Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 oktober 1915
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s.n. 1915, 08 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4f1mg7gq9f/
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21e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 331 Le numéro : 10 Centimes IBSES âU FEOMT) Vendredi 8 Octobre 1915 rédaction & administration Hisr nu de la Bourse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Biraeieur ; FSESàlID SISEA* fontes tes communications concernait la rédaction doivent être adresséet a8"',rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICES 21,Panton Street (Leicester Square) s. w. LEXXe SIECLE ABONNEMENTS France 2 fr». 53 par mote. » 7, fr. 60 par trimesti'a Angleterre..., 2 Gh. 6 d. par mois. » .... 7 ah.3 d. par trimestra Hoiiande.o 1.25 florin par* mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mo(3. » .. 9 fr. » par trimestro PUBLICITÉ S'âdrssser à l'Administration dujournaî au Havre ou à Londres Annonces 4' page» Ofr. 40 la Signe Petitesannonces4' page: Ofr.301aSign© Les petites annonces sont également reçues a La Société Européenne de publi« O&é, io, rue de Ld Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Oucï^Icllesi foelcie paraissant a&s l~l^vro Les catholiques allemands approuvent toujours la violation de la neutralité belge CYNISME ET INCONSCIENCE INCROYABLES DU DÉPUTÉ EKZBERGEK Nos lecteurs savent avec quelle impu- | S J «tmce la « Koetaische Volkszeitung a som- « f mp les catholiques belges — au nom de la hilarité catholique 1 - de traiter les ca- , tboliques allemands après la guerre comme „ ne s'était passé depuis le 2 août 191*. i il se pourrait q5e des catholiques c £S£s se laissent prendre aux homélies a C wi'nal de Cologne, il est bon qu'on sa- s i Se'aueOs sont exactement après un an de S I merre les sentiments des catholiques aile- L ' £ancu. à, réglai"ci de la Belgique. | a M Eraberger vient de nous le dire dans ç un article publié par le « Tijd » du 29 sep- 1 tatabre sous le titre : « Le Centre aile- r S et la violation de la neutralité a ' Mnom-invitons les catholiques ^ pays ; neutres à accorder- un moment d attentfion c monument de cynisme. Us pourront c i teCTSe prix, lie idée exacte de la r mentalité des catholiques allemands. f c M Er2fberger commence par déclarer très a * «fi tement que les catholiques allemands ne f S^St parSir la violation de te neute- s çti belge un jugement différent de celui j. Jes autres Allemands : j \ aSjrS£«"S^Hl ; S^n la déDlore On l'accepte comme un [ait hi„- pes allemandes. » , "F M Erdberffer rappelle que ce fait a été [ otfi>ellement reconnu à plusieurs repri-s , parle chancelier allemand et par M. JaffW au Reichstag et ailleur • ^ S va voir malintenant la nature de lé £ moton causée aux membres du(>ntMs p|r f vjw-ession que tous les peuples civilises ont j co1l™e9comme un crime sans précé- , _ ,dflsà dans l'histoire»: , lÉÉiiiPll ! : StaPàWMUVBBffl1® ' selrr, qu'ûn douloui..>ux mom^k an- v lot parce que le chancelier avait si GHCVAi,^-PdQOE.\lJ>NT reconnu l'injustice et promis- des d^mmageanents d'ordre moral et maténel. _ Tri se rendait a peine compte, sans aucun doute nasi dans le pavs rnénan et la Westpaalie ca- s Siuâ que de cette nécessiié amère pour les i Ss il&ndes pourrait surgir .me guerre t Ixjo-allemande. » r l faut relire cas lignes avec attention c -pir se convaincre qu'on ne vôve pas tt for apprécier toute la lumière quelles pjettent sur la mentalité des catholiques £ dutre-Rliin. Ce qui aux yeux de tout le r-nde Civilisé est un forfait sans exemple i leur est donc apparu que comme une j frheuse nécessité. Ils. ont cru bonnement t (i curait là qu'« un mauvais mo- c ment à passer » et ils ont admiré 1 attitude f CHEVALERESQUE oe leur chancelier qui f avouait carrément 1 injustice et promettait ^ de la payer laidement. On voit en quoi { K consiste pour ces gens-là la notion de l ft l'honneur et — ironie-- de la chevalerie. ( l[ Aussi ne se rendaient-ils P^-s compte clans ^ I! la pureté de leur âme que de là put sur- ( I ^ir une guerre entre l'Allemagne et la Bel- j If gique 1 " . r I .Les Allemands, avant la guerre, étaient I chez eux en Belgique : M. Erzberger va le t ■ reconnaître. Bien plus, il va évoquer les f I relations d'amitié établies depuis long- r ■ tem'os entre les catholiques des deux côtes c I du Rhin. Mais ne croyez pas que le ren^o-rds ^ I le tourmente ou que la pitié Je remue. Il f ■ se déclare étonné, le bon apôtre, que ces l| Belges, si pleins de douceur, avant la c I gueiTtô. si gentils pour les Allemaji-ds, % I: 3î'aient pas laissé passer les armées de j Guillaume II ! Admirez ici l'âme ailetman- .j de, la race allemande dans toute sa splen- t deur ! Il n?y a au" monde que les Allemands c pour tirer argument, contre le petit peu- e pie qui les a traités en amis, des bienfaits , même .cfuTi!ls ont reçu de lui. Ils ont mangé ^ notre £ain,envaihi nos affaires, notre ^rand e .port, notre côte; ils se sont enrichis tran- |r cpiiWement chez nous. Dès lors, ils avaient ^ | le droit de compter sur notre concours pour e 'écraser la France !... Remercions M. Erz- } borger. Il a fait là un portrait de l'Aile- c i xaand oui dépasse la vérité et en profon- ; ;dei7fr toutes les effigies connues ! - c Méditez ce qu'il écrit à propos d'Anvers : « Dans le grand port belge d'Anvers, uien y qu'or» y parlât encore tant français et en dépit ' ! tout, L'ALLEMAND SE SENTAIT CHEZ LUT. 1 r comme dans une ville allemande, parce que dans 'les bassins et dans les dwks les navires d^s li- . f lignes allemandes chargeaient et déchargeaient 1 [ / sans cesse des n'iarchandises pour des millions. •■> 2 Des témoignages de sympathie prodigués c ^ l'Allemagne par la Belgique, un latin eût ( tiré argument contre le marché qu'on vou- \ Hait lui imposer; un Allemand y trouve \ Amplement sujet de s'étonner que' ce mar- r ;ché n'ait pas été accepté ! q t II faut citer tout ce passage tant il est i : l'invraisemblable : - î " Ainsi s'était formé un filet aux multiples ré- ;seaux et aux mailles serrées, qui depuis des an- , ; ^^ unissait les sympathies et les intérêts aile- 1 yaiKts, spécialement dans la partie catholique £ ®u„ I^aple, Jl ceux de la Belgique. On peut à r ! îîS e °ra, oroir« 6n toute assurance que la r PTOrnes-x^ de larges indemnité^ pour la violation o 'a, neutralité belge trouva chez nous le plus ^ «ranci écho. c. nnKÎo,[}^™-CCT>€llflnnt comprendre également l= Krrvw"^, HMENTS DE PENIBLE WSTT.T.TI- Y ^iuin nous envahirent QUAND LA BELGIQUE c i SE JETA DANS LES BRAS DE NOS -ENNEMIS et se lia avec eux à la vie, à la mort. C'est bien chez nous qu'on fut le plus surpris que le peuple belge devint notre ennemi, dans UN DELIRE INOUÏ, et recourût même contre nous à la fameuse guerre de guérilla. ON N'A PAS COMPRIS ET ON NE COMPREND' PAS ENCORE COMMENT LE ROI DES BELGES, que l'on avait accoutumé chez nous de considérer comme -un souverain intelligent au regard franc cl de grande compréhension, A PU LANCER SON PEUPLE DANS UNE GUERRE CONTRE L ALLEMAGNE, et comment il a pu une seconde lo>s, après la chute de Liège, REPOUSSER LA MAIN QU'ON LUI TONDAIT POUR LA RÉCONCILIATION. Nous n'avons pu comprendre eommeiio le roi, dans son obstination encore mal éclairée, a pu livrer aux horreurs d'une mierre, SANS ESPOIR DE SUCCES, son pays florissant où nul Allemand ne voulait entrer en ennemi. Car nous n'avons pas douté un seul instant ^ue la Belgique, en embrassant la cause de nos ennemis et en se liant avec eux à la vie, à la mort, pût retarder tout au plus d'une couple de semaines le triomphe de notre bonne cause, mais sans pouvoir l'empêcher. n Une douloureuse stunéfaction nous envahit quand les combats de francs-tireurs nous apprirent que nous avions à compter, en Belgioue, avec un ennemi *^ein d'une haine folle et aveugle. Au commencement, on se faisait un^ raison en se disant que ce n'étaient que les Wallons, lesquels en temps de paix déjà haïssaient tout ce qui était allemand, tout comme dans .leur pavs ils subissaient et combattaient les Flamands. Mais chaque nouveau combat de francs-tireurs donnait raison à ceux d'entre nous, peu nombreux, qui considéraient depuis longtemps la Belgique comme une amie et une alliée secrète de l'Angleterre et comme tombée ou pouvoir do nos ennemis,.— donc comme notre cn-nemie.» Ainsi chacun de nous a reconnu le fait de la violation de la neutralité bel se, d'aborrl avec chagrin, mais AVEC LE SENTIMENT DE LA NECESSITE. Et ropinion a encore? continuellement prévalu chez' nous que l'inimitié du peuple belse contre l'Allemagne et la guerre bel se contre l'armée allemande n'étalent mie LE RESULTAT D'UN GRAND MALENTENDU : LA NON-- COMPREHENSION DE LA SITUATION D'E CONTRAINTE DE L'ALLEMAGNE. C'est pourquoi au commencement nous avons eu du regret et nous avons excusé dans cette affaire le peuple belge... jusqu'au jour où les archives belles révélèrent les avertissements, des dinlomates belges sur les alliés actuels de la Belgique déjà avant la guerre. » Un grand m ai entendu dont l'Allemagne était la malheureuse victime-, voilà donc à quoi se réduisait pour les catholiques allemands l'agression de leur pays contre le nôtre jusqu'au jour où ils ont eu la preuve' que l£, Belgique s'était depuis longtemps vendue à l'Angleterre. Car cette preuve existe, foi d'Erzbergër, dans le ballot de papiers diplomatiques cambriolés à Bruxelles par les policiers du Kaiser. Des journaux ultra-germanophiles,comme le «Nieu-we Rotterdamscho Courant », ont déclaré que ces documents ne prouvaient rien contre la Belgique. Nïmporte, M. Erzberger v trouve la preuve de crimes qui le dispensent désormais de toute commisération à l'égard de notre pays qui d%it tous ses malheurs — le chef du Centre l'expose longuement — à l'aveuglement et à la perversité de son gouvernement. & a Ce n'est pas seulement là, M. Eraberger a pris soin de nous en avertir, le sentiment personnel d'un membre du- Centre, c'est la position délibérément adoptée par le Centre et les catholiques ' allemands à l'égaxd de la Belgique.Nul ne doutera, n'".st-ce pas, que M. Erzherger aJt qualité pour parler en leur nom : il l'a tait cent fois a.vant la guerre, il l'a fait depuis le début des hostilités avec une brutalité inégalée même en Allemagne, et jamais ses coreligionnaires ne l'ont désavoué. Bien mieux, c'est lui qu'ils ont chargé de les représenter en un moment particulièrement critique auprès du Pape;,c'est lui nui continue à travailler pour leur compte les catholiques des pays neutres. Nous espérons pour l'honneur de ces catholiques suisses, espagnols, hollandais ou autres, qu'il leur suffira de lire les énor-mités que nous venons de reproduire pour comprendre les sentiments qui animeront à jamais les catholiques belges à l'égard des catholiques allemands. Le Pape a condamné solennellement comme une injustice inexcusable la violation de la neutralité belge par l'Allemagne. Le .cardinal Mercier et Mgr 'Ileylen ont prouvé l'innocence de i9 prêtres massacres par la soldatesque allemande et un prêtre autrichien a confirmé,après empiète, toutes les allégations de nos deux prélats. Cent témoins neutres ont détroit la légende des francs-tiueur?, invoquée pour expliquer l'assas-inat de milliers de vieillards, de femmes et d'enfants b9lges. Tout cela ne compte pas aux yeux de M. Erzberger et des catholiques allemands, qui ne rougirent pas de dire que la Belgique a cent fois mérité les maux qui l'accablent. Et on voudrait oue nous traitions encore ces gens en amis ? Il fut un temps ofi nous leur avions donné leur amitié et notre confiance. Fn ce temps-là. M. Erzberger nous prodiguait ses protestations et ses promesses. « LA BELGIOUE, disait M. Erzberger lui-même au « Journal de Bruxelles », le 26 août 1913, soit moins d'un, an avant la guerre, PEUT TOUJOURS COMPTER SUR LES SYMPATHIES FIDELES DES CATHOLIOUES ALLEMANDS ; ELLE PEUT TOUJOURS COMPTER SUR LE PARTI DU CENTRE DU REICHSTAG ""TIR TRAVAILLER A FAIRE RESPECTER LES SITUATIONS ACOUISES ET LES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX. » Nous savons aujourd'hui ce que valent las « sympathies fidèles » des catholiques allemands. Nous avons payé cette expérience d'assez de sang, de ruines et de larmes pour que personne n'ait le droit d'exiger que nous leur rendions une confiance qu'ils ont si odieusement traJhie. Si quelqu'un s'avisait, encore de noue demander pourquoi nous la leur refusons, nous lui dirions de le demander à .M. Erzberger... la allemande prépare i'opiaio& au pereemeai du freat eeeldeatal La 'victoire ides AllBés> e«i Artois et en Champagne <Mt avoir causé on Allemagne urne émotion extraordinaire. On peut s'en rendre compte aux efforts déployés par la presse d'Ouitre-Rlum pour apaiser les alarmes de la population. Ce qui est peut-être plus intéressant encore, c'est que les journaux allemands ne se bornent pas à réduire la. gravité de? événements actuels : ils tft- , tfheut visiblemteait do préparer l'opinion al-lenranfle à des défaites pra-es encore. r Votai, par exemple, ce quïerii la Gazette r flénéralc de l'Allemagne du Nord, dans son { numéro du 2 octobre ara sujet de l'offensive française en Champagne : a ... En Artois et en Champagne, tes ennemis ont réussi à conquérir des parties , assez considérables de notre ligne avaacêe J dont les ouvrages de défense avaient été dé- J truite par TarÉAterie. Mais tous les efforts ■ tentés pour dépasser cette ligne ont échoué , au cours des trois1 journées qui ont suivi et , en certains endroits, nous avons même pu , entreprendre des coirtre-ofl'ensives, avec , succès. Ainsi, les espoirs de percée,- nourris f par nos adversaires, s'ils n'ont pas totale-memt disparu, ont certainement diminué dans une large mesure. En effet, dès maie- , tenant, les défenseurs ont, gagné du temps et ont pu amener des renforts, de fortes réserves dans les secteurs menacés et nos ennemis oe pourront plus utiliser dans la même mesure, que con ire notre première ligne la supériorité d'artffierie qu'il avait pu s'assurer au prix de longs préparatifs et grâce a laquelle iHs ont pu obtenir leurs premiers succès. Comme il leur est difficile d'admettre leur échec de percée, iHs renouvelleront sans doute encore plusieurs fois leurs efforts mais sans plus de résultats qu'ils n'en dÏ-D^W^' ET .ENFIN, MEME S'ILS PARVENAIENT A PERCER, les conséquences de l'opération ne seraient pas faites pour nous effrayer, car cela provoquerait sans. oioute une bataille en rase campagne, que nous ne demandons pas mieux que de voir so produire... » • ^ nemai^çpyer que celui qui partie ain-p n est pas un journaliste quelconque, mais le gemiéria:! von Blumie, en acti vité-de service cjans un organe presque officiel de la chan-featof*? eman,rïe. N'est-ce pas assez sïgni- Berlin veut qu'os trsiie les Seîges daremssi L'« Echo Belge » reçoit «l'Anvers cotte ■ nouvelle d'où il appert que c'est le gouver- i , nement de Berlin lui-même qui fait com- ! ' mettre les crimes les plus monstrueux : « MM. Joseph Baekelmans, architecte, et î Alexandre Frank, commerçant, conciam- < nés à mort pour le soi-disant crime de tra- i bison par les juges allemands, avaient été graciés par M. von Bissing. Mais l'ordre , formel est venu de Berlin de les exécuter. Nous savons donc qui nous devons rendre responsable cie l'odieux régime de la terreur instauré en Belgique. » ( LgsioMpsde j'aporWelff | Commentant l'offensive des Alliés en Ar- ' tois et en Champagne, l'agence Wolff, qui • prend ses désirs pour la réaiité, annonce ' que les pertes des Français, &n morts, bles- 1 sés et prisonniers, s'élèveraient à 130,000 1 noiUmes et celles des Anglais à 60,000, tan- : dis que celles dès Allemands n'atteindraient ' Ç88 le Cinquième de ci s chiffres, soit donc 3S.000 hommes. Vraiment la plaisan- i tene est trop forte i Non seulement les < pertes des ASiiés ont été relativement mi- • A1?'"3 U,est Que près do : J'->,0G0 Allemands ont été faits prisonniers j ' et que i ennemi a perdu l'effectif de trois , corps d armée, soit 120,000 liommes envi- LESFAiTSDU JUUK ! tWVWVWVti ; Une dépêche de l'Exchange Telenranh an- . . nonce, d après la Corrispondenza, de Rome . que l'empereur François-Joseph est grave' ment malade. Son état tonnerait de si vives inquiétudes,-que l'héritier du trône, le toron Bunan et le comte Tisza auraient'éltHman-' des à son chevet. vwwwwxi Le national-libéral Deutseber Kurier signale une tension des rapports austro-aile, mands. Les Allemands semblent considérer avec mépris leurs alliés austro-hongrois Le. Deuteeber Kurier dit à mots couverts que la tension est devenue plus aiguë dernièrement, surtout depuis les récents insuccès des armées. autrichiennes et hongroi&s sur le (ront Galicien. Le désaccord s'est accentué en partie à la suite d'me divergence de vues sur le statut futur de la . Pologne. A i approcher d une drpêche de Lausanné qui dit que des ditficiUlés ayam surgi entré les gouvernements de Vienne et de Berlin le due de Mecklembourg est parti Immédia-tement pour Vienne. wvwwvwi Comme on pouvait. s'y attendre, les Aile• 1 mands approuvent le massacre des Armél i nietis par les Turcs. n Si les autorités turques, écrit'dans la Deutsche Tngeszeitung le comte de Hevent-loto, jugent bon de prendre des montres rigoureuses contre des éléments arméniens indignes de confiance, avides de sang ei rebelles, elles n'ont pas seulement le droit mais elles ont le devoir de le faire. La Turquie peut être certaine que l'empire aile- ! mand sera toujours de cet avis, que c'en lit une affaire qui ne re/jarde que la Turquie.» A/WVVVVWlt Le conseil d'Etat chinois a adopté lundi le bit! contenant le règlement de la « grande conférence des représentants du peuple ». Les élections primaires seront terminées i le 5 novembre. Ix scrutin prendra fin le 15 novembre dans les principales capitales. • On prévoit que le changement dan<; te : gouvernement sera effectué pendant la dernière quinzaine de novembre. Les appétits allemand] et la Mande Le gouvernement allemand s'efforce de rassurer les Hollandais UNE BFXLARATIOIV A PROPOS ! DE L.\ BELGIQUE Le « Nieuwe Rottenlarnsche Courant » lent de publier une interview où M. Zim-nermann, sous-secrétaire d Etat aux aftaa-•es étrangères,s'efforce de dissiper les alar-nes causées jadis aux Hollandais par ses béclarations à M. Troelstra. « On a mal interprété mes paroles, a. dé-ilaré cette fois M. Zimmerniann. Je n'ai ■ien dit qui permette de conclure que l'Al-emagno songe à obtenir quoi que ce . soit Le la Hollande par la force. Je n'y ai ja-r.ais songé. Nous ne pensons pas le moins tu monde à diminuer de si peu que ce soit a neutralité des Pays-Bas, le territoire rollandals, ni votre liberté politique ou ■conomique. Nous voulons laisser à, la Mlande la liberté d'agir comme elle l'en-end. » Le secrétaire d'Etat constate ensuite que îeui'eusement les Hollandais commencent i comprendre qu'ils n'ont rien à craindre le l'Allemagne. « Les deux voisins, dit-il, doivent rester sn bons termes et demeurer amis. Ceux qui în Allemagne ont' déclaré ou écrit autre jhose n'ont aucune importance politique. » M. Zimmermaim a ajouté qu'en Allemagne on apprécie volontiers la manière par-aite dont les Hollandais ont observé les règles de la neutralité. Nous n'avons plus à apprendre aux Hol-andais ce que valent les promesses alle-nandes. Bornons-nous à leur faire reanar-picr qu'on leur parle aujourd'hui exacte-nent le langage qu'on, nous tenait naguère mcor© à nous-mêmes. Qu'ils lisent, s'ils en doutent, ce passage Jes déclarations îaitefi au « Journal de 3ruxelles » le 26 août 1913 par M. Erzber-;er, en ce temps-là, na.pporfeur du budget le la guerre au Heiohsiag : a Vous pouvez être absolument Iramjtsïîfe it rassuré en Beigiquo quant aux intett-tiona cio l'Aiîemagne et qieant aux mesures sîj'cSIs a prises et qu'elle prendra, nous a Sit f.l. Hrïïserger; les bruits sontraire3 pro-/ieiî-neiît (Je menées, de caîomreïes étrangà--£s. ou tic:: ils sont provoquée pas- DS2S PROPOS. DES ECRITS DE PERSONNAGES SANS RE5PQM3ABH.ITÉ SFFJG1EL-le.SANS AUTORITÉ Ni INFLUENCE EN M.LESViAGNE, et notamment sans aucun îppuï danç les partis politiques organisés ; S s'agit donc,dans oe dernier cas, de VUES PERSONNELLES ET ABSOLUMENT ISOLÉES, qui n'engagent que leurs auteurs ît qui sont esprsssémeni contredites par ïuïocnque a voix au chapitre à n'importa îuel titre dans le monde officiel. » Nous proposons ces paroles à la médita- Ion de nos amis hollandais. * & £ Interrogé par le « Nieuwe Rotterdamsohe "ourant » sur le sort réservé à la Belgique, M. Zimmermaim a fait cette réponse : « Il n'e'st pas encore possible d'indiquer ]uels seront les rapports après la guerre ailtre (a Belgique et ^JAKiearçfigneJ .C'est là une affaire très difficile. Il faut d"'a,bord y trouver une solution. Mais -une_chose est certain : c'est que l'Allemagne doit veiller îi ce que l'Angleterre ne mette pas la main sur la Belgique. La Belgique ne peut en aucune façon devenir un avant-poste de l'Angleterre; nous devons y veiller. » Il - a plus d'un moyen d'y veiller et tous les partis qui se disputent en ce moment sur la question de savoir dans quelle m> mre il faut priver la Belgique de son indépendance pourront interpréter comme il leur plaira les paroles du sous-secrétaire l'Etat. Le radical <i Berliner Tageblatt » s'étonne qu'un représentant du gouvernement parle dans un journal étranger do questions dont l'examen ést interdit à la presse allemande^ Les journaux conservateurs, au contraire, s'efforcent par leurs éloges de compromettre le gouvernement en faveur de leur politique d'annexion. IA: DÉPORTATION^ DE M. ARTHUR. MlHÂEGrj BANS QUELLES CONDITIONS LE DÉPUTÉ GANTOIS A Éïïl ENVOYÉ EN ALLEMAGNE Nous recevons quelques détails précis sur ic soit fait au dépidé de Gand : * « C'est le 5 .septembre, à 7 heures du soir que M. Arthur Verhaegen, condamné À deux ans d'internement en Allemagne, fut embarqué à destination de Cologne où il MJrivait le lendemain malin. 11 resta trois- jours dans la prison de cette ville, puis fut transporté à la .prison de Siegburg. M. Vn-haegen protesta aussitôt, faisant remarquer qu'il avait été condamné à ii i'intemement dans une forteresse » et non à la prison. Le directeur de celle-ci, ne possédant pas d'ordre, promit de télégraphier aussitôt à Gand. Depuis, on est saais nouvelles de M. Ver-haegen, qui a été condamné n pour ajvoir protesté contre l'obligation dans laquelle les Allemands ont voulu mettre les ouvriers gantois de fabriquer des saos à destination des tranchées ennemies. » LUTTE AC0UPSDE BOMBES AU FRONT BELGE 6 octobi'e. L'artillerie n'a montré gue très peu d'activité devant notre front. Elle a bombardé ta région de Fumes, Pervyse. Ooslkcrke. Lutte à coups de bombes dans.la région au rtùrd de Steenstraete et au nord de Dix-mude.Notre artWerif. a té âes travailleurs sur plusieurs points. îlrss lionne réponse des flasnands à l'a»! nlinistre Kuypes* I Plus la « Gazette générale de l'Allenra- ; gne du Nord » publie de documents puisés dans les archives belges, plus les journaux t hollandais déclarent que 1 attitude de la Belgique a été parfaitement correcte. Seul le « Standaard », ou plutôt le D* Kuyper, fait exception.C'est ainsi qu'il déclare dans i le « Standaard » du 20 septembre que la Belgique a agi en raison de son penchant pour" la France, et il ajoute même que si l'éâéanent flamand avait pu se faire entendre davantage dans les cercles gouvernementaux, les ehoses se seraient peut-être passées autrement. ' C'est une injure gratuite au patriotisme ' et au sentiment de l'honneur des Flu.-mands. Aussi sommes-nous heureux de voir que « Vrije Belgie », l'organe de MM. Hoste et Vfln Cauwelaert, y répond de bonne encre : « Le mot n peut-être », écrit « Vrije Bel-| gio » dans son numéiro du 24 septembre, ; prouve qu'il y a encore un certain doute ' dans l'esprit du Dr Kuyper, ce qui diminue ! un peu. son offense envers les Flamands, savoir qu'ils auraient agi autrement que ' ne l'a fait la Belgique ! Le Dr Kuvper se ' trompe s'il se figure que le peuple flamand aurait asi autrement. Aucun autre peuple ' qui se respecte n'aurait pu avoir une autre. ' attitude. 1 » Le D1' Ku.ypei' s'étonnera peut-être que nous préférions les malheura qui accablent notre pays à son appréciation; celle-' ci nous aurait peut-être évité dos ruines, 1 mais nous aurait aanené beaucoup dé hon-1 te. Nous estimons que cette différence d'ap-' prédation plaide en notre faveur. ?> Nous applaudissons cte tout cœur à cette ' fière déclaration. LA SITUATION MILITAIRE Km-—— j Jeudi 7 octobre, midi. Voilà donc le « feu ardent » de la dernière semaine raftané en Champagne. Après que > l'artillerie lourde française eut été amenée sur des positions dfefiîées proches die la 1 deuxième ligne allemande, oïle commença ' un tir de rupture prolongé et méthodique ! et, loi^sque ton,le la position de Tellure eut été ainsi bouleversée, labourée, hersée, ' l'infanterie partit ù l'assaut. D'une haleine, j elle a aileint le village de Tahuro et la ■ crête de la butte 192, au nord do ce village. C'est un succès considérable. Le chemin de fer de Chatoange n'est plus qu'à dieux kilomètres de la position française et en contre-bas de celle-ci. De plus, l'a crête conquise déborde la deuxième ligne aiîeinande, et de Ce saillant, formant place d'armes, de nouivelles offensives pourront déboucher. L'autre poussée, aux environs de la ferme Navarin, c'est-à-dire à 7 kilomètres à l'ouest de Tabure, sur la chaussée de Souain à Somme-Py, n'es.t pa^ moins dligihe d'attention, car c'est un nouveau déîonccanent <îo la deuxième ligne ennemie. Attendons-nous à voir ces progrès français déniés ou, en tous cas, déoatuapés par l'impudeaite agence WoHï, comme ont été sophistiqués par effile les bulletins français relatant les succès en Artois. Voici, par exempte, comment cetUî <igtance a ms-ltriité le communiqué die1 Paris dlu 29 septembre disant qu'n après un combat opiniâtre les Français avaient atteint la cote 140, point culminant dies crêtes die Vimy, et les vergers au sud ». Cela est devenu « la pento 124 et des vergers au Bud ». Et te commentateur ■ Wolff d'ajouter cette note : « Lés Français sont sur la pente, c'est-à-dire probablement au pied, mais nullement sur le sommet de la hauteur. » L-a raison de cette torture infligée au texte est claire : Il s'agit, vaille que vaille, de masquer la défaits et de maintenir debout le moral prompt à chanceler d'un peuple qui voit, chaque jour, se dérober davantage la Victoire promise. ï.e plus sûr garant du changement heureux ite la situation au front de Russie, telle que cette situation fut décrite ces joms-ci, nous est aussi fourni par te ton et la brièveté des qo-mmuniqués de Berlin. Le b octobre, c'est en cinq lignes que Berlin renseigne le monde sur les événements 3'un front de 1,200 kilomètres "ôù la bataille fait rage. Bien mieux, alors que toute l'Allemagne doit croire "que le maréchal von Hindeuburg, qui commande l'année nia-nœrivrière, est en plei.ee offensive dans I« nord, le communiqué dit que. les Russes, d'éf.iiis, n'ont livré que dfc l'aithles attaques ej qu'aucune .action digme d'être signalée no s'est produite sur le front des aii'k-es armées. C'est un aveu sans fard. Les Russes ont cessé, de reculer : ils mènent l'attaque de la Dwnie. au Niémen et au Prinet, faisant fléchir la ligne ennemie en maint endroit, grâce non seulement à leurs baïonnette», mais aussi à leurs canons,'légers et lourds, mieux ravitaillé». Si bien que l'on se perd en conjectures sur les desseins du grand état-major allemand, S'obstinera-t-il, à la vei le de l'bi.ver'ei devant en ennemi ivn-■forcé,- da,ns ses veMéites d'offensive ? C'est tout à fait improbable. S'ensevciira-t-il sur pilaee dans des tranchées ? C'est eaicore plus improbable, car le front ennemi est désarticulé et s'allonge. dans des régions noyées, 'lénuidées et sans lignes de convertir,<>! Reaiilerart-il jusçu'à la ligne du, Niémen et du Bug qu'il doit regretter d'avoir dépassée? C'est po-i-sihTc. Quoi qu'il en soit, il se dégage de l'ensemble des faits que les Allemands ont perdu la liberté et l'initiative de manœuvre qu'ils possédaient, sans conteste., il y a peu de temps encore. Et ainsi apparaît l'intime liaison de toutes les "opérations, puisqu'il a suffi des succès alliés en. Artois el en Champagne pour brouiller tout le jeu de l'ennemi. Le débarquement des troupes franco-britanniques à Saionique et au cap ICara a heureuseiinont commencé. Il se prolongera pendant plusieurs jours, car on ne débarque pas une armée dé 150,000 ou de 200,000 tommes, avec son charroi, ses chevaux et ses" mulets, oomme on débarque les voyageurs d'un païqueboi C'est une entreprise considnjraiMe. Mais noue ca-oyons bien que la présence d'une seule division française sur le Vard'ar, — ce qui sera un fait accompli aujourd'hui ou demain, — exercera plus d'influence sur les événements politiques que toutes les combinaisons des diplomates les mieus inspirés. Pau! Crotinerf. DERNIÈRE HEURE Communiqué eisiâl français Paris, 7 octobre, 15 heures L'ennemi a violemment bombarde, au' cours de la nuit, tout notre front AU NOUD DE LA, SCAIIPE et tenté quatre conlro-aU laques successives contre les positions récemment conquises par nous dans le bois, à l'ouest du chemin de Souchez à Angres. Il y a été complètement repoussé. Bombardement intense et réciproque ail SUD DE LA SOMME, dans les secteurs, d'Andechy-Dancourt-Canny-sur-Matz, ainsi: qu'au NORD DE L'AISNE, dans la région de Tracy-lc-Val et du Bois de Saint-Mard. EN CHAMPAGNE, les Allemands ont, prononcé, en fin de journée, des Tetours offensifs opiniâtres par lignes successwes, contre les uosiiions qu'ils venaient de perdre au nord de Tahure. Ils ont partout échoué, subissant de très lourdes varies. AUX EPARGES, nous avons fait exploser deux mines et sérieusement endommagé le$ ouvrages ennemis. Canomiad'e violente de part et- d'OMtret ENTRE MEUSE ET MOSELLE, au nord de Flirey. EN LORRAINE, une forte reconnaissance ennemie a tenté d'aborder nos tranchées, dans la région d'AthienviUe. Elle a été arrêtée devant nos réseaux de fil de {er et (Jt été reponssée par nos tirs de barrage el noS fevx d'infanterie. LA REPONSE DE LA BULGARIE1 A L'ULTIMATUM Sofia, 7 oct. — Un communiqué fait cohà naître la teneur de la note remisa aux re^ présentants de la France, de la Russie et del la Grande-Bretagne. Elle expoao le sens de la neutralité aiV rnée. La Bulgarie rejette catégoriquement l'aci cusation relative à la prétendue présence! d'officiers allemands et autrichiens dans! l'armée bulgare. Le gouvernement projette la publication d'un Livre Vert sur les conversations et né-< gociations poursuivies avec la Quadruplé Entente. mocc , GENERAL ANGLAIS TUË Le géné-ral de division Wing a été tué ail cours des derniers combats. Il avait éta blfasé déjà au mois de septembre 1914. ——)KJIC—— UN NGUVEAU CHEF B'ETAT-MAJOR A LC&DffiËS Sir Arehibald Murray a été appelé fonctions de chef de l'état-major* génénaj au quartier général de l'armée britannique! à Londres. C'est fa rupture] avec la Bulgarie lAi» œ>«iSïMES DS RUSSIE, BE FRAIS CE, DE GRANDE-BRETAGNE, DTTAc LIE ET DE SERBIE ONT DEMANDf LEURS PASSEPORTS. Dans l'après-midi de mercredi, le gouvesi nement bulgare a remia sa réponse à Tutti* maturn russe appuyé par la Quadrupi]e-Ej& tente. Cette réponse ayant été jugée insuffi, santé, les ministres de Rr.ssie, do France, de Granile-Breta-gno et d'Italie, ainsi que !a représentant de la Serbie, ont demanda leurs passeports. C'est la rupture. Voilà la Bulgarie passée définitivement dans las rangs de nos onne< mis. Le geste énergique de la Quadruple. Entente, qui, dès mardi, lui laissait 21 heu-res pour se prononcer .entre les Empires du Centre et les Alliés, a permis de préciser la situation et de mettre fin au jeu des! notes pacifiques du cabinet de Sofia. C'est l'Allemagne qui a précipité ia BuW garia dans la lutte ; la diplomatie allemand le a inspiré au gouvernemeu tiurc les elau< ses machiavéliques du traité qui n'abann donné les lambeaux du chemin-de fer d'E-i nos qu au fur et à mesure de la mobilisa-c tion et, de la concontnatioh de l'année buli gûre contre la Serbie ; le soir où le Tsar d« Bulgarie hésitait encore à donner ca signa-taré au bas du décret de mobilisation, lea ministres d'Allemagne et d'Autriche aivi nonçaaent officiellement à Sofia .une grande victoire sur le Danube. Plus encore : c'est; ,'Allemagne qui a payé les frais de cette! mobilisation obligatoire. Pois les officiers allemands ont envahi Sofia ; ils s'emparèrent de l'administration militaire et des chemins de fer, surveillent es ministres et le roi installent une succursale do l'agence Woif,etc lmpossib]e désor* mais à la Bulgarie de se dégager des mailles d'un filet aussi adroitement tendu. Ins-: rament de TEtat-ma.jor allemand, elle va 'ancer ses soldats,bon gré mal gré, contre les flancs de l'héroïque année serbe, après' jue l'Allemagne lui a promis de Î'attaqueiî le front ayee 300.000 hommes. Promesse d'Allomand : la Bulgarie orodt-eH'e à ce bluff après la dépêche de Pétrograd signalant que cent mille arastro-allemandis à peine sont concentrés sur le front serbe ? Pe.nt-ellè compter aûssi sur un renfort de 200.000 Turcs, qui, aux dernières nouvelles, atteindrait tout justement ^effectif d'un coiipél d'armée ?" H est possible qu'au derniér moment lai Bulgai'ie se soit aperçue du rûle de dupa' que l'Allemagne, fidèle à sa politique tradi^ liennette, veut lui faire jouer. Quelques' heures avant de donnai' à .l'ultimatum russe la réponse insuffisante qui a amené la rupture, le cabinet de Sofia a fait parvenir en effet sa réponse aux propositions conn muniquées par la Quadruple-Entenle le 1-S) - â

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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