Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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24 augustus 1915
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s.n. 1915, 24 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1js74/
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21e A NEE. Série nouvelle. N"285 Le numéro ; 10 Centimes (5 SENTÎMES AU FRONT) Mardi 24 Août 1915 RÉDACTION &ADMINISTRATION Jftn n« 48 la Boarsa — LE HAVRE Téléphone: Le Havre tr 14.05 Sirecisur : FSRMND NEUR4* fôutes tes communications concernait ■ la rédaction doivent être adresséei $8*",vue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: E1,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Qyotklien beige paraî^cml au Havre ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par moïs. » 7 fr. 50 par trimastPb Angleterre.... 2 sh. e d. par mois. • .... 7sh.8d. par tnimostra Hollande.. 11/2 florin par mois. » .. 4 1/2 flor .part trimestre. Autres pays.. S fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paqe: 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4' page: 0fr.30laligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publi-cité, /o, ruede ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. lit mit! ssii d'est l'Allemagne qui a voulu, préparé et déchaîné la guerre • FLAGRANTE CONTRADICTION jM de Be U unaiuu-Holl wag, 'Cfui accuse au fourd'liui l'Angleterre d'avoir déchaîné, pa .ïntiénèt commercial et par haine contre Î'AI Semagnc, la guerre européenne, a donc ou ibiié qu'il disait, il y a un an, devant la mêrm ôsséiniMée, tout juste lè-'contraire ? Relise: Son discours au Reichstag du 4 août 1914 vous y verrez qu'il y louait rAngleterr d'avoir « essayé d'intervenir pour la pai entre Vienne et Sain t-Pé ter s bourg avec h concours de VAllemagne » ! C'est la Russie alors, qui avait fait tout le mal ! Ce chance lier, on le voit, n'a pas peur de lia contra die iiôn. Deutschland iiber ailes ! Oui, au-dessu de tout : au-dessus de la logique, de la vé •rite, de la, pudeur même ! Quand on voit m journaliste défendre avec passion un minis 1ère, et un ministre qu'i'l1 attaquait, huit jour: ^auparavant, avec fureur, on trouve le spec ta.dle pittoresque et édi«fia^id. Mais le chance fier de l'Empâîre aMemandi ! Se contredire. ; nm an d'intervalle, sur une question auss •essentielle, aussi cyniquement ! Qu'elL tombe du haut die la tntbune paiiementairi cil' qu'elle1 soit consignée dans un trait é inter mUiomal, la parole du gouvernement aile nnand ne mérite donc .plus mi confiance n crédit. LES RÉVÉLATIONS DE M. GIOUTTI ET LE « COUP MANQUÉ DE 1875 » © suffit de rappeler un certain nombre d< faits 'historiques, aussi incontestés qu'incon testa'bles, pour faire crouiler l'échafaudag. •de contre-vérités construit par le chancelle impérial. iL'AIItemagne n'a ni vouîlu, ni préparé h guerre ? L'Allemagne a été obligée de s< défendire contre la cupidité et la haine de se rivaux ? Ce n'est pas un farouche ennemi de l'Ai îema'gne que M. Giolitti, ancien premier mi miistre d'Italie, adversaire déterminé, jus «piVau dernier moment, de l'intervention ar -Tnée de son pays. Or il a révélé publique «ment, il y a queiliqu.es mois, que l'AMemagn aivait, en 1913-, essayé d'entraîner l'Italie e 2'Autriche dans une guerre offensive dont le affaires balkaniques auraient été le prétexta l'occasion. Aucun démenti allemand n'i tèbé apporté à M. Giolitti, qui a. vii ses fiévé Hâtions confirmées par M. Take Jonesco ki La guerre était décidée depuis le mois d tinai 1013 » a d'écl'aré cet homme d'Etat rou ffnaiin. Cette guerre préparée de longue main, ei *vue_ de -satisfaire l'orgueil, la rancune et 1< cupidité des tribus g'crmianiiquies, le gouver |ïiement de Berlin. l'a. déchaînée, pendant 1; 'dternière semaine de juillet 1&1A malgré ^oute lî-Europe -et malgré son alliée éMe pnème. Empêchée d'écraser 1a. France, ei ^875. et lors de i'aififiaire Schnœbelé,par le vet< jdu t9ar Alexandre II et de te Reine Victoria '^'Angleterre, .l'Allemagne espérait être jten 1914-, à la fois p>Ku.s 1/iibre et plus heureuse ut Politiquement, philosophiquement, chré jt-rennement même; il faut que VAllemagne at )taque la France avant que celle-ci ait reprit \ses forces et contracté des alliances », disai «cyniquement, en Î875, M', de Radowitz ai marquis d'e Gontaut-Biron, ambassadeur d* Nuance à Berlin. Mais la Russie et l'Angle ftenre se mirent à 'la traverse. Ajourné pendant quarante ans, ce dessein devait être réalisé en 1914. L'AUTRICHE VOULAIT REVENIR EN ARRIÈRE Peu s'en fallut qu'il n'avortât encore, t'Autriche, poussée 4 l'intransigeance vis-à Suis de la Serbie par le ministre drAllemagm fe Vienne, hésita, on le sait, avant de se jetei ldans le gouffre. Elle voulut, à dieux reprises, revenir sur ses pas. Ouvrons le Livre Jaune. Feutltetcais la Correspondance britannique. (*>ous y verrons que le comte Berchtold (chancelier d'Autriche-Hongrie, revenant, 1< jSO juillet, sur son refus (38 juillet) de pe.r iniettre au comte Srzsapary, son arabassa-Weur à Saint-Pétersbourg, de poursuivre les pourparlers avec M. Sazonoff, l'autorisait immédiatement à «discuter quel accom mode tment serait compatible avec la dignité et le iprestige dont les deux empires ont un souci jêgal ». Bien plus, l'Autriche, faisant un pas «de plus, accepta, le principe de la. médiation.; felle consentit même à discuter le principe de i«oB iultimatU'm à la Serbie, c'est-à-dire le tfondi même d.w conflit (v. Correspondance ^britannique, w° 135, p. 91 et 111, ainsi que |te Livre Orange, p. 94). A Vienne, le comte JBerchtoW supplie 1e ministre de Russie de jïai-re tout, son possible pour dissiper 'l'im- f>ression, fausse qu'on a des événements, se-on lui», à Sanit-Pé!ersiboi3>rg. Et il fait savoir lia iParis et à Londres que son gotivernement m'-a pas l'inteni&m ide porter atteinte aux [droits de la Serbie, ni d'obtenir une augmen-Siation de territoire... Ces supplications affo. fttées resseaiTblent ainguilièiteimenit aux da-tneurs du Baufnaigé attiré par te tourbillon Mortel ! 'Mais iMéph.isfophéi'ès veHlait. L'Allemagne, Kjiii avait "préparé la guerre, qui avait escompté la lâcheté et. la. faiblesse de la Belgique, les divisions de la France, la neutralité de l'Angleterre, l'Allemagne voulut forcer le destin comme elle l'avait fait en 1870, i", m'importe quel p,rix. 11 n'y avait pas, cette fois, de dépêche 'à falsifier. C'est, en déclarant la guerre à la Russie et à la France rju'élle voulut mettre son Alliée en. présence Hu fait accompli. En, core le 1er <toût, si l'Allemagne avait voulu dire on mot, un seul, ou seulement demeurer l'arme au pied1, le contrit était porté, soit dievant la. Cour de La Haye, soit devant line Conférence internationale. Il eût peut-être -suffi de gagner-un peu de temps .pour épargner à. l'Europe He Kiéaw de cette guerre épouvantable. Mais l'Allemagne, au contraire, fit tout ce qu'il (allant pour embraser l'Europe. Le 1er août, fe, peu près à la même heure où le gouverne" ment impérial déclarait la guerre à la Rus-feile et à la France, M. Von Jagow était forcé d avouer à, sir Goschen, ambassadeur d'Angleterre, que 'l'Autriche était disiposée à. la conciliation. Prodige de l'hypocrisie et. de la duplicité a/Menrandes ; le secrétaire d'Etat apit-gig!}' a^iTiiîisieîj tnat"J«!«a6siite4 LA PRESSE ET LA NATION COMPLICES | . Soit complaisance volontaire, soit compli-I cité forcée, la presse allemande seconda parfaitement les desseins du gouvernement impérial. Nous ne croyons pas que 'les jour-maux allemands aient jamais reproduit le télégramme où le Tsar proposait de soumettre le conflit, soit au Tribunal de La IJaye, soit à. un Congrès des Puissances. Le Livre blanc, dans tous les cas, a prudemment escamoté ce document. Quant h la réponse conciliante de 'la Serbie- à l'ultimatum aulri-. chien, l'agence WolXf, dûment stiylée par la , chancellerie, s'est abstenue d'en publier le ■ texte, qui n'a jamais paru intégralement [ dams les journaux, décidés ou obligés tous , à faire leur partie dans oette honteuse et \ effroyable conspiration. Quand donc le Chancelier de l'Empire af-• firme que «I*Allemagne n'a pas voulu -la ; guerre, il ment. Le dur mot de mensonge est ; le seul qui convienne à un attentat aussi ' Jormel contre la. vérité. Vingt autres faits se pressent dans la mémoire, aussi décisifs aussi terribles contre lui. Qu'il n'y ait eu . personne, au Rekhstag ni dans l'Empire, . 111 ?;!ir bancs du Centre, ni sur ceux du parti socialiste, ni parmi les évèques, ni par. mi îles syndicats ouvriers, pour s'élever con-, cette iniquité, qui fait, couler chaque jour - Sa nfIots cIe saî)°' C6ôt la Preuve que toute 1 Allemagne, unie dans le mensonge comme elle le fut dans 1 agression, dans la rapine et J dans la cruauté, mérite à l'égal de son gou- > ^''ï^ent le mépris diu monde civilisé et ; le châtiment de Dieu. ^ Fernand NEURAY. [ la "Vlaamsclie Stem" n'est plus un journal belge > )»0« , La situation dé la h Vlaamsche Stem », ., dont nous a.vons annoncé le caractère trouble, vient de s'éctaircir par un dénouement J inattendu : ce journal cesse d'être un jou-r-s nal belge pour devenir un journal hatlan-; diais germla;no.p!hile. La « Vlaamsche Stem n est, en effet, de-_ venue la propriété d'un consortium dont le _ jjhef est un lieutenant hollandais, ce M. Ger-_ ritson dont M. Frans van Gauwelaert c,é-noagait naguère dans le « Tijd » les memées louches I Dans ces conditions, M. Albéric De t Swarte, rédacteur en chef, M. André De Ridder, secrétaire de rédaction, et MM. 5 Frans Wittemans et Gabriel Opdebeek, ré-, dd.ute.ui s, ouït donné leur démission dans _ une lettre où ils condamnent formellement une déclaration de la nouvelle direction dé-; fendant « le rétablissement des droits des ; flamands comme condition du rétablissement de la Belgique. » M. Cyriel Buysse a également fait savoir t par télégramme qu'il ne voulait plus faire partie de la rédaction. J M. P,esé De Qercq, lui, n'a pas eu les mêmes scrupules patriotiques que ses amis ; il , reste à la rédaction de" 1a. « Vlaamsche ! Stem » avec un M. A. Jaecub, régent à l'école , moyenne de Ràtorages, pour faire croire au puiblic que cette feuifle reste un journal belge. Peime inutile, la. retraite et la protestation ê courageuse de MM. Deswavte, Buysse et consorts montrent à tous que la « Vlaams-! che Stem » n'est plus comme la « Vlaams-ctoe Poist », la « Gazet van Brussel » ou le « Bruxellois » qu'un journal emhoché. LES FAITSDU JOUR fWtoWVl La Chambre française a renvoyé à jeudi prochain la suite 'le la discussion où le ministre de la guerre a eu l'occasion de défendre le haut commandement et le service de santé contre les critiques passionnées dont ils avaient été Vobjet. M. Millerand avait déclaré Vautre jour à lord Kitchener que « saisissant et grossissant des incidents éphémères, V ennemi prédit chez ses adversaires des déchirements intérieurs qu'il désire ». En gardant à Végard de la politique inté-1 rieur e du pays qui nous donne V hospitalité la réserve qui s'impose, il nous sera permis de dire que nous nous réiovArons de tout cœur si la prochaine séance du parlement français prouve, comme nous l'espérons, la vérité de celte paroie. Le gouvernement a fait, savoir qu'il con-sentiraît à donner toutes les explications désirables dans une séance secrète où on ne pourra cependant émettre aucun vote% WWWVVWV Nous avons dit que les nombreux crédits demandés au Reichstag pour la guerre ont été votés à l'unanimité et par conséquent av'eo le 'concours du groupe socialiste à l'exception die Liebhnecht sorti au moment du vote. On apprend au.jowd'hui de source sûre que la décision du. groupe socialiste a été prise à une majorité des deux tiers, ce qui montre que les manifestations d'indépendance de quelques membres n'ont eu aucune influence sur La direction du parti qui tient à rester le parti des socialistes du kaiser et à mériter la Croix de Fer décernée à Sudekum. UVWVWWVI Le Popolo Borna no apprend q u'un échange actif de télégrammes a lieu actuellement, entre les gouvernements des Etais neutres, au sujet de la formation d'une ligue dans laquelle entreraient la Suède. la Norvège, le Danemark., les Pays-Bas, la Suisse. l'Espagne et les Etats-Unis, en prévision de nouvelles démarches de la part du Pape ou de rAllemagne en faveur de la paix. D'autre part, lu Gazette de Cologne dit que la conférence des évèques de Fulda a été clôturée le 19 août après-midi, après un service d'actions d'e grâces célébré pDur demander une paix honorable. VWVWVVk L'opinion américaine se montre très surexcitée contre l'Allemagne à la suite de la destruction de i'Arabie. M. Timmilty, secrétaire de M. Woodrow Wilson, a prononcé, à Washington, un important discours au cours duquel il a déclaré qu'une crise était imminente entre l'Aile-■magne et les Etats-Unis. Ce discours a causé une profonde émotion dans les milieux politiques, où on le considère comme le reflet de la pensée du Résident,, >1 ■MMHMt'iLfma—KH—III — i ■ i m—ao—a—a— ta flotte allemande chassés à Selfs de Riga Victoire navale aaglo-rasse MMWWV* In SHperfaïkifht, fa croiseurs de bataille et huit torpilleurs allemands oonlés oumis horsde combat Pelrogratl, 22 août. — Communiqué officiel du ministère de la. Marine. — Nos navires ont repoussé, le 16 et le 17, à l'entrée du.golfe de RiQa, un assaut de la flotte allemande.Le 18, profitant d'un, épais brouillards, des forces ennemies considérables ont pénétré dans le golfe. Nos vaisseaux se sont repliés en Uur opposant. une résistance acharnée. Le 19 et le 20, l'ennemi, tenant compte de ses pertes et de la stérilité de son effort, a évacué le golfe de Biga. Deux croiseurs et huit torpilleurs ennemis ont été mis hors de combat ou cnulés. *los vaillants alliés ont torpillé dans la Baltique un des plus forts areadnoughts allemands. Au cours d'un combat inégal avec un croiseur et des torpilleurs ennemis, nous avons perdu la canonnière Sivoutch. *—o— Petrogrud, 22 août. — Officiel. — La flotte ennemie a quitté le golfe de Riga. —o— 0N DEBARQUEMENT A PERNAU' AVAIT ÉTÉ REPOUSSÉ Le correspondant .die Petrograd du New-York Herald télégraphie : <• Dans la bataille navale qui vient de se livrer dlans Je golfe de Riga, les Allemands ont perdu : 1 superdreadnoug'ht, 2 croiteurs et 7 torpilleurs. 01 LIA FLOTTE ALLEMANDE S'EST ENFUIE.» Les Allemands ont -tenté de débarquer prés de Parnovin des trames .~ue transportaient 4- barques d'énormes dimensucas bondées de1 soldat» •i Les troupes furent repoussées par les forces russes sans la coopération de i a- ijl-lerie." Les Allemands furent exterminés et ies barques furent capturées. » {Parnovin est sans doute Pcroau, port situé sur la rive orientale du goife '.e Riga et où nous avions, en Situation militaire, fait prévoir qu'un débarquement serait tenité. L'insuccès de cette ooérationi complète le désastre allema.nid1.) LA VICTOIRE RUSSE ANNONCEE OFFICIELLEMENT A LA DOUMA Londres, 23 août. — Le correspondant dsi Times à Petrograd télégraphie, à la date du 22 août, que M. Rodzianko, président fc la Douima, donna, dans la journée, aiux comités de la Douma, confirmation offieielîe de la victoire pavaïe dans lei golfe de- Riga. Les membres des commissions prièrent M. Rodzianko d'adresser toirs félicitations au ministre de la Marine impériale pour son rjMsnifiqw: exploit et de complimenter le 'ministre de la; Guerre pour la défaite des envahisseurs par les troupes locales à Pea-iwvim.Le croiseur cuirassé Moltke est parmi tes navires de guerre allemands couies. Des réjouissances eurent lieu à Petro-graid dans l'après-midi. —o— LE CROISEUR « MOLTKE » Voici les caractéristiques du Moltke. l'un des dieux puissants croiseurs de bataille alltomiands mis hors de combat : Ce croiseur cuirassé datait de 1911. jaugeait 22,610 tonnes et avait, un équipage de 1,013 hommes. Il était armé de 10 canons die 330, 12 de 180, 14 canons légers et 4 tubes lance- torpilles. Le Moltke était de la classe diu Gœben. Notre historique de la guerre 1»0:« La place .nous fait défaut pour reproduire • ici tous les articles oit la presse française signale avec élogv la publication de la campagne de l'armée belge ». Contenions-nous donc de remercier le So- 1 leil du Midi,de Marseille (numéro (lu 14 août), 1 le Nouvelliste de Bordeaux (numéro du 13 ! août); te Nouvelliste de Ua. Hanite Saône (nu- " méro du 18 août), le Journal d'Amiens (nu- 1 méro du 17 août), la République de l'Isère < (numéro du 17 août), qui recommandent tous 1 à. leurs lecteurs noire nouvelle publication. ' ■Rappelons que Je- prix de La Campagne 1 de l'Armée belge n'est que de 1 fr. 50 et que les demandes, accompaignéesi d'un bon ■, postal, peuvent être adressées au bureau' du 1 journal, rue de te. Bourse, 28ter, a,u Havre, i Nos abonnés et lecteurs en Angleterre ( peuvent se procurer La Campagne de l'Ar- < niée belge, à notre Londoii Office, 21, Pan- i tan Sfreet, aM-prix de 1 sh. 6 p., franco de i IfiTt. ( Ça et là i Le dernier carré Dans les « Vlaamsche Nieuws », feuille poussée à Anvers, après l'occupation allemande, sur le terreau de la Kommandan-tur, M. Borms, ci-devant professeur à l'athénée royal de cette ville, invective consciencieusement contre le « XXe Siècle ». Oui, consciencieusement. Si étonnant que cela paraisse, le zèle dépensé par M. Borms au service de l'Allemagne mérite abondamment cet adverbe qui jure, au premier abord, nous le reconnaissons, à côté de son nom. M. Borms en donne à la Kommandan* tur pour son argent. Coupable d'avoir dénoncé. arrêté et — nous pouvons bien le dire — déjoué la manœuvre tentée par M. von Bissing dans le but de séparer le peuple flamand de la nation belge, le « XX" Siè-ciie » est èiccabié des traits de «M. Bonus, qui vide à notre intention le fond de son carquois. Il nous reproche notamment, figurez-vous de ma] écrire le français. Nous n'avons qu'un mot à dire à. ce Gane-lon d'enseignement moyen, qui s'est illustré en étendant le baume de ses consolations et ses félicitations sur les plaiies de M. Dwels-hamvers, meurtri moralement par les professeurs de l'Université de Bruxelles et ma-tcrieilement pas le pied de M. Paul-Emile Janson. Il a perdu sa mise. Il a échoué dans sa spéculation. En dépit de ses efforts, les Flamands de "La Haye ont vu le piège où Voulait les faire tomber von Bissing. Ils onfc repoussé unanimement — nous parlons de ceux qui comptent — les avances de l'Allemagne. Ils- ont mis enfin la Patrie au-dessus de tout. Et les injures de M. Borms nous fournissent l'occasion de renouveler ù Al M. Van Cauwclaert, Buysse, Hoste, Deswa rte, Ducatillon, etc. en même temps, que nos félicitations. l'expression de notre joie. M. Borms et. ses rares acolytes s'étaient flattés d'embaucher, pour.leur besogne de trahison, toute nue équipe de Flamands respectables et respectés. Mais l'événement a prouvé qu'il n'y avait en Flandre, en fa.it d"embo-chés, que lui et une petite demi-douzaine de ses pareils, II est. naturel que l'aridité de son désert_ l'incline à la fureur. Ce phénomène diu règne animal n'a pas d'autre intérêt que celui de la curiosité. -«-O—~ Les pensées de Pascal... Un M. Léon Pascal, qui se prétend Belge, travaille à l'union sacrée en attaquant avec violence, dans le Vaderland de La Haye, le peuple flamand, coupable à ses yeux d'être flamand et catholique. Nous nous permettons die douter que les " pensées » de <fet écrivain; éclipsent jamais celles de son glorieux homonvme. Se proposerait-il par hasard, en. déblatérant contre fe clergé belge, qu'il représente comme un ennemi dm progrès et de ta civilisation, de justifier la. noble armée prussienne, à gui la civilisation doit la disparition, en Bei-■gfque, de cinquante de ses ennemis en soutane ? . . Bien que certaines phrases du collaborateur occasionnel du Vaderland rappellent la prose incomparaMe die l'eu Monsieur Ho-mais* nous ne ferons pas à l'immortel pharmacien l'injure de le mettre sur le même pied que ce mauvais patriote, affamé de disioorde et débordant de biie a.u point d'insulter plusieurs milliers de ses concitoyens, dans une feuille étrangère, quand le sol de la patrie est foulé par l'ennemi. M. Homais, e il revenait sur la terre, ferait certainement de ta, charpie avec les bonnes Sosurs, en échangeant des propos fraternels avec le cuiré de soni village... ■M. Léon Pascal est le deuxième Beige, à notre connaissance, qui se soit permis, depuis le commencement de la guerre, de contester les droits linguistiques des Flamande. Le premier opère à Londres. Nous lui avons dit l'antre jour ce que tous les bons patriotes pensent de son agression*. Même renforcé d» M. Léon Pascal, nous te défions de .réussir à diviser les Belges. D'ailleurs, ils servent admirablement, à eux deux, sans le savoir il est vrai, la cause flamande, qui ne peut que go'gner à être dénigrée de la sorte, eu ce moment, par de tels adversaires. Le patriotisme des Flamands, aussi insensibles aux attaques de ce couple, d'échauffés qu'aux sollicitation^' et aux tentations allemandes, reçoit de cette double épreuve un nouveau et iiiicomipagaWe éclat. '—O— Officiers d'état-major et officiers de troupe Le 'lieutenant-colonel Rousset écrivait il y a quelques jours dans le Petit Parisien : x J'espère que la mesure très sage et très, raisonnable que vient dfe prendre le généralissime coupera court, à tous les malentendus. Elle établit pour l'avenir une sorte rie roulement entre les officiers des jrands états-mafors et ceux des corps de troupes. Je crois bien que son. avantage le plus clair e.t le plus immédiat sera de mon-xer .que ce qui est vraiment à réformer 3ans les quartiers généraux, ce n'est pas le îhoix des hommes, mais les méthodes invétérées et routinières qui paralysent tous les îsisorts et toutes les bonnes volontés. » Les officiers brevetés constituent, tant >n raison de leurs études antérieures que Je leur acquis et, disons lé mot, de leur sélection, une véritable Site. Mais jamais — je dSs jamais parce' que je parle aussi bien lu temps de paix que <îu temps de gmerre — >n n'a. su se servir d'eux. On lès a noyés lans la paperasse, submergés sous des flots l'encre qui les empoisonnaient. El l'on con-iniue, ce qui est plus fâcheux. » Nous croyons savoir qu'une mesure imalogue est à la veille d'être décidée par c commanderaient, de l'année helge. Un ■oulement serait établi entre les officiers du xrand' Quartier Général et ceux des corps le troupe. Il est bon que les meilleurs de-îos officiere de troupe puissent se prépa-■er, eni passant par l'état-major, à l'exerfice tes .hauts conuiTamfejmenfe pour lesquels, tes ! désignent leur intelligence, leur vigueur physique et leur valeur morale. Il est excellent que les officiers du G. Q. G. puissent apprendre, en commandant des unités, à apprécier exactement le facteur troupes, qu'il faxit que tous, les chefs connaissent autrement qu'en théorie. On cite deux des plus ■ distingués officiers de notre G. Q. G. — tous les deux majore — tjui ont demandé formellement à commander un bataillon,. Autant que la discrétion, leur modestie bien comme nous commande de taine leur nom — du moins provisoirement.F. N. DEUX BONNES NOUVELLES Le ravitaillemeat de la Belgique esi assuré Noue avons, à diverses reprises, en ces derniers temps, entendu exprimer des craintes sur le ravitaillement de la Belgique. Elles ne ; sont, d'après les informations officielles,, très ^heureusement justifiées on rien. Le Gouvernement a appris que le Comité National de Ravitaillement a reçu des assurances formelles des ministres d'Espagne et des Etats-Unis à Bruxelles que les Allemands laisseraient intactes, pour les besoins de la Belgique, toutes les récoltes de l'année. Dans ces conditions, le Comité National a pu arrêter, de concert avec 1e Comité américain, les mesures qui assureront au pays le complément de vivres nécessaires pour sa subsistance, LE PRIX DU PAIN EN BELGIQUE No/us apprenons, d'autre part, que le Comité National a conclu un arrangement qui aura pour conséquence d'abaisser le prix du pain de 48 à 45 centimes. LA SITUATION Mi LITAJRE Lundi 23 août, midi La puissante flotte allemande a donc dû : quitter le golfe de Riga plus vite qu elle n'y avait pénétré. L'échec qu'elle vient de subir a non seulement une signification navale, mais aussi une signification terrestre : entendant par là aue l'offensive de l'armée de von Below vers la Dvvina et la fameuse marche sur Petrograd, à quoi allusion lut faite ces, derniers temps, sont-sérieusement compromises. Maîtresse du golfe de Riga, la flotte allemande eût été maîtresse de toute la côte de Livonie et. y eût pu débarquer des troupes qui auraient pris dangereusement à revers les défenses de la Dwina. Un superdreadnought allemand a péri sous la torpille d'un submersible britannique : perte terrible que celle d'une te^Je unité de combat dont le coût est de cinquante millions, qui porte nn: appareil .militaire formidable, 1,000 à 1,200 hommes d'équipage et, dont 1a. construction exige plusieurs années. -Voici donc que l'amiral von Tirpitz ne possède plus que seize dread-noughts, de valeur inégale d'ailleurs, et la dépêche russe laisse supposer que le dread-nought coulé bas doit être un des quatre plus récents cuirassés du type « Koenig ». à la construction de quoi la Russie avait répondu en 1911 par celle de quatre puissants dreadnoughts du type « Gang'out ». Le bilan de cette victoire anglo-russe se clôture, en magnifique tableau de chasse, par la perte de deux grands croiseurs de bataille et de huit torpilleurs de haute mer. Assurément, c'est, là pour la flotte moscovite, qui n'a perdu dans cette affaire qu'une simple canonnière, ïe plus éclatant succès qu'elle pouvait ambitionner. Dans le même moment, sur terre, les armées russes continuent, à échapper à l'enveloppement que, de diverses parts, tente l'ennemi, et c'est assez pour ncus consoler de la capitulation imminente des derniers défenseurs de Nowo-Georgiewsk. Les quelques bribes d'informations jetées en pâture à la curiosité par Petrograd. Berlin et Vienne nous réduisent aux'conjectures sur les conditions orécises de la bataille. II apparaît cependant, que, de Riga, à Kowno, l'ennemi est contenu ; qu'à l'est de Kowno, sur la. chaussée de Koshedary, — point où se soudent les voies ferrées de Libau à Vilria. et de Kœnigsberg à. Vilna. — l'ennemi n'a fait aucun progrès et que c'est, plus au sud que l'on manœuvre, entre le Niemen et le Bug. Là, les Allemands s'essayent, d'une part, ù investir la place d'Ossowiec par Te sud, et celle de Brest-Litowsk, à la fois par le nord et le sud. tandis qu'entre ces deux forteresses, vers Byalystok et Bielsk, l'armée du général von Callwitz pousse une attaque frontale pour rompre le front russe. Nous sommes là devant la région de Bialo-wieska. vaste domaine forestier de 1,400 kilomètres carrés d'étendue. C'est dans cette forêt profonde que le tsar venait chasser au gros gibier qui vit, innombrable, sous les sapins et. les chênes, et parmi quoi l'on compte quelques troupeaux farouches d'aurochs et de bisons. Jusqu'à présent, dans ce secteur, qui se prolonge, au sud, le long du Bug, l'ennemi n'a pas remporté de succès décisif et les voies de la retraite restent toutes ouvertes à l'armée moscovite. L'entrée en ligne de l'Italie contre l'Empire ottoman, outre sa répercussion politi-' que et diplomatique, nous réserve apparemment d'heureuses et prochaines surprises. Par son occupation de la plupart des îles Dodécanèse, l'Italie possède dans la mer Egée dè.s bases navales et militaires d'une valeur exceptionnelle. Ce sont autant de pistolets braqués sur l'Asie-Mineure et la Turquie d'Europe. Que le feu soit mis demain à tous les points cardinaux de la Turquie et la marche sur Constantinople en sera sin. gulièremnt hâtée, à supposer même qu'une armée bulgare ne marche point sur Andri-nople et les lignes de Tchataldja. Patif GROKilgRT, mrnm BEURE Communiqué officiel français Paris, le 23 août, 15 heures. EN ARTOIS, dans les secteuAS de Sour chez et de Neuville, canonnades et combats, à coups de grenades sans engagement d:in-lanlerie.ENTRE 7,A SOMME ET L'OISE et sur les plateaux entre l'Oise et l'Aisne, la canon-nade a été de part, ci d'autre assez vive. EN ARGON NE, courtes lui! es à coups de bombes et de pétards aux lisières ouest, de Fonlaine-Mad'ame et du Bois Èolante. DANS LES VOSGES, aux crêtes du Limje, à Barrvnkoyf. après un vit combat et à la suite d'un tir de préparation jmrticulwre-ment efficace', nous ncrus sommes emparés de quelques tranchées ennemies. Là nuit a été sans incident SUR LE RESTE DU FRONT. Dans la fournée du 22 août., no.s avions ont. bombardé les gares de Lens, de Hénin-Liétard, de Loos> et la VOIE FERREE DE LILLE A DOUAI. LA RUSSIE NE VEUT PAS DE PAIX SÉPARÉE Londres, 23 août. — Selon le correspondant du Daily Telegraph à Petrograd, M. Sa-zorôoff a adressé Une allocution à la déiôga^ tion de la presse, dfisant qu'au sujet des-bruits d'une paix séparée, il ne fallait, pas» en chercher !é fondement autre part que dans les tentatiives réitérées de l'ennemi, laites en vue d'amorcer la discussion d'une paix séparée auprès de la France et de la Russie, quii ont refusié catégoriquement. ■ ■ »o<( L'ALLEMAGNE ET LE TORPILLAGE DE L' « ARABIG » Londres, 23 août — On mande de New-York au Times que pas un mot n'a été reçu de Berlin, depuis le torpillage de l'Arabie, mais le correspondant du New-York World télégraphie de Copenhague, évitant ainsi la censure allemande, que l'Allemagne va poursuivre impitoyablement la guerre sous-mairine, esti'ma.n't Ç'ue les Américains doivent voyager sous leur propre pavillon. Le coioiî est désormais ûoiîtpgiâoie de pierre UNS IMPORTANTE DECISION DES ALLIÉS Les goua-ememonts français et anglais ont décidé de placer le colon sur la liste des contrebandes absolues. La notification en a été publiée dim'inche au n Journal officiel » Ce que nous avons dit de l'emploi du coton dans la guerre actuelle suffit à faire comprendre l'importance de la décision des gouvernements alliés. Le grand chimiste anglais, Sir William Ramsay, a déclaré, nous l'avons dit, que l'Allemagne qui emploie plus de 1.000 tonnes de coton par jour ne peut se passer rie ce produit. Il y a bien 1â pAte de bois, mais elle donne une poudre tout'à fait inférieure, lin seul coup de canon d'une pièce de 120 exige une balle de- coton de 400 livres et l'Allemagne n'en possédait au début de la guerre qué 250.000 livres. La. campagne de Sir William Ramsa.y a. été pour beaucoup dans la décision prise par les gouvernements alliés. L'illustre chimiste demandie maintenant qu'on • empêche de même l'entrée en Altema.gne des matières grasses qui servent, à la. fabrication de ta glycérine, indispensable aux Allemands pour la fabrication des explosifs qu'ils emploient pour leur artillerie. Souhaitons que cet appel soit entendu comme le premier. Encore e Zepelm Sa moins L'ARTILLERIE RUSSE L'A DETRUIT A VILNA Petrograd, 21 août. — Un zeppelin qui essayait de sur voiler Vi-lna a été descendu par le'tir de l'artillerie russe. .11 avait à bord un officier, un mécanicien et huit soldats. On a également trouvé à bord un appareil photographique, une petite mitrailleuse, des bombes incendiaires et dix bombes ex-plosibles.Le zeppelin a été endommagé en quatre endroits différents. L'équipage a été fait prisonnier. L'annivBPSilPB ÈI Huit à Bruxelles Il sfiifêo è sasifKlKt&iiios popolaires AIIbs »o«—•— Nous avons déjà signalé les manifesta> fions originales par lesquelles la population bruxelloise a répondu aux dé{enses portées par l'autorité allemande en prévision de l'aifriiversairc du 4 août. Un de nos amis nous envoie un récit extraordinairement amusant de cette soirée qui comptera parmi les plus mouvementées de l'occupation. On verra qu'après un an de « terrorisme », nos compatriotes n'ont vraiment rien perdu de leur bonne humeur. : Bruxelles, le 10 août 1915. Manifesteront-ils ? Ne manifesteront-ils pas ? « Ha »i ce sont les Bruxellois. Depuis t

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