Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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24 september 1916
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s.n. 1916, 24 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0mw27/
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25e ANNÏvE — Série Nouvelle»-»- N® 686 Dimanche ..Septembre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATIOP 28tar rua di II Bsarsa — LE HA7RB TÉLÉPHONE.-n* 64 BELO£ BUREAUX A PARIS $3, pue dean-Jacques-Rousseai. 3î nQd LONOON OFFICE; 2i. PANTON STBEET Le/cester Squale, S. Iff. Kncim rliÂSB OFiT 1WWWWWM io cent, te N° LE XXE SIÉCLE ■ ■ " \ Frmnc»....v/2 fr. 50 par mêla • u 7 fp- 50 Par V mestr» Afig'i»tétro.. Z «h. 6 d. par mois * .. 7 sh. 6 d. par irimsstr* Autres paya. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimesir» PUBLICITE S'adresser à l'Adaiiiistraran da Journal Jas petites annonces sont également recve* a la Société Boropdenna ç?«j publicité, 10, rite de La Victoire, Paru, qui en a ic monopole pour Paris * *—»0«---" O cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris L'opinion dos neutres et la violation de la neutralité belge >i0(( UniaiiYfianliïïfi d'un juriste îielge Vn de nos amis, professeur agrégé à la Faculté de droit de l'aris, a bien voulu se charger de présenter à nos lecteurs un nouveau livre cqnsucré par un juriste belge à la violation de la neutralité de la Belgique : Ce fut une douloureuse surprise au mois d'août 1914 de ne • voir aucun des ii.ta.ts étrangers à la guerre protester contre la viola-ton par l'Allemagne de ta neutralité narmaineotô de l'a Belgique. O^en-d mt peu a peu 011 a vu l'opinion universu'i. se former dans un sens favorable uux Alliés. Ce changement a eu évidemment sa piuce dans ' la. détermina tien des Etats qui sont venus successivement se joindre au groupe de l'Entente : l'Italie, Je Portugal,' 1a Roumanie. Cette évolution est due pour beaucoup à la propagande active des Alliés pour montrer la justice de leur cause et déjouer les manœuvres des Allemands tendant à égarer l'opinion. Aussi le public. belge apprendra-t-il avec un plaisir 'particulier l'apparition du livre de M. Charles de Visscher, professeur à l'Université de Gand : « La neutralité belge et les juristes allemands » (1). I.'auteur ntesi pis 'h ceux que l'exil peut contraindre à l'oisiveté. Déjà connu avant 1914 par des études suir la question du Contrat collectif de travail, depuis par des articles de Ravuès sur les questions nées de la guerre, il donne aujourd'hui un magistrat ouvrage, véritable œuvre de science où il réfute tous les sophismes imaginés par les jurisconsultes allemands, pour faire absoudre les aimées impériales de leur entrée en Belgique. M. le Ministre d'Etat Van den Heuve'l, qui a déjà tant lait pour la défense de la cause belge à l'étranger, présente ce livre dans une Préface pleine d'élévation et de justesse, où il félicite avec raison l'auteur d'avoir patiemment recueilli les multiples plaidoyers allemands, de les analyser soigneusement et de les réfuter point par point, avec autant d'érudition que de logi- fjye, et de sérénité que de bon sens. f $ * îtî Ce livre jette en effet une lumière complète sur le caractère criminel de la violation de la neutralité belge. 11 étudie les innombrables arguments présentés, tant au moment de l'invasion que depuis lors, pour essayer de justifier l'action allemande et j] leur répond de façon péremptoire. A a ténacité mise par les publicistes allemands à défendre une mauvaise cause en détournant des théories de leur véritable portée, en tirant de textes interprétés trop à la lettre des solutions que réprouve le bon sens, on est heureux de voir opposer des réfutations véritablement probantes où les règles du droit des gens sont ramenées à leur signification, . où les textes des traités sont compris comme ils doivent l'être, en tenant compte des circonstances auxquelles ou voulait parer. Lorsque l'Allemagne, grisée de sa iofroe, lançait ses troupes à l'assaut des forts de Liège, elle se souciait fort peu du droit. Cependant, à l'usage des neutres, car il faut tout prévoir, ses diplomates avaient préparé uns apologie fondée sur le droit de légitime défense et sur la nécessité. Les juriste; allemands, avec une obéissance qui jette un iour singulier sur la conscience scientifique qu'on leur attrbuait, se sont empresses d'obéir au mot d'ordre. Même un professeui des plus connus de l'Université de Berlin. Koîifer, donnait pour titre à une brochure ia phrase fameuse prononcée par le Chan délier de l'Empire au Reichstag ; « Ne>ces sité n'a pas de loi ». M. de Visscher, parti' csilièrement averti en ce qjuji concerne le droit de légitime défense et la nécessite, montre à l'évidence que, dans 1 espèce, 01 détourne ces institutions de leur portée na turelle. Il n'y a légitime défense que si 1 or est attaqué. Or, l'Alletiagne n'a jamais fai crue de simples suppositions sur Imtentioi des troupes françaises d'entrer en Belgique Les faits les plus positifs viennent au oon traire démentir cette hypothèse : concentra tion des troupes françaises sur la frontiôn allemande, déclarations soleniiellôs feut©* ■par le Ministre de France à Bruxelles qui fe Gouvernement de la République ne ferai tpas pénétrer ses armées en Belgique, i moins qu'une autre puissance ne le fittau d'abord. Le oroirait-on, observe M. de Viss cher cette réserve si naturelle a soulevi les critiques des juristes d'Outre-Rhin com me étant excessive.Or, les termes employa ' «ont les mêmes dont s'était servi Bismarl en 1870, pour promettre que les arme» prussiennes ne franeliiraient pas la fron foiCTC On suivra avec intérêt le savant juris consulte lorsqu'il montre les essais de jus tification tardive tentés au cours des année 191'5 et 1916. On est heureux de voir oppe ser à des arguties qui font penser à un plai deur chicanier une large intelligence de traités internationaux et du but veritabl qu'ils poursuivaient soit en organisant 1 Belgique en- 1S31 comme un état perpétue] lement neutre, pour éviter que son territo: ce rie fut comme dans le passé un trop fre «lient théâtre de guerre, soit en fortifiai] lors de la guerre de 1870, cette situation pa des traités spéciaux. "f 4 i M de Visscher montre très bien aussi 1 compte qu'il faut tenir des attaques contr la lovauté de la Belgique à raison des cor ver sa tion s de l'attaché militaire an «lai dont il a été tro-uvô trace dans les Archive de Bruxelles. Non seulement les événe ments ont prouvé que les craintes émise dans ces dernières années dune înyasio . «demande étaient, bien fondées, mais il fai admettre qu'un Etat neutre peut se cornée: ter avec un autre Etat pour sa-cMcnse. L Belgique éteit un Etat perpétuellement nei tre' Vnis en m*me temps elle était, un Et* indépendant, elle avait le droit de défendi (1) Editeur Payot, à Lausanne et à Pari: son indépendance et les Puissances l'ont1 toujours approuvée de constituer une armée pour sa protection au dehors. Elle n'était donc pas un Etat enchaîné, obligé de supporter sains réagir les actes que l'on commettrait contré lui. Elle avait le droit de passer des traités d'alliance, pourvu que ceux-ci eussent simplement comme buit la défense de l'Etat neutralisé. Loin de manquer à la loyauté qu'imposent les traités, en préparant sa défense par des ententes au dehors, elle ne pouvait que mieux assurer la situation de pays neutralisé qui lui avait été donnée. Au reste, comme le canrfut l'auteur, des aveux de certains Allemands eux-mêmes, cette propagande effrénée de l'Allemagne iTour se justifier, conduite de façon maladroite, lui a .peut-être finalement nui plus dans l'opinion "des neutres qu'elle ne l'a servie. Ces arguments tortueux ont achevé de refroidir des sympaythiès que sa manière violente avait déjà fort attiédies. Toutefois il y» a peut-être là de la part de l'auteur excès de modestie sur le râle qu'il peut jouer. Nous sommes heureux de savoir que son livre va être publié simultanément dans trois édifions l'une .française, l'autre anglaise, la dernière allemande, il 11e peut qu'attirer des sympathies à la Belgique et en faisant Ha lumière sur un problème que le s pays germaniques voudraient obscurcir, ainsi il aidera au triomphe du bon droit. ECHOS —))0«— L'anniversaire de 5a bataille de rVser. C'est le dimanche 29, et non pas 22 octobre, qu'aura lieu au Havre la manifestation projetée par nos compatriotes pour commémorer le 2® anniversaire de la bataille de l'Y ser. L'Olympiade de 1920 à Anvers. Bans 1* » Echo Sportif », M Pierre Makai demande que la V'II° Olympiade, l'olympiade de 1980, ait lieu à Anvers : « La VI* Olympiade devait avoir ses as-sises à Berlin, en 1916, par suite des évé nements, ele ne pût avoir lieu. » Le Comité Olympique allemand, dam te but.de plaire aux Etats-Unis, avait ma infesté l'intention de remettre l'organisatior de cette Olympiade à une ville américaine mais devant tes protestaiions, qm se firen entendre, l'affaire n'eut pas- de au i tel » Aiu dernier congrès Olympique interna tionell de Paris, quatre villes, Buda-Pest Anvers, Lyon 'et MSan, si nos souvenir; sont exacts, attirèrent particulièrement te; suffrages pour l'organisation de la VU Olympiade. Il est évident quie les prochain: Jeux Olympiques ne peuvent se tenir à Ber lien ni à Buda-Pest, si on veut éviter de: froissements et d^s défections nombreuses » Anvers, Lyon et Milan restent donc Ces deux dernières villes, ainsi que « Spoi ting » le faisait entendre dans sa campagn Olympique de 1915, sont disposées à se rs tirer si Anvers maintient sa candidature Anvers, ville d'un pays neutre qui ne fu amené dans cette guerre qu'à lia suite d'un agression (tâche et injustifiée, obtiendra certainement une majorité imposante. » Notre compatriote tire ensuite argumen de l'extraordinaire floraison des sports « Belgique depuis quelque dix ans pour just; fier le ahodx d'une vile beige Un royaume en exil. La Belgique du dehors ! Cet ouvrage, édité "en fascicules de 32 pt • ges, illustré exclusivement avec les dora mejits du Service photographique de 1 ai ; mée belge, accompagné d'un texte de Mai ■ rice des Ombiaux, retracera en déta • l'histoire de la Belgique depuis la ^ pris • d'Anvers ; il montrera ce que fut 1 effoi du gouvernement belge, de l'armée et de 1 population chassés du territoire nationa l pour continuer la lutte et reconquérir ! • pays avec l'aide des alliés. 1 Le premier exemplaire, contenant bo ph< : tos est mis en vente dès maintenant a 1 prix de 1 fr. Franco contre 1 fr. 15 adresse 6,* boulevard Poissonnière. — Le coinmai ■ der dans les kiosques et librairies., Un beau geste répété. Î Pour-la troisième fois, les soldats de 1 > 3» compagnie des ouvriers du D. O. A. H. s . sont cotisés pour offrir quelques douceurs ; leurs camarades blessés ou malades, en tra 1 terrien! à l'hôpital militaire belge du Havr< . rus Ancelot. - Une première collecte, dont le montar r s'élevait à la somme de 63 francs, a valu au ' hospitalisés le régal d'un déjeuner de gala, y a quelques jours, renouvelant ce geste g; néreux, trois délégués remettaient à M. : " major Smets, 'directeur de l'hôpital, la son " me de 113 fr. 25, produit d'une collecte fail 3 à une fête intime au mess des soldats d " D. ô. A. H., à Sainte-Adresse. Félicitons le commandant, les musicien ' et les ouvriers du D. O. A. H. de leur gén-3 rosité en faveur de leurs camarades aau 1 frants ;ils peuvent être assurés de toute lei gratitude/ «—n— : La vieille gaité française n'est pas morte, loin de là. Voici les in tructions données par le « Poilu de la 9« pour l'utilisation des professions sur Iront : e « Les Notaires, pour lesquels les travai e les plus longs et les plus compliqués so: l'affaire d'une minute, feront les besogm s urgentes ; les Charcutiers nettoieront 1 s boyaux ; les Ingénieurs s'occuperont d-mines ; les Artificiers, des fusées ; les Da s serais, des balles ; les Bistros, des canons n les Fruitiers,'des grenades ; les EReveur it | des chevaux de frise ; les Relieurs, des tro > ! pes de couverture ; les Journalistes, de a ; cuisine : les Téléphonistes, des postes d' 1- ! coûte ; les Coiffeurs raseront, la terre poi if surprendre les guetteurs ennemis ; 1 e Agents matrimoniaux seront agents de lk son et les Electriciens ficheront la pile ai 3 Boches... » | CONTRE LES TRAITEES faut des châtiments immédiats Nous avons reçu die notre correspondant de Londlres la lettre suivante : Londres, le 19 septembre 1916. Mon cher ami, Je lis ici l'effarant document, signé par des « intellectuels » flamingante, ■ approuvant la bochilication de rUoiversite de Gand. Et je cross qu'on perd de vue un point essentiel. C'est très bi<m de flétrir ces gens-Iâ, de montrer comme, dans leur corafjuite, ie ri-diculte la dispute à l'odieux. C'e.<;t très bien de dire qu'ils seront punis coanme ils te méritent. Mais, pour leur infliger cette punition, pourquoi attendre 'le retour au pays ? ■ 11 y a, parmi les signafetifes de cette note, des fonctionnaires die 'l'Etat ; il y a ciies avocats. Tout le monde serait soulagé si, dès maintenant le gouvernement déclarait solennellement que tous ces fonctionnaires seront cassés. Quant aux avocats, i! fsrut qu'ils • soient traduits devant te conseil de leur Ordre et ■payés par lui. Le gouvernemeirut, là. ne peut rien décider." Mais tous les avocats peuvent saisir leurs pairs de cette question. S'il ne faut quss cette formalité, je d'énoncé avec joie, dès maintenant, au conseil de l'Ordre des avocats à la Cuor d'appel de Bruxelles, les Thelen et les Bogaerts. Tou't cela sans préjiïéice à la loi, qui doit être votée au plus tôt, pour permettre de .châtier comme ils le méritent tous les aie tes de trahison, de la, petite infamie jjs-qu'au crime. Même si tous les Belges ce bon sens n'étaient pas d'accord pour admettre la création dune usiii-versiité flamande,- même ai la flamandisation de l'Université de Gand était une réforme juste et nécessaire, pas un Belge digne àe ce nom ne 1 aurait acceptée des Boches. Accepter des Boches ! C'est cela, la trahison. Tout le, reste est hors-d'céuvre. _ . , Ceïo, ça se paiera. Plus tard. Mais, en t atteialatit qu'on'prer.tte "les saneyoriB qu'en péôit prendre, ou'en atteigne ces gens dans • ce qui les touche le plus' — eux qui n'ont , pas hes:ité à sa vendre sus Boches — : 3 leur situation, tour argent. Avec leilrs trente damiers, aucun n'ira " bien loin. ; Votre dévoué' GUTT. 3 —J'Oie— .• Dix signataires fin nianiîeste Henflericifi. sent ûsjâ nommés poîessenrs à Gaml ! i Notrft correspondant a raison et nous n» î doutons pas .que le gouvernement soit dé-t cidé à faire tout son devoir. On comprend qu'il veuille, avant d® sévir contre les coupables, s'entourer des garanties néœs-t sarires, mais on ne comprendrait pas qu- i.l a S|S bornât à des regrets ou à des blâmes " ptoociiiques. D'ailleurs, en ce qui concerne uin ceirtairu nombre de ses complices, le gouvernement aMemand visait dte fournir ■une attestation officielle de leur félonie. Voici, en effet, te texte d'un arrêté publié à Bruxelles par le gouverneur général alte-i. rnand : Enseignement supérieur. — Université de Gand — Nomination de proleseurs. — Conformément aux articles 9, 11, 13, 29 et 31 de la loi organique '- sur l'enseignement supérieur du 15 juillet 1848[et 1- conformément à l'ordonnance du 12/22 avril 1916 il concernant la création de professorats hqnorai-... ' res, lo Gouvernement Général a introduit jus- 4 qu. ici les innovations suivantes à 1 Université ce „ Gand : ? 1. faculté de Philosophie. — 1) M. I. De Decker, U docteur en philosophie, ty spécialiste de ia phi-losophie classique, professeur à l'Athénée de St-Gilles-BruxeJles, collaborateur scientifique de )- l'histoire ancienne à j'Institut sociologique Sol-u vay, comme professeur titulaire de la Philologie „ classique. . 2) M. Lucien Brûlez, docteur en droit à Water mael, près de Bruxelles, comme professeur en philosophie. 3) M. Pierre-Louis Tack, docteur en .philosophie, professeur à l'Athénée d'Ixelles et à l'Ecole normale moyenne pour jeunes filles à Bruxelles actuellement attaché au Ministère des Sciences et des Arts, comme professeur titulaire honoraire a pour- la philologie néerlandaise. 4) M. AV.-A, liaehrens, docteur en philosophie \ professeur privé à l'Université de Groninglie et ■ collaborateur scientifique auxiliaire à l'Acadé-l" mie Royale à Berlin, comme professeur extra- ordinaire de la philologie classique 5) M. Evrard Corneille Codée Moîsbergen, doc-it tour en philosophie, recteur aux Universités x d'Amsterdam et "de Leiden. comme profeseur ti-fî tulaire d'histoire extra-européenne, notamment ^ de l'histoire coloniale et de la géographie poli- tique. e 11. Faculté de Droit. — 6) M. Alphonse-Rosa l" Van Rov, docteur en droit et avocat à Gand. e comme professeur extraordinaire de l'encyclopé U die juridique et du droit commercial. III. Faculté des sciences naturelles. — 7) M. r. s Stofcer, docteur en sciences naturelles, professeiii s extraordinaire à l'Université de Gand, comme professeur titulaire, tout en conservant sa chairc I_ de professeur. T 8) M. César De Bruycker, docteur en médecine e» en sciences naturelles, directeur des Travaux à l'Institut botanique, professeur à 1 Ecole ru maie de la ville et au Gymnase des filles à Gand, comme professeur extraordinaire de botanique générale et agronomique et de l'enseignement d< s- transmission,en même temps comme exerçant les „ fonctions du professeur absent Mac Leod. ip 9) M. le docteur Jean Versluys, professeur ex traordinaire à l'Université de Giessen et ancier assistant et professeur privé à l'Universitf IX d'Amsterdam, comme professeur titulaire de zoo ît îogic et d'anatomie comparée. ÎS 10) M. te docteur A. Van den Berglie, répéti îs leur à l'Université de Gand. comme professeui extraordinaire de chimie générale. ,, 11) M. I-J.-Pl'. Valeton. docteur en chimie ë docteur en philosophie à Arnhem (Hollande) ; comme professeur extraordinaire de chimie gé s, nérale et physique. u- 12) M. M. C.-.I. Minnnerf, docteur en science; la naturelles, à Gand, comme professeur • de phy é- siffue. ,r IV. Faculté de médecine. — 13) M. Ad>-. Mar i, tens, docteur en médecine et médecin pratiquer] à Pevnw. comme prnfc-w »xfr o-«"n • l'" pathologie générale et directeur d'une polvcli ix . nicrue interne. 14) M. Joseph De Keersmaecker docteur ei médecine et médecin pratiquant à Anvers,comme < professeur honoraire titulaire d'Urologie. V. Ecoles techniques rattachées à l'Université. S — 15} M. A. Fourmer, ingénieur et professeur à * l'Ecole industrielle supérieure a Gand, comme professeur de Technologie mécaniaue et dessin de machines. Tous les Belges dont les noms figurent dans la liste d'embochés qu'on vient d© lire r avaient signé le fameux manifeste Hende- f rickx-Augusteyns. On voit qu'ils n'ont pas tardé à recevoir lieur récompense. Il est 1 évidemment impossible que ces valets de S von Biesing, traîtres à leur serment, dte- ,meurent en même temps fonctionnaires de f l'Etat belge au même titre qu'un Frédérieq ' et un Pirenrje, victimes de leur devefir. Aucun prétexte d'aucune sorte ne poulnrait ' justifier une telle prime à la lâcheté. <■ c • —■**" — c Les événements 1 ( de la Dobroudja | Dans la Dobroudja, le maréchal' von < Mackensen est parvenu à s&ccrfcchfer à i une position où il se fortifie hâtivement, i C'est un triste pays que la Dobroudja, dé- _ nudé et désert, 'formant un vaste plateau de limon et d'argile grise, sillonné de valions peu profonds. C'est sur une des crêtes sans doute que les Germano-Bulgares se sont arrêtés, tirant parti du temps nécessaire à l'armée russo-roumaine pour amener en ligne sa grosse artillerie sans quoi mua armée ne peut progresser aujourd'hui. Or, les routes soyt rares et mauvaises dans la -Dobroudja et un seule voie ferrée — celle de Cernadova 'à Con.stap.tza — la traverse dans le nord. C'est, d'aileurs, cette vote 'ferrée qui a sauvé les Russo-Roumains. Grâce à elle, la bataille, engagée le 16 septembre dans les conditions les plus défavorables, a changé d'aspect le 18 ; trois tiivisTons roumaines et une nombreuse artillerie purent être, eîi effet, amenées en hâte sur la ligne de ieu. Dès ce moment, 'l'ennemi fléchit et, le 20 septembre, la retraite lui fut imposée. 11 en faut conclure ^ue l'armée' de von MacKensen. ne doit point compter des effectiCs fort importants, puisque 1 intervention sur le champ de combat d'une soixantaine de miîlte hommes a suffi à la refouler. Il faut çoAdur^. aussi. «'ifie Tbffeneive de ven Mackensen a eu pour buit non pas de préparer un franchissement du Danube, non pas même de conquérir la Dobroudja, mais seulement de créer une diversion au profit des. troupes au&tro^aiiemandea destinées à organiser la défense de la Transylvanie. Les Russo-Roumains vont-ils maintenant amener en Dobroudja des forces considérables pour rompre ie nouveau front ennemi e't envahir la Bulgarie par te nord-est ? C'est possible, bien que îa liaison stratégique entre cette opération et l'offensive de l'armée de Salomique paraisse assez malaisée à établir. Ou oien nos alliés se borneront-ils à fixer l'ennemi sur place et reporteront-ils leur effort beaucoup plus à, i!'oucst, de façon à marcher en direction de .Niich, tandie que l'armée de Satonique mardi® vers Monastir ? Un avenir1 plus ou momts prochain le dira. La guerre allumée «nai^tenant depuis le Pripiet jusqu'à Monastir se continuera malgré l'automne, malgré l'hiver, tout au motos dans de nombreux secteurs. Elle empêchera le général von Hindienburg de dégarnir son front oriental pendant la mauvaise saison et de tenter uin grand effort sur te iront occidental avant 1e printemps 1917. Au demeurant, les opérations sur le front occidental ne v<rot pas se ralentir un jour. Les Alliés ont des hommes, oies munitions et des canons en'nombre tel .que les Allemands ne connaîtront plus désormais de repos sur le front de Flandre et de France. Paul CROKAFJET. *\VIA,WI/IA/WWVW % £ | Nos lecteurs trouveront en f | troisième page, toutes tes ? | nouvelles de la guerre et les g | dépêches de ladernièreheure à <Vt . v IVMlVWVWVWvVW ( ___ - - LE BLESSÉ MYSTÉRIEUX Du Cri de Paris : » On ignore qu'un des personnages les plus mairpuanits dans te monde des Alliés, dont 1e courage a. donné maintes inquiétudes à son peuple, reçiiit tout récemment une blessure fort heureusement légère. » Dans les tranchées de première ligDe, un éclat d-lobus l'atteiigin/ft à la main. A la vue d'un sang si noble, les soldats furent saisis d'une frénésie méridionale et, avec cet enthousiasme débordant que connaissent si bien ceux qui habitent p'hrs près de Rome que de Londres, ils se précipitèrent vers 1a ville qu'ils attaquaient depuis un an et s'en emparèrent après une lutte épique. » Mais, avec cette modestie qui caractérise les véri'tab'es chefs de peuples, il interdit de parler de sa blessure à la cour et 1 dans la presse des Alliés. » C'est" pourquoi 1e Cri n'en parle point.» . £ appel dss l§i«s POUR REPONDRE A DE NOMBREU. , SES DEMANDES, LE « XX» SIÈCLE » VIENT D'ÊDÏTHR EN UNE FEUJLLS SPÉGïALE TOUS LES DOCUMENTS OF ' FiCSELS RELATSFS A L'APPEL DES BELGES JUSQU'A QUARANTE ANS. CETTE FEUILLE EST EN VENTE AU î PRIX DE 0 FR. 16. une " communication " C'est _ d'Outne-Rhin qu'elle nous vient e [Ouïs n'hésitons pas à la proposer aux ré lésions de nos lecteurs. Voici ce que le député socialiste Conra* laenisch écrivait dans te Vorwaerts d' septembre : » Le principe que {e veux souligner, c'es ue nous devons naturellement traiter ce lues lions en discussion comme socialdé nocrates, mais comme socialdémocra te allemands.. . Un internationalisme planan u-dessus des peuples est, dans la fur eu le cette guerre, tout simplement un nor, ens.-ll fAut se dire cela bien clairemen, j Internationale dans le vieux sens% si di tlorable que cela puisse être, est morte -■lie mène uniquement encore une vie d ■pectre dans la tête de quelques idéologue tllemands qui n'apprennent rien. Si pa> •donnément internationaliste que j'aie él lans le passé et si peu que ]e songe ibandonner dans l'avenir les grands bul le culture du socialisme, maintenant, pe* lant la guerre dans laquelle l'Allemagne, t ivec elle la classe ouvrière allemandelu ent pour leur vie, JE SUIS EN PREMIER LIGNE SOCIALISTE ALLEMAND E DEUXIÈME LIGNE SOCIALISTE ALLi M AND, EN TROISIEME LIGNE S0C1. LISTE ALLEMAND ET RIEN QUE SOC-L LISTE ALLEMAND. Les intérêts de ciassE ouvrière allemande se co<nfonâ<er aujourd'hui absolument avec les intérê de notre pays. Ce qui nuit à notre pays, le combats ; ce qui lui est utile, je le d {ends. » Et le député socialiste boche te ûéfei jusqu'au crime et jusqu'à l'injustice sncl sivement. Nui d'entre nous n'est é vider ment tenté de l'imiter jusque-là, mais jj e nécessaire au saint du pays que, dema comme aujourd'hui, nous sachions, cont des gens qui ne. sont rien qu'Allemand penser et agir en Belges. p ii su irai , LE GOUVERNEMENT SAXON OBLIGÉ x DE RASSURER LA PETITE EPARGNE ^ Il est tout à fait significatif l'avis que vient de publier dans toute, la presse du royaume de Saxe 1e ministre de l'intérieur. * de la Saxe : s Le bruit court dans le pays que le gouveme-l ment a-l'intention de saisir l'argent des cafssas r d'éparpne et ds faite ainsi une sorte d'emprunt forcé. Ce bruit est aussi insensé que faux «t oon-damnîible. Ni l'empire, ni un des Etats fédérés ;• n'a pensé à porter la main sur l'argent des crus, i- ses d'épargne. Quiconque ne souscrit pas à l'emprunt de gueri'e, alors qu'il le peut, commet un crime contre lu patrie, le .peuple et l'armée et contribue s a prolonger la guerre. • Le Ministre de l'Intérieur. Le correspondant de 1' « Humanité » qui signale ce "» communiqué » souligne les s efforts déployés par le gouvernement al-î- lemand pour assurer te succès du nouvel ^ emprunt : . t- « On a. dit-il, organisé dans toutes les grandks E villes des conférences publiques sur l'importance Y <lo iVmprunt. Dans quelques endroits, par exeni-;' ■ pie à Munich, l'invitation pour cette réunion i 'J~ été signée par tous les partis politiques, la soeiol-i- démocratie comprise. On s'imagine facilement .combien il était important pour ies autorités de , donner au public en même temps de « bonnes u nouvelles > pour « chauffer « sa volonté finan-cière patriotique. De ce point de vue les succès ts germano-bulgares dans la Dobroudja se proclu-'-;p sirent vraiment au moment où l'on en avait le !. plus grand besoin à Berlin : car les nouvelle!; e* .nui venaient de l'est et de l'ouest signées de Lu-dendorff et avouant en général les succès des . .Russtvs.des Anglais et des Français, ne pouvaient la pas précisément augmenter la confiance danp u- « la victoire finale et totale » qu'annonce, avant il- comme après, ia-presse officieuse. Cela explique . st pourquoi on s'est permis à Berlin d'entourer les in nouvelles de la Dobroudja de « soins » tout à fait < re particuliers, malgré I"- danger de la déception inévitable qui Suivrait. L'emprunt l'exigeait et s> son résultat sera naturellement brillant — comme toujours ! » Encore un bel hommage anglais à notre armée « Quôîque les nouvelles en scient rares, elle prend une part importante à l'œuvre des Alliés, et son magnifique travail avancera la victoire finale. » écrit m iraaà journal fie Londres après uns visite an Iront lielie Le Daily Chroniole vient de publier les impressions qu'un de ses collaborateurs a rapportées d'une visite au front belge. On lira avec intérêt l'article du journal londonien et les Belges seront reconnaissants à notre grand confrère du bel hommage qu'il rend à notre vaillante armée ; Quartier-Général Belge. Alors que le nombre des Alliés augmente et, que de nouveaux millions de soldats se lancent à l'attaque, nous devons toujours nous souvenir de la dette que nous avons contractée envers notre première aiiliôe, la Belgique, dont la vaillante armée arrêta le flot des légions allemandes lors de la déclaration de guerre. Les nouvelles qui nous en viennent sont actuellement rares, mais elle remplit néanmoins son rôle avec noblesse, arrêtant l'ennemi sur une' partie très vaste et fort importante du front occidental ; elle contribue à défendre Calais et te coin du nord-ouest de la France, de même que la partie de la Belgique restée libre et elle s est rendue glorieuse à jamais par les actes héroïques de ses soldats, qui ont lutté sur l'Y ser. " X NUL AUTRE ENDROIT LES CONDITIONS DE LA LUTTE NE SONT PLUS DURES. » A nul autre endroit les conditions de la lutte ne sonit plus dures. Les flots de l'Yaer. constituent toujours un grand moyen de défense,et presque toute la Flandre représente "durant l'hiver un vaste marais. Les' « snipers » continuent leur œuvre et de fréquents duels d'artillerie se présentent, mais aucune afttaque générale ne s'entame dië part et d'autre. L'ennemi île saurait avancer d'un métré ; la ligne est pratiquement identique à celle qui existait après la bataille de l'Ys'er-et elle est impénétrable. La retraite de l'armée belge, que l'ennemi avait espéré capturer, sa dé'mse sur î'Yser, où les ' Allemands croyaient l'ex terminer, sont rte-s événements marquants de cette guerre L'ennemi trouve en ce moment en face de lui une armée différente. Lors de la bataille de I'Yser, l'armée belge était mal équipée, à court de fusils et tes munitions étaient épuisées. Elle a actuellement doublé en nombre et triplé son efficacité. Les soldats sont habillés de kaki anglais et coiffés du casque français. Les hommes sont bien nourris et admirable-, ment équipés. Aucune armée proportionnellement au nombre de soldats ne possède de tels officiers. Maintenant que te service obligatoire est établi, tous les Belges en âge militaire qui peuvent-être détachés des usines de munitions en Angleterre et en, France, rejoignent l'armée ; il en résulte que depuis te début de la guerre l'armée beige n'a jamais été une unité de combat ausâi efficace qu'aujourd'hui. Comme 1e territoire de la Belgique qui res^e au pouvoir de l'armée belgfe n'est pas suffisamment étendu pour toutes les activités de l'organisation et d'approvisionnement qui doivent s'effectuer à l'arrière la Belsfique a obtenu provisoirement l'autorisation de s'étabMr dans un certain nombre de villes françaises gardant les voies prin- ç cipales. Comme j'Ai eu ia faculté de visiter ! tous tes camps, les dépôts, les bases, le.s hôpitaux et les quartiers officiels .situés à l'av-I rière, je puis témoigner de la bonne condition de cette nouvelle organisation que j'ai vue à l'œuvre. En réalité elle est parfaite^ et grâce à la courtoisie du lieutenant-général C... i'ai pu visiter plusieurs établissements. Les Belges ont construit des chemins de fer #»t des entrepôts poar le déchargement et le dépôt du matériel de guerre. Près d'une autre base d'approvisionnement voisine du front, de vastes réserves ont été accumulées et des moyens de transport rapides permettent l'évacuation vers la ligne de feu. « Il N'EXISTE PAS D'AVIATEURS PLUS AUDACIEUX ET PLUS CAPABLES QUE LES BELGES. » L'armée belge, tout en arrêtant l'ennemi sur ce front, coopère dans maintes fonctions avec ses voisins les Français et les Anglais et elle rend des services appréciés aux Alliés. Par exemple, il n'existe pas d'aviateurs plus audacieux et plus Capables que tes Beiges • ils ont effectué un travail splen-dide dans, le nord-ouest de la. France. Us ont abattu maints avions ennemis, et ont admirablement réussi au point de vue de la photographie ; j'ai pu voir le travail de l'aviateur lé plus entreprenant dans les escadres d'aviation belges, le capitaine J... qui revenait d'avoir plané plusieurs fois sur les lignes allemandes, et sa machine étail criblée de balles alors oue lui-même uo trouve sain, et sauf. Il montre une intelligence remarquable et une expérience à toute épreuve. Il porte plusieurs décorations dont, les croix militaires de la Belgique, de la France, et de la Grande-Bretagne. Lors de sa dernière visite, 1e Roi George a personnellement épinglé sur la tunique du capitaine J... la Croix Militaire. Lee photographies des lignes allemandes au delà du front belge et dans ce voisinages montrent plusieurs séries de tranchées s'e-tendant sur des kilomètres, et construites avec le olus grand souci de l'art défensif. Elles indiquent également une série de voies de chemins de fer. Celles-ci sont parfois cachées par des haies 'et même construites sous tunnel. Seul un bombardement, d'une grande violence pourrait détruire ces vastes moyens de communication. Cette payiie du pavs possède plusieurs canaux, et l'ennemi s'en Sert efficacement. Les photos dénoncent aussi non seulement des redoutes en béton armé, mais également des emplacements de la même maîière pour mitrailleuses et d'autres pour canons. Les aviateurs allemands ont peu d'occasion de se représenter ce qui se passe derrière le,s lignes belges c.ar les aviateurs belges tes en expulsent aisément. COMMENT ON FIT TAIRE « BERTII A LISA » L'une des fonctions spéciales des observateurs aériens c'est de localiser remplace-ment des grofe canons, qui sont alors soumis au feu de l'artillerie des Alliés. Il fallut toutefois de nombreux mois pour que tes aviateurs parvinssent à localiser 1a grosse pièce

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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