que cela ne soit pas, Fcffet n'eu ^ est pas moins le même pour le public. . M. BAUWENS. — C'est l'effet d'une ca. . lomnie. | M. ANSPACH-PUISSANT. — M. Bau-' wens, qui parle de calomnie, a eu un mot malheureux lundi dernier. Il a reconnu que „ les conseillers des Hospices agissaient en . politiciens. M. Max HALLET. — Autrefois, les membres du conseil (les Hospices représentaient : tous la même opinion. M. LE BOURGMESTRE. — Je prie les , membres du Conseil de ne pas répondre aux interruptions,quelque inconvenantes qu'elles puissent être. ; M. Max HALLET. — Quand me suis-je : livré à des interruptions inconvenantes? M. LE BOURGMESTRE. - C'est une question d'appréciation. Comment est traité le corps médical M. ANSPAOH-PUIS'SANT. — Le second grief général que j'adresse au conseil des [ospices, c'est son hostilité permanente à l'Université. C'est sur la sciencp que l'on •prétend se venger. M. BAUWENS. — C'est monstrueux. M. ANSPACH-PUISSANT. — Les aveux de M. Spehl sont édifiants à ce point de. .vue. M. JAUQUET. — « Aveux » est une calomnie.M. LE BOURGMESTRE. — Monsieur Jauquet, je ne puis vous permettre de pareilles.. . M. JAUQUET. — Les aveux proviennent d'un coupable. Or il n'y a pas de coupable. M. ANSPACH-PUISSANT. — M. Spehl a avoué dans un journal qu'il avait, pour se venger de l'Université, refusé d'appuyer une candidature après s'être engagé formellement à la soutenir. Inqualifiable légèreté Troisième grief : le conseil des Hospices administre les biens des pauvres avec une extrême légèreté. Cette légèreté ressort d'une quantité de signes. On a parlé de malversations, de gabegies, d'un tas de sottises de ce genre. Il n'empêche que chacun des faits dénoncés atteste un manque de prudence incontestable... Pour cette maison du quai aux Pierres-de-Taille, il n'est pas douteux que le conseil des Hospices a agi avec la légèreté la plus coupable. O'est la veille de la vente que M. le notaire Bauwens, nommé par justice, signale la vente au Conseil. Et l'on achète cet immeuble dare-dare. On croyait faire une bonne affaire. Or, sitôt l'immeuble achete, on est obligé d'y faire pour 65,000 francs de réparations. Et quand ces réparations sont faîtes, on constate que la façade doit etre renouvelée. D'où nécessité de faire une nou-f velle dépense de 24,000 francs! ! Pour l'orphelinat on a cherché un autre dérivatif à la séance dernière. On a parlé du sort malheureux des orphelines. Nous ne 9 parlons pas du sort de celles-ci, mais du gaspillage des fonds consacrés à cet établis-" sement. . Il existe un asile provisoire à 1 hôpital St-Jean. Que fait le Conseil des Hospices? Il estilie que l'orphelinat pour filles ne suffit pas et — sans autorisation de la Ville — il organise de toutes pièces un embryon d'or-: phelinat pour garçons. On peut soutenir qu'une maison des orphelins serait une i bonne chose. Mais de bons esprits — M. Mc-t sureur notamment — ont critiqué à ce propos le rapport de MM. Sluys et Smelten.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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