Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 10 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xq6v/
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LE XX SIÉCLE ABONNEMENTS Pour touto 1» Belgique U» an. ...... fr. 9x0 Six mois • , « .... 4.80 T">i« moi ; £.18 Gr.-Duchd de LuxemJ). 20.00 Iubhi portai» 30.00 Directeur ! Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir? Edition Jjt (minuit) les </S4t> et <i68«s Instant-are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annoncer ordin., petite ligne . |.4| Réclames (3* page), la lignt. 1.50 Faits divers corps , « » 4.0# Faits divers fin. . , » S.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • • . • 9MÎO Les annonces sont reçues au bureau du journal 5centin~.es le numéro — EDITI ON *¥» Capitalisme ET socialisme ————0>J<0*|<0 — Où l'on voit le citoyen Anscele Si féliciter du " développement du militarisme „... « Filatures et tissages réunis » : tel est 1 titre d'une "société anonyme fondée récem ment par les. socialistes gantois. Une de caractéristiques de cette œuvre collectiviste c'est Que son premier résultat est de créer cl parfaits rentiers dans la personne de ses obli gataires avantagés comme dans la pire aiïair capitaliste au détriment des actionnaires ré duits, eux, à l'inévitable portion congrue d< 4 pour cent. La «Cote libre» fait à ce propos, dans soi numéro du 9 mai, des réflexions très justes « Les assemblées générales de la société écrit ce journal financier, fournissent auj citoyens Anscele et consorts, Foccasion an nuclle de se vanter, eux et leurs œuvres. Ce fu encore le cas le 26 avril dernier. Les action naircs de bonne volonté considèrent sans douti cette monnaie de singe comme un supplémem de divi vende et se tiennent pour satisfaits. Anseele, dans son rapport, leur a fait con naître que 3a société a pris une participaiior dans une bonneterie de Wctteren : a Nom avons, dit-il, engagé un capital de 100,000 fr. qui nous a rapporté plus de 12 p. c. Nom possédons donc à l'heure actuelle un cldeni important et régulier, tout en ayant placé notre argent à plus de 12 p. c. ». 12 p. c., nécessairement prélevés sur la « sueur du pauv' peup' » voilà qui n'est pas mal, comme début. Car il prévoit pour l'avenii une exploitation plus rémunératrice encore : il faut, quand le capital sera augmenté que le bénéfice brut atteigne « 15 à 20 p. c. du capital engagé ». Le citoyen Anssele donne 10 p. c. aux administrateurs et commissaires soit 5,2-18 francs. Et 4,600 francs seulement au « personnel el 03uvres ouvrières s. Les dirigeants de l'exploitation (ne touchent-ils pas, outre cette quote-part dans les bénéfices, des appointements ?) reçoivent donc nlus que les ouvriers lesquels — autre fait à noter •— ne travaillent pas 8 heures au service de leur patron socialiste, mais 10 heures ! Et les 3x8, qu'en fait-on chez Anseele ? ILes 12 p. c. avant tout ! Ecoutez encore ceci (c'est toujours le citoyen Anscele qui parle)i : « Le développement du militarisme, s'il ne nous pOaît pas, a provoqué un plus grand enrôlement de soldats et, par suite, des achats plus considérables d'articles de bo-nneterie. A la dernière adjudication, notre société a eu une fourniture pour l'Etat dé-passant 300,00-0 fr. Ceci, joint à d'autres événements du même genre, permet de dire que l'année 191-T se présente dans de bonnes conditions ». Tout cela n'est-il pas très suggestif? Que devient donc le dogme collectiviste dans ce beau prêt à 12 p. c. dont on espère tirer bientôt 15 à 20 jp. c. ? Nous serions curieux d'entendre expliquer ce mystère aux socialistes de Sevamg qui faisaient l'autre jour chorus aux tirades collectivistes du citoyen Dclvigne ! Et le couplet final sur le collectivisme n'est-il pas savoureux 1 Voilà le citoyen Anseele .se félicitant, tout comme Coekèrill, Krupp ou Schneider, des développements du militarisme ! Les patrons de Seraing, d'Essen ou du Oreu&ot ne veulent pas non plus la guerre, mais ils sont heureux de fournir des armements : le citoyen Anseele aussi ! Mais que va dire le citoyen La Fontaine 1 BULLETIffl POLITIQUE Vendredi, au Reiekstag allemand, le ministre de la guerre a exécuté avec vigueur le système des milices chères aux socialistes et aux pacifistes. Il s'est réjoui de. pouvoir constater que la jeunesse aile-monde n'écoute pas « les conseils perfides d'un cosmopolitisme veule, du rationalisme ou du matérialisme » et que, « par sa fraîcheur et son patriotisme elle est avec l'armée ».' — Une mission turque conduite par Talaat bey, ministre de l'Intérieur, et hret pacha, ancien ministre de la guerre, s'est embarquée vendredi sur le yacht impérial Erthogrul pour aller saluer l'empereur Nicolas 11 à Livadia. A son retour, elle passera par Bucarest, où elle sera reçue par le roi de Roumanie. Simple démarche de courtoisie, déclare Talaat bey, sans aucun caractère politique. Cependant dans les milieux politiques et diplomatiques de Constantinople, on considère néanmoins que le voyage à Bucarest du ministre de l'intérieur de Turquie revêt "ne importance particulière, venant immédiatement après la visite de Talaat bey à Livadia. Il est permis de penser en effet lue la question des îles et celle des rapports turco-grecs seront abordées aussi bien à Livadia qu'à Bucarest.. ^ JLe Moniteur (du 9 mai 1914). ORDRE DE LEOPOLD II. — M. Orban. Premier président de la cour d'appel de Liège, cst nommé grand-officier. ^ont nommés chevaliers : Le maître bottier Clarisse, du régiment d'artillerie de côte, pensionné, et le maréchal des logis maréchal fer-raî\l, du 1er régiment de lanciers. ORDRE DE LA COURONNE. — Sont nom-rocs chevaliers de l'Ordre de la Couronne, les ï*pitaincs en second de réserve démissionnes materne et Rovaux. ORDRE JUDICIAIRE. — Est acceptée la ,erç»ission de M. Orban, premier président de nc1°,ur d'appel de Liège. narYt ■ &RTS- — La démission pré*?ntée i rot 1 j Kuyck, professeur à l'académie j rr£d£s beaux-arts d'Anvers, est acceptée. ! d J--LOLE DF.S CADETS. - M. Frauenberg, nrn' r en philologie germanique, est nommé Pn^rr-i 1<'co^c des cadets. sinn î — Wautcrs. percepteur clé troi-classe, est promu à la deuxième classe de *0n grade. " i ■ .i— -j-L \ m L'inauguration du Salon des Beaux-Arts •—»<**)« k Le Roi et la Reine y ont présid< i samedi après-midi devant un nombreux public 5 Grande affluence samedi au Cinquante naire pour l'inauguration du Salon trienna des beaux-arts. Des diplomates, des députés des sénateurs, de hauts fonctionnaires, de; artistes et'des dames élégantes arborant 1( chapeau dernier cri et exhibant les créations 3 les plus absurdes de la mode. Tout le monde est au poste dès 2 heures s et l'on attend dans le salon d'entrée^ où s* , dressé'gracieuse dans la douce lumière qu î tombe des vélums la statue du jeune duc dt - Brabant due au ciseau de Dubois. Mais bien î tôt la nouvelle se répand dans le public - les souverains ont retardé leur arrivée et ne ï seront là qu'à 3 heures. Alors la foule, ui moment déçue, se répand dans les salles, au-i tour des œuvres que l'on n'aura plus le temps : d'examiner à loisir tantôt quand « Us » seront là. Notre chroniqueur artistique dira ce qu'i faut penser de ce Salon ; la première impres-! sion du public a été très favorable. La déco-; ration n a pas changé, mais on l'a rafraîchie. . Et- dans les salles, où la sévérité du jury a ; permis d'espacer les œuvres de façon à les mettre en valeur, tous les genres, toutes les tendances de l'art sont abondamment représentées.Dans le salon central, les portraits du Roi et de la Reine par Ricnir ne sont pas moins entourés que leurs deux bustes exécutés par Rousseau pour la salle des séances du Sénat. U est 3 heures très exactement lorsque les automobiles royales s'arrêtent aux portes du Salon. Le Roi et la Reine reçoivent les souhaits de bienvenue de M. Poullet, mi nistre des sciences et des arts, de M. Max, bourgmestre de Bruxelles, président de la Société royale des Beaux-Arts. MM. le duc d'Ursel, et de Ro, sénateur; Yerlant, Lam-botte et De Mot, membres^ du comité organi sateur, sont aussi là, ainsi que les membres artistes du jury. La Reine qui, sous un ample manteau bleu à broderies d'argent, porte une toilette de charmeuse gris perle,se dirige tout de suite avec le Roi vers le salon central et la visite de l'exposition commence aussitôt. Leurs Majestés resteront à la Triennale près d'une heure et demie,admirant les toiles et ^entretenant avec les artistes charmés de la prévenance du Roi et de la bonne grâce de la souveraine. A leur départ, les souverains ont été chaleureusement acclamés. LES NOUVELLES O Au Palais de Bruxelles La mission spéciale chinoise sera reçue par le Roi dimanche, à 11 heures. Des voitures de grand gala iront prendre S. Exe. Lon-Tseng Tsiang et sa suite à leur hôtel, et les y ramèneront après l'audience royale. Le soir, un grand dîner aura lieu au Palais. Le Roi a désigné le major adjoint d'état-major Raoul Pontus, du 2° régiment d'artillerie. pour être attaché à la personne de l'ambassadeur, pendant la duree de son séjour en Belgique. O La visite des souverains danois Le Roi vient de désigner pour être attachés à la personne de la reine de Danemark, pendant son séjour à Bruxelles, la comtesse J acques d'Oultremont et le comte de Lannoy. M. Woeste, ministre d'Etat, obtient, en vertu d'un arrêté royal publié au « Moniteur » du 9 mai, 1) la concession de noblesse pour lui et ses descendants légitimes; 2) la concession personnelle du titre de comte. A la Chambre des représentants Le peintre Aimé Stevens, professeur a l'Académie de Bruxelles, vient de recevoir la-commande du portrait de la reine Marie-Henriette pour la "Cliambre des représentants.A propos de l'annexion des faubourgs Le conseil communal de Molenbeek a: ajourné vendredi soir la discussion de la, proposition de renouveler la convention passée avec la Compagnie du gaz. Cette question a une importance spéciale. En effet, si la convention est renouvelée,c'est un sérieux inconvénient à la fusion éventuelle avec la ville de Bruxelles. Celui qui se prononcera affirmativement sur la question paraîtra prendre parti contre l'annexion. Notre aviation militaire Le comité national de propagande en faveur de l'aéronautique militaire a fait parve-, nir au ministre de la guerre la somme de | 28,000 francs aux fins d'acquérir un avion mi- ! litaire pour l'armée. Cet avion, un grand biplan avec moteur de i SO HP. muni des derniers perfectionnements, i sera fourni par l'industrie nationale. Dans quelques jours le comité de propa-1 gande remettra au ministre de la. guerre, la! somme nécessaire à l'acquisition d'un second avion de guerre du même type. Nous prions les personnes qui sont encore en possession des listes de-souscription, de faire parvenir celles-ci, avec les sommes re-, cueillies, au siège du comité,rue Henri Maus, 5-7. L'Asile des Petits Lits ros?s Grâce à la générosité de bon nombre de personnes charitables, au nombre desquelles nous avons à remercier Mme Coste-noble-Nootens, l'asile des petits lits roses de Boendael a pu envoyer déjà à sa villa de Middelkerke-Crocodile six religieuses et quarante enfants. Un plus grand nombre d enfants infirmes attendent de pouvoir s'y rendre pour trouver au littoral la santé et la guérison de leurs infirmités. La direction de l'œuvre remercie le public charitable de la générosité dont il a fait preuve et lui transmet les remercîmcnts des petits malades et infirmes. Les malles belges Pendant le mois d'avril dernier, les malles de la ligne Ostende-Douvres ont transporté 17.67G voyageurs (10,288 pendant le mois d'avril 1913). Pendant les quatre premiers mois de l'année en cours, le nombre de passagers a at-ttrint 36,913 tandis qu'il était de 32,817 pen dant la période correspondante de 1913. O Vilvorde, visitez Ciidenhuls, rue neuve. Ursutines, Laeken. Ecole normale et cours prép. JNos visiteurs royaux .>_♦_< Le roi el la reine de Danemark el leurs enfants Le roi Christian X et la reine Aîexandrine en costume de diasse »--» ~ »v« « » *<-> nuu vt fw tvuiv iiiv.-.nuui vu uv «.Jinoot S i Le R^i et la Reine de Danemark ont qu'il est un des souverains les plus grands de : i débarqué samedi à Port-Victoria commen- 1 Europe actuelle, il lui ressemble aussi par e çant par l'Angleterre la série des visites 1 attention vigilante qu'il apporte à tout ce? 3 d'avènement qui nous permettra de les voir qui concerne la défense nationale. Soldat' B dans quelques jours à Bruxelles. dans l'âme, il a fait une étude approfondie j Ce voyage interrompt pour quelques se- de la science militaire et s'est révélé comme ! B maines la vie de travail et de calme que un vrai chef dans les régiments de l'armée ' s mènent les souverains danois dans leurs chà- danoise où il a pratiqué longtemps le métier B teaux de Copenhague, d'Aarhus et de Sor- des armes. Aussi la revue du 20 mai ne serais genipi depuis qu'en 1912 la mort subite du t elle pas une parade : c'est devant un *v>n- i roi Frédéric dans les rues de Hambourg les naisseur que défileront nos soldats a fait monter sur le trône. Les souverains et la famille royale jouis- , j Le roi Christian né à Charlottenlund, le sent d'unanimes sympathies dans le peuple £ * 2(J septembre 1870, a épousé le 2G avril 1898: danois, qui leur sait gré de leur-sollicitude • 1 à Cannes, la princesse Aîexandrine, duchesse pour tou.s les intérêts du pays. On sait qu'ils I | de Mecklembourg, née le 21 décembre 1-879. appartiennent à la religion luthérienne ; ils I | De ce mariage sont nés, le 11 mars 1899. ont tenu à se réserver pendant leur séjour à | ; le prince Frédéric, et le 27 juillet 1900, le Paris la matinée du dimanche pour remplii | prince Canut. Les jeunes princes ont reçu leurs devoirs religieux et on sait que le joui ., r une éducation où les sports ont une grande de l'Ascension un service sera célébré à Bru 3 place et- son't déjà d'excellents cavaliers. xelles à leur intention . - j Christian X ressemblé au roi Albert en ce Le prince Frédéric et le prince Canut en promenade i 7iiiHiTrr~ii[i m" niirTim i ihmim~ïïi»miiini"TT"MiiiîiïÉi 'm^iïiiinïw ijjiÎMi i HiiirH^niîfwrar'^vrrriri l- _____ .* ... ______ 3_ riT"- 11 M **~**'-^ i iii ii wiiiiii •*iT-riiTTiinTiii™TaiiTrTrrrffi>i7H?*f'iiii J Une nouvelle catastrophe sismique en Sicilt ^ ■4^»- Le premier bilan est épouvantable d ! — o4<o>|<q II y aurait une centaine de morts, de nombreux blessé' - et une bourgade serait entièrement détruite i »o«-— ;s LA PREMIERE NOUVELLE bre On annonce de Catane que.jeudi soir, on les- ressenti une secousse de tremblement < ste- terre dans les régions de Terbati, de Penni ; de et d'Aeireale. Do nombreuses maisons oi de été rendues inhabitables.Les autorités se soi ua- rendues sur les lieux. On va envoyer d€ en- tentes militaires pour loger les familles sar •en- abri. la Une nouvelle dépêche de Catane dit qu< vendredi soir, une forte secousse de tremble blic ment de terre,qui a duré six secondes,a pr< fait duit une panique dans la population, ma: des n'a causé aucun dommage. La secousse aurait été plus forte dans k environs de Mangane, où elle fit des dégâts. iS On mande d'Arciroale que la secousse lies produit de graves dommages dans le vilîac ,rté de Linera. Le préfet de Tatanio a envo.v l'a- d'urgence, du matériel de la Croix-Rou.s avec des médecins et s'est rendu sur les lieu: an QUELQUES DETAILS Une dépêche de Catane en date de sî medi matin dit que suivant des nouvelles pai venues de différents endroits, il y a 30 mort et 120 blessés oui ont déjà été retirés de On signale de Bongiardo, village de la con a m une de Zaiïerano, que le nombre des morl c y est de 10 et que les blessés sont au nombr .i de 20. ,t On signale également de» morts dans 1 t commune de Pisano. s A 7 heures du soir, la secousse de trembl< s ment de terre a été ressentie dans les ville ges de Guardia, Mangano, Pisano et Zaff< rano. Le bruit coui*t qu'il y a des morts et de i- blessés. s La bourgade de Linera.est presque complè tement détruite tant par le tremblementd d s iorre que par les inciendies qu'il a provoqués Le^ nombre des victimes n'est pas jusqu'ic a précisé. Sept blessés ont été transportés ■' Vhôpital d'Aeireale. D'autres sont en route. •' Des dommages auraient été causés dans le e bourgades de S-anta-Yenerina, Santa-Marir : Degli, Ammalati, Guardia-Santa-Maria, Vei gine, Cosentini et Penisi. Mais là les dégât seraient purement matériels. Il n'y aurait ar " cune victime. La circulation sur le chemin de fer d'Ac-s veale à Guardia est interrompue par suit l'rlao nui aa ../Mit nv/s/lnitou rlanu lo t.ii» QHRONIQUE DU Jou '—>o« . LA FIN DE LA «ANŒUVR A la suite d'une réunion d'une commiss spéciale, la gauche du Sénat e'^st engaj loyalement à ne plus faire de discours 1 structionnistes et a ne plus réclamer d'app nominaux inutiles : en un mot, à ces l'obstruction qu'elle essayait de faire bien en vain, du reste, — au projet scolai Nous n'eussions pas songé à revenir dessus si, dans le « Peuple » de samedi, faiseur d'italiques, muselé au Sénat, n profitait... pour chanter victoire. La crainte de répondre devant leurs él teurs du retard des lois sociales a subitenn as «agi les vaillants obstructionnistes, avaient espéré que la Chambre ne trouver p.i s le temps de voter les assurances soeia i et qu'ils pourraient continuer leur petit j« ! Le jour même où cette espérance leur éclu | paît définitivement, ils ont précipitamnK ! renoncé à l'obstructibpi. Par courtoisie, ! leur a accordé les honneurs de la. guerre \ ne fixant pas dp limite à la discussion s< j laii e. j II faut, les voir-aujourd'hui se défont : d'avoir jamais voulu faire de l'obsb uetie j Ils voulaient simplement, dit le « Peuple q.Uj les débats eussent une grande amplei En effet! Nous nous rappelons ce vote .c un amendement quelconque, *ote par apj nominal -- évidemment, puisqu'un appel \ minai fait perdre un quart d'heure tuqi prit part un seul membre de l'oppositic Ton?, les 'antres avaient quitté la salle, ta était grand l'intérêt qu'ils prenaient à. < ample débat. Comme elle périt à la Chambre, sang q le gouvernement ni la droite aient fait qi que ce soit pour hâter son trépas, l'obstri tiou est en train de mourir au Sénat. Et 1 pauvres Lekeus trouvent moyen de chant victoire... tout en jurant leurs grands diei qu'ils n'ont jamais fait d'obstruction. Sourions. >o« LE MOMENT WAL CHOiS Le « Journal de Liège » attrape M. Lorai ! avec la plus grande sévérité. Citons : « M. Georges Lorand a éprouvé le besoin proclamer au meeting de jeudi qu'il restait ; partisan convaincu du cartel. Cette déclaration n'étonnera personne, j cartel est une des marottes de M. 'Lorand. 11 tient comme à la prunelle do "ses yeux. En ce moment, le cartel est frappé de mo: et ce n'est pas M. Lorand qui réussira à ressusciter, à la grande joie des cléricaux sa | doute, mais contré la volonté de la gran ! majorité des libéraux ». Nous nous permettons d'interrompre la < tation pour faire remarquer au «Journal i Liège » qu'il ne peut, sans usurpation, pr tendre représenter ici la « grande majori des libéraux ». La grande majorité des lib raux reste la fidèle alliée des socialistes. Pour arriver à nier cela, le « Journal < Liège » est forcé de décrire la situation < façon vraiment singulière : « Toute la propagande des socialistes, écri il, se fait actuellement sur le dos des 1-ibérau Ils ménagent ouvertement les cléricaux» . Vous verrez que, très prochainement, li libéraux dénonceront le cartel des çléricau et des socialistes. En attendant ce jour hei reux, le « Journal de Liège w termine son a trapade en reprochant à M. Lorand de cho sir bien mal son moment pour venir * rééd ter » sa vieille profession de foi eartellisté En effet, le moment est bien mal chois Mais c'est le seul reproché que les libérau sincères puissent adresser à M . Lorand. Que voulez-vous? M. Lorand n'est pas soi mis à réélection cette année. Du reste, so siège est sfir. Alors, il peut être moins habil que ceux auxquels le cartel joua un si mai vais tour. »o« VIVE L'ARMÉE? Tout le monde connaît la spécialité ac tuelle d'Anatole France, présentement sock liste et professeur d'anarchie. U bafoue tou ce que les hommes respectent et c'est eel davantage que l'élégance de sa plume qu l'a désigné au choix des_ révolutionnaires e quête de pontifes pour inaugurer leurs cen traies d'Education. Il est piquant de mettre sous les yeux d ses admirateurs les lignes suivantes parue dans le « Temps » du 18 juillet 1886 sous 1 signature d'Anatole France. C'est le compte rendu d'une revue militaire. « Vous l'avez bien vu mercredi. Nous ne som mes point changés. Nous aimons encore les mi litaires. Il est à parier que nous les aimeron toujours. Us parlent aux yeux; ils parlent ai cœur. Ils apportent la gloire au peuple ivre d'amotn- ...On se plaint que l'armée, c'est la force, e rien que la force. Mais on ne songe pas qui cette force a remplacé l'anarchie, et qu'enfii partout où il n'y a pas d'armée régulière le massacres sont domestiques et quotidiens. «L-soldat est nécessaire, et la guerre est, de toute les fatalités sociales, la plus constante et h plus impérieuse. ...L'homme est soumis aux fatalités de soi origine. Sa nature est d'être violent. Quand i sera pacifique, il ne sera plus l'homme, mai: quelque chose d'inconnu dont nous n'avon: nème pas le pressentiment. Le dirai-je? Plu-j'y songe et moins j'ose souhaiter la fin de 1; guerre. J'aurais peur qu'en disparaissant, cett< grande et terrible puissance n'emportât ave* :11e les vertus qu'elle a fait naître et sur les quelles tout notre édifice social repose encor< uijourd'hui. Supprimez les vertus militaires, e :ouîe la société civile s:écroule. ...Il me semble que les applaudissements qu saluaient, à la fête, le défilé des Tonkinois vou aient dire un peu de tout cela. Ces applaudissements, signifiaient aussi e surtout que le peuple français est encore ùi peuple militaire, qu'il aime son armée, et qu'i ie veut point qu'on la noie et qu'on la dis ;olve en une vaste garde nationale, ou il n'\ iura.it plus ni commandement, ni obéissance t qui, loin de nous protéger et de nous défen Ire, nous ferait tomber avec elle dans l'impuis sance et la férocité. Vive l'armée ! ». Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Le baromètre baisse légèrement sur la Hol ande et lt: nord-ouest de l'Allemagne, ains. ïue sur le centre de la Suède, la Russie 'Autriche-Hongrie, la Suisse, les régions mé literranéennes et l'Espagne; il monte partou ûlleurs. En Belg;iaue,le vent est modéré ou assez fort l'entre S.-O. et O.-N.-O., et la températuri ;st comprise entre 0°o et 10°5. Prévisions : Vent N. modéré: pluie, refroi lissement. L'abdication R des radicaux français e devant i°u • « w a , t les socialistes els 5er r? Les « agenouillés » de la rue £ de Valois en , ec- (De notre correspondant) iiit Ils , Paris, le 8 mai 1.0Î4. ait Nous avions les accroupis de Vendôme; les nous*«|vons maintenant les agenouillés de la 3U. l'îie de Valois. C'est un sujet inépuisable que tp. de nouivcaux exemples iliustrent chaque jour, nt Q"'on me permette d'y apporter ma petite on contribution. en A Va-ugirard. où je suis électeur, la lutte >0. a été particulièrement rude, au premier tour, entre un socialiste unifié, le citoyen Le-yq vasseur, et le candidat de la rue de Valois, ,n. M. Ohériôux. Dans vingt meeting*. M. Le-vasseur a déclaré qu'en aucun cas. il ne sàu-n' rait être question de désisteiwent « en faveur ur du candidat du parti Caillaux ». Et avec quel )pj suprême dédain le citoyen conscient laissait lo. tomber cette expression injurieuse que les prolétaires organisés ne manquaient jamais {1 {d'applaudir bruyamment. Qu'est-il arrivé? A la surprise générale, le et ^"'cialiste a eu plus de voix que le radieaJ. Celui ci, qui ét-â.it partisan de la loi de'trois i,c ans, s'est retiré de la lutte en invitant ses 0\ électeurs à faire-leur .devoir -de républicains. 1C. et de patriotes. C'était les convier très elai-cs rement à voter pour le député sortant, répu-el, blicain progressiste, M. Bertrand d'Aramon. JX La Fédération radicale de la Seine et le comité exécutif ont eu la bassesse de faire un appel en faveur du citoyen Levasseur. de celui qui avait juré de ne jamais se désister-pou r le candidat du «parti Caillaux». Le résultat immédiat n'a pas été, d'ailleurs, id celui qu'attendaient les « Valoisiens ». Le comité de M. C'hérioux a riposté par une affiche de protestation contre l'humrliation 'c qu'on voulait leur infliger. Une partie impor-,n tante même du comité s'est ralliée publique-e ment à la candidature de M. d'Aramon. y *** t, Cependant que les radicaux essaient de le désarmer les socialistes à force de platitude, ceux-ci leur imposent mille avanies. M. J.-L. 'c Breton a dressé, dans la «Lanterne», la longue liste des candidats socialistes qui ont • refusé, avec l'approbation de leur parti, de sce retirtr devant des valoisiens plus favori- é- sé* ! * té « Dans l'Yonne, à Sens, écrit-H, le candidat é- socialiste, mis en minorité, se maintient, escomptant cyniquement les voix cléricales et le poursuivant une campagne d'injures et de cale lomnies contre notre ami Jean Javal, dont on connaît la grande valeur, la non moins grande modestie et l'ardeur démocratique. En Scine-et-Ooise, c'est le socialiste Lobey t oui fait, appel ,avec la même perfidie, au concours de la réaction pour essayer de l'emporter sur l'excellent républicain qu'est Devoux. A ;s Ivry, c'est le socialiste Martin qui combat no-v tre ami Coûtant dans des conditions aussi dé-'* j_ loyales. % , Dans l'Ain, à Nantua ,1e socialiste unifié Ni-cod compte sur les voix conservatrices pour l'emporter sur le bon démocrate Chanal. Dans 1 le Cantal ,un certain Tourtoulou compromet ;• les socialistes unifiés, qu'il prétend ieprésen-i. ter, en se livrant aux pires intrigues. Arrivant x bon dernier au premier tour, avec 1,073 voix, il a la prétention de remporter sur le radical i Brun, qui a obtenu 5,730 suffrages, en absor-n bant les 3,114 et les 1,689 voix des deux autres candidats de droite arrivés avant lui et .qui se sont désistés en sa faveur. En Saône-ct-Loire. c'est le socialiste Théo Brctin qui, suivant la formule du célèbre My-rens, préférerait être mal élu que pas élu et qui. sollicite les voix progressistes et cléricales pout essayer de l'emporter sur le radical-socialiste Hobin-Périer. » t M. J.-L. Breton oublie une bonne douzaine \ do ca» semblables. Le «Radical» lui en si- i gnale un, en particulier, en des termes qui 1 sembleraient indiquer que l'inquiétude com- - mence à gagner l'organe de la rue de Valois. Dans la première circonscription cJe Lo- 2 rient. M. Nail, radical unvl'ié, est arrivé bon-s premier, avec plus de 6,000 voix. Le soeia-\ liste Uiiifi;'., le citoyen PhWippot, n en a ob- - tenu que 2,301. Entre les deux, un conservateur a recueilli 3,352 voix. Le socialiste s'est maintenu au second tour, et le conservateur, qui s'est retiré, fait eajnpagne pour lui. Et le «Radical» de «émir. : 1 t Et sait-on qui patronne cette coalition : M. Goude, député socialiste unifié de Brest, qui vient de venir à la rescousse de M. Philip-pot ; M. Coude, que le comité exécutii du parti I radical a sauvé en 1910. Les radicaux en sont , aujourd'hui bien récompensés. » î Et le «Temps» de railler les lamentations ' du journal valoisien : « Que le «Radical» se J souvienne de la date du 7 mai, jour où — pour , la première fois — il aura gémi de l'ingratitude des socialistes unifiés. C'est la première » fois, ce n'est pas la dernière fois. » \ ' T/n vent de folie semble d'ailleurs souffler [ sur ce malheureux parti radical. Les pliis , sages paraissent subitement frappés de dé ; mence. M.Léon Bourgeois écrivait, le l(s avril dernier : « Pour moi, non seulement j'ai vote ■ la loi de trois ans, mais je la voterais encore... La sécurité nationale, c'est la loi suprême. » Aujourd'hui, le voici qui, dans la i Marne, patronne .au scrutin de ballottage, un radical, hostile à la réforme militaire. Et contre qui? .Est-ce contre un conservateur, contre un libéral, contre un progressiste?, j non, contre un républicain de. gauche. a Désormais, écrit-il avec une rare inc.- • science .il ne s'agit plus de tel ou tel article de programme.. A mes yeux, le maintien de ia loi de trois ans est assuré, et l'accord se fera ' certainement sur une formule transactionnelle entre les républicains pour le vote définitif de l'impôt sui le revenu. » « Le maintien de la loi de trois ans est assuré. » Qu: permet à M. Bourgeois cette téméraire affirmation? Sans doute, au pre-[ mier tour de scrutin,les électeurs se sont prononcés dans ce sens à une énorme majorité. - Mais si la. coalitiou ladic - et socialiste II triomphait complètement, _ au ballottage, est-ce 911e ses élus tiendraient compte <r*s ; indications du premier tour de scrutin"!' " M. Léon Bourgeois se dit qu'au pis-aller, le Sénat serait la pour# empêcher la bande de j pousser les sottises jusqu'au bout. Mais 11e comprend-il pas, ne sent-il pas combien se-. rait déplorable, à l'intérieur comme à l'extérieur, relTet moral d'un vote de la Chancre L'UNION DANS L'ACTION trrmrsrrorrc. TO TïtAI 1914 vinCilTCtHE «rrricrc. — rr rao

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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