Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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03 november 1915
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s.n. 1915, 03 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb0zr2x/
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2VANNÉE.—Série nouvelle. — N" 557 hc numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) MavnvailS 1 VAVAmlirA IQ1 4 HÉDACTION & ADMINISTRATION îft« m« le la Beurse — IE HAYRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Pirscteur : FSEKAND MEURAT Tontes tes communications concert.an la rédaction doivent être adressée a8*", rue de la Bourse, Le Havre» LONOON OFFICE: 21,Panton Street (Leicester Square) s. w* LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 mois. » 7 fr. 50 par trimastr* Angleterre.... 2 sh. Q d. par mois. • .... 7 >h. 8 i par trJ-ndstrt 4 Hollande. 1 25 florin par mois. » .. 3 75 flor. par trlmestrô. Autres pays.. 3 fr. » p&r mois. » 9 fr. » par trlmestf# ! PUBLICITÉ S'Adresser à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonces 4' p*ie» Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4* paga: Ofr.301aligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de pubtU 0ité, lo, rue le La lrictoira, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. Quotidien toelcje paraissent au Havre Le lairisièi'e Eriand L'OPINION D'UN NESTOR DU SEULEMENT FRANÇAIS Correspondance îMrticulière du XX®-Siècle] Paris, te lw novembre 1915. Un homme politique presque aussi chargé d ans que M. de l-'reycmet me dit : — « Pour juger avec impartialité le nou veau cabinet, ne vous attardez point aux dé tails, regardez l'ensemble. Sans doute, or peut s'étonner de la présence de M. Emile Combes et regretter l'absence de M. Bar thou. Malgré cela, vous ne pouvez nier que ce groupejnent d'hommes venus de tous 1-es points de l'horizon représente un effort con sidéraL>lo de bonne vok>nlé, qu'il est un hom mage iVclatant à l'union sacrée. » Prenons maintenant les grands premiers rôles. Personne ne contestera sérieu sèment que M. Briand soit l'homme politiqu* le plus ante à maintenir cette union sa-crée dans son ministère, dans les Chambres e dans lo pays. Sa merveilleuse souplesse trouvera à s'exercer au ministère des Affai res étrangères. Ses adversaires l'ont sur nommé 1' » adapté »; croyez-vous que celte facilité d'adaptation ne soit pas, surtou dans les circonstances présentes, un dor précieux? U est doublé de M. Jules Cambon Relisez le « Livre jaune » et vous compren drez ce rrue ce choix s mm fié. Si la guerre { surpris la France insuffisamment préparée ce n'est ~as la faute à notre ambassadeur l Berlin gui a multiplié les avertissements e fait preuve d'une rare clairvoyance. » Je regrette le départ de M. Millerand L'ancien ministre de la guerre a droit à h reconnaissance nationale. On lui rend d'ail leurs justice. Un seul homme pouvait lu succéder en le remplaçant, le général Gai lieni. M. Briand l'a choisi, malgré les cria il ïeries de certains radicaux. Gouverneur gé néraî de Madagascar, Gallieni s'est révéli administrateur de premier ordre; gouver neur militaire de Paris il a montré su: l'Ourcq sa valeur militaire. D'aucuns di sent : « Jamais il ne s'entendra avec le gé néralissime ». Mais ils sont d'accord, nar faitemenf d'accord, et si d'aventure un con flit surgissait, comptez sur Briand 1" charmeur pour l'aplai/»r. » Jo ne connais point l'amiral Lacaze; mai: les marins en dirent le plus grand bien et mon ami l'amiral Bienaimé, qui s'y en tend, affirme ~ue ce choix venant après celui do l'amiral DaHige du Fourael comm< amiralissime va permettre enfin i) notre1 ma rfn^ de ionpr un rôle digne d'elle. L'amira Lacaze n'aura nas de peine à faire oublie M. Augagneur. » Le nouveau cabinet comnîe un nomhr inusité de vieilles barbes. Crovez-vons eni les conseils d'un Frpvcinèt. d'un .tuips m<^ line, d'un Léon Bourgeois, d'un Denvs Ce chin soient è dédaigner? Est-ce enie leu] longue expérience n'emnèchera ^as bien de erreurs? .Te suis un vieillard, et je sais qu beaucoup d'bommes de cinquante ans haus sent volontiers les épaules lorsqu'on l^v parle de pps Wfwtorc d'» la pplifinue Onolii énergie peuf-'J v avoir dans un vieillard d< 78, de 80,de S7 ans môme? Eh! eh! mon véné rable ami de Frrvcinet. malgré ses 87 ans, •< l'esprit plus lucide et la volonté plus fermi que bien d^-s hommes qui pourraient être se: petits enfants. » On d't pn^ore : ils sont trop dans co mi nistere. Comment si nombreux pourront-il: s'entendre? J'avoue que nette çriti<«uo me pa ra.1t assez sérieuse. Mais on oublie mi'i existe un conseM cur/»rîour de la Défens' nation; .lo composé du Président de la Répu blimie. du Président du Conseil des rninis t.ros de la Onpr.ro. do ln Marine >dos Colonios des Finances, de l'Intérieur et des Affaire; étrangères. Oui vous dit que M. Briand n'« pas l'intention de le faire fonctionner9 » En résumé, le nouveau cabinet me parai mériter ,1a confiance du Parlement^ et d1 pavs. U a déjà celle du bon peuple: j'eorv-r-que dônutés et sénateurs ne lui mesureron pa,s la leur. Quel dommage que ie ne puis?< assister au moins à un conseil des ministres Ce serait, pour un vieux parlement air comme moi, tin rare spectacle aue de voi: M. Denvs Cocbin assis en face de M. Emil Combes pI M T"io~ face de M Jinle.". Guesde. J'ai tant vu de chose* • ma vie! mais ce*te-là es-i peat-ôtro la plu inattendue... » . Et. maintenant, quel est ce vieillard, m demanderez-von s? Cborchez parmi les Nés tor^ de la politimie qui ont dépassé soixante quinze ans. Ils sont nombreux et presnu tous très valides de corps et d'esprit. Cite rai-ie M. Jules Siegfried, M. le baron d Mackmi. M. Taonues Piou, M. Clemenceau M. Vaillant?... On en trouverait bien cim ou six autres. A. VI RE Y. LES FAITSDU JOUR »0 Un mouvement en laveur de la paix, éma liant de milieux germaniques, est signali tic Washington au Drnily News. Un membre du cabinet des Etats-Unis au rail môrrie déclare samedi • u II y a lieu »/ croire lue la lutte européenne aura bien 10 pris fin' et Que ce ne seront plus les soldat qui se bâtiront sur les chamix de bataille, mais bien les diplomates dans les grande capitales. » K Le même ministre, aioute le correspon dant dit Daily News, sans entrer dans au cun détail, aurait déclaré Que ce ne seron pas las Klals-Unis qui interviendront entr les belligérants, mais l'Espagne, altendi que les Etats-Unis ne sont pus en purjai accord avec l'Angleterre et l'Allemagne su certaines questions relatives à la guerre D'autre part, M. Dato, président du cev seil, lait démentir le bruit d'après lequel l cabinet espagnol aurait engagé des nég dations en vue de la joiT ,sur h !emu"d •les empires autrichien et allemand. Il /allai s'g uUcndre... WW/WWVl' Le conseil des ministres anglais a tenu lundi après-midi, sous la présidence d lM. Asqutlh, une séance particulièremcn importante. Non seulement en e//e( les rt sullats de la visite du général Joilre à Lor dres ont été communiqués ei discutés, mai le premier ministre u lait connaître à se collègues les déclarations qu'il compte /air aux Communes sur la situation militaire t sur la situation politique. WWWWVVt Le Congrès national du parti sociah'sl espagnol vient de voler une motion a[[h lma.nl la solidarité de la classe ouviiér. espagnole avec les Alliés ; de député Iglc sias a [ail, en laveur du triomphe dr$ Allié} des déclarations nui ont été una^nmemen acclamées. L'unité d'action des Alliés LE VOYAGE DU GENERAL JOFFRE EN ANGLETERRE Le Times écrit à propos du voyage dn généralissime franejais à Londres : » L'objet immédiat de ce voyage n'est un secret poua- personne. I'i est ven>u discuter ici les problèmes suscités par lu situation dans les Balkans eL à ce point de vue, )e généralissime a fait ici œuvre <rès util-». Une entente complète et définitive, aussi bien en ce qui concerne les gram-les lignes . des opérations militaires eiue pour les détails, a été établie. Le ca.r<K-lè:v ptivds < e la discussion est et doU rester secret. On peut dire cependant que les gouvernements ! françads et britannique travaillent dans "n , accord parfait, qu'ils son-l maintenant uibso-kimeml du môme avis sur les principes généraux de leur politique commune dans les Balkans et que, (ions les mesures qu'ils °nl, de concert, décidé de prendre, te nécessité i eie porter rapidement secours à la vaMUi-nte Se>rbiej figurera constamment qju premier i rang. » : Lisraiilip ; Si îliiSjyÉ Si 13 FîitO Encore des exécutions en Belgique pour espionnage Le correspondant hollandais du « Daily Chronicle »>, se basant sur les nouvelles reçues d'Allemagne, télégraph.e qu'une nouvelle affaire d'espionnage a été jugée pai les Allemands en Belgique le 26 octobre. Neuf personnes ont été condamnées à mort et exécutées le 29 octobre. Dix autres personnes ont été condamnée à de lia servitude pénale; parmi ces personnes il y a trois femmes. , D'autre part, on mande de Bruxelles ar - « Handelsbiad », en date du 29 octobre, que la cour martiale a condamné à mort deu> » Belges : Pieter Poels et Jan-Jozef Van Dei - Camen, convaincus de trahison et d'esxjion-I nage en temps de guerre. Tous deux ont été exécutés. Deux « affaires d'espionnage » donnent prétexte à de nouvel {es arrestations On mande d'Amsterdam au « Daily Chro- - nicle » : Un télégramme officiel de Berlin dit ' qu'au cours de ces derniers jours deua affaires d'espionnage ont été élucidées en • Belgique et dans le Nord do la France, » En lie!gique, il en est résulté l'arresta- > tion de 21 personnes. On prétend qu'après . avoir borné leurs efforts, depuis plusieurs i mois, à recueillir des informations par es » pionnage et à les envoyer on France pai ; la Hollande,elles se sont mises, en septembre, à préparer des attentais à la dynamite - contre des voies ferrées et des construc-; tions, sans compter l'aide qu'elles procu- ■ raient à des hommes en âge de servir peui 1 s'en aller de Belgique en France. ! Parmi les personnes arrêtées, il y a qua- - tro femmes; la principale accusation dres- ■ sée contre elles est d'avoir commis des cri-' mes qui mettent en danger la sécurité d€ ' l'armée allemande. 1 Le complot d'espionnage qu'on prétend avoir découvert dans le Nord de la France f aurait été organisé — toujours d'taprès le télégramme de Berlin — par la femme d'ur j officier français. Cette femme aurait reçi [ ses instructions directement dea autorités ( militaires françaises, et parmi les person ; nés arrêtées pour complicité se trouvent , deux autres femmes. La culpabilité r-, cu.sée.qui aurait en de nombreux cas trans mis en France des nouvelles d'ordre mili taire, serait parfaitement établie-3 La traite des ouvriers beiges 95 ouvriers emprisonnés î Le gouverneur militaire du Iïainaut vient " de fairo afficher un avis informant la popu ^ lation quo le gouverneur général von Bis 3 sing a confirmé les peines s'élevant de hur " semaines à cinq ans de prison prononcées ' conto 95 ouvriers qui avaient refusé de tra J vailler pour lo compte des autorités allfr ' mandes. Les déportations en Allemagne Les anciens soldats belges et alliés gui suivant un ordre .des Alleunands, se sont présentés à Bruxelles et ont été arrêtés pouj être envoyés en Allemagne seraient au nom bre de 4,000. c: est la déportation de ces anciens sol ■ dats qui a donné naissance au bruit — nous l'avons déjà dit hier — tjue les Alieniiûi.u; " emprisonneraient les Belges en âge de ser ' vir. [ Cette fausse nouvelle provient de la con ? fusion que les informateurs ont faite .entn « deux avis de l'autorité alleiTtiinde. Le « XX ? S.ècle » a publié l'un et l'autre : le premiei ordonnait aux soldats alliés vivant en ca chette en Belgique de se présenter, sou peine de mort, à la kommandantrur; le se * cond étendait à tous les Belges jusqii i ' l'âge de 30 ans les formalités d inscriptior imposées jusqu'à présent aux seuls garde 1 civiques r Encore une fois, il n'y a pas eu, jusqu'i présent d'emprisonnement ni de déporta tion de jeunes gens belges parce qu'en 3 de milice. t Un enoonragerasiit pour nos aviateur: Un de nos lecteurs nous communique ui 'j bout de lettre d'Ut-ée de Bruxelles 21 septem l bre qui montre combien nos intrépides avi i i_ tours encouragent la population de la Bel . gique envahie quand ils vont se promené s au-dessus des provinces occupées : s « Nous avons reçu la visite dimanche d'.ui e ») de nos braves aviateurs. Ah ! que cela fai l » du bien au cœur de revoir les nôtres. Il » ont laisse choir quantité de journaux » drapeaux, etc... Dites-leur merci, me»< c » a.u nom de notre population prisonnières » Qumid viendrez-vous'donc nous délivrer )> Quelle affaire ce jour-là ! » Voilà qui réjouira autant nos aviateurs nous en sommes sûrs, que leur citation ; ! l'ordre du jour. Cos deux hommages leu étaient également dûs. France et Belgique Un échange de télégrammes entre M. Briand et M de Broqueville En reprenuanit 1» .présidence du conseil, M. Briand a adressé à M. de Broqueville, chef dm (ia.binet, un télégramme extrême- ■■ ment sym^nthique pour la Belg"ique, En voici le texte : Paris, 31 octobre. Son Excellence le baron de Broqueviile, président du Conseil des minisires, Le Havre. M. le président de la République rrïayanl con[ié iluns nouveau cabinet la présidence du Conseil, je me /élicite, en assurai! l Votre Excellence de mes sentiments personnels, de trouver aussi l'occasion de lui réitérer, au nom de lu France entière, notre admiration pour Vhéroïque nation gui la première a subi le choc de nos ennemis connnuns et qui, à travers dœs émeuves inouïes, a su a^irmer. en face des violations répétées du droit, Vimmortalité des principes de lu justice et de l'honneur, Fidèles à leur long passe de gloire et de courage, rivalisant d'endurance et de lena-ciU\ nos deux peuples en amies voient leur solidarité s'affirmer chaque jour dans la lutte que leur ont imposée veurs ennemis. Je prie Votre Excellence de croire que, fidèle à la politique de mon prédécesseur, l'aurai à cœur de consacrer tous mes soins à lu poursuivre en étroite collaboration avec elle. A. Briand. M. de Broqneville a répondu par le télégramme suivant : Le Havre, 31 octobre. Le ministre de la Guerre de Belgique à Son Excellence M. Briand, yrési-dan l du Conseil, Paris. Ix culte du droit, de La liberté, de l'honneur nous a rangés à vos côtés. Par l'énergie, (a clairvoyance, la persévérance, votre gouvernement mènera Lu France à La seule paix durable et digue d eAle. Plein de foi en iuo-enir, j'adresse au président et au vice-président du Conseil mes vœux ardents pour le triomphe de noire juste cause. BROQUKV1LI.E. Voici, d'autre part, 1e texte des téJé-grununes échangés par les ministres des Affaires élrangeies de France et de Belgique : /I Son Excellence le baron Beyens, Le Havre. Au moment où jé prends la direction du ministère des A[[uircs étrangères, je tiens à assurer Voire Excellence île mes sentiments personnels et à lui déclarer que le gouvernement de la République aura à cwur dïi resserrer encore les liens qui l'unissent à la Belgique et ne cesseru de s'inspirer, dans la poursuite de leui tâche coi uni une, des i^incipes qui ont guidé mes prédécesseurs, depuis le commencement d. une lutte qui a si brillammcni associé la vaillante Belgique à la lâche commune que nous poursuivons. (s.) Briand. A Son Excellence M. Briand-, président du Conseil cl ministre des AHaires cl rang ères, Paris. Je remercie bien sincèrement Votre Excellence, en mon nom et au nom du gouvei-ne-mcul, des sentiments qa'Elle a bien voulu exprimer à l'égard de lu Belgique au mont,ml où Elle prend lu direction du ministère des Affaires étrangères. De mon côté, en lui réitéra/il l'assurance de ma sympathie personnelle, je liens à déclarer à Vohe Ex-ceibençe que la Belgique s efforcera de resserrer avec la France des Uens que les coé-ne/uenls actuels ont si grandement fortifiés. Elle a l'inébranlable confiance que lu luite poursuivie en commun avec les vaillimles truui.ies de La République et de ses Alliés aboutira au triomphe du Droit et de la Justice.(s.) Beyens. La MÈlaîpBiiilligsnflpg »o« ci Le mécontentement est plus profond qu'on no le croirait d *près les journaux », écrit ia « Weser ZeiiURg » La crise créée en Allemagne par la pénurie eles vivres continue à s aggraver. La question du renchérissement des vivres provoque élans la presse socialiste de l'empire des articles assez violents. Le « Hamburger Echo » écrit : <i Des journaux tout à fait loyalistes, comme le « Berliner Lokal Anzeiger » et 'a « Tagliche Rundschau » emploient un langage très sévère à l'égard du gouvernement sur la question des moyens de subsistance. Us savent quel est l'enjeu. Ce que l'Angleterre et les peuples alliés n'ont pas pu réussir, le Plan diabolique d'affamer l Allema gne, sont-ce des compatriotes qui vont l'exécuter ? Cela ne se peut pas. Cela ne doit jki,s être.. Le \enJ nir,'i-n / ar lequel l-a masse des travailleurs pourrait être entraînée violemment dans les rangs de l'opposition, ce sérail la continuation ou encore l'aggravation du renchérissement. El ce que cela signifierait moralement. }Vililigue-ment cl enfin militairement. nous n'avons pus besoin de le dire. » D'autre part un journal qui n'est point socialiste . la ce Weser Zeitung » écrit : « Le renchérissement des vivres a créé un mécontentement profond dans les mi-lioux populaires qu'on peut considérer com-m/. formant La majorité de la nation et sans distinguer entre mobilisés et non mobilisés. Ce mécontentement s'exprime avec une for-Ce croissante, bien qu'il soit contenu par les circonstances actuelles.En réalité il est bien plus .intense qu'on le -croirait d'après les journaux. » On signale à Dresde et dans d'autres villes ,des manifestations 'populaires que les autorités sont impuissantes à réprimer. — Le ministère de la guerre anglais vient de décider que seront pourvus de brassards les distinguant des « civils » les hommeïs engagés et pas encore enrégimentés et les recrues déclarées inaptes. — Le rédacteur parlementaire du « Daily News » annonce que le gouvernement anglais a constitué un nouvel état-major général chargé du contrôle de la guerre. Cet état-major aunit la confiance de tous. Pour le rai de Prusse !... ^*>»0« GOMMENT LES CATHOLIQUES ET LES SOCIALISTES DU KAISER SONT RÉCOMPENSÉS DE LEURS COMPLAISANCESDepuis le début de la guerre, les chef? et la presse du Centre et de la Suzial-Demokra-tie n'ont pas cessé de se distinguer entre tous les parfis politiques allemands par 'car zèle à se faire les complices et *v - ats des crunes les plus monstrueux du kaiser -et de ses armées. Ou ;i tenté d'invoquer à leur décharge la nécessité d.' conjurer pour ma menant cl pour l'avenir, l'hostilité ue l'opinion et les r gueun du pouvoir 11 semble bien qu'à cet égard là aussi ij soit vrai qu'à droite comme à gauche->n n a travaillé que pour le roi de I^jjse- Nous avons déjà signalé la crainte qu'expriment plus ou moins ouvertement des euitboliquus allemands au sujet d'un nouveau Kulturkampf. Un incident vient de i prouver que cette crainte n'est que tro^ justifiée. A l'oevasion du cinquième centenaire d s Ilohen/oliern, le gouvernement a!t u- ind t faat distribuer dans les écoles et môme offrir aux particuliers par ses policiers, un ouvrage consacré à la gloire de la dynastie us-sienne et intitulé : « Les Holienzolî^rn el leur œuvre ». Or, ce livre contient une foule cie déol.-ira tion s haineuses et injustes a l'é ga.rd du catholicisme.La « Kœlniscne Volks-/..\tung » déclare que i'émotion -jl grandr parmi les catholiques et que cette oroj-a gande officielle qui les traite,en •• «^nfrius de l'intérieur » est une violation rcu.pa.b ' de la « trêve de Dieu » Un les « hefo di Centre en Westpha-lie se plaint im«srem uit 'ni nom de ses coréligionnaire1». de ce aue « tandis qu'on envoie leurs fils w.\ chamf de bataille, un « Kulturkampfer .» att < que ainsi en guise de récompense. F". ipt journaux catholiques réclament une imor pellation m Parlement.. Dans le même temps, le « Vnrwaerts > publie une circulaire secrète lu -f.u .stre l'intérieur prussien initiant *es fonc'ioi.'.ai rcs à '.oute une organisation u pr <s. .les tinée à préparer le su^e>s -1 j gouver ie> nerit. aux élections qui auro.it li» n après la guerre Kl la presse socialiste s'indigne raturelle ment de voir le gouvernement nru^ien profiter du silence auquel sont red ut* les p .r ti£ dr>p[iosition pour faire les affaira ces parl.î bourgeois. Toute faute 6e paie. Ce n'est pas impunô' ment que des partis qui prétend »ut .-'éforrirc la liberté et la justice se sont •. sse-rvis à it militarisme négateur de tout 'I heur' du châtiment semble s'annoncer pom eux, Nous voulons croire qu'ils n.» c->rm t» ni pas pour les plaindre sur ceux dont ils on! trahi si odieusement l'amitié... SiilteilislsM] »o« L'INTERVENTION DU ROI D'ESPAGNE EN FA\ EUR DES PATRIOTES BELGES Le ministère des Affaires étrangères belge nous communique la note suivante . Nous sommes heureux de donner le texte de la note officielle du gouverr ement espa' gnol, relative à l'intervention du roi Alphonse XIII en faveur des patriotes belge£ condamnés par les Allemands. Le 13 octobre dernier le ministre d'Espa> gno A Bruxelles a télégraphié que des pour suites étaient exercées contre plusieurs per sonnes accuseVes d'avoir recueilli des pri sonniers français et anglais et facilité leui évasion, poursuites qui s'étaient terminée* pvir la eondnmnation à mort, h Rruxellos dp la comtesse Jeanne de Relleville et de Mademoiselle Thuilliez. Le ministre des Affaires étrangères, par ordre do S. M h Roi. a donné des instructions au marquis d< Vil la loba r pour qu'il obtienne au nom d< Sa Maiesté, la commutation de cette peim et au'il montre le très vif désir de Sa Ma iosïé d'obtenir l'indulgence des autorité ej favour dp cps dames el des autres person nés condamnées. Le rnêmo iour, par ordrp dp Sa Majpsté le m'nM'y dps affairps étrancrèrps a télé graphe :"> l'ambassadeur d'F.^pae-n^ a. Rorlî, nour rrn'il fa^so anno] à la clém'pnep d. l'pTynprpur d'Allemagne, au nom du Rn d'F'cpagne, en vue d'obtenir la faveur solli cit^e. F.n outre. Sa Maip^té le Roi a tél/^ranhi' dîrooforr,pnt à l'empereur d'Allpmagnp pi insistant sur sa fprvpntp dpmamlp on fa vpur rTos dnmps CAnrl'inr1|-,l'.pa P| dr»<5 nprson nw pvnoc^ps A subir la ppine eapilalp t o 19 lo mmis'ro d'Esna<rnp è Pruy^llps ; fAlA^raebié au mmi«tvp dp" A ffa'ïroq <^tran rr^t>oq nour lui annnnppr au'il s'était crvn fnrrryfi A epe înc-trnotinns Pt pv^riman' IVc noir rrn'il nbtiondrait saf;sfact'on, aiontan ano l'ov^oufirvn du iufomorit cpraîl enonon duo iusau'a-nrès tprminai^on dp l'pnrniAtp il po n^^uoeait d° faire pnnnat4r^ 1 1p nln1* tAt po-<3^;V*lo Pins tard. 1 rn? AlrUinnsp a rpou un tr'défframnio do R M rFw>-norour d'All^maîme annonçant qu » Rn ATaie^té nv.yî domn^.TA 'o d Pnrrnîrp pn \mo dp l'étud'or pllp-mêmp e nn'r'll^ dnnnorm'f A 9a ATniopt^ 1p Poi la r^ nnicp oîk1 l'a^aïro co>v*nnrforait. » Pnnr doc rai<ïon«3 év>d^nfps. 1p mi"pï«^r d-o^ A rrrii^oG (^tronrT^r'oc n'a nas cru dp^'oî i^i*OT» r>ln<3 fAt loq détails pî-doasn^. mai n" ïonmol d'nnp au'trp canitalo ournn^ortri avamt rvarl^ dio VpffrvY-p, il ef>ns;d^'v^ <T"'^l n, dnït nas fpnir secrets nlus longfpmns 1p T*«iT><spio-pomori+ç (Tnî ot r*n> rr\r>ri tronf toq offorfs dp Sa ATaip«fé lo Roi. d<* n'ovic dî>Tio un but si linmnnita'ro lo rAcuHntc obtenus jusqu'ici grâce à Sa Haut intervention. "CHEZ^OSTN NEft/l 1S HOtt ENCORE LA DISGRACE DE VON TIRPITI Le et Mnasbode n déclare tenir de bonn source que l'amiral von Tirpitz a été disgrâ cié par le Kaiser. UN PORC DE 1,000 MARKS ! Les jowwaïux aiffieTnands crient an scan date, pnree qu'à Munich un porc de 400 kilo, a été vendu 1,000 marks. LA SITUATION MILITAIRE >»0(C Mardi 2 novembre, midi. Après les vaines attaques, les prétentieuses et fallacieuses démonstrations : les Allemands veulent décidément donner aux Alliés et aux Neutres l'impression qu ils sum en nombre et en hale.nesur le front d€ Flandre et de France. Ils impressionneront peut-être les Neutres impressionnables mais ils en seront pour leurs morts, leurs blessés, leurs prisonniers et leur poudré aux moineaux en ce qui concerne les Alliés et rien ne peut plaire davantage à ceux-ci que de voir l&s vagues allemandes s'écraseï et se volatiliser sur leurs tranchées. Dans le même temps, toutes les usine--des Alliés, y compris celles d'Amérique, du Japon, voire même du Portugal, travaillent à force pour nous donner le complément d< matériel qui hâtera la victoire. Toutes les donné>es d'avant la (guerre n'ont-elles pas été bouleversées par l eVvénement ? Qu'on sc rappelle que le général de Lacroix, en I France, était accusé de verser dans l'exagération parce qu'il réclamait 3,000 obus par pièce d'artillerie. Aujourd'hui, on en esl arrivé à cette conclusion qu'il faut que cha-cpie canon dispose d'autant d'obus qu'il peut en tirer avant d'être mis hors de ser vice. Ou'on se rappelle aussi que la dota-^ tion ein mitrailleuses était fixée au maximum h deux engins par compagnie de 25( hommes, et que nous,Relges,nous n'avij i-guère, au début de la guerre qu'une mi trailleuse par deux compagnies. Or, actuellement. il est telles compagnies allemaneles qui disnosent de six mitrailleuses. Au surplus, ne nous gonflons pas parce ejue notre époque assiste à la mise en œuvre d'un te: matériel de guerre : Les légions romaines , traînaient derrière elles d'énormes et innombrables machines et les premiers ca ; nons qui tonnèrent sur les champs de ba tailles étaient monstrueux. An front de Russie, la bataille semble se ,! calmer sur la Dwina : Epuisement des hom ; mes, des canons ou des munitions ? On ne sait. Ce serait une rare fortune pour l'ar mée russe de conserver intacte la lisne d'eau de Riga à Dwinsk. L'événement seraii presque de même importance que la garde I eie 1 Y ser en octobre 1914. Par contre, er I Volhvnie sur le Styr, La bataille fait rage. , Sentant le péril, les Allemands ont amene des renforts et ont pris l'offensive. Ils pa ! raissent avoir remporté quelques succès j dans la région de Goutalissovskaj'a, mais , | avoir été assez maltraités dr\ss la récrion de 1 ro-vo. T1 faudra, sajis doute, attendre plusieurs jours encore avant qu'une déci , sie.n so t obtenue. Plus au sud, en Galicie le feu c'est rallumé autour de Tamopol, suj la Strvpa, et les Russes y ont obtenu de sé rieux avantages. En.Serbie, le corps expéditionnaire frai» co-britannique n'ayant pu encore intervenu > en force, les événements suivent leur court fatal. L'armée serbe resserre ses lignes sous la pression des ennemis conjurés à sa perte Au nord, les Austro-Allemands ont attein , Kragnietvatz et dépassé Svilainatz. A l'est | les Entera res avancent par trois colonnes vers Nich. Au sud, les Bulgares poussen • au delà d'Uskub vers Prisrend et mêmi vers Mitrovitza et ont repris Velès- Us semblent «usqui-ct, -avoiir pu contenir l'effort i franco-britannique avec une flanc-garde. U est indispensable que l'armée expédi tion ni ire de Salonique pu sse prendre bien tôt 1 offensive. Mais ne sachant rien de pré Ci s sur ses effectifs actuels, il ef=t impossi ble. rie rien conjecturer. De l'intervention russe, aucune nouvelle certaine ne par vient. On prétend toutefois que les Russie! " songeraient à embarquer des troupes sûr U rive moscovite du Danube et de remonte: ce fleuve, à travers la Roumanie, jusqu'à h , frontière bulgare. Ce fleuve étant interna ( t^nol neutralité de la Roumanie np se rait done point violée de ce chef. Onant « , I intervention roumaine elle se produirj ( sans doute auand le^s Alliés seront en neym » hre sur le chemin de la victoire. 5 Paul Crokaert. : Pour xios Iséiros ' ))0(» UN SERVICE FUNF.RRE A SA INTE- ADRESSE • Depuis !e jour on le gouvernement s est éta'^i à Sainte-A dresse, il n'est pa ; une cérémonie, un office consacré aux so! - dats de France, auquel M. le curé Mar n ai voulu, fraternellement, associer la Bel gique el ses soldats. i Mardi encorc. 1p messe de « Requiem célébrée pour les militaires français tombé au cham.n d'honneur le fut également pou _ le repos de l'âme de nos officiers et soldat morts nour la Patrie, Au\ cartouche^ dArr r an f les colonnes de l'église, et dominan _ I autel, se mariaient les vivantes couleur qps dpux nations. " L'église, toutp endeuillée, sp trouva vra . mant trop ppfite pour contenir, avec le: nombreux Français, le flot de nos comnf frôles, venus, tons, pour pleurer leur ; morts et prier pour eux, se réconforter ; dans leur sonvpnîr. pf y puiser des source de vaillance et d'espoir. • Danc: le ehnpur, avaient pris place, ne ^ tamment MM. le maire de Sainte-Adrpss* lo ■ :-Mcfro dp Rroqupvillp, Carton dp Wiart IT ■ l-^nuMo. Rpnkin pt Hnbprt; les ministrp d'F.faf Scbollaert, Cooremans et Liebaert a Mm« Carton de Wiart. RenVin. Cno>-orom et T.iobaprt: la plupart dps fonctionnairp 3 snnérieurc de nos départements; de noar , b^eu-y offroîprt; français ot belxres: nos sol , dats ^on\Talp«cpnts. etc., etc. q A l'i^cup dp la mpsen. nue célébrait M. 1 curé Mars. 1p R P. Roland, sunériPur dp noT^'njpaîns. nrononoa unp allocution nl^in ^ dp foi nafrofique. Puis, sur dpux dranpau ^ d^ Franoo ot de Bplgiqne, tenant lipu d " d^an mortnavrp et fpnus nar doc- officier français pt bplges, M. Mars récita Ips al: - ot donna sa bénédiction aux soldat moW'! pour la Patrip. Pour clôturer cpfte impressionnanfp et rémonip. nos soldats musiciens lancèrer «avep vigueur aux e^hos les notes vi^»'an♦ o 5 dp la « Rrabançonne » et de la « Marsei laise ». 6 SUR LA T01\ÎPF !>F. NOS SOLDATS A ADINKERKE Lundi, au cours d'une cérémonie funèbr organisée par le commandant du cantonne mont d'Adinkerke, la couronne envovee na la Légation de France en Belgique, a été, e - présence du général Andringa, gouver neu 5 de la partie non occupée, déposée sur 1 tombe de nos soldats morts pour la Patrie DERNIÈRE HEURE Communiqué officiel français Paris, mardi. 15 heures. On ne signale, au cours de la nuit, aucum action importante. »o« LE ROI GEORGE V EST RENTRÉ A LONDRES Londres, 2 novembre. — Le Roi est arrivé dans la soirée du 1er à Buokingnam Bien qu'il soit très fatigué, son état est satisfaisant. LES TRAVAILLEURS ANGLAIS ET LE RECRUTEMENT Londres, 2 nov. — Lord Derby a conféré avec le comité travailliste au supet des mesures à prendre en vue d'avancer les enrôlementsLes recrues affluent au xbureaux. Ce ré-i suiktat est (attribué à l'activité du comité travailliste. LE REICHSTAG ET LA FAMINE EN lALLEMAGNE Amsterdam, 2 nov. — Suivant le « Vor-waerts »>, le comité du parti social-demo-krate a demandé au chancelier de l'Empira la convocation immédiate du Reichstag, car les questions de l'approvisionnement en vivres et de l'état de siège réclament une prompte décision. UN DE _NOS HÉROS LE COURAGE DE L'ARCHITECTE 8AUCQ DEVANT LA MORT Le « Courrier de la Meuse » publie encore ces détails émouvants sur le couiagfl avec lequel l'architecte Baucq a affronté la mort : » Vous aurez su par les journaux qu'ils ont fusillé la directrice anglaise d'une clinique rue de Bruxelles, et un architecte, M. Baucq, tout deux accusés d'avoir fait passeï' des recrues. Notez bien que ce n'est pas considéré comme espionnage et qu'ils n'ont pas le droit de le faire. Mais cela ne les arrête pas. Cette pauvre femme aurait ; été graciée si elle n'avait été anglaise. » Lui a été admirable. 11 a eu l'autorisation de passer sa dernière soirée avec sa femme et il a eu le stoïcisme de lui dire qu'il était emmené en Allemagne pour une captivité de quinze ons. I! lui a fait ses i recommandaticms comme pour une absence J de quelque temps. ïï a su la laisser partir sans trahir son terrible spcrct. Puis il a passé la nuit à écrire et à î^aube, il est mort ein brave, refusant de se laisser bander les veux. C'est son confesseur qui a por-fé la lettre ù sa femme. Vous comprenez la désespoir de la malheureuse... Les Alliés L : dans les Balkans L'ATTITUDE DE LA ROUMANIE ET DE LA GRÈCE Suivant une dépêche de Bucarest au o Daily Telegraph», retardée dans la trans-mission, le roi de Roumanie a déclaré, au , cours de l'audience qu il a accordée à MM 1 Jone«9co et Filipesco, n'être pas hostile à ia réalisation des aspirations du peuple roumain. Etant un roi constitutionnel, il s'en remet, pour cette question, au Parley ment et au gouven ement. 3 Le bruit court avec porsistanoe de la dé-. mission du cabinet Bratiano sous la pres-3 sion de l'opinion publique. De nombreuses} . personnalités politiques roumaines, interviewées par le correspondant du « Comere „ délia Sera », affirment que cette opinion pu-3 blique est d'aiLleurs unanime à exiger I în-r tervention, el que M- Bratiano lui-môme n'y s est pas opposé en principe : mais il ne mar- - chera que le jour où les Alliés seront en t nombre dons les Balkans. s Cinq divisions turques, commandées pair von der Gollz, auraient remplacé lts BaJgi- - res à la frontière du nord. Les Bulgares ont î Cétruit plusieurs routes conduisant à Silis- - trie. 3 La Roumanie va inoorporer la classe de 1916, et maintiendra sous les armes les hom- s mes libérables au 1er novembre courant. ~ *** La presse italienne exiprime des doutes * très graves sur la sincérité de la Grèce et ' conseille aux puissances de l'Entente de la surveiller de près pour éviter une surprise s désastreuse La » Gratzer Tagesipost » est informée par son correspondant d'Athènes qu'un accr-rd aurait été conclu entre la Grèce et la Bulga-g rie sur des bases garantissant la neutralité de la Grèce moyennant indemnité. ^ Au sujet des négociations entre la Grèce 3 et la 0'aadru.ple-Entente, le journal gr-'C p « ïmbros » accueille favorablement le cabi-_ net Briand : ^ <( Au mois de mars, écrit-il,lorsque le prin ce Georges négociait la participation de ia Grèce à l'opération des Dardanelles, \f. t Briand montra la plus vive compréhension s de la situation. Si les cabinets de Paris, de - Petrograd et de Londres avaient laissé toute initiative à M. Briand, l'attitude de la Grèce serait aujourd'hui différente. » e *% r Suivant les « Dernières Nouvelles da Mûri nich », de nouvelles révoltes se sont pro-r duites en Albanie. i Une bataille a lieu entre les rebelles et k* t. troupes d'Essad pacha, — 2 ^ .

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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