Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 06 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6h11h/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. rw il li Besra — LE HiTBE TÉLÉPHONE :n'64BELGE bureauxTparis • 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICES 91. PANTON STKEET Leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND XfSïïKA? MHWUUt 10 cent, le N° L1 =!™HM ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. BO par trlmastr» Angleterre.. 2 sh. 6 d.par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestr» Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à Hdministration du Jraml Les petites annonces sont également\ reçues a la Soeiitt Européenne d* Publicité, 10. rue de la r>ctoire, Paru, qui en a le monopole pour Parts. 3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Ses conditions de l'Offensive WU\M\UU\\1WUWWWW\\W\1V Ce qu'exige la bataille moderne ; Une progression méthodique et une organisation parfaite du ravitaillement Vu officier (Tétat-major nous communiq la très intéressante étude que voici : I L'offensive a commencé. [ Beaucoup la conçoivent comme une ru qui emporte les positions ennemies et qi galopant sans trêve sur les talons de l'enr mi en fuite, jette bientôt le vainqueur s les derrières des positions encore occupé* Telle fut, d'aiileuns, l'offensive russe en G Iicie. Il n'en est pas de même sur le front oc dental. D abord, la densité d'occupation des tre pes allemandes est plus forte; ensuite I qualité de ces troupes est supérieure à ce acs régiments de François-Joseph; enfï î'instal.iiition des Allemands sur le iront oc dental date de vingt-et-un mois et la riches du réseau ferré en Belgique ainsi que da le département du Nord a permis aux em î urs d'y accumuler les moyens de c fense. • ti s'agit donc de rompre non pas seu ment un mur solide, mais de se frayer u large trouée dans une zône où les tranché et les réseaux de fil de fer se succèdent s une profondeur de dix ou quinze kilornèfn sinon pius. Cette trouée, c'est au canon qi !! faut la demander. Le canon nivellera les tranchées et c traira les réseaux de fil de fer, les abris mitrailleuses, etc., pour autant qu'il y <?: ploie le nambre d'Obus nécessaire. "Aie l'in ' >.w«»re nmvhera de l'avant jusqu'à portée efficace de ses pièces, s'enferre pour protéger le mouvement de son artil IL rie; puis, par ce jeu continu ét alterné canon et de la baïonnette, s'approchera pi duellement de la dernière po'sition. Le jo où <"-!1e 1 enlèvera, ce sm la trop-'e. Mois qu'on ne considère pas ce trav comme étant l'œuvrg de quelcrues heur l H de quelques jours. Si des cîr'cortétànt favorables -permettaient aux troupes aliit1 «8 de, se porter d'un 'seul élan au delà de portée efficace ; de leurs canons» eeUte impi dence serait pay^e de pertes telles que 1 pératlon semblerait sans profit. U faut pi H. gressar avec ordre,méthode et persévérai-] «t ne pas earasaar. J'tepôif. qu'un <^onp h< /eux jette l'adversaire pantelant à nos pie< .Une telle opération doit être mûrie avec d'autant, plus de soin .qu'elle est pl longue. Quelques chiffres nous indiqueront I'effi Afcorme qu'exige unf avance en profonde da quelques kilomètres . Admettons qu'une attaque se dévelop sur un frr.nt de 1 ftp kilomètres. La dens de la troupe était jadis évaluée à 10 homrr ' H par mètre courant: soit. 3 h 4. kilomètres r corps d'armée. La densité d'arti'îerie et H de 150 pièces: elle s'est augmentée enco: Fixons-la au chiffre d'une pièce par 50 n très. Sur un front de 100 kilomètres, il aura ainsi un million d'hommes et 5,000 < nons, *** « ■ Mais la problème qui se pose n'est po seulement de lancer "cette masse en avo mais de l'alimenter pendant qu'elle prépî sa marehe tout aussi bien "que pends qu'elle l'exécute. La nourriture moyenne d'un soldat pè un 112 kilogr. environ. T.a nourriture-d' «hevsl pèse 5 kiiogr. Or, une armée d' million de soldats.compte aussi 300.000 cl vaux. Chaque jour, les trains de vivres t ront ainsi è transporter 3,000 tonnes de Très et de fourrages. _ le Cherchons ensuite à déterminer le tonnage journalier des munitions nécessaires. Le général Langlois donnait autrefois comme indication, le chiffre de 3 à 4 obus êe par mètre de tranchée. C'était au temps où ii( les tirs de barrage n'étaient pas préconisés ,e- i et où les tranchées n'étaient pas présumées ur : devoir prendre le développement que nous js. connaissons. Arrêtons-nous à 10 obus par a- mètre; le poids d'un coup de canon étant de 10 kilogr., le ravitaillement devra s'élever à ci- 10,0(0 tonnes pour les pièces de campagne : canons et obùsiers. Ajoutons-y les projeo-•U- - • taiU»re (c-enairas pèsent une la tonne), les cartouches d'infanterie, les malle I tériaux divers, soit "2,000 tonnes, et considéra rons le problème du transport des 15.000 ,a- tonnes nécessaires chaque jour à l'armée se d'attaque. ris Les vivres et fourrages exigent 25 trains •a- de 30 wagons. Les munitions et matériel, lé- 50 trains de 30 wagons. Au total 75 trains de 2,250 wagons. Chargés sur camions auto-le- mobiles de 3 tonnes, ces approvisionnent rnents exigeraient 5,000 camions. Chargés pS sur voitures à traction animale, ils en de-ur manderaient 10;000. »s, On perçoit, dès lors, fa gravité du profil blême du ravitaillement de l'armée et l'ac-i*TOissement énorme des difficultés du lé- transport lorsque le mouvement éloigne de rie , plus en plus les troupes de leurs têtes de n- j voies ferrées. rs : -Te sais bien qu'on rétablira les lignes dès la ! qu'on le pourra et que le rail sera activera | ment poussé en avant. Mais il ne s'agit pas le- ' que de construire une ou deux voies sur une ji] longueur de 15 h 20 kilomètres, ce qui n'est, •a- pas déjà une besogne négligeable. Il s'agit ur de eréer des jjares.. 1 Dans les régions occidentales, les lignes ail,-ferrées sont distantes l'une de l'autre de îs, i 25 kilomètres environ. On pourra donc em-es ! ployer cinq lignes pour le ravitaillement, es Chaque ligne servira à 5 trains de vivres et 5e A 10 trains dû munitions-ou de matériel. De •u- nlus, nous envisagerons l'évacuation de o- 1.000 blessas eoacVi(';s pai" ligne, soit 4 trains. '0- te chargement d'un train de blessés de-ce mande 2 h. 1/2; Tes } trsir.s occuperont doue, •n- les voles de garage penlftnt 10 heures. Le 1s. déchargement d'un train de vivres'demande et.. 8 heures; celui d'un train de ma/ériel 5 heu-us rcs. Ainsi lès voies seçoni occupées pendant TOT» heures au m^'ns et <-fimme la iou.méf >rt n'en.çomrtte que ?î. il faudra 5 ou 6 voies ur 'Pour assurer ie service. Quelques deux mille mètres de voies fer-pe rées avec aiguillages sont doiy à ajouter ité aux voies de la ligne mère. Si cet effort cs i mViff i,<vs fa" an moment voulu, l'armée ar | lancée en avant subira tous les contre-coups ait | d'une alimentation incertain* et aura Bien-■e. f/>t * affronter les Allemands largement ra-iè- vitaillés par un réseau ferré intact. y * :a- * * On peut apprécier, dès lors, combien la préparation dé la bataille moderne exige d'études et de travaux et combien il importe nt qu'une fois la bataille commencée, son If, rythme n'en soit, point précipité. Il n'importe ire pas moins que chaque bond en avant, chant : que étape en direction de l'ennemi soit accompagnée d'une progression générale des se i services, d^s vivres et du matériel. Pour un i avoir marché trop vite après Charleroi, les un , Allemands furent vaincus à la Marne. Cette ie- ! faute les Vïué$ né la commettront pas le iu- ! jour, que l'on peut espérer prochain, où ils \1- ' ploieront et rompront la ligne ennemie. X. Encore lin insigne s.v.p. Nous recevons la lettre suivanté' que ntxui recommandons volontiers à la bienveillant, attention de M. le ministre de la guerre : Monsieur le Directeur, Tous les . Belges résidant à l'étranger, — tt-nnaissant ét appréciant l'héroïsme de no: soldats, — ne peuvent qu'aipplaudir à leur: effpr ts et aux vôtres en vue q obtéîiir les chc vrans qui seront les marques de ia durée d, leur séjour sur le front. C est une «nécessité! que tous reconnaissent de plus en plus, au jourd'hui surtoU, que 1a F'atiie appelle tcu: Ses enfants validés. Cependant, il nous semble qu'il y aurai aussi quelque chose à faire concernant uni oitégorie de ceux qui ne sont .pas encore i l'armée : je veux dire en faveur de ceux qui s:étant engagés, ont été refusés et a-ttenden inïpatiennment la fin des travaux do la com •mission chargée de rédiger rappel des hom mes de 18 à 40 ans. Un seul exemple entre cent et plus : c'es un Belge qui contracte deux engagement suc -sifs ot est refusé chaque fois. Devan ipic Commission de Recrutement il n'est pa, mieux traité et un engagement subséquon ne lui est pas non plus favorable, H es maintenant un peu consolé car il es>'; compri; dans ce nouvel appel, et il espère être cnfii eceepté. J'en suis sûr, nombreux sont les Belge dans ce cas. Il nous semble qu'il serait just qu'un signe distinctif montre qu'ils ne son pas demeurés sourds aux appels de ,1a Patrie mais que, tout de suite, ils avaient voulu lu offrir leurs forces, leur corps, leur vie. Qu ce signe puisse être accordé également i ce-ux qui seraient condamnés encore à vivr n dans le civil », car leur situation est paT fois bien pénible, et ils ne demandent qu"; être à *Yjté de nos vaillants défenseurs. J'ai 'l'espoir, Monsieur le Directeur, cpi vous voudrez bien vous faire l'interprète d cette requête et intercéder auprès de Mon sieur le Mirus re de la Guerre afin que le mé rite —■ quel qu'il soit — eoit distingué par tout où il se trouve. _ UN BELGE. Le 29 Juin 1916. * Los ïÉiirs Relies à l'oim ! DES TRIBUNAUX SPÉCIAUX ORGANISENT LE PILLAGE DES CAISSES COMMUNALES Depuis ou'ils savent que leur dépari de ; Belgique est chose fatale, les Boches n'ont . plus qu'un souci : voler le plus d'argent pos-> sable aux Belges. 1 Ce plan est mis par eux à exécutic.Q avec la, maîtrise qui r rer.du célèbres les voleurs ' ■'.& pondu les et de pianos qui opérèrent en France en 1870. , On sait que sur la plainte de quelques L Boches installés en Belgique au moment de la Suerro et qui se prétendirent victimes de t mauvais traitements de la part des Belges. . l'Autorité prussienne a institué une juridic-. bior spéciale chargée de juger en suprême ressort les réclamations de ses sujets, tout t, en rendant les autorités communales belges , responsables die s-faits reprochés à leurs ad l mirogtrés.- 3 NV<us avons dit que la ville de Bruxelles 1 avait été condamnée à 350,000 fr. d'amende ' t La commune de Saint-Josse-ten-Noode à s l'heure présente, a eu à payer 200,000 francs, i et ainsi à l'avenant pour toutes les grandes communes du pays. On juge de la moisson 5 ainsi récoltée. ' ■? Pour donner une idée .de la justice de ces tribunaux, notons un seul fait : la dite cbm-• mune de Saint-Josse-ten-Noode vient d'êtra , condlamnér au payement d'une forte amende ' au profit d'une gouvernante allemande pré- 0 tendant avoir été mole&tée et s'être vu e<n!e-; var des objets divers au moment où elle 1 quittait la gare du Nord, 'e * août 191 i. Et cela, malgré la déclaration solennelle ? die son patron, un Bruxellois très connu. ? qui était aJLé la conduire i la pare pour qu'il - ne lui arrivât aucun mal, et ''avait quittée - au moment où le train démarrait, et sans - eue quiconque se fût même aperçu du pas-sm?e de cette aim 1>1^ nfrsnnne . La commune de Saint-Jotse a été condamné» quand même. . .. , j —————p————— La mort de M. Waxweilei —no« LES REGRETS Nous avons dit combien étaient grandes sjmipathies que partout avait conqu: M. Emile Waxweiler. On en jugera notamment par les termet la lettre que M. Klobukowski, ministre gouvernement de la République près du Albert, vient d'adresser à la veuve du reg jon_ té économiste : Sois « Madame' • obus „ j'avais l'honneur de connaître votre 1 Ps. °.^ n ©t, j'ai ressenti une grande peine en ap 111 l5e nant le funeste accident dont il a été vieil lt?o •^ C'est une forte intelligence et un beau ca. nar '^r€ I11' disparaissent à une heure où ni hommes de son talent sont plus que jan l"' °? nécessaires. La Belgique avait trouvé en grL • un défenseur admirable dont l'ardent pa rnix^ t'Sme était servi par une claire vision maux soufferts par son pays et des niov ., m ' pratiques d'y remédier après la victoire < nsid?" pressentait 'pro-haine. Sa mort est dou ï- S-V) reuse pour la Belgique : elle l'est aussi v irrnèe nous «ï1" voyions en M. Waxweiler le ouvrier des enjeu) es futures et des soluti précises. AussSi, Madame, permettez-mo ♦Ariel vous dirie' au nom des Français de Belgu ms dè Ti'e notre colonie gardèra fidèlement le auto venir de celui que voue pleurez et que m? ;onne- mille et moi, nous nous associons, d'un c argés profondément attristé, à votre douleur, •n de- Veuillez, etc. j pro. » A. KLOBUICOWSKl. t hv- C 1 Donnons des vêtements 1 à nos soldats réformés —»0« Nos soldats réformés, quand ils désirent jea ne pas rester dans les maisons de refuge et ses préfèrent gagner leur vie, se trouvent dans une position très pénible. Les règlements militaires les obligent à quitter l'uniforme; 1 j le gouvernement leur fait cadeau d'un cos-J/'î turne civil, mais il n'est pouivu ainsi qu'à l'indispensable, et ils se voient tenus de sa-rel" criner d avance le gain d'un ou de deux mois pour compléter tant soit peu leur garde-robe.C'est une situation à laquelle il faut remédier. Le problème du vêtement du soldat n'a na" pas échappé à la sollicitude, par exemple, >re- du « Foyer des Soldats permissionnaires » me* à Paris, où 1p lieutenant Fierens, avec un ^ac- dévouement admirable, s'occupe particuliè-1^ rement de vêtir les convalescents, les mu- tilés et les prisonniers de guerre, lui Nous faisons appel à nos lecteurs pour rio- compléter cette œuvre, pour donner des yê-des tements aux soldats réformés. Le « XX* Siè-er.s cie „ s'offre à réunir les oboles qui lui seront fu'il versées dans ce but et à les employer judi-lou- cieusement. L'habituelle générosité de nos our lecteurs, leurs sentiments patriotinues. la bon reconnaissance qu'ils nourrissent à l'ejidroil ons de nos héroïques soldats, leur font un de-de voir de collaborer à cette o-uvre nouvelle; lue, nous sommes per suadés qu'ils le feront bien sou- vite et de grand cœur. i fa- Nous avons déjà reçu une somme de S5C Dur francs, que nous a envoyée le docteur Alfred Eïd, vice-consul de Belgique au Caire. Cel exemple généreux sera suivi. Les dons sont reçus aux bureaux du » « XX" Siècle », 58 ter, rue de la Bourse, au Havre. L'effondrement de la puissance tive- militaire turque au Hidjaz .u —i i -. - it — f Dîtailî ictÉMÉ sut te Msffffls le l'insurrection h Grand (teil Is la itps l «vtuvwvnv UulUIIS lltlWlfUVUillW «Ul l"« ■ f AVW st • e L'orientaliste eminent qui avait expos '' naguère dans le XXe Siècle, touchant la cc lifat musulman, une thèse que les écem ment a de La Mecque et de Médine ont cor r- tirm.ee presque aussitôt, nous envû, e d'Equple des r crise,ifnemttnts extrememei e intéressants sur l"importance des eue/w ments dont le Hcdjaz vient dètre le theatu 11 Rappelons que., depuis que ces lignes oi P été écrites Médine a capitule comme L 3 Mecqde, Taif et Dieddah. Le télêgraohe vous aura appris la noi ,7. veile destinée à un grand retenti&emei -t en Orient : la proclamation d'indépendant se du Grand-Chérif de la Mecque et la redd ,s tion des garnisons turques ds cette vill de Taif et de Djeddah. Quand Médine a 1- siégée de près par les Arabes aura cap tulè, c'en sera fait de la puissance militait des Turcs au Hedjaz, la « province sainte joyau du califat. En dehors de ces quj.ti a, villes, les Tut-os ne possèdent au lied], c que des postes disséminés, le long de voie ferrée, incapables de se défendre, si n ne sont ravitaillés. Or le rail n arrive qi: „ jusqu'à Médine et, au moment où je'-v« 1. écris, les Bédouins ont déjà détruit loû k lomètres au nord de cette ville. Les (rave f3 ses en bois servent aux Scénites à faire d ir l'eu.. Quand ces lignes vous arriveron s l'œuvre tenace de Abdulhan'iid, — le ruba a ferré, construit avec les millions de sou r> criptions recueillies dans tout l'univers m; [S sulman, — sera sans doute détruite ju qu'aux premiers postes de la Transjord; nie Ce sera un désastre peur le presttj turc. Sans l'aide de la vapeur, Stambou ^ déjà serrée à la gorge par les Russes et k Anglais, aura malaisément raison des 11 I eaië'issables habitants du désert. * * a»e Le Grand-Chérif paraît avoir habilemei mené ies opérations. U a commencé pc s'assurer la copération des Arabes d N'^djd. le grand réservoir des Bédouins, -de ceux du Yémen pratiquement indépei S dants et habitués par 40 ans de luttes guerroyer contre l'ennemi héréditaire df Arabes. Pendant qu'il attaquait la garn son turque de la Mecaue, il envoyait s« trois fils à la fête de "forces important* . cerner Taif — dans les montagnes à 1 E de la Mecque — Médine au Nord et Djeddc sur la mer Rouge. A cette dernière garn c sr>n il a fait déclarer,dès les premiers pou s parlera que s'il constatait la détérioratic n d'un seul fusil, il n'y avait de quartier espérer nour personne. C^tte précaution s l'ait tomber aux mains des Arabes ur e énorme quantité d'armes et de munition e Désormais les communications avec la nu 5. sont assurées et — est-il besoin d'en pr '1 venir? — nos amis sauront pn profiter poi 'e venir en aide aux Arabes. Dès maintenai it on fait annoncer que le .prochain pèler ,F nage — interrompu depuis deux ans ■ ] nourra être accompli en toute sécurité, soi la proteefion du Grand-Chérif et des B :K douins. Le retentissement de cette procl • mation sera considérable dans le mont musulman, doulourrusement atteint par , suspension — la plus prolongée, je croi % nu conrs des treize siècles islarniaues — < " cf au'il considère comme un devoir copilf II L'irritatiôn causée par cet état de chnsi Attisait ■ dans le cœur des Arabes la ra cune contre les Turcs, rendus nar eux re 1- nn niable s de, la situation. Dans «-les \illi v saintes » vivant du pèlerinage, c'était le "uine. L'Esvnte avait Suspendu l'envoi 1 6- sa subvention fort considérable; ain R" avaient aai les autres pays musulmans d le .,.-,H"nt «'liés ("les derniers nv*>ie d'abord laissé passer les convois de vivr le -, tri^cf^rvit'Ân du Herljn/. province déso" 1. où l'herbe est encore plus 1 are que le p( il sous le bàf du chameau de charge. Ma « minnd il fellut constater que l'armée funp is s'appropriait les provisions, l'Analeféri g. déciara devoir établir à «.on grand regrf le blocus. Ce fut la famine, i. On devinera donc avec quel entho jisiasme la levée de- boucliers contre ! vi lVVVWW ]f S- è Turcs a été accueillie par les Bédouins, r ,- Ceux-ci n'ont jamais porté les Turcs dans p :- leur cœur. Elle serait longue la liste des s - griefs arabes. Perte de leur autonomie, p e .0! du califat, humiliations, vexations, saes v. f nombre depuis l'installation des Ottômans p s- dans la Péninsule. Si d3îi moins ceux-ci n s. avaient cherché à gagner les nomades; s t mais non. Dans l'idiome turc lés termes de G a comparaison pour exprimer le mépris le n moins déguisé visent régulièrement -la race arabe. 5 'ï Ajoutez à ces rancunes les, griefs parti- culiers du Grand-Chérif. Ce personnage . : descend du Prophète et ses ancêtres ont | J nend-nnt <ta longs sièrles rég-nâ sur le Hed-jaz. Or, depuis l'installation du pouvoir ot-toman, l'arrière petit-fils de » Fatima la ;* fleurie », ne jouissait plus que d'une ombre t d'autorité. A la Mecque, sa capitale, il était " forcé de subir les avanies, les caprices du » vali », gouverneur turc, toujours sous la l'' menace d'une destitution, d'une intrigue f, ourdie parfois dans son plus proche enfou- ^ ° rage. Lé machiavélisme des Turcs sut habilement opposer les uns aux autres les mem- ^ f bres de la famille chérifienne. Le titulaire C '' momentané avait-il cessé de plaire, man-' qué de souplesse, Stamboul s'arrangeait . pour le supprimer ou lui désignait d'office " un remplaçant. En ce moment môme, les '* sl Jeunes-Turcs tiennent en réserve à Cons- c '* tantinople plusieurs chérifs,candidats éven- -1 tuels au suprême chérifat. Ils en seront P " pour leurs frais. Tout permet de croire que ^ le dernier voyage d'Enver-Pacha — il a dis- r tribué des millions en Arabie — aura été '' entrepris en pure perte. Voilà sans doute c- s le sens des nombreuses pendaisons com- 1 l~ mandées par les Turcs en S;;ne ces der- P nières semaines. Sentant l'orage gronder et approcher des frontières syro-mésopota- d (. miennes, où l'élément arabe forme l'im- c r m en se majorité de la population, ils ont b u d'avance voulu supprimer les chefs possi- 11 bles d'une résistance dont ils ne peuvent é plus se dissimuler ia gravité. « Alea jacta £ est ! ». • s d i- Si, comme tout engage à le prévoir, les b ■s tribus du désert de Syrie et de "la Mêsopc- P i? tamie se joignent au* mouvement, les for- P ces turques luttant péniblement sur le Ti- ,h gr-e f-o<ntr»> les Anglo-Bustes se trnuveroi 1 P j. r-oupées de leur centre de ravitaillement. 11 p- Dans <-ette direction, les événements peu- c n vent donc se précipiter, les capitulations a à cites garr sons tuiques du Hedjaz annoncer n a des' r-edditiuns d'une importance militaire r ie encore plus considérable, ouvrir aux Alliés « !a Syrie et toute l'Asie Antérieure, riches P »r contrées habitées par des populations ara- n ê- bes. Ce serait Ja fin du martyre de la mal- c jr heureuse Syrie, où les excès' des Turcs et r ■it de leurs maîtres boches crient vengeance ! .j. Snns er.te.iîidre encore à l'horreur dè la tra- _ gédie arménienne, leur rage ne respecte 1 IS P-'us rien. Jusqu'ici ils avaient semb'* mé I nager la hiérarchie catholique indigène. a. Depuis les exils, les condamnations aux i,-, travaux forcés, d'évéques maronites et ja grecs-catholiques, le Vatican semble ne s< plus conserver d n'usions à cet égard, f,', La famine sévit cruellement parmi la très j. intéressante oonulaifrcn , du Liban, connue 0 >s nar son attachement traditionnel à la France. ' ç. L'entrée en scène du Grand-Chérif n'est J >s donc nas un événement ordinaire. 11 n'aura la Pas< -j'imagine, éprouvé de difficultés pour 11 1,. élaborer sk proclamajion au monde arabe. " si ' La spr>]ja,t,ir>n de se- dro'ts. eenv des Ar->- c ,v. bes sont évidents. Les textes de la tradi- c n' tion, de la loi musulmane parleront povr „ ■>s lui et aussi les innombrables dictons — plus : ou moins authentiques, qu'importe ! L'hy- ' ,il percritique ne sévit pas au tiypert —où V- v js (-'pucuV nW-tî*'-* w» fwnio st«.' iè tateurs contre, la race des Turcs. Le thème ■p est fertile et l'Arabe naturellement élo- f t quent, parce que passionué. .Attendons 1 (! Allah, dit le Coran, est avec ceux qui sa- f ,j_ vent patienter pt tenir. 11 faut toujours en , »s revenir;lîi, c'est la-solution de der^ajn.. c wi i 1U ii fitiii il ie Siîia@?!teM Fn PiparHw fnnfnninfl i^lrnito rloo * Tirai TTlîâc Hnnf à ninrl ri'r^nvrp aK lents f— raie; cos- En Picardie, c'est toujours l'aile droite des qu a Alliés qui marque les plus sensibles progrès, e sa- : La prise par les Français, au sud de la mois Somme, au village dÉstrées, — sur la irdc- j chaussée d'Amiens à Saint-Quentin,— complété la conquête de la deuxième position emé- ] ennemie; d'autre part, la prise du village de ,t n'a Beu!.oi-en-SaJiterre et du bois situé entre ce nple, village et Barleux fait tomber un nouveau res » pan des fortifications de la troisième posi-ic un tion allemande. Si l'on annonçait à très br»-l :uliè- délai que des patrouilles françaises ont at-mu- teint la voie ferrée de Péronne à Chaulnes qui longe la rive gauche de la Somme, il n'y pour aurait point lieu d'en être surpris. De Bel-s yê- loy-en-Santerre jusqu'au canal et aux ma-' Siè-, récages du fleuve, il y a à peine 4 kilomè-eront 1 très et il est à présumer que les Allemands judi- ont concentré leurs résistances sur l'autre nos rive. Le point de Passage de Brie, où la s. la chaussée d'Amiens à "Saint-Quentin endroit jambe le fleuve, doit être, dès maintenant, û de- sous ie feu direct du canon français, velle; comme ,d'ailleurs, la croisée de routes de-bien vant Péronne. Malgré sa rapidité, l'avancf française au sud de la Somme, est dont e $50 méthodique et rien n'est plus rassurant que .lfred de la voir prendre.de nouveaux gages qu: • Cet étendent son front, car l'expérience de lf guerre de tranchées prouve qu'une avan<*< ^ du ne peut être poursuivie que si elle s'appuie e, au sur une large base. Une progression en tlè che est souvent téméraire et toujours pré Caire. On le vit bien, l'an dernier, en Artois et en Champagne. Au nord de la Somme, les Français, qu tiennent, à droite, Hardecourt et Curlu, se bornent à se fortifier sur le terrain gagné Ils attendent, selon toutes vraisemblances qu'à leur gauche les Anglais aient réussi è 31 L. progresser dans l'axe de la chaussée d'Al bert à Bapaume. La lutte est terrible dans ce' secteur. Appuyées sur Montaub'an. Ma metz, Fricourt et la Boisselle, — villagei conquis de haute lutte - les divisions britan l'Js niques s'offorcent d'enlever Thiepval, Or villers. Contalmaison et Longueval. Les Al lemands ont jeté au feu de nombreuses ré serves. On signale notamment parmi ce mins. réserves, des régiments de la garde royal dans prussienne : nous disons garde royale prus 5 des sienne et non garde impériale,car il n'exist mie, point en Prusse de garde impériale. Dan sans i. jtre numéro du i juillet, donnant la com mans position de la II" Armée allemande (ancien Mjx-ci ne armée von Bulow), nous avons, en effet ades; signalé que les 1" et I" divisions de le es de Garde prussienne étaient, depuis plusieur ris le mois, stationnées dans la direction de Carn race _________ _ - — » brai." Elles étaient donc à pied d'œuvre et n'ont dû fournir qu'une étape pour intervenir dans la bataille. L'armée britannique a devant elle d'énormes effectifs allemands, une nombreuse artillerie ennemie, un terrain qui forme crcte et oui est farci de tranchées et de redoutes. Pour continuer la lutte, Sir Douglas Haig devra donc amener au plus près 1 ses canons ot battre longuement le nou-i veau front ennemi. Ce n'est qu'après avoir écrasé ce front sous des tonnes d'acier et d'explosifs qu'une nouvelle progression sera possible. Patience donc. La bataille moderne, répétons-le, n'est pas une ruée et une chevauchée, mais une i série de martèlements, chacun d'eux étant ! suivi d'un bond. Mais il via de soi que les lignes allemandes organisées ne sont point en nombre indéfini et que si les Alliés ont les effectifs et les obus nécessaires pour les rompre successivement, la victoire est au bout de leurs admirables efforts. * sk * ! Devant Verdun, la lutte continue telle 1 qu'elle se déroule depuis plus de quatre 1 mois. Les Français n'y ont pas affaibli ! leurs forces, tandis' qu'il est vraisemhla-1 ble que l'ennemi ne pourra plus y amener " les renforts qui jusqu'ici n'ont cessé d'in< ' tervenir sur ce champ de carnage. Dès lors, encore que Thiaumont passe de mains en mains, il n'v a point lieu de croire que le i Kronprinz puisse forcer la ligne et attein- s dre les ponts de la Meuse. * * * Lextension du front de combat en Russie i est un événement tout à fait heureux. Il - prouve la puisseoc-e des effectifs et du ma-' 3 tériel russes et la détermination de l'état- major du tsar de ne laisser plus à l'enne- - mi aucun repos dans aucun secteur. L'armée dû général Evert a remporté un - gros succès au nordt-est de Baranovitchi. 5 Toute progression de nos Alliés dans cette 3 direction couperait les principales lignes - de communication de l'ennemi et soutien-î drait magnifiquement 1 effort du général 3 Broussiloff en Volhynâe. Ce n'est que par -ane mavcU) convergente - au nord et au sud du Privret due les Busse4 , pourraient songer à atteindre Brest-Li* 1 towsk oui est le noeud vital de tout le cem s tre ausîro-allemand. Paul CKOKAERT. race _ parti- ~ ~ — ~ ~ ^ i f oit Une erreur rectifiée Hed- ir ot- . . ——tio,< 11a la imbre Un ARTICLE du « CORRIERE D'ITALIA » était EN REPONSE AU « XX' SIECLE » es du ius la Xotre correspondant romain nous télêgra- phïe metreredi matin : habU " Ue 'Corriere d'italia publie dans son nu- mem- méro d'aujourd'hui une lettre du''marquis uiaire Orispolti en réponse à l'article,du XX" Siècle man- demandant une rectification à propos du viol iceait de religieuses belges par les soldats. 'office " Crispoiti déclare que le Pape garda e jpg le silence j. l'égard des accusations .datro- Cons- cités soit contre l'Allemagne, soit contre les, éven- Alliés, et qu'ainsi il fut impartial. M. Cris- iëront P°!ti reconnaît que la dénonciation de v iol e*mie de religieuses ne fut pas faite par des «.uto- a dis- "tés belges, mais des autorités étrangères, •a été H dit-il, ajouter foi à la pat-oie du car- doute cinal Mercier, mais la délicatesse de la ma- com- tière a empêché des précisions nécessaires . der pour une condamnation publique. jer » M. Cris-polti proteste contre l'accusation nota- de gerrnancphilie et rappelle son action pré- Pim_ cèdent e en faveur de la Belgique qui n'a pa:> s ont besojp de faire r -ssortir les atrocités aJIe- nnssi mandes la violation de la neutralité bglge uvent étant un crime inexcusable qui prime tous lacta Ie3 autres. » • On se rappelle que M. Crispoiti avait écrit dans le Corrige d'italia que le gouvei nement r jpg belge ayant dénoncé des viols de religieuses •son- Paï' des soldats allemands, aucun'cas n'avait S for- pu être prouvé. Mous lui avons opposé le i» -r;. témoignage du cardinal Mercier et.M. Cris- -eroi i polti en reconnaît la valeur. Nous en, pre- mnnf noua acte avec satisfaction en aitendajit de ne1 connaître le texte i" l'article du- Corriere it ons d'italia. Qu'il nous soit permis de faire re- oncer- manquer dès maintenant q,ue nous n avons itaire rien publié qui constituât directement ou \lliés indirectement une accusation de «ermano- riehes philie contre M. Crispoiti. Nous nons sorn- • mes contentés de réclamer de lui une rectifi- • majl cation qui était nécessaire et dont nous nous rcs et réjouissons. ance ! 1 — - a tra- îmî LE CHANSONNIER DU SOLDAT BELGE 's et lo ne "°" . . vniri un petit volume qui réjouira bien a de< cœurs br.Ujes. ... * onrue c0joneusement imprime sur papier de a turc et coquettement présenté sous une rnuverture omee d'un joli tableau du pein- n est y" paw( Mathieu, le « Chansonnier du sol- V ai ira y,el(jc » aura auprès (lu. public belge un pour " (-rî-1 dont est garant, le succès que son arabe. populaire a obtenu dans les tran- tradi- cl\'p'de nos aumtniers militaires, M. l'abbé p°Vr rh ,-) n a réuni une centaine de chants de - plus lur-iious, chants de Flandre et de Wallo- L'hy- ' dont les accents langoureux ou alertes où suffisent à porter dans le. plus lointain exil *•' ***■'- \{,iè bouffée d'air dn pays. thème paroles d" ces chants sont accOmpa- élo- r,Jei de leur notation musicale et le volume dons 1 yIP ,.,'jute âne 1 fr. 50. Il sera envoyé franco ui sa- rontre toute demande adressée, a>'cc un bon 1rs en «osfal de 1 fr. 65, aux bureaux du XXe Siè- V. S, me de la.Bourse, ^ Lc ^vre. ti I r MU■ V • « AVUUVViiVlVVWV*UAtVWV\nVVWlVWVVlWHV%V\ v\v i ^ < Nos lecteurs trouveront en f S TROISIEME page, toutes les > ? nouvelles de la guerre et les î ? dépêches de la dernière heure i 5 » »/WWV^/WWVVWVVVV\ ,VVUUVV\ IVVUHUVVVVV11 vwuv L'accident de M. Helleputle L.e chauffeur qui conduisait l'auto de M. Helleputle est.nentré. au Havre. Il a, miraculeusement, échappé à. la mort, n'ayant qu'une coupure pioduite par un débn de glace qui, traversant la capote, lui lit dans le dos une large entaille. Contrairement à ce qui a été dit ce n'est pas au tournant d'une route que la voiture capota. Elle était lancée au contraire, faisant du 70, sur une belle et large ligne droite, lorsque la direction se brisa. Avec un sang-froid superbe le chauffeur bloqua ses freins; la voiture alla se jeter sur un arbre qu'elle brisa net, mais les freina avaient ralenti la vitesse. Les occupants, MM. 'Helleputle et Maertens, directeur général aux Travaux Publics, doivent certaine- ■ inent-la vie à ce fait. L'état de santé du .ministre reste bon. Les premiers jours on avait pu craindre que la fracture des côtes ne provoque une pneumonie, mais tout danger est aujourd'hui écarté à cet égard. Et l'on a l'espoir de pouvoir, dans la quinzaine, transporter le ministre à son domicile à Sainte-Adresse. Victime du dévouement Les nombreux arni's de 13. comtesse Van den Steen de Jehay apprendront avec plaisir que sa santé est tout-â-iait rétablie. On sait que la comtesse Van den Steen de Jehay est infirmière à PopCringh-- demrs le commencement de l'année 1015; il y a env iron trois semaines elle a contracté, en assistant à une exhumation, le germe d'une dangereuse maldie. Sa guérisen est main' % nant complète. —o— Les correspondances de nos Africains Le Ministre des Colonies a décidé, à titre d'essai, de faire parvenir à destination, par fa voie diplomatique, les correspondances que des sujets- belges résidant au Congo voudraient adressr a leurs parents résidant en Belgique occupée. Les correspondances affranchies au tarif international pourront donc être remises à la uoste à partir de ce jour. Elles ne sont pas susceptibles de recommandation. Un hommage du Pape à la Belgique Mgr Maurfce Carton de Wiart vient d'être élevé par S.S. Benoit XV à la dignité de Prélat. Domestique. 1 Mgr Carton de Wiart est atl>» se fixer en Angleterre en 1859 et y a été ordonné çrètre 23e e.— série nouvelle.—ïî* 604 Jeudi 6 Juillet 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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