Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 15 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw29989/
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LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgique On an. . . . . . . £r. 9.00 Six mois. . 4.GQ Trois mois 2.80 Gr.-Duchô <Ja Ltuceml). 20.00 Onion postale. . . . . , 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (lOh.soirJ Edition (minuit) muirmiB «vspït-* fgfim "wagff ggaaEsraa «saur mniwmiwni— niMiwminn -qaMB»' latag «miiwwiMii taataaaaata&aaas) Téléphones 3S46 et 3589 Instant-are omnia, in Christ^ Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANN0NCE3 Annonces ordin., petite ligne . 0.49 Réclames (3« page), la ligue. 1.50 Faits divers corps... » 4.00 Faits divers fin. • , » 3.00 Réparations judiciaires i, 3.00 Nécrologies .... o 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes la numéro EL P I T I ON La main dans le sac »(>M0« « La Belgique a été moralement obligée d'augmenter son armée »... dit le citoyen Vamlervelde ! « Nous sommes forcés de dépenser un demi milliard pour assurer le respect de notre neutralité, » avoue le citoyeu Lafoutaiue !.. Les échos de la dernière campagne électorale ne sont pas encore éteints et le souvenir des déclamations antimilitaristes des socialistes est encore trop récent pour que nous devions en rappeler des exemples. De même, on se rappelle encore les discours que prononcèrent à la Cihanibre, M. Vandervelde, au Sénat, M. Lafontaine contre la loi militaire. A les entendre, c'était une folie, un gaspillage, une trahison envers le pays... On savait bien qu'en combattant ainsi une loi dont ils ne pouvaient pas ne pas comprendre l'impérieuse nécessité, qu'en l'exploitant ensuite au profit de leur propagande électorale, les socialistes jouaient une indigne comédie. Nous en avons aujourd'hui ïa preuve. En effet le « Bulletin antimaçonnique », dans son numéro de mai 1914, publie le compte rendu de deux discours prononcés par MM. Vandervelde et Lafontaine sous la garantie du secret maçonnique. Le F.*. Vandervelde, qui a débité sa harangue le 5 juillet 1913 devant les FF.*, parisiens, a «bien voulu autoriser» l'«Acacia», revue menseulle d'études maçonniques, à en donner un compte rendu détaillé. (L'«Acca-cia», 11e année, 21° volume, nos 9 et 10 septembre 1913-, pages 105 à 115.) Voici quelques extraits de ce discours : « Mais à peine les élections étaient-elles faites que les cléricaux changent d'attitude. Le Gouvernement tout à coup fait volte-face. ET SANS DOUTE A-T-IL ETE MORALEMENT OBLIGE D'AGIR AINSI. Je ne veux pas contester, nous dit Emile Vandervelde, que ce soit après les élections de juin; 1912 que notre Gouvernement ait été de la part >des puissances étrangères J'objet de pressions plus ou moins fortes... ». « *■ « * * -, £ s « < « S 5) .« M ® • • « Comment expliquer cette brusque volte-face? Il y a pour ce faire diverses raisons : insistance de Messieurs Edward Grey et iR. Poincaré au nom des Gouvernements qu'ils représentent et l'avertissement amical et « diplomatique » du Roi de Roumanie à son parent Albert de Belgique, « Hohenzollern comme lui » et allié de la Triplice, d'avoir à se tenir sur ses gardes. D'autie part l'Allemagne, en 1912, augmente, ses armements. LA FRONTIERE BELGE EST MENACEE. Une série de lignes des chemins de fer allemands sont dirigées de telle sorte qu'il n'y a aucun doute au sujet de leur destination en cas -de conflit. Si cette éventualité navrante devenait une réalité tragique, l'armée belge prendrait une attitude imposante entre Anvers, Namur et Liège... et laisserait passer l'envahisseur... Notre Gouvernement fut donc averti par Sir Edward Grey et M. Poincaré. Les Anglais déclarèrent même qu'en cas de conflit entre la France et l'Allemagne ils prendraient les devants et défendraient la Belgique menacée, qui serait incontestablement le chamir de bataille. LE GOUVERNEMENT SE VIT ALORS 1 FORCE DE DEPOSER LE PROJET DE LOI SUR LE SERVICE GENERAL, QUI VIENT D'ETRE VOTE. La presse allemande fut mécontente de voir la Belgique augmenter ses armements ». Voilà donc ce que' pense et ce que dit M. Vandervelde lorsqu'il croit pouvoir parler sincèrement, lorsqu'il ne s'agit pas de duper les électeurs. Quant à M. le sénateur Lafontaine, voici ce qu'il dit aux FF.*, français et allemands à la VI0 manifestation maçonnique internationale qui s'est tenue à La Haye, les 23, 21 et 25 août 1913 ; « A cause de vous, NQUS SOMMES .FORCES de dépenser actuellement un demi milliard , pour assurer, en cas de conflit, de respect de notre neutralité. Ce demi milliard que nous, socialistes Belges, refusons malgré tout de voter, NOUS LE SENTONS NEANMOINS INDISPENSABLE, et le peuple le paie en murmurant ! ». Nous ne perdrons pas notre temps à souligner l'importance que ces discours présentent pour nous. Ils démontrent l'odieuse duplicité des socialistes. Ils démontrent que les socialistes eux-mêmes reconnaissent que les nouvelles charges militaires sont INDIS- . PENSABLES et que le gouvernement catholique a été FORCÉ de les accepter. Le salut de la patrie lui en faisait une obligation inéluctable. Nous tenons maintenant les socialistes, leurs discours et leur propagande jugés par les socialistes eux-mêmes. Nous ne les la. cherons pas. Que ces deux discours soient gardés avec le plus grand soin par tous nos amis. Qu'ils leur fassent la plus large publicité en toute occasion. Qu'ils les mettent en réserve pour la campagne électorale de 1916 ! M BELLE VICTOIRE CATHOLIQUE Aux élections administratives de Rome, le bloc maçonnique est mis en déroute Dimanche, ont eu lieu a Rome les élections ■ municipales. (Deux blocs étaient lancés h l'assaut du ' Capitole. , D'un côté, les catholiques militants et les libéraux modérés, marchant chacun de leur j côté, mais franchement alliés, ayant à leur : tête le prince Prospero Colonna. J De ^'autre côté, l'ancienne coalition blo- ] carde, qui imposa à Rome, jadis, M. Nathan < comme maire, et dont les républicains et les < socialistes révolutionnaires avaient déclaré ' dernièrement se séparer. _ ! Les premiers, les républicains, après avoir j proclamé leur abstention, n'ont pas ihésit-é à ' travailler pour la liste biocarde, qui contient 1 trente-six noms de francs-maçons authen- ! tiques. Les autres, les socialistes révolutionnaires, ont présenté une liste à eux, mais leur intransigeance a fléchi, toujours en faveur du bloc. Les résultats connus dimanche soir paraissent confirmer la victoire, dans les élections communales, de la liste de concorde entre les constitutionnalistes (avec 44 noms) et les catholiqeus (avec 20 noms) contre la liste du bloc et contre la liste socialiste. Celle-ci a recueilli un très petit nombre de voix. Il en est de même à ïurm et à Gênes* Un trône 1 C qui chancelle!... J li- Ce qu'il en coûte de coqueter avec la; dit Révolution et le parti socialiste 1 Sous le titre « Un trône qui chancelle » , «Peuple» publie, dans son numéro du 15 juin, une lettre d'Italie consacrée aux événements i 0^ révolutionnaires qui viennent de se dérouler , dans la péninsule. Le correspondant du j ic «Peuple^ est dans l'allégresse. La révolution j U0 a été violente; ses amis ont coupé des voies ! ferrées et des lignes télégraphiques, cassé. des vitres, tué plusieurs gardiens de l'ordre. 1 Voilà plus qu'il n'en faut pour réjouir dans j le fond de son cœur tout vrai socialiste. Chez -j ■ " nous, dans de telles conjonctures, le «Peuple» ? i " et ses alliés mettent toute la casse sur le dos \ ' « d'agents provocateurs » soudoyés par les j q « cléricaux », naturellement. Cette fois, rien j de pareil en Italie. Le correspondant du.j . «Peuple» revendique fièrement, pour les so-j I j cialistes italiens, la gloire de l'essai de révo-j . lution dont le pouvoir a pu, après plusieurs-! ' jours de lutte sanglante, avoir enfin raison, f C'est mauvais signe pour la bourgeoisie ita-1 ® lienne. Si on la ménage moins que nos socia- j ~ listes ne ménagent la nôtre, c'est qu'elle esti x~ moins à craindre. Gare à elle!... Da-ne« La morale de ces événements, C'EST QUE LE TRONE DE VIOTOR-EMMA-le NUEL III CHANCELLE », écrit le corres--.^3 pondant du .«Peuple». Et il ajoute : « Les républicains sont éliminés en tant que parti parlementaire. Mais la masse socia-ia_ liste et ouvrière est passionnément antimo-' 3a_ narchiste : elle sent, d'instinct, que la monar-chie est le premier des remparts qu'il lui en faudra abattre pour en arriver à l'émanci- . ^ pation intégrale. » jp_ Il y a un an à peine, rappelez-vous, le roi Victor-Emmanuel songeait à confier un ou deux portefeuilles ministériels à des députés socialistes. Dans 'la presse radicale et même ai- libérale de tout pays, l'allégresse était ex-Le trême. « Lè voilà, le roi moderne, criaient 2T plusieurs journaux; la royauté du Resor- f gimento recevra, de ce rapprochement avec' DJÎ" la démocratie, un accroissement de force et ; I 01t de prestige » !... Nous nous sommes laissé ' 3 dire que S; M. Victor-Emmanuel III, aux t î"ns dernières élections législatives, ne craignit c pas de manifester une sympathie non équi- r voque, au moins dans certaines circonscrip- c tions, aux candidats socialistes, te- Aujourd'hui, tous les socialistes de la pé- \ 3 : ninsule sont d'accord pour se ruer sur son r 'R* trône, les armes à la main. Quand ils croient r j. que ce trône chancelle, ils le hurlent fière-Hjl ment aux quatre coins ae l'univers ! ! "• ^ Quelle leçon, non seulement pour les rois, 5es mais pour tous les hommes qui veulent épargner a leur pays les horreurs d'une victoire nte révolutionnaire ! «Composer avec la révolu-5T tion, transiger avec elle, lui faire sa part ! ins Quelle lâcheté, quelle folie aussi ! Le courage rte et le bon sens, une fois de plus, s'accordent >ti; pour conseiller la lutte. On risque d'être ité vaincu. Mais on risque d'être vainqueur; on y *ee a plus de chances de l'être, et l'on assure tre l'honneur I ser ^ ^ v-O-^1 1 ' Bulletin politique le- s°a * 1 î^i Le gouvernement turc n'a fait encore j aucune réponse à la note du goîivernement^ 01 grec. Cette note a été appuyée par les am- J bassadeurs des grandes puissances qui ont j attiré Vattention de la Turquie sur la situation grave créée par les persécutions des c sujets grecs en Asie-Mine?ire. Tous ont J ]er insisté auprès du gouvernement ottoman )er sur la nécessité de faire cesser ces excès, r . en accordant aux sujets grecs la protec. ^ ids tlon ^ ^a<lue^e oni droit. En attendant, ia- e*> sous couleur de poursuivre Vapplica-24 tion de la récente loi militaire, la Turquie appelle sous les armes lés recrues des clas-ij£_ ses de 1887 à 1893 qui n'avaient pas servi. \ ird Signalons ici Varticle que nous donnons r de en 4* page au sujet de Vorigine de ces in- ® voî cidents. y N- — Le Danemarck va-t-il avoir sa « que s- a ur" tion de la Chambre des lords »? Le cabi- t net danois a demandé au roi la dissolution ? 3U" du Parlement, en la faisant étendre aux députés nommés à vie par le roi. C'est es- f lue sentiel, car ce sont ces députés qui tien- e lue nent la majorité gouvernementale en échec J ÎS- au Landting. Or le roi a exprimé le désir ^ ^ que les députés nommés à vie par le roi $ ga_ soient exemptés de cette mesure. Le ministère a répondu qu'il aurait à en tenir y es, compte dans son attitude à prendre vis-à-vis d'eux. Ou cela ne signifie pas grand'->nt chose, ou cela veut dire que le gouverne-[os ment radical, pour arriver à ses fns, pour->li- suivra la suppression d'Une des préroga-en tives de la Couronne. [G — La Chambre grecque a autorisèy sa-mediy évidemment sous la pression de la J]} situation extérieurey une émission de bons du trésor, à concurrence de 40 millionsy pour permettre au gouvernement de faire lie face immédiatement aux dépenses occasionnées par les fournitures militaires. ■ 2 Le temps qu'il fait... et celui p'il fera. —»o«— 'es La pression est inférieure à 759 mm. sur l'extrême nord de la Scandinavie et supérieure ïUr à 765 mm. sur l'Irlande, le nord de l'Angleterre, l^Ecosse, l'ouest^ de la mer du Nord et 1°" l'Océan au mord des îles Britanniques, ainsi an que sur l'ouest et le centre de la Russie. Elle les est sensiblement uniforme et comprise entre tré 760 mm. et 762 mm. sur le centre, l'ouest et le sud de l'Europe. Le baromètre descend sur 3ir l'Océan au nord de la Grande-Bretagne et sur i à la Scandinavie et la Russie septentrionale ; il ' 1. monte partout ailleurs. Le vent est faible de directions variées sur notre pays, où la tempé-ture est comprise entre 16* et 18°5. Prévisions : Vent faible ; orageux. es, . _ - tn- is- LE XXe SIÈCLE ms est lu pour sa UUBIUQUE SPORTIVE du comme pour ses (< a INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES J ET LITTERAIRES « UEÏ CÏHEVAL DE PRIX < ■ ■ ■ Le champion des étalons pour lequel on a offert 200,000 francs à son propriétaire Indigène de Wisbecq & M. Temmerman, de Vlllers-Perwln. (Voir à notre Ae page les détails sur la der- j nière journée du concours des chevaux ' , reproducteurs.) < Indigène de Wisbecq ,champion des éta- J priétaire, pour se garantir contre tous les ns pour 1914, est le fils d'« Indigène du risqjies, a recours à une société d'assurance : osteau » et de « Victoria de Hantes ». Un j les champions des concours belges sont assu" il cheval constitue pour son propriétaire un | rés ordinairement pour une somme allant de ipital serieux. >Son travail produit le joli j 60 à 75,000 francs. ivenu de 30,000 francs l'an; au surplus, le { Un consortium d'éleveurs belges a tenté j " lampion a droit, pendant six ans, à une de se rendre acquéreur d'« Indigène de Wis-. rime provinciale annuelle de mille francs ; i becq »; on a offert à son propriétaire, M. [ 1 la prime de conservation, également de Temmerman, de Buggenhout, ïa somme de j 1 îlle francs par an, à des primes de concours • 200,000 francs; celui-ci a refusé le marché, i igionaùx très importantes, etc. Mais le pro-, Une Election intéressante UN CATHOLIQUE EST ELU CONSEILLEE PROVINCIAL A AVENNES EN REMPLACEMENT D'UN DEPUTE PERMANENT LIBERAL. Il y a eu dimanche, à Avennes, une élection provinciale très intéressante. 11^ s'agissait de remplacer M. Heptia, député permanent libéral décédé. \ A ^'élection précédente, les catholiques : avaient recueilli 3?748 voix tandis que les ' libéraux en obtenaient 2,900 et les socialistes ! 1,340. Nos amis, qui avaient choisi d'excellents candidats, ont mené une campagne ardente qui vient d'être récompensée par un très beau résultat. Dimanche, ont été élus MM. le comte Cornet de Peissant, effectif, et le notaire Louis Snyers, suppléant, par 4,793 voix. MM. Gilman, bourgmestre de Hannut, et Denis, conseiller communal, candidats libéraux, obtiennent 1,914 voix et le candidat socialiste, M. Ducarme, 1,367 voix. Nos amis, qui étaient en minorité de 500 voix, obtiennent donc 1,500 voix de majorité sur leurs adversaires réunis. -C'est un succès dont nous les félicitons chaleureusement. Le « Peuple » s'efforce d'en diminuer la signification en déclarant que la lutte avait revêtu un caractère très personnel. Naturellement ! N'empêche que si les candidats catholiques eussent été évincés, on eût crié à une grande victoire anticléricale. L'influence personnelle, on en a vu les effets sous le a règne » de feu M. Heptia et on n'a pas oublié en Hesbaye les interventions auxquelles son nom fut mêlé lors de la campagne électorale de 1912. Le scrutin de dimanche montre le véritable sentiment du canton de Hannut. Aurons-nous beaucoup de fruits cette année — ■ 1O1 ^ Nous avons posé cette question à un de agents de notre service horticole. Et voit ce que cet homme très documenté nous a de •*1 elaré : — .Dans le pays de Herve, qui est un cec tre important,, la récolte des fruits sera e général inférieure à la moyenne. Dans 1 ' Limbourg, le Hainaut, le Brabant, les po: , res seront très abondantes bien que dan s J certaines régions, par suite du froid, beau s ! coup de fruits sont déjà tombés. Il y aur. s ; aussi assez bien de pommes, de groseille rouges, de groseilles à maquereaux et d g framboises. Mais la cerise sera peu abon 3 dante, les arbres ayant eu fort à souffrir d 3 la gelée. Pour la prune, nous aurons une pro duction très variable. Quant au raisin ei serre — et ceci intéresse spécialement Hoey s laert — il donne très bien. Le Frankenthal s< vend de 3 à 3.50 fr. le kilo à la criée. L k gros Colman de 5 à 8 fr. Le raisin blan . de 5 à 7 fr. — Et la culture maraîchère? — Le temps froid et les pluies ont caus< ) un^ retard préjudiciable à la culture maraî - chère. L'asperge a été peu abondante et elL 1 demeure assez cher. A Betekom, qui est ui - centre de production, on la paie 0.85 fr. h r botte. La laitue a bien réussi partout. Pou; 3 le chou-fleur, la production laisse à désirer - Il en est de même pour les pois qui ont ét< s éprouvés par le temps. La pomme de terri 3 hâtive est très en retard sur les autres an nées. La récolte n'a pas encore commencé — Les céréales n'ont-elles pas eu auss t fort à souffrir? — Sans doute,mais quelques jours de beai 3 temps suffiront à réparer le mal. 1 Avec un peu de beau temps, on le voit t la récolte pourrait être encore assez satis faisante dans l'ensemble. LE CABINET VIVIANI M. Viviani et ses collaborateurs De gauche à droite autour de M. Viviani assis, MM. Couyba (travail), Raynai colonies), Gauthier (marine), Noulens (finances), Fernand David (agriculture), Bienvei Martin (justice), Malvy (intérieur), Thomson (commerce), Lauraine (sous-secrétaire dr iat à la guerre), Messimy (guerre), René Renoult (travaux publics). M. Augagneur, n .•ni'.». l'inat-viinfinn nnVi imia Z+.o oKcOnf. Les Réflexions de M. Graindorge »(**)«: Un bon terrain de lutte Les nouveaux impôts créés en 1918 ont eu ce résultat à coup sur heureux de rendre sympathique à l'opinion publique une politique d économies. La longue période de prospérité que nous avons traversée avait habitué nos gouvernants à compter avant tout sur les plus-values normales des recettes pour exécuter au fur et à mesure les différents points de leur programme. Mais voilà qu'aujourd'hui la crise industrielle et commerciale, le déficit des chemins de fer viennent compromettre la marche ascensionnelle des revenus publics. Ceux qui préconisent des réformes coûteuses — et Dieu sait s'il y en a — sont donc forcés de nous présenter, en même temps que leurs projets séduisants, un plan de rigueurs fiscales permettant de les réaliser. C'est là que nous devons attendre tous les démagogues, passés maîtres en l'art de la surenchère électorale. Quand la loi sur les ,assurances sociales viendra devant le Sénat, nos amis auront beau jeu, pour confondre les partisans de la pension gratuite, pour montrer de quelles charges formidables les orateurs généreux des deniers d:autrui devraient écraser le pays pour satisfaire leurs vœux. Il ne faut pas qu'on les laisse taire leurs projets : il faut qu'ils nous disent quels impôts ils proposent ; il faut qu'ils avouent les mesures injustes et vexatoires dont ils menacent les contribuables. Les financiers de l'opposition ne cessant de répéter que dès aujourd'hui le bud *get est en déficit, ils ne peuvent prétendre que les ressources actuelles suffiraient aux i -exigences de la politique qu'ils préconisent. J'entends déjà leur grand mot : l'impôt ■ sur le revemi. Mais les généralités ne suffisent pas; je me refuse à considérer l'impôt sur le revenu in abstracto, et je veux qu'on s'explique. S'agit-il de Z'Einkommensteuer prussien ' -dont a pu s'accomoder un pays docile par excellence et gouverné par une administra-. tion aussi forte que respectée? S'agit-il de Z'Income tax anglais?Et de quel Income tax? De celui de Gladstone ou de celui de Lloyd George? En jugeant le systè?ne fiscal anglais n'oublions pas que l'Angleterre ne perçoit : ni impôt personnel, ni impôt foncier, ni taxe sur les valeurs mobilières en dehors de l'impôt sur le revenu et souvenons-nous que le rendement de la machine est très différent selon qu'il fonctionne dans un pays de fortunes concentrées ou dans un pays de revenus moyens et de petite propriété comme le nôtre. Nos ^ contributions directes pourraient certes être améliorées; elles produisent peu, et elles présentent des inégalités dont le livre de M. Ingenbleek donne des exemples éclatants. Mais je ne puis admettre qu'on les supprime et qu'on abandonne le système de la taxation d'après les signes extérieurs de la richesse. Il est né d'une réaction contre l'inquisition fiscale de l'ancien régime ■et ce serait faire un pas en arrière que de renoncer aux libertés que nous avons su conquérir et garder. Il n'y a pas à sortir de là. Si l'on crée un impôt sur le revenu global des citoyens, il faut armer Vautorité pour qu'elle puisse arriver à connaître ce revenu; il faut lui permettre de vérifier les livres et la comptabilité; par mesure de Contrôle, elle devra ( surveiller les dépenses pour dépister les j fraudes, et des sanctions draconiennes de-, vront être établies paur que le contribuable I craigne de se soustraire aux exigences du fisc. | J e ne vois pas les Belges, qui n'ont pas , encore accepté l'inventaire en cas de suc-; cession en ligne directe, se plier à pareille i tyrannie, et ce ne sont pas les paroles mena-: çantes de Jaurès qui les y pousseraient. Les , chefs socialistes voient dans l'impôt sur le revenu le moyen d'établir le cadastre des , fortunes que l'Etat de leurs rêves mangera , ensuite petit à petit.G'est peu encourageant i et il importe d'éclairer le public sur ces perspectives. Nous avons tout à gagner à , exposer les projets financiers des radicaux et des^ socialistes et « montrer combien le ca-I ractère -libéral de nos institutions serait 1 profondément altéré par la fiscalité excessive que leur politique rendrait nécessaire. Graindorge. Ponr la préparation militaire »o« i UNE IMPORTANTE REUNION AU MINISTERE DiE LA GUERRE Lundi après-midi s'est réunie, au ministère de la guerre, une assemblée des représentants des associations de préparation militaire.Cetet réunion était présidée par M. Buis-seret, secrétaire général au ministère de la guerre. Etaient particulièrement invitées les trois catégories d'associations suivantes:cer-cles de préparation militaire proprement dite, sociétés de gymnastique et sociétés de tir. Le but de la réunion était de consulter les personnalités présentes sur le pragramme que le gouvernement a l'intention d'adopter en matière de préparation militaire. Selon ce programme, un arrêté royal 'doit créer un Jprevet officiel de préparation militaire et éventuellement donner aux sociétés de préparation qui en sont dignes le droit aux subsides de l'Etat pour l'organisation de la préparation. En outre, 1111 au-êté ministériel fixera le programme détaillé des épreuves exigées des jeunes gens pour l'obtention du brevet officiel de préparation. Ce programme comprendra une partie morale : formation civique et patriotique des jeunes gens, et une partie technique : formation physique (marches, .courses, gymnastique), lecture des cartes. Eventuellement le tii\ etc. La préparation militaire sera conçue comme complément indispensable de la réduction du temps de service votée en 1909. A cette époque, il fut déclaré que la réduction du service à 15 mois, pour l'infanterie, devait s'accompagner d'une sérieuse préparation militaire. Jusqu'ici, celle-ci a'a point pris encore l'extension nécessaire. 'Grâce aux mesures nouvelles à l'étude, les sociétés pourront créer un vaste mouvement de préparation de la jeunesse au service militaire, en cultivant chez les jeunes gens I l'amour de la patrie et de l'armée, et en les mettant à même de recevoir avec des fruits particulièrement heureux, l'instruction et la formbation du soldat dans les garnisons et les camps. s La crise tapia ; I frais, par Pons... e - '■» 6t C'EST UN CABINET COMBES QUE LA t BANDE CAILLAUX VOUDRAIT. IMPOSER A LA FRANCE. £ (De notre correspondant) ' Paris, le 14 juin 1914. Pendant que M. Ribo.t, vieillard chargé d'ans et d'honneurs, quittait la salle des 11 séances sous les huées de l'extrême gauche, s que MM. Léon Bourgeois et Peytral étaient f salués au passage par les vociférations et les injures des « valoisiens », une voix lança : «A Versailles!», les clameurs s'apaisèrent; s il y eut un moment de gêne. 'Sans doute, e l'apostrophe traduisait bien le sentiment in-r tiijie de la majorité de ces messieurs ; mais c il est des desseins qu'il faut se garder - d'avouer prématurément. « A Versailles » ? était inopportun. Il faut laisser les journaux - du parti, les éclaireurs de M. Caillaux prépa- - rer les e tapes sur la route de Versailles. Un - député blocard ne doit pas être aussi libre ? dans ses propos que M. Gustave Hervé ou < que ses deux anciens collaborateurs que l M. Caillaux a commis à la rédaction d un t pamphlet quotidien qui rappelle les esclaves - affranchis. C'est M. Cai'llaux qui dirige le complot, et il a son plan. Cn avait d'abord pensé, c pour hâter la crise, au jeu des petits papiers, r Mais c'est un jeu terriblement dangerdfcx, qui pourrait bien avoir pour premier et t peut-être pour unique résultat de soulever - l'indignation publique contre les fauteurs de t cette misérable entreprise. <1 Et puis. M.( Caillaux n'est pas pressé ; avant d'aller à Versailles, il veut qu'on ac->1 quitte sa femme. Les petits papiers ont donc r été remisés dans les tiroirs les plus secrets . du démagogue ploutocrate. On ne les en sor-e tira que si la manœuvre politique échoue. % En quoi consiste cette manœuvre 1 Elle est l à la fois très habile et peu compliquée. Elle s consiste à acculer M. Poincaré à ce que les t « valoisiens » eux-mêmes appellent la « su-i prême humiliation », c'est-à-dire à un minisi-e tère Combes. e Que les proches parents, que les a-mis l intimes du Petit Père fassent observer que _ les facultés mentales un peu affaiblies de _ celui-ci 11e lui permettent plus de jouer un g rôle public actif; ils répondent cyniquement : — \i- Qu'importe? Sion nom est un sym-^ bole, et nous n'avons besoin que de son nom. nous savons qu'il est prêt à marcher avec ' nous. » s « Le pays demande Combes... écrit M.Gus-l tave Hervé. Si les radicaux tiennent bon, „ dans quelques semaines, peut-être dans ç quelques jours, nous serons à Versailles. » Un autre franc-tireur de M. Caillaux, ~ M. Miguel Aimereyda, tient un langage qui ^ n'est pas moins dénué d'artifice : _ « L'Elysée — après un vote aussi significatif — persistera-t-il à passer par-dessus la volonté du suffrage universel? Nous le sau-\ rons demain. Le ministère qui s'impose au pays est un ministère de gauche. La voix; du pays désigne M. Combes. Vive Combes ! » 1 Sans découvrir encore le président de la République, l'organe officiel de la rue de 1 Valois n'est pas moins catégorique que les éclaireurs du bloc. « Un seul gouvernement ~ est indiqué, affirme-t-il nettement : celui qui ° aura à sa tête notre respecté président d'hon-1 neur. » On pourrait faire observer _ que M. Léon Bourgeois, qui a été, hier, si vigou-s< reusement conspué par les valoisiens, est, " lui aussi, président d'honneur du parti radi- - cal et radical-socialiste. Mais à quoi bon? " On le renie, sans oser l'exécuter. 5 Le «Radical», à l'heure où il sommait ' M. Poincaré de faire appeler M. Combes, 'n'ignorait pas que le président de la Répu-1 blique avait d'autres projets, et il s'efforçait f- d'avance de les entraver. Il savait que le nom J de M. Viviani était de nouveau prononcé, et 1 il écrivait : « La tentative de M. Ribot, ; comme celle de M. Viviani, sont mortes de ' l'équivoque qu'elles laissaient subsister. » - Il allait même, pour discréditer le député de - la Creuse, jusqu'à avancer que le programme . de M. Ribot était, sur plusieurs points, mieux en harmonie avec le programme radical que celui de M. Viviani. D'où cette conclusion : ' « L'échec des combinaisons Viviani et Ribot rend inévitable la combinaison Combes. C'est par lui qu'il aurait fallu commencer. C'est par lui qu'il faudra finir. » Les dirigeants de la rue de Valois ont tort, à mon avis, de vouloir brûler les étapes. La combinaison .Viviani ou une autre du même „ genre réussira, cette fois, et elle aura la ' majorité à la Chambre. Une bonne moitié, en . effet, des radicaux unifiés ne sont point dans le complot, et il serait imprudent de les y mettre, car ils s'effareront et finalement refu-, mettre, car ils s'effareraient et finalement re-' fuseraient de marcher. ' Le «Radical» a beau rappeler le geste de MM. Godart et Ponsot pour couvrir de fleurs ' ces héros ; nul n'ignore dans le monde parlementaire que leur attitude fut loin de rece-, voir l'approbation unanime. A la grande réu-| nion des radicaux unifiés où fut décidée et i organisée la lutte à, outrance contre le ministère Ribot, M. Thierry-Cazes proposa de vo-' ter des félicitations aux deux anabaptistes. M.Caillaux s'y opposa d'un ton si sec qrte ' personne ne se permit d'insister. Notons enfin que l'attitude des deux inter-pc'llateurs d'hier a surpris, étonné beaucoup de gens. L'un et l'autre ont voté la loi de trois ans ; l'un et l'autre sont suspects aux dirigeants du comité exécutif pour des raisons, différentes : M. Dalimier parce qu'il est considéré comme l'espion de M. Poincaré, et M. Puech parce qu'il est à la fois briandiste et hostile à la politique biocarde, comme il est facile de s'en convaincre par ses articles de la « France ». Qui trompe-t-on ici? A. VIrey. O » otx*© Colonie —»o«— 1VIN0100 1I3SN00 nv Le Conseil colonial, dans sa dernière séance, a approuvé un projet de décret complétant la législation relative aux sociétés civiles et aux sociétés commerciales. Le Conseil a ensuite continué l'examen des articles du projet relatif à l'impôt indigène. Les articles 2 à 22 ont été successivement approuvés sous réserve de modifications de détail. La suite de l'examen de ce projet a été LUNDI 15 et MARDI 16 JUIN 1914 L'UNION OANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE - N» 166-167 •

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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