Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 28 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gc8v/
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23e ANNEE. — Série nouvelle.—N* 565 T^e numéro! 10 Centimes (S CEWIMES AU PROTO Dimanche 28 Mai 1916 y RÉDACTION & ADMINISTRAT^ ![tu m ds la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n' lï.( Directeur : FERONS SIURâl Teniez tes communications concern la rédaction douent être adressi os^fTuede la bout se, Le Havre. LOWDON OFF8CE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE JL/tlJUWXlVLÏV **> ^ M. ^ —tegg-' I I *!<■ ABONNEMENTS ;j|ra Frarjos 2 fr. 50 par moS8. » 7 fr. 53 par tnimastr# •nglatorre*... Soh.QcS. p«r casia. &£ » .... 7sîr.trf. par tri met? h Ï8| Autres pays., 8rf, ï.w WA » . grr, » par trlmastrt PUBLICITÉ IS'adrossor â l'Administration yurnal au Havre ou à Londrê« Annonces 4' page: Ofc. 40 la ligne PatltosannonoQsl* paga: 0fr.30la|]gn* Les petites annonces sont également reçues à La Société Européene da Publi-oitâ, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beiae paraissant au iiavre La tendresse de l"Allemagne our la Hollande —- i Les Boches qui parlent encore tous les fours de nous annexer et de nous traiter, non comme des citoyens d'un pays libre, mais comme des sujets, ne supportent pas ' que nous réclamions à leurs dépens des ] frontières où nous puissions nous -défendre efficacement contre les attaques ultérieures. Que la Belgique manifeste l'intention de leur réclamer quelques territoires, cela les met dans une fureur comique, et que nous nous permettions de dire ce < que nous ferons des annexés, cela dépasse i leur imagination. Pourtant toute leur lit- } fcérature parigemraniste ne se gênait pas, dès avant la guerre, pour dire ce que l'on 1 ferait de nous. Le « Gross-Deutschland » ^ d'Otto-Richard Tanneberg, un pseudony- i me qui ca.che une haute personnalité allemande, publié en 1911 et patronné par une ligue comprenant plus de deux cents sociétés et cinq cent mille membres, nous renseigne sur j es intentions des protago- , nir.tes de la Kultur : on annexait la Belgique, les Wallons étaient chassés de leurs foyers et imposés à la France. Cette froide férocité ne nous étonne plus aujourd'hui ; nous en avons tant vu depuis deux ans. Les Flamands pouvaient rester chez eux, mais ils auraient pu faire leur deuil de leur liberté et de leurs revendications linguistiques. La Hollande n'était guère mieux traitée. Ecoutons Tanneberg • « La situation de la Hollande et de la Belgique est devenue très précaire par la création de grands Etats et leur annexion à l'un d'entre eux nest plus qu'une question de temps. Cette situation empire d'armée en année par la régulière élévation des droits d'entrée. Les Etats éloûmés ne sauraient prétendre a opérer cette annexion; quant â l'Angleterre et à la France, elles ne oe-manderaient pas mieux que d'accueillir leurs voisines, ma1 s rela, nous ne.ne le souffrirons pas. LA Lt/TTE POUR CETTE ANNEXION ET POUR LA REORGANISATION DE L'AUTRICHE EST LE RESSORT SECRET DE LA POLITIQUE AU COMMENCEMENT DU XX» SIECLE. » Voilà l'aveu, et voici l'argument : « Pour peu qu'ils réfléchissent, les Néerlandais se rendront compte de la situation qui leur sera faite par le développement du réseau des canaux allemands, en particulier par la mise en communication du Rhin avec le canal d'Ems, qui ■. donnera à ce fleuve une seconde enïbouchuro près d:Emden. La réunion du Rhin au canal d'Ems donne à F Allemagne la possibilité o'e barrer ce fleuve â Emmericn, soit pour se récupérer des frais de construction et d'exploitation de ses canaux, soit pour des raisons politiques, et pour exercer quelque pression sur un voisin un peu lent à comprendre. « Autre motif pour les Néerlandais de se rallier à l'Empire allemand : ils ne peuvent manquer de se rendre compte que leurs deux dialectes, le hollandais, parlé par 5,1 millions d'indi-vkl'us, et le flamand, parlé par 3,5 millions, sont trop faibles pour permettre une vie intellectuelle indépendante. Le hollandais et le flamand sont des dialectes bas-allemands élevés à la dignité de langues écrites. Ceux qui n'ont pas observé les enoses de près ignorent que la Hollande ne possède pas l'unité linguistique. « La Hollande égale à peu près, pour le nom-chre d'habitants, la province du Rhin, et le pays flamand, la province de Saxe. Or, nous pouvons nous représenter, h la rigueur, que dans ces d'eux provinces il puisse paraître des journaux relativement importants, et même de différentes •tendances, qui ne sauraient prétendre à être lus en dehors de leurs frontières ; mais nous nous rendons compte que ni dans l'un ni dans l'autre de ces pays ne pourraient prospérer, en nombre important, ces grandes revues de famille hebdomadaires comme nous en avons à choix fin Allemagne. » « En 1870, l'Allemagne avait d'amples raisons de marcher contre les Hollandais, puisque le roi lui avait fourni un motif de guerre indirect par son intention de vendre le Luxembourg à Napoléon III. Malheureusement le ministre Thorl^ke réussit à empêcher son souverain et la Hollande de prendre parti ouvertement pour la France, â retarder ainsi l'annexion des Pays-Bas â l'Allemagne, et à sauvegarder pour quelque temps encore leur indépendance. Il est dommage que cette occasion ait été perdue. Si l'inévitable était arrivé alors, les blessures inséparables de la transition se seraient cicatrisées dans l'intervalle.« De môme qu'après la guerre de 1866, les Etats de l'Allemagne du Sun' conclurent volontairement une alliance avec la Prusse, la Hollande et la Belgique auraient dû, après la paix de Francfort^, se rapprocher de l'Allemagne et demander leur admission à l'Empire et à son territoire douanier. Cétait alors le dernier moment pour y être accueillis avec des droits égaux. « Etant donné sa force actuelle, l'Allemagne ne permettra jamais que les bouches du Rhin tombent au pouvoir d'une puissance étrangère. Les Néerlandais le savent bien et c'est là-dessus qu'ils règlent leur politique. Ils acceptent volontiers tout ce que nous faisons pour eux sans compensation, tout comme s'ils y avaient droit. Service prêté sans service rendu, à notre entre époque, où toule source de revenus doit être exploitée à l'extrême, ce n'est pas possible à la longue. Qui veut assurer sa maison contre les risques d'incendie doit payer régulièrement les primes d'assurance. , ... « La Hollande ne peut sauver ses plantations et ses places de commerce des Tropiques que d'une manière : en les mettant sous la protection de l'Empire allemand. Qu est-ce que la Hollande sans ses colonies des Tropiques ? « En .richesse totale, les Hollandais nous surpassent du 50 0/0. NOUS SOMMES PRO-PRIETAIHES ET ILS SONT LES LOCATAIRES. MAIS ILS NE PAiENT PAS DE LOYER. Ils capitalisent l'argent qu'ils épargnern grâce à ce fait, et nous rient, au nez T>ar-oessiis le marché LES NEERLANDAIS SONT D AVISEb NEGOCÏANTS .ET ILS DOIVENT BIEN SE DIRE QUE CELA NE PEUT PAS TOUJOURS DURER AINSI. » Nous ne savons ce qu'on pense en Hollande de ce langage insolent de parvenu ni si l'on apprécie fort cette manière de comprendre, pour les Néerlandais, la politique mondiale. Le livre dont nous avons tiré ces préceptes de' morale internationale digne du grand chemin, est, je le répète, l'émanation d'une ligue parigermaniste comportant plus de cinq cent mille membres appartenant à toutes les classes de la société. Son apparition fut saluée bruyamment par le Kronprinz. Le « Gross-Deutschland »> se présentait comme l'expression des revendications impérieuses, bourrues et féroces de la Maison de Hohenzoliera et d'un | empire fanatisé par elle. Quand le roi de Bavière, dans un dis- , cours public, disait que l'Allemagne de- , yaât posséder les bouches du Rhin, il ne I faisait que réciter mi petit bonheur, une du livre de Tannenberg. C'est cette littérature là qui inspire encore au jour d'hui les Reventlow et autres folliculaire de moindre importance ; ils en sont impré gnés jusqu'aux moelles. La politique mon diaie de l'Allemagne a pour porte-paro les des gens qui ressassent quelques idée imprégnées de férocité, de vanité et d'ur manque absolu de psycholologie îr, Maurice des OMB a AUX. - i Les soldats belges internés en Suisse remercient le Pape . On sait que c'est sur l'initiative diu Pa/pe ! que les gouvernements des Etats belligé-! rants on.t consenrti à l'envoi en Suisse des ■ prisonniers malades ou convalescents. L'Oisservatorc Romano publie lènx dé-l pêches adressées de Suisse au Souverain > Pontnfe par des militaires français et belges ayant bénéficié des derniers échanges : (c Charmey (Gruyère), 18 mai. » A Sa Sainteté le Pave Benoit XV, ' » Les soussignés, prisonniers français et belges internés à. Charmev, qui doivent à . Votre Sainteté les bons soins* le bien-ôtVe et l'a douce tranquillité dont ils jouissent , d'ans cc beau séjour de Gruyère, vous ex-5 priment leurs sentiments de profonde re-" connaissance. Ils implorent humblement de [ Votre Sainteté une bénédiction sipéciale 3 pour la Suisse gui les a si bien accueillis, pour eux-mêmes, pour leurs familles et ' pour leur patrie. » (Suivent les signatures.) « Tour de Peilz (ch&let St-Louis), 22 mai. o » A Sa Sainteté le Pape Benoit XV, v » Environ cinq cents officiers, sous-offi- - tiers et soldats français et belges, prison- 0 niers échangés et internés aux environs de s Vevey, sont heureux d'adresser à Votre ,[ Sainteté l'hommage de leur gratitude pour s sa généreuse et paternelle intervention, j. )> Le soussigné implore humblement la ^ bénédiction apostolique pour eux et pour r leurs familles. <» (s.) de Jousselin. » mmm si mm — HO {( D'OU VIENNENT LES RENFORTS ALLEMANDS ? Les deux divisions bavaroises qui ont, repris le fort de Douanmont ont pu être identifiées Elles sjpoartionpent au Iw corps bavarois et ont été retirées du front allemand opposé a l'armé» brtemniq'ue. La presse anglaise prétend même crue ce serait trois corps d'armée (6 divisions) que l'ennemi aurait fait venir des environs de Cambrai et de Valenciennes. A propos de l'affaiblissement des AHe-; rrrands dans le secteur Ypre^Ja Somme, M. Hemr P.idon dit très justement dans le Journal des Débats : « Il est impossible de ne pas remarquer ! comment l'Allemagnè entre dans la voie des ' calculs risqués et des équilibres dangereuat. ElSe ne laisse qu'un rideau devant le front ; russe, ce qui est déjà assez téméraire. Elle ; dégarnit l'armée du pnnee héritier de _0s~ : vière ; il est très vraisemblable que l'a ttaque ' sur Vimy est destinée à masquer cet affai-: blissemenl ; on a toujours vu les Allemands : se porter en avant au moment où ils se démunissaient, de façon à en imposer par ce . coup d'audaoe et à assurer leur sécurité par | ce trait de hardiesse ; c'e&t d'ailleurs de l'ex-' cellente doctrine militaire. Mais il reste le | fait principal, qu'après avoir absorbé toutes : tes réserves au su<l de la Somme, Verdun . absorbe les réserves au nord die cette ri- ■ vière, c'est-à-dire la dernière masse de choc ; de l'Allemagne. Il y a dans cette guerre deux ' catégories d'événements : d'une part la vicis-' situid© quotidienne <los fronts, que le public ! est trop enclin à voir seule ; d'autre part, la lente et inéluctable évolution des forces i et des événements généraux, n LES ALLEMANDS NE PEUVENT ABANDONNER LA PARTIE i Genève, 26 mai. — Le journal la Suisse publie des extraits d'une lettre qui put fohap-; per à la censure allemande et arriva do Ver. 1 dlun en Suisse. : Dans cette lettre il est dît que les AUe-! mands ne peuvent pas renoncer à Verdun. ; Les gens <rui savent exactement à quoi s'en . tenir disant nettement : : « Nous no pouvons pas abandonner la • oartie, et il est absolument impossible, i quoi que cela doive rioun <v)rtter "n-; core. que nous ne la continuions. Nous aurions trop l'air d'avoir subi un échec et > ce jour-là, il ne nous resterait plus qu'à i déposer les armes. S'il fallait que nous sue- - combions à Verdun, la guerre serait finie. ■ Mais fi aucun prix nous ne lâcherons la partie. » Un officier supérieur qui a ses entrées à - la Wilihelmstrasse a avoué que les pertes ; alJemandes étaient énormes : ; K Nous avons laissé déjà, a-t-il dit, un mil-î lion sept cent mille morts sur les champs j de bataille, ce qui porte les pertes réelles Mlrmand- s, tpc les blnssés et les disparus, à un chiffre bien supérieur à oelui qui a " été généralement annoncé. » : A PROPOS DES PERTES ALLEMANDES De son côté, le colonel suisse Feyler, dans - le Journal de Genève, relatant l'impression i qu'il a recueillie à sa récente visite du front - français, insiste sur l'énormité des pertes . allemandes et sur la démoralisation qu'elle - provoque en Allemagne : c Qi^ant à l'effet sur les populations, il y t a cette différence énorme qu'aucun com.ba.t- > tant colonial ou de couleur ne figure sur l'ar- - mée allemande. Chaque soldat allemand - tombé devant Verdun — et le colonel Feyler x i estime qu'à l'heure actuelle il y est tombé | 300,000 soldats allemands — est donc une - | perte qui frappe au cœur une famille alle- - i mande" et qui détermine en Allemagne une ; I part de souffrance. » Pour I'union nationale ar- JLUUl 1 UlllUi) iiUUUUUiU res If ENCORE UN APPEL ENERGIQUE D'UN SENATEUR LIBERAL ées C'est encore dans l'Echo Belge que noue un le trouvons, dans VEcho Belge où nous reprenions hier de si patriotiques paroles de notre confrère Charles Bernard. Cette fois, c'est un sénateur libéral qui fiant aîppel à l'union patriotique. Voici, en effet, ce que nous lisons en tête de YEcho 5S0 Belge du 19 mai sous la signature de M.-Eugène van de Walle, sénateur libéral de Mali nés : « L'Echo Brlge — d'ans son numéro da 14 mai — fait ressortir à bon droit la nécessité îpe de l'union entre tous les Belges sans dis-gé- tinction de parti ou d'opinion avec les ics hommes qui, dans les terribles circonstances actuelles, assument la responsabilité dé- du pourvoir. ain » J'estime que les élus de la nation ont ges plus que jamais le devoir de se prononcer à leur tour. C'est pourquoi je me permets, en ma qualité de \ i ce-président dm groupe parlementaire en Hollande, d'émettre mon humble evis. m Mes amis savent que Ta thèse patrio- | et tique, défendue avec tant de chaleur par 1 à VEcho Belge, a toujours été la mienne, et 'tVe -crue, notamment dans un article pa.ru dans ent le Bclgisch Dagblad du 8 avril dernier à ex- l'occasion de la fête diu Roi, je n'ai pas hère- sété à déclairer que le pays sera éternelle* de ment reconnaissant envers 1© ministre de iale Brocjuiejville d'avocr onèftttué un rmnistêic ilis, national, en faisant appel à MM. Paul Hy-et rnans et Gobtet d'Alviella, libéraux, ni l-'tnile Vandervel-de, socialiste. J'ajouterai qnne mon •) passé anticlérical ne m'empêche nullement die rend/re hommage à l'attitude courageuse lai- de iMgr M'ercier, archevêj.ie de M aimes;, qui, dans «ya lettre pastorale de Noël 1914, a fait entendre ce fier et patriotique îan-on- g&éîe : « L'unique pouvoir légitime en Bel-de gique est celuii qui appartient à notre Roi, à >tre son gouvernement, aux représentants de our la nation. Lui seul est pour nous l'autorité. Lui seul a d'roit à l'affection de nos cœurs, . ja à notre soumission. » our ») L'\rn<>n entre les Gftl^s, dit fort justement Y Echo beige, serait imparfaite, si nous » laissions subsister parmi nous nos désaccords de jadis. d À ce sujet, nous devons nous estimer heureux d avoir pu constater qu'un mouve-jjM memt de protestation quasi-unanime s'est élef\ré, pflarmi les Belges, contre ceux qui n'ont pas craint de semer de regrettables divisions entre les Wallons et les Flamands, i Je cnxs utile de rappeler ici que, lors de la discussion de, la dernière loi sur le recrutement ara Sénat — où on ne préconisait rien re- moins >que la création de régiments fla.-len- mands et wallons —-, j'ai fait appel à l'union^ ha- en suppliant mes-collègues de se souvenir and de l'époque si connue d£ notre histoire, où ta langue officielle en Belgique n'était ni le ; ce flamand, ni le français. Si ceux qui veulent que néanmoins poursuivre actuellement leur de œuvre séparatiste, ne parviennent pas à comprendre que la Patrie est une et indâvi-die- sible, boamons-nous à leur opposer l'appel me, pressant adressé récemment par le Roi à s le tous les Belges, pour que devant l'ennemi ils n'aient pas d'autre but, ni d'autre souci ruer <îue la libération du territoire. » La libération du territoire, voilà ce qui Mii. uniquement préoccuper tous ceux qui se soucient de l'avenir de notre malheureux pays. En ce moment critique toutes les dis-r^r_ eussions linguistiques, comme celles d'ordre ^ue politkvue ou social, ne mènent absolument ffai- ^ r'en ; 811 contraire, elles occasionnent des ndss froissements mutuels et empêchent les meil-^ leures volontés de se coaliser pour défendre p ce les intérêts communs. N'oublions pas, d'au-pa tre part, qu'à notre retour il s'agira avant ['ex- ^ reconstruire, de rétablir la Belgique, ^ ie couverte dé eendres et de ruines, dans sa ^es situ<aiton prospère de jadis, et que, ix>ur ^lin mener cette œuvre de réparation à bonne fin, il ne s'agit pas de se diviser, mai-g au contraire de s'unir loyalement. çfUx " La trêve s'impose donc momentané-ment dans l'intérêt du pays, et notre de-kl'jc voir à tous se résume ainsi en ces simples !lr{ mots : libérer le territoire et, une fois Ven-rces vahisseur repoussé, en empêcher le retour. C'est par l'union nationale que ce résultat sera atteint, et que nous parviendrons à résoudre les grands problèmes nationaux, dont le Parlement aura à s'occuper.» dont le Parlement aura à s occuper.» t - 0 < ; Ees neutres ravitaiDecrs ; »0(( - LES DERNIERES RAZZIAS DE BETAIL | HOLLANDAIS. — TRENTE MILLE l BETES EN QUATRE JOURS Le « Telegraaf » d'Amsterdam donne des 1 1 détails sur le dernier « rust. » d'exportation • '■ de bétail hollandais vers l'Allemagne. La ! ' frontière ayant été rouverte pendant quatre ^ jours à l'exportation ds bœufs, des vaches f ' pleines et des vaches fraîches destinés aux < •l municipalitéa d'Allemagne et d'Autriche, ■ " l'on a assisté à un spectacle inimaginable; , en quatre fois vingt-quatre heures,' trente , 1 mille têtes de bétail ont passé la frontière. <( Après les bénéfices énormes qui ont été i réalisés par suite de cette exportation, écrit , 5 ce journal, au lieu de diminuer le prix ? y bétail resté au pays ou de le maintenir a i , même taux, les acheteurs de bétail ont fait , - monter ce prix de 35 cents le kilo, soit envi- i s ron 90 centimes. Ce fait est une prouve que 3 le bétail qui a été exporté en Allemagne , i. n'était pas l'excédent du bétail qui était en ( i Hollande mais le bétail même qui était des- , tiné à la consommation intérieure. » Il ajoute que la société protectrice des ani- , 5 maux a dû intervenir pour empêcher qu'oi ( inflige un traitement trop brutal aux bêtes s destinées à l'exportation, v Ce n'était plus | i des bœufs, des vaches ou des veaux qu'on ; \ «^xnortait mais des tas de viande vivante 3 qu'on traitait de la manière la plus hon- a teuse. Plusieurs bêtes sont mortes pendant ! le transport, d'autre^ ont été niétinées,ete. » , D'après le « Handelsblad » la chasse faite j 7 au bétail hollandais pendant les jours qui ! " ont précédé l'ouverture des frontières a ét^ 1 ■ un fait indescriptible. Un seul exportateur < * a réussi à réunir un lot de 5,000 tôtes. L'ex- ' r portation n'était permise que pour les 5 boeufs, le bétail de lait et les vaches pleines, s mais l'empressement des vendeurs et des - acheteurs était tel qu'aucune distinction n? 5 fut faite et que tbut le bétail présenté fut ex- < porté en Allemagne. , LES FAITS DU JOUR L'activité du Reichstag a été consacrée . mercredi et ieudi à un débat sur la censure, s dont les représentants de tous les partis ont "1 fait le procès. Mais elle aura bientôt a s appliquer à des sujets plus graves ; on an-.i nonce en effet, avant la séparation qui aura J. lieu à la Pentecôte, le dépôt d'un budget " complémentaire comprenant le nouvel emprunt de guerre. Puis, à la rentrée de no-U vembre, le Parlemenî trouvera sur son bureau un projet de loi prolongeant la durée t, de ses mandats jusqu'à la conclusion de la il paix. Le IVWVWMMV f" M. Joseph Grew, premier secrétaire de l'ambassade des Etals-Unis à Berlin, est ar- fî rivé à Washington ; on croit qu'il apporte 6 des propositions et peut-être une requête de , Guillaume 11 au gouvernement des Etats- ,. Unis tendant à amener ce dernief à prendre s en main la cause de la paix. 3e mwwwrvA m L'opinion publique est vivement émue, en n Grèce, par le nombre extraordinaire <]»a-rante et un — des navires marchands de pavillon grec détruits par les sous-marins austro-allemands. Le ïJatris écrit que * lu ■ seule rêva-ration acceptable serait la saisie a des navires austro-allemands internés en c_ Grèce ; mais cela, le gouvernement n'aura pas le courage de le faire. » — L'emprunt intérieur grec conclu avec la VJ -Banque. Nationale a vue valeur nominale il de 115 millions de drachmes, dont la Banque souscrit 75 millions. Il sera émis à 88 1./2 et nt rapportera du 5 %. se — Les Dernières Nouvelles de Munich 5, assurent que le cabinet Skouloudis a offert 4 sa démission. n_ )VWVWVWVW 3l" Le gouvernement américain vient d'adres-, ser à Paris et à Londres une note soulevant f? la question de la saisie des courriers pos-*e- taux, que pratiquent les marines alliées> 'S| dam le but de nuire au commerce de l'ennemi. Sangssœe modestie ——»o« DîiB banne répansa à plps pusillanimes M. Dumont-Wildan vient de répondue en excellents term'es, (Sans Y Œuvre (numéro du 23 mai), aux Belges, heureusement rares, qui, lorsqu'on leur parle d'agrandir ln !VI-gique, s'effarouchent et supplient qu'on ne leur rende rien d'autre que « leur bonne petite Belgique d'avant la guerrie ». « Eh f'-bonnes gens, leur dit-il. on voudrait vous la, rendre, la petite Belgique d'avant- la guerre-qu'on ne le pourrait pas. Elle a disparu en 101# de même qu'ont disparu la France d'avant la guerre, et l'Angleterre d'avant la guerre, et môme P Allemagne d'avant la guerre. Un rideau de fer est tombé entre ce moï#3 d'autrefois et le monde d'aujourd'hui. C'était un bon petit pays, tranquille, laborieux, que la Belgique d'avant la guerre. Il n'avait pas de grandes charges militaires et, par conséquent, n'avait pas besoin ds gros impôts. On y faisait de bonnes affaires, on y vivait â bon marché, et, pourvu qu'on n'eût pas trop d'imagination, on y t ôtaît parfaitement heureux. Malheureusement, il 5 n'y aura pas de petits pay6 tranquilles et heureux - après la guerre. * X t , Il faut qu'on s'habitue â celte idée. L'Europe est i remise au creuset : elle se recréera dans le trouble r et la souffrance. Sans doute, notre vieille sagesse 3 de vieux peuple revenu ae bien des choses nous i conseillerait à nous tous, bons Occidentaux que nous sommes, de renoncer à toutes les ambitions, - de nous contenter des positions acquises. Mais, . outre que l'Allemagne ne se résignera pas à sa 3 défaite et, profitant de sa formidable natalité, es-. saiera vraisemblablement dans dix ans, dans vingt ans, dans quarante ans, de reprendre le t vieux rêve de domination universelle qui a tou-Jours hanté cette race, nous allons .nous trouver, nous nous trouvons déjà, devant le nationalisme exaspéré et les ambitions d'ailleurs légitimes d'une _ quantité de peuples jenjnes, ardents, pleins de rancunes et de désirs : poussée slave, ambition serbe, ambition roumaine, rancunes allemandes, liquidation autrichienne et turque. Nous sommes parfaitement capables de concilier ces forces obscures et d'exercer cette influence modératrice aue nous donne l'ancienneté de notre civilisation, à condition de réaliser le bloc anglo-latin, ce bloc de nations libérales, héritières de l'humanisme, s Par sa situation géographicpie, par la densité de i sa population, par l'importance que lui a donnée ^ la guerre, la Belgique est toute désignée pour y e jouer un rôle; mais il va de soi que, pour jouer s co rôle, elle devra accepter sa part de charges ? communes et-, si c'est nécessaire., aider à mont/r , 'n garde sur le glacis vers le Rhin. On n'imagine î pas que ses alliés et ses voisins puissent lui faire ° une situation privilégiée qui lui permette de faire des affaires à l'abri de la concurrence allemande. 6 mns qu'elle ait à participer à l'œuvre commune t de la défense des frontières. J Or. c'est ce que révent ces bonnes gens qui .' nous disent : « Qu'on nous rende notre -petite F*s\ * Cique ! » Ils ne croient pas en eux-mêmes. Obsédés par des problèmes d'avant la guerre, et qui 0 ne se posent plus, ils affectent une modestie, une '' modération, un désintéressement qui ne sont peu* é're bien qu'une tendance au moindre effort. C'es» une vertu charmante chez les individus que la modestie, mais elle ne convient pas aux peuples. ' Un peuple qui veut, non pas grandir, mais vivre, s doit se donner une ambition, un but h R.ttcindre : ' c'est le mythe social dont parle Georges Sorel. '-j N'est-ce pas aujourd'hui le désir de reprendre l'Ai-p sacc-Lorraine, pour ne pas parler de la frontière ^ du Rhin, qui donne à tous les Français l'impla-ï cable volonté d'aller jusqu'au bout, dans l'effort et ,, le. sacrifice, jusqu'à la victoire. Au milieu de tous n les appétits nationaux, brusquement réveillés par ,î l'agression allemande, les peuples qui ne se seront a pas donné une mission, qui ne croiront pas en r eux-mêmes, sont des proies désignées pour leurs voisins. s i, s ? n faudrait pouvoir persuader cela à ces Belges - qui. malgré la pierre, gantant toujours une psychologie de neutres; à quelques Anglais qui gar- rav t ■LBjjmu eanBMMwenaagiiGncgagMBaBMtKsaPi dent une psychologie de boutiquiers non-confor-■« mistes, et même à quelques Français démodés qui - * gardent une psychologie de vaincus et ne veulent pas se faire une rude morale de guerre. Ne nous imaginons pas qu'aussitôt les derniers coups de cfcnon tirés nous allons retrouver une bonne petite eG vie facile et douce aux pacifiques et aux débon-naines. Après un court moment d'heureuse dé-nt tente, nous allons .retrouver une existence dure et 'P" difficile, pleine d'embûches et de dangers. Les m- forts, les confiants, les jeunes y trouveront une fa magnifique tâche à remplir; les débiles, les pares-\et seux, les modestes, les vieux messieurs d'avant la nt- guerre et les vieux peuples sans courage, s'il en l°- est, n'y seront que de tristes épaves. )u- ce L- Dumcnt-Wilden. Comment on juge I'Angleterre t »o« ( " Une vigoureuse ?épsase de la " Libre | ■î Belgique!! aus measesges de la presse , embochée ! i ■a . On sait que les Allemands s'efforcent par 1 tous les moyens d'ameuter les Belges con i tre l'Angleterre. On aura une idée du la- 1 mentable échoc de leur propagande par cet ' article paru dans le n° 6/ de la u Libre Bel- ' giq-uè )> : « Un journal qui 6e dit bruxellois et qui pousse 1 la platitude envers les Boches jusqu'à la sottise s_ la plus ahurissante, publie les réflexions d'un 1 t( Espagnol du meilleur monde » (?) qui. se ren- ; s_ dant en Suisse, a séjourné quelques jours à 7 paris, où il a eu « dos relations intimes avec Ja ' Mute société ». Cet hidalgo a confié les impres-"" sions suivantes sur les milieux de droite ptr> siens aux « Neue Zùrcher Nachrichten ». Elles — sont vraiment étourdissantes. Ces milieux de droite, â l'opposé « de la presse, des politiciens gouvernementaux et des rues do Paris », sont- plongés dans le plus profond découragement quant a. la guei-ie qu'ils considèrent comme absolument perdue, et « dans une grande indignation, poussée jusqu'à la liaine, g§ contre l'Angleterre, qui est la cause de toutes les fautes fie cette guerre et porte la responsa-bilité de Ja situation sans issue ». 5 11 y a plus, et ceci est vraiment pyramidal,c'e:^ 1 que dans ces milieux « où l'on a tout fait dans le temps pour l'élection de M. Poincare », on ' " regarde main1.-riant M. Caillaux, le mari de la ie meurtrière de Nî. Calmette, comme « le seul G~ homme assez fort et assez habile pour sauver ce qui reste encore à sauver, notamment par une paix honorable avec l'Allemagne « contre ^'s laquelle on n'entend plus d Insultes ». Enfin, et ceci est le bouquet de la fin, ces cer-oies de droite « jugent sévèrement le ministre la Ribot qui trompe le pays en qualifiant le dernier p11e emprunt français d'empnint ce la victoire, tan-dis qu'en réalité il constitue une défaite » (sic). Singulière défaite qu'un emprunt dont les titres font prime sur toutes les bourses étrangères! lX' « Mais que voulez-vous, — c'est ainsi que l'Es-as pagnol termise ses surprenantes confidences au journal allemand de Zurich, — on ne signe pas pour l'Angleterre » lui a dit « une personnalité bien connue ». • y La haine des Boches contre l'Angleterre est ^ telle qu'elle les conduit à la folie. Elle fait d'aii-ux leurs dire aussi des sottises à certains de nos compatriotes, peu nombreux heureusement, qu". sous l'influence de la lecture prolongée des journaux censurés, persistât à répéter que les B;l-ges se battent pour l'Angleterre, que celle-ci . ;k sst oroise les bras, et attend que les Alliés tirent ltî 51 e marrons Au "eu. >®e Nous demandons à ces aveugles, qui ne voient us pas que notre pays est le plus intéressé de tous uc au triomphe des Alliés, puisqu'il gémit sous la ls> botte allemande, de méditer Us chiffres authen-is> tiques suivants : sa i. L'Angleterre qui, en août 1914, n'avait os- qu'une minime armée terrestre, a enrôlé unique-us ment, depuis le 23 octobre dernier jusqu'à la le fin décembre, près de trois millions de volon->u- taîres (exactement 2,900,000), soit près de 1 mi'>-cr, lion par mois, ce qui, ajouté à ce qu'elle aval ne déjà avant celte date, donne une armée de plus ne de 4 1/2 millions. Et cependant elle a voté je de service général des célibataires, ce qui lui don-on nera environ 650,000 soldats de plus ; 2S, 2. Le ndfribre de soldats anglais mis hors de ies combat dépasse déjà 330,000 hommes avant la îes fin décembre, proportion énorme eu égard <u ice nombre de soldats ayant terminé leur instruc-m, tion militaire et en état de se battre; loc 3. Les crédits votés pour la guerre en Angle-ie. terre atteignaient déjà, il y a plus de trois s r- marnes, le total énoimé de 27 miliards ; iée {. CTesl la force de la marine anglaise qui a ' y permis de bloquer l'Allemagne et c'est peut-être 1er es blocus qui a été le coup le plus sensible poref res aux puissances centrales ; \rr 5. C'est grflee surtout aussi à marine aune glaise que les Alliés peuvent S'j ravitailler •* ire nous ravitailler, que les colonies de tous les ire Etats de fEniente peuvent continuer leur com-1\ merce et envoyer des recrues, que l'Amérique ne peut envoyer des munitions et que les colonies allemandes, privées de secours, tombent l'une pj\ après l'autre aux mains de leurs ennemis; e'- 6. Le chiffre des souscriptions recueillies pa? sé- un seul journal, le « Times », pour les blessés jui soignés par la Croix Rouge anglaise — il y à ne cr Angleterre un grand nombre do blessés bcl-iit- ges — s'élevait açi lot janvier 1916,- à 78 millions est de francs. Ce chiffra donnera une idée-de la g>-la nérosité des Anglais, si l'on songe qu'il s'agit es Ici d'une ieule ceuvre, d'un seul journal, et que re, les réfugiés, les Serbes, les Polonais, etc., sont r : innombrables. el. Et qui n'a pas reçu de nombreux témoignages de compatriotes revenus d'Angleterre, pleins d--*re reconnaissance pour la façon exlraordinairt-la- ment généreuse, délicate et courtoise avec 'a-et quelle ils avaient été reçus 1 A cet égard, il n'y tus a qu'une seule voix pour proclamer cette vé->ar rité. >nt Si la résistance première des Belges à l'inva-en sien teutonne a contribué à sauver la Tripiers Entente et l'Europe de la barbarie germanique, l'Angleterre peut se rendre le témoignage qu'elle a rempli tout son devoir à notre éga.rd et nous devons lui en être très reconnaissants. » :es On voit que les Boches et «embochés en sy- sont pour leurs frais d'imagination et d'in-ar- vcctives MORT DU GENERAL GALLIENI us de »o« 'j'' Le général Galliéni est décédé, samedi, a 5 heures du matin, à Versailles, des suites CJ de l opération chirurgicale qu'il a subie. A 01 la dernière heure, la transfusion du sang ■es avait été pratiquée, mais elle ne fit que re-ne tarder un peu l'agonie et la mort. N0 en 1849,-le général Galliéni fit la guerre lfl do 1870 comme sous-lieutenant ; puis, 1 en passa la plus grande partie de sa carriè.e en Afrique. Administrateur de premier ordre et homme de guerre énergique, ce fut lui qui — organisa Madagascar après sa conguôlc et «on occupation par les Français en 1895. Sa fermeté et sa hien-»eillarfce assurèrent la pa-sn «ification rapide de l'Ile et sa transformation jy en - ! celles colonies de la France, lll 4u début de la guerre, le général Galliéni' éta.L ,-..;jvorneur militaire de Paris et c'est en cette qualité qu'il eut à pourvoir à la mise en état de défense du camp retranché que constitue la capitale de la France. 11 s'y appliqua avec une"activité prodigieuse et il compléta, en quelques jours, par des fortifications de campagne, le tracé des fortif;-I cations permanentes établi naguère par le général Sérè de Rivière. Mais son meilleur titre de gloire, c'c. l in- 00 contestablement ga participation à la victoire de la Marne. L'armée de Paris, placée» sous les ordres du général Maunoury (VI0 armée), était chargée de former l'aile gauche et de résister à l'attaque allemande. On se souvient que lorsque la première ar- ,ar mée allemande du général von Kluck arriva >n à quelque quarante kilomètres au nord de la. Paris, elle abandonna brusquement sa mar--el c'he vers la capitale et infléchit sa direction |oj_ vers le Sud-Est. Avec un rare bonheur eb une singulière promptitude de coup d'œiî, le haut commandement français tira de sse cette situation tout le profit qu'elle comporte tait. L'armée de Paris reçut pour mission -un de prendre l'offensive, d'attaquer von Klucfc en. de flanc et de tenter cîe le déborder et de le à tourner. Le général Galliéni prêta à cette | ja opération tout son appui. Ce fut lui notam-'.es_ ment qui, lorsque l'aile gauche de l'armée de Paris fléchit sous un effort trop prôlon-M ' gé, lui envoya d'urgence, mi-partie" par ' he-"5 min de fer, mi-partie dans mille auto-f parisiens réquisitionnés en hâte, une divi-' ; sion marocaine qui venait d'arriver d'.' fri-^ que. L'armée de Paris ne parvint ni à dé-border, ni à tourner von Kluck, mais elle o rnuva la capitale et contribua .essentielle-l111" mont à la victoire. Iltlf>' Le ,30 octobre 1915, le général Galliénuprit 1 tS le portefeuiWé de la guerre ,ddns le. cabinet Briand et son passage fut marqué par de?? , actes d'énergie contréecomman-G:t dations et des formalités administratives. ans Le 16 mars 1916, il quittait le ministère pour on raisons de santé et entrait en clinique pou? 1 subir la grave opération qui n'a pû le sau-œul Ver. — P. C. ver ® ; Leurs manœuvres UME CAMPAGME POUR ALLEGER LES RESPONSASILITÉS : DE L'ALLEMAGNE Ccrâime il est devenu impossible de faire J croire au monde que l'Allemagne n'a au-, cime responsabilité dans îe déchaînesnent i de la guerre, la propagande boche s'efforce nkaintenant d'accréditer l'idée d'une k « responsabilité r>artagée ». Cette théorie est, systématiquement ré-5 pandue non seulement dans les pays ne<u-. très mais encore en France et en Angle-. terre dans le but de réhabiliter rAllemia-gae . et de démoraliser les nations qui luttent . contre elle. » Cette théorie, écrit M. Laskine, dans le t Matin (no du 26 mai), fait le fond de la propa-, gandc zimmerwaldienne en France : au dernier ! congrès national du parti socialiste, les délégués . zimmenvaldiens avaient mandat fonnel d'exifer l'affirmation de la «responsabilité partagée» de'lft ^ Triple-Entente et des empires du Centre ! Le . congrès refusa ae se prêter à cette manœuvre, i De môme en Angleterre les adversaires do l'in-. tervention ne cessent d'accuser la « diplomatie . secrète » d'être cause de la guerre.» C'est.dit un \ orateur germanophile de VJndependenl Labour 5 Parti/, c'est daus la chaudière de la diplomatie » secrète que l'on a fait cuire l'infernal bouillon . de la guerre ». Ce thème a été développé, non seulement par les Ramsay Macdonald, Anct'er-■ son, Bruce Glasier. etc., mais aussi par la vaste i organisation de YUnion of démocratie contrat i fondée depuis la guerre par les adversaires di l'intervention et qui s'attache a faire revivre les vieilles illusions et les vieilles sympathies donfc . le parnsermanisme a su naguère si bien tirer . parti. Parmi les promoteurs de VUnion dont les attaches avec Ylndependant Labour Party snnfc i notoires, on n'est pas extraordmairement surr-rig ï de rencontrer les méme«s hommes qui, aux côtés - de sir Roger Casement,. menèrent il y q quelques années une campagne acharnéé contre - colonisation belge dans l'Afrique éqtmfcoriaîe. t L'air joué pçut être différent ; le chef d'erches- 1 tre "st le m^me. Il y a six fhois. au eon<?rè« du Labeur Party 2 tenu h Bristol, le député Jowett. adversaire irrér ; er>ncilmble de l'intewonfion et de sir Edward ? Grev et l'un des chefs du mouvement jummer- waldien en .Angleterre, présentait une motion .' condamnant la diplomatie secrète. Cette résaltô 5 tion [ut repoussée par 1.045.000 voix contre t 6RR.OOO. Les délégués cnnTiers n'entendaient pa^ - être dupes de formules grandiloquentes et com-; plie** des intrigues gerrnan,'qiTes. L'Allemagne a tout, intérêt à voir une entité t mythologique remplacer dans l'exécration les ? T eu pies '.a nation dont les représentants étns ay t suffrage universel ont unanimement sanctionné K violation de la neutralité belge. L'erprcRSioti 5 de « diplomatie secrète » n'a aucun sen->. Il n'y • a pas plus de « diplomatie secrète » qu'il n'y a - d'armée secrète. Il y a seuJement un rertam - nombre — un fort petit, nombre — do s«ore<6 ' diplomatimies, comme il y a des secrets militaji- - res, industriels, etc. Ces secrets, l'ennemi a intérêt à les connaître : d'oïi il résulte qu'il faui le* - tenir cachés. Tin adversaire anglais de la « di• - plomatie secrète » avoue qu'il n'y a que trois , qu quatre véritables secrets diplomatiques, tous ; les autres -'tant des « secrets de Polichinelle ». > Mais les « secrets de Polichinelle » ne sont pas des secrets. » i M. Laskine fait remarquer avec raison - eue si on ne ioue. pas-cartes sur table avec des adversaires, oh doit le faire moins en-«

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