Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1288 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 28 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26970t0t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N°3 137 et 138 » TararegnCTgfrr" ta ». .'....iiLTO.'wn r»> cct—.- >- mw/snra i><3ESSia-fiC5!Cezirt*>2SSE i ■ Le numéro : 10 Centimes SBCt.*' - r TMi>*i'* -■? afflrKW• ">' •-<'- -v• .if. v.'-ycr- Dimanche 28 et Lundi 29 mars 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION JBter roB Jb la Bourse — LE H47EE Téléplione : Le Havre n° 14.05 directeur : FERHMD SIïïEÀ? Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées o8itT,rue de la Bourse, Le Havre. LGNDQN OFFICE: 21, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. > par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ ■ Correspondance de réfugiés et communications personnelles. Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Quotidien ijeto© paraissant ou Havre L'Italie et la guerre UNE ERREUR lin excellent ami du XXa Sièclie, M. Domenico Russo, journaliste italien très apprécié correspondant à Pans du Corriere dl'Italia, du Momento et de J'ItaMa, où il a iou-jours témoigné de vives sympathies pour 7a France, nous adresse un intéressant article sur l'attitude actuelle de l'Italie. M. Russo croit qu'on a eu tort de ne pas faire {ond exclusivement sur l'idéalisme du peuple italien. Les idées qu'il expose sont certainement originales. Nous ne doutons pas que son article soit lu avec intérêt. J\>3c,i*ai L'avouer. Les négocûaliiioins qui omit lreu, en ce moment, entre Vienne et .Rom© «par l'intermédiaire die M. d'e Bulow, m'insipiînetfiit un diégoùt profond; et j'en arrivé à souhuiiter que François-Joseph, pai un reste die fierté, oppose un non aux requêtes de l'alliée. L'heure est passée des artifices de lain/gage : je trouve criminel, en cjo moment, d'entrer avec l'Autriche et avec l'Allemagne dains un ordre de négociations ou plutôt de marchandages comme cens auxquels l'Italie se prête. La faute en est-elle seulement à l'Italie 1 Je ne le pense pas. Je pense, que les Alliés ont conDimiis unie erreur, dont on voit maintenant les effets. N'ont-ils pas- méconnu le fond proifondément id&aliste -du peuple italien, le jour où, pour l'associer à l'œuvre de liibé'raiOiotn entreprise, ils se sont proposé d'orienter Les paissions italiennes vers ur pays, qui n'était pas l'Allemagne. Regardez quel était l'état d'esprit de 11-taliiie au eorninienoement de la guerre. Laissant die côté les groupements intermédiaires, qu!t recrutent dians les universités ou idians les côteries d'intérêts leuirs adhérents, nous élirons un pouiple, polarisé autour d£ •dieux conceptiiions de renouvellement social, lies uns catholiques, les autres socialistes. Un parti i médiantiste n'existait pas, A peine, fruit de l'ivresse qui nous, avait saisis lors die l'entreprise de TriipolitaiLne, à peine ui courant impérialiste, ou nationaliste, al fi vch-ait-il des tendances doctrinales qui,(ayan dérivé de Nietzsch leurs principes fonda mentaux) n'étaient pas foncièrement dliffé rentes die celles des doctors de la Kul'tur. La guerre éclate. L'Allemagne, envahis sant la Belgique, saccageant, massacrant brûlant de la façon qu'on connaît, se révèk brusquement comme la grande, la suprême ennemie de l'humanité. Un problème, dé /pasSaitt pair urgence, sinon par son am pleur, les problèmes sociaux, se pose de van' lia conscience des peuples, du peuple italier comme des autres : supprimer ce repaire dît fauves, enlever à cet le bande de tigres le puissance de faire encore plus- de mal. Ur seul cri devient légitime», d'un extrême < l'auitrfe de la chrétienté1 : « L'Allemagne voilà l'ennemie ! ». Au Heu die cela, qui'est-ce que nous avonî vu ? Quel a été le langage qu'on a parlé ai temple italien ? Lui a-t-on dit : « Venge te Belgique ! Venge les victimes de Louvain «d'e Tamt:nes,'dle binant, Les vaincus de Liège de Namuir, d'Anvers ? » Sauf les voix iso liées des trois ou quatre orateurs belges ve nus chez nous — Lorand, Destnée, M'élot Maeterlinck — quelle a été -depuis huit mois l'orientai ion dies efforts des alliés et de leurs amis en Italie ? Feuiilietez la collection des journaux des piaVis de la Trtfipî'e-En tente de ces dernier : moi'?, quel a été le leit-motiv de tous le: .articles- adressés à l'opinion publique ita liienne ? ((Trenrtie, Triieste, l'Autriche ». San parler de la diplomatie, dont l'action m onrest pas connue, cette partie de la press< ■de chez nous, qui s'est prononcée nettemen pour la politique d'e Paris et de Londres, n'; pas eu un langage dliffément. Ainsi, pendan que ce peuple italien faisait taire ses préoc cupatioims particulières et se sentait brise: le ccour au récit, au spectacle de ce qui si \passa.it diainis un coin de l'Europe et don l'Allemagne était la grande, la hideuse cou ipable, les amis et lés partisans des Allié? lui criaient,., d'e regarder ailleurs : vers 1< complice vile et amoindrie. Il ne s'agissai pas de l'Allemagne, non, mais de l'Autri •Che. Et je reviens à ma .première demande <t N'a-ft-on pas cm qu'il y avait là-bas ui peuple capable seulement de bouger sa 01 lju'i pirésenlaiit des appâts suffisants, un proie facile,une province convoitée, un lam 'Leau d'emnire ? Est-ce qu'on n'a pas cri que l'appel "a sa cupidiilté, à son « égoïsme : devait avoir plus de succès que la voix di la Belgi'qiue, pantelante,et de rhum-anité vdo lientée p<nr les Huns, campés au milieu d< l'Euirope ? Que l'on parle de « partages », que l'oi fajsise apprécier aux hommes d'Etat, dans 1 secret dies chaincellerios, les avantages posi t ifs que Leur pays pourrait tirer d'une in te.rven.tion en faveur d'un peuple écrasé c'est dei'e.nidaible, c'est, peut-être, même né cessaire. Mais, vis-à-vis du peuple italien il fallait urne tactrque di'ffé'rent-e, ou plutôt 1; meilleure taiclûqme c'élait cLe r.e p. s en avoir J"ose le croire, et j'ose le "dire à voi: haute, après l'avoir regve»t-té tout bas, mâ<ll< fois. L'effet die l'erreur, aujourd'hui, appa.raî fouit entier. L'aippel aux passions irrédentis tes n'a pas donné le millième de ce que L propagande directe contre l'Allemagne e îa croisade pour la Belgique auraient donné L'iirédlenti'sme n'était plus que le cuit, d'unie petite 61:he, l'orsqu'on s'est avisé d' l'utiliser. Il était vivant et bien vivant assu rément, il y a vingt-cinq ans, au temp: (f'Oberdan et de Matteo Renalo Imbriani avant que l'éducation socJaliste des foule: n'euit concentré sur les. problèmes économi ques to'j.te l'énergie, dont les problèmes po Jiit'iques, après l'achèvement de notre imiti nationale, "béniéficiaient encore. L'on pourrait écrire de longues pages su. cette évolution. Elle n'a pas été sans ran port avec l'évolution des méthodes de goù vernement quû s'est produite à Tintérieu: de la doulble mona:rc3iie : les prisons di Bpielbe.rg, rendues fameuses par Pe.l'Hco iiont vides depuis longtemps-; et l'au.-tocra<ti< de M-etterniCh, malgré ses gou.verneu.rs à 1; Hohcnlohe, a pris le masque bénin d'un ré gime, basé sur le suffrage universel. Li temps viendra plus tard d'écrire cette his toire. Je me contenterai ici, d'ajouter, que si on août. 191 -i, peu r'fc chose restait vivant die; onWiousdiasmes d"anta.n pour Triés-te e Trente, ce n'est pas seulement le socialisme qui en est responsable,mais le nationa.lisma iu-i-môme, lie nationalisme de ceux qu I lient inscrit la fidélité à la Tr pliee dan: «oroonamme fondamental de leur narfi Le réveil de l'irrédentisme -n'ayant pas dijnné ce qu'on en espérait, il faut, malheureusement, reconnaître que l'aiguillage des passions interventionnistes vers l'Autriche, a servi à détourner de l'Allemagne la tempête qui grondait dans le fond de l'âme droite, fiôre, honnête de notre peuple. La perception nette de ce danger je l'avais eue à Rome le 18 décembre, le jour même où M. die Bulow s'installait, dans sa nouvelle quaiitél (D'ambassadeur, à la Villa Mal ta. Le Messagero, le journal le plus interventionniste: de l'Italie, commentant,dans un article de tête, l'arrivée du plénipotentiaire allemand, ne conclu ait-il pas en affirmant qu'un accord entre l'Italie et l'Allemagne était possiiible, si l'Allemagne consentait à aider l'Italie à réaliser ses ambitions du côté d/es Alpes et de r Adriatique ? A quel degré, donc, l'hypnotisme irrédentiste avait-i'l pu aveugler les esprits dans les mrii'iieux les plus favorables à la cause ■des Alliés» ! Et M1, de Bulow arrivait à peine !... Aujourd'hui, l'envoyé du Kaiser peut, au grand bonheur des germanophiles déclarés ou cachés de lia Péninsule, siéger en arbitre lud, qui-, devant l'opinion italienne, devrait iparaitre plutôt cloué au pilori des accusés. Les négociations aboutiront-elles ou non ? L'Autriche et l'All-'emagne ont-elles prd-s sincèrement cetlte voie ? ou s'agit iiil tout simplement, pouir les dieux complices, de gagner diu têm<ps< ou d'en fawre perdre, sans le 'moindre résultat sérieux, à lieur partenaire ? N'est-ce pas plutôt une manoeuvre de politiciens, bonne pour endormir les partisans die la juerre ? . Les informations, que j'ai ici-, ne me permettent pals de résoudre ces énigmes. Mais, quelle que soiit l'issue des négoc'iallions, j'estime qu'une page, néfaste pour l'histoire de ma patrie, esit en traiin de s'écrire. Paris, 19 mars 1-915. Domenico RUSSO. L'opinion exprimée par M. Domenico Russo est assurément intéressante. Les Belges y seront d'autant plus sensibles qu'elle s'inspire évidemment d'une sympa-; thie très grande pour leur cause. Quant au fond même de l'affaire, en admettant que M. D. Russo l'ait bien jugée, nous serions facilement d'accord avec lui pour regretter qu'on se fût mépris sur le ■ caractère idéaliste du neuple italien. Mais - il faut reconnaître aussi que certains Ita- • liens y sont pour quelque chose. Ainsi, 1' (( Osservatore romano » (numéro du 22 mars 1915), dans son article éditorial, tire argument de l'échec de la pre-1 mière attaque du goulet des Dardanelles > pour rappeler à la raison les Italiens na-! tionalistes, qu'il appelle les « fauteurs d'en- ■ treprises risquées et périlleuses », et pour ■ blâmer tout ensemble <« les frénésies et les ■ morbides agitations de nos foudres de guerre mégalomanes » et le « dilettantisme > militaire de ceux qui visent à procurer à 1 leur pays les délices d'une guerre ». l Loin que le journal romain admette qu'on l puisse faire la guerre par pur entraîne-1 ment idéaliste, il dénonce une telle guerre comme une entreprise criminelle. ; <( La guerre, dit-il, reste toujours pour les 1 esprits sensés le remède extrême, 1' « ulti-i ma ratio ». C'est seulement lorsqu'est exclue la possibilité de toute autre voie que les gouvernements et les peuples peuvent ■ et doivent avoir recours, pour la réalisa- ■ et doivent y avoir recours, nour la satisfaction de leurs propres intérêts et de leurs > légitimes aspirations, d'ailleurs rigoureu- i sement tenus dans les limites du juste et du raisonnable et sans néanmoins pour ce-; la porter atteinte au respect dû aux enga-i gements internationaux existants. ; Ainsi donc, pas de guerre légitime pour - le peuple italien sinon pour la satisfaction ; de ses intérêts propres et de ses légitimes ï aspirations nationales, et seulement en cas ; de nécessité absolue dûment établie. Telle t nous paraît être la thèse du journal ro-l. main. t Pareille attitude, on en conviendra, s'ac-. corde malaisément avec l'idéalisme le plus • désintéressé. Nous ne sonaeons pas, faut-j il le dire ? à la discuter. C'est aux Italiens t uniquement à décider quelle conduite les . événements actuels imposent à leur pays. • Si nous relevons l'article de 1' « Osserva-[ tore », c'est narce au'il rentre, nous parait-t il, dans le cadre des observations de notre . confrère Russo. Encore, ajoute-t-il, que, même en ce cas, . ! il faut en sus avoir égard aux risques à [ affronter... ; La masse des catholiques italiens est pour la Belgique et (jour la civilisation chrétienne 1 Heureusement, la masse cle-s catholiques 5 italiens s.e détourne de ptuis en ptas de la ' voie dans laïqiuielïïe auiriait voulu l'engager ce - journal, où M. Clemenceau sera bien lût seul . à voir, on devinie pour queils motifs ! le reflet - die la penis-àe du Saint Père. On sa:it quelle , iniporlanae a prise l'Union Populaire ita-1 lieninie, quelles forces considérables elle réu- • ni h, de qiu/eMe autorité jouissent, non soule-: ment dans la péninsule, mais dans toute ; l'Euirope, ses chers, parUiculi trement le professeur Toniolo. Nous publions oi-dessous 1 le texte des deux vœux votés, le 23 mars, - par le Conis.e:il Général de cette» puissante i association. Nos lecteurs partageront, en1 les t lisant, rèmotôani que nous avons éprouvée . nous-même. Cest la première fois depuis la ; gluerre ao'ume assembléte aatboEiïq-ue pro-; teste, comime telle et au nom du. dînait public - chrétien, con.tre Va violation et les violonoes s dont ia Beilgiqiue a été l'objet. Nous saluons , c.elte auiiwre avec joie. Nous prions les ca-i tiholiques italiens d'agréer, avec mis remer- - ciements, nos félicitations. En défendant no- - tre cause, ils sau-vent du môme coup leiur i honneur. « Voici le texte des deux ordres du jour : U Le Conseil Général de l'Union Populaire entre les catholiques d'Italie, en pré-\ sence de l'immense confit européen qui . compromet l'avenir de toutes les nations, reconnaît être du haut et urgent devoir des l catholiques de diriger l'opinion publique { vers l'affirmation el le triomphe des principes et. des traditions historùjues de la ci-vilisation chrétienne. (S.) T0N10L0. STURDZO. « « Le .m&me Conseil Général fait des vœux ; pour qu'à ta conclusion de la paie: la Belgi-t que puisse ressusciter à la dir/nitc de nation : indépendante sous les règles et les garan- • ties internationales du droit international i chrétien. . (S.) CBISPOLTl, CINGOLANI. » Une victime de la soldatesque allemande L'éloge funèbre du curs de Serent par le sardiaal Mercier On se rappelle que le 15 janvier on exhu- : ma à Louvain les restes de l'abbé Van Bla-del, le malheureux curé de Hérent, dont le cardinal Mercier avait, dans sa Lettre pastorale, signalé la disparition. Le mardi 2 mars, des funérailles solennelles ont été célébrées à Hérent où le corps : du vénérable vieillard avait été enterré le ; 10 février. Une foule considérable assistait ! N la cérémonie que le cardinal Mercier avait tenu à présider. L'éminent prélat y prit la parole pour rendre hommage à cette malheureuse vie- ; time de la soldatesque allemande. On ne lira pas sans émotion ces passages de son allocution : « La sainte liturgie, a dit notamment le Cardinal, applique aujourd'hui au Bienheureux Chailies le Bon ces plaintes -du'' prophète Jérérme : « Dieu, qui éprouve les justes, qui scrute les reins et les cœurs, fera éclater sa justice sur ceux qui m'oppriment; louez le seigneur, glorifiez le seigneur ! » » Dans le même sens notre cher vieillard Van B'iadel disait à ceux ^ui levaient leurs armes vers lui : prenez garde! prenez garde! Dieu est juste! il vous punira! la justice doit triompher ! » Lorsqu'on l'exhuma, i'1 .portait au cou son se a p ni aire, une médaille de la Sainte-Vierge, et il avait en poche son rituel, qui., durant 33 ans, lui avait servi à prénarer à leur dernier moment ses chers enfants de Hérent. »Oui;touit comme le martyr Charles le Bon le curé Van Bladel est tombé victime de sa charité, en défendant la justice. » Il peut* et doit être vénéré comme un confesseur de la foi, chère paroissiens, comme un protecteur et un intermédiaire auprès du Juge des vivants et des morts. » Vous savez que, aux premiers temps lu christianisme, les martyrs et les confesseurs êlaient partie ilièrement vénérés -par le peuple chrétien ; leurs noms étaient inscrits sur des kstî^ d'honneur et lus publiquement aans les églises ; encore maintenant vous les trouvez dans le canon de la messe, avant et après la Consécration. La Sainte Eglise permettait que de grands pécheurs obtin-s-:;ent la rémission de leurs péchés pu: ih. termédiaiire de ces héroïques confesseurs. » Dorénavant vous aussi, vous avez un héros, dont le nom est inscrit en lettres d'or dans vos archives. Priez-le, invoquez-le, ii est puissant devant le tirône de la justice de Dieu et soyez assurés qu'aucun d'entre vous n'ira en vain implorer son assistance. » Comme le prophète Elie, lui aussi a laissé une pièce de son manteau à Elisée. Votre dévoué et énergique vicaire aussi a dû gravir son calvaire. Ses souffrances, ses privations. les dangers auxquels il a été exposé pendant des semaines et des mois, tout cela 11 a dû me le raconter, obligé par son devoir d'obéissance ; et je n'hésite pas à avouer ici en public que, pendant que je l'écoutais, j'avais envie de tomber à ©es pieds pour lui exprimer mon respect et mon indicible gratitude. » Après avoir exhorté les paroissiens de l'héroïque curé à prier pour leur pasteur, le cardinal Mercier a rappelé ses vertus et ses mérites : <( Aujourd'hui même, dit-il, nous célébrons la fête du martyr Charles le Bon, qui,' d'après l'histoire, fut tué à Bruges à cause de la Justice, dans l'exercice même de la piété et de la charité. )> N'est-ce point là l'image de votre regretté pasteur ? » Partout il était connu pour sa dévotion et tous ses collègues le considéraient comme un saint prêtre. » Son amour envers vous, son dévouement pour vos intérêts spirituels et moraux, il en a fait preuve durant trente-trois ans ; c'est par amour pour vous qu'il est allé, en compagnie de. son cher vicaire, au-devant des soldats étrangers, qu'il s'est incliné respectueusement devant eux, qu'il s'est agenouillé même, autant qu'il le pouvait (1), priant et suppliant, non pour lui-même, mais pour que l'armée épargnât sa chère paroisse,préservât vos maisons d'incendv et de destruction et vos corps de meurtre. Son presbytère, son jardin étaient votre asile, pendant que lui-même fut saisi et poussé sur une charrette, emmené à Louvain, de Louvain à Rotselaer, de Rotselaer à Wese-mael, reconduit de Wesemael, par Putkapel et Wilsele, à Louvain, où il passa toute la nuit, debout et souffrant, jusqu'au moment terrible où, après un calvaire de trois jours, criant à haute voix : « Injustice! Injustice! »„ il fut emporté par quatre soldats au lieu de son martyre. » Par la Croix, le Christ a racheté le monde. Par la souffrance, Il nous sauve. » La paroisse de Herent^ qui a déjà tant souffert, prouvera, par sa fidélité à la grâce, qu'elle a compris les intentions de la divine Providence : elle s'y conformera avec la sou mission et la générosité que les témoins de son passé héroïnue sont en droit d'attendre d'elle dans le futur. » Hâtez. Chers paroissiens, par votre pa-Ufence et votre courage, 1 "heure où lia sa-gesise djivine délivrera notre Patrie. >• Accordez-nous, Seigneur, l'interce^s'on des confesseurs qui nous ont offert le spectacle de leurs .luttes, de rester fermes dans la patience, et de nous réjouir dlans la victoire nr^eharine, par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi sodt-il. » les allemands et la neutralité Hollandaise De la u Westminster Gazette », sur le môme sujet : L'attaque de nos aviateurs à Anvere nous a révélé un fait important, à savoir que les Allemands avaient en vue la violation de la neutralité de la Hollande, puisque les sous-marins construits en cet endroit ne pourraient atteindre la imer autrement que par la voie de l'Escaut. (1) Il y a trois ans, le curé Van Bladel s'était fracturé la jambe à la hauteur du genou ; c'est pourquoi il ne pouvait plus s'a-gem uiller, même à l'autel. Dernières Nouvelles Gsmmffiiqitè ofieiel français •—a— Paris, 27 mars, 3 h. 50. L'ennemi a bomburdé celte nuit ARRAS avec des obus de tous calibres. Un commencement d'incendie a été rapidement éteint. La guerre de mines a continué à la Bois-selle, dans de bonnes conditions pour nous. h'N ARGON NE, dans la région de Bagatelle, il ya eu jet de bombes d'une ligne à L'autre, sans attaque d'infanterie. EN ALSACE, apirès une action énergique de plusieurs jours, nous avons atteint le sommet de II ART M A N NS-W1LLER K 0 PF, que nous avons enlevé à l'ennemi. Nou avons, en même temps, progressé suf les flancs nord-est et sud-est du massif, en faisant encore des prisonniers, dont plusieurs officiers. Les Allemands ont abandonné du matériel important et laissé de nombreux morts sur le terrain. Nos pertes sont veu I élevées. Un avion allemand a lancé plusieurs bombes sur WILLER (au nord-ouest de Thanri). Trois petits enfants ont été tués. Erratum au communiqué du 26 mars, | heures : lire dix aviateurs. DES SUCCÈS RUSSES CONTINUENT Petrograd, 27 mars (Officielle). — A t Ouest du Niémen moyen, notre offensive s'est heurtée à des contre-attaques de l'ennemi.Los ooin-bats continuent sur la rive droite de la Narew. Sur la rive gauche de la Vistule, aucun changement essentiel. Sur te front, entre Bartfeld et Ujock, nous continuons à progresser avec succès, mai-gré les renforts de l'ennemi. Nous avons fait, le 24 mars, 1.700 prisonniers et nous avons pris deux canons. Dans la direction de Munlaez et de Stédoli r.a, les Allemands ont attaqué vainement les positions russes. Au Caucase, on signale, le 24 mars, des collisions insignifiantes dans la région - e T-ranstchorock et dans la direction d'Olty. Aucune modification sur les autres fronts L'AMITIÉ ITALO-ROUMAINE Bucarest, 26 mars. — M. Filipesco, président de la Ligue itailo-roumaine à Bucarest, a adressé au président de la Ligue italo-rou-maine, à Rome, le télégramme suivant : (( Les membres du parlement roumain adhérents à la Ligue itaio-roumaine considô rent que, dans les circonstances présentes, leurs préoccupations doivent tendre à l'accomplissement de leur idéal national envers la latinité et envers leur grande sœur l'Italie. )> LES OPERATIONS DANS LES DARDANELLES—o— Athènes, 27 mars. — Il est établi que les forts de Dardanus sont détruits. Ceux de Kilid-Bahr sont fortement endommagés.Les voiliers chargés du dragage des mines ont essuyé, la nuit dernière, le feu des batteries mobiles de la côte établies à Eren-keut. , sg® Le tir de deux cuirassés a réduit ces batteries au silence. On mande de Mytiiène que trois navires anglais et deux n i vires français mouil lent avec des transports dans le golfe de Smyrnc. ifl~i JTrug^TniinriiiTyrufSftiiTni nn> r»i Nos magistrats communaux et la taxe atouts les atouts Que feront lies administrations communales belges en présence du dessein arrêté du gouverneur allemand de soumettre à perception la taxe inique sur les absents ? Nous publions plus Loin le décret qui dt>it régler cette perception et par où les spoliateurs marquent bien leur intention de passer de la menace à l'exécution. Mais il reste à savoir s1'ils y parviendront. Déjà, lies chefs de nos graudes municipalités se sonit réunis, et concertés et ont courageusement résolu de ne prêter la main d^aucunie manière à cette odieuise sipoliati<^n. Bis sont ainsi dans la tradliiiiiion nationale.Le jour où, à Bruxelles, on célébra solennellement au Palais de Justice, le Centenaire du Code Napoléon, en présence notamment du bâtonnier et d'une délégation1 du barreau de Paris, on entendit le très regretté Léon de Lantsheere, ministre de Ta Justice, évoquer cet héroïque souvenir de nos annales. C'était sous le Directoire et ce-iu'ii-oi, que men-aiçait la banqueroute, avait décidé de lever -en Belgique un impôt excessif. Un. Belge alors' se dressa, seul con.tre •la toute puissance de l'occupant : c'était Barthélémy. — Vous paierez, ou gare à vous ! — Nous ne paierons pas ! Faites d'e moi ce qu'il vous plaît. — Nous pouvons vous faire guillotiner ! — Vous me couperez la tête : soiiît ! Mais il en jaillira du sang et non de For !... La mort d'un héros LE COLONEL TOLLEN L'armée a fait de solennelles funérailles au colonel Tollen, qui commandait, sur l'Yser, un régiment de chasseurs à pied. La cérémonie a eu lieu, le 21 mars, à Alverin-gheni.Le régiment qu'il avait commande avec une autorité et une énergie superbe y assistait ; Y assistaient également un représentant du Roi et des délégués des régiments qui se trouvent, actuellement sur la ligne de , ,, C'est le 16 mars, à 4 heures de * après-midi que le colonel Tollen fut blessé. Ce soldat était un héros. On l'aimait pour son énergie autant que pour son intrépidité magi#fwue. C'est au cours d'une de ces attaques valeureuses, dont il avait donné tant d'exemples, qu'il tomba. Des coups de feu venaient d'éclater non loin de ses hommes, il bondit do la tranchée : au même moment, il était frappé de trois balles à la cuisse ; une quatrième balle lui avait transper-é la main gauche qu'il venait de lever dans un geste de commande-ment.On envoya ce brave à l'hôpital de La Panne où, nuatre ;ours après, il expirait. Le colonel Tollen avait fait toute sa carrière au populaire régiment des carabiniers; il fut, par la suite, promu lîeutenant-colonel et désigné pour commander un régiment de chasseurs. Depuis les débuts de la guerre, sons l'impulsion d'un tel chef, ce régiment se comporta avec bravoure et héroïsme. Devant Malines et Anvers, sur le canal de Louvain ; à Schoonaerde, pour la défense de l'Escaut, sans cesse. Sur l'Yser le colonel Tollen pr't part à tous les combats. Sa conduite fut particulièrement brillante dans les fameuses journées des 20 . 21. 22 . 24 et 25 octobre. Ses soldats l'appelaient volontiers le «llni ». +.•"■>* - 'i ardeur était grande ; cette ardeur, il la com_ muniquait à ses hommes d'un mot, d'un geste. On !'mima!t aussi pour sn droiture n* 'a beaiuté farouche de son caractère qui ne con-nn'wlt mie 'a justice et s'attach-vt & l'nn-ipliquer jusque dans les pliuis petits détails d» la vie militaire. I,e général Lechat conduisait, le deuil ; devant la tombe du colonel Tollen, il a rendu un vibrant hommage à ce preux enlevé à l'année qui en était fière et à la Patrie qui perd en lui un de ses grands défenseurs.£'Psspps d la le'fiîpc LEURS ILLUSIONS la polémique relotive afx conditions du rétablissement de la paix continue dans les journaux allemands. La Gazette de Francfort écrit que cette discussion a révélé que le public altema.nd n'est pas d'accord sur l avenir qu'il convient de réserver i\ la Bel-ainue et sur lti valeur du grand- empire colonial que possède ce. pays. Cette discussion publique n'a servi qu'à faire mal interpréter les intentions allemandes chez les alliés et les neutres et il vaut mieux attendre que la C- victoire soit acquise et qu'on puisse juger de ses effets sur les- puissances belligérantes.Da Kreuz Zeitung exprime l'opinion que si la situation antérieure de la Belgique était rétablie, la situation de l'Allemagne serait plus mauvaise qu'avant l'a guerre, car la Belgique resterait un ennemi latent. Cela est si naturel, ajoute ce journal, que ce n'est pas la peine de discuter cette question. Les avis sont très partagés sur le point de savoir comment on évitera l'inimitié latente de la Belgique. Inimitié latente ? Le bel euphémisme ! LES FAITSDU JOUR La situation générale est dominée par les succès décisifs que tout promet aux Alliés dans les Dardanelles et dans les Cairpathes. L'Agence Nationale de Rome îiïélend que les pourparlers dont le prince de Bulow avait jiris l'initiative, dans le but d'amener un accord entre Vienne et Rome, ont « définitivement » échoué. D'autre part, on signale tant du côté italien que du côté autrichien des préparatifs fébriles qui semblent montrer que de part et d'autre on aonsidôre une guerre comme possible à très brève échéance. On évalue à un demi-million d'hommes les troupes massées en ce moment dans le sud du Tyrol et dans le Trentin. Les autorités militaires italiennes prennent une foule de mesures qui ne laissent du moins pas de doute sur la gravité de l'heure. VWVVV'VV* Encore un symptôme intéressant. Le parlement autrichien ne siège plus, mais le < bureau de la Chambre tenait un-e réunion ; hebdomadaire et communiquait ses observations au gouvernement. Celui-ci n'en tenant aucun compte, le président de la Chambre M. Silvester a décidé de ne plus réunir le bureau. La question se pose maintenant de savoir ce que va devenir le Parlement. Il fa<ut un vote unanime de la Chambre pour prolonger le mandat des députés. Celui-ci expire le 26 juin, mais — et c'est ici le fait intéressant — une dépêche adressée de Vienne au Messagero,le 22 mars, par une voie soustraite à la censure dit -ue dans les milieux politiques autrichiens, on croit que tout s'arrangera ptirce que le 26 juin la paix pourrait être signée et qu'elle pourrait être suivie aussitôt d'élections générales. Il est permis de rapprocher ce fait d'une dépêche de New-York au Datily Telegraph disant que les financiers américains estiment prochaine la conclusion d' une paix séparée entre la Russie et l'Autriche et ajoutent que la victoire des Alliés dans les Dardanelles, est certaine et que d'ici à trois mois les Allemands auront été chassés de France et die Belgique. Même note dans des informations de Copenhague d'après lesquelles la chute de Przemysl a fort impressionné l'empereur : François-Joseph et où on voit qu'une partie de la cour autrichienne désire négocier une paix séparée. vvwvvw» En Turquie, c'est bien à une liquidation I que nous assistons. L'armée d'Egypte est \ désorganisée, l'échec sur le front persan est \ complet, les Alliés s'avancent dans les Dé- j troils et Constantinople est affolée. Un con- j s cil des ministres a voulu faire des propositions de paix, mais le général allemand Liman von Sanders a menacé de mort les ministres qui en avaient pris l'initiative. On croit cependant que ce n'est que partie remise, car le général allemand a. quitté Constantinople de même que le maréchal von drr Gollz qui, se dirigeant vers Berlin,aurait déclaré à Soiïa que les Turcs sont à la veille d'une catastrophe. lWWWV\ L'opinion se montre fort irritée en Hollande du sans-gêne avec lequel l'Allemagne traite le commerce de ce pays. Les perles qui lui ont été infligées par les sous-marins allemands au mépris des conventions les plus formelles sont déplorées amèrement par là presse dont plusieurs organes déclarent qu'aucune explication ne peut être tenue pour suffisante. (IWWVW - Une question a été posée au gouvernement allemand, dans la session du Rcichs-tag, sur l'abrogation de la loi interdisant aux Jésuites le ministère religieux. Le secrétaire d'Etat de l'intérieur, M. Delbrilch, a reconnu, sans détour que celte loi était, un fruit du Kvlturkapipi cl qu'elle portail bien le caractère d'une loi d'exception dirigée contre une certaine catégorie de citoyens allemands; il a ajouté que, parmi les devoirs qu'imposait la guerre actuelle, il y avait celui d'examiner si cette loi avait encore sujet d'exister. U n'y a même pas là une promu e. Gageons que les catholiques allemands attendront longtemps le salaire de lewr servi-lisme... L'anniversaire du roi Albert Une initiative É "Diii| Telegraph " Notre grand confrère anglais, qui a ouvert une souscription pour les Delges et qui a édité un volume d'hommage au roi Albert, auquel ont collaboré les personnalités les plus éminiantes, sur tous les terrains, dans le monde entier, vient de prendre une nouvelle initiative toute aussi heureuse. -1 l'occasion de l'anniversaire du Roi, 1 8 avril, il fera paraître une édition commé-lucrative du « King Albert's Book n, à la quelle seront joints des portraits) du roi Albert et de la reine Elisâbeh!; "t le texte d'une adresse personnelle de félicitatiouc .nu roi Albert à l'occasion de son anniversaire, tiexle que le Daily Telegraph se chargera de faire parvenir au Souverain. En voici ia traduction : A Albert le Courageux Roi des Belges, Avec les félicitations rMrties du cœur,d'un sujet britannique à Vous et à Votre Heine dévouée d l'occasion du jour anniversaire que vous passez en exil el sur le champ da bataille, ct: avec le confiant espoir que vous pourrez fêter votre prochain anniversaire au milieu de vos sujets joyeux après une rentrée triomphale dans Votre foyer. A'oîre Adresse Le 8 avril 1915. Le pape et la Belgique LA PROTESTATION DIT SAINT-SIÈGE CONTRE LES TRAITEMENTS INFLIGES AU CARDINAL MERCIER —0— Dans son numéro du 26 mars, 1' « Eol&ir u a publié une correspondance romaine signalant une interview accordée au journal russe orthodoxe u Russkoïé Siovo n .par le baron d'Erp, ancien ministre de Belgique près du Saint-Siège. Voici comment le baron d'Erp s'est exprimé au sujet de l'attitude du Vatican dans ie. •i cas Merîier » : « Je connais bien, a dit le sympathique ministre, le texte de la protestation envoyée par le Pape aux Allemands : elle est magnifique. Si, au moins partiellement, le cardinal Mercier a été libéré, c'est précisément dû à l'énergie et il la décision du Saint-Siège, qui rie fera aux Allemands la concession d'aucune de ses positions. Malheureusement, tout cela n'est connu que dans les milieux diplomatiques, et le Vatican tient dans le plus grand secret, vis-à-vis du public, sa politique ; c'est de là que proviennent les malentendus et toutes ces rumeurs. » Les allemands font flèche de tout bois A propos du général Prins WWVWXl Le Vaderland de La Haye a publié un certain nombre die lettres, lia plûipart datées de Velp, et donnant le compte-rendu d'un voyage entrepris en Belgique par le général hollandais Prins pour le Vaderland, à la suite d'une invitation des autorités allemandes. Dans une die ces .lettres, le général Pring s'occupe de la neutralité belge dans- des termes tels que l'organe officiel de la chancellerie allemande.,la Norddeulsche Allgemeine Zeitung, s'empressa de reproduire le passage. Bien plus, le gouverneur général allemand on fit le sujet d'une affiche qu'il fit placarder sor les murs de Bruxelles. Que dit le général Prins ? — La Belgique,dans des conversations avec l'Angleterre au sujet de la défense de sa neutralité, n'a pas considéré le cas où celle-ci serait violée par la France; elle n'a donc pas examiné les différentes éventualités possibles, avec une commune mesure : son alltitade n'a pas été strictement, neutre. Est-ce vrai ? ; Non ! Mille fois non ! & de Il n'est pas exact nue la Bolaïqiic ait oon-sidiéré uniquement l'éventualité de la violation de sa neutralité par l'Allemagne. Elle a examiné aiusisi le cas- où celle violation SM-ait le fait de la France et de l'Angleteire,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes