Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 10 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1g0ht2h56g/
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21* ANNÉE — Série nouvelle. - N" 210 Le numéro ! 10 Centimes (S CENTIMES AU FRONT) t«..4Î m iai B RÉDACTION & ADMINISTRATION jgttr ma ds la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : F8RM3 SEBItAI1 Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées nSl",riie de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICES 21,Panton Street (Broadmead House) flùœ-i-'JtAi-M' CTV?«B»-sagl&:'5 LE XX e SIECLE Quotidien b&eiae paraissant Havre ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par mol9. » 7 fr. 50 par trim9Str® Hors France.. 3 fr. » par mois. . » .. 9 fr, » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » «... 7sh.0 d. par trlmestr® PUBLICITÉ ^ac/rosser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonças 4* pages 0 fr. 40 la flgne Petltesannonoes4* page:0fr.30îaligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1ot rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. La belle et patriotique ottitudi de lapoptation euvièrebelge SMiÈMFÎeS iliteÉS ' Ces pauvres Prussiens quii n'arriveron la&àaôment jamais à comprendre la m» tatiité des popatetions beJige6, viennent d) lui rendre indirectement un éclatant et so lennel hommage. Une ircivu.e, Sociale Praxis und Voues wollfaJirt, vient die publier les- résultat d'unie enquête faite par un de ses rédac terairs sur tes ouvriers en Belgique. « l<as laulvriieris belges, dSit l'enquèteuir. jae se sont pas encore accommodés de l'oc Cup&tion de letuir patr.te et de l'attitude d' monde ouvrier aiUemaind) ù l'égard] de 1» @uierre... . m L'élément wallon du prolétariat belg n'est pas déjà fort sociable au naturel. » Hais présentement les autorités aile mandes n'ont pas seulement Cl compte avec le fanatisme des Wallons, MAIS Ei\ CÛRE AVEC LA HAINE DES FLAMANDS 1) LA COLERE GENERALE CONTR, \UALLEMAGNE N'A PAS MOINS SAIS, L'OUVRIER FLAMAND QUE L'OUVRIEt WALLON. ■> La revue en question s'attache à établi qu'« il n'est pas un socialisée belge qui n croie à, la justice absolue de la cause oehj et à l'abomination sans bornes de la caus allemande /», et elle fait celte constatatio qui nous réjouira tous : « Le Roi des Belges jouit auprès de ouvriers du pays occupé d'une popularit inconnue jusqu'à, présent... » Et voici ce icju-i vraisemblablement a pre Voqué la (pofiutsque d'éviction, pratiquée ; l'égard de louis ceux qiud se préoccupent d la situation de nos ouvriers : « Les diiirigeam'tis démocrates1 chrétien; •et surtout les diriigeainto socialistes cultiver emoore aujourd'hui it l'ègiand des dirigeant ouvriers allemands les sentiments d'irrits tion des premières semaines de la guerre « NULLE PART L'INTERNATIONAL] SOCIALISTE N'A PROUVÉ MOINS D1 CONSISTANCE QUE DANS LES RAF PORTS ENTRE CES SOCIALISTES BEL GES ET LES DEMOCRATES-SOCIAL'S .TES ALLEMANDS. » Ce n'a pas été faute d'efforts pour ri Satolir le ceaitact entre les deux partis, et o: 5e pourra critiquer ces tentatives à aiucu: -loint de vue, en canisidér.-mit que Si elle avaient réussi, elles fiadi tendent sensible morjit la collaboration dans le •romaine d politique sociale diu gouvernement génère ptji Re-i^vin nie. » MAIS IJ3 RESULTAT «SI RF.ST FORT MINI'ME... » Noua en sommes ravis. ;La Sociale Praxis reproche aux dirigeait diu «parti sociaffi&'te die Bruxelles de n'avoi pas [pris exempte suir Gand : H ÏA ofi, dit-ollie, dlès te début, il y eu une meiMeume compréhension des devoir du iriiamenit, ce fuit, pair exemple, chez Ar sieeSo, à Ganid, iqpi unit un cens e-.lréme ment pratique à lia dignité personnelle e naitiioiniate, et son attitode forme un con teste agréable avec la conduite du d&ei iieur Claes, de lia coopérative de Leuvair qui,lorsque après une courte détention, pu «autour dams sa ville natale, s'enfuit, e; Angleterre pour y tancer deg calomnie contre l'Allemagne. » Gageons qRie M. Artseele se serait volon tiers passé des éloges do la revue aile mande et que M. Claes doit être sincère ;ment fier de ses attaques... la mort in CuaÉit Liai ——»0<( La mort du commandant Lemaire sui prendra tous ceux qui connaissaient ce gai çon vigoureux qu'une simple balle d'Afri que, au mollet, empêchail de prendre en core du service actif. 11 vivait comme un gentilhomme-fermier en compagnie d'une matrone qui lui étai dévouée et qui s'occupait des soins du mé nage. 11 poursuivait son rêve d'une <t langu universelle », Iorsqu'apparurent les Aile mands. 11 avait appelé cela u Ilo ». Il avai même écrit tout un ouvrage pour établi la supériorité de sa méthode. Il habitait Hockay Cokaifagne, à quel ques kilomètres de Spa et de Troncor champs, commune qui eut à souffrir terri blement des assassins allemands, puisqui tout y fut détruit : hommes, bêtes et... pro priétes. Il n'échappa à la fusillade quo grâce ; sa qualité d'ancien oBfieier. Mais les Aile mands lui. enlevèrent ses collections di Congo et ses armes ; ils poussèrent mêmi le cynisme jusqu'à lui voler les nombreux documents qu'il possédait sur l'Afrique e qu'il se proposait de publier. 11 en fut di même de certaines toiles peintes au Katan ga et qui avaient pour lui un grand prix. Les Allemands détruisirent sa ferme t sa basse-cour qui étaient opulentes et où i faisait de la sélection. Il possédait, dan son domaine champêtre, un étang où ;I al lait volontiers pêcher une friture quand ui ami survenait par hasard ; l'étang fut mi: en partie à sec par les Allemands et brochets qui le peuplaient^ furent... tirés i coups -de fusil. Il éprouva un gros chagrin de cette ;n vasion cruelle et brutale. Et c'est sans dou te à elle qu'il faut attribuer sa mort ; eai Lemaire. sous des apparences frêles, étai sain et robuste. D'ailleurs, tout le pays fut ravagé. A Hoc kay même — minuscule hameau — le cur< fut passé par les armes. .Le malheureux prêtre n'avait commi; aucune faute contre les Allemands ; poui eux, c'était une façon comme une autre d, faire une victime. — Pourquoi avoir tué un ouré ? demandr Lemaire à un Clos officiers qui étaient se; hôtes. — Parce que le curé est d'ordinaire, prin cipalement dans un village, la plus hautf personnalité. Or, c'est à la tête qu'il fau toujours frapper lorsqu'on veut faire im pression... » C'est tout ce que ces brutes trouvèrent ê répondre. —■ Des trorables ont éclaté entre bou- l .\ ,.l.nn T ~ IiiBiliiiliiliiÈ I ïlill M. BRYAN QUI VOULAIT UNE POLITIQUE MOINS ENERGIQUE DONNE SA DEMISSION Le conflit entre l'Amérique et les Etats-Unis vient de provoquer un incident donl on ne pourrait exagérer l'importance. Le gouvernement des Etats-Unis est en train, on le sait, d'élaborer sa réponse à la note, jugée non satisfaisante, de 1 Allemagne aii sujet de la destruction du u Lu-sitania » et de la guerre sous-marine. On savait depuis longtemps que ces questions n'avaient pas trouvé les membres du gouvernement américain bien unis. M. , Bryan, plus pacifiste encore que M. Wil-son, déconseillait vivement une attitude trop énergique et nul n'ignorait dans les milieux politiques que ce désaccord était la cause du retard de la réponse américaine. Il faut croire que M. Wilson et ses amis, • conscients de ce que réclame l'opinion publique des Etats-Unis, ont tenu bon, car M. Rryan vient de donner sa démission. Voie en effet le texte de la dépêche de . Washington par laquelle on a appris mer-. credi matin la retraite du premier ministre américain : i K M. Bryan, secrétaire d'Etat au départe-i ment des Aljaires étrangères, a démissionné.. M. Wilson a accepté sa démission. : Le conseiller d'Etal Larning devient automatiquement secrétaire de ce département. On croit généralement que M. Bryan voulait que la note américaine, qui sera remise prochainement à l'Allemagne, ne put en-i traîner en aucun cas les Etats-Unis dans de graves complications. M. Lansing signera cette note. M. Dernburg quittera New-York samedi. » —o— Un autre incident LES ALLEMANDS AURAIENT CONTREFAIT LE SCEAU AMERICAIN On mande de New-York au « Daily Tele-graph » : « Le département d'Etat se préoccupe , beaucoup de nouvelles câblées de Londres, disant que lespion Rosenthal, arrêté en Angleterre, a avoué que le gouvernement . allemand se sert du sceau gouvernemental | américain contrefait pour émettre de faux passe-ports américains. ; Si le rapport qui a été demandé à M. Page. ambassadeur à Londres, confirme ces déclarations et si ses recherches apportent i la preuve qu'elles sont fondées, on affirme . dans les cercles officiels de New-York que les Etats-Unis n'accepteraient aucune excuse à pareil affront. » La Hollande et l'Allemagne »f2s— UN NOUVEL EXPLOIT DU NIEUWE ROTTERDAM3GHE COURANT Le « Nieuwo Rotterdamsche Courant » n'est pas content des clartés jetées sur les motifs de sa geraianophilie. Il se venge en réclamant l'expulsion de nos confrères ibeilges xèfugiés en Hollande : « Que l'on tolère, écrit-il, que des journalistes belges aimsent de l'hospitalité de notre pays et du couvert de notre neutralité, ceila est — pour 'employer une expression, modérée — incompréhensible. » « C'est beaucoup de sévérité, remarque Charles Bernard dans l'«Eeho belge», pour avoir osé protester, ô très timidement et très courtoisement, contre certaine façon, insidieuse dont usa ce journal pour résumer notre pensée. Pour nous, nous sommes résignés. Seulement, une chose nous ennuie,c'est que le «Nieuwe Rottcdamsche Courant» pourra continuer de relever le moral des populations belges sous la domination allemande!, cependant qu'il ne nous sera plus permis, à nous, d'entretenir l'espoir dans le cœur de milliers de nos compatriotes qui ont été obligés de prendre le chemin de l'exil. » Dieu merci, tous les Hollandais n'ont pas de l'hospitalité cette conception et beaucoup d'entre eux apprécient tout autrement l'attitude de nos confrères. — * La mort d'un aumêiopinilitaire anglais —0— UN EPISODE HÉROÏQUE DE L'ATTAQUE DES DARDANELLES Nous lisons dans le » Times » du 7 juin : ti L'abbé Finn, l'aumônier catholique qui était si aimé par les Anglais du Caire, a été l'un des premiers ù donner sa vie dans le débarquement à Sedd-el-Balir. Comme on lui conseillait de ne pas quitter le bateau, il répliqua : ci La place du prêtre est ù côté du soldat mourant. » Il s'avança et reçut presque aussitôt une balle dans la poitrine. Sans se laisser arrêter, il poursuivit son chemin au milieu des éclaireurs, mais il reçut une autre balle dans la cuisse et une troisième dans la jambe. Pendant le temps qu'il mit à gagner la rive, il fut criblé de balles, mais en dépit de la grande souffrance qu'il dut ênrouver, il accomplit héroïquement son devoir, donnant ses consolations aux soldats mourants. C'est pendant qu'il recueillait les dernières confidences d'un de ses hommes que le prêtre fut frappé à la tête par un shrapnell. » LIRE DANS LE BAS DE LA 2° PAGE La campagne de l'Armée Belge (31 juillet 1914 — 1°r mars 19151 EN FLANDRE Les Anglais abattent deux Taubes et prennent des tranchées —o— Le grand quartier général du marécha Frencb communique la note suivante : Londres, 9 Juin. — La situation est sta tionnaire depuis le 't. L'artillerie est moins active. Nous avons détruit à la mine trente yardi de parapets allemands dans le bois de Ploeg steert. Nous avons abattu deux taubes. (Le bois de Ploegsteert est situé en Flandre belge, tout près de la frontière française entre Messines et Armentières.) COMMENT LES TAUBES FURENT ABATTUS Un communication particulière dit que l'un des aéroplanes allemands a été abatti ipar le feu des canons britanniques et qu< l'autre a été précipité à terre, dans le voi stnage d'Ypres, après un combat aérien^ —o— A.W helgre UNE REVUE DE CAVALERIE Notre brillante cavalerie a conservé, mal gré les longs mois de la guerre de tranchée; toutes ses qualités manœuvrières. On a pi s'en rendre compte ces jours-ci. Comme uni partie des soldats d'une de nos divisions d< cavalerie s'en revenaient des tranchées e que les effectifs étaient au complet, le boule selle fut sonné et toute la division monta i cheval. Ses généraux la firent manœuvrer la passèrent en revue; puis ce fut la cha.rg< finale, pleine d'ardeur et de beauté épique lances au vent et chevaux emballés. Les co tonels ont été vivement félicités. i LES FAITSDU JOUR Le jail principal est la démission de M Bruan. secrétaire d'Elat aua Etats-Unis. Or le trouvera signalé ailleurs. WW*VW1 Continuons à enregistrer fidèlement tout les laits qui peuvent nous renseigner sur lei prochaines décisions des pays balkaniques On continue à affirmer l'existence d'un ac cord entre la Bulgarie et la Roumanie, pré lude de l'accord presque conclu entre cet deux pays et les puissances de l'Entente. Le Turquie semble fort émue et parle de cédei à la Bulgarie Kirk-Kilissé et le territoire en vironna.nl, mais U parait bien que cela vien, trop lard. Un parti de la paix conduit pai Tewfik pacha fait de grands efforts en vue de conjurer la catastrophe. A Bucarest, M. Marghiloman a été défi nilivement exclu du parti conservateur à rai son de ses sentiments germanophiles et rem. placé par M. Lahovary. Trente mille per sonnes ont manifesté en faveur de l'intervention.Rien qu'une dépêche de la frontière lia lo-suisse dise que la Roumanie a pris lei dernières mesures préparatoires à la mnbi lisalion générale, on n'est pas encore fixe sur l'attilude à laquelle se décidera M. Bra tiano. Im presse italienne lui fait entendre, avec un ensemble parfait, qu'il est temps de prendre position. La presse allemande le constate aussi mais en termes amers pmn la Roumanie. Notons ces paroles significatives du comte Rcventlow dans la Deutsche Tageszeitung u L'intervention /le la Roumanie sera la fin de l'-Aul.riclie-Hongrie; elle hâtera les succès de la TripleSntente, c'est pourquoi les ,inielrventionnittes roumains multiplient leurs efforts pour convaincre le peuple el l'armée de la nécessité pour leur pays, de se placer auïe côtés des quatre grandes nations alliées et de marcher avec elles contre les enplres du centre. » LvwiavwM A Borne, on dément de source autorisée la nouvelle, que nous n'avions reproduite que sous réserves, de la publication d'un Livre blanc par le Saint-Siège.. UVWVWWVI T.e ministre des affaires étrangères des Pays-Bas, parlant, à la Chambre, de la représentation de la Hollande auprès du Saint-Siège, a déclaré que la Hollande est grandement intéressée aux futures négocia-lions ele la paix, mais que le vole de ta loi ne modifiera pas l'attitude de la Hollande en ce qui concerne la que^.'.yn de la souveraineté temporelle. lAWWWttl Le Conseil fédéral suisse vient de promrd-guer un nouveau décret qui contient des dispositions pénales sévères Contre les agissements contraires à la neutralité. Celte mesure a été prise parce que plusieurs avertissements étaient restés sans effet. UN NOUVEAU TYPE DE ZEPPELINS On mande de Londres : « Le nouveau type des Zeppelins est arrondi h l'avant et a l'arrière en pointe ; il est formidablement armé et la nacelle est munie d'un lance-bombes d'inventic® nouvelle. Son équipage est moindre que celui des Zeppelins ordinaires, mais sa vitesse serait beaucoup plus grande. Certains hommes de l'équipage peuvent renouveler la provision de bombes en cours de route. Dix dirigeables de ce nouveau type sont déjà construits et plusieurs sont en cours de construction ; ils sont tous destinés à une invasion aérienne de l'Angleterre. » — I«s condamnés de Russie aux travaux forcés pour crimes politiques ont reçu la proposât on de travailler à la construction du. chemin de fer d'Oufims. On dit qu'un® LES CRIMES ALLEMAND!: DIX-SEPT PERSONNES VIENNENT D'ETRE FUSILLÉES A LIEGE On mande do Rotterdam au « Daily Te legraph » que quatorze hommes et troi femmes accusés d'espionnage ont été fe sillés à Liège dimanche . CINQ ESPAGNOLS AVAIENT ETE EXECUTES AU MOIS D'AOUT Une dépèche de Madrid au même joui nal dit que la commission spéciale chai gée de faire une enquête sur l'exécutio: d'Espagnols à Liège par les troupes aile mandes au mois d'août dernier déalar qu'elle a réuni des documents et des phe tographies prouvant quo cinq Espagnol ont été assassinés de sang-froid par lea A: lemands lors de l'occu/pation de la ville. Ce fait a été nié constamment par le autorités allemandes. Le dossier est dar la possession- de l'écrivain bien connu Vi cente Rlasco Ibanea et sera publié procha nement par la presse espagnole. ENCORE UNE VICTIME D'après le « Petit Journal », on annonic que M. Ricard, l'artificier bruxellois trè connu,a été fusillé par les Allemands pou avoir souffleté un soldat allemand. Moire Ls^re d'Or Le Roi vient de nommer chevaliers d V Ordre de Léopold : Le capibairoe commandaïut A. E. M Dc nayer, et les capitaines en seoonid kl. Dorn ot Latteour, de rétat-major die la 5° D. A. « pour le courage (fuMs ont montré dan l'exécution de reconnaissances i> ; Le capitaine commandant de Blommaer' du etroupe des guiides de la 2° D. C., et 1 capitaine en second de rés-eirve Brugmar id., « pour l'énergie et le courage avec les queJs ris ont teinu tête h des forces alk mamdies très supérieures» ; , . M. Bernaerts, aumônier au 2° rég!;men die chasseiurs à pied, « pour : 1" le dévoue ment et le courage dont il n'a cessé de fair preuve en accompagnant les troupes dan l'es tranchées de première Ligne, et en diir: géant les brancardiers h la recherche de morts et d'es blessés jusque sons le feu- d l'c-'inv.ii.i ; 2° «a Me conidiuiite aux comibat d'Opstal et Haagelinde ; Le souis-l ci i tenant auxiliaire Geluck, dr l8r régiment de ligne, « pour le bel exempl dr énergie et dfe bravoure qu'il a donné ei s'offrant sipon-t-ànément h aller reconnaîtra sous le feu, la position de l'ennemi » ; L'aurntVnii'CT auxiliaire De Groote, du 1' régiment <ï'e chasseurs h pied, « pour le dit voûment,l'abnégation et le courage dont i a fait preuve en» ne cessant de participe complètement à. la vie du soldat, s'exposan dans toutes les circonstances aux danger les plus grande pour le réconforter par s. présence, son calme et son- sang-froid » ; Le maréchal Ces logis Barbier, du. 3° régi m^n.t d'e lanc ers. « pour sa belle conduit dennis'le début d'e la campagne et sa bra voure dans une. reconnaissance au cours d; laquelle il fu.t grièvement blessé » ; (A suivre.) v>C« Communiqué officiai français Paris. 9 juin, 14 11. iô. Rien à ajouter au communiqué d'hie soir, si ce n'est une progression d> cent mètres en profondeur sur trois cent: cinquante mètres du front à la lisière di BOIS-LE-PRETRE, où nous avons enlevi deux et, sur certains points, trois lignes d tranchées allemandes et fait une cinquan taine de prisonniers. -»0tt ; LES ALLEMANDS EN TURQUIE —o— Bâlft. 9 juin. — Selon une dépêche di Constantinople, les officiers allemands ei Turquie ont reçu pleins et larges pouvoir pour réprimer, pendant la guerre, tout' rébellion ou résistance de l'armée concer nant la défense nationale ou le maintier de l'ordre en Turquie. ENTRE MONTENEGRINS ET ALBANAIS —o— Cettigné, 9 juin (officiel). — Des bande; albanaises ont attaqué une garnison mon ténégrine près de la frontière, dans la di rection de Diakouvitza. Ces bandes ont été mises en déroute, Les Monténégrins ont tué une centain! d'Albanais. »o« UN TAUBE CAPTURÉ EN SERBIE Nich. 9 juin, — Un taube a été oblig< d'atterrir près d'Egri-Palanka. Les deux passagers ont été faits prison niers. Les documents trouvés à bord ont été saisis DANS LA MARINE AMERICAINE Washington, 9 juin. — Le président Wilr son a nommé vice-amiral le contre-amiral Mayo, commandamt la première division ,de la flotte de l'Atlantique. LA SANTE DU ROI DE GRECE —o— Athènes, 9 juin. — Bulletin do santé du roi : température 37°. L'amélioration con- ;| L'infortune des Zeppelins ))0(t—— Comment fut abattu l le Zeppelin près de Gand UN EMOUVANT COMBAT On a des précisions sur le remarquabl •- exploit accompli par le sous-lieutenant avia ■- leur R.-A.-J. Warneford, et qu'a signalé uo i cemmuniqué anglais que nous avons repro duit hier en Dernière heure. Lundi matin, à trois heures, M. Warne ford « volait » entre Gand et Bruxelles, i >. une hauteur d'environ 1,500 mètres. Dan; le demi-jour, il aperçut, à une certaine dis tance sur sa gauche, la silhouette énorm. d'un Zeppelin. Il gagna aussitôt de la hau leur et se porta vers le dirigeable allemand le façon à le dominer, à près de 2,000 mè _ très. Arrivé au-dessus, il jeta, une à une, si: bombes, qui toutes atteignaient leur but 1 en résulta une explosion qui produisit l'éela de cent coups de tonnerre à la fois, et l'é B norme Zeppelin dont la masse était enflam 3 "lée, se mil à tomber. Il s'abattit sur le toi r d'un béguinage de la commune de Saint Amand,, près Gand. Deux irelijgieuses e: deux enfants furent écrasés; beaucoup d'au très furent blessés. Le Zeppelin avait un équipage de 28 hom mes; tous avaient été tués. C'est le premier Zeppelin, dont on signal officiellement la destruction par un avia leur. L'auteur die cet émoravant exploit, M VVarneford, était à ses débuts dans I'avia tionu Canadien d'origine, il avait pris » première leçon de « vol » à l'aérodrome na s val d'Hendon, le 21 février, et il avait soi i brevet de pilote depuis le 15 mars. I avai 3 été alors envoyé en service au corps expé dilionnaire en France. S AUTRE RECIT DRAMATIQUE l D'autre part, une dépêche de Rotlerdan . au Daily Telegrapli raconte, l' iprès 1> * ré cit- des témoins oculaires ay&uî passé h t tiuntière, co qui suit : ■' Le Zeppi'in revenait l'une do ces recon 3 naissances le Hong diu littoral belge qu'oi g effectue chaque jour comme entrainemen _ pour les raids sur l'Angleterre. II était envi s ron trois heures du malin. Le dirigeable, ui e des plus grands qu'on ait encore vus, avei 3 18 compartiments à gaz, se trouva pris ei ch-isse par un avion français et un avion an , glais. » » Il s'éleva d'abord à une hauteur énor i n(*'i PU's partit à toute vitesse vers le han , gar do Gontrode, un peu au sud de Gand. » Comme il s'approchait de Gand, il du ir 1 atu,re!lemen-t d-pseendr^ à un nivonu . dira. Ses ennemis, minuscules, mais intré 1 pides, mirent celle circonsla.ite à proliv !- » Pour en venir aux prises avec le bal t 'on, ils dirigèrent contre ce dernier une fu 3 sillade soutenue; le Zeppelin répondit de h ! même manière et aussi à coups de mitrail leuses et de petits oanions. Cet échange d( _ projectiles n'eut aucun résultat, semble-t-il 2 n: d'un côté ni de l'autre. Mais le momen . \ int d'utiliser les bombes. » » Lé Zeppelin volait au-dessius de la ville de Gand, descendant toujours de plus er plus afin d'atteindre le hangar. A mesure que le dirigeable s'abaissait, les deux avions A prenaient de la hauteur, et avec une adresse et une hardieuse merveilleuses, ils vinren se placer immédiatement au-dessus du diri geable. » Les.bombes qu'ils commencèrent à jeter rencontrèrent la cible et de petites explosions se produisirent, bientôt suivies d'un i jaillissement de flammes qui alla grandis-| «Mit, jusqu'à ce que le ballon tout entier fut , enveloppé de fumée et de flammes, j » Le Zeppelin tomba alors brusquement sur le couvent et l'orphelinat du grand béguinage de Sainte-Elisabeth, où il mit le feu. provoquant êtes scènes terribles au cours desquelles doux infirmières et deux orphelins ont péri. » Les 28 hommes de l'équipage du Zeppelin ont été tués. ■ LE DRAME AU BEGUINAGE ; Voici quelques détails sur ce qui se passa i au Béguinage Sainte-Elisabeth à Mont-Saint-i Amand, au moment de la chute du Zeppe-; lin. Le béguinage était habité non seulemen! par des religieuses, mais aussi par un grand nombre de femmes et d'enfants réfugiés. Lorsque la masse en feu s'abattit sur les bâtiments et y apporta l'incendie et la terreur, des scènes indescriptibles se déroulèrent. Les corps des 28 Allemands de l'équi-> page du Zeppelin furent projetés dans tou-i les les directions, sanglants et déchiquetés. ' L'incendie fut si rapide que deux religieuses s succombèrent dans les flammes. Un homme courageux qui était accouru au secours des victimes paya de sa vie son dévouement : portant un enfant dans ses bras, il s'échappait d'une chambre embrasée lorsqu'il tomba asphyxié. L'enfant périt avec lui. Un 1 autre sauveteur ayant saisi un enfant pour l'arracher a la mort dut se jeter de la hauteur d'un deuxième étage : il eut les deux ; jambes brisées. ' LE SOUS-LIEUTENANT ANGLAIS VVARNEFORD FELICITE PAR LE ROI ET RECOMPENSE ! Londres. — Le roi adressa le télégramme suivant au sous-lieutenant Warneford : a Je vous félicite cordialement de l'acte splendide que vous avez accompli hier en détruisant seul un zeppelin. C'est avec beaucoup de plaisir que je vous confère la ' croix de Victoria pour cette vaillante action. » «OH UN AUTRE ZEPPELIN AURAIT ETE DETRUIT Londres, 8 juin. — Les Central News disent tenir de source autorisée qu'un Zeppelin se trouvait dans le hangar d'Evere, lors de sa destruction par les aviateurs anglais. — Des magistrats et fonctionnaires hongrois sont poursuivis pour avoir commis des malversations relatives aux fournitures de bétail à l'armée. — Par siuiite de la guerre, le budget des chemins de fer suisses se solde par un défi- ' L'offensive Italienne » ■■ 'KOM——■» Premiers suesêg Misas - sur risosso i Sur tout le cours de l'Isonzo, de Capoultfl i à l'Adriatique, soit sur une distance de 30 j à 40 kttomètires à vol d'oiseau, l'année ifet ' lienne est en étroit contact av c l'ennemi. 5 De forts groupes avancés protégés par " une puissante artillerie ont, en effet, atteint i partout e>ette importante ligne fluviale; leur but est de s'établir solidement sur les points de passage les plus convenables et j d'y installer des têles de .pont afin de domi-J <ner les rives et d'avoir d/s passages sûrs. 1 Dans la haute et moyenne vallée, après " les montagnes de Caporetto, nos troupes ■ poursuivant une lutte acharnée les 4, 5 et t 6 juin, sont devant les positions de l'ennemi " qui occupe les hauts versants ; mais elles ont pied solidement sur les deux rives du ■ fleuve et menacent sérieusement Tolmino. Sur le cours inférieur de l'Isonzo, après avoir jeté des ponts militaires sous les yeux de l'ennemi, de forts détachements de noa ' troupes, précédés par de brillantes recon- - naissances de cavalerie, ont déjà passé sur la rive orientale, où ils sont en train de se fortifier. On vise ainsi à obtenir sur l'Isonzo, df i même que sur les autres fronts, la liberti de manœuvre nécessaire et l'initiative des ii opérations pour le jour où l'emploi des mas. t ses sena décidé. HEUREUX COMBATS Le corresipondant du Times à Milan tfr légraphie que dans leur retraite, les Autrichiens ont détrmit le pont de Zaga, sur i l'Isonzo. Les troupes italiennes, descendant la i mont Chiampom ont fait de nombreux prisonniers dans cette région. Elles ont re- - construit le pont et Occupé Plazzo. En même i temps, descendant do Cajporetto, les Ita-t liens ont occupé Ternova et Serponizza. Toute la ligne allant de Cervignano à i Grado, y compris l'ancienne cité d'Acjudle-: ta, se trouve maintenant entre les marina i des ItaAiema. A la frontière des Alpes LES FORTS AUTRICHIENS SOUFFREIV7 BEAUCOUP On mande de Laibach, le 7 juin ; Entre Rovereto et Riva, sur le lac d« Garde, on entend une vive canonnade ; . l'artillerie austro-allemande, ainsi que les forts les plus récents, ont, dit-on, beuu-i coup souffert. D'autre part, des nouvelles de bonne sour-: ce annoncent que dans la région de Rovereto, au nord du lac de Garde, il n'y avait, , au début de la guerre, que deux régiments de honved ruthènes appelés « Gambini », : envoyés là en guise de punition. Depuis lors, les Autrichiens ont envoyé comme renforts des régiments de chasseurs tyroliens et des compagnies d'irrégùliers, armés pour la plupart 'de fusils Werli et portant pour tout, uniforme un brassard. AU MONT CROCE D'après le correspondant du « Daily Mail n à Lugano, l'importance de la bataille qui se poursuit à Monte-Croce de Garnie, réside dans ce fait que les Autrichiens na se bornent pas à essayer d'empêcher les Italiens de poursuivre leur invasion, mais qu'ils prononcent aussi des contre-attaques avec des forces considérables. Ce sont les meilleures troupes autrichiennes que les Italiens ont rencontrées jusqu'ici. Des bombes sur Venise Rome, 8 juin. — (Officiel). — Dans la matinée, un aéroplane ennemi a survol<S Venise et jeté des bombes entlommageant légèrement quelques maisons privées. Uns femme a été légèrement coiyusionnée, une jeune fille a été frappée à la tête par un projectile qui a ricoché. Quelques bombes ont été lancées aussi sur des points plus éloignés de la côte : il y a eu un tué et quelques blessés. 2,500,000 ITALIENS SONT DÉJÀ SOUS LES ARMES Lorsque M. Satandira. prit le pouvoir, l'armée itaffienne, fortement éprouvée par la campagne de Libye, était affaiblie et presque désorganisée. Em moins d'un an, une armée de deux millions cinq cent mille hommes a été levée, organisée, équipée, approvisionnée, l'artillerie presque entièrement refaite, les services de l'arrière puissamment constitués. A oes deux militions cinq cent mille hommes, qS.i sont déjà sous les drapeaux, s'ajouteront, doras um mois, un million cinq remit mille hommes environ., qui sont appelés de jour en jour pour constituer la réserve cle l'armée combattante, et, dans un moda, ce million et demi die nouveaux soJ-ekits seront eux aussi armés, équipés, ap-provisioraniâa—o- — UN FRONT DE 511 KILOMÈTRES Le front italen compte 511 kilomètres quii peuvent se diviser de la façon suivante : Du mont Stevins au Cevcdalo, vers la province de Soudrio (Valteiina), Ml. 20 Du Ceveda'le au lac de Garde, vers la province de Brescia 138 Du lac de Garde ù Marivolda, vers les provinces de Vérone, Viioenaa, Bel- luinio 178 Lie long des Alpes Carndques, au niord des provinces de Belluno et d'Udine. 50 Entre la province d'Udine et la vallée smpéreure du Feila des Alpes Car- ui'ques aux Alpes Juliennes 35 De la rivière Sella di Nevea à Porto-Buso, entre la province d'Udine et lo Frioul oriental 90 Total kil. 511 De ces 611 kilomètres de front, on peut

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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