Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1310 0
09 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 09 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63c89g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LUNDI 9 FEVRIER 1914 UUMION DANS EXACTION VINGTIEME ANNEE — N° &0 ABONNEMENTS Pour toute la Belgiqu* Un an. ■»••••&< 9.00 Six mois ....... 4.B0 Trois mois ...... 2.S 3 Gr.-Duché de Luzemb. 20.00 Union postale S0.08 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h- *oir) Edition ++ {10 h. soir) Edition Jjf- (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphones 3B46 et 36S6 Instar-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.4S Réclames (3» page), la ligne. 6.59 Faits divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. . • » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • • • • 2410 Los annonces sont reçues ou bureau du journal 5 centimes te numéro EDITION * i Renouveau moral renouveau chrétien »>|40»fU — Il y a un renouveau moral dans les préoc-l cupations de la philosophie contemporaine: Ce fait de grande actualité s affirme dans : tous les pays de culture, et il a bénéficié, en t cette dernière quinzaine, d'une série de déclarations sensationnelles, qui doivent être bien agaçantes pour les sceptiques quand même. , . T . , C'est d'abord Pierre Lasserre qui, évoquant dans ses conférences de la Revue heb domadaire la triste personnalité d'Ernest Renan, montre que l'incrédulité du grand homme est le fruit de sa philosophie naturaliste et ne relève pas de prétendues faiblesses de la critique historique. 'Et quelle philosophie! « Vivre, écrit Renan dans l'Ave-[ nir de la Science, c'est rendre un beau son, comme homme; c'est être le compagnon de route des étoiles, c'est savoir, c'est espérer ». Espérer quoi? Le néant. Car «l'individu meurt, seule la race est immortelle »; Etre le compagnon de route des étoiles... puis se résoudre en molécules chimiques et se dissiper : voilà notre sort pour les scien-tistes outranciers de l'âge de Taine et de Renan. Ce scientisme a vécu. Il y a autre chose dans la réalité intégrale de nos existences, que des combinaisons de cellules, que de faits enchaînés selon les inéluctables lois du déterminisme physique, que de froids raisonnements sur la nature du monde sensible qui nous entoure. De quel droit, en effet, les sciences nous amputeraient-elles des faits moraux et religieux qui sont la meilleure partie de nous-mêmes, et des traditions morales et religieuses dont nos âmes sont pétries?... Oe fier langage retentit le 22 janvier dernier devant l'Académie française réunie en séance d'apparat, et M. Paul Bourget, qui mit au service de cette thèse son grand art d'écrivain savait bien que sa voix ne rencon trerait dans la docte enceinte que d'énergiques approbations. *** A coup sûr quand il montra sur le via, ei: se reportant trente ans en arrière, la volte facc de l'âme contemporaine, ce n'est pas M. Boutroux qui l'eût contredit — Boutrouj à qui s'adressait, en réplique, le discours di brillant académicien. Car voici des années que M. Boutroui s'en va répétant, de par l'Europe et l'Amé riquè, que la civilisation et la culture humaine sont faites non seulement de savoir, mais de valeur morale et de religion. L'an dernier, c'est à Rome qu'il dit ces choses — presque en face du Vatican — et les journaux sectaires de l'Italie furent consternés [ de devoir reproduire de si compromettantes paroles. A Princeton University (Etats-Unis) où il se trouvait en octobre dernier, il fit de ce thème l'objet d'une vibrante ha rangue et quand il fit appel aux aspirations idéalistes des hommes du Nouveau Monde, toute Ja presse américaine n'eut qu'une voix pour l'applaudir. II y a quelques' jours, c'est dans la solennelle enceinte de l'Académie qu'il renouvela ces graves paroles; et comme si ce n'était pas assez, il publie en même temps dans deux importantes revues françaises (la « Revue de Métaphysique et de Morale », janvier 1914, et « Revue Internationale de l'Enseignement y, déc. 1913) de vigoureux plaidoyers en faveur de la culture intégrale unissant le fait moral et le fait scientifique. N'est-ce pas ce que déjà enseigne ce vers célèbre d'un poète grec : Comment faire pour que tout soit un et que [chaque chose soit en tout. Interrogé sur le sens de ces affirmations réitérées, M. E. Lavisse et bien d'autres ont confirmé la réalité et la haute portée du renouveau moral, et la puissance de la « va-gut>. de mysticisme qui passe sur le monde contemporain ». Chose plus significative encore, le vétéran du positivisme en France,, M. Bilot, s'in f cline devant ce qu'il appelle c cette imposante et efficace métaphysique »„ Constatons-le avec quelque fierté r il y aura un an bientôt, le cardinal Mercier, dans un discours prononcé à l'Académie de Belgique, parla dans le même sens et presque dans les mêmes termes que P. Bourget, en faveur de l'unité de la vie psychique soumise aux investigations du philosophe, i- Il signala, comme un événement saillant dans révolution des idées, la volte-face de la conscience philosophique, et le retour vers Vunité. Et comme tout renouveau moral bénéficie, par la force des choses, <à un renouveau de la morale chrétienne, il y a lieu de se réjouir doublement de cette éclatante revanche du spiritualisme moral sur l'étroit naturalisme dans lequel on a cru voir, si longtemps, la forme définitive de la philosophie. SERENUS. — BULLETIN POLITIQUE Le discours de Gustave V aux paysans suédois a eu son écho, écho fort orageux, au parlement de ce pays. Les socialistes ont protesté avec violence contre les patriotiques paroles du souverain et, à titre de protestation, ont voté contre la liste civile. — Les îles de Chio et de Mytilene ont été définitivement attribuées à la Grèce. — Le prince de Wied a accepté, officiellement cette fois, le trône d'Albanie. On considéré que la question de l'emprunt a reçu virtuellement une solution favorable, six grandes puissances ayant : consenti à donner leur garantie. ~ De Port-au-Prince on annonce que les rebelles ont fait leur entrée dans la i capitale et que la population leur a fait i un accueil chaleureux. Un croiseur amé-i ricain a débarqué un contingent de marins pour parer à toute éventualité. — Au Mexique, la situation reste fort troublée; la police a opéré de nombreuses arrestations de petits commerçants suspects de comploter, contre le gouvernement. LES NOUVELLES L'Association des ingénieurs sortis des écoles spéciales annexées à l'Université de Gand, a tenu le l8r février son assemblée (générale au cours de laquelle le président, M. D. Bouckaert, a annoncé, aux applaudissements de l'assistance, que M. Me nart, ancien vice-président de l'Association et président d'honneur du Comité de place ment, avait déposé un capital de 10,000 fr. pour la création d'une bourse d'études en faveur du cours d'électricité à l'Université de Gand. Dans son discours statutaire, le président après avoir comparé les ports d'Anvers et de Rotterdam, a fait l'exposé des projets d'extension de notre grand port national; ce sujet tout d'actualité a vivement intéressé les auditeurs. L'assemblée a nommé membres du comité directeur MM. Clément, De Cavel, de le Paulle, Grade, Keelhoff, Merten. Mouzin, Schoentjes, Van Noorbeeck, Vernoeven et ^one* Q La santé de M. Laude continue à s'améliorer. On prévoit que le malade pourra quitter la clinique dans oinq ou six jours. La décoration florales des gares Le ministre des Chemins de fer vient de charger à nouveau, pour les années 1014 à 1918, le Touring Club de Belgique du service de la décoration florale des stations et haltes du réseau. La zone d'action pour 1914 est la suivante : stations et haltes de l'Etat belge situées sur les lignes de Jemelle à Sterpenich, Trois-Ponts à Bertrix, ïïouyet à Athus et Arlon. Marbehan à Ecouviez, Comblain-au-Pont à Marloie. ^ Le départ des torpilleurs grecs Les six torpilleurs grecs ont quitté Ostende samedi, à destination de Cherbourg. On annonce d'autre part, la prochaine visite, en notre port, d'un croiseur-éclaireur de la marine allemande. Pour l'amélioration des logements ouvriers L'Association, pour l'amélioration des logements ouvriers a tenu dimanche matin son assemblée annuelle à l'hôtel Ravenstein. La séance était présidée par M. Velghe, président général de l'œuvre, ayant autoui de lui MM. Loenens, juge d'appel des enfants ; Deffoon," avocat général; Alphonse Le Clercq et Louis André, avocats ; H. Hen rard, chef de cabinet du ministre de la Jus tice, etc. En ouvrant la séance, M. le président adresse les remerciements de l'Association à S. M. la Reine qui a bien voulu accorder son haut patronage à l'œuvre. Ensuite, dans une allocution fort remarquée, il montre où en est lar question du logement ouvrier en Belgique et insiste sur la nécessité de la résoudre promptement. Il termine en faisant appel" à tous les comités afin que par une propagande intense ils assurent le succès de la fête du 20 février qui aura lieu à la salle Patria. On entendit ensuite la lecture du rapporl de M. Henri Behets, secrétaire général, dont le mandat vient d'expirer. Et sur la proposition de M. le président, M.Henri Le Clercc a été élu en qualité de secrétaire général ei M. A. Sergysels en qualité de secrétaire. Pour la petite bourgeoisie Le comité permanent de l'association poui la défénse des intérêts de la petite bourgeoisie, s'est réuni dimanche à Bruxelles. Après avoir voté une modification à ls composition de son bureau elle a décidé de prendre à l'avenir le tire d' « association nationale des classes moyennes ». Le comité permanent, examinant les moyens de mettre à exécution la loi du l01 mai 1913,relative aux créances du commerce décide l'impression, pendant un certain temps, de l'extrait suivant, destiné à être collé sur les factures, et gui sera adresse aux associations affiliées qui en feront la de mande : « Art. 2. — Portent intérêt à l'expiration du troisième mois à compter du jour de la remise d'une facture ou relevé de compte, les créances des marchands et artisans du chef de marchandises vendues ou de travaux fournis à des particuliers non marchands. En tout cas, ces créances porteront intérêt de plein droit à la fin du troisième mois qui suivra l'expiration de l'année civile dans le cours de laquelle les marchandises oni été vendues ou les travaux fournis. Art. 3. — Toute renonciation anticipée aux intérêts fixés par les articles précédents est nulle. Cet extrait sera suivi de la formule, détachable par un pointillé et rejijplaçable au gré du négociant : Il sera donné un escompte de 2 p.e. poui les paiements faits endéans les 30 jours et 1 p. c. pour ceux faits eneléans les 60 jours. \ L'assemblée portera à l'ordre du jour de sa prochaine réunion : 'Projet de loi sur le repos du dimanche, rapport de M. Van Cau-wenbergh, à la Chambre des représentants Projet de loi de M. Franck sur lo crédit professionnel en faveur de la Petite bourgeoisie commerciale et industrielle. Pour les Industriels M. A. Garnier-Heldewier, ministre de Belgique à Sofia, se tiendra à la disposition des intéressés belges, au bureau officiel de renseignements commerciaux, rue des Augusv tins, 15, à Bruxelles, mercredi prochain, de 10-à 12 heures. L'arrestation dn financier Germain ON REFUS,E A L'INCULPÉ LA LIBERTÉ PROVISOIRE L'avocat du financier Albert Germain avait déposé devant le juge d'instruction une demande de.mise en liberté provisoire. Le juge d'instruction a repoussé cette demande après avoir entendu les observations de la partie civile. Germain ayant formé opposition à la ^décision du juge d'instruction, la chambre' *des mises en accusation sera appelée à statuer.La partie civile, représentée par M. Pied-socq, demandait en outre, en référé, contre Albert Germain, qu'un séquestre fût nommé auquel l'actif de la société de la « Cote » serait remis et qui administrerait la dite société. Le juge des référés a remis à huitaine le prononcé de son ordonnance. Les extrêmes se touchent... ; 0>ï«0>ï<0 —• L' « Etoile » essaie de tourner en dérision la lettre publiée par le « XX" Siècle » du 4 février touchant l'expérience faite, dans le domaine des langues, pat-la direction d'un grand pensionnat brabançon. D'après notre correspondant, nos lecteurs s'en souviennent sans doute, il y a, dans ce pensionnat, deux langues véhiculaires : le français pour les Wallonnes — c'est un pensionnat de filles ; le flamand pour les Flamandes. L'expérience a été heureuse ; les Flamandes savent mieux le flamand et même le français qu'à l'époque où la langue française était, dans la maison, l'unique langue véhiculaire. L' « Etoile » n'en revient pas. Ses ricanements remplissent une demi-colonne. Donnons un échantillon de ses plaisanteries, dont les progrès de son radicalisme n'ont pas accru, hélas! la qualité. c La langue flamande possède un génie tout à fait opposé au génie de la langue française. Aussi les Flamands élevés en flamand éprouvent-ils de grandes difficultés à parler et à écrire élégamment le français. Si l'on en doute, nous en appelons à tous les Kaekebroeck et à tous les Beulemans de notre pays. Or jusqu'à présent, nous avions^ la naïveté de croire que ces grandes difficultés provenaient de la contradiction flagrante qui existe entre le génie de la langue de Kant et le génie de la langue de Voltaire ». La contradiction flagrante qui existe entre le génie... etc. ! On peut être antiflamingant et écrire cependant un français rudimentaire. Quand son rédacteur politique est en congé, 1' « Etoile » n'a pas besoin d'avertir ses lecteurs. Cela se sait tout de suite... L' o Etoile »est donc d'ayis que la langue véhiculaire doit être, dans toutes les écoles et pour tous les enfants, dans quelque langue que cemj-ci aient été élevés, le français. Nous convenons qu'elle peut invoquer, à l'appui de son opinion, des autorités qui ne sont pas négligeables, par exemple le gouvernement prussien, qui traite les Polonais et les Lorrains de langue française à peu près comme 1' « Etoile » veut qu'on traite les Flamands en Belgique. Dans la Pologne prussienne,tous les enfants du peuple sont instruits, à l'éccjle, en allemand et rien qu'en allemand. Ils n'en savent pas un mot avant de s'asseoir sur les bancs? Cela ne fait rien. De même dans la Lorraine française. Il faut que tous les petits Lorrains soient élesvés en allemand, même s'ils n'en ont jamais entendu une syllabe à la maison paternelle. « Vous faites des estropiés pour la vie », dit à ce propos aux maîtres ' prussiens, dans « Colette Baudoche », M. Maurice Barrés. Rien de plus juste. Sous prétexte que M. Beulemans estropie le français, )' « Etoile » veut qu'on estropie tous les petits Flamands en les instruisant dans une autre langue que leur langue maternelle. Nous ne la savions pas si ferue du caporalisme prussien. A #■ -incertains échauffés du flamingantisme traitent en ennemies la langue et la culture françaises. Deux ou trois nous ont écrit sur ce thème, ces jours-ci, des lettres charmantes. Ils ne comprennent pas, les malheureux, que le peuple flamand s'appauvrirait en renonçant au bénéfice d'une langue internationale et d'une des plus brillantes cultures qui aient fleuri sur la terre.il se trouve même de jeunes prêtres, nous assure-t-on — peu nombreux, i heureusement — pour feindre de mépriser le français, pour souhaiter même de pouvoir l'oublier. Entre ces exaltés et les «prussiens» de 1' « Etoile beteè »? la distance n'est pas si grande qu'il semble a première vue. Les uns et les autres, aveuglés par le fanatisme, sont incapables de bien voir les deux faits qui dominent toute la discussion : 1) l'intérêt de | tous les Belges à bien connaître le français; 2) l'intérêt de tous les Belges — oui, de tous — à ce que le peuple flamand garde sa langue;, son caractere, sa personnalité. Pour atteindre ce double but, il faut que les petits Flamands soient élevés en Flamand et qu'ils apprennent le français dès l'école primaire. , Si 1' a Etoile » connaît un pédagogue qui veuille contester ces vérités évidentes,qu'elle le nomme : nous porterons son "nom et sa gloire dans les plus lointains hameaux des neuf provinces. Il faut instruire les Wallons en français et les Flamands en flamand : voilà la solution de cette question irritante et qu'il faut résoudre cependant si l'on veut tenir ensemble les morceaux de notre nationalité. Sur quoi décidera-t-on si l'enfant est flamand ou wallon 1 Sur la région, disent certains de nos amis flamingants. Non. Ce n'est pas notre avis. Nous sommes forcés, sur ce point, de nous séparer d'eux. « Que le père de famille, éclairé par l'instituteur, soit juge », demande le « Bien Public ». Nous croyons qu'il faut se rallier à cette manière de voir. La « bonne chanson » à Bruxelles »o« Nos amis de ta jeune garde catholique d'Ixelles ont offert, samedi, à leur public — un public d'élite, qui emplissait la salle Patria au point que le nombre d6 places « assises » était insuffisant — les prémices de la tournée que le chansonnier Botrel a entreprise pour la diffusion do la « bonne chanson ». La soirée a réussi au delà de l'attente des plus optimistes. Botrel est accompagné de sa femme, de M. Georges Launay (un joyeux monologuiste et diseur de chansonnettes du plus haut comique) et de M. André Colomb, un compositeur-pianiste de grand talent. Après l'exécution, par ce dernier, d'une ouverture dont il est l'auteur, on a entendu, alternativement, M.et Mme Botrel et M.Launay, la verve de celui-ci faisant diversion avec les sentiments délicats des chants du barde breton, où apparaît, à chaque strophe et presque à chaque vers, le reflet d'une âme toute pénétrée de religion, de morale et de patriotisme. Tour à tour, M. et Mme Botrel ont dit les meilleures productions de ces quatre catégories bien distinctes : Chansons de la veillée, chansons des clochers à jour, chansons nouvelles, refrains populaires. La soirée «s'est erminee par une coâiédie dramatique en un acte, d'une fraîcheur séduisante et d'un charme pénétrant : « Maïna », écrite par Théodore Botrel et interprétée par lui, par Mme Botrel et par M. Launay. De nombreux rappels ont suivi la chute du rideau. LE XX' SSÈGLE est le moins cher des grands quotidiens belges illustrés. Pour l'histoire du journalisme OU L'ON VOIT LE « TEMPS » ET LE « MATIN » S'UNIR A L'ACADEMIE PI- CHETTI POUR SAUVER LES THES- DANSANTS... (De notre correspondant romain.) Rome, 3 février 1914. Je dois vous parler aujourd'hui de l'Académie Pichetti. Elle s'est assurée, comme mem bres correspondants, M. Jean Carrère, le poétique auteur de la « Terre qui tremble » et M. le prince dfe Carini, qui représente £ Rome le journal a Le Matin ». Car il n'est question, à Rome, que de l'Aca démie Pichetti.Vous sortez : des affiches vous disent les beautés du grand art qu'on y en seigne. Ouvrez-vous le « Messagero », organe du bloc et des thèses-dansantes? M. et Mme Pichetti s'y présentent à vous, esquissam une des quarantes-deux figures de la « fur lana ». La « Tribuna » se croirait déshonorée si elle ne consacrait pas tous les deux jours une ou deux colonnes à cette nouvelle révélation de l'esthétique. Le « Giornal d'Italia j et le « Corriere délia Fera» se font télégraphier de Paris les communications que le « Matin » — le journal qui sait tout — reçoi de Rome, par fil spécial, sur ce grave sujet Toute la presse — entendons-nous : la presse aux idées larges qui ne s'arrête pas aux mes quineries au catholicisme — toute la presse i copieusement résumé l'article où M. Jeai Carrère a présenté dans le « Temps », à ses lecteurs des deux mondes, le programme de l'Académie Pichetti. Les grands journaux d'Amérique ont pressé leurs correspondant: de Rome, par des dépêches fébriles, de le: renseigner sur le nouveau monstre chorégra phique qui venait de naître... Vous voyez bien que je dois vous parlei de l'Académie Pichetti. *** Pourquoi ouvrez-vous les yeux si grands Vous ne connaissez pas l'Académie Pichetti' Sachez donc qu'aux approches du carême 1914, Rome se sentit menacée d'un ennu profond. Le carnaval des temps passés es mort. Comment retrouver le franc rire d'an tan ? Il faut un nouveau genre de plaisir, e plus corsé, à une génération plus que déniai sée. «Enfin «Pichetti» vint... » et il ouvrit un. Académie de danse. Un « thé-tango » mpdèli s'y organisa, — à cinq francs l'entrée. D'au très thés-dansants crépitèrent sous son im pulsion en de grands hôtels de la Ville Eter nelle. Partout Pichetti régnait : les ris se le vaient sous ses pas, — et, naturellement, le: billets de cinq, et de dix, et de cent, à défau d'écus sonnants, remplissaient ses poches. Jamais « maître à danser » ne connut pa reille gloire. M. Jourdain en eût perdu h tête... Mais, soudain, une lettre du cardinal Vi carri, très simple mais très claire, stigma tisa le tanço. Voilà toute la combinaison pa: terre « adieux, veaux, vache, cochon, cou vée. » Un maître de danse n'est jamais à cour de pirouettes. Notre Pichetti pousse cet ar jusqu'au génie. Il avait conquis la cour e la ville. La grande presse s'attendrit à li pensée du désastre qui le menaçait. Quoi plus de thés-dansants ? Avant quinze jours, prophétisèrent M Jean Carrère et M. le prince de Carini, nou: aurons lancé une cîanse nouvelle. Je vou: offre le « Temps », déclara le premier. Vou: êtes chez vous au « Matin », prononça le se cond. Deux princes- du journalisme deve liaient les ministres du Roi de la danse Quand je vous disais qu'on était pressé d'an tieiper le carnaval! Le prince de Carini préluda dans le»« Ma tin ». Il y laissa entendre que le Pape indi quait, pour remplacer le tango, une dans» vénitienne. M. Jean Carrère se chargea en suite de lever toutes les voiles : un seul arti cle lui suffit. Mais sous sa plume légère, ce article valut un vaudeville entier. Il est vra qu'avec une désinvolture inimaginable, M Carrère ne craignit pas d'introduire en soi inconcevable fantaisie la personne même di Souverain Pontife. Vous avea méprisé, comme il convenait cette fable où le correspondant du « Temps » l'art d'écrire excepté, dépasse les plus folle! créations de la presse américaine. Le Pape racontait-il, avait fait danser le tango de vant lui, et, sur son ordre, un de ses servi teurs avait enseigné sous ses yeux, à de jeu nés visiteurs princiers, une danse véni tienne : la furlana. ^ Tout était fantaisie pure. Mais, par un souci de couleur locale, M Jean Carrère avait imaginé, comme profes seur pontifical de danse, un serviteur véni tien eîu Pape. Voyez la guigne : le Pape n'{ pas de serviteur vénitien. Préoccupé d'exac titude scientifique, M. Jean- Carrere avai allégué parmi les historiens de la furlana M. Rafaël Errazuriz; il avait précisé qui dans t les livres documentés sur la Giudac de los Dux (La Cité des Doges), le très dis tingué ministre du Chili auprès du Saint Siège avait consacré des pages brillantes i la d_anse préconisée. Comment voulez-vou, qu'on doute en face de livres documentés Mais j'ai sous les yeux le remarquable ou vrage de M. Rafaël Errazuriz, et ma décep tion est extrême. Impossible d'y découvri: les renseignement? que M. Jean Carrère y f puisés dans un vertige d'érudition. La presse dont je vous parlais en commen çant n'y avait pas regardé de si près. M Jean Carrère avait dit. Et tout le mond< jurait sur la parole de M. Jean Carrère. M Jean Carrère est une autorité dans ces jour naux-là. C'est lui qui a organisé dans h presse parisienne une réclame — sans résul tats, hélas! — pour l'Exposition du fameux Cinquantenaire de 1911 ! Ces derniers jour: encore, quand M. Gabriele d'Annunzio, poui redorer sa gloire, faisait jouer simultané ment sur tous les grands théâtres d'Italie « Il Ferra », pièce d'une immoralité rebu tante, M. Jean Carrère se pâmait d'admira tion, et M. Gabriele d'Annunzio l'appelai) son frère... Il faut croire pourtant que, dans cette ville de Rome où l'expérience des homme: fa/vroise un aimable scepticisme, on com mence à sourire, en plusieurs rédactions, de l'imagination romanesque de M. J. Carrère M. le prince de Carini a cru nécessaire d'af fermir le crédit de son éminent collègue, el dans le « Matin », il assure, gravement, dam un style presque diplomatique, que le pro fesseur de la furlana (ce ne peut être que M. Pichetti) a été appelé au Vatican pour recevoir de hautes félicitations!... Le Tempi confirmé par le «Matin»! Il était difficile de concevoir une combinaison plus amusante. Elle répand un parfum hilarant sur la gravité un peu compassée du «Temps». Le monde où l'on s'amuse et le monde ou Ion s'ennuie tourbillonnent en une f urlana ahurissante, autour de l'académie Pichetti. Une page de l'histoir'e du journalisme de notre temps, n'est-ce pas? Elle montre, au vif, comment se fabriquent des informations fantaisistes, et comment on lance des danses nouvelles..» FÏDBLY. 0 CHEZ NOUS AUSSil... Etait-ce aussi une réclame déguisée pour un professeur de-Tango, cette information publiée, il y a quelqueîs jours, dans la « petite gazette» du « ooir »? On y annonçait — do source sûre, oui Mesdames — qu un « haut prélat belge », ayant fait^ danser le tango devant lui, l'avait trouvé parfaitement convenable. Point de doute possible : c'est du cardinal Mercier dont le « neutre > empruntait ainsi la soutane rouge poui . faire de la réclame au Tango. Le démenti n'a pas tardé, naturellement. ! Est-ce que le « Soir » serait de la même école ,. que M. Jean Carrère et le pr'iji'îe cfu « Ma ! tin » ? Sa soi-disant information n'aurait ■ elle été qu'une annonce habillée?... LA QUESTION DES ILES ET L'ALBANIE LE PRINCE DE Wl E<D~ACCEPTEJ CETTE FOIS OFFICIELLEMENT. LE TRONE D'ALBANIE. Le « Berliner Tageblatt annonce que le ■ prince de Wied a accepté, officiellement, le | trône d'Albanie. Il confirme une solution sa | tisfaisante, bien que provisoire. Le prince ; a reçu 10 millions de marks. ; Le prince de Wied a notifié son acceptation j aux six ambassadeurs des grandes puissan * ces accréditées à Berlin et en a informé en même temps la commission de contrôle international qui siège à Durazzo. Le prince se rendra en Albanie par Trieste sur un yacht accompagné des vaisseaux de , guerre des grandes puissances. i Essad pacha, à la tête de députations actuellement en formation, partira de Durai-: zo, le 12 courant pour se rendre à Potsdair ' et offrir, au nom du peuple albanais, la cou ' ronne d'Albanie au prince. Celui-ci résidera ' quelque temps à Durazzo, puis il entrepren ; dra un voyage dans l'intérieur du pays er séjournant dans les principaux centres, il ne désignera sa capitale cjuc quand son voyage sera terminé. LE PRINCE D£' WIED A ROME Le prince de \Vied est attendu à Rome au . jourcl'hui lundrr- II vient, dit-on, pour proposer une tran : saction au sujet du privilège de la Banque , tiationale albanaise, concédée à une banque italienne et à une banque viennoise par Is . mail bey, et que les puissances de -la Triple l Entente refusent de reconnaître. CHIO ET MYTILENE SONT ATTRIBUÉES A LA CRECE Les chefs des missions étrangères réunis ï ' Constantinople ont, à l'exception du repré - sentant de la Russie, reçu des instructions en vue de la remise de la note des puissance; : signifiant à la Porte l'attribution à la Grèce : de Chio et de Mitylène. : La date de cette remise n'est pas encore t fixée. ! La presse turque a adopté un ton plus calme dans la question des îles; elle montre . même, jusqu'à un certain point, de la rési ; gnation. ; Le « Térchoumani Hakikat » fait ressortii > que les Ottomans ont du se contenter d'élevei - leurs protestations, puisqu'une attitude bel - liqueuse aurait rendu impossible la .conclu sion de l'eninrunt. LA REPONSE DE LA TRIPLE ALLIANCE A LA DERNIERE NOTE ANGLAISE Dans les cercles bien informés de Vienne. - on confirme que les arnbossacleurs des puis ; sances de la Triple-Alliance à Londres oni remis à sir Edward Grey la réponse de leurs - gouvernements à la dernière note anglaise. . Dans cette réponse, les puissances de ls i Triplice déclarent accepter les mesures pro posées par le cabinet de Londres au sujel i des île»,s de la mer Egée. Quant à l'évacuatioi i de l'Albanie par les troupes grecques, lesdites puissances substituent simplement à la date , imprécise que sir Edward Grey désighail , par « la plus favorable » ceMes eies 1er et 3! ^ mars entre lesquelles l'évacuation devra s'ef , fectuer. ISToitaT'Q Colonie »o« L'ELEVAGE DU BETAIL DANS LE BAS-CONGO l On assure que le ministre des Colonies se - rait à la veille de conclure avec un Américair : une convention ayant pour objet de créei , dans le Bas-Congo un vaste centre d'éle > vage. L'intéressé, M. John Jordan, appar l tient à une famille d'éleveurs, Il a fait de: séjours prolongés dans les pays tropicaux e . se'st notamment livré au commerce du bétai i pendant la guerre des Boers, et plus tare 5 dans l'Afrique orientale allemande et an ; glaise. M. John Jordan obtiendrait, en vertu de la convention, des droits de pâturages, de . location ou eie propriété, dans des terres i situées entre Thysville, le chemin de fer dr Congo et la frontière portugaise. Ces droits . porteraient, à concurrence de 2,000 hectares sur des terrains,destinés à l'établissement de J fermes, et jusqu'à concurrence de 20,000 hec ' tares sur des terres destinées à servir de pâ !. turages. L'éleveur s'engagerait à constituei t un troupeau d'au moins 200 têtes de gros bé . tail avant le 1er janvier 1916 et éventuëllemenl d'au moins 1,000 têtes avant le 1er janviei ! 1919. Pour acquérir à bail ou en propriété h ! totalité des terres visées par la convention . il aurait l'obligation de constituer un trou peau d'au moins 5,000 têtes de bétail. ' La tentative hardie qui va être faite est on le voit, des plus intéressante au point de , vue du développement de l'élevage dans' l£ Colonie. L'OBSERVATOIRE Uccle, dimanche matin. Le baromètre monte sur l'Irlande, l'Ecosse méridionale et l'Angleterre, et sur l'est de la France, le nord de l'Italie, la Suisse, la majeure partie de l'Allemagne et l'est de la Baltiçiue; il baisse partout ailleurs. En Belgique, le vent est modéré ou asse? fort d'entre S. et S.-O., et la température est comprise entre 8° et 9°5.» Prévisions : Vent S.-O. à O., modéré, nuageux; ondées. Le réveil dn patriotisme en Snède A LA CHAMBRE SUEDOISE LES DEPU- TÉS SOCIALISTES PROTESTENT AVEC VIOLENCE CONTRE LE DISCOURS DE GUSTAVE V. Les patriotiques paroles du roi en réponse au discours des eiélégués des paysans, ont eu leur retentissement dans les milieux parlementaires suédois. A la deuxième Chambre, le chef du parti socialiste a pris pre}texte du projet de loi relatif au renouvellement des crédits attribués à la liste civile pour déclarer que lui et son parti ont l'intention, en signe de protestation, de voter contre le projet. M. Brantinz soumet ensuite le discours prononcé par le roi à une critique violente. Il le traite de discours déplacé. Le président interrompt l'orateur et l'invite à modérer ses expressions. Le chef des libéraux, M. Eden, relève ensuite, au milieu des vives approbations de son parti, les points anticonstitutionnels du discours du roi à la manifestation des paysans.Le chef de la droite, M. Luidman, déclare qu'il considère comme inadmissible de mettre en cause la personne du roi. Enfin, le ministre el'Etat M. Staaf prend la parole et fait savoir que les membres du gouvernement ont été reçus officiellement en audience par le roi, dans la matinée. Ils ■étaient allés lui exprimer les très sérieuses inquiétudes que leur a causées la situation présente, ainsi que les raisons les motivant. Comme les ministres ont fait également au roi des représentations importantes, M. Staaf aura de nouvelles communications à faire ; mais il ne se voit pas en mesure d'y procéder pour le moment. De toute façon, dans quelques jours, la question sera entièrement eclaircie. La deuxième Chambre a adopté ensuite le projet de lis'te civile par 137 voix contre 57. Les socialistes ont voté contre. *•* A la première Chambre, l'adoption du projet a été accompagnée d'un court débat durant lequel M. Kvaruzelius du parti du gouvernement, a exprimé l'avis de son parti au sujet de l'obligation du roi de demander avis aux conseillers responsables d'après la Constitution. Le ministre des affaires étrangères et quelques autres orateurs ont pris encore la parole ; après quoi on a procédé au vote. Le projet a été adopté par 116 voix contre 14. Un député exprima ses regrets des faux bruits et des interprétations erronées publiés dans la presse européenne concernant la politique étrangère de la Suède. Le ministre des affaires étrangères, le 1 comte Ehrensvàrd, déclara que la politique internatiçnale de la Suède est uniquement • une politique de neutralité. —- Libre et indépendante, dit-il, la Suède ; n'est protégée par aucune autre puissance et ne doit en conséquence compter emé sur le , respect qu'inspireront ses propros forces militaires. oui vont bientôt être augmentées. mjst HAÏTI LtES REVOLUTIONNAIRES SONT MAITRES DE LA CAPITALE Une dépêche de Port au Prince dit que c'est au milieu des acclamations des habitants que le général Croste Zamor, à la tête des troupes révolutionnaires, a fait son entrée dans la capitale. Une démarôhe a été faite auprès dé lui par le doyen du corps diplomatique pour le prier d'emplojrer toute son autorité à faire respecter l'ordre. Le croiseur américain « Nashville », actuellement mouillé au Cap Haïtien, vient de débarquer un détachement de marins afin d'arrêter les pillages exercés sur certaines ; maisons indigènes. AU MEXIQUE REPRESAILLES On mande de Juarez que Maximo Castillo, pour venger l'exécution de vingt-deux hommes de sa bande ,a mis le feu à un train sous le tunnel de Cumbra, près de Casas-Grandes. Ce train était parti mercredi de Juarez; ce n'est plus maintenant qu'un amas de débris L calcinés qui obstruent le tunnel à l'une de ses extrémités. UN NOUVEAU COMPLOT? Des télégrammes de Mexico annoncent qu'une nouvelle conspiration, visant à renverser le président Huerta, a été découverte . il y a quelques jours. ! Des mesures radicales ont été immédiate-. ment prises. Un fort détachement de troupes . fédérales s'est rendu au village de Santa-. Clara, situé à quelques milles au nord do la ; capitale, et a arrêté les chefs du complot, qui ont été immédiatement tra.u j seil de guerre. Les principaux conspirateurs ont été fu-. sillés. On croit que de nombreux officiers de l'armée sont compromis. M. Espanol, ancien ministre de l'instruc-| tion publique sous la présidence de Madeiro, a été remis en liberté. La police secrète a arrêté de nombreux petits commerçants et employés qui ont été , trouvés porteurs de cartes indiquant qu'ils . avaient pris part à un complot contre le gou-. versement. >-«4oK Chronique universitaire LOLVAIX Institut supérieur de Pliilosophiç, rue des Flamands, 1. — Lupdi 9 février à 15 heures: ; Conférence par MÎ l'abbé De He>vre, sur 1 Pestalozzi et Herbart. Cercle d'Etudes Apologétiques, sous la présidence de M. le professeur Noël. — Lundi 9 février à 20 h. 1/4, à l'institut St Thomas : Conférence par M. F. Baudhuin sur le « Kul-turkampf ». Société Philosophique, sous la présidence de M. le professeur Thiery. — Mardi 10 \fé* vrier, à 20 h. 1/4, à l'institut S. Thomas, rue des Flamands, 1 : Conférence par M. le docteur De Backer de Paris, ancien député de Roubaix sur « Déroulède, l'ami, le pa-triote, le poète, le chrétien », avec projections.Institut supérieur de Philosophie. — Mercredi 11 février, à 16 h. : Conférence par M. L. Cloquet, processeur à l'Université de Gand, sur l'Architecture civile ancienne en 'Belgique — avec projections*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes