Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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27 oktober 1918
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s.n. 1918, 27 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09v9t/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2.067 Le Numéro » ÎO centimes DIMANCHE 27 OCTOBRE m& LE XX E SIÉCLE mg&i maxzm vmm sœâ§ mxffimŒ&imy mmjm»uw gsss^^&s JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS J* 3, place des Deux-Ecus, 3 (lir arrond1) — Téléphone : Cenîrai 33-04 Jt PARIS Lspréssnt et l'avenir ; lie astrs colonie IE1 («MUÉS Src_f.lS! DÎF.iKIEÎ1. Le XX» Siècle a la bonne fortune de pouvoir publier sur la question coloniale, l'une des plus graves et des plus urgentes de toutes celles qui préoccupent à juste titre , l'opinion, publique,' une série d'articles écrits pour notre public par une personna. lité coloniale belge. Nous ne saurions trop recommander le premier de ces articles à l'attention de nos lecteurs. Avec les premiers colons, il s'introduit généralement dans les colonies nouvelles, des préjugés tenaces, qui se transforment eijàiiite en « principes » inattaquables. Les colons changent, les principes restent et tels de mauvaises herbes sous le climat tropical, ils s'attachent à tout et, si l'on ne las déracine pas, ne meurent jamais. Nous voulons dans une suite d'études, i fajre la guerre à quelques-uns des préjugés qui seront certes, après le grand conflit mondial, les plus grands ennemis du ' Congo belge. Mais si ces notes s'appliquent tout particulièrement à notre colonie, que nous coranaïÈson'i plus spécialement pour y awoir fait plusieurs séjours, elles intéressent aussi les colonies voisines. En effet, on peut dire sans exagération que dans toute l'Afrique centrale sévissent deux " maladies du sommeiil » également terribles. L'une symptomatisée par un engourdissement 'général produit par la morsure de la mouche « tsé-tsé », s'étend sut tous les territoires et en menace sérieusement le développement. L'autre, également caractérisée par uns 1 apathie absolue, est due à la routittei, ensemble de préjugés redoutables entravant toutes les manifestations de l'activité coloniale, mettant un frein à toute initiative novatrice. L'on a combattu avec quelque) succès la tryipanosomiase, qui s'attaque plus spécialement aux noirs ; aussi le mal tend-il à diminuer. Contre les préjugés coloniaux qui contaminent le blanc, aucun remède énergique n'a encore été essayé et leurs effets se font sentir tous les jours plus redoutables et plus néfastes. Sans eux, la centre de l'Afrique serait depuis longtemps un second Brésil, oa que sa situation géographique et ses richesses naturelles le feront fatalement tôt ou tard, mais d'autant plus tard que nous nous dégagerons plus lentement de tous les partis pris dont chez nous les plus intelligents sont imprégnés dès le berceau sans sVm douter le i moins du monde. J®" I Nous ne sommes pas encore arrivés à ' nous libérer entièrement d'un sentiment complexe qui tient à la fois de la compassion et de l'admiration pour celui qui consent à s'expatrier et à s'aventurer dans H de lointaines contrées. Ce sentiment de * punition et de danger qui entoure le dé- ?; part du colon est chez nous en quelque sorte héréditaire et organique. Il est né probablement au temps où les colonies étaient avant tout de vastes pénitenciers, P voire des endroits dangereux infestés d di'animaux redoutables, ravagés par de h terribles et mystérieuses maladies. Aussi, c-après 1a période héroïque, voyons-vous n l'Afrique centrale colonisée presque exclu- à sivement par tout ce qui n'a pas pu réussir c en Europe, et là où il aurait fallu les meii- a leurs, s'amenèrent les moins bons. à Si l'on donnait à un enfant un devoir !-sur notre colonie consistant à faire suivre ' d'un qualificatif approprié les substantifs : climat — fièvre — nourriture — con-fort, etc., il écrirait certainement : climat f détestable, fièvre inévitable, nourriture [f_ impossible, confort inexistant, habitation j; inhabitable, séjour dangereux, nègres pa- J; r.esseux, fleuves innavigables, administra- ? tion tracassière, fonctionnaires omnipuis-sants, culture rudiimentaire, élevage dif- c ficile, bois inexploitable, transports lents, main - d'œuvre introuvable, entreprises d étrangères... ® Malheureusement, ce qu'éarit l'enfant, 1 le père le pense, et c'est ainsi que se cris- 1 taSlisent les préjugés coloniaux. * Ceux-ci j>euvent se ranger dans denix c Bandes catégories. La première englobe tous ies « dogmes » d'origine coloniale empêchant d'appliquer aux pays neufs les procédés généralement adoptés avec succès dans les autres. La seconde, et la plus redoutable, comprend au contraire des principes d'origine européenne tendant à appliquer exacie-! ment, bonnement et simplement aux colonies lés méthodes de chez nous. Avouons-le franchement : jusqu'à présent, la majorité de nos coloniaux et g&r-' tiiculièrement de nos fonctionnaires, quel ® que soit le rôle qu'ils furent appelés à rem-■ plir, étaient le plus souvient bu mal préparés, ou incapables. Conscients de leur " infériorité, ils s'empressaient d'accepter, 0 et cela aans tous les domaines, les prin-" cipes et laf, usages consacrés par la routine. Par une sorte de déformation coloniale, ils en devenaient rapidement les t plus zélés défenseurs, et sans jamais penser à modifier, rénover ou améliorer, con- 1 tinuaient tranquillement l'œuvre de leurs s devanciers. t Actuellement encore, toute conception t nouvelle est jugée péremptoirement par i des fonctionnaires excellents peut-être,mais nullement qualifiés pour émettre un avis dans des questions industrielles, techni-' ques ou commerciales auxquelles ils sont tout au moins étrangers. Trop souvent aussi, la tendance au moindre effort, la crainte des responsabilités, l'absence d'in-' térêts dans la réussite, les rend hostiles e a priori à tout progrès ; car, généralement, r le perfectionnement exige, au moins au dé-• but, des efforts, et quelques risques incompatibles avec la sécurité auiète crue procure i l'application des méthodes surannées déjà - en usage. - Même si nous disposions d'un personnel administratif tout à fait à la hauteur, enclin à s'attacher à la réalisation des e idées noiiveilleis, il faudrait pour que ses s efforts ne restent pas stériles, modifier t totalement le rôle de l'administration. Les fonctionnaires sont nécessaires, in-a dispensantes même, mais il faut limiter leur rôle et maintenir leur activité dans ,1 le cercle de leiur compétence et de leurs é aptitudes et ne pas permettre qu'ils puls-sent intervenir pratiquement dans la grande affaire qu'est une colonie. Ils sont là pour sauvegarder, la forme, l'ordre, 'a _ méthode, mais doivent laisser le fond aux ^ spécialistes. x En résumé, il faut cantonner les fonc-e tionnaires dans le travail déjà suffisam-3 ment important de l'administration pure, lS et charger des groupements composés de a personnalités qui ont réussi dans la vie s et donné des preuves de savoir et d'habileté du soin de résoudre les grands problè-e mes dont dépend l'avenir de la colonie. i- Nous exposerons, dans un prochain arti-s cle, divers problèmes urgents qu'il faut it ".'appliquer à résoudre dans cet ordre d'i-i- dées et les « principes admis » qu'il faut e attaquer et détruire sans retard. STRATA. A A ** » le Pillage du Musée il Lille : ' _ Ci {* Le musée de Lille, dévalisé par les Aile- s mands, possédait deis trésors. Le chevalier j Wicar qui accompagna Napoléon dans sa^ campagne d'Italie, avait doté sa ville na- s taie d'une collection de dessins de maîtres unique au monde. Des "cWq|u3s de Raphaël étaient d'un prix inestimable. On y voyait les esquisses de la Vierge à la chaise, des études de ^ figures et les inspirations primitives des 0 chefs-d'œuvre du Vatican : L'Ecole d'Athè- c nés, le Parnasse, une étude pour la Vierge J à la perle, gloire du musée de Madrid. Au- d cun musée de l'univers ne possédait un I album de croquis de Michel-Ange analogue ° à celui du musée de Lille ; on y admirait j" le premier dessin de la coupole de Saint- J-1 Pierre de Rome, les dessins du Jugement d dernier. La Famille Cornaro du Titien était n une merveille. Une sainte famille d'André d Delsarte était d'une suavité et d'une grâce n inoubliables. Il v avait de Léonard de Vin- c ci des études d'une extrême finesse de tou- d che, à la plume et au lavis et de précieu- n ses caricatures. De Poussin on possédait la première pensée de son fameux Massacre des Innocents. Toutes ces reliques ont disparu. La tête c de cire, ce délicieux buste de la Renais- n sance italienne, les Rubens, les Van Dyck, r les Véronëse, les Philippe-de-Champagne, t la galerie des primitifs, les Watteau. les r Goya, les Corot, les Courbet ont pri6 Iq j (^lemin de Berlin. Il faut maintenant qu'ils en reviennent, i LA VICTOIRE LIBERATRICE e Les Impressions d'an de nos Artilleurs ; à la Bataille des Flandres Tandis que les populations libérées du 43 littoral, de Bruges et de toute la Flandre I en occidentale renaissent à la vie indépen-1 poi dante, nos soldats se battent avec achar- pa; nement devant Gand et nos alliés libèrent j chaque jour quelques kilomètres carrés de an la Flandre orientale et du Hainaut. ^ L'ardeur de notre armée, en dépit de l'hi toutes les difficultés qu'elle a rencontrées, T est indescriptible. Elle s'exprime avec en- j " thousiasme dans toutes les lettres qui vien- »a nent du front. Nous détachons de l'une d d'elles — persuadés que nos lecteurs y prendront grand intérêt — les impressions 1 d'un artilleur pendant les premières jour- es<t nées de la bataille qui nous a rendu toute do la côte de la mer du Nord et une de nos pa' provinces : m* mrc La préparation de; foi L'arrivée de nos magnifiques régiments de en vue de la « Filiandiersteillung » avait mis so] fin 'momentanément à l'avance victorieuse « des armées sous le commandement du gp Roi. Pour chiacun de nous, il était appa- au crent que le premier acte de la pièce san- ap gil/anie avait pris fin et que le rideau allait no se levier bientôt pour le second. Ils II' me fut permis de miettre ces longues ^9] heures d'impatiente attente à profit pour (-)r examiner la vie tumultueuse des coulis- p1' Ne Je vous assure que ce sont de bien m» ^ vais jours et démoralisants. Nos soldats ne demandaient qu'à marcher 1 ■' l'avant 1 et cet arrêt les décourage. Les Boches ne me restent d'ailleurs pas inactifs. Ils s'atten- a® dent à un nouveau ef rude coup et s'ingé- Pa nient à l'empêcher ou plutôt — car ils ar n'ont plus d'illusion — à contrarier autant on' que possible la réussite certaine. Aussi, durant ces deux dernières semai- ^ nés, ce ne furent que tirs de harcèlement et dispersés pour la plupart. Je ne con- cj£ nais pasjle tir plus lp.tiga.nt. Los convois pa de ravitaillement, embouteillés au début |a de j:e môîs d'octobre par le mauvais état pr des routes donnant accès aux anciennes ,je premières lignes, sont à tout moment sous ba le feu~"ôe Tennemi. a En position aux portes de ce qui fut vo Moorselede, j'étais bien placé pour contam- nu pler le spectacle parfois accablant. Cette qu crête, battue à toute minute par l'artillerie j lourde et légère ennemie, nous a coûté toi pas mal de monde, et surtout de cihevaux. qU En général, les hommes échappaient avec ce. des blessures légères, mais les chevaux ne tir pouvaient se mettre à l'abri. Aussi les rau- trt tes étaient jonchées de leurs pauvres car- 9 casses ensanglantées, d'où le soldat se dé- au coupait parfois d'excellents beefteacks. Ain- ce ' si va la vie ! Nous avons souffert tous des ré, ' difficultés d'un ra.vitaillement exécuté dans k des conditions aussi périlleuses ; nos nerfs a suppléaient à l'épuisement de nos forces. Le déclanchement S11 et Enfin, la veille du grand jour arriva. Le Nos pièces vinrent prendre position silen- t'o cieusement près, très près des lignes avan- foi cées. 17opération se fit sans pertes, iheu- pi reux hasard dont nous sommes contents v© d'avoir bénéficié. Les Boohes semblaient prévenus dès intentions de notre haut sc> i commandement, ce qui ajoute à notre ch triomphe. Ils ne cessèrent tout le jour et c,h toute la nuit de nous arroser de gaz et ,ne > d'obus de 105. Protégée par un parapet r]^ naturel, notre batterie est sortie indemne w< ^ de cet enfer. Mais nous étions encadrés tri i merveilleusement, et plusieurs caissons de charge^ ont élevé vers le ciel un feu . . d'artifice divertissant. Les froussards mê- lts . me ne s'en faisaient pas trop. na Modestie ? qu RI A 5 heures 30, tout à coup, le premier ■ coup de canon fendit l'air d'un ébranle- m - ment rapide, suivi immédiatement d'un — ' roulement de tambour incessant. Nous en- > trions aussitôt dans la danse, impression pe s nés ot réjouis tout à la fois de la grau mm % deur de notre tache et du laver du jour... Nous étions récompensés des peines que . nous avions-eues d'amener à pied d'œuvre Le JUU A AUiiUl 1JQ ! tonnes d'obus, besogne ère in tan te s'il I fut pour épaules peu habituées. Bah ! jurvu que l'on avance ! On se trouve lyé au centuple I... Notre infanterie progresse. Les fusées nnemeent et se perdent dans la brume du tat.in renaissant. Notre joie grandit avec reure. Nous tirons, nous tirons à l'allure de îux à trois coups par minute, ce qui peut appeler un tir ra-pide pour des obusiers 3 notre calibre. Les Allemands répondent, mais leur tir it peu précis et saccadé. 11 n'y a pas de oute, ils encaissent dur et sont perdus ar nos arrivées ! Moorslede, naturelle-lent, a sa part ; ce qu'ils en veulent à cettei lallieureuse crête ! Les obus sifflent au-essus de nous ; l'un d'eux se permet toute->is de s'égarer entre nos obus sans faire' e mal'. Il est passé ina.perçu, tant nous mimes préoccupés par la rapidité du tir. Soudain un cri : « Les nrironniers ». pectacle ahurissant : i Boches — handerf uf ! — se sauvent sans escorte Nous les' ppelons, leur frayeur est intense. Un da ous et notre lieutenant les rattrapent.. B offrent montre, argent, etc., et SQiit lut étonnés de ne pas être « descendus ». n leur a bourré le crâne ! Un nouveau roupe s'amène portant un brancard sur iquel gît à peu près mort un des leurs, tous enjoignons à nos quatre prisonniers e suivre oe groupe. II est sept heures et demie. Nos 7.5 com-lencent à àmncër.Les nrisonniers affluent, ccourent. Il y en a, il .y en à... Des com-agnies et des compagnies. 0 surprise, lea rtilleurs ! Notre major les interroge. lia nt été pris au saut du Ht, _sans avoir efu temps de voler à leurs licwitzers de )5. Leur hauptmann est en tète avec son bat-major et les officiers du groupe — en K.ut six — et tous les servants et sous-offi-ters. L'un d'eux, qui a habité à Mans et arle couramment, le français nous conte 1 surprise qu'ils ont eue de se trouver risonniers. Et il y a de quoi ! Le moral e tous ces « gefan^iehen » est bas, très as. Ils racontent que leur gouvernement .accepté les conditions Wilson et ne oient plus pourquoi ils devaient conti-ûer à se faire massacrer. Ils jettent mas-ues, casques, etc. 8 heures. Le tir a cessé presque part» lut. Seules quelques grosses pièces mar-uerit encore de temps à autre la caden-e. a deuxième batterie de notre groupa re encore mais à 11 kilomètres. No* -e avance, à cette heure, serait déjà de kilomètres ! Une D. 1- de notre secteur urait fait à ellle seule 2.000 prisonniers.. ;e chiffre me parait même inférieur à la éalité à jugeir par les chapelets humains ui s'égrènent sur les routes conduisant l'arrière... Cette fois la victoire est à nouis. Ise-hem est dépassé. Les <c captifs d» avancent t nous dépassent de plusieurs kilomètres., ,e ciel est magnifique, :1e soleil radieuxy observation aplendlde. Hourraih 1 cette» )is nou6 les tenons, nous ne les lâcherons ilus. La Lys va être franchie et en avant ers Gand et... Bruxelles. Les premiers civils arrivent. Deux per-on ne. s, des jeunes gens, traînant une va-he, menant un cheval. Ils venaient d'Oii-hene. Ils se sont cachés dans leur cave eti « sont sortis qu'à l'arrivée des nôtres. lia «peignaient, en leur savoureux patois resflamand la baisse du moral hoche. No.' re aumônier reconnaît ses co::sines ! Les cyclistes et les cavaliers s ftvra.nîent., Is défilent rapidement sur les routes me-ant à l'avant. Notre tour viendra bientôt. L'heure est là, nous partons. Espérona ue nous me nous arrêterons plus... qu'au Ihin ! Au galop. Adieu Moorslede, o a n. Ut. g PAGE ■> Brken, par Fritz Francken ■ V-TI —• I III lll'll I1—| " LIRE . ■•n/Fs Fédéralisme américain, par O. Petiijéaj),

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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