Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 07 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43w4b/
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23e ANNEE. — Série nouvelle. -- N" 575 Le numéro 10 Centimes (5 S2.W1MES AU FH0KT) Mercredi 7 Juin 7^16 nÉDACTION & ADMINISTRATION '£tf! rut de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11° lï,05 Directeur : rERNAMURAT Toutes tes communications concerna a la rédaction douent être adressées sSttT,rae de la bourse,Le Havre. ÎL LG!\iDON OFFICE: - 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franos 2 Te. 50 par moi3. » 7 fr*. 50 par trimastr* •iglaurre.... 3 eh.ôd. par » — îsfr,?</. par trimêati1 ft*traa pmye.. §/#, tju&o » . 9 rr. » par trlmestra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration jurnal au Havre ou à Londre» Annonças 4' page: Ofr. 43 la ligne PatitosannoncasV paga: 0fp.30la!Tgno Les petites annonces sont également reçues à la Société Européene da Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. Quotidien oeige paraisseni au tlavre te patriotisme du clergé belge proclamé par les journaux s emtehés Un échantiUon des insultes ries feuilles k k contre ie cardinal Mercier et les prêtres Ijslyes > Décidément, rien ne manquera à la gldire au cardinal Mercier. Aimé par tout un peuple qui voit en lui le plus courageux des pères, vénéré par le monde civilisé fout entier comme un des plus grands héros de cotte <g«errc, haï et insulté grossièremnt par los •ennemis de sa patrie, le voici injurié par les traîtres qui ont vendu pour trente deniers leur pdurne n la police du Kaiser. Les feuilles flamandes publiées e.n Belgique : « Gazet van Brussâl », « Vlaa-msche Niemws » . et autres u Vla-amsche Post n lavaienrt déjà publié'contre l'illustre prélat quelques diatribes qui l'accusaient d'avoir vendu son âme à là France et de s'être toujours l'ait en Belgique le protecteur des iransquilioiis. Aujourd'hui, c'est au tour du «Bruxellois-: d'esquisser le pas de l'oie » contre le cardinal et ceux qui connaissent le polichinelle dont la « Kornmîindantutr » tire los ficelles imaginent difficilement un spectacle plus bouffon que celui-là: Cet avorton donnant des leçons de religion au cardinal ercier ! four un peiu, nous remercierions _ les iloches de nous avoir donné ce divertissement.Le morceau a paru dans le « Bruxellois > des 19-20 mai et d- bute par des lamentations .sut « l'infériorité intelle-Huelle et morale de ce grand enfant qu'es^motre peuple belge. > Telle est la thèse : on va voir comment elle est démontrée par le myrmidon c»n qui la i« Kultur i) a trouvé un "audataire : n Voici des réflexions très justes que me ; fait un modeste employé du pays wallon : n Je ne suis, m'écrit-il, qu'un modeste employé tout à "fait incapable de soutenir une discussion théologique, mais je suis encore assez fort en religion pour comparer l'en geignement que nu.* donna lorsque j'étais en tant le bon vieux Pasteur de la paroisse, avec ce que nous entendons parfois mainte .nant dans les églises ou au moins dans cer-" laines d'entre- oHes. Je me rappelle qu'm: jour il nous raconta que lo Christ gronda 'fortement les Pharisiens et les prêtres d? son temps qui le poussaient liypocritemeiV à désob 'ir à l'autorité en leur disant : «Ren «liez h César ce qui appartient à César et i Dieu ce qui appartient à Dieu ». \oyez-vout ■petits, nous disait-il, ce bon vieux Curé vous prierez bien le bon Dieu, c'est ce que vous devez lui rendre, puis vous « respecte rez a ceux qui sont chargés de maintenu l'ordre, obéissant ainsi à César gouvernail Mil nom de Dieu dont il représente pour nou; ■l'autorité. Voilà, petits amis,_ ce que vous devez rendre à César : « Respect et obéissance ». Il nous disait souvent aussi que l£ bon Jésus voulait que nous nous aimions le; i-~ nus les autres et que « tout sentiment <V L 2aine lions était défendu envers n'imporlr / lequel de nos semblables ». Maintenant je n< / ,m'y reconnais jDlus du tout, lorsque nom f allons à l'église nous n'entendons plus -cet paroles de bonté, de paix; que nous y enten di-ouïs. Nos curés ont pris un air sévère e certains, moines ou prêtres, prononcent par lois on eliaire des harangues qui suent I: haine. Est-ce que la religion serait changée que l'on nous enseigne ainsi à haïr notr. .prochain contrairement à Tordre formel di Christ ou bien un grand nombre de nos ou rés ne sont-ils plus chrétiens que de nom En tout cas j'aimais mieux mon vieux curi de jadis, lui, au moins, me rappelait le bor et si doux Jésus, si aimant pour tous. » » C'est parler d'or et la faute initiale en re monte au Cardinal Mercierqui, par une fausse compréhension toute politicienne et clecio -raliste de la notion patriotisme, a attisé a', lieu de los éteindre, dés seiïtiments antichre tiens dont- la manifestation est indigne d' caractère religieux de ceux qui, du haut de la chaire sacréëj leur donnaient 1 essor. L.' ■:m'on voulait en réalité : c'est .remonter ur courant d'opinions hostiles et n pécher ci ;vuc des élections futures le. parti qui a lui à certains la part si belle chez nous. Mau ■vais cail-cul, trop intéressé pour que le peupji s'v laissa prendre , ' „ Un attendant, la crainte du sabre a mis uine soui dîne à cette obstruction cautelleus: /-i s ,:iterraine. Les mandements et lettre.-■ l'astrraies ont cessé d'être des brûlots încen <■'ifliivs où il V avait de tout, sauf de la vfcu relin'On.Maiis, en certaines écoles, on conli inue" - semer dos fermente de liaiiie dan; i'àraâ d'enfants de cinq à huit ans I „ \ oiici ce <(ue n.ous. écrit une mère de ta (mille d'Uéele : n A l'école des Sœurs françaises de l'ave I nue Marnoie, m«i fillette de 7 ans, a dû as I sist-er jeudi dernier à une fête, honorée de I-présence de M. le Curé, des Vicaires et d< Dames de charité On distribua quelques menus vêtements aux plus pauvres parmi le: enfants et tout cela lut encadre par un ester cice .< militaire » fait nu- v* .wss.es que le. bonnes sœurs avaient dressés à hrei l.oux, couchés, elc-, .upi'cs lia avoif dl îsé-on escouades Mut comme un de nos baitail Ions scolaires de lisible mémoire. Quant au. « chants » que ces enfants débitèrent dewa.i «es ministres d'une religion de l'oi, de Uw ril.é et de Pardon, en voici deux strophes i [ titres d'échantillons : Voici le signal, j'entends le clairon. Debout cavaliers ! Formons l'escadron ! Déjà le soleil brille ù l'horizon FI dans le lointain rugit le canon ! <u r les bataillons, chargeons hardiment hompons les carrés, partons vivement : Chantons le refrain tout en combattant FA s'il faut mourir, mourons en chantant n Franchement si c'est cela qu'enseigne li lldigion du Christ... . , . ■ lit dire que c'est avec des âneries hystéri ques de cet accahit que certains ecdéstosU (mes de Saint-Louis envoyaient, après le: avoir chauffés à blanc, et ce à l'insu de leur: iiy i rents des enfants do 1? ans, se faire cas sar la tête pour le plus grand profit êle N}M les Anglais ! » Au tond de tout cela il y a beaucou] 'moins de patriotisme sincère et clairvoyan que le désir des intérêts de caste, de classi et de parti, le prêtre, pour les privilégiés n'ovimt jamais été qu'une plantureuse e inépuisable assiette au beurre, à laquelle ils ont puisé jusqu'à l'indigestion et jusqu'à' ni' i U r-1'.iiiir-ne.nt de ne nouvoi plus continuer ce manège si lucratif. « Inde g iras 1 » Nous avons tenu à reproduire dans toute sa beauté ce déchaînement d'injures parce qu'il dit mieux que nous ne pourrions le faire. Ce genre de besogne auquel sont voués les journaux subventionnés et muselés par les Kommandanturs. k LE RECENSEMENT SES BELGES AU HÀVRE AVIS IMPORTANT ro ai- Tous les sujets belges du sexe masculin, >ô- cle 25 à 35 ans, qui résident actuellement er sur le territoire de la ville du Havre, sont .te invités à se faire inscrire au bureau milieu taire de la mairie du Havre, de 9 h. à midi, es et de 2 h. à 7 heures. rs Le délai d'inscription qui était fixé au 6 juin, est reporté au 10 inclusivement. 3*- ne » BELGISGHE ^'OLIvSOPTELLING iat Belangrijh bericht. m- cs Aile Belg'ische oinderdanen van het man-nelijk geslacht, tusschen 25 en 35 jaar, te- is-î gemwoûrd'ïg op het grandijebied van de di- stad Havre verblijvend, worden uitgenuo- He digd zich te latén inschrijven op liet mili- ,1gs tair bureel van de mairie van Havre, tus- lus schen 9 e-n 12 u/ur en tussohen 2 en 7 uur. nt De uiterste" daturn voor de inschrijving, (r • diLe op G Ju.ni bepaald was, werd veiseno- Les yen tôt 10 Jû-ni inbegrepen. fus Les Américains demandent de «;» la libération de Frédérieq et Pirenne la »o<( mc Le ôar'respondant particulier à New-York ; du Telegraal d'Amsterdam télégraphie à la date du 3 juin : me « Le fait que les professeurs belges Fré-H-e déricq et Pirenne ont été emmenés prison-en- îiiers en Allemagne a causé une impres-en- sinn pénible en Vniériq'iP Les deux professe. seuirs jouissent, aux Etats-Unis, d'une ite- grande réputation, non seulement dans les nr- miiljaux scientifiques avec lesquels ils 'uu étaient en relations constantes, mais aiissi ida auprès des Américains cultives qui, tous, de. s'intéiressent à la Belgique, connaissent eilt. l'ouvraig© célèbre de Pirenne et apprécient en- hautement ce que Frédérieq a fait pour la t à civilisation pénéraie. dus » Toutes les sociétés d'historiens et les sré, antres institutions scientifiques américaines jue ont pris maintenant la chose à cœur et ont ;te-, provoqué un mouvement -mi vue -le soutenir nir les tentatives faites pour la libération tint des' deux professeurs. >us » Un grand meeting a été provoqué dans >us ce but, pour mardi prochain, et il sera sans Ms- dlou-te suivi^d'autres meetings. » LES FAITS DU JOUR Le Reichstag a voté samedi en seconde 1 lecture les nouveaux impôts. Tous l?s socia- ■ listes ont volô contre. M. Ilelfjericli leur a 1 vivement reproché de ne s'èirc pus levés - à la séance précédente quand le qouveme-1 ment a annoncé la « victoire » de la jlnlte 1 allemande. Les socialistes étaient sans - doute mieux renseignés... ^ l/WWWWWV 1 Est-ce une conséquence de la u victoire » de la [lotte allemande ? On apprend à Londres que les partis chauvins allemands demandent le rappel de Vamiral von Tirpitz ' à la tôte de la marine et la reprise de la guerre sous-marine. j UtWWVMV î C'est aujourd'hui que se lient à Chicago î la grande convention du parti républicain i pour le choix d'an candidat à la présidence. i Les chances de M. Roosevelt paraissent 1 s'être .accrues au dernier moment, tandis - que celles de M. Hughes diminuent. 1 La paix allemande »0(( LE CHANCELIER Y RENONCE... ET DEMANDE GUE LES ALLIÉS NE LA LUI PROPOSENT PLUS !... Genève. 6 juin. — Au Reichstag, «tu cours de la discussion, en troisième lecture, du . budget, le chancelier a. déclaré que toute . nouvelle proposition de paix faite par l'Al-! lemagne serait maintenant sans résultat. 2 - Pas»* 1-os tontnt'-v-es faites, dit-il, par :'.Vn-s gleterre et d'autres, pour tâter le pouls dp s noire peuipîe et paralyser noire puissance - de combat, les belligérants se font d'étran-sl ges illusions, car le cœur diu peuiple a.llc- m.and bat normalement et nous c^tinue- s rons la lutte jusqu'à la victoire définitive. » * i * ut 1 On si: pale, pour faine chorus à cette " rodomontade, deux résolutons identiques votées dimanche par le comité directeur du groupe conservateur a.u Reichstag, et par le congrès du parti libéral wurtembergeois, demandant l'une et l'autre la guerre à outrance.Ces gens agissaient évidemment sous ; l'influence de la « victoire » navale de von Scheer. à Lsi rs Finances - L'EFFONDREMENT DU CREDIT s ALLEMAND EN ARGENTINE s Londres, G juin. — On mande de Buenos-. Ayres au « Times que le ministre d'Argentine à Berlin a télégraphié le 2 juin à son p gouvernement que l'état commercial et t financier de l'Allemagne était tel qu'il était e bon d'en aviser la « Banco Nation' Ajsg«- t . na ». Cette banque oonvoqua immédiate-I ment ses principaux clients allemands si pour les informer qu'elle ne pouvait plus leur u accorder les mêmes fa :ilités que précédem- SUR laE FRONT AUTRICHIEN VICTOIRE RUSSE Nos alliés ont attaqué en Yoihynie, en Gaîicie et en Sukovine , BA!f§ LEUR mmm ASSAUT, ILS ONT FAIT TRESSE MILLS PRISOffllSBS (COMMUNIQUÉ OFFICIEL). PETROGRAD, 5 JUIN. G HIER, 4 JUIN, DES LE MATIN, A COMMENCE UN COMBAT SUR LE FRONT DE LA RIVIERE PRIPTAT JUSQU'A LA FRONTIERE DE ROUMANIE. APPUYEES PAR DE L'ARTILLERIE, NOS TROUPES ONT REMPORTE DANS PLUSIEURS SECTEURS D'IMPORTANTS SUCCES. ELLES ONT FAIT JUSQU'ÎCÏ*ENVIRON 13.0U0 PRISONNIERS, ELLES ONT ENLEVE DES CANONS ET DES MITRAILLEUSES, i- LE COMBAT SE DEVELOPPE, NOTRE ARTILLERIE POURSUIT LA DE- -- MOLITÏON SUCCESSIVE DES OUVRAGES ET DÈS ABRIS ENNEMIS,ALORS ® QUE L'INFANTERIE, AU FUR ET A MESURE DU SUCCES DE LA PREPA RATION D'ARTILLERIE, S'EMPARE DES POSITIONS ENNEMIES. s" AU COURS DU COMBAT D'HÎ3R, LE COLONEL LOURIE A ETE TUE. LE COLONEL VON TSIGLE.R A ETE GRIEVEMENT BLESSE. LES SUCCES RUSSES S'ETENDENT SUR UN VASTE ESPACE Pétrograd, 5 juin. La bataille a commencé, dans la journée d'hier sur le front, depuis le Pripet, jusqu'à la frontière roumaine. Nos succès s'étendent sur un vaste espace et sont dus à l'action de notre artillerie. Le combat dure toujours. Notre infanterie,soutenue par une grande préparation d'artillerie, occupe les positions ennemies. Mardi, G juin. Si vraiment l'armée russe est partie à l'attaque avec un grand dessein d'offensive, cette entreprise lie pouvait se produire à un t:: i .lent plus nropice. Il est constant, ea effet, que les Allemands et les Autrichiens ont rappelé plusieurs divisions du front russe pour renforcer les attaques de Verdun j et du Trentin. Ces derniers jours, on an-' nonçait encore qu'un nouveau corps autrichien, venant de fialicie, avait déhamné à Trente. Mais à supposer même que l'entreprise russe ne soit pas destinée à être poussée à fond, elle constitue, dès à présent, une puissante diversion -qui, en semant 1 inquiétude dans les état.s-majors ennemis et en arrêtant les déplacements de troupes, contredira efficacement à l'exécution des plans en plein développement. Ainsi amna-ralt en pleine lumière la supériorité des Alliés, pour autant que toutes leurs opéra» tiens soient habilement combinées dans leur décision et étroitement coordonnées dans leur .réalisation. C'est de 1 unité d action sur l'unité de front selon la meilleure manière: Le oiivnmuninné russe n'est pas très explicite C'e.=t la bonne habitude de Pétrograd de ne point livrer prématurément h la curiosité publique le détail des opérations. Da- près le bulletin, le combat a commencé sur Je front de la rivière Pripiat jusqu'à la frontière roumaine,c'est-à-dire depuis les marais du Pripet jusqu au" Pruth, soft sur un espace de 4-00 kilomètres. Quels sont actuellement les principaux points de direction des attaques russes? On l'ignore. Cependant, d'après la presse autrichienne, la bataille ferait surtout rage, autour de Tarnopol, en Galicie, situé à peu près au centre de la ligne de feu. Tarnopol, c'est la route d» 5 Lemberg, c'est-à-dire la voie qui reste toute j indiquée pour une grande offensive mosco-i vite. A Vienne, on avoue que des tranchées | y ont été perdues. i Le renseignement le plus intéressant que ! contient le bulletin de Pétrograd ce n'est , point 1e fait que les Russes ont fait 13,00C i prisonniers, encore que ce soit là l'effectil ; de quatre régiments d'infanterie, mais bier i la circonstance que l'artillerie russe a vi-t goureusement préparé l'attaque et qu'elle i s'applique à démolir ies ouvrages et les . abris de l'ennemi. C'est la preuve que la do- - tation en canons et en munitions de l'armée i russe est importante et cela seul manquait . jusqu'ici à nos Alliés pour qu'ils pussent ti-. rer de leurs échecs momentanés de l'été , dernier une éclatante revanche. " ; v Paul CRÔkAERT. , »o«— AUTRE SUCCES RUSSE PRES DE DW1NSK S' ■ Pétrograd, 5 juin. — L'artilierie allemande a bombardé la tête de pont d'Iks- - k-ull. DANS LA REGfON DE DVINSK, au -. nord du chemin de fer de Ponievege, l'en-I nem.i a lancé des rafales de feux sur nos - tranchées et a tenté ensuite de prendre - l'offensive; mais il a été rejeté. LES MENSONGES " ALLEMANDS I Nous avons signalé naguère la prétendue . interview d'un chef socialiste gantois publiée par un journal hambourgeois pour i faire croire qnie les socialistes belges nour-rissent à l'endroit de !" VUer/ingne les senti- ( me.nts les plus conciliants et entretiennent avec les autorités hoches les relations les ( plus cordiales. , . J Ilet Voile, le journal socialiste hollandais, a publié dans son numéro du 25 mai un démenti très net à:ces nouveaux mensonges Ce démenti vient de source belge, et a ta vigueur de certaines expressions nous J croyons reconpaHre la pluime de M. Camille Huvsmans. , , ... Retenons de la correspondance élu Voth ce renseignement intéressant touchant nature des rapports des socialistes gantois ^ avec les autorités allemandes : u Les relations entre les autorités aile- j mandés et les membres dm conseil commu-r-al rto Gand sont tellement bonnes que des , deux échevins socialistes, l'un. Anseele, est , pour ainsi dire prisonnier dans la ville de , Gand et qu'il n'obtient pas de passeport , et que l'autre. Lampens, est enfermé dans , ta prison de Mons. » Ces liens sont, en effet, assez spéciaux. 1 S E CHANSONNIER ; DU SOLDAT BELGE (AWWvfW Voici un petit volume qui réjouira bien j des coeurs belges. Soigneusement imprimé sur papier de luxe cl coquettement présenté sous une couverture ornée d'un joli tableau du peintre Paul Mathieu, le « Chansonnier du soldat belge » aura auprès du public belge un accueil dont est garant lo succès que son édition populaire a obtenu duns les tranchées. . . ■ . ..Un de nos aumôniers militaires, M. labbe Tli Q. !/ a réuni une centaine de chants de ; chez nous, chants rte Flandre et de Wallo-. nie dont les accents langoureux ou alertes • suffisent à porter dans le plus lointain exil ! une bouffée d'air du pays. I Les paroles de ces chants sont accompagnées de leur notation musicale et le volume ■ ne coûte que 1 fr. 50. Il sera envoyé franco ' contre toute demande adressée, avec un bon postal de 1 fr. 65, aux bureaux du XX" Siè-,.io. riip. de la Bourse. 28'", Le Havre. i L'Afrique éptoriaSe française »f>(C UNE ENTENTE ANGLO-FRANÇAISE Voici dans quels termes le gouverneur gé néral du Congo français a fait part, le 17 mars dernier, au lendemain de la conquête du Cameroun, par un télégramme adressé au colonel Iienry, gouverneur général du Congo belge, de l'entente conclue entre la France et l'Angleterre : (i Suis heureux vous faire connaître qij une entente conclue entre France et Angleterre, lo i mars dernier, charge France jusqu'à conclusion définitive paix, d'administration moyenne partie Cameroun. » La limite entre îe territoire franco-an-.'.ais suivant à peu près ligne droite allant e..la„b,ai° ^e Bimbia sud-est Victoria jusqu a Yola laissant France DOrts Duala et Ga-roua et les deux voies ferrées du Cameroun laissarit à 1 Angleterre .Bornou allemand pour être attaché lîornou anglais. » Je suis en qualité commissaire gouvernement chargé administration territoire nouveau Cameroun, cédé à l'Allemagne en 1911 Généra! Aymerich est dans la même quai hté chargé administration reste territoire dévolu France. » Je 11,e saurais oublier dans la circonstance concours qu'avons trouvé depuis 18 mois auprès autorités Congo Belge et aide que nous ont apportée vaillantes troupes votre colonie et vous prie d'en agréer à nou veau l'expression de la reconnaissance de 1 Afrique Equatoriale française (s.) MERLIN. » •—»o«— A cette communication, le gouverneur général Henry, a répondu par le télégramme suivant adressé à M. Merlin : n Suis heureux apprendre arrangement » conclu entre France et Angleterre qui re-» met à la France administration majeure » partie du Cameroun. Je vous félicite de j> reprendre administration des territoires .» cédés à l'Allemagne en 1911 et de réta-» blir ainsi dès aujourd'hui l'intégrité de :i> votre belle Colonie à laquelle je souhaite » le plus brillant avenir sous votre gouver-» nement éclairé. » Lo concours que la Colonie belge vous » a donné et l'aide apportée par ses contin-n gents à vos vaillantes troupes ne sont » que .des manifestations de l'amitié sincère » qui unit les peuples français et belge et » dont l'expression se trouve dans les re-» lations si cordiales que nous entretenons. » Je vous demando de transmettre au gé-» néral Aymerich mes félicitations réité-» rées pour la brillante issue de ses opérait tions et pour la confiance que lui témoi-» gne le Gouvernement français en lui con-» fiant l'administration des terres qu'il a n vaillamment conquises, i (s.) HENRY, g ' L'appel des Belges de 10 à 40 ans Le jour même où le Conseil de cabinet nre-nait à l'unanimité, la décision d'appeler tous les Belg, s de lS à 40 ans sojs lus armes, duns de nombreuses villes de France, et au Havre notamment-, tes maires invitaient nos compatriotes âgés de 25 à 35 ans à se faire inscrire à lu mairie. Cette coïncidence a provoqué "une confusion et certains ont cru qu'il ne s'agissait plus que d'un appel de célibataires de 25 à ans. Il n'en est rien. Le hasard a voulu qu'une décision, prise il y a deux mois par le conseil de cabinet, fût niise à exécution par les" autorités françaises à l'instant même où les ministres belges décrétaient l'appel de tous.les Belges, mariés ou célibataires, de 18 à i-0 ans. On peut se demander si, dans les circonstances présentes, il n'y aurait pas un m-oven pratique de hâter l'application des dernières décisions prises. Ne suffirait-il pas qu'à la demande du gouvernement belge, le département de l'Intérieur de France avisât les mairies de faire porter le recensement entrepris non- plus seulement sur les célibataires de 25 à 35 ans, mais sur tous les Belges de 18 à 40. Tandis que la commission instituée par le Conseil, en vue d'élaborer l'arrêté-loi, délibérerait. tout le travail préparatoire eli vue de l'application de cet arrêté, pourrait s'opérer. Et ce serait ur) temps précieux de gagné et une besogne faite une fois pour toutes. Sinon, après avoir fait le recensement des célibataires de 25 à 35 ans. il va falloir recommencer pour opérer celui des Belges de 18 ù 40 ans. Il y a là une complication inutile qu'il vaudrait mieux éviter. r«n VYf r\7i evi •'vi DANS L'ARMEE »!0:c Les engagements volontaires ne seront plus reçus que pour l'infanterie A la suite de la décision du gouvernement Rappeler sou» les drapeaux tous les Belges de 18 à 40 ans, le ministre de la Guierre vient d'arrêter que les engagements volontaires ne pourront plus ôtre reçus désormais cuie pour l'infanterie. Tou'leiois, sj lc-s nécessité» de l'armée et des aptitudes particulières lê ' permettent, il pourra ôtre tenu compte des préférences des intéressés. ^ UNE PROTESTATION du gouvernement belge Nous avons signalé la protestation formulée par le gouvernement belge contre la résolution du gouvernement allemand d'ap-jieler sous les armes de jeunes Belges habitant l'Allemagne. Nous venons de recevoir le texte de cette protestation. Nous le publierons demain. LA GRANDE BATAILLE NAVALE LE "SEYDL1TZ" A ÉTÉ COULÉ • »0<C—I—• La confirmation de la victoire britannique Quelques épisodes du combat. — Les Allemands continuent à mentir LE CROISEUR DE BATAILLE ALLEMAND « SEYDLITZ », FORTEMENT AVARIÉ, AURAIT SOM.8RÈ Un télégramme de Copenhague anmonoe suivant le « Ribe Stiftstidende » qiLe certains habitants du Schleswig ont été informés que leurs fils, marins à bord du uSeydlitz», ont été tués. On croit que le « Seydlitz » a été coulé. Le navire fut aperçu en dernier lieu au large de Fanoe, très* sérieusement endommagé et sur le point de couler. Le n Seydlitz n'était un croiseur de bataille de 24.G10 tonnes ,mis en serviqe en 1913, portant dix canons de 11 pouces et manœuvré par Un équipage de 1.108 hommes. LE DREADNOUGT « HINDENBURG » AURAIT SUBI LE MEME SORT Le « Daily Express » croit savoir que parmi les pertes allemandes, se trouve le croiseur de bataille « Hindenburg », le plus grand et le pliis récent des navires allemands de première ligne. Cette nouvelle ne peut être accueillie que sous toutes réserves; si elle se confirme,c'est une perle extraordinaire pour la flotte allemande ; le « Hindemburg », construit pendant la guerre, est un des plus puissants droadnoughts de la flotte de von Scheer. LA VICTOIRE NAVALE ANGLAISE EST LARGEMENT DEMONTREE L'agence Reuter tient de source autorisée les détails suivants relatifs au combat naval : 1° La flotte allemande, serrée de près par la flotte britannique, a été contrainte de se réfugier élans les ports allemands ; 2° La fuite de la flotte allemande a été aer tivée par l'attaque énergique des contre-lor-pilleurs britanniques ; 3° La flotte britannique est restée mal-tresse du champ de bataille et a traversé quatre fois le champ de bataille et, ne trouvant aucun ennemi à attaqqer, a regagné tranquillement sa base ; 4° Cinq heures après son retour, la flotte signalait qu'elle était .prête de rech-ef pour la bataille ; 5° Des trois croiseurs de bataille, le ■i Doerfflinger », le « Lutzow », le y Hinden-bm-g », deux ont été détriiits, ainsi qu'un et Lvrobàblement deux cuirassés, quatre croi-«urs légers, huit contre-torpilleurs et un sous-marin ; G" Le reste de l'escadre des croiseurs allemands est rentré fortement avarié, ainsi nie les navires du type « Kœnig », atteints nar le feu de la flotte de bataille britannique.Ces six circonstances .prouvent- l'inanité les prétentions officielles allemandes à une -ictoiro. Quelques épisodes de la bataille -vO- LA DÉFENSE DU « VVARRIOR » ET DU « DEFENCE » Londres, G juin. — Des sui-vivants de la bataille navale arrivés à Devonport racontent ejue le combat soutenu par le « War-rior » et le « Defence » commença vers dix-huit heures. Les deux navires se trouvaient entre deux lignes de navires allemands et souffrirent révè'rement. Après quelques minutes, le « Defence » sauta et le « Warrior » était criblé de coups; l'ennemi alors fit usage d'obus asphyxiants qui suffoquèrent presque l'équipage anglais.Heureusement, ce combat inégal fut court ; au bout de dix-sept minutes, les Allemands se retirèrent. Le « Warrior » commença à se remplir d'eau et l'équipage dut se mettre aux pompes.Enfin, un navire auxiliaire apparut, prit * le u Warrior » à la remorque et opéra ua D transbordement. Au bout de quarante-huit heures, le '« Warrior s'abîma dans les flots, peu a.près que le câble de fialage eût été coupé. ■e Les survivants racontent que le « War-3 rior » fut bombardé par cinq dreadnoughta s et vingt destroj'ers allemands. à. L'HEROÏQUE EXPLOIT DU «WARSPITE». COMMENT LE SOUS-MARIN ,u ALLEMAND FUT EPERONNE, 1- I.es quatre premiers grands navires an« le glais qui arrivèrent sur le lieu du combat à J, la rescousse de la division Boalty furent lo l- « Barliam », le « Valiant », le n Malayia » et le u Warspite ». Le « Warspite », le pre« mier en ligne, dut supporter le bombardement intense de quatre ou cinq navires allemand. Il s'est défendu d'une façon magnifi-qiue et est rentré au port d'attache après avoir causé dés dommages considérables à : ses assaillants. s Ce fut le « Valiant », dit-on, qui éperonn® j. un sous-marin, le coupant comme unie co-quille d'œuf. La résistance des plaques de e blindage est démontrée par le fait qu'un [ obus qui atteignit le « Barham » enfonça le _ coté du navire de six polices sans parvenir à briser l'armature d'acier. g Les Allemands ont employé des obus à gaz asphyxiants dont on a tant parlé depuis plusieurs mois. D'après un marin, ils émettent un gaz d'une densité telle qu1 u on ne peut pas voir sa main ou son pied quand on en est entouré. » LA DIVISION BF.ATTY DANS LA l" BATAILLE j, Londres, 6 juin.— Le ït Glasgow Herald n 0 publie ainsi le récit du combat : « L'amiral Beatty devait maintenir les Al. lemands vers le nord jusqu'à l'arrivée de3 superdroadnoughts qui auraient coupé les Allemands de leur base. Beatty, approchant [_ du nord-ouest-, aurait forcé les Allemands 'i q accepter la lutte, Malheureusement, du sud, arrivaient des renforts allemands. La plus j grande partie de la flotte allemande se trouvait ainsi sur les lieux du combat. e Les Anglais, longtemps en infériorité, a tinrent jusqu'à l'arrivée de leur grande flotte, qui fit- tourner los chances du com-e bat : pendant quatre heures, l'amiral Bealtv avait combattu et retenu l'ennemi.QUelques-,j uns de ses navires ont soutenu (les luttes [_ épiques. Lo u Warspite » fut entouré par n un grand nombre do vaisseaux ; i! en détruisit plusieurs ; les autres s'enfuirent. Le , n Tigre » a eu la satisfaction d'écraser 'a ,j tourelle du « Derfflinger », son vieil ennemi, ' qui l'avait touché au Dogger Bank, ce qui _ a donné naissance à la légendè lancée par les Allemands que le « Tigre » avait été / coulé. Le u Lion » a dû se retirer do la lï-p gne de combat, sa tourelle ayant été miso " hors d'usage, ainsi que plusieurs de ses canons. Les équipages espèrent que de nombreux survivants seront débarques, car plusieurs flotCUes de pêche hollandaise» étaient à proximité. » x —»ok—TA CHEZ LES VAINCUS —0— a LE KAISER DECORE LES FUYARDS -. Le Kaiser est arrivé lundi à Wilhelmslia-_ ven, où il a été reçu par son frère l'amiral prince Henni de Prusse et le ministre de la e Marine von Capelle. l- Le kaiser était, dit-on, d'excellente hu< meur ; il a félicité et embrassé les amiraux „ Ilipper et von Scheer. Il les a décorés d» ; l'ordre du Mérite et a conféré à beaucoup s d'officiers des distinctions. De plus, von Scheer qui, bien que oom-c mandant en chef, n'était que vice-amiral, ^ t été nommé amiral. f MAIS CELA N'EN IMPOSE r A PERSONNE On dit à Yimiiden qLie les matelots alle< t m-ands débarqués en Hollande, cpiand on 1 leur, a montre les bulletins de victoire d<f

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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