Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 oktober 1915
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s.n. 1915, 01 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v40js9jf55/
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21e ANNEE. — Série nouvelle. — N» 524 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Vendredi Ie* Octobre lÇftS' i rédaction & administration Il a> ne de la Bourse — LE HA7RB Téléphone: Le Havre n' 14,05 directeur : FffîHMD WM1 fontes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressée a8Ut,rne de la Bourse, Le Havre» LONDON OFFICE s 21, Panton Street (Leicesler Square) s. w. LE XXe SIÉCLE AJJunniiiYic.« îa Pr*no9 2 fr. 50 par molt, » 7 fr. 50 par trlmostfft \ Angleterre..». 2 sh. 8 d. par moia. » 7sh. 8 d. par trlmaatrt Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..8.75 flor. par trimestro. Autrea pays.. 3 fr. » par mois. o .. 9fr. » par trlmeatm PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration duJournaS au Havre ou à Londres Annonooa 4* page: Ofr. 40 la ligna Petitasannonoea4* page:Ofr.30lalign« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publ!» oité, 1o, rue de la Victoire, Parlsy qui en a le monopole pour Paris. Ouolidien tseiae paraissaot §-tevr© mTMj»<aw3»rrKaw'w.M wtiÉi^i_i ■HHUiJWJJ >iufr»nrwngaB—Bg—B LES LEÇONS DE L'ENNEMI T,a « VQssiachie Zeitung » du 19 septembre 1915 (n° 479) publie sur « l'état d'esprit en Belgique » un article qu'on ne lira pas — soyons juste — sans intérêt ni profit. L'auteur est, sans doute, le correspondant que ce journal entretenait à Bruxelles avant la guerre. Il y représentait aussi dans les bureaux de l'agence Havas le fa-3ûoux « Wolffbureau » de Berlin et 6e livrait déjà à cette besogne *d'espionnage que le Kaiser vient de récompenser d'une croix' de fer de 2* classe. Nous le voyons d'ici : courtaud, hirsute, La figure mouchetée de taches rousses, un perpétuel hiatus entre le pantalon et le gilet. A moins que M. ,von Bissing ne lui ai fait cadeau, en récompense ies services rendus à l'Allema-gno avant et pendant la guerre, d'une paire de bretelles... ïlerr Wertheimer — c'est le nom de ce pionnier de la kultur — commence par féliciter M. von Bissing d'avoir puni rigoureusement les Belges coupables de ma-ûifoster ouvertement leur mépris aux mauvais patriotes — heureusement rarissimes — qui ont noué avec nos vainqueurs d'un jour des relations d'amitié ou d'intérêt. Ces applaudissements de valet de bourreau rendent un son bien allemand. Voilà un citoyen oui a mangé tranquillement, pendant plusieurs années, le pain bLanc de Belgique. Nous l'avons reçu et traité en confrère. Il eiffcçait librement à la Chambre, dans nos bureaux de rédaction, partout. Personne assurément n'attendait de lui que. sensible à la beauté du spectacle offert au monde par la Belgique vaincue et indomptable, il tirât son chapeau graisseux au peuple bruxellois et le défendît contre ses oppresseurs. Mais qu'il applaudit joyeusement aux rigueurs de M. von Bissing ! parole d'honneur, nous ne nous y attendions pas non plus. Est-il donc écrit Là Haut que notre candeur, vis-à-vis des Germains, durera éternellement, et que ■MM. les Boches dépasseront toujours l'idée que nous nous faisons d'eux ? Voici le texte des compliments adressés par M. Wertheimer au Gessler berlinois qui rèffne, pour quelque temps encore, à Bruxelles. « Bruxelles, 15 septembre. — Les jours anniversaires que les Belges ont dû subir ces derniers temps, la ftMo aationale du 21 juillet, le jour j de la déclaration de guerre le 4 août, lè jour de t'èntrée des Allemands à Bruxelles le 20 août et ^installation du gouverneur général le 1er sep-lumbiv>, ont évidemment influence l'état d'esprit dans la population bruxelloise. Au oommençe-1 (nient on avait compté sur une occupation de ; quelques mois, et maintenant on ne voit pas de ! uh. Los « hyperpatriotes ». qui ont déjà pris [ comme point de mire les journaux belges qui ^paraissent ici, ont fait l'essai de décrier toutes [ les personnes qui, pour des raisons compréhensibles. ont entame des relations avec le gouver-| tfiement allemand, et qui sont aussi de l'avis i <iue la guerre entre deux peuples ne doit pas nécessairement nuire aux relations qui ont existé avant la guerre entre deux individus. On a orga-I liïis£ pour cela une guerre de listes et un système 1S d'espionnage qui fut arrange de rue à rue. On dressa des listes dans lesquelles on promettait une revanche à ceux qui entretiennent des relations avec des Allemands ou qui n'affichent pas une attitude antiallemande. On déclara ouvertement que c'était le devoir de tout Beige de préparer des difficultés au gouvernement allemand, et-chaoun qui dormait pour excuse une réponse polie à une demande polie faite par un officier allemand ou un fonctionnaire allemand, était noté sur la liste noire. C'est cette action à laquelle le gouverneur von Bissing met fin par son dernier arrêté sur le boycottage pour attitude philogermanique. Il est fort heureux que la prescription formule aussi l'idée de l'association pour décri et ne punit i pas seulement les 'membres d'une pareille corporation qui sont actifs, mais aussi les membres ; comme tels. » Ce prélude est simplement odieux. C'est lans la deuxième partie de l'article qu'il y i, pour queiJ;qnjes-uns de nos compatrio-i es, quelques leçons à prendre. IL ' Si Herr Wertheimer se frotte les mains à Mk pensée que la population des prisons de Br^fcixelles v-a se trouver augmentée par le des rigueurs de M. von Bissing, ce ri'BJst pas seulement — continuons à être i'JRto ! — que son aversion contre les Bel--*2s y trouve plus que son compte. Non. p'est principalement parce qu'il fonde sur |a tyrannie du gouverp>eur général des es-fpoirs magnifiques. Il est persuadé, le ni-tgaud, que la peur de la prison va enfin «•allier le peuple belge à l'Allemagne. « « On peut attendre un l\on résultat de cette '•rdonnance ; car entretempr, les Belges ont eu «■occasion de se convaincre ue ce que cela ne va ï«us très bien chez leur gouvernement du Havre »î® que la soi-cïisantc trêve des partis que l'on y pwêchait aipnairtient depuis longtemps à l'histoire i;«u passé. On ne s'entend plus fort bien dans IrW palais du ministère belge, qui est entouré ml'une masse de .politiciens de carrière et de jour-wïaltistes. Déjà il y a quelques semaines, lorsque W Indépendance Belge, qu i paraît à Londres, /aimait de la propagande pour un ministère natio-*uaf. on remarquait des discordances, de même «pie -maintenant où le Roi a ordonné qu'une com-ftnission décide des dépenses du gouvernement, Jpour exercer le contrôle qui est exercé en temps normal par le parlement. Cette mesure prouve que l'on n'a plus confiance dans le ministère actuel^ et que l'idée de créer un ministère national n'est certainement pas née seulement du oerveau d'un journaliste, mais bien d'un courant qui se fait jour parmi les réfugiés à l'étranger. Le député socialiste de Tournai. Emile Royer, parle dans le journal cité plus haut d'un gouvernement mutilé. Il voudrait exercer un contrôle plus étendu et propose môme la convocation d'un parlement tronqué au Havre ; voilà un signe qu'il i, a assez bien de Belges, qui ne sont plus d'accord pour que le gouvernement du Havre devienne le vassal absolu des Anglais et des Français. Le gouvernement belge na plus "xen à dire. II n'est représenté à aucun conseil les alliés, et même le chef de l'état-major belge l'est pas consulté par Joffre ou par French sur 'utilisation de l'armée belge sur le front des landres. Cela ne plaît pas aux Belges, et sHl avait un homme énergique dans le gouverne-nent belge, il aurait depuis longtemps rompu «es liens et il aurait la majorité du peuple belge <e son côté. q\ti n'est plus satisfait depuis long-femps des Français et Anglais. C'est un secret <e Polichinelle, et tout le monde à Bruxelles e sait, que-les relations de l'armée pelge avec bs armées française et anglaise sont des plus nauvaises. Beaucoup d'ofticiers belges ne savent. plus leurs collègues français et anglais 'aroe que depuis des mois ils ont l'impression «ue dans la grande guerre européenne actuelle, ans laquelle ils sont entrés sur le désir du ministre de Broquevirtle — disons le franchement — Us doivent jouer le rôle du domestique. » ^ Suivez-vous le raisonnement du corres pondant bruxellois de la « Vossischo Zei-tung »? Le peuple belge est fatigué de la guerre. Il est las, découragé, irrité contre la France, l'Angleterre, irrité surtout contre son gouvernement, d'ailleurs désuni et divisé. Les rigueurs de M. von Bissing, selon lui, achèveront de le mater. Une pluie d'amendes, une abondante distribution de journées de prison : et te peuple belge tout entier, appréciant enfin le bonheur d'être gouverné par des Surhommes de l'espèce Wertheimer, oubliera son Roi, son gouvernement, tous ses devoirs patriotiques... Hélas ! si oe raisonnement est sim/pjle-rn&nt boiteux, c'est que M. Royer et nos confrères de VIndépendance lui ont fourni un pied. Il serait, sans la collaboration' de ces Messieurs, tout à fait cul de jatte. Oh nous ne doutons pas diu patriotisme de ces Messieurs. C'est avec les meilleures intentions du monde qiuJils ont mené campagne, il y a quelques mois, en vue d'obtenir un remaniement ministériel qui n'était désiré ni par l'opinion publique, ni par les chefs des deux partis d'opposition. C'est encore •dans df^ intentions excellentes qu'ils exhortent aujourd'hui le gpuivernement à faire appel au concours des députés et sénateurs présentement établis en France, en Angleterre et en Hollande. Mais on voit le part-i que l'ennemi tire de 1 cuirs critiques et de leurs récriminations. L'ennemi les exagère, les gonfle, les dénature- Fait plus grave, ses journaux désolent et découragent la population bruxelloise ëh représentant des critiques inspirées par l'aigreur de l'exil comme l'indice des plus profondes, des plus irréparables divisions. Nous sommes persuadé que M. Royer et l'Indépendance refuseront désormais cette joie aux ennemis, aux oppresseurs de notre pays. Ils savent aussi bien que nous que la trêve des partis diu<re toujours, que les chefs de nos partis politiques sont toujours d'accord avec le gouvernement, qu'on n'en trouverait pas un seuil pour se séparer, môme par la pensée, du gouvernement et du Roi. Nu* doute que cette conviction ne leur rende facile le devoir, qiud s'impose à tous les Belges, de oe pas écrire une ligne, de ne pas dire un mot dont puissent se réjouir les Allemands, dont puasse s'affliger, là-ibas, derrière le muir qu'on entend craquer sous les coups die nos alliés, notre peuple héroïque. F. N. LES FAITS DU JoTiR jïoh L'officieuse Gazette de l'Allemagne du Nord déchire sans fondement les bruits selon lesquels le chancelier allemand a depuis longtemps l'idée de conclure une paix -s'épa-rée avec l'Angleterre. Ce démenti est assez superflu et le moment est plutôt mal choisi pour le publier 1 (WVVWVW On annonce de source officieuse que le gouvernement néerlandais a protesté de façon énergique auprès du gouvernement allemand- au sujet des dirigeables allemands qui volent au-dessus du territoire hollandais ; îl a déclaré qu'il attendait des mesures ! appropriées pour empêcher le renouvellement de semblables violations du territoire. (VWWVVVV! Le gouvernement impérial allemand■ a informé le conseil fédéral que l'enquête ouverte par les autorités militaires a établi que deux aviateurs allemands, mal orientés et contrariés par un temps bruineux, ont survolé, le SI septembre, le territoire suisse et V ont laissé tomber des bombes, tes mesuras les lilus sévères ont été prises contre tes coupables et contre le renouvellement de pareils incidents. Le gouvernement impérial allemand a exprimé au conseil fédéral ses plus vifs regrets pour ces incidents involontaires.Pour ce qu'il en coûte.., — Ces victorieux marchent s® L'ARMÉS TURQUE EST EN PLEINE RETRAITE M. Chamberlain a fait connaître aux Communes deux télégrammes du comman-dant des forces britanniques en Mésopotamie, datés diu 29 septembre : « Les opérations de la 6® division, mardi dernier, lo long du Tigre, ont été entièrement couronnées de succès. La position ennemie qui se trouvait fi sept milles à l'est de Kut, s'étendait le lon£! des deux rives du Tigre, couvrant environ six mille sur la rive gauche. L'objectif de l'aitfcaque était très bien conçu : une colonne volante, composée deux brigades,après avoir f-ait une démonstration lundi, est passée de la rive droits sur la rive gauche et, à l'aide d'une marche forcée, a atteint la gauche ennemie, don* tne partie <a été emportée après un vaillant assaut, vers diix heures du matin. Après tne violente opposition, le reste de cette pesition a été pris \ ers deux heures d1 1 après-midi. A la nuit tombante, ce -contingent s'éta't avancé à l'ouest de la position ennemie, fortement retranché, dans laquelle les ennemis -avarient été tenus bloqués toute lr. journée par une aiut-re brigade. Les troupes ont bivouaqué sur leurs positions.Pendant tout le iour, des automobile^ '• lindées et la cavalerie qui gardaient le flanc gmi-che avaient été engagées contre la cavalerie turque Les pertes turques en tués sont très importantes ; leurs tranchées, qu'ils avamn' défend les avec la plus grande ténacité, étaient remplies de cadavres. De nombreux canons.des fus:Kplusieurs centaines de prisonniers et une grande quantité de munitions ont été nris. Nos pertes sont inférieures à 500 hommes. » Un autre télégramme du même (ornmandant ajoute qu'une position ennemie devant Kut Al A.m ara a été prise avec de nombreux pris rn ni ers et des oanons : •i L'ennemi est en pleine retraite vers ; Bagdad ; nos forces le poursuivent. »> Actions d'artillerie an îroit Iislgs Iva nuit du 28 au 29 et la journée d-u 29 n'ont été marquées sur le front belge que par dos actions d'artillerie peu import-an- j tes. L'êshes k l'emprunt allemand ' Nous avons aujourd'hui un aveu allemand de l'échec du troisième emprunt im-[<'Sé à l'empire par les nécessités de ia gnerr;. Le » Tiijd i) qui, dams son numéro du 23 Stpterribre avait consacré un article de son « correspondant bmxeltois » à la glol.-e du gouvernement général allemand et ie son œuvre moralisatrice, nous apporte le loi demain un bout de correspondance de Cologne sur lequel la censure hollandaise elle-même a jugé nécessaire de sévir. Voici ce qu'écrit le correspondant do Cologne : ■< Le troisième empirait de guerre allemand n'a pas réussi complètement. On avait compté, étant donné les sentimenn-palriotiquos, surtout dans ce temps i1 grandes victoires à l'Est, non seulement atteindre facilement, mais même dépasser de beauoou.p les douze milliaixls. On a au oentraire, seulement réussi à obtenir on.:e n itliards et demi. (Ici le passage suppri/ne pur la censure hollandaise). De nombrei.-■-( s communes et diverses institutions particulières, dont on attendait beaucoup,nV.ru pas répondu à ces espérances. Par conte tpialques souscripteurs qui avaient déjà pris part aux emprunts précédents pour de grosses sommes, ont souscrit cette foW po.ur dos sommes plus élevées encore de 2â il oO p. c. » L'aveu est intéressant. Il l'eût sans doute été plus encore si la censure hol!and<y-e rt'avaAt pris soin de défendre l'intérêt alle-ii and contre un journaliste de Colngne . "Courage et à bientôt" LE MESSAGE DES ALLIÉS a la VILLE DE BRUXELLES Nous apprenons que les lieutenants aviv tnms belges Oast'llon et Robin, ont participé au raid d'aviation qui, le 19 septembre, a porté à nos compatriotes de Bruxelles le message des Alliés à la veille de la grande offensive. C'est principalement au-dessus de Stockel que les hardis aviateurs ont évolué,Outre les proclamations portant le mot « oourage ! « ils ont laissé tomber un grand drapeau belge de Trois mètres sur qi titre; sur ' lequel on avait imprimé en grandes lettres : « Courage et à bientôt ! » Ils ont pu voir la foule se précipiter sur l'étendard avant que les Allemands ne s'en emparent et en emporter des morceaux m <9'.u:;e de relique. Le triomphe du bîoeus ■"--.-«Otf L'ALLEMAGNE ARRIVE A PAYER PLUS F>E 4,900 FRANCS LA TONNE HE CUIVRE ET PLUS DE 16.(Mû FRANCS LA TONNE DE NÎCKEL. Le 20 juillet 1915; le gouvernement allemand a ordonné un recensement des objets fabriqués en cuivre (les stocks de cuivre brut ot le vieux cuivre avaient déjà été réquisitionnés par ordonnance du 1er mai). Il enjoignait, sous peine de poursuites, que ces objets, fussent déclarés avant le 20 août. Lf 31 juillet, une nouveJJe ordonnance enjoint de livrer volontairement les objets fabriqués en cuivre, en laiUm et en nickel, ou bien de les déclarer et de les conserver & la disposition des autorités. Le terme indioué pour la livraison, d'abord fixé au 20 août, a été reporté au 15 septembre. Le public, n'avant pas encore répondu suffisammenl !\ l'armel de l'administration, il vient d'être décidé que le dé>!aî-pour la livraison volontaire des objets en cuivre, laiton et nickel serait prolongé jusqu'au 16 octobre, et que les personnes nui n'auraient pas livré leurs objets à cette date auraient jusqu'au 16 novembre pour les déclnrer. A partir du 16 novembre, l'administration « procédera par eKnropriatinn 5» nour se faire remettre les objets qu'elle frappe de réquisition. Parmi ces objets frannés de rémiisition figurent maintenant (la liste vient d'être notablement allongée) : Tous les accessoires de cuisine ou de bouJ an série qui sont en cuivre ou en laiton (casseroles, bnins-marie, etc.), les baignoi-Yes. les chaudières, les réservoirs, etc. Tons les objets de cuisine nui sont en nickel. En outre, l'administration achète aussi fsans qu'on soit encore obligé de les lui vendre! la vaisselle de nickel, ainsi mie les obiefs de bureau et les anpareils d'éelai-race en cuivre, laiton ou nickeJ, les chauffe-i bains, etc... Elle paie pour tous ces objets : .4 marks le kilo pour le cuivre, 3 marks ' le'/cilo pour le laiton, 13 marks le kilo pour >e nickel pur (1 mark vaut, au pair, 1 fr. 235). En outre, l'administration achète tous les autres objets en cuivre, laiton, tombac, alfé-nide, métal Christofle, bronze, nickol pur, etc., etc. Les autorités ont peu de confiance dans la procédure d'exnropriation qu'elles menacent d'employer après le 16 novembre. Le communiqué publié par le « Lakal Anzeiger » du 24 septembre se termine, en effet, ainsi : « Nous ne pouvons que recommander de nouveau à la population de faire encore un large usage de la faculté qui lui est «laissée : livrer volontairement ses objets avant le 16 octobre. » ss0e que j'ai ?i es Belgique" 5)Of(— La collection déjà très importante de .vues que possédait M. M. Siron, promoieur, membre du Comité de direction de l'Alliance franco-belge, sur les ruines et les massacres de Belgique, vient de s'enrichir de quelques vues documentaires qui passeront, pour la première fois, sur l'écran, au cours de la conférence de samedi au Grand-Théâtre. Rappelons encore que, assister à cette conférence des plus intéressantes, faite par quelqu'un qui a « vu n par lui-même les crimes et les ruines accumulées par îles Allemands en Belginue, est faire acte de philanthropie puisque le bénéfice intégral de cette soirée va à l'œuvre des n Soupes populaires de Belgique et des provinces françaises envahies J Nos lecteurs ne voudront pas manquer celte occasion d'apporter leur obole fi ceux qui sonJ restés de l'autre côté de la liane de combat et souffrent en silence, attendant l'heure de la délivrance. Disons en passant que, outre la conférence, la soirée comportera une audition des plus intéressantes, au cours dp Vi<n,elle des artistes de grand talent se feront entend ro. - 1 11 y a un an no" LA MORT DE DEUX BRAVES AU PONT DE TERMONDE Aux chefs de section du l/i/ tombés ou blessés devant l'en nemi. Nous vivons maintenant les premiers an luvsrsaires die la guerre ; çue nos souvenir; recynuiaissants aillent veus ceux qui soaii tombés pour la défense et la grandeur du la Pairie 1 I.e s£r septembre 1914, le 1" groupe dt 49 d'artillerie (capitaine commandant 't Ser. stevens), après s'être distingué dans les ooirubats livrés au sud de iermonde, i SairutrGilies, Audeghom et Wieze, vint re lever à Grimbergen les batteries de li 4° brigadte mixte. De toutes les positione devant Termonde, celle du pont même, oc cupée par une pièce destinée à le prendri d'enfilade, à bout portant, était la plus dau gereuse ; tous les chefs de section dt groupe, à tour de rôle, y prenaient le ser vice. Doux d'entre eux, les sous-lieutenant: Hiemaux et Mayat, devaient y laisser li vie. I-e premier — Hiemaua — tomba a si pièce le l°r octobre, dans la nuiit, au coun d'une attaque ennemie. Le pont de Ter monde, déjà détruit une première fois avait été rétabli et miné par nous ; noui occupions la rive gjauche de l'Escaut et les Allemands tenaient la ville elle-même, bâ lie sur la rive opposée ; le pont constituai donc un défilé commun et les organisation; défensives, de part et d'autre, étaient pa rellles et formidables : les rives n'étaién que des tranchées profondes et les matsom les plus proches, blokhaus pour mitrail leuses et petits canons. Nos guetteurs, tou jours îi l'affût, cherchaient h surprendre le! moindres préparatifs de l'ennemi, dans le) ruines déjà familières de la ville incendiée où les carcasses des maisons, toutes béari tes. avaient, la nuit, <fes aspects de sque telles sinistres. De temps en temps, entr< tes pans (le murs, dans um rayon de luine glissait une ombre aussitôt saluée par 1< crépitement d'une balle et qui diisparaissat dans les décombres. Là-bas aussi, pareil) à des feux-follets, luisaient sans cesse d< petites flammes bleues, coups de feu enne mi,s, de quelques tireurs d'élite, prenant comme cible les têtes qui appaa'aissaie.in au-dessus de nos parapets. 'Cette nuit, du 1" octobre, était une betlf nuit étoijée d'automne, l'artillerie, très o» lire pendant la journée, avait ralenti sor !; ; » troupiers, maintenant adossés au abris, respiraient l'air frais dans un calim relatif. Tout à coup une sentinelto vigilante hêl« naire; elle semblait poussée vers le pont, venait de voir rouler unie masse noire épaisse, encore indécise dans la clarté lu naire?; elle semblait poussée vers le pont. Plus de doute, l'ennemi essayait d'aittein dre l'objectif. Au signa! d'alarme, fautas sine, mitrailleurs et oamonniers sautèrent i leurs postes et ce fut, à l'instant, le dédain. chement die l'orage. Sous la rafale de nos obus et de not baltes, la musse roulante oscilla et se diislo qua ; on vit alors des fantassins omnemis, s'abritent derrière d'es matelas, se ruei bravement à l'assaut du pont. Tentative vaine ! les uns sur les autres, ils tombaien; comme emportés dans le barrage de notre tir; les matelas prirent feu et, torches tra-•aiques, iilumiuèrent cette scène de carnag* et d'horreur, La surprise avait échoué ; deux faible! essais encore furent brisés par nos obus Ce fut alors la vengeance habituelle. L'ar-tïfterie ennemie concentra son feu sur lef abords du pont ; nos braves troupes on vécu là un de ces moments critiques où l£ puissance destructive de la machinerie hu maine n'est vraiment comparable qu'i l'élévation subite des &mes, prêtes au gran< sacrifice. Pendaint une longue heure, nos soldats subirent une trombe d'acier ''«m un fracas d'enfer, sous la menace d'ur renouvellement d'atilaqiue. Il fallait don< vaincre la tension des nerfs, veiller sans œsse, scruter tous ces fantômes qui -*c dressaient, impénétrables et muetSi sui l'autre iwe. Ce fut en examinant, par-des sus le bouclier du canon, les repaires d< l'ennemi, que le sous-lieutenant lliernauj tomba, dans le dênoiïment de l'action, frappé d'une balle entre les yeux. ' Et st bo.ll© mort permit de constater, une fols ,d< plus, tout ce qu'il y a d'énergie, de sang froid et de courage dans notre «»lre subal terne. Le maréchal des logis F-rancotte chef de pièoe. fit porter le corps de l'officiel dans un abri voisin, le couvrit d'une cou l'orture et prit sa place au canon, y mainti nanl pendant toute la nuit un personne harassé, alors que les tranchées voisines snvahies par les gaz des explosions d'obu; et rendues intenables, avaient été momenta némeot abandonnées. Le surlendemain , le sous - licutenan Mayat était de service au pont. Dan; l'après-midi, le commandant du groupe c son adjoint vinrent examiner 1 organisa lion de l'ennemi. Trois demi-têtes — celle; des trois officiers, le sous-lieutenant. Maya au milieu regardant au-dessus de l'épaulf du commandant 'l Serstevens — dépas sa.ient Je bouclier du canon. C'était une cible de choix pour les bons fusils d'ci face. Tout à coup une balte siffla plus près urne des trois têtes s'éclipsa pour ne plu: réapparaître ; Mayat, sans un cri, s'affaisst sur son chef et uih flot de sang rose, jaillis sani de la tempe tirouée, inonda son visag< subitement livide. Maintenant les deux amis dorment, oôt< h côte, leur sommeil de gloire dans le peti cimetière de Grembergen, où nous [es avom pieusement enterrés. Un jour prochair viendra, où ceux qui ont su leur belle mor' et qui, plus heureux, auront été épargnés pourront aller refleurir leurs tombes et lé moiqner de leur reconnaissance. Mais, de tous les hommages, nul ne vau dra la larme sincère de l'officier appelé ! relever son ami Mayat, qu'il revit encore i son poste, couché dans la rigidité diu derndei sommeil. Un officier du i A. îîoiresau bombardement de Pope?iaghe ——no» On nous écrit de Poperinghe : (i Après une attente die vingt-six jours, les Allemands ont recommencé le bombar demont de notre ville. Lundi après-midi, entre 2 h. 3/4 et 3 h. 1/4, nous avons reçu quelques obus qui n'ont pas causé grands dégâts. » L. Y La htaille en Champagne Un récit officiel de la première phase de la bataille en Champagne est nublié. Nous en extrayons ces passages caractéristiques : La première nosition ennemie oui formait la principale ligne de résistance comprenait 1 de deux à cinq tranchées s'échelonnant sur • une profondeur de trois à cinq cents mètres, avec des défenses accessoires complè- • tes ; réseaux impénétrables de fils de fer i et de chevaux de frise, abris-cavernes con-t tre le bombardement et fortins garnis de s mitrailleuses. Pendant trois jours, nos batteries ont , bombardé les positions allemandes. Nous avions mis en œuvre les créations les ^'us nouvelles de notre artillerie et nous avons pu en constater dans les tranchées conquises les redoutables effets.Sur certains points le nivellement a été complet, l'entrée des ea\'ernes-abris était Dartout brisée et arrachée.Notre tir couvrait, touje l'étendue de la nremière position ; tandis que des pièces à longue portée atteignaient les routes, les voies ferrées et les gares. Ainsi certaines imités alte",!m/l/>s sp trouvèrent coupées de r ravitaillement et restèrent quarante-huit heures sans être approvisionnées. Le 25 septembre, au matin, les nuées crises étaient très basses. A neuf heures.' la ploie commenon à tomber. A neuf heures quinze, heure fixée, l'assaut fut donné. CeUe yasue humaine, sur ce front de plus de 25 kilomètres, d'un même mouvement, d un même élan, s'abattit sur les tranchées ennemies et les couvrit. En oueteues minutes, nos hommes au pnx rte pertes presmie partout lésèros, sautaient daos les tranchées allemandes, en maîtrisaient les défenseurs et noursiiïvaio-nt leur course en avaot. avec entrain et audace mal a ré la difficulté terrain détrempé, ma,ter éta Allemande nui, ra- '«ment. avec leurs réserves, avaient ffar-pî leurs positions întermé/limirpa ou qui. è l'abri des bovaux perpendiculaires, 'diri-"•p.iient des fpiiy (Je mitrailleuses et d'infnn-torip sur les flancs de nos troupes nendant leur progression. Kp fin d.-> journée, nous étions arrivés au riArd rte Peuaip, et- au non! de Perthes. a.u en,n,tact même de la deuxième position allemande oui s'appuie sur la butte de Soua.in aj bnf.fo fit* Tahnire. Nos batteries, sufvam* In progression des fn-nf^spins, avaient franchi les bovaux et les tranchées et venaient s'installer à hauteur de notre ligne de départ. Bonrses précautions 1 »Off LES RETARDS LA CORRESPONDANCENous recevons la communication suivante : <( Le public est prévenu que le retard ap-mrliè h la correspondance est dû aux nécessités des opérations militaires. » ! FERMETURE DE LA FRONTIERE FRANCO-SUISSE A la demande de l'autorité mnlitaire française,. la frontière franco-suisse est momen-ta.n»ément fermée an trafic des voyageurs allant en Suiss'e. L'acheminement des lettres, télégrammes ci colis postaux, y compris- ceux des prisonniers de guerre, à destination de la Suisse, est également momentanément suspendu. En ou/tre, les télégrammes à destination , de certains pays étrangers pourront être soumis ù un retard qni ne dépassera pas quarante-huit heaires. DERNIÈRE HEURE Gsmmumquê eflciel français Paris, 30 septembre, 15 heures. L'ennemi n'a réagi EN ARTOIS que pat un très violent bombardement de nos nou-velles positions à l'est de Souchez. EN CHAMPAGNE, nous avons pris pied sur plusieurs points dans les tranchées de seconde position de défense des Allemands à l'ouest de la butte de Tahure et à. l'ouest de la ferme Navarin. En ce dernier pointt certains éléments de nos troupes ont franchi la ligne allemande et se sont résolument portés au delà, mais leur progression n'a pu être maintenue à raison des tirs de ban. rage de l'artillerie et des feux de flanque-ment très violents. Nos hommes tiennent fermement les points conquis de la seconde ligne ennemie. Au sud de Ripont, nous avons élargi et complété la conquête de la première position allemande, enlevant une frac* tion d'un important organe de soutien dit. ic ouvrage de la défaite n. Nuit calme sur le reste du front. Malgré les conditions atmosphériques plus, défavorables, nos escadrilles ont bombardé hier les lignes de communication en arriéra du front allemand. Des obus ont été lancé» sur les gares de la vallée de la Suippe, t Bazancourt, i Wirmérvville, au i'ont-Faver. ger. à Saint-Hilaire-le-Petit, 'ainsi que sut une colonne en marche près de Sornme-Py- [Le village de Ripent est situé sur la Dor-moise, à un- kilomètre «aviron au nord des positions conquises. — Toutes les gares citées par le commvoaia'ié sont situ tes sur I» chemin de fer qui longe T arrière de la ligna allemande en Champagne.] .... -tf — ——< Offensive des Monténégrins LE ROI NICOLAS EST A LEUR TÊTE La « Tribuna » publie une dépêche dt CelUgné disant que les Monténégrins, av-jq le Roi Nicolas à leur tête, ont commencé une violente offensive contre les Autrichiens qui occupent d'importantes posin tions i^a bataille faisait rage au moment oq cette dépêche fut envoyée. » -i Après la défaite »OU LE GOUVERNEUR ALLEMAND DE TSING-TAO EN CONSEIL ES GUERRE Le gouvernement japonais va laine passer devant un Conseil de guerre^ l'ancien gouverneur général de Ising-Toio, V/aidée!;, ainsi que les officiers qui lui étaient directement adjoints, sous l'inculpation d'avoir « détourné pour un million da maries de fonds appartenant à l'Etat allemand, lors de la remise de la ville entra les mains des autorités japonaises. La deuxième tipe ienrfe est entamée en Artois et en Gtampaps PRÈS DE LOOS, LES TROUPES BRITANNIQUES ATTAQUENT LA TROISIÈME LIGNE IVVVVVVWVVWVVVWVWVI'VVI'VVV Jeudi 30 septembre, midi. La grande sagesse en ces heures émouvantes est de fermer l'oreille ù toute infoi^ nation qui n'est point-authentiquement offt-1 «elle. Sans doute, les bulletins des grands ■lats-majors sont aussi laconiques que circonspects ; sans doute, ils ne donnent acte iue des résultats acquis et bien acquis, sans 'ever le voile sur les perspectives qui s'ou-. rent ; mais cela doit nous suffire. La réalité est au demeurant, déjà fort belle à contempler.Sn Artois, au nord de Lens, les troupes 'ïrttanniques, après de nouveaux orages dé-■halnés par leur très nombreuse artillerie, ont percé la deuxième ligne ennemie et sont engagés sur la troisième ligne. La charge ;'est frayé route au sud du village de Loos »t peut-être sur d'autres points, car le ma-! -ôchal French indique et décrit toute une séné d'ouvrages et de redoutes de la deuxième ligne oui ont été conquis, ce qui suppose me vraie dislocation de celle-ci sur le front d'attaque. Au sud de Lens, la crête de Vimv "st virtuellement au pouvoir des Français, -mrore que l'on nous dise que les combat? continuent sur les hauteurs entre Souciiez «t Vimv. Mais, précisément, le village de Vimv. qui donne son nom à la « falaise », est en contre-bas de celle-ci dans la plaine, "e qui donne è croire que tes assaillants ont. déjà des partis sur la •pente. Lorsque les positions ainsi conquises auront élé organisées et que l'artillerie y aura pu être amenée, le canon britannique et le canon fran-i rais tiendront Lens sous leurs feux croisés en direction sud-est et. nor-ouest. En Champagne, les opérations se poursuivent sur le plateau ondulé dont le petit village de Tahure oceune 1e centre et. d'où parient, en rayons d'étoiles, cinq chemins qui s'en vont rejoindre, è l'ouest, la chaussée (le Souain S Somme-Pv. et, h l'est. la chaussée de Ville-sur-Tourbc à Chalterange. La deuxième ligne allemande, assaillie par l'of-fonsive française, est orientée, de l'ouest S 'lest, entre ces deux chaussées et paçse par la lisière nord de Tahure, marouée par la butte de Tahure (cête 1921. La mêlée est ar-dejite sur ce point, comme aussi, un peu plus à l'est, au delà des fermes de Maisons-de-Champagne et de 1a Justice. On peut, dôa à présent, apprécier l'habileté du pian tacti-que de l'état-major français, qui, obligâ d'aborder de front une position redoutable, a cependant « manœuvré » en lançant contre le Trou-Bricot d'abord, puis contre la butte de Tahure, deux attaques, l'une en direction sud-ouest-nord-est, débouchant de Souain, l'autre en direction nord-sud, débouchant de Perthes-lez-Hurlus. Grâce h cet Ingénieux dispositif d'attaque, couvert sang doute par des tirs de barrage et des flancs-gardes d'infanterie, les positions de la nremière ligne ont été n cisaillées n et l'opération parait se renouveler maintenant sur lea positions de la deuxième ligne. A certain;» moments, l'heure a dû sembler si décisiva déjà, que la cavalerie française est apparue sur le champ de bataille. Nous avons cité tel nom de Challerange : c'est, en effet, sur ce point que toute notre attention doit être fixée. A Challerange. qui est à 11 kilomètres au nord du front de combat, se nouent mja-ti'e voies ferrées qui ravitaillent tout le frant ennemi sur l'Aisne, en Argonne et sur la Meuse. On comprend donc combien seraient terribles pour l'ennemi les conséquences da la perte d'un tel point. Ce qui fait tressaillir d'angoisse îV~sr hommes de peu de foi, c'est, d'abord, que les opérations se prolongent ; c'est, ensuite, 7u'M est toujours possible pour l'ennemi de se retrancher en arrière. On rveut leur répondre que nulle action d'infanterie ne peut 5tre engagée sans être précédée de tirs do iestruction nécessairement prolongés et que l'ennemi ne peut hâtivement, dans la fièvre 3t les allées et venues de la bataille, construire en quelques heures ou même on quel-tues jours une nouvelle ligne semblable & selles qu'il a mis de longs mois à installer complètement. La vague, assez puissante riour rompre la digue de pierre, se joue des ipis de fascines et de sable. TCn Russie, c'est une vraie bataille fron; aie qui se V'vf'e de Riga au Dniester. Toutes es tentatives de rupture et d'envelo"Pemenl 'ailes par l'ennemi ont été jusou'à présent -nravées et ce n'est aue pas à pas qu'au centre les Allemands parviennent à avarv M

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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