Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 februari 1918
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s.n. 1918, 08 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1qq6n/
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QUATRIEME ANNEE. - N" 2003 tie Ntiméfo : ÎO oentiineg VENDREDI 8 FEVRIER 1918. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28,<?r, Rue de la Bourse, 281" Téïépfcorae j 6® Beîg® ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimes trt Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trirn. Autres pays. 3 fr. par mois — , 8 fr. par trimestre QUELQUF-S TESTES I. C. Muysmans a-t-il prficlÉ la perra civile ? Quelques pirouettes ne peuvent supprimer des faits trop bien établis Dans une interview prise à Londres pour la Victoire (il0 du 6 février) M. Camille Huysmans a eu ces parolas dédaigneuses contre les reproches adressés a son action Internationaliste : Comment voulez-vous que je réponde à. tentes ces iusanlics v Je aie puis même pas toutes les lire, -élles sont trop. J'aurais prêche l'Insurrection, la guerre civile ? Mais enfin ne serait-ce pas monstrueusement béte de vouloir aider HUkdetlbuîg à aller se pro-Ihoncr à Paris ? ...Je ne sais pas tout ce qu'on m'a fait dire. Je sais ce que j'ai dit et ce que J'ai fait : cela me surfit. Cela suffit, en effet, et M. Huysmans a tort dû croire que ses dénégations, si énergiques soient-elles, puissent supprimer les laits et les écrits qui l'accusent. Ce n'est pas un adversaire politique, c'est ■un socialiste belge, en communauté d'idées avec l'immense majorité cle son parti, qui résumait naguère 1 action de guerre de M. •Huysmans cian6 ces lignes : Dès 1315, à l'époque où il faisait encore la navette entre La ilaye et Bruxelles, Huysmans, — écrivait M. Louis Pierard dans 1' « Homme libre » du Si décembre 1917 — affirmait que la guerre était sans Issue militaire. qu'il n'y aurait ni vainqueurs ni vaincus, qu'il était absurde de se battre pour l'Al-sace-Lorraine. C'était à l'Internationale qu'il appartenait de résoudre le conflit ; elle n'avait pu empêchsr la guerre, elle devait faire la paix. Huysmans aime son pays, mais il aime peut-être encore plus l'Internationale, dont 41 a fait, ce qu'elle était à la veille do cette guerre. 11 n'en reste ..pas moins établi que Stock-holui était une aventure pline d'aléas ; que les Allemands ont espère, à la faveur de telles palabres, pouvoir amener les négociateurs autour du tapis vert, avant d'avoir •Mirlé, de s'être prononcés su;? le. sort de la fertgkfuié ou de Briéy, et alors qu'ils tiennent les gages formidables que l'on sait ...Quand M. Hlbot, après les avoir promis •— ce en quoi il eut tort — refusa les passerions pour Stockholm. M. Camille Huysmans, Interviewe par des journaux allemands, hon. grois, suisses, Scandinaves, hollandais, jeta feux et flammes et fit appel à l'insurrection de la o'assa ouvrière en France et an Grande-Bretagne ccntrs 1er, gouvernements. Tant ou'il n'aura point démenti ces interviews, «eus trouverons puéril ou regrettable que des socialistes fiançais (qu'il ne mena®© d'ail-■ leurs pas) diminuent le rôle qu'il a joué à Stockholm et La Haye. Précisons les appels à l'insurrection auxquels fait allusion M. Pierard. Le 4 août 1917. la Koelnische Zeitung a reproduit, des déclarations faites à Stockholm par le secrétaire du Bureau Socialiste international à un correspondant du Journal hongrois A: Est. On y lisait notamment : « m * »;*• •• 4 \ • »•"••• ..«v.. •* «- •: « « • • • • • a • • • • • V « m • r „ • • • ...... (Censuré) u « «i v • • •••••»•)<«•■. oc.... Quelques jours plus tard, le 16 août, le Serliner Tageblalt rapportait à son tour des propos do M. Huysmans. Le député de Bruxelles va-t-il démentir les paroles qu'on lui a prêtées et qu'il connaît évidemment? écoutez es qu'il dit : Les gouvernements alliés ont besoin des ouvriers pour porter le fardeau (te la guerre, mais ils no veulent pas' leur donner leur liberté d'action politique. (Censuré) Et comme le correspondant du journal Jioche insiste : » « * ..... (Censuré) Depuis lors, M. Husmans a donné de Nouvelles interviews à plusieurs journaux et notamment aux Munchner Neuêsto Nachrichten (n» du U janvier 1918). C'est en vain qu'on y chercherait un désaveu quelconque do ses appels incendiaires. M. ■Huysmans se borne à donner aux journalistes allemands l'assurance qu'ils n'ont •pas à craindre une victoire do l'Entente, la victoire, étant, impossible pour les deux partis belligérants. Ces différents textes n? donnent évidemment qu'une idée incomplète de l'action de M Huysmans, cette action s'exorçant plus volontiers de façon souterraine qu'au grand jour. N'empêche qu'ils jwrmettent cle comprendre à quel point cette action a servi les intérêts de 1 Allemagne contre l'Entente et par conséquent contra la Belgique.Ne Usait-on pas hier dans un des documents officiels allemands publiés par la Petit Parisien cette indication donnée !e 23 février 1915 par la Wllhelm&trasse aux diplomates allemands en pays neutres : , « II est porté à votre, connaissance qu'il es' fando sur te territoire du pays oit vous êtes accrédité des bureaux spéciaux d'organisation de propagande dans les pays de la coalition en guerre avec VAllemagne. T.A PROPAGANDE AURA POT]H BUT DE l'AII1E NAITRE DES MOUVEMENTS SOCIAUX accompagnés de grèves, des explosions révolutionnaires, DES MOUVEMENTS SEPARATISTES H la GVESItE CIVILE, ainsi qu'une agiCation EN PAVEUR DU DESARMEMENT ET DE LA CESSATION DE CETTE GUERRE SANGLANTE. » Et ne se rappelle-t-on pas ces paroles groi'pji.r^ |>> i? y/;iobw daruior au cou- Les cailmiips Ému ei la fleiaip La < Koelnische Volkszeitung » accuse le gouvernement belge d'effronterie!... I.es commentaires dont la catholiqi « Koelnische Volkszeitung » a accompagi la réponso du gouvernement belgo :i Saimt-Siègo méritent d'être reproduits, ci ils_ sont de nature à éclairer ceux qui a raient encore quelques illusions sur li dispositions dos catholiques allemands. Voici lu traduction de l'article du jou nal du Centre tel qu'il a paru à Cologne 24 janvier dornier : On no s'est pas précisément mis en frais ! Havre, pour lu rédaction <to la réponse à noto du Vatican. Au surplus, lu produit d'ui « réflexion » do presque cinq mois fait une piteuse impression, que l'on comprend p»i failteiment que même le gouvernement bel; n'ait visiblement attaché aucune tn'iportan à ce que ce document daté du 24 dêccmb soit porté un peu plus tôt à la connaissa/n du monda. Mais tandis que le Roi Albert.' faut le reconnaître, s'applique a n'cmploy que des termes mesurés et retenus, la repon du Cabinet est conçue dans le style le pi effronté et le plus provoquant, tel qu'on rencontre dan» les déclarations bruyant des dirigeants de l'Entente sur les buts guerre. Si le gouvernement croupion du Havre vo lait sérieusement la « prompte fin » de guerre, on doit s'étonner qu'il soit resté coi plêtement muet, quand arriva une invitât!) de lirest-Litowsk, qui aurait dû constitu pour un membre de l'Entente vaincue, dé: reux d'arriver à la paix, une excellente oce sion d'éviter au peuple la continuation d lnorreurs de la guerre. Au lieu de cela, gouvernement belge, chassé du pays, ve imposer aux vainqueurs des conditions qi non seulement en raison de la situatli inexorable de la guerre, mais aussi quand i les examine en soi, dénotent une réelle effro te-rte. Les archive» de Bruxelles ont démont sat rod ssiuiuioa amsj «i urauiajroidtuoji hommes d'Etat belges en concluant l'acca contraire à la neutralité, par lequel ils o livré le malheureux pays aux instigateu de la. politique d'encerclement. C'est à nous, par conséquent, crue revie le droit d'exteer des garanties pour que torrù.oij-e de l'ancien Etat belge ne soit, pi utilisé de nouveau par la Grande-Bretagi comme bélier contre l'Allemagne. Les « co dltiops de paix » d,u Havre, ne constitue en somme qu'une proclamation de la prolo Ration de la guerre qui. si elle doit amen la « libération » de la Belgique, transforme le pays en un désert. La déclaration est, do: une insulte a la compassion hypocriteme affirmée pour les souffrances du « peup belge si éprouvé ». Celui-ci se défendra bi< lui-même contre un tel cadeau. On voit que la u Koelnische Volkszt tung » en est encore aux mensonges Siur violation de la neutralité belge par la Bf giqne elle-même. Quant à la- justice, qua à notre droit proclamé par le Saint Sièg les Catholtques du Centre s'en soucie, aus3i peu qu'un Hindenburff ou un Tirpit N'empêche, 1e journal cle Cologne en dont sa .parole d'Allemand, que c'est du cô belge q,.ue se trouve l'effronterie. Si qiut qu'un compte encore sur ces gens-là pot obtenir à la Belgique n'importe quoi, noi lui recommandons la lecture de la « Ko« nische Volkszeitung »... www— Les mazïmalisles contre les bccli! Londres, 7 février. On mande de Pétrograde que, bien cp le 111 direct ait été rétabli entre Pétrograi et Brest-I.ltovsk, on n'a reçu aucune no velle à l'Institut Smolnv depuis quat jouis. On estime que les délégués russ ont été empêchés de communiquer av Pétrograde. Par voie de représailles, l'Institut Sm< ny a retiré aux délégués austro-allemani , qiii sont à Pétrograde l'usage du fil dire (lui les rattachait à Berlin. Une autre dépêche annonoe que, «uiva les autorités maximalisles, des agents i lemands auraient coupé le fil reliant Bre; Litovsk à Varsovie, afin d'arrêter les no velles relatives aux troubles intérieurs i l'Aliemangne. (Radio.) .. —www LIRE EN 2> PAGE : LA VIS MILITAIRE grès socialiste allemand de Wurzbo»j par le Herr doctor David, l'un des plus <3 voués socialistes du Kaiser : Les socialiites allemands, disait-il. doive rassembler les pacifistes de tous les pa: tandis que les années allemandes contmi ront leur pression sur les troupes ennemli ■ I faut tjue uou3 agissions comme dos ïena les exerçant d'un cité uns pression militai at de "autre une pression pacifiste. Nous avons reproché à M. Camille Kuj mans de jouer un rôle déplorable. . . Censuré 4 Ce reproché, nous le maintenons et po: sommes en cela d'accord aver tous les B> ges de Hollande qui assistent impuissai) dépuis trois ans à la propagande de : Huysmans et qui ont pu constater ses < fets démoralisants dans les camos d inte nés el ailleurs. Ils pensent tous"de mèn l'i-dcesus, qu'il s'agisse do 1 T'cho b-lg des Nouvelles, de la Bel()iquej du Courrï de la Meuse, du Belgisch Dagblad, ou d | socialistes ïerwngne ou Piéranl. Leur n I corïl complet vient (le ce que tous mette l'urtérft de la patrie au-dessus de tout i tél'êt dt, parti. Contre leur verdict, les p rc-les et les accents de M. Huysmans : peuvent rien. On ne pourrait ieur accord de valeur qu'en attribuant au secrélai de l'Internationale une inintelligence < une inconscience dont il serait le premi à refuser le bénéfice. STYLO, L'AFFAIRE BOLO-PORCHERE ■ W W 1 ■ ■ La quatrième audience a été marquée par de nouveaux incidents ■ • '•"STvi Le procès Bolo a continué jeudi devant le conseil de g-uenre de Paris dams une atmosphère de nervosité qu'expliquent les révélations faites à. l'audience précédvnte. 'e On s'ocoupo d'à,bord die Porchèro qui lé avait demandé h être examiné au point de ■u vue mental. ir Porchère, dit l'expert noubindvitch, n'est , atteint d'aucun affaiblissement de rinielli-gence. Il n'a pas agi spus l'impression d'une volonté plus forte que J.a sienne. S'il a agi r- d'une façon criminelle, c'est dans son intérêt le personnel. M. Fougère était consul de France à Lau-u sanne. quand Bolo rencontra Abbas Httml à Lausanne. 'i 51 eut connaissance de certains docu-r ments, notamment un reçu de 700,000 lr. fe que donna le khédive à la banqut! "tUo-;b mande Darmester et une lettre ou Abbas i'c Hilml écrit à l'empereur François-J.oseph -,® pour le congratuler. L'ex-khédive disait : •( Nous faisons des vœux pour la grande-5C cause dont je suis le partisan. » le UN BANQUIER le M. Bauer, directeur de la banque Parier, d-pose ensuite sur les conditions dans les-u- quelles il l'accrédita près de la Bovul Bank la of Canada et lui ouvrit un compte do 12,500 dollars à la banque Amsinck de New-York. »r — Bolo n'avait aucun fonds chez vous ï u- — Aucun 1 » ?" Une discussion, d'autant plus confuse ]| que le témoin est atteint d'une totale ex-ut tinction de voix, s'engage alors au sujet il, d'une affaire de 50 millions, projetée à Cu-m ba; elle échoua, malgré l'influence que m l'accusé s'était vanté d'avoir sur le prési-dent de la République cubaine. *} M» Salle. — connaissez-vous Pavenstedt | •a _ Parfailement. nt — Le prcriiez-vous pour un Allemand ou rs pouj1 un Tchèque î , — Au début de la guerre. U m'écrivit : î1' « Quelle horrible guerre ! Vous connaissez 10 mes sentiments pour la France ! ,, Je savais 15 qii'il était d'oricine allsniande. Je. ne répon- ™ dis pas,.. nt LE TENOR SOTTOLANA RACONTE % L'HISTOIRE DE LA VALJSE Mais voici (fu'on appelle M. Sottolana, artiste lyrique. On connaît l'importance die le ses dépositions antérieures relativement m aux relations entre l'accusé et Cavallini. Il entre. Le public se range très vite pour I lui permettre d'accéder au prétoire. Très !a fin, grand, maiigre, la taille penchée, la i voix naturellement bien timbrée, le hary-.1 ton italien, qui pourtant dût avoir l'habitude des « seules » se montre au début un , j peu désorienté. Mais il se remet vite : z. J'étais à Paris depuis trois ans, lorsque la le marquise Ricci, avec, qui j'avais chanté, me ié fit connaître Cavallini. il me chargea de di-i verses commissions. Mais ayant su qu'il y avait une affaire Cavallini-Bolo, je déchirai" ir les lettres qu'il m'avait, adressées pour que ls je les fisse parvenir a des tiers. 1- Un jour, il me convoqua au Orand-Hôtel : « Rendez-moi un service, me dit-il. J'ai à toucher un million. Accompagnez-moi. » 11 alla acheter une valise, marchanda longuement et me dit : Croyez-vous qu'un mil- Slwm entre là-dedans 7 » « Je ne sais pas, ré-pondis-je, je n'ai jamais vu un million.' » (Explosions de rires.) C'était le 1" avril, L'employé du Crédit lyonnais crut à une blague : « Non I non ! ,„ répondit Cavallini, le chèque est régulier. , Il l'encaissa, le mit dans la valise, y joignit lc une liasse de billets, tirés de sa poche, de 1- proportions à peu, près égales, puis nous allé-re mes' en taxi, rue de Phalsbourg, 17, où ja ;s savais qu'habitait Bolo. r.c « Constatez, me dit Cavallini, qu'il y a dans " cette valise un million, et que-dans quelques minutes elle sera vide. » ►1- Il revint au bout d'une demi-herare. La vais lise était vidée comme par un tour die presti-^4 digitateur. (Rires). « Je n'ai pas demandé de reçu, me dit-il. c'est une question morale. Pour les missions nt de confiance, on a toujours recours à moi. » p (Rires prolongés). t- L'aocent de sincérité du témoin fait le "■ meilleur effet sur le public, qui ne lui mêlé nage pas ses sympathies. Lo président interroge le témoin sur ses relations avec _ Porchère. U m'a apporté des télégrammes en langage convenu de la part de Bolo. Je lui ai donné deux ou trois lettres. Ouanr aux télégrammes adresses à Brunicardi, je refusai de les prendre.! — Brunicardi est aujourd'hui inculpé de haute trahison en Italie I 'g — J'ai aussi porté des lettres à M. Comby é- et à M. Louitalot. rue de Moscou. — Et à une dame ? — Oui, h Mme Caillaux. (Vive sensation nt aans rauditoire.) 's, e- Le commissaire du gouvernement va es-'»• sayer de préciser l'importaace des sommes touchées par Bolo des mains de Cavallini. r® Bolo dit un million, Cavallini dit le double,S" L'accusé. — Et Loustalot un miUien 500.000 francs ' - — Pourquoi, Bolo. avez-vous juré, sur ,c l'honneur, qno vous n'aviez pas vu Cavallini tf«puis le début de la guerre î ls Bolo se lève. Il est encore moins sûr de ,1. lui que la veille. On suit sur son visage et >î- dans le ton de sa voix la marche de soin r- affaissement progTes&if. Il fait au hasard ie une réponse rpii provoque des rires pro- e, longés dans la salle. ?r ... Je n'ai pas dit la vérité à M. Bouchardon pour éviter d'entrer dans de longues explica- , tions. Et puis, j'attendais de connaître la date nI de l'encaissement n- a- M" Héraud pose alors cette question au ie témoin : « Quo pensez-vous que Cavallini !T ait dit do vous h Bolo ? — « J'ai pensé, ré- re pond ingénument le témoin, qu'il lui avait :u dit : « Il y a un imbécile qui se chargera îr vie nos commissions. » (Hilarité prolongée.) UN CHAUFFEUR DE TAXI SPÉCIALISÉ DANS LE TRANSPORT DES MILLIONS M. Alexandre .ïtilllen, chauffeur de taxi, peut se va.nter d'avoir obtenu un franc succès de rire avec sa verve populaire. 11 expliqua comment, la première l'ois qu'il « chargea » MM. Sottolana et Cavallini, dans la nuit, il les.. « prit pour des apa-Ches I « U se méfiait d'eux, « prêt, à démarrer à toute vitesse » au moindre bigne de péril. Par une coïncidence au moins curieuse, la voiture du témoin servit d'abord à transporter les millions do Schoeller chez Lc-noir, et plus tard, ceux d'Abbas Hilml che; Bolo. L'attitude, le costume, les éclats de voix du témoin sont une détente pour l'auditoire, q,ui rit presque à chacune des pa-ioles de cette déposition sans grand intérêt.DEPOSITION DES EPOUX PANGN M. Panon dépose sur la -mission qu'il a faite en Amérique pour le compte de Bolo, mission auprès de la banque Amstck el qui a échoué, comme on sait, piteusement. Il a fait ressortir (pie Pavenstedt n'a na,s voulu attester, lui non plus, l'existence d'un compte Bolo à la banque. Il a diné avec Pavenstodt, qui l'a engagé à ne pas se mêler des affaires de Bolo. l-n lieutenant Mornet. — Pavenstedt avait déjà, peur du camp de concentration. La séance est suspendue. A la reprise, Mme Panon,une petite femme souffreteuse, déprimée par le chagrin — et elle vr le racontar tout au long avec des pleurs — s'avanco difficilement à la barre. Un garde la soutient. Elle déplore amèrement la malchance qui a mis Bolo en présence do son mari. Depuis. sa vie a été brisée moralement et physiquement. M. OH. HUMBERT A LA BARRE DES TEMOINS •Cest. le tour do M. Charles Humbert, dont la comparution était Impatiemment attendue J'ai connu Bolo, mais pas Porchère, dll M. Ch. Humbcrt,. Bolo m'a été présenté nu c'ébut du mois d'août 1915 par MM. Dumeanll, directeur du, « Rappel », Pauer et Marchai, directeurs do la banque Périer. Ces dernier me déclarèrent, que Bolo avait des fond? déposés dans leur banque. Boio savait qu3 le « Journal » était à vendre. Et M. Charles Humbert explique au conseil dans quelles conditions le « Journal » fut vendu en juillet 1915. Dans le consortium des noms il y en avait, dit. M. Ch. HumbeM, qui ne me plaisaient, pas car c'étaient oeux des fournisseurs de maté-rte! à la guerre. J'ai éliminé oes personnaiges et, alors, al traité avec la familie Lenoir dans des conditions telles que j'avais tontes les garanties à tous les points de vue. Cependant, quelques Joniirs après la signature du contrat., j'ai ap. pris que ce dernier n'avait, aucune valeur cl qu'on voulait me chasser du « Journal ». M. Charles Humebrt déclare que les personnalités des acquéreurs qui paraissaient dissimuler un groupe désireux de garder l'anoaiymat lui parurent inquiétantes à tel point qu'il s'empressa de donner l'alarme autour de lui. (Voir la suite en Dernière Heure.) - — WWW M FB0I1T FBÂMQAIS 14 heures. Activité des deux artilleries particulièrement vive, sur le front au Nord de l'Aisne, dans la rigion Chavignon-Pargny-Filt :n sur la rive droite de la Meuse dans se- ', teur Sam-ognevx-Côte 341, et sur l'Ilai-i-mannswillerkopf.Des déachements ennemis, gui tentaient d'aborder nos petits postes au Nord-Est de Braye-en-Laonnais et dans la région du bois Mortier, ont été repoxissés. En Champagne, nous avons exécuté avet succès un cottp de main sur les tranchées ennemies à l'Est du Téton. En Alsace, après une violente préparation d'artillerie, les Allemands ont tenté sans résultat, de pénétrer en deux points dans nos lignes du Bannholz. Au cours de, la ii.atinée d'hier, un appareil ennemi a été abattu, par le tir de notre artillerie anti-aérienne. ■ 23 heures. Nous avons repoussé, au lever du jour, une tentative ennemie sur un de nos petits postes dans la région au Nord de Craonne. A la suite, du bombardement signalé ce matin, tant sur la rive droite de la Meuse qu'en Alsace, les Allemands ont exécuté ù l'Est de Samogneux ainsi qu'à la corne nord du Bois des Fosses et sur nos lignes au Sud de l'HartmannswiUerkopf, trois coups de main que nous avons repoussés, infligeant des pertes à l'ennemi et lui prenant du matériel. ■ WVA/l— - AU FRONT BRITANNIQUE Après-midi. Un coup de main exécuté avec succès par des troupes de Liverpool, la nuit dernière, à l'Est d'Armentières, leur a permis de ramener un certain nombre de prisonniers et une mitrailleuse, en ne subissant que des perles légères. Quelque activité de l'artillerie allemande au Sud-Ouest de Cambrai et au Sud de Lens. (Voir en Dernière Heure le communiqué boriUmnicaift du soir,\ Forces il Mœ des socialistes almiis Un fléchissement notable » Eux aussi veulent imposer à la Belgique le carcan de ia neutralité On no pourrait être trop attentif à fout ce qui peut donneir une idée exacte de la force et des tendances du parti socialiste allemand. Certains socialistes des pays de l'Entente ne s'efforcer.t-i;, pus de nous montrer dans ce parti une opinion de plus en plus raisonnable et une organisation do" plus en plus influente s-ur ies destins de l'Empire ? Ce n'est pas tout à fait la leçon qui i:e dégage d'un article que M. Paul Louis vient do consacrer dans lo « Mercure de France » du lsr février à « La Social-démocratie allemande après le Congres de Wurabourg ». Le rapport officiel publié par le n Vor-waerts ». à la veille de ce congrès accuse un fléchissement sérieux du nombre des adhérents au parti socialiste officiel. Au: 1" avril 1917, ce parti ne comptait plus jue 244,000 membres dont 60,000 femmes contre, 432,000 dont 112,000 femmes a,u l" avril 1910, 585,000 dont 134,000 femmes eu 1" avril 1915 et 1,085,000 dont 175,000 femmes au 1er avril 1914. Même fléchissement dans le budget du parti, dans le nombre des journaux et de leurs abonnés comme dans les contingents syndicaux qui, seuls, ont marqué dans le premier semestre un léger progrès, laissant d'ailleurs l'effectif dSs syndicats socialistes à 1,076,000 au lieu des 2",490,000 de 1914-, Le rédacteur du « Mercure de France » attribue au -parti minoritaire un effectif de 120,000 adhérents, mais, ceux-ci ayant été enlevés au parti majoritaire, il ne reste pas moins que l'organisation socialiste allemande, loin do gagner' du terrain dons , l'Empire, est en potable régression. Quant à sa politique, n la ,musse, nous dit M. Paul Louis se prononça silr <«s deux points : le ; anrernuutisro ■ .*• :t être réprouvé; le statut alMatM /• • - •!<"«*• Lorrains ne saurait être mis eu i :i dut» son-priucipe-iv. - Un Muller, un Hoch, un l^m-ie1 ne f" prononcent pas autre-mont i>- '-ml «t» • ia question d'Alsace-I.- . mini » lu t-demann ou un Ebcrf "mi ' <>(■ ' i.i | « Ligue de la patrie ail- •> •> •• • » M j réclame la poursuite <:? t. is- j marina « avec la pin* gran '- ,- <•-»« j A titre de conclusion g-' raie i". -s -!\.-eussious du coti~T.=. on v. s\ là I-unanimité iv-tion oit ■■ -, deir iait notan.: r-iit, qi» t. les dW> i il:, de 'Empira ». • vit-oniVii.'rut ivec U: franchise ca-iégorivw siu Iji restaurai) » <le la Belgique O'MAf : I•'('AT NET îK » Or> ne voit, p.-i - qu roc'alii >. ni Indépen dant ;. s*' i-"-il l'iononcé contr» cet!/» o garni tic. » réclamé-' -pur tant de porte-plu-nies-iîu gouvernement «In Kaiser. U en eût. cependant valu i» ""ine quand ce n'eût été que pour fal .'hlier qu" to « les <'é"»utés socialiste. - 'ijourd'hui a ; lépc:' . 's » et n mltlo: es » ont voté c.oii'n ' autres, le 4 août 1914, ap-prouvi.nt ' lation de In î • ur.ilité fcel-gc et allouant les crédits nécessaires pour éc sser li i'-elglcpie... '.UX\l —. on 1AIEUR BEL6E OiSPàRO LE E01ÎS-LÏEU7EMANT AVIATEUR VERTONCEN SE 8EF V.T PERDU EM MER Le sc.us-Iieutenant Ve-ton'ren, l'aviateur belge bien connu, vien d i ru porté disparu. Vendredi.dernier, il avait quitté Ca-ini' """îr conduite lin nouvel appareil au î môme temps que le lieutenant ; '.î-. chargé d'un.' mission analogue, i .tenant Geo.-ge est arrivé à desti- • :i , , m1 n'a revu Vertongcn ; c • il n'esalf u'i -'pais brouillard, on sur ; vse que l'aviateur s'est perdu t-n mer. ——« M VWV " ■■ Lss AHemarls ea Belgiqos Londres, 7 février. On mande d'Amsterdam, 6 février, au Daily Chrorisclc : « Hiniienburg et Luder.dorff se sont transportés au quartier général en Belgique, à proximité de Bruxelles. » Londres, 7 février. On mande d'Amsterdam que le Maas-bode publie un télégramme d'Eindho-ven signalant le bruit que la frontière belge sera fermée pendant environ un mois. ■ "WWW Situation chancelante de von Hertiing IL SERAIT TOUJOURS QUESTION DE LE REMPLACER PAR VON BULOW Genève, 7 février. Des nouvelles sérieuses d'Allemagne indiquent que la position <lu comte Hertiing est assez ébranlée. Il serait soutenu par M. de KtnhlnKinn et par des membres du centre comme M. Erzberger, mais les paugermanistes lui reproche,nt d'être in-suffisamment énergique et d'avoir pris le pouvoir à la suite d'une entente avec la majorité parlementaire. L'influence autrichienne continue à combattre le prince de Bulow, qui est en bous termes avec les OSE VOIX DE BELGIQUE Un flamingant Ait FMEtll fii pie leip contre lenfcîss «Ces geus sont en passe de Boire à la casse fiamandc parmi les Flamands même...» La « Métropole » publie dans «on numéro du 5 février une intéressante interview d'un Flamand récemment échappé de Belgique.Nous y trouvons sur l'échec complet des menées akltvistes et boches auprès des flamands du pays opprimé des déclarations d'autant plus réconforta-ntcs qu'elles viennent d'un adhérent au mouvement flamand.Je puis vous affirmer de la façon la plus formelle qu'il n'existe même pas &) piwoccu-latlon linguistique eu pays flamand. \jc mouvement flamand e-ît inexistant pourJlinetMtt. La pairie seule compte. Les flamlngani*, dont je tuis, accablent de leur mépris les traîtres du Conseil des Flandre» et leurs «1(1-dés. Oes gens sont en passe de nuire énormément à la cause flamande parmi les Flamands même, tant apparaît le caractère factice de leurs griefs. Les exagérations d'avant la guerre sautent aux yeux, fl est dangereux pour les intérêts' légitimes des Flamand# de comparer la Flandre à la Pologne. Et lais, sex-moi vous dire qu'eu Belgique nous avons -été désagréablement impressionnée par tout le bruit fait au dehors entre Belges autour de la question flamande. Je vous l^ répète, celle-ci",n'existe pas en Belgique occupée. — Mais, pourtant les alitivtstes se remuent T — lit l oui, mais vous avez eiwondu certainement parler du meeting de l'Alliambra a la sortie duquel le Conseil des Flandres fut hué tandis qu'on cita n tait la . Marseillaise » c-t la • Brabançonne » et que le» Allemands n'osaient intervenir ? Eh bien, en petit, la même chose se passe partout. Ces messieurs arrivent dans un village, organ<scmt. un meeting. On y va, au meeting, puisqu'on n'a rien ii faire. On les écoute périer, puis tout d'un cou p 'élève une voix : « lie vraag woord > (Je (Le'ma.nde la parole). De qui messieurs, tenez-vous le mandat de venir nous pafier au nom du peuple flamand î A cette simple question, posée par l'msti-ftitfiir' ou par tout autre homme instfat. ■ .nie la salle applaudit, les soldats dtsper-l'auditoire, les aktivtstes s'éclipsent et... .'interrupteur est envoyé en Allemagne. Telle -t la résistance opposés par les Flamands ut flaminboches, — nom par lesquels on lé? • distingue des vrais flamingants. Quant au moral des Belges opprimés, il continue, dit l'interlocuteur de notre con-frère. à être splendidé, en dépit de tous les efforts des journaux embochés. empressés à prôner la paix par conciliation. Celle-ci ne compte pas d'adversaires plus résolus que les Belges : F.t c" ne sont, pas, dit, l'interviewé de lai . M iropole », 1>>s citations des jouttiaux t,i!lé« favorables « un c-ompi-omis ou à l'Al-toniîi-riie qui dissuaderont les Belges. — Quels sont Rs Journaux • sll'.és » les plus cités par la presse têutoni«"'« ? . — < The Nation •». le « Daily News ». le * Manchester Guardian », le » New States-inan », le « Progrès » rîô t>, r « Opiïïto-n wn/'Anne ». la ."Stem ntt tes au-4ri" Vnirnaox Qui mantaon do tiif.V:- u\ \ ontr? Belles cl Allies. — .* vor.A-o'18 c.:core dû vrais jownaAiX -- Ou- I* - ' "* rlMa ». la » Métropole » quelquefoi- ' 'i: trente franc.» la pièce en ce moiti;:i.. CCM'.'E (" ""STIFERÊ8 Pans le n-'.me t u - ' i*> Métropole » rm oorte ce trait qm sur le mé-- p- is des Belges à l'é:- -r.-' . s traîtres au service de l'Allemagne Si les Belges, après ! te trois ans da guerre, ont encore lo in«.<u. u>::-.-i". al et lo patriotisme ardent Us ont aussi i-i n^ ne profonde et savent, en manifester les w-Mitnetus au Rl'and détriment de ceux qui ont mal mérité de la Patrie. Le tristement vétetore Verhees, qui, -'-m. fait partie du ministère des « trente Jeu i> •• en lit, II y a quelques semaines, la en- •« expérience dans cette oomiïuine de. Woluv.' où depuis quelques années, il promène ;i> suffisance et son insatiable ambition. S'étant mis e<n tète d'assister a la messe certain dimanche à l'église Saint.Henri la dit Verhees n'eut pas plus tût fait son cmn-e dans le templa qua la foule, qui connaissait le piteux personnage, s'en écarta comme su avait été frapné de. la peste et le laissa au milieu ci- l'église, rougissant, verdissant et :,r,it d'Impuissance devant, la manlfesta- f.on de. haine silencieuse de ceux qui se trou- ' 'Depuis ce beau dimanche, on ne vit plus le traître Verhees à l'église de Woluwe Une. fois de plus, aux Belges du dehors de prendre exemple sur les Belges du dedans...« VWWV I Uiis manifestation belge à la Sorfaor.se L'Association générale belge de Par:; «r ganise au grand amphithéâtre ce la, Sv.r ■ bonne le dimanche 10 février I9l8,à 3 h. : .: de l'après-midi, une manifestau.;:: ... l'occasion de l'achèvement de la con ^èw ci© l'Est Africain allemand. Cette majiùfestation est ougajiis&ê sojs è haut paironage de M. le baron de GaifG» d'Hestroy. ministre de Belgique à Pains. On v entendra une allocation de M. le député Paul Nevem, président te l'A. G. B., un discours de M. Ronkin, ministre (les Colonies, et une conférence, illustrée de projections lumineuses et cinématographiques inédites, par M. le capitainc-romman-dant Gayen, des troupes coloniales belges. Il y aura, en ouire, umo partie artmtl-que.Les cartes d'invitation sont ù ret-irar r,u bureau de l'Association générafe belgB, 47, rue Vivienme, à Paris, au 1" étage. A la Sorbonne les cartes seront, stricte» méat exùrées à l'«ro».rAa.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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