Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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28 februari 1914
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s.n. 1914, 28 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zs7f/
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SAMEDI 28 FtVFlIER 1914 L'UNION PANS L'ACTION VINGTIEME; ANNEE - W 59 ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique Un as. • • 0 *. . fr. 9.00 Xix mois .«•«••• 4»I0 Trois mois »••••« 2.29 Gr.-Duché de Luxeml}. £0.00 1nm |«taU. ..... 80.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (G h- «olr) Edition JfJf (lOh.soir) Edition Jjt (minuit) LE XXe SIÉCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne « 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4*00 Faits divers fin. • • » SJ30 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . « • • * S.QO Les annonces sont reçues eu bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 3S8Q InataiH-are omnia In Ohristo R£Hnntîr»n Arlminiftti-atînn ; A. imnassft dft la Fidélité, 4. Bruxelles EDITION ^ ' Belges et Allemands | dans l'Afrique centrale — — Intéressante étude d'un voyageur allemand où il y a, pour le: Belges, des leçons et des avertissements M. Emile Zimmerman, le voyageur allemand ^ bien connu, qui a étudie spécialement les co-t lonies africaines et tout particulièrement, $ ccfinme de juste, l'Afrique allemande, vient de publier à Berlin (Mittler) une étude de 57 pages i intitulée « « Que représente pour l'Allemagne l'Afrique Centrale? » (Was ist uns Zentral \ Africa?) C'est le résultat, résumé et condensé, de quatre voyages d'exploration. Indiquons "brièvement, avant de suivre l'auteur pas à ' pas. ses conclusions : L'Allemagne a intérêt à participer au trafic du bassin du Congo; c'est pour cela qu'elle doit construire de grandes voies ferrées qui partiront de sa colonie vers l'Afrique Centrale. Les Allemands ne demandent pas mieux que de s'entendre avec les Belges au sujet du trafic et des transports; mais ils sont assez forts pour ne pas redouter — au contraire — une lutte sur ce terrain. Les Belges ont tort de suspecter les intentions de l'Allemagne à l'égard de la Belgique ou du Congo belge; il est de leur intérêt que la raison prenne le pas, chez eux, à ce point de vue, sur le sentiment. Quoi qu'il en soit, que l'Allemagne ne cesse ! de développer, le plus rapidement possible et à tousses points de vue, sa colonie de l'Afrique* orientale : c'est son devoir et son intérêt. Donnons maintenant un résumé succinct, mais clair et, pensons-nous, complet, de chacun des neuf chapitres que comprend l'étude de M. Zimmerman, et prenons la liberté d'attirer sur ce document l'attention des lecteurs. Le public belge ne prend pas encore tout l'intérêt qu'il faut, loin de là, aux questions coloniales. Est-ce que, vraiment, Léopold II aurait eu raison de croire que la nation avait encore les ailes trop petites, en 1908, pour gouverner elle-même sa colonie?... Jamais nous ne manquerons l'occasion, pour notre part, d'exciter la curiosité du public pour notre colonie ou de la tenir en éveil. Nous avons souligné, dans le résumé ci-dessous, les lignes où M. Zimmerman affirme sa confiance dans la richesse et dans l'avenir du Congo belge Quant à ce qu'il dit de la méfiance des Belges vis-à-vis des Allemands, il a tort de généraliser. Mais les publicistes allemands en général ne connaissent pas mieux que leurs confrères français le véritable état de l'opinion publique en Belgique. Les uns et les autres d'ailleurs sont pareillement abusés, en sens contraire bien entendu, par les journaux. Est-il donc au-dessus de leur sens critique de distinguer entre les feuilles influentes et les autres, et de percevoir le sentiment du public en dépit du Japage de certains gazetiers ? Les Belges regardent tous leurs voisins du même œil ; ils les aiment tous du même cœur; ils croient à la bienveillance de tout le monde et ils se méfient de tout le monde. On aurait sujet de se moquer d'eux s'ils se comportaient autrement... Mais il est temps de donner la parole au voyageur allemand. 1° D E F ! N î TI û N Dtl PROBLEME DE L'AFRIQUE CENTALE AU POINT DE VUE ALLEMAND. Ce chapitre revêt un caractère purement économique. Pour l'Allemagne, il s'agit de construire, do Duala et de Dar-ès-Salam, de grandes voies ferrées vers l'Afrique centrale pour participer au trafic du bassin du Congo. L'avance allemande vers le Congo et l'Ou-bang.hi n'a pas non plus d'autre signification Les entreprises anglaises sont "déjà nombreuses dans ces régions ; l'Angleterre travaille en paix, sans éveiller de susceptibilités. Il faut que la situation des Allemands devienne l'égale de celle des Anglais. C'est à tort que les Belges s'émeuvent. Le travail allemand ne pourra que profiter à leur colonie.1° TENDANCES BELGES DANS LA QUESTION DU TRAFIC DE L'AFRIQUE CENTRALE.L'auteur s'attache à démontrer par des arguments d'ordre historique que les Belges ont pour unique préoccupation de drainer vers Matadi tout le trafic congolais. Ils ont d'immenses projets de construction de voies ferrées et de travaux aux cours d'eau. Mais ils méconnaissent l'importance de la ligne allemande du Tanganika et les difficultés de lajiavigation; en outre, ils s'exagèrent à eux-mêmes leur puissance financière. 3° LA CONCURRENCE POUR LE TRAFIC AU TANGANIKA L'auteur compare la route Anvers-iMatadi-Tanganika à la voie Hambourg-Dar-ès-Sa-lam-Tanganika. Il arrive à cette conclusion que la route allemande, malgré la longueur au parcours maritime, est plus rapide et moins chère. Les Allemands pourraient, sans perte, transporter les marchandises au prix moyen de cent francs la tonne. LA COMPAGNIE ]>U CHEMIN DE FER NIE ÎLE FER A PAS, POUR LE MOMENT DU MOINS. Les Allemands préféreront s'entendre avec les chemins de fer belges, d'autant plus que l'Allemand n'a aucun intérêt à troubler les projets beJgo-anglais concernant le trafic, tant qu'ils ne sont pas dirigés contre les" intérêts allemands. Mais si l'on voulait contrecarrer, par des mesures exceptionnelles, le commerce loyal des Allemands au Congo belge, il ne faudrait pas s'étonner que l'Allemagne réponde par des mesures exceptionnelles. Les finances du Qo'ngo belge sombreraient dans la lutte. 4° LA FfcRCE DES CONCURRENTS La colonie allemande est beaucoup plus forte que le Congo belge. En effet, l'Afrique orientale allemande a été développée leite-ment, mais avec la certitude que l'argent dépensé d'année en année produirait des bénéfices. On commence à les recueillir. La colonie/est à même d'amortir les capitaux et de payer des intérêts, pour des voies ferrées très étendues ; elle peut facilement faire exécuter de nouveaux travaux. AU CONGO, lïï CHANGE M EN T DE REGIME A EBRANLÏ] LES FINANCES ET TOUT L'EDIFICE ECONOMIQUE ES.T A RECONSTRUIRE SUR . D-E NOUVELLES BASES. L'auteur appuie son argumentation de nombreux chiffres et statistiques. 5° UNE NOUVELLE POLITIQUE D'EXCLUSION ET SESi CONSEQUENCES L'auteur montre que le chemin de fer •Matadi-Stanleypool, par suite de la crise du caoutchouc, souffre a'une diminution considérable dans le mouvoment des marchandises. 11 va de soi que ce chemin de fer tente, en attendant que l'équilibre soit rétabli par de nouveaux produits, d'accaparer tous les transports de marchandises européennes à destination du Congo Belge. Mais pour y arriver, il faudrait obtenir que le transport de ces marchandises soit interdit à la ligne , de la vallée tle la Lukuga, car les prix de 1 transport par l'Afrique orientale allemande et la ligne de la Lukuga seront beaucoup moins élevés pour la région du Katanga et du Tanganika, Mais cette interdiction serait évidemment préjudiciable à la ligne allemande, et la colonie allemande pourrait fort bien y répondre 60 frappant de droits de sortie élevés les produits indigènes de la colonie à destination du Congo belge. En outre cette mesure aurait pour conséquence d'augmenter dans de notables proportions le prix de revient des marchandises européennes dans certaines régions congolaises, et le gouvernement belge, maintenant que les sociétés pour la protection des indigènes viennent de cesser leurs plaintes, ne voudra sans doute pas s'attirer les réclamations et l'animosité des blancs qui font le commerce dans les dites régions. 0° LE DEVOIR DE L'AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE En raison de l'accès sur le Congo et l'Ou-bànghi obtenu par l'Allemagne, en raison de l'accroissement des forces militaires allemandes, les intentions de l'Allemagne à l'égard du Congo belge sont suspectées par les Belges qui prétendent d'autre part n'avoir rien à craindre de l'Angleterre ni de la France. Tous les raisonnements possibles ne 1 suffisent pas à dissiper la méfiance belge. C'est pourquoi il faut compter avec la possibilité d'une politique belge hostile aux entreprises allemandes de chemins de fer. Dans cette hypothèse, l'Allemagne doit travailler, avec tous ses éléments : gouvernement, com- ; pagnies de navigation, chemins de fer, au ! développement unilatéral de sa colonie ; elle doit construire l'embranchement vers le Ka-gora ; elle doit mettre en service sur le Tan- Sanika un vapeur rapide, et signifier à la 1 elgique qu'elle débarquera les marchandises à Kabalo, terminus du chemin de fer belge de la Lukuga. Et si les Belges ne se montrent pas disposés à négocier avec le chemin de fer allemand, il faudra appliquer un tarif spécial et amener les marchandises de Hambourg et d'Anvers jusqu'à l'embouchure de la Lukuga à un prix moins cher que la Belgique n'amènera les articles d'xAnvers à Stanleypool. Les Belges ne pourront pas avoir îe dessus dans cette guerre de tarifs. En tout cas les pourparlers ne doivent pas être engagés par l'Allemagne. Forte de sa situation, celle-ci doit attendre les propositions des Beiges. 7° DEVELOPPEMENT PROBABLE DU TRAFIC VERS LA COTE ORIENTALE L'auteur fait un tableau optimiste des res sources de la colonie allemande et du Congo oriental pour arriver à escompter de brillants résultats pour la voie ferrée allemande. Il conseille cependant à nouveau une entente étroite entre les intéressés allemands pour obtenir des horaires et un matériel tels que les voyageurs choisiront nécessairement la voie allemande. La distance Napies-Dar-ès-Salam est de deux jours ou deux jours et demi plus courte que la distance Anvers-Matadi. C'est parfaitement possible. La façon dont, dans ces conditions, le Congo oriental se développera, est une affaire exclusivement belge, dans laquelle l'Allemagne n'a pas à s'immiscer. 8° DEVELOPPEMENT DU CAMEROUN L'auteur préconise l'aménagement et l'outillage du port de Duala et Ta construction de voies ferrées vers le Congo, mais pose en fait qu'il- ne faut pas avoir uniquement en vue l'enlèvement du trafic aux lignes belges ou françaises. U considère le port de Duala comme excellent et très important pour le développement ultérieur de l'Afrique centrale.9° Dans ce chapitre, très court, l'auteur poursuit la thèse du chapitre précédent et montre surtout les avantages de la construction d'une voie ferrée vers Njong. CONCLUSION Mon litvre, dit l'auteur, sur le Nouveau-Cameroun, paru fin 1912, se terminait par ces mots : «Dans dix ou douze ans, l'Afrique centrale aura un commerce d'un milliard de marks. » En 1912, le commerce de l'Afrique orientale allemande et du Cameroun s'est élevé à un total de 140 millions de marks. | Il convient d'y ajouter 35 millions pour l'Afrique centrale française et plus de cent millions pour le "Congo belge. Ce qui donne 300 millions de marks en 1912 déjà, pour les territoires qui nous intéressent particulièrement, comme liinterland de nos colonies. Ces ! cinq millions et demi de kilomètres carrés, -avec leurs 32 ou 35 millions d'habitants, souffrent actuellement beaucoup de la crise du caoutchouc, de sorte que l'augmentation du chiffre du commerce pour 1913 et 1914 ne peut pas être considérable. MAIS C'EST PRECISEMENT CETTE CRISE QUI FORCERA LA BELGIQUE A APPORTER LE PLUS GRAND SOIN AU DEVELOPPEMENT DE SiA COLONIE, ET A Y ATTIRER LES CAPITAUX 'ETRANGERS SI LES CAPITAUX BELGES NE SUFFISENT PAS. Le Congo belge, de deux millions et demi de kilomètres carrés, n'est pas plus pauvre que le territoire allemand et, même si le développement de son commerce subit un arrêt dans les prochaines années, plus tard, UN ACCROISSEMENT RAPIDE DOIT NECESSAIREMENT SE PRODUIRE et l'on peut s'attendre à ce que, après douze ou quinze ans, si le grand bassin du Congo et les territoires miniers du Tanganika ^ et du Katanga sont suffisamment exploités, le commerce de la colonie belge dépasse celui de l'Afrique orientale et celui du Cameroun réunis, si nous n'acquérons pas pour nos territoires un fort trafic de transit. LE CONGO BELGE EST SI RICHE ET Sil FERTILE QUE, S'IL EST EXPLOITE INTELLIGEMMENT, sans politique de rapine (Raubewirtschaft), IL DOIT NECES SAIREMENT AVOIR, APRES DOUZE ANS DE TRAVAIL ACHARNÉ, UN COM- ] MEROE D'UN DEMI - MILLIARD DE ; MARKS ; et maintenant on y travaille avec acharnement. En effet, la question de i l'Afrique centrale est entamée, et rien n'arrêtera son cours. Si la Belgique réussissait à aohemiuer presque complètement ce trafic d'un demi-milliard par Matadi, ce port dépasserait bientôt ae beaucoup, en importance, celui de Duala ; en outre, notre na/vi gation africaine subirait une dépression, de même que le développement de Dar-ès-Salam en souffrirait. !JLA SCIENCE ET LA. GUE FUR.E /ingénieur français Turpin qui vient de découvrir de nouveaux explosifs Nous ne voulons en aucune façon prendre ! Matadi la part qui doit lui revenir ; mais-! tre politique doit tendre à acquérir et à' nserver pour Duala et Dar-ès-Salam tout commerce qui doit leur échoir en raison leur situation meilleure, au point de vue trafic et du commerce. Faire de Duala et Dar-ès-Salam des centres commerciaux premier ordre, des ports de choix, par, iquels, en 192-5, se fera un trafic de ,mar«-andises de 400 à 500 millions de marks : \doit être le but de la politique allemande, ns l'Afrique centrale. ^ue ceux qui, en Allemagne, trouvent ce j Dgramme insuffisant et réclament la pos->sion de territoires plus grands, réflé- i Lsscnt à ce qu'un territoire de 2 millions de ; omètres carrés, bien développé, vaut plus 1 e des superficies dix fois plus considéra-,î is qui ne font que coûter de l'argent, lant à ceux qui ont peur de l'acquisition ssible de nouveaux « marais congolais * craignent csue la politique en Afrique cen- v île ne soit ae nature à nous créer des Ités, qu'ils répondent à cette question : ,ut-il réellement combattre l'effort honte qui vise ià faire du Cameroun et de ; irique orientale des territoires importants j ur notre commerce extérieur H Sera-ce un i i.lheur de transformer Dar-ès-Salam et i lala en doux centres de commerce mon- \ i\1 \ Mais qu'à l'étranger on se représente bieD ] 'à cette époque de lutte pour l'acquisition • débouches, une grande nation de jplus de j millions l'habitants doit, elle aussi, 'avoir i s visées et que nos efforts dans l'Afrique i ntrale ne portent pas préjudice aux inté- j ts réellement fondés. ELe cri de : « De Lfrique centrale en plus! » ne signifie pas • lu territoire en plus »; il signifie simple-înt : « participation plus grande au déve-Dpement de l'Afrique centrale, pour qu'il le plus vite, participation plus grande ur l'Allemagne au commerce de l'Afrique i ntrale ». Réclamer pour l'Allemagne une Afrique j ntrale plus grande n'équivaut à rien d'au-ï qu'à vouloir rendre nos colonies plus j ospères et plus importantes ."pour nous et ; ur le monde. Ou nous nous trompons fort ou, à bien lire tre les lignes, tel chapitre de M. Zimmer-inn signifie que les Allemands sont prêts non ulement à s'entendre avec les Belges pour le ific et les transports vers le Congo, mais ssi à s'associer avec eux pour exploiter en mmun, au Congo belge, telles ou telles, urces de richesses pour l'exploitation des-elles les capitaux belges, à son avis, sont suffisants. Pour notre part, nous ne sommes s d'avis qu'il faut repousser cette sugges- , n : au contraire. i cousu! allemand qui est un peu moins fendant que M. Zimmer-înans.t L'Allemagne attend les propositions de Belgique », écrit fièrement M.Zimmerman. , i consul d'Allemagne à Borna est un peu )ins fendant. Pour lui, le trafic des voies : •rées de l'Afrique allemande dépend entiè-ment de la bonne volonté des Belges. >nc, il faut que chacun y mette du sien... : rapport qu'il a fait sur son récent voyage , Tanganika a été analysé dans la « Kôl- j jche Monatsblatter » de février 1914. L'au-, ur décrit les ressources minières et agri-j les de la région et étudie l'importance de ! Ile-ci comme « hinterland » du chemin de ? allemand du Tanganika; à l'importation rs le Congo, beaucoup de matières pour-ut être transportées par cette ligne alle-mde ; mais a l'exportation vers Dar-ès-■lam il n'y aura guere que des transports ; minerai. Citons : ic Quoi qu'il en soit — et nous. Allemands, us ue devons pas nous faire d'illusion à cet ard — NOUS DEPENDONS ENTIERE-ENT DE LA BONNE VOLONTE DES 3LGES. Les sociétés minières du sud du >ngo sont plus ou moins apparentées aux mpagnies ae ohemins de fer et de naviga-in et, malgré les frais plus considérables les itinéraires plus longs, elles feront msporter leurs productions par le Congo, plus tard, peut-être, par Boira ou la baie Lobito. Même si l'itinéraire par le Tanga-sa et la ligne allemande était beaucoup os avantageux", il faudrait encore que l'on sse PREUVE D'UN GRAND ESPRIT E CONCILIATION. Nous ne discuterons ,s la question des tarifs sur notre ais nous devons envisager la possibilité un service de ferry-boats sur le Tanganika. i effet, ce serait un avantage important de ; uwoir transporter les wagons à marchan-ses de ^Dar-ès-Salam jusqu'au Congo viâ ibora-Kigoma, à travers le lac. Il est vrai îe les eaux agitées du lac' sont un obstacle un service de ferry-boats et que la distance i Kigoma à l'emboudhure de la ÏLuguga est îe fois et demie aussi grande quo la dis-.nr.fi iSJaRsmhz-Trfillfihort? » LE « CARÊME » du Père Héuusse s Samt=Jacques=sur=Coudeîiber«i Après la belle et copieuse série de conférences que nous donna dernièrement le moraliste, nous attendons non sans un vif intérêt l'orateur sacré dans la chaire de Saint-Jacques.Les essais de philosophie morale que constituent les conférences du P. Henusse partent toutes de l'analyse de la réalité humaine et si elles convergent à la solution transcendante de la foi, celle-ci n'y est guère qu'insinuée comme le seul aboutissement et la seule explication suffisante des données dtfcla vie. '.ont e-airz est le concept que se forme k l'orateur "sacré. Nous n'avons pas oublié la superbe définition qu'il nous donna l'an dernier au « Jeune Barreau d de ce genre unique de l'éloquence sacrée. Aux termes de cette définition, l'orateur sacré c'est l'homme qui se dépersonnalise, qui sort de lui-même, qui s'épure et s'élève au point de n'être plus que le miroir où se réflète la face de Dieu. C'est Dieu qui emprunte la voix de l'homme pour parler à la foule des non-initiés. C'est l'homme qui se hausse hors de la vie d'un immense effort" d'ascèse pour être digne de n'être plus que le canal entre le divin et l'humain, entre le grand mystère transcendant qui est Dieu et l'imparfaite et ténébreuse réceptivité qu'est l'homme. Pendant ces six semaines, le Père Hé-nusse parlera de la Foi, de l'essence divine de la Foi^ en face des plus hautes attitudes de l'esprit et du cœur humain : le doute ; la I science ; l'agnosticisme ; le retour à la foi. En des temps moins propices, Brunetière aborda ces questions dans une atmosphère de rationalisme et de matérialisme. L'inquiétude dont il témoigna alors en face de la mystérieuse réalité religieuse s'est aujourd'hui étendue au point de laisser bien peu d'indifférents; d'antre part le ciel intellectuel s'est comme dégagé des peijugés qui l'alourdissaient .11 n'est rien de plus actuel, de plus capable de passionner l'intérêt de nos contemporains qu'un exposé transcendant de la Foi. La femme, d'une manière générale, n'a pas subi bien profondément l'influence délétère do tout le criticisme, de tout le rationalisme modernes. Aussi est-ce proprement un £ujet pour les hommes qui sera traité à Saint-Jacques. Car qui de nous n'a été, en quelque manière, affecté par ces maladies intellectuelles. Il y a même lieu de penser qu'une certaine partie du public féminin des conférences trouverait bien arides quelques-unes des questions qu'abordera le P. Hénusse. Avant d'être déçues, n'auraient-elles point la généreuse initiative de faire la place plus large qu'à l'ordinaire à l'auditoire masculin? Ce serait d'un beau désintéressement... Pour le dire sans détour et clairement,il faudrait que la partie inférieure de la nef centrale fût réservée aux hommes exclusivement. Nous osons prier M. le curé de Saint-Jacques d'avoir l'extrême obligeance de déférer à ce désir. L'homme le plus patient s'accomniode mal des longues attentes au milieu d'une forêt de chapeaux!... Et nous désirons tous ne pas être frustrés d'un enseignement qui nous concerne si spécialement. Si nous devions être déçus, cette fois encore, ce serait à désespérer; ou plutôt il faudrait alors ftiire tout au monde pour trouver au prédicateur un plus vaste auditoire. L'esprit et la méthode scientifiques de l'orateur, la pénétration de son observation réaliste des choses de la vie, le "respect qu'il témoigne aux hautes préoccupations de l'esprit, la vigueur de sa dialectique, sa culture étendue enfin, nous donnent la certitude que son lOarême de 1914 consacré à un thème aussi magnifique,portera plus de fruits encore que ses prédications des années précédentes. 1- —— Le -Moniteur (du 27 février.) UNIVERSITE DE LIEGE. — M. Sigogne, chargé de cours, est, sur sa demande, déclaré émérite et déchargé de son enseignement. M. Closon, docteur en philosophie et lettres, actuellement chargé de cours, est nommé professeur extraordinaire; il. est chargé de faire le cours d'histoire politique du moyen âge ainsi que les exercices qui s'y rattachent. M. Brictcux, chargé de cours, est chargé de faire, indépendamment de ses autres attributions ,1c cours de littérature orientale (hébreu et arabe), le cours facultatif du droit musulman et le cours libre de langue arabe, en remplacement de M. le professeur Chauvin,décédé, M. Siccard, commis d'ordre de Ire classe, esl nom m»' rh»»f rît» cratinr» rl p dp nlatcf» Les Réflexions dëM. Graindorue La Liturgie du Carême Chateaubriand y dans son Génie du Christianisme, est le type de ces esthètes .orthodoxes Qui -ne voient la liturgie catholique qu'avec des yeux d'artistes, et sans pénétrer les enseignements'profonds et sublimes qui se cachent $ous le symbolisme des rites. La réalité est autre : on ne peut séparer Vart religieux de la religion, parce^ qu'il est appelé à vivre sous sa garde et à son service. C'est là une des grandes forces du catholicisme : Religion divine, il a trop bien compris la nature de l'homme pour rie pas s'emparer de tous ses pouvoirs psychologiques, qu'il intéresse tous aux actes par lesquels nous nous unissons à Dieu. Les sens%et l'imagination, l'intelligence et la volonté trouvent leur aliment dans l'appareil extérieur du culte, les cérémonies, les chants et les paroles; et par l'intermédiaire de la liturgie et de l'art, la grâce et la vérité divines cherchent le chemin de l'âme. Le carême est le temps du deuil et de la pénitence. Et dès le matin du premier jour, le symbolisme liturgique nous en apporte la terrifiante affirmation. N'a-t-on pas un frisson de mort quand on voit ces phala/iges d'enfants et de vieillards, de pauvres et de riches, d'ignorants et de savants défiler devant le sanctuaire, et recevoir au front un peu de cendres bénites en même temps que le prêtre prononce ces paroles : « Souviens-toi, o homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière »? Comme ils sonnent faux les bruits des réjouissances mondaines pour qui sait comprendre la vertu opérante de ce dramatique avertissement! Temps de mor*, de jeûne, d'abstinence : toute la signification du Carême est là. L'Eglise revêt une livrée de deuil dans les chasubles violettes que portent ses ministres; le formulaire liturgique nous parle à chaque page du devoir, pour le chrétien, de mourir à lui même pour revivre avec le Christ. Et voilà tantôt deux mille ans que les gé-, nérations chrétiennes se préparent dans le silence mystique de ces quarante jours à la résurrection spirituelle des Pâques. Dans la primitive église, et bien avant dans le moyen âge, le Carême était le temps de l'initiation à la discipline baptismale, et le Samedi saint élâbt réservé au baptême solennel des catéchumènes. Quelle impression puissante devaient faire sur la foule ces cortèges de fête se dirigeant vers la vasque sacrée que les mosaïstes avaient incrustée de figures symboliques : le cerf « qui scrupire après les sources d'eau vive » comme Vâme après son sauveur, ou le poisson qui désignait, par l'anagramme du mot grec, la royauté du Christ 1 Aujourd'hui, ces édifiantes pratiques ne vivent plus que dans le rituel qui en perpétue le souvenir; mais la réalité consolante et vivif catrice demeure : l'Eglise invite tous ses enfants à réveiller en eux les engagements du baptême, à rentrer dans sa com munautè par la voie du repentir, à s'unir à Celui dont la préface pascale peut dire : « en mourant il a détruit notre mort, en ressuscitant il nous a rendu la vie. » Grainelorge. — L'OBSERVATOIRE Eelle dépasse 765 mm. sur 'le nord de la France, l'est de l'Angleterre, nos contrées et le nord-ouest de l'Allemagne. Le bart jiètre descend sur le nord de la Scandinavie et de la Russie, sur le sud de la Suède et le Danemark, ainsi que sur le nord-ouest de l'Irlande; il monte sur le reste de l'Europe. En Belgique, le vent est faible du N.-E., et la température comprise netre 2°5 et — 3°. Prévisions . Vent faible, couvert. Déclinaison magnétique : 12°54, 8. BULLETIN POLITIQUE Il semble bien qit'au conseil des ministres anglais, ce soit M. Lloyd George qui ait dû s'incliner devant les exigences de M. Winston Churchill au sujet du -prochain budget de la marine. On vient, en effet, de publier officiellement,à Londres, le chiffre des crédits supplémentaires qui devront être votés par le Parlement pour le budget de la marine de l'année financière IÇ13-1914. Les crédits votés l'année dernière s'élevaient à un milliard /57 millions; Les dêipenses supplémentaires se sont élevées à, 62 millions, portant ainsi le budget de la marine au chiffre total de un milliard 22p millions. — Décidément les petits échecs électoraux du gouvernement anglais ne se comptent plus. Jeudi, à Leith, où l'on avait à désigner le successeur de M. Ferguson, député libéral, nommé gouverneur-général de l'Australie, c'est le candidat unioniste qui Va emporté, sur le candidat libéral et sur le candidat travailliste. C'est encore un siège de perdu pour la majorité. On remarquera aussi le désaccord persistant entre libéraux et travaillistes. —■ La presse anglaise continue et accentue ses protestations contre la .politique du président Wilson dans les affaires mexicaines. Elle soutient la thèse que cette politique qui favorise l'anarchie au Mexique met l'Angleterre dans une situation fausse et intolérable. Elle presse le gouvernement anglais d'agir pour donner à Vopinion publique les satisfactions impérieusement exigées. — Dans l'Epire du Nord le mouvement révolutionnaire s'affirme chaque jour davantage et peut-être assisterons-nous, aujourd'hui même, à quelque événement décisif. Le cabinet d'Athènes fait preuve, dans ces graves conjonctures, d'une loyauté absolue, dans cette conviction que sa coopération loyale avec les Puissances assurerait plus d'avantages aux Epirotes que tous les mouvements révolutionnaires. ENCORE NOS TIMBRES POSTE Quelques réponses à quelques questions Plusieurs lettres encore,ces jours derniers, dans notre courrier, à propos de nos chroniques sur les timbres belges. La plupart de nos correspondants nous posent des questions si nombreuses que, pour pouvoir leur répondre, nous avons dû recourir à un spécialiste en la matière, un haut fonctionnaire de l'administration des postes .qui vient de prendre sa retraite.Nous l'avons surpris dans son jardin, un sécateur à la main, chaussé de sabots* tout aux derniers soins qu'exige en cette saison la vigne en serre et bien loin des soucis administratifs. Ah l'heureux homme! Il répond à nos qxiestions avec une obligeance dont nous lui avons le plus grand •gré. — Quelle est, lui demandons-nous tout d'abord, la cause des « erreurs » constatées dans certains de nos timbres-poste 1 — Voici. L'impression d'un timbre comporte diverses opérations qu'on peut résumer ainsi : un artiste dessine la vignette; cette vignette est gravée : c'est le « coin ». De Ce coin on tire une épreuve que l'on photographie et on reproduit cette photographie sur un cliché au moyen de la galvanoplastie. Il s'ensuit que ce cliché et par conséquent les timbres, ne peuvent être autre chose que la reproduction servile du coin. En théorie donc, aucune « erreur » ne peut se produire. — Mais en pratique... — Justement. En pratique il y a des erreurs et elles peuvent provenir de deux causes. D'abord,, de la maladresse d'un ouvrier qui détériorerait le cliché. Disons tout de suite que cet accident; est extrêmement rare, si rare qu'on peut n'en pas tenir, compte. Mais ce qui se produit plus souvent c'est qu'un corps étranger quelconque — parcelle de papier, poussière métallique — se glisse dans un d&s creux du cliché. Qu'un de ces corps étrangers se glisse, par exemple, entre la barre médiane d'un B et voilà le mot « Belgiqu » transformé en « Delgique ». Qu'au contraire,en cours de tirage, le. cuivre du cliché s'affaise en un endroit et voilà les points blancs de certains timbres à. 2 centimes expliqués. Ces erreurs sont constantes jusqu'au jour où l'on reuouvelle le cliché ce qui arrive généralement après un tirage de 200,000 à 250.000 exemplaires, à moins qu'un nettoyage énergique, lorsqu'il s'agit d'un corpuscule étranger, ne fasse disparaître celui-ci.— Autre chose : Pourquoi seules les va-» leurs de 10, 20, 25 et 40 centimes ont-elles paru avec la grande effigie du Roi? — Parce que, pour les autres valeurs, le stock des timbres « petite effigie », n'est pas épuisé. Mais aucun nouveau tirage n'en sera fait. Toutes les valeurs paraîtront, à fur et à mesure, avec la grande effigie. — Pourquoi la signature du. graveur a-t-elle disparu de certaines valeurs ? — C'est toute une histoire. Mais pour vos lecteurs il suffira de savoir que o^est à la demande de M. Pellens lui-même que sa signature a été supprimée dès ce jour sur certains timbres; elle le sera de tous les autres à bref délai, à l'exception des 1, 2 et 5 centimes.— Je croyais... — ...Qu'elle avait été supprimée de ceux-ci également, n'est-ce pas 'I Eh bien, pas du tout ! Mais le hasard de la perforation a, chez certains exemplaires, emporté précisément cette signature. Et il faut véritablement savoir, comme je le sais, que cette signature continue de figurer sur le cliché, pour ne pas s'y méprendre. — Pourquoi n'améliore-t-on pas l'aspect de nos timbres en recourant notamment à la taille douce ? — Le problème de l'impression des timbres en taille douce n'est pas aussi aà résoudre qu'on le croit généralement. D'abord le tirage en est extrêmement lent : à peine 700 feuilles par jour; ensuite les frais, imputables pour une part à cette lenteur infime, sont fort élevés. — Cependant, d'autres pays... — Eh pas besoin d'aller à l'étranger! En Belgique même, nous avons connu les tim» .bres en taille douce. Ceux de Léopold I°* furent gravés par Wiener d'après ce procédé. Rien lie s'y opposait à cette époque où le trafic des correspondances .était fort limité. Mais aujourd'hui! Remarquez d'ailleurs que les autres pays sont logés à la même enseigne. Le Luxembourg possède des timbres en taille douce, parce que son service postal est peu étendu. La France a deux types : des timbres gravés pour 'la métropole où l'on en use plusieurs millions par jour; des vignettes en taille douce pour ses colonies où les tirages lents suffisent amplement aux besoins. — Et aux Etats-Unis *? — Décidément vous y tenez. Or,*si probant que vous paraisse l'exemple des Etats-Unis, il l'est beaucoup moins que vous le pensez. Les Etats-Unis ont des timbres en taille douce et cependant l'on sait si la circulation postale est intense en ce pays ! Eh bien, cela résulte de l'application d'un principe que je n'entends pas critiquer, mais que l'administration des postes belges n'a pas jugé de sa dignité d'introduire chez nous. En deux mots le voici : ce sont des particuliers qui entreprennent là-bas la fabrication des timbres; ils les livrent à l'administration des postes moyennant un prix que j'ignore et en obtiennent en revanche le droit d'en imprimer à leur gré et d'en vendre directement aux collectionneurs et aux négociants en timbres-poste. Quand le marché est saturé, ils font graver un nouveau type... Et il faut croire qu'ils y trouvent leur profit, car dans ce pays-là, les timbres changent combien fréquemment ! — C'est du commerce-.• — Absolument. Et c'est bien pourquoi la Belgique n'entend pas suivre cet exemple. — Alors, là question est insoluble 1 — Non pas. La solution du problème n'est peut-être même pas éloignée. Il 'existe, en effet, une presse de fabrication toute récente, qui permet, parait-il, l'impression en taille douce à grande vitesse. Mais elle coûte extrêmement cher et je ne suis pas certain qu'elle 4onn®1'a^t> notamment au point de vue de la résistance,les résultats qu'escomptent ses constructeurs. Toutefois la question est à l'étude. PHILATELE. .î : Lire en 4e el en 5e pages : UN SIECLE DE L'HISTOIRE POLITIQUE FRANÇAISE; COMMENT EST RÉGLÉ E L'ADMISSION DANS LES COMPAGNIES- UNIVERSITAIRESÙ

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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