Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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10 februari 1914
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s.n. 1914, 10 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82r64/
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MARDI 10 FEVRIER 1914 L'UN SQN DAMS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — 41 -- ■ ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. ^ • « • • • fr. 9.00 Six mois . • • • • • » ^»®0 Trois mois « * « • • « Jfc»## Gt.-Duché de Luxemb. 2O.0O Union portai». ..... 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition *** (6 h.toir) Edition ( 10 h- »o!r> Edition *(■ (minuit) LE XXe SIÉCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0*49 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • « » 4.00 Faits divers fin. . » » 8X0 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • . « » 2*00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3548 et 3686 Instar-are omuia in OUristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles édition ■¥• jg CA ET LA —>(>r>r)« c d Un sépulcre mal blanchi d T, ..PpuDle» défend péniblement son Dem- ^ blon, rappelé par le «XX* Siècle» au respect b de la pudeur. « C'est M. Woeste qui a corn- c mencé; pourquoi insultait-il tous les membres „ de l'opposition en déniant à la morale non religieuse le pouvoir de former des honnetes d gens?... » Ainsi raisonne — nous résumons — a le ((Peuple», pour blanchir son nègre, pour s décrasser son homme. La réponse est facile. . 7 Si c'est insulter personnellement et inaivi-dueUement les députés libéraux et socialistes d que d'attribuer à la morale sans religion tous c les caractères d'un édifice incertain et denue y. de solides fondations, tous les membres de . la Droite sont insultés, au moins une fois par semaine, par tous les Demblons de la Cham- /< bre, qui ne se font pas faute de livrer le \ dogme et la morale catholiques à l'opprobre & ou à la dérision. L'autre jour, quand M. Dem-blon dévidait ses lieux communs là dessus, qu'est-ce que le «Peuple» aurait dit si un l député de droite avait crié à ce Coriolan de s Fond-Pirette : « Depuis quand avez-vous / donc quitté le domicile conjugal î». / M. Woeste est un vieillard ; M. Demblon est dans la force de l'âge ; tout homme est -responsable de sa conduite privée, non de / celle de ses proches ; c'est à dire que le courage, le bon sens et la logique au- & raient été, ensemble, du côté du député catholique qui aurait fait cette riposte au 1 citoyen Demolon. ù Quand nous disons, avec M. Woeste, que c, la morale sans religion est une morale en c l'air, nous n'insultons personne, et vous le savez fort bien. Les libres penseurs intelligents ne se sentent pas plus insultés par cette * affirmation qu'un médecin qui entendrait a attaquer les principes de sa^ thérapeutique. ^ Nous ne les accusons pas d'être .die malhon- 0 nêtes gens, mais seulement d'affaiblir la moralité générale, sans le savoir, par leur obstination à pratiquer une mauvaise ou une insuf- l lisante hygiène morale.Pour les Demblons de 1 l'extrême gauche et pour le «Peuple», c'est ( donc une agression personnelle? Soit. On sauva les traiter ep conséquence. 1 Mais qu'ils commencent, eux, par parler . nettement. L'attentat de M. Demblon ne , brillait pas précisément, l'autre jour, par le ( courage, ni par la précision. De même, quand le «Peuple», dans un article anonyme, nous reproche d'avoir « confondu jadis les boni- 1 ments financiers avec les articles de doc- • trine » ; il avance prudemment un fait dont J'inexactitude,il le sait,a été démontrée avec . \utant d'éclat que le caractère diffamatoire 4es articles du «Peuple» contre le Frère Quintilien. C'est de la loyauté, c'est du courage, cela? Sans compter que nous serions iîi heureux de voii enfin un nom au bas de ce rieux mensonge!... Criminalité et religion Les catholiques ont-ils le droit de se décla-tci* personnellement outragés quand le «Peuple» affirme l'infériorité de leur morale? Dans ce cas le moniteur socialiste vient de leur en donner en ce moment même une occasion.Dans son numéro du 8 février, le «Peuple» consacrait un long article à l'<« infériorité mo raie des catholiques prouvée par les chiffres ». Nous reproduirions ces cihiffres et les méthodes déductives du «Peuple», rien que pour l'esbaudissement du public, si l'organe . socialiste n'avait, le 9 février, publié un second article apportant au premier un éclatant démenti. Dans son numéro de lundi, le «Peuple» com-i mente, en effet, le rapport de M. Standaert sur le budget de la Justice. Il constate que la régression de la criminalité en Belgique est évidente. < Il faudra dire adieu, décidément, s'écrie-t-il, aux jérémiades sempiternelles sur la foi qui s'en va et le crime qui la remplace et le plus joli c'est que c'est un député catholique qui en fait, i après d'autres pour l'Allemagne, la France, la 1 Hollande, la péremptoire démonstration. » I Donc, d'après le «Peuple» du 9, cette dé-F monsfcration est péremptoire. Que doit bien f en penser le «Peuple du 8 et que doivent en I penser les lecteurs du 8 et du 9 ? ^ Le «Peuple» écrivait l'autre jour que le «XX0 Siècle» est intelligent. Nous regret-I tons bien sincèrement de ne pouvoir lui re-P tourner ce compliment Tons au poste! . Un de nos amis nous écrit : Vous avez bien fait de tancer les députés qui [ n'ont pas su rester vendredi à la Chambre jusqu'à la fin de la séance. Ils étaient donc dix-f huit? C'est beaucoup trop et la maladie ne , [ doit pas suffire à expliquer tant d'absences. [ Vous devriez citer les noms de ces absents, l car les députés restés au poste ont le droit [ de n'être pas confondus avec les lâcheurs. f Cela nous paraît juste. C'est pourquoi nous 1 publions ici la liste des absents au vote qui : | a empêché le projet scolaire d'être voté yen-S dredi soir : I MM. Colaert, Colfs, Cooreman, de Broque-I ville, de Meester, de Ponthière, Dhondt, Du-Iquesne. Gendebien, Harmignie, Henderickx, : ILevie, Maenhaut, Pil, Schaetzen, Yan Mer- : iris, Verhaegen et Woeste. I Etaient retenus chez eux par la maladie : ■MM. Colfs, de Broqueville, Harmignie, Hen-iderickx, Levie, Verhaegen et Schaetzen. [ Si les absences des autres membres ont des ■ excuses valables, nous sommes tout prêts à ■les taire connaître à nos lecteurs. < Un bon point < | a MM. Daens et Fonteyne qui ne se sont ■ pas laissés prendre aux appeaux de MM. ( ï Féron et consorts. Ils n'ont pas hésité à re- I pousser les amendements qui ont obtenu I l'approbation de M. Théodor...- I »*—- d ■ Echos parlementaires \ —o- - la succession du baron de ciev I Le nandat de sénateur effectif du re- j l|reUé baron de Giey est dévolu à M. du IroL^jaré, premier suppléant de la liste ca-Itholique ét sénateur provincial. ï -Le Conseil provincial de Namur sera donc pOQvoqué, d'ici peu, pour procéder à la no- 8 Iniination d'un nouveau sénateur provincial, d fi* .droite a choisi comme candidat M. Al-I beric de Pierpont, deuxième suppléant de la 5 [liste catholique et bourgmestre de Namèche, r BULLETIN POLITIQUE Le bruit a couru à Saint-Pétersbourg de l'imminente démission du président dit conseil des ministres. M. Kokovtzof dément dans son entourage les bruits de-son départ. Il a eu vendredi à Pêters--bourg un long entretien avec le tsar.. Comme la décision suprême appartient à Vempereur, il est impossible aujourd'hui d'infirmer ou de confirmer les bruits qui-circulent dans la presse qui, elle-même, est tris partagée à leur sujet. — Les négociations entre Russie et' Turquie au sujet des réformes à introduire en Arménie sont terminées. Le-chargé d'affaires de Russie a été autorisé à signer l'arrangement sans demander d'autres modifications. La représentation des chrétiens dans les vilayets de Van et de Bitlis sera fixée à la moitié 1 des sièges jusqu'au recensement; elle sera proportionnelle dans les autres vilayets. Aux dernières nouvelles, le conseil de patriarcat a décidé la participa-'• tion des Arméniens aux élections avant la fin des négociations turco-russes. Les ' Arméniens auront environ quinze dépu-; tés. s — En Chine, la loi monétaire publiée dimanche établit l'étalon d'argent. L'u-\ nitê monétaire est le dollar chinois, pièce d'environ 27 grammes d'argent -pur. I-es s autres monnaies d'argent sont des pièces-1 de 50, 20 et 10 cents contenant 10 p. c. \ d'alliage de cuivre. Il y a aussi des mon-. naies de nickel de cinq cents. Les dollars ii des anciennes frappes auront encore cours ■ pendant quelque temps concurremment avec les nouveaux dollars. — Les élections pour le Médjliss ont eu - lieu samedi, à Téhéran. Seize mille élec-i leurs ont voté. Les résultats ne sont pas ' encore connus. Cependant on croit que 1 Monchir-ed-Daouleh, ministre de Perse à 1 Saint-Pétersbourg, et son frère seront par-e mi les douze députés de la capitale. Ces ? deux personnages ont été plusieurs fois ^ ministres. Après les élections de Téhéran i- auront lieu celles des provinces. . — U t ttjra Réquisitoire écrasant ? " * " m Le docteur Delcourt met le notaire ^ Bauwens au pied du mur m Dans la « Défense médicale » du 8 février M. o ■' le docteur Delcourt s'occupe de l'immeuble du D( quai aux Pierres-de-Taille « cet immeuble en ? ruine que les Hospices ont acheté 118.000 fr. / e sans avoir demandé l'autorisation préalable, ce , qui est tout à fait incorrect et illégal ». v Dans les colonnes de la « Pathologie In- p fantile », écrit-il, j'ai demandé : p 1° Quel est le conseiller qui a proposé cet d s achat onéreux 1 n e 2° A quelle date eut lieu l'expertise 1 le p 3° Quel était le prix d'estimation de l'ex- t< _ pert ? Ces questions furent posées en séance pu- n blique lundi dernier par différents conseil- é _ 1ers communaux. Et, naturellement, Bau- 1< t wens y a répondu comme je savais qu'il ré- e e pondrait, « c'est-à-dire par des mensonges ». ti e Je feignais d'ignorer les renseignements que 11 je demandais, mais j'étais parfaitement au s courant de l'affaire. « Je connais mon dos- a sier ». c i Reprenons donc les questions déjà posées : r< i 1° Quel est le conseiller qui a proposé l'a- fc , chat du Rossignol du quai aux Pierres de h a Taille, n° 35 ? A cette question,Bauwens répondit : Cest M. Boucquéau qui a proposé cet achat. Premier mensonge. 1 M. Anspach, précisément, avait été chargé ' par M. Boucquéau, absent, de démentir l'affirmation de Bauwens. Ce qu'il fit. A la dé-3 claration de M. Anspach, j'ajouterai ceci : C'est « M. Bauwens qui a donné à M. Poelman, géomètre, l'ordre de faire une expertise » de l'immeuble du quai aux Pierres de Taille, n° 35, et cela dans des limites de temps telles qu'il était impossible que « cette expertise fût faitfe sérieusement. Il existe dans le dossier une pièce qui en fait foi » i et j'imagine qu'elle y est encore. Je sais bien - que « ce dossier intéressant a quitté pendant - quelques jours les rayons poudreux des ar-3 chives des Hospices, mais comme tous les intéressés se sont empressés avant son dé-' part d'apposer leur signature sur toutes les pièces de ce dossier, il doit être revenu intact. . . ? 2° La date à laquelle l'expertise fut faite i reste un mystère que le notaire Bauwens n'a - pas voulu dissiper. Et pour cause ! Car vous vous imaginez sans doute que cette exper- - tise fut « faite avant l'achat? » Détrompez- - vous. Le rapport d'expertise est daté du 23 , février 1912 et la vente avait eu lieu le 17 - février 1912. 3° Quel est le prix d'estimation de l'ex-: pert ? A cette question, Bauwens a répondu 133,000 francs. 5 Deuxième mensonge. l Le rapport d'expertise signé Poelman et daté du 23 février 1912 porte le chiffre de 118,000 francs. Juste le prix d'achat. Simple coïncidence sans doute. S'il existe dans le dossier deux rapports ' portant des chiffres qui ne concordent pas, c'est qu'un des deux est faux. Et comme dit Camille Huysmans : Un point, c'est tout. Albert Delcourt. On reconnaîtra que cet article, signé, allègue des faits tout à fait précis, dont la gravité n'é-chappera à personne. Nous le reproduisons à a \ titre documentaire car la question qu'il traite si a été posée devant le public. Nous accueillerons, évidemment, toute réponse qui pourrait y cl être faite. ci — eue Chronique universitaire LOlUvÂlW EMULATION. — Jeudi 12 février, à 8 h. 1/4, au Majectic, aura lieu la conférence deM. Jadot sur la magistrature congolaise. Cette conférence, primitivement fixée au 5 février, n'a pu "tre donnée à cause de la retraite de la Sodalité,; Les vainqueurs! Les gagnants des Six Jours Van Houwaert et Stol après leur victoire i Mil française UNE' TRIPLE ELECTION. — M. LEON B0URCE01S SERA-T-IL ELU CONTRE M. ALFRED CAPUS? (De notre correspondant particulier.) Paris, le 7 février 1914. Quatre fauteuils sont vacants à l'Académie française par la mort de MM. Henr -Poincaré, Thureau-Dangin, Emile Ollivier et Jules Claretie. Le scrutin pour les trois premiers aura lieu jeudi. Une élection surtout excite la curiosité. On en parle plus encore dans les milieux politiques que dans le monde littéraire. Le fauteuil de M. Henri Poincaré, en effet, est disputé par M. Léon Bourgeois et M. Alfred Capus. A ne considérer que les titres littéraires, c'est celui-ci qui devrait triompher. Mais la politique n'a jamais été complètement bannie du Palais Mazarin. Sans doute, elle s'y fait aimable, souriante, et non point grincheuse, revêche comme au Palais Bourbon ou au Luxembourg. Mais c'est tout de même la politique . M. Léon Bourgeois a fait partie du «ministère national » et il a été l'un des grands électeurs de M. Poincaré à la Présidence de la République. Celui-ci acquitte ses dettes en patronant chaleureusement la candidature de son ancien collaborateur. Son in-lluence à l'Académie est incontestable ; elle s'exerce non seulement sur la Gauche, mais aussi sur une partie de la Droite. M. le comte de Mun, en particulier, est très désireux d'être agréable à l'hôte de l'Elysée, j Mais cette bonne volonté ira-t-elle jusqu'à ; lui îipppnffir Mi Léon Bourgeois? J'en M. Alfred Capus S doute. Et ils sont plusieurs qui sont dans la j j situation de M. de Mun. j le pourrait bien être une élection « blan». che» . Cela veut dire que finalement, après cinq tours de scrutin, aucun candidat n'ob- t tiendrait la majorité absolue. L'élection se- c rait renvoyée à six mois. C'est ce qui ariiva r pour la succession du cardinal Mathieu, è Deux prélats éminents étaient en présence, j Mgr de Gabrières, évêque de Montpellier, c nommé depuis cardinal, et Mgr Duchesne. s L'évêque de Montpellier ne crut point de sa g dignité de courir une seconde fois l'aven- 1 ture; il se retira et fut remplacé par le rec- r teur de l'Institut catholique de Paris, Mgr 5 Baudrillart, qui fut battu. c Jïst-ce faire un jugement bien téméraire c que de supposer que plusieurs de nos im- ' ^ mortels — et non des moindres — seraient enchantés que l'incident se renouvelât. M. i £ Léon Bourgeois, qui est un pontife laïque, . serait très froissé et abandonnerait certaine- ■ ment la lutte. sa . Dans ces conditions, M. Alfred Capus se-rait élu ? Ce n'est pas sûr. M. Louis Bar- ^ thou pourrait bien être l'heureux bénéfi- ' ciaire de l'élection « blanche ».I1 aurait pour ^ • .lui les électeurs de M. Léon Bourgeois et • les académiciens de Droite qui ne peuvent ccr avaler » le sénateur de la Marne, malgré ru,L leur vif désir d'être agréables à M. Poincaré. , ^ Le fauteuil de M. Thureau-Dangln sera ' disputé par MM. d'Avenel, Camille Jullian ^er et Pierre de La Gorce. Je parie pour le pre- iai mier. } ' ^ Enfin, pour le fauteuil de M. Emile Olli- J x vier, la lutte semble inégale entre M. Ch. ' ^ de Pomairols^ au talent poétique si pur, et CQ}] M. Bergson dont les cours du Collège de au' France sont aussi courus que ,1'an dernier, ' les conférences de M. Jules Lemaitre. Mais j * les admirateurs mondains du professeur de • ' philosophie à la mode ne sont point élec- . ^ teurs et il n'est point certain que l'Académie partage leur engouement. . ! ' Bien que la date de l'élection du succès- ; j seur de M. Jules Claretie ne soit pas encore p ' fixée, les candidats sont déjà au nombre de ' quatre, MM. Paul Adam,Abel Hermant, Ca- " ' mille Le Senne et Louis Bertrand. On parle aussi de celle de M. Adolphe Brisson. L'his- 1\l torien de « Saint-Augustin », qui a obtenu ^ un si grand succès, romancier prestigieux et ^ ' collaborateur très apprécié de la « Revue u-, des Deux-Mondes », pourrait bien, en juin prochain, rallier la majorité. A. vlrey. V" qui n ■ P— « Cl *.-2. n r „ >5 CB> n u r.ui "Iles nouvelles L'emprunt, belge Les financiers anglais qui avaient pris ferme la première tranche de l'emprunt belge ont avisé le gouvernement qu'ils lèvent l'option pour la moitié restante, soit 150 millions La réorganisation de nos marchés financiers La commission du conseil de législation chargée de préparer la réorganisation de la profession d'agent de change et le mode de cotation officielle des valeurs de Bourse a été installée lundi par le ministre de la Justice. Une conférence interparleinentaire de droit commercial organisée à l'initiative du Conseil parlementaire belge du commerce, se réunira à Bruxelles les 18, 19 et 20 juin prochain. La bâtisse en 1913 Le mouvement de la bâtisse continue à se ralentir sensiblement dans la majorité des communes de l'agglomération bruxelloise. Voici quelques chiffres suggestifs à ce sujet : On a construit à Bruxelles : en 1912. 61 maisons et, en 1913, 55 maisons, soit un fléchissement de 9.83 p. c. ; à Anderlecht : 161 et 160, soit 0.62 p. c. ; à Etterbeek : 202 et 185, soit un fléchissement de 8.42 p. c. ; à Forest : 296 et 150, soit 49.32 p. c. ; à Ixelles : 216 et 154, soit 29.12 p. c. ; à Koekelberg : 36 et 20, soit 80 p. c.; à Laeken, 210 et 177, soit 15.71 p. c. ; à Saint-Gilles, 80 et 74, soit 7.50 p. c. ; à St-Josse-ten-Noode : 11 et 3, soit 81.81 p. c.; à Uccle : 217 et 173, soit 20.28 p. c. ; enfin, à Schaerbeek, où l'on construit toujours le plus : 534 et 482-, soit un fléchissement de 9.74 p. c. Seules les communes de Molenbeek et de v ette suivent une marche ascendante, la pre-ijmiere avec 134 maisons en 1913 sur 113 en 11912, soit une augmentation de 19.47 p. c., la seconde avec 83 maisons en 1913 sur 47 en ^ 1912, soit une augmentation de 76.59 p. c. i- La Confédération générale des Syndicats !S . / chrétiens )- tiendra une réunion du comité central, des i- comités régionaux et des propagandistes, le a mercredi 18 courant, à 10 heures du matin, i. à la salle P'atria , à Bruxelles. A l'ordre du 3, jour : La mission des fédérations nationales, r, des syndicats locaux et des fédérations et 3. secrétariats régionaux. — Le prochain con- a grès syndical (lieu, date et ordre du jour). — i- X° anniversaire de la fondation du sécréta- 3- riat général.— Le programme de la septième p Semaine sociale. — Le projet de loi Hubert concernant l'institution d'arbitrage et de e conciliation. Les Réflexions 1 dë M. ûraindorge p A PROPOS DE RENAN « Divers journaux ont reproduit la lettre -écrite par un curé de Paris à un de ses paroissiens à propos des conférences sur Renan au « Foyer ». T^e d-iyne pasteur met son correspondant en garde contre des apprécia lions trop élogieuses pour Vhistorien du peu pie d'Israël. C'est une tendance fort charitable dans son intention, et louable en soi, chez le critique £J moderne, de rechercher dans Voeuvre des au- v teurs les plus irréligieux, les plus immoraux, ^ les plus subversifs ce qui permet de les pré- 9. s enter, sinon en défenseurs de V ordre et des principes, du moins en hommes qui en ont , connu, apprécié, proclamé la nécessité et la grandeur. ' Ce n'est pas, au reste, une tendance exclu- ^ sivement propre à la critique. N'a-t-on pas ^ vu, do:ns le Doubs, je crois, un cercle d'étu-des sociales conservateur se fonder sous h vocable, j'allais dire sous l'invocation de ^ Proudhon t p Il est possible qu'on trouve dans les écrits du fougueux prolétarien des passages qui prouvent qu'il eut l'intuition de certaines nécessités morales et religieuses. Je n'ai jamais lu ses œuvres, mais je fais volontiers crédit de ma confiance aux jeunes sociolo- ti gues du Doubs. De même Renan : on peut \c citer tel de ses discours, telle phrase d'un de a ses livres où éclate la conscience du désastre n: que préparait son dilettantisme. N'est-ce pas lui qui disait à propos de nos vieilles croyan- r< ces chrétiennes : « C'est à elles que nous devons le reste de notre vertu. Nous vivons d d'une ombre, du parf um d'un vase vide, a Apres nous, on vivra de l'ombre d'une om- p bre. » Et il ajoutait avec son invariable sou- ff rire : « Je crains par moments que ce ne à soit un peu léger. » 1 Il en est de l'erreur comme de certains bijoux fort à la mode chez nos grand'mères, q Dans les volutes d'un or soufflé et boursoufflé ci quelques diamants étaient dissimulés plutôt qu'enchâssés. Qu'il arrivât pourtant que s< 1 le débordement d'or ne put empêcher le rayonnement d'un lustre d'allumer un éclat li dans la gemme, cela justifiait-il le mauvais k î- goût du joaillier? _ ^ j Ainsi en est-il des œuvres dont, je vous Ç ; parle. Parce qu'au cours du travail de l'ê- 11 crivain, une parcelle de vérité éclate sous sa plume, nous ne sommes nullement en droit Ç; 3" de. nous écrier qu'il est le protagoniste et le F" , défenseur de l'ordre social ou de la religion. v l\ La critique doit à ceux qu'il étudie la jus- d [J tice et l'impartialité. Et ce n'est être ni juste t< ^ ni impartial quand toute la vie, tous les |^ écrits d'un homme attestent qu'il a voulu c' P ruiner les fonde?nents de la société ou I le sentiment religieux, de le peindre, sous ^ a un autre jour. Lui-même, s'il revenait sur d ^ terre, protesterait contre pareille interpré- ^ î_ , tation. m > •_ | Mais il y a le désir d'être original, d'être v 1_ | neuf en ce temps où les sujets sont si rebat- a tus. Le critique n'est pas fâché de ■montrer i combien il est large d'esprit, libre d'allures, ^ 6 , au dessus des étroites querelles du temps ^ passé et, pour cela, inconsciemment, je le veux bien, mais non sans danger, cependant, v i pour l'opinion publique et au grand dam de , ' la vérité, il campe devant nous un homme. \ e | combien différent de celui qui a vécu, une ç -œuvre, combien différente de celle qu'il a ^ J5 ; enfantée! Rendons justice au talent d'un . , Proudhon ou à l'art d'un Renan. Il serait puéril et sot de les méconnaître. Celui-ci j, i surtout a marqué de son empreinte toute une génération. Mais n'oublions pas que le ^ génie, loin d'être un titre à notre indul- •. . gence, aggrave terriblement la responsabilité ^ ' du maître. a n De grâce, Messieurs les critiques, ne déguisez pas les loups en chiens de berger. Vivants, ces écrivains ont voulu être de ceux n qui attaquent le troupeau. f( — Morts, chercher à les compter parmi ceux c t qui le dépendent, c'est travestir la vérité et manquer à la justice qui leur est due. Admi-' rez tant que vous voulez leur élégance, leur souplesse, la beauté de leurs crocs. Mais ne n cherchez point à dissimuler au troupeau le is mal qu'il a eu à souffrir de pareils assail- a re lants, ni les dangers qu'il a encore à en q p. craindre. s C'est seulement à ce prix que la critique p est vraie, juste, impartiale. Et l'homme d'es- v prit sait toujours mettre quelque originalité j: >n à formuler le jugement de tous. p !a Graindorge. n le e a — , . . . .. Où en est l'affaire du testament du cardinal Rampolla ? L' « Eclair » fournit à ce sujet les renseignements suivants : A l'heure actuelle, on n'a pas encore retrouvé, malgré les recherches minutieuses d'une perquisition qui continue, le testament que très probablement le cardinal avait refait à une date récente. La presse anticléricale a bâti sur cette disparition, des romans inspirés par la sottise et la haine. Il est à noter que ces romans n'ont été publiés qu'à l'étranger. A Rome même, la vérité des faits s'impose aux anticléricaux qui se sentent ainsi forcés à une certaine réserve dans l'élucubration des informations fantaisistes. Ce que, de l'aveu général, en tout cas, ces ; perquisitions ont mis en pleine lumière, c'est l'extrême simplicité, plus que cela, la pauvreté à laquelle s'était réduit le cardinal Rampolla en ce qui concernait son régime de vie personnelle. Eê dehors de ses salons de réception, ses appartements privés étaient plus que modestes ; et l'on sait que sa nourriture était d'une frugalité toute monacale. Aussi, malgré les ombres pénibles que la disparition probable de ce testament a jetées sur le nom et la famille du défunt, la figure même du cardinal Rampolla n'a fait que grandir depuis sa mort; tous, amis et adversaires anticléricaux, rendent de plus en plus unanimement hommage à l'élévation de son esprit, à la dignité incomparable de son caractère, à la véritable sainteté de cette vie si pleinement consacrée au service de l'Eglise et du Saint-Siège sous Pie X comme sous Léon XIII. ■ i — * — ^ — L'OBSERVATOIRE Le baromètre descend sur le nord du continent, l'océan, au nord et à l'ouest des Iles Britanniques, le golfe de Gascogne, la péninsule hispanique et la Méditerranée ; il monte partout ailleurs. Le vent est faible ou modéré d'entre S.-E. et S.-S.-W. sur nos contrées, où la température est comprise entre 1°5 en Axdenne et 8° sur le littoral. Prévisions .Vent S., faible ; beau.: Toujours le linge sale des Hospices Encore une séance orageuse au Conseil communal Séance du g février Présidence de M. Max. Séance qui devait être mouvementée et qui le sera peut-être, en dépit de toute la diplomatie du bourgmestre. On apprend, au début de la séance, que M. Max a réuni dans son cabinet les membres du conseil communal pour les engager, à se montrer courtois. « Songez,leur a-t-il dit, que toute la Belgique vous regarde ! » Comme il s'agissait de faire le silence sur les indiscrétions commises par le «National» au sujet du dernier comité secret, les socialistes et les progressistes ont quitte majestueusement le cabinet du bourgmestre en disant que cette question devait être vidée non à huis clos, mais en séance publique. M. le bourgmestre a vainement fait observer qu'une discussion commencée en comité secret devait se poursuivre en comité sec.ret. Ces messieurs du Bloc n'ont rien voulu savoir. Aurons-nous l'orage que l'on annonçait ? La séance s'ouvre àî 2 h. 20. L'adjudication des vins Dès le début du débat, M. BRABANDT tient à déclarer que M. Catteau s'est récusé Tors'dé la dégustation des vins, lorsqu'il a appris que son neveu figurait parmi les soumissionnaires.M. HUISMAN-VAN DEN" NEST. — Cette rectification vient huit jours trop tard M. BRA SSINE. — J'ai sous les' yeux un document officiel constatant que M. Catteau a procédé à l'examen des vins et signé le procès-verbal. Aucune restriction n'a été faite. M. Catteau a-t-il, oui ou non, pris part à la dégustation et signé le procès-verbal? Toute la question est là. M. LE BOURGMESTRE. — C'est une question de personne. Elle ne pourra être discutée qu'en comité secret. M. Max HALLET. — Vous entendez : ce sera le comité secret. M. C. HUYSMANS. — M. Brassine disqualifie M. Brabandt. Il a dit ici qu'on achetait les vins plus mal qu'auparavant. Or, parmi les dégustateurs se trouvait M. Brabandt C'est donc lui qui se trouve atteint par léa imprudences de M. Brassine. M. BRASSINE. — Je dis la vérité, et cfest ça qui vous embête. M. C. HUYSMANS. — Je ne discute pas votre bonne foi, mais vous êtes trop jeune dans la politique. Il est certain que M. Catteau s'est récusé. M. BRASSINE. — Le procès-verbal dit le contraire. M. C. HUYSMANS. — Supposons qu'une année M. Catteau n'ait pas remarqué qu'un de ses parents se trouvait parmi les adjudicataires. Vous le connaissez. C'est un homme large et généreux... M. BRASSINE. - Il a donné 50,000 francs à l'Université ! M. C. HUYSMANS. — M. Catteau est un honnête homme. M. BRASSINE. — D'accord. M. PLÀDET. — De quoi, alors, l'accusez-* vous 1 M. C. HUYSMANS. — Nul ne doute ici de l'honorabilité de M. Catteau. Il est incapable de prendre un sou dans la poche de personne. Quel est donc le but de cette campagne'? On veut indirectement jeter l'opprobre sur un homme honorable. Voilà la vérité. M. Bauwens aussi est un homme honorable. On veut l'assassiner dans les coins. M. PLADET. — En comité secret, M. C. HUYSMANS. — Pourquoi déclarer ici que M. Catteau est un honnête homme et laisser supposer qu'il a un bénéfice dans une affaire à laquelle il n'a pas été mêlé ? Il faut que rien ne puisse subsister de pareilles insinuations. Si M.Brassine continue de pareilles manœuvres, il va se discréditer. De bonne foi, des brases gens s'imaginent qu'il y a des choses louches. Or il n'y en a pas. Nous avons dans cette question d'autres personnes. Des femmes, des épouses ont été impliquées. Vous n'avez pas le droit de les mettre en cause. M. BRASSINE. — Je ne me souviens^ pas avoir mêlé des femmes ou des épouses à ce-: que j'ai dit. J'ai lu ici un procès-verbal constatant qu'aucune réserve n'avait été faite par M. Catteau lors de la dégustation des vins. Je ne puis donc que maintenir ce que j'ai dit. M.Catteau et ses collègues des Hospices sont d'honnêtes gens, mais ils sont de mauvais administrateurs. M. Catteau savait, en 1913, que son neveu soumissionnait. Il devait faire des réserves. Or ces réserves n'existent pas au procès-verbal. M. JAUQUET. — M. Catteau ne pouvait se récuser avant l'ouverture des soumissions, car il ignorait que son neveu fût parmi les soumissionnaires. Cela est impossible matériellement. M. Catteau s'est retiré quand il a su que son neveu figurait parmi les adjudicataires.M. C. HUYSMANS. — Est-ce que M. Brabandt a protesté à ce moment ? M. JAUQUET. — Il est certain que les vins sont aujourd'hui meilleurs et coûtent moins cher. Nous comprenons que les marchands de vins, dans ces conditions, aient protesté. C'est à partir de l'arrivée de M.Catteau que les prix ont baissé. On a réalisé de oe fait une économie considérable. L'incident est clos. Violents incidents. — La séance est suspendue M. PLADET (motion d'ordre). — A la dernière séance, M. Depage a dit que l'école des infirmières était mal administrée et il a promis de s'expliquer en comité secret. M. LE BOURGMESTRE. — Ceci regarde le comité secret. Je ne puis vous permettre de continuer. M. PLADET. — J'insiste, car le «National » et le « Patriote » ont publié un compte rendu prouvant que quelques-uns d'entre nous n'avaient pas gardé le secret promis. M. LE BOURGMESTRE. — Je regrette l'indiscrétion autant que vous. Mais je ne puis permettre à M. Pladet de continuer. (Violentes protestations sur les bancs socia- llSMS0. HUYSMANS. — Dans le journal t le Nord-Est », journal libéral, organe de certains conseillers libéraux, on accuse les socialistes d'avoir commis l'indiscrétion. Je sais, moi, que le docteur Cheval, collaborateur de M. Depage, a raconté l'affaire dans tous ses détails à d'autres personnes. Quel est celui d'entre nous qui est l'auteur de ces confidences'? (Désignant le docteur Depage.) C'est ! vous ! (Mouvement. Des colloques violents [s'engagent entre conseillers doctrinaires et Isocialistes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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