Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1330 0
20 augustus 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 20 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7q58t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

TROISIEME ANNEE. - N" 1031 Ïj© Numéro : lO centimes LUNDI 20 AOUT 1917, PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone t Central 33-05 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Saciété Européenne de Pabliçilë, 19, rue de Im Victoire, Paris, fui en aie monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28le* Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestr* Angleterre .. 2 sb. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY Les mis tains de l'Utauji SUR U BELGIQUE Joignons au document si édifiant qi nous avons publié hier et où le Dr Ka Buccheim exposait le plan des Ail mai>d6 « modérés » pour asservir not; pays, ces considérations si judicieusi du Times (éditorial du 16 août) à pr pos de la publication d'un volume1 c son histoire de la guerre consacré au déportations belges et au testament c von Bissing : Pour trouver un exemple à rapprt cher de la complète réduction en esch vage etdes déportations du peuple belg> quelqu'un a remonté jusqu'à l'histoii ae VAssyrie, huit siècles avant le Chris Les horeurs du traitement infligé à i Belgique martyre, durant ces onze de nier s mois, sont encore trop peu coi nues des alliés et des nations neutre Nous somvkes convaincus que, si les ép sodés terribles actuellement dévoile étaient plus généralement connus, il murait moins de conversations engagét ouvertement et sans honte à propos a la paix de conciliation sur les bases sut gérées par VAllemagne. On parle de rë, tituUon et de séparation, mais un an nous lisons cette effroyable chroniqu de brutalités, tortures et assassinats de libérés, de barbares destructions de maisons et de dispersion des famille! nous sentons instinctivement qu'il n p&urra jamais exister une expiation adi guate aux crimes perpétrés par la ne (ton allemande et ses gouvernants. Indépendamment des événements ré. cents eux-mêmes, le cœur systématique ment insensible avec lequel les horde germaniques ont accompli leur œuvr doit retenir notre soigneuse attention Cet état d'esprit se révèle dans„ le fa meux mémorandum rédigé par le génè r<d von Bissing qui fui 'gouverneur-gê néral de la Belgique de novembre 191 » avril 1917. C'est, une thèse en feeveu de F occupation permanente et de la ger manitation de la Belgique. Il dévoil avec une extraordinaire et cynique fran chise. les motifs qui amenèrent l'Aile rha/jne à jeter le monde dans la guerre Bt le caractère précis des buts de guerr. allemands dans l'Ouest. Il expose, san détours, comment l'Allemagne doit uti liscr le territoire, les ressources et h population de la, Belgique, pour la pré varation de la future guerre, de cetti fuerre dont lob jet. sera l'anéantissemen ie la France et de la Grande-Bretagne Nous recommandons très sérieuse nent la lecture de ce testament politi lue du général von Bissing à ceux ou <e complaisent dans l'erreur et croien. Yu'tme paix indécise pourrait encore murer aux Alliés le salut et la liberté 'j Allemagne officielle est pour Vinstan, soucieuse de distraire de la franchise lu général Bissing lattention du monde Le mémorandum finit sur une citatior le Bismarck : « S'il y a un domaine oi a foi transporte les montagnes, c'esi i*lui de la politique. » Comme le disait dans son récent dis-wurs au Reichstag Uerr Haase, le le«-ler de la minorité socialiste, « il fau-Irait avoir la foi qui transporte les mon-aanes pour admettre un inslant aut U'jà la façon de voir de Herr von Bis-ing n'est plus partagée à Berlin. # • ' ■ -www- . UN RAID SUR GAND? Sas de Garni, 19 août. — Vers 11 heures, lier soir, les habitants de Sas de Gand on) lé *frveillés par de violentes explosions <k >omfces qu'on lançait apparemment sut Sel-aete. Les canons antiaériens ont ouvert un «u nourri. Il parait qu» Gand a été bom-«rdé par des aviateurs. " ■ - WW ■ \â siMo invite te Mires i aie coaface snspctc On mandifl «le Genève au « Temps » : Le totivernement suédois manifeste depuis *u une grande activité, afin de réunir à ifcxMholm une conférence des Etats neutres. Il a. adressé des invitations aux différents jomvernements neutres, en proposant, pour i future conférence, un programme qui traite •s questions les plus diverses : navigation ous-nmrtne, avions, droit de prise, listes «iree, mesures économises pendant la uerr# et après la paix. Ces sont présentés avec le désir ô.vî- •rrt de respecter les apparences de la neu-• a, Il té. Mais les intentions du gouvernement jedois ne sont nullement impartiales II s'ait de créer un groupement d'Etats neutres ad proclameraient, en matière de navigation ; dé commerce, des doctrines opposées à slles dt l'Bntente. L'ÀMemafrie favorise par tous les moyens , formation (Tune pareille ligue, où elle vou-rait faire entrer la Hollande et la Suisse et ant elle tacherait ensuite de se servir. Elle ouverait ainsî une compensation aux décep-ons que lut occasionne la guerre souis-ma- Là mm mm EN BELGIQUE (j NOUVELLES EXECUTIONS La terreur sévit plus que jamais, écr on au Courrier de la Meuse. Von Fe kenhausen, dit « le Tigre », en est ver 10 au point de faire regretter von Bissin rj Les listes de condamnés à mort no so o_ plus publiées ; mais l'on sait que, d .e puis l'avènement du nouveau gouve ,s neur-général, le nombre des Belge y_ condamnés à mort pour espionnage, i lQ fait que croître. x Parfois, le nom d'une victime parvie: £ jusqu'à nous. Nous apprenons que 1 Boches ont fusillé à Bruxelles — comn espion, toujours — l'entrepreneur F 5- Ver^&uwean d'Anvers. Par trois fois, < t- grâce a été offerte au condamné, s voulait trahir ses complices. Par tro ■e fois, Vergauwen a "refusé ; sa détentic t. a duré plus d'un an. • a Souvenons-nous de nos martyrs î r- i- Deux Pères Oblats de Liég '• jeté» en prison fs La Haye, 19 août V Dans la komm&ndantur de Termonde, '5 totalité de la récolte a été entassée dai e oha<que village, au milieu d'un grai j. champ; elle a été saisie complètement p£ les Allemands^ ^ Le 20 juillert, la population valide c Zole a été convoquée h. Termande; 300 .' ■400 hommïs ont été pris et employés < faire À la reconstruction de voies ferrées. s Le 2 août, les Allemands ont enlevé toi le matériel et l'outillage de l'atelier de ] e Gompagme Gand-Temjeuïan, à, Selz&ete. Le Père Richard, supérieur de la mai»o d'étaiee des Pères Oblats i Liège et : Père Le Borgmje, économe de la maiso? ont été arrêtés par les Allemands et m; - on prison, sans qu'on connaisse la j-aiso - de cette mesure. (Information.) s f ' —"WW I Ce que souffrent i 1er femmes belges dans les prisoES allemandes EMOUVANT RESJT D'SVASSÊES • Les Nouvelles de Maesferieht nous ap - portent ce poignant récit de « deux fetr î mes n, échappées de l'enfer allemand. L'o-, - y verra ce que la « Kultur n boche, l l « gemûthlicUkeit » boche — et tout ce qu'o\ . voudra de boche — ont imaginé pour toi . turer ces malheureuses. Et qu'on en tir t la conclusion. « Des femmes belges évadées d'Allema . gne noue gisent ce que l'on souffre a; . camp de Siegburg. L'une d'elles nous fai • un récit particulièrement émouvant, qu ; d'autre» confirment. ; Depuis deux ans, elle était à la prisoi de Siegburg. Une partie des prisonnière • devait travailler aux dhampe. 80 prison '. niàrœ étaient conduites au travail en de ! hors de la prison. Une équipe de 13 allai aux champs ; 2 autre® équipes, une de 1' et une de 15, devaient faire des briques ; 12 femmes faisaient journellement la cor : vée de>s pommes de terre. On reçoit très irrégulièrement à Sieg burg les biscuits du gouvernement fran çais, sans lesquels pourtant la vie serai ' impossible. Les paquets arrivent très mal aussi Beaucoup sont détournés et les Allemand; en enlèvent le cacao et le savon. Voici les menus réguliers que l'on ser vait en ces derniers temps : Ration de pain de 125 gr. le matin e 75 gr. après-inidi. L'on fournissait en ou tre pour 280 personnes : les lundis, jeudi: et samedis, une soupe aux choux navets composée de 120 kg. de choux et navets 40 kg. de pommes de terre, 10 kg1, de viandf et eau à volonté. Les mercredis et vendre dis, on servait 80 kg. de pommes de terre et, une fois par mois, des haricots et des pois. Le soir, nous recevions 15 kg. de farint et 280 litres d'eau, ou de la soupe au? choux navets. Jamais de praisse, mais parfois un petit hareng sec, sans sauce. Au point de vue hyguène, la prison étail assez bien entretenue. Tous les quinzt jours, les prisonniers devaient passer aus douches. Seulement il ne s'agit pas d'être malade parce qu'alors la consigne est in variable et l'ordonnance du docteur esl toujours celle-ci : « Travailler; bien et vous serez vite guérie 1 » Deux femes sont mortes en prison, de même que plusieurs enfants qui y étaieni venus au monde. Les mères qui s'accouchent en prison peuvent garder leur enfant jusqu'à 9 mois ou un an, suivant leurs forces. Toutes les prisonnières subissent 1î même régime. Actuellement se trouvent à la prison d? Siegburg une princesse de Croy, une com-teese de Belleville, une baronne de La-minne et Mme Pol Boël, qui s'y trouve gravement malade. » iii - . 1 — Un pasteur protestant de Chicago vient d» mettre en pratique une nouvelle source de revenus pour entretenir son église et faire face aux dépenses du culte. Il a fait distribuer parmi les fidèles, contre paiement, un bréviaire rempli d'annonces payées très chei par les magasins de nouveautés et par d'autres magasins de la ville. — Le gouvernement canadien annonce qu'une prime de 25.000 francs sera pny^e <i quiconque facilitera la capture des bandits qui ont tenté de faire sauter la résidence de lord Atholstan, à', Montréal. 1 Renouveau d'activité au froBt italien L'artillerie est entrée en action jf" du Monte Nero à la mer lu Le communiqué italien publié à Romi g. dimanche après-midi porte ce qui suit : ^ Depuis hier, à l'aube, notre artillerie bat avec violence les positions ennemia depuis le Monte Nero jusqu'à la m.er. ■S, Nos escadrilles d'avions et de dirigea-ie bles bombardent efficacement les rassemblements de troupes sur l'arrière des li-Qt 1 nés adverses. 35 " _ Le communiqué autrichien du même jour signale ce bombardement dans Iee r- termes suivants : ja il Hier, vers midi, de violents combats ig d'artillerie se sont engagés sur le front de ,n l'Isonzo ; la lutte, d'artillerie s'est dévelov-pée depuis le malin sur tout le secteur entre le ... et la mer. Les Italiens dirigent le feu de leurs canons et de leurs lance-bombes bien au delà (?) de nos lignes dt 0 tranchées. Nos batteries leur répondent et dirigent un tir efficace sur les rassemblements de troupes qui se trouvent à l'arriére du front italien. a LE VOYAGE DE M. POSNCARÊ M* ET LA COOPERATION d FRANCS-ITALIENNE ir Cette importante nouvelle n'a. besoin [ que d'un commentaire : le rappel du voya-. ge que le président de la République fran-" çaise vient de faire au front italien, où il s'est entretenu avec le roi Victor-Emma-, nuel, plusieurs de ses ministres et les membres de son état-major. Rentré' à Paris, M. Pot n car é a adressé au souverain une dépêohe à laquelle ce " dernier a répondu en rendit publique la nouvelle qu'au milieu des troupes italien-» nés »e trouve aujourd'hui « une vaillante 3 représentation de la glorieuse armée fnan-n çaise ». Cette phrase, observe le « Temps », met _ en lumière un autre fait : c'est la solidarité complète des alliés : « Chacun ne peut être vainqueur dans sa propre guerre que si tous le sont dans la lutte commune. Le préaident de la République française vient de visiter le front italien. Le roi d'Italie S ggafKUa^rctf fr*front français. Pas plus que nous ne pouvons faire une distinction entre la nécessité de battre l'Allemagne et la nécessité do battre i'Autriche, l'Italie ne distingue entre les deux empires qui symbolisent, la conquête germanique. Elle'est avec nous — ce n'est assurément pas sans desSein que le roi a sorti cette formule à la fin de son télégramme — « contre toute ■- forme de barbarie ». 1 L'ennemi est maitris ' au front roumain C'est désormais en vain qu'il lanc ses bataillons à l'attaque i ,Le communiqué russe du 19 août co: fb'me les nouvelles reçues la veille au suj> de? la résistance victorieuse des troupi : russo-roumaines sur le sol de la Roumani Il s'exprime ainsi : FRONT OCCIDENTAL. — Au sud-est à ■ lac Narocz, environ deux compagnies ail ■ m,andcs, soutenues par l'artillerie, ont pr l'offensive et ont attaqué nos • tranchéi dans la région du village Stahewtze. Eli ont été repoussées par notre feu, de ba rage. Sur le reste du front, fusillade et recoi naissances d'éclaireurs. FRONT ROUMAIN. — Pendant la nu du 5 (18 août), l'ennemi a entrepris une s rie d'attaques dans la direction d'Ocna, a sud de Grozezchi. I&a été repoussé. Pendant la journée du 5 (18 août) dar la région de Slonicou la lutte s'est pou suivie avec des alternatives diverses ; e fin de compte toutes les attaques ont éi repoussées. Sur le reste du front, fusillade. FRONT DU CAUCASE. — Dans la dire, tion de Harpoute, de faibles attaques tu: ques ont été repoussées. Sur le reste d front, fusillade. **' ■ | J. ■ ' ■ WA/W* « portant COBsei * A WASHINGTON fine poliliqtie navale énergique serait inaugurée par tes Etats-Uni New-York, 18 août. — Une conférence à laquelle on attache une certaine impoi tance, a eu lieu hier entre le présiden Wilson, le secrétaire d'Etat à la marine }■{. Daniels ; le sous-secrétaire d'Etat, M tinklin, M. Boosevelt et l'avùralissim »°> ^ _ Des dépêches offiçieuses de Washingto laissent entendre que cette conférence se rait le prélude d'une politique navale énei gique de la part des Etats-Unis. Le Bulletin officiel annonce que 2.000 o; ficiers américains ont été désignés pou se rendre immédiatement en France o ils termineront leur instruction et forme ront le cadre du corps expéditionnaire. t Les Britanniques ; progressent vers Poeicapelle i Français et Britanniques abattent de nombreux avions ennemis —L'activité au front belg-e COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Une opération de détail, exécutée ave " succès, ce matin, au sud-est d'Epehy, nou ' «i pef-mii de nos emparer de tranchées a levrumdes vers la ferme de Gellemont. • Des détachements qui 07it pénétré, l 3 nuit dernière, dans les positions ennemie: au sud-ouest d'Havrincourt, ont infligé cl • fortes pertes aux occupants et ramené de prisonniers. • Les amateurs allemande ont jeté de ; bombes, dans La nuif du 16 et du 17, su ' les hôpitaux d'évacuation britanniques. • Dix prisonniers blessés ont été tués t ' neuf ont reçu den nouvelles blessures oc ' casionnées par les bombes ennemies. ; 22 heures. UNE OPERATION DE DETAIL EXE CUTÊE AVEC SUCCES CE MATIN VER. : LA ROUTE D'YPRES A POELCAPELLl ; NOUS A PERMIS D'AVANCER NOTR1 ' LIGNE D'ENVIRON CINQ CENTS ME TRES SUR UN FRONT DE MILLE SU ' CZNTS METRES ET D'ATTEINDRE Al ' PRIX DE PERTES MINIMES TOUS NO: OBJECTIFS COMPRENANT UNE SERIl DE FERUES FORTEMENT ORGAN1 SÊES. L'ENNEMI QUI A SUBI D~E LOUIi DES PERTES A LAISSE UN CERTAIN NOMBRE DE PRISONNIERS ENTRl NOS MAINS. LE NOMBRE DE PRISONNIERS FAITl PAR LES ALLIES AU-COURS DES COM BATS DU 16 COURANT AU NORD-ES1 D'YPRES S'ELEVE A DEUX MILLI: CENT QUATORZE, DONT CINQUANTE CINQ OFFICIERS. Le vent d'Ouest a covtiné hier à souffle: avec violence. Nos pilotes n'en ont pa. moins poursuivi tous les jours avec acti vité et succès leurs opérations de bombar dement, leur travail en liaison avec l'ar tillerie et la prise de vues photographi ques. Trois appareils allemands ont et< abattus en combats aériens et quatre au très contraints d'atterrir désemparés. Hui des nôtres ne sont pas rentrés. COMMUNIQUÉ BELGE Au cours de la nuit du 17 au 18 courani une de nos patrouilles a combattu des élé ments avancés sur la rive gauche de l'Yseï au Sud de Saint-Jacques-Capelle Hier et aujourd'hui notre artillerie o exécuté une dizaine'de tirs de destructior sur les batteries ennemies et neutralise quelques-unes els celles-ci. h aviation a montré une grande ac tivite la semaine dernière malgré le bar rage continuel opposé par l'aviation enne c mie qui opère en formations denses. No. s avions ont exécuté de nombreuses mission au-dessus des lignes ennemies et mitraïlù celles-ex à faible altitude. i Le 16 août le sous-lieutenant Thieffru £ r, abattu son septième avion allemand. s COMMUNIQUES FRANÇAIS s 14 heures. r Actions d'artillerie sur le front de l'Ais ne et notamment au nord-ouest et à l'es j de Reims. Des coups de main ennemis sur nos ve lits postes au nord de Braye, dans la ré-gion de Berméricourt et de la Pompelle ont échoué sous nos feux. j,^uI'-,!es. deux rives de la Meuse, la lutte - a artillerie continue très vive de part ei ' d autre. * ? Au bois Le Prêtre, à l'est de Badonvil- - ters et au nord de Celles-sur-Plaine nous - avons repoussé des tent atives allemandes ) consécutives d de violents bombardements ' L'ennemi a subi des pertes sensibles et > taisse des prisonniers entre nos mains [ Rien à signaler sur le reste du front. j 23 heures. ; ^a lutte d'artillerie a pris une activité marquée dans la région de Braye ct de ; Cerny, ainsi que sur les deux rives de la _ Meuse, notamment dans le secteur de Be--, zouvaux. Aucune action d'infanterie , Reims a reçu ;ix cents obus, un'civil blessé. NOTRE AVIATION DE CHASSE S'EST , -MONTREE PARTICULIEREMENT AC-. TIVE DANS LA JOURNÉE DU 18 ONZE [ AVIONS ALLEMANDS SONT TOMBES . | EN FLAMMES, OU ONT ETE COM PI F .1ÎËMENT DETRUITS A LA SUITE 1)1-. COMBATS AERIENS AVEC NOS PILO-; TES. EN OUTRE, SIX APPAREILS EN-. NEMIS ONT DU ATTERRIR DANS . LEURS LIGNES AVEC DE GRAVES AVARIES.DANS LA NUIT DU 17 AU 18 ET DANS LA JOURNEE DU 18 NOS AVIONS ONT BOMBARDE LES GARES DE CORTF ! MARCK, THOUROUT, LICHTERVELDE ■ OSTENDE, CAMBRAI, LES BARAQUE- ■ MENTS DE LA FORET D'HOUTHVLST LA GARE DE DUN-SUR-MEUSE, LES DE- : POTS DE MUNITIONS DE BARTIIE . VILLE. UN INCENDIE A ECLATE DANS i LA GARE DE CAMBRAI ET DANS UN ETABLISSEMENT. è ECHO S Tour las sous-officiers de carrière Avant la guerre, beaucoup de jeun sous-officiers se préparaient à 1 entrée ;e l'école-annexe pour l'examen d'officiers, t puis la guerre — et quoiqu'ils aient h tout leur devoir — l'avancement devient i idéal que certains d'entre eux n'attei i- dront jamais. Nous savons quil est dif st cile de contenter tout le monde... et les a ;s très ; mais nous demandons que l'on ex e. mine avec bienveillance la situation de c jeunes gens et que l'on ne ferme pas deva eux la carrière qu'ils ont embrassée. .u WVWW e- is L'iVsigve des réfermés Plusieurs lecteurs nous demandent d'i f réclamer la création. La question est in r" niment plus compliquée : l'insigne exist mais nous ne sommes jamais parvenus l' savoir où les réformés belges résidant i France pourraient se le procurer. A to lt hasard, nous conseillons aux intéressés ( s. s'adresser au ministère de la Guerre < u Belgique, à Sainte-Adresse, ou à la lég tion de Belgique, rue de Berri, à Pari s Car cet insigne, distribué en Angleterr r_ ne l'a jamais été en France ; pour not: n part, nous prions le ministère de la Guer. £ de s en occuper sérieusement et sans tre attendre. Vt/VW» Ceux qui souffrent pour vous '' On se rappelle que Cari Spitteler, le vai lant> poète suisse alémanique, protes: avec éloquence contre la violation de : Belgique. , Il jouissait, avant 1914, d'une légitin popularité en Allemagne. Ses vers fig' Iraient dans toutes les anthologies et 1 ouvrages classiques ne parlaient de li que dans les termes les plus élogieu L'Histoire populaire de la littérature ail mande, de Kluge, disait de lui : « Eminen ment original "et riche en idées, Spittel< est un des. meilleurs poètes épiques d temps présent. » Depuis la guerre, le même Kluge § changé d'opinion. Dans la plus récente éd tion de son livre, il a substitué à son ai cienne appréciation cette mention : « Ka ■1 Spitteler, né à Liestal, a pris pendant ] l guerre mondiale une attitude telle que toi _ bon Allemand doit s'abstenir de porter u jugement quelconque sur ses œuvres. » e Mais les Suisses tiennent à leurs gloin nationales. Aussi l'ouvrage de Kluge, ju * qulïïfîfra'wm'fgièiWânt- dans fcs érol< % fédérales, va être remplacé par un auti ayant pour auteur un professeur suisse. VlVïVl Utj curieux cas d'exemption r vient d'être admis à Birmingham par 1 i cour d'appel du comté de Warwick. U citoyen anglais âgé de 34 ans appela d'une décision d'un tribunal local le dés gnant pour le service. L'appelant argua * que s'il était incorporé et venait à être tu< sa veuve et ses enfants subiraient un pri iudice très grave. D'après les termes d'u testament il possède une part dans un large propriété et s'il survit à deux autre légataires il entrera en possession à'un fortune estimée à près de cinq millions d francs. La cour lui a accordé une exemption cor ditionnelle. \ WWl ; Publicité A la gare de Privas, dans la salle d'aï tente : On est prié de fumer et de cracher autr part que sur les parquets. Lu à la devanture d'un magasin d'oi ■ thopédie : t La jambe Franco-Belge. i A Dijon, sur la façade d'un magasin l. Vêtements d'hommes Paletots de chèvres. i " 1 "• ■ V1VWV J I . I 1.1 Des avions allemands en Hollande Deux d'entre eux sont abattu: Amsterdam. 18 août. (Retardée dans la transmission.) Ce matin, des avions allemands ont sur volé Aardenberg, en Flandre zélandaise. Les troupes Hollandaises ont dirigé su: eux une fusillade nourrie. Deux autres avions ont jeté des bombei près de Goeree, dans une des îles zélandai ses, creusant d'énormes excavations dan tes champs. Deux ouvriers agricoles qu travaillaient à proximité ont été violem ment jetés sur le sol et contusionnés. • D'autres avions allemands ont survol Hock Van Holland. Stellendam, Leyde e Heerenveen Vers midi, près de Renesse dans l'Ile de Schouiwen, quelques bombe, ont été également jetées. Deux triplaces allemands avariés à li suite des coups de feU tirés sur eux pa les soldats hollandais ont atterri à Blyhan et à Berta, près de Grôningue. Ces'deu; avions venaient de Gand. Les six arv<ia teurs qui les montaient ont é>té internés I» ■ ■■ —— wvwt -■ ■ . LE U\m ÏÏSIIE SI FLOTTE Baie, 39 août. Samedi matin, l'empereur Guillaume II es arrivé à Wilhelmsliaven avec le chef de l'a mirauté et le secrétaire d'Etat, de l'Office impérial de la marinegfcmr visiter la flotte Sous la conduite du commandant de la flotte il a passé,en revue les équipages des unité; de haute mer mouillées dans le port. Il s'est embarqué ensuite sur le navire di; chef de la flotte pour inspecter les unités qu; se trouvaient en mer à l'île Héligoland. Avant de quitter le vaisseau du commandant, l'empereur a adressé, par télégraphie sans fil, un ortire à la flotte de haute met dans lequel il dit : n Comme le front maritime èn Flandres, le front allemand de la mer du Nord est solide et possède la confiance de l'finvnereur et de la patrie. î Une manifestation ssiestifipe en Hollande es en l'honneur d'un Belge illustre à ^ On nous écrit i m L'Université de Leyde, cfui l'an dernier n- fêta Vésale parce que les circonstances ma fi- permettaient nas aux Belges de commémo-u- morer leur illustre compatriote, a célébé le a- 29 juin dernier, en une séance solennelle, es le quatrième centenaire d'un autre Belge nt illustre, le fondateur de la Botanique, Do-donée, de son vrai nom Rembert Dcrdœns, qui fût médecin de Philippe II, puis, pins tard, professeur à Leyde. Il fut l'un des membres de cette pléiade, de grands hom->n mes, qui, avec Juste Lipse, Mercantor, Vé-fi- sale a rendu, le nom de la Belgique illustra e, à l'aurore de l'Epoque moderne. Sa statue à se trouve au Petit Sablon â Bruxelles. ;n Le journal hollandais de médecine, la at « Nediarlandsch Tijdschrift voar Geneeskunie de » consacre son dernier numéro de juin le à notre compatriote dont le fameux a- « Cruydtboek » est resté une des bases d« la s. botanique. Mentionnons les articles ohaleu-e, reux des professeurs Van Rijnberk et Van-re leersum, qui, avec enthousiasme, célébrait ras le rôle de la Belgique, « cet éorin des joyaux lP de la Civilisation » et qui rappellent avec vigueur le moment de sa libération, « pour qu'elle puisse reprendre le rôle que le progrès lui a assigné. »> Le fait que cette importante revue, à la-a quelle sont abonnés la quasi totalité des mé-[a elecins du pays, publie des articles aussi carrément sympathiques à notre pays, le alors que l'an dernier, il en fut de même lors du quatrième centenaire de Vésale, en ÎS dit long sur les opinions» réelles'de la classe j] intellectuelle des Pays-Bas, qu'on représan-n te souvent à tort comme germanophile. Les 'e_ classes intellectuelles hollandaises ont aimé 1. et aiment le droit et la liberté ; l'histoire ,r en témoigne. Voilà .pourquoi elles sont sym-u pathiques à la Belgique. Mais que doivent penser les revues médî-a cales allemandes, qui, reçoivent ce journal j. par des échanges, et qui voient célébrer sujccessivemment deux Belges... et pas un r] Allemand, dans ce pays néerlandais où a l'on prise tant leur science,.... mais si peu leur esprit ?» . > r*v Signalons dans la même revue (numéro ; du 28 juillet 1917), un très long article né-^ cTologique sur le regretté docteur Delsaux, ® de Bruxelles. Il semble quê l'on tienne beaucoup à Amsterdanm, à rehausser nos hommes de science. N'y a-t-il pas là une réaction contre l'influence de la science allemande ? —\yvwv- i,, ng a > Les chauffeurs ! et mécaniciens anglais n menacent de faire grève e •S e Une certaine agitation se manifeste dft-e puis quelque temps parmi les cheminots anglais. Le Syndicat des mécaniciens et chauffeurs de locomotives a pris l'initiative de poser de nouveau le principe de la journée de huit heures. Les délégués du Syndicat ont eu, hier soir, à ce sujet, une longue entrevue au Board of Trade avec le ministre, sir Albert Stanley, et le nouveau membre du Cabinet de guerre, M. e Barnes. Il ne semble pas que la conversation ait donné des résultats utiles, car à la sortie de cette entrevue M. Bromley, secrétaire de l'Association, a fait la à^cla-ration suivante : « Nous avons attentivement écouté Bar-• nés et Stanley à qui les délégués ont posé de nombre-usés questions. La situation est actuellement exactement la même qu'auparavant. Il n'y a, pour -nous, d'autre alternative que de déclarer la grève. Le comité exécutif a décidé que nos adhéireinta devaient cesser le travail. » Il paraît en outre que cette grève doit éclater dimanche soir à minuit, et qye l'on ne conserve que très peu d'espoir de l'éviter. Le gouvernement se maintient na~ 5 turellement sur le principe de l'aeoord, intervenu dès le début des hostilités qu<; toutes les questions litigieuses d'avant-- cruere resteraient réservées durant toutç la durée de la guerre. ™ D'autre part, le députe Thomas, secrê» taire général de l'Union nationale des che-3 minots, groupant 400.000 membres et la> ■ moitié des m&aniciens du pays, a déclaré ? que l'Union nationale ne se laisserait pas i influencer par la Société des mécaniciens ■ et chauffeurs et comptait observer ses accords avec les Compagnies. t I V\WW n, ,1 . ; LA FÊTE NATIONALE BELGE l r à Pétrograde i On nous écrit ds rétrograde j La fête nationale belge a été célébrée à notre légation de Pétrograde, en présence de la colonie belge. Le comte Conrad d>e Buisseret a prononcé un discours dans lequel il a exposé à nos compatriotes l'état des affaires qui font l'objet de négociations . entre la, légation du Roi et le gouvernement ■ russe. Notre ministre a expliqué ce qui pou, 1 vait être attendu de la bonnie. volonté des dirigeants russes, bonne volonté qui s'est 'accrue encore, si possible, sous le nouveau régime, et qui vient de se manifester par des mesures de protection d'autant plua méritoires que la crise actuelle ne permet pâs encore au gouvernemet provisoire tlte faire sentir partout son autorité. La oolS-nie belge a en même temps été mise au courant, des pourparlers engagé» pour diminuer les difficultés du départ de ceux do nos compatriotes qui désireraient quitter la Russie, dons des rireonstanews déterminécai

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes