Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1898 0
28 januari 1914
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s.n. 1914, 28 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20sr74/
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LE XX SIECLE abonnements Pour toute la Belgique Un an fr- SMIO Six mois .«••••• 4.#0 Trois moif ♦ • • • • • 2*8® ■ t Gr.-Duché d« Luxeml). 20.00 Union posta!*. . . • • • 30.00 Directeur : Fernand NEURAY ANNONCES Annonces ordln., petite ligne a 0*40 Réclames (3* page), la ligne. 1.53 Faits diver» corps « • * 4.00 Faits divers fin. . • » £-00 Réparations judiciaire» » 3.00 Nécrologie! . « • « * 2«0Q Les annonces sont reçues au bureau du journal Edition **-¥■ (6 h- •0,r) ^ Edition** (10 h. soir) Edition * (minuit) Tôlévhones 3546 et 3586 Xnstav.x-are omnin in Otiristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles B centimes le numéro E p I T I O N. * I ÇA ET LA , Hégésipps? I M A.-J. Wauters enlève, non Pa? }e i oain, mais le jésuite de la bouche a la presse anticatholique. Hier, il dénonçait a la colère publique, rappelez-vous, le I taux introduit perfidement, à son insu, malgré sa vigilance, dans un article du 1 Mouvement géographique », aux .tins ne . jeter cet organe, en dépit de 1 opinion et ['de la volonté de son directeur, dans le parti des missionnaires et de leurs défenseurs, ije langage de notre sympathique confrère était précis, énergique, péremptoire. Il avait relu ! et corrigé lui-même les épreuves de cet articlo ; il les avait confiées, sous pli fe-à un porteur du service de 1 imprimeur! Mal eré ces précautions, l'article avait paru avec i une phrase que son auteur n y avait pas écrite et qui, bien plus, lui faisait dire le contraire de ce qu'il avait voulu dire. Com meut? Pourquoi? Quelle main avait ouvert ; le pli, suborné le porteur, altéré la pensée de M A.-J. Wauters, corrompu enfin le .Mouvement géographique»? La «Flandre libérale», mardi matin, soupçonnait M. Bnfaut. d'autres journaux de gauche, 11 écoutant que leur courage, appelaient franchement par son nom la main ae Loyola. Hélas! Soupirez et pleurez, MM. Ponson du Terrai]. Voilà votre roman au diable. Quand M. A.-J. Wauters affirmait l'existence du faux, l'exactitude de son information n'était pas à la hauteur de l'énergie de son I affirmation. C'est seulement lundi qu il a fait l une enquête. En voici les constatations et les ? conclusions, communiquées par notre sympa-' thique confrère à la presse libérale, à qui il a adressé, lundi, une lëttre où nous lisons : « De l'enquête à laquelle ie me suis livré lundi dès la première heure,il résulte que le fait ' qui a provoqué ma protestation^ émane d un ! employé de l'imprimerie qui, après que le bon à tirer du journal avait été donné, a, par un [ changement de caractères typographiques, nus sous ma plume une appréciation qui émanait non de moi, inais de M. Woeste lui-meme. Sa bonne foi ne peut être mise en doute. » Yoilà M. A.-J. Wauters devenu, tout d'un [ coup bien confiant. «Sa bonne foi ne -peut être mise en doute! Sait-on .jamais? La C'qmpa gnie de Jésus à des affidés partout, et qui se f cachent bien... Mais non.Nous en croyons notre sympathique : confrère. Il n'y a pas eu d'attentat contre U « Mouvement géographique» ; il n'y a pas eu l de faux; et la main de Loyola n'a pa^s percé ses murs ni décollé ses enveloppes... N-ou? lui offrons sincèrement nos félicitations les plus confraternelles et les plus cordiales. : Nous lui offrons nos condoléances aussi. Quand un vieux journaliste, doublé d'un i grave géographe, s'embarque dans une pa-; reilîe histoire avant d'avoir vérifia, par une minutieuse enquête, tous les faits qu'il avance, il prête un peu à rire, même s'il est homme distingué et charmant. Notre sympa fc thique confrère a cru à l'attentat un peu ? comme les parlementaires français ont cru, l'autre jour, à Hégésippe Simon. Gela nou* . fait de là peine... Agréables souvenirs Le chroniqueur judiciaire du «Peuple» flétrissait l'autre jour, on s'en souvient, en défendant contre les justes lois une marchanda de cartes obscènes, « lea^hystéries et le sa p disme maladifs qui sont le fait des anormaux \ ou des jésuites ». Dans le même article, le même moraliste vengeait, contre le Code et les juges, des citoyens condamnés pour adul-(lèrc. , , . i Nous ayons exposé à l'admiration publique, t ainsi qu'il convenait, ce croisé de la démo [. cratie socialiste, ce Béranger à rebours qui s'est juré, dirait-on, de punir, en les inju-h riant, les honnêtes gens assez courageux pour dénoncer les commerçants pornographiques et les juges assez audacieux pour appliquer . la loi à ces industriels. Le «Peuples nous répond, mardi, que la probité et l'austérité de Bon chroniqueur judiciaire excitent l'admira-tion universelle. Soit._ Nous sommes prêt à y ijr aller de notre souscription le jour ou le moniteur de la démocratie socialiste entrepren-r dra d'immortaliser, par une statue ou par un buste, la probité et l'austérité de son Caton. ^ Mais ce n est pas la question. Le aPeuple» insinue ensuite, en termes r suffisamment entortillés pour que la possibi lité d'une action judiciaire soit douteuse,que le «XX® Siècle» a a reçu de l'argent de fiiian-t ciers véreux po.ur publier, en première page. sous couleur d'articles désintéressés, des bo-[- niments destinés à ruiner les familles catho | liques ; que le «XX0 Siècle» a loué en termes croustillants, moyennant finances, les appâts de petites femmes afin d'entraîner les gogos dans les tripots d'Ostende ».... Cela non plus n'est pas la question. Le fait que le oXX° Siècle» aurait commis ces crimes prouverait-il que l'austère chroniqueur judiciaire du «Peuple» n'a pas défendu contre les [ magistrats le commerce de cartes ordurières? Mais cette question ne nous gêne pas, pas le moins du monde. Elle ne nous rappelle que des souvenirs agréables. Des journaux oui avaient dit en termes précis, à notre sujet, : ce que le «Peuple» dit là à mots couverts, ont ; été assignés en justice par le «XX0 Siècle», condamnés, flétris, saignés, et il a fallu que le «Peuple, qui les avait applaudis et encouragés, publiât, forcé par nous, leurs condamnations. Souvenirs lointains, mais charmants tout de même.. Le «XX0 Siècle» et le aPeuple» n'ont donc pas la même manière, on le voit, d'aller au Palais de Justice, et surtout d'en revenir, Quand le «Peuple» y va, c'est pour y recueillir les condamnations et les flétris-[ sures réservées aux calomniateurs; quand r Je <( XXe Siècle » y paraît, c'est pour faire condamner ses calomniateurs. Cela fait une différence... Journaux et politiciens '^es socialistes français ont tenu un con- Î;rès où ils ont passé en revue les œuvres de eur parti. On parla de l'«Humanité». le jour-| nal officiel du parti socialiste ; on parla de la désastreuse anarchie de la verrerie ouvrière d'Albi, application des purs principes collectivistes. '« Au sujet du rapport sur le journal «l'Humanité» — nous citons le compte rendu du «Matin» — le citoyen Graziani, de la Fédéra-won de la Seine, s'étonne que le journal du parti ait conservé, au sujet des événements qui ont agité la verrerie ouvrièi'e d'Albi, un f silence obstiné, f n - Quoi M. Jaurès répondit immédiatement Par un discours que l'on peut résumer ainsi : ne.JNoua n'avons rien à cacher,mais V«Huma- ntîuauuuii et nité» ne publierait pas une ligne sur la verrerie.. Nous n'avons rien à caher, mais 1'«Humanité» ne dira rien avant que tout soit arrangé. » Cettohabileté est chère aux politiciens embarrassés. On dit que ce sont les autruche3 qui inventèrent le procédé, en cachant leur tête sous leur aile pour ne point voir le péril. 11 est bien certain que ça no leur a jamais réussi. L'aHumanité» est chargée de tenir les pro; létaires français au courant de tout ce qui peut les intéresser. La verrerie ouvrière d'Albi les intéresse au plus haut point parce que c'est leur œuvre, la réalisation des théories sur lesquelles repose leur espérance en un meilleur avenir, le symbole concret de leur idéal de classe. Arrivent des déboires, l'œuvre érigée çour démontrer l'inutilité du patronat doit taire appel à l'autorité patronale, les principes essentiels sont compromis... Tout le monde s'occupe de l'histoire, saut le Journal officiel de ceux .qui sont les premiers intéressés. Les politiciens qui mènent le pauv' peuple gardent un silence obstiné, s'imaginant que leurs ouailles ne sauront rien. Erreur puérile. Nul n'est maître de l'information et nul n'en a le monopole. Aucune société,^ aucun parti ne peut espérer s'attacher à jamais la fortune et la prospérité. Des échecs peuvent survenir, des nuages peuvent passer. Celui*qui ne répond rien quand tout le monde s'çccupe de ses mésaventures ajoute à celles-ci l'aveu de son silence. Il ne trompera même pas ses amis, car ils lisent çlu3 d'un journal. Son mutisme opiniâtre lui fera plus de tort dans leur esprit que les agressions les plus violentes de ses adversaires. Dans tous les domaines de la politique, la clarté et la sincérité sont nécessaires, tant envers soi-même qu'envers les autres. Un parti fort doit laisser l'adversaire pénétrer chez lui, et les chefs commettent une grave erreur s'ils s'imaginent pouvoir dissimuler quoi que ce soit à leurs troupes. Infaillibilité... M. Marcel Sembat, député socialiste français, confesse que la France semble tout près d'une de ces périodes « où le vent souffle pour l'Eglise ». La nDëïnière Heure» est d'un avis contraire. Motif : son correspondant parisien lui a certifié que cette soi-disant renaissance catholique n'existe qu'à la surface. Contre l'opinion dm> socialiste Sembat, les conversions éclatantes de ces dernières années, l'efflorescence d'une littérature franchement catholique, le fait enfin que des artistes et des écrivains français, en grjçid nombre,pra-, tiquent aujourd'hui, sans ostentation, mais sans peur, la religion catholique — la déné-5 *ation de la «Dernière Heure», même confirmée par son correspondant parisien, Belge . authentique d'ailleurs, paraîtra probable-i ment insuffisante. Et puis, il ne s'agit pas seulement de la . France. C'est en Angleterre aussi, écrivaient l'autre^ jour les illustres politiciens de la «Dernière Heure», que les « cléricaux sont | réduits à leur plus simple expression »... En Angleterre? Et nous, qui croyions que, , ^ans les Jrlanclais catholiques, le gouverne-I nent libéral.ne tiendrait pas huit jours ! Pré-. somption pure de notre part, probablement. ^ La «Derniere Heure» est d'ailleurs infaillible, j Ou moment qu'elle voit les «'cléricaux anglais réduits à leur plus simple expression ». • c'est que c'est vrai. Elle dirait qu'elle a fait le voyage, à pied, pour constater le lait, que nous n'oserions pas douter, ou guère, de sor affirmation. Avec cela, le confrère est mo deste, poli, charmant... Ainsi soifc-il. ■ BulBetâti politique l — Variant, dimanche, à Waterford, t de la question du « home mie n, le leader irlandais John Redmond s'est du prêt, pour gagner la confiance des gem ' de VUIster, à souscrire à toutes les extré \ mités, -pour autant qu'elles ne portent au- - cune atteinte aux principes du parti ir-1 landais. La réserve emporte la conces-J si on. Aussi la presse conservatrice juge■ . t-elle sévèrement le discours de M. Red-' mffnd et l'accuse-t-elle de persévérer dam " une politique intransigeante. Le repro-' che peut paraître excessif : on peut lin . entre les lignes que M. Redmond tient i i laisser la porte ouverte à un arrangement, — Le nouveau ministre de Grèce i ( Constantinople, ancien ministre des affaires étrangères, M. Panas, vient di s faire connaître, dans une interview, lt ' point de vue de son gouvernement dam • la question des îles. Cette question, a-t-ii dit, ayant été abandonnée, de commut. s accord entre la Grèce et la Turqztie, a* s jugement des Puissances, est aujourd'hui 3 résolue en ce qui concerne Chio et Mity- t lène. D'où il a conclu à l'inutilité dt 3 pourparlers directs entre la Grèce et la - Turquie. La Grèce semble donc disposée j à faire preuve d'intransigeance. Ou plu , tôt elle s'en tient aux conventions. Mais -• il'ne faut pas oublier que la Turquie n'r i vait accepté l'arbitrage des Puissances ■ que dans la mesure oh leur sentence res pecterait ses intérêts vitaux. > -— La campagne électorale, en Bulga- - rie, bal son plein. Ministres et anciens ' ministres démentent avec énergie les bruits attribuant au gouvernement l'in-p tention d'engager le pays dans une guerre i no-uvelle. Malheureusement la politique • bulgare à Constantinople n'est pas très ' nette et visiblement la ■ Bidgarie pousse 3 la Turquie à' chercher noise à la Grèce, s autant dans une pensée de sécurité per-3 sonnelle que dans une pensée de revanche à tout le moins indirecte. — Dans les milieux politiques de Lisbonne on dit que M. Affonso Costa, pé- _ sident du conseil, présentera la démission . du cabinet. Le président de la Républi- - que, M. de Arriaga, consulterait les chefs ' politiques sur la formation d'un minis-J tère de concentration. En tout cas les adversaires de M. Affonso Costa ne désarment pas. Lundi, au cours d'une mani- ' festation organisée en l'honneur du pre-' mier ministre, une bombe a fait explo-i sion, qui a blessé plusieurs personnes.-, LE XX SIÈCLE cbi ie ueuhib eue;*- «c e» — j quotidiens hftlgea illustré». WPMMEWBBgCiaayBBin,WWMB>Tt*TV1>/iliSliirT-B'îTT^iMM[ jvos aviateurs Oiiesiaejjers, qui vient do « boucler û boucle s 97 fols t Anvers. . :'LES NOUVELLES p Dans l'armée On sait qu'une école spéciale a été cré^ [ Dour les candidats aspirant à devenir sou £ lieutenants payeurs. Cette école sera ouvert t dans une dizaine de mois. Il est probab! . qu'un stage sera imposé aux candidats apre s le.ur sortie de l'école. | Un conseiller communal b&ssé e M. Jules Anspach, conseiller communal Bruxelles, vient d'être victime d'un asse grave accident. En patinant, sur l'étang d a parc Léopold, il a fait une chute' qui a, pre t voqué une blessure profonde au-dessus d ^ l'œil gauche. M. Anspach, qui a ressenti un ^ très vive commotion, est alité. Son état et néanmoins satisfaisant. Z A Sa commission^des XXXÎ XJn journal annonce que le président de 1 Commission des XXXI a enargé M. Jac quart, secrétaire de cette commission, d-'a! 1er étudier à Dresde et à Chemnitz le font , tionnement du régime électoral en vigueu dans ces deux villes. e Le fait est exact, mais la nouvelle n'es r; pas très fraîche : M. Jacquart est, en effel sur le point do rentrer d'Allemagne, sa mis sion terminée.... Le bureau des contributions , nouvellement créé à Anderlecîit (Ouest),pou les 1", 3° et 4° divisions, sera établi, à parti du lor février prochain, chaussée de Mons n° 846, en cette commune. Au Musée commercial M. A. Garnier-Heldewier, ministre de Be! ^ gique à Sophia (Bulgarie), se tiendra à 1 s disposition des intéressés belges, au Burea» . officiel de renseignements commerciaux, ru des Augustins, 15, à Bruxelles, les mercredi 28 janvier et 4 février, de JO à 12 heures. Nous tenons à rappeler _ à nos lecteurs que les articles suivis d'un ni méro sont des articles de publicité et do: vent donc êtrè accueillis comme les autre s annonces. La vigilance exercée par la direction d ■e journal sur les articles de publicité ne peu > naturellement dispenser les lecteurs de 1 f prudence qui s'impose vis-à-vis do tout corr •; merçant vantant sa marchandise. S'il est d <2 devoir strict d'un journal d'écarter de se f- colonnes toute réclame paraissant de natur e à causer un dommage moral^u matériel ses lecteurs, on ne peut exiger de lui qu' e assume à propos de chaque annonee en pai '■? tieulier une besogne do contrôle qui incomb Ceux qui ont ouvert l'Afrique L'explorateur français l-oureau qui vient de mourir 4-*1 " J La question électorale en France I - »o« ELLE NE PARAIT PAS DEVOIR SE RESOUDRE PAR LA FORMULE MAUJÂJ* (Nous avons dit que le cabinet Doumergue dans sa déclaration ministérielle, avait an noncé qu'il chercherait à solutionner la ques 5if tion électorale, qui divise la Chambre et 1< • .Sénat, par la présentation d'une formule sus ceptible de rallier une majorité républicaine Depuis, le gouvernement a fait, à la commis sion sénatoriale, des déclarations un peu plu précises. Il a préconisé, mais en la moditian quelque peu, la formule Maujan.Rappelon! i 1 économie de cette formule : i Le scrutin a lieu comme sous le régime di scrutin de liste pur et simple ; toute la dif férence consiste en ce que chaque électeur i le droit de souligner un nom sur son bulletin Oette barre confère une voix de plus au can didat dont le nom a été souligné. Supposon ! que, dans une circonscriptiçn, il y a 75,00 l votants et 4 députés^ à élire, et que, san : ' compter le vote complémentaire, une liste 1 i obtienne en moyenne 31,000 'Voix? une liste 1 \ 24.000, une liste C 16,000 et une liste D 4,000 ; Admettons maintenant que tous les électeur de chaque liste se trouvent d'accord pou souligner sur leurs bulletins le nom du menu i candidat. Il y aura donc sur la liste A un can didat obtenant 62,000 voix, sur la liste B ui : candidat obtenant 48,000, sur la liste C ui 5 candidat obtenant 32,000, et sur la liste 1 un candidat recueillant 8,000 voix. Comme i après le «favori» de la ligte A, ses trois com pagnons n'auront chacun que 31,000 suf frages, le favori do la liste B et aussi le fa vori de la liste C passeront avant eux. Te e:t le mécanisme de la proposition de M.Mau jr>n. Le gouvernement s'en approprie lo prin 9 c ne ; mais il y apporte de graves modifica t:;>ns. La première consiste a ne compter L —— suffrage supplémentaire que comme uni demi-voix au premier tour de scrutin, et à n< S lui donner la valeur d'une voix entière qu'ai 3econd tour, tandis que la proposition Mau jan supprime le second tour. Avec l'amende nient imaginé par le gouvernement, dan 3 l'exemple que nous avons pris ci-dessus, L îée favori de la liste A aurait au premier tou us- 40,500 voix, celui «de la liste B 36,000, celui d< rte la liste C 24,000. Celui de la liste B. dépasse ble rait donc seul le chiffre de 31,000 voix.ootem res par les non-favorisés de la liste A; celle-c | aurait ainsi trois sièges sur quatre, aye-31,000 électeurs sur 75,000 votants. Voilà 5 î dans sa forme définitive, ou à peu près, li l à sy stème que le gouvernement a exposé lundi >ez Ivfais les deux propositions ont un vice com du i înun : elles reposent sur l'hypothèse d'um ro- parfaite discipline établie^ entre les votants de C'est une hypothèse -vraiment trop iinpro n« bable. D'après le compte rendu communiqué à h presse, la commission sénatoriale aurait ac r.<e''vi sans aucun enthousiasme les déclara a : 1- Aux chemins de fer ,fc »{>&»!«}« D, POUR REMEDIER AU DESARROI M. Van de Vyvere, ministre des chemins de fer, a décidé, de commun accord avec le ministre" de la guerre, d'accorder un congé aux r ouvriers des chemins de fer sous les armes. Ces miliciens reprendront momentanément leur service et remplaceront les employés ma-lades jusqu'à ce que le désarroi actuellement régnant prenne fin. Cette mesure sera exécutée incessamment, suivant les besoins et sui demande des directeurs de service aux chefs de corps. a LA PENSION DES OUVRIERS u e M. le ministre des chemins de fer vient de g prendre un arrêté de la plus haute importance pour les ouvriers. En vertu des statuts actuels de la caisse de;* ouvriers, lorsqu'une pension ne s'élève pas à 180 francs elle est portée à ce taux sauf, toute-j_ fois, lorsque le salaire n'est que d'un franc par jour au moins ; dans ce cas, le minimum est fixé au tiers de ce salaire. L'arrêté pris par M. \d ministre et qui sort u rétroactivement ses effets à partir du *ler jan-t vier 1912, modifie le statut comme suit : a Dans tous les cas où une pension ne s'élève i- pas à 300 francs, elle est portée à la moitié du u salaire, sans pouvoir, toutefois, excéder la dite -s somme de 300 francs. e En conséquence, toutes les pensions de re-^ traite que ne s'élèvent pas à 300 francs seront •i revisées incessamment. Pourront obtenir une pension viagère : 1. Les ouvriers comptant au moins 10 années 0 de services valables ; 2. Les ouvriers qui sont reconnus hors d'état - de continuer leur travail par suite d'infirmités; 13. Les ouvriers qui ont atteint l'âge de 70 ans; Jt. Les ouvriers qui, ayant atteint l'âge de 65 ans, sollicitent leur mise à la retraite. La pension d'un ouvrier mis à la retraite suite des conséquences d'un accident de service, sera équivalente à la différence entre le dernier salaire de l'agent et celui qu'il peut encore gagner en dehors de l'administration. Lorsque l'incapacité de travail sera complète et que l'agent aura besoin, pour subsister, de recourir à des soins étrangers, sa pension sera augmentée de 20 p. c. du dernier salaire. + m » La crise du protestantisme en Angleterre l _____ Nous avons dit qu'une vive querelle a surgi en Angleterre entre la haute Eglise et fa basse Eglise, à propos de ce qui s'est passé à Kikouyou (Afrique), où des protestants épis-copaliens ont communié avec des protestants de la basse Eglise, qui n'ont point d'épisco-pat.Le R. P. Vaughan, prêchant ces jours-ci a Manchester, a fait des allusions à l'affaire de Kikouyou. Il avait pris pour texte ces paroles de l'Evangile : « Une maison divisée contre elle-même ne saurait subsister». Il compara l'Eglise anglicane à un restaurant à la carte, où Tes consommateurs ne s'inquiètent pas de ce que les gens à la table vis-à-vis se font servir, pourvu qu'eux-mêmes aient le plat qui leur convient. La péroraison de l'éloquent jésuite a été le passage le plus piquant de son sermon : (( L'Eglise anglicane, a-t-il dit, est la créature du Parlement elle est née d'une loi et périra par une loi. Elle est un établissement de l'Etat comme le ministère de l'instruction publique,, tout aussi mal administré, tout aussi bassement servile envers les non-conformistes.^ On voit tous les jours paraître dans les journaux des lettres qui décrivent l'Eglise anglicane tantôt comme une basse Eglise, tantôt comme une Eglise large, tan lj tôt comme une haute Eglise. Vous pouyes être certains d'une chose : ce ne sera poiiv une lonçrnp "Rfrliao. » e LES A-COTÉS D'UNE GRANDE ENTREPRIS! —1 ENCORE H AGE M SE EK. — DES FICHES, MAIS PAS « A LA VADECAR ». — COMMENT EVITER DES ERREURS. Ceux qui sont entrés chez Hagenbeek ont pu constater qu'il y a là des gens de toutes les parties du monde. C'est une véritable tour de. Babel sauf la confusion. Des Hindous voisinent avec des Chinois et des naturels de la Terre de feu parlent froidement avec des Esquimaux. Bien entendu, ces gens, de caractère très particulier et no mades de nature, très difficiles à mener, du reste, ne demeurent généralement pas longtemps en place; on les congédie qu ils s'en vont d'eux-mêmes. Mais comme ils y sont à merveille, certains essaient de rentrer. Sous un faux nom parfois. Comment faire pour régir et identifier ces hordes de barbares? Cela semble, d'abord, bien difficile. C'est, au contraire, d'une simplicité enfantine. Tout se fait au moyen de fiches — de fiches autres, bien entendu, que celles de Vadecard, de triste mémoire — et un vaste wagon est spécialement aménagé « ad hoc * Les 250 employés du cirque sont répartis en quatre catégories, et pourvus chacun d'une fiche de couleur correspondante à sa catégorie. Elle est « rose » pour les gens de métier et les accessoiristes ; « jaune » pour les ouvriers et le petit personnel des écuries ; « verte » pour les musiciens et « blanche » pour les artistes, dresseurs et dompteurs. En tête de cette fiche se trouvent les noms et prénoms de l'intéressé et, éventuellement, son uuméro. Au-dessous, le lieu et la date de sa naissance, son adresse permanente,son emploi, sa religion et sa nationalité. _ A-t-il fait son service militaire ? Est-il marié ou non? Quel est son salaire"? Quand est-il entré dans l'établissement? Quand en est-il sorti? Pourquoi? Puis des notes concernant : ses papiers, s'il appartient à des œuvres mutualistes, son livret de travail, ses certificats, son salaire, les augmentations qu'il a reçues, s'il est, ou non, logé et nourri dans l'établissement. On le voit, c'est complet, très explicite et très clair. Cette fiche2 numérotée, renvoie à un classeur qui contient le double du contrat d'engagement de l'intéressé. Toutes ces pièces," tous ces registres sont contenus dans des armoires à casiers. Dana des tiroirs se trouvent le plan des villes traversées- ou à visiter. Car ce n'est pas tout d'aller planter sa tente dans une ville quelconque : le choix de l'emplacement est tout. On sait aussi avec quel soin est fait la publicité du vaste « show ». Ici encore,fonctionne un système des fiches, qui rend les plus grands services. Pour chaque ville, l'administration du cirque possède une liste des journaux et cha-, cun de ceux-ci a sa fiche, mentionnant : le nom du journal, celui de la ville où il s'imprime, son tirage, sa tendance ou son opinion politique, le nombre de colonnes qu'il comporte, s'il est illustré ou non, la manière de tirer le journal, s'il, est muni de-machines rotatives ou à réaction —ceci est très important pour l'emploi des clichés — la longueur et la largeur des colonnes, le prix des annonces par- ligne, par colonne, par page. S'il a un supplément illustré. Le nombre d'articles parus, les dates auxquelles ils ont paru, leur objet, le nombre de lignes, le prix. Puis, les remarques... De cette façon, quand le cirque revient dans une ville, fût-ce dix ans plus tard, il n'y a plus qu'à renouveler les contrats d'an nonce. Avec ce système, pas de tâtonnements, pas d'erreurs. Le même procédé est employé pour les affiches.Et à côté, dans une autre armoire, se trouvent, tout équipés, les appareils photographiques, dont on peut avoir besoin à chaque moment pour fixer quelque scène imprévue.'C'est stupéfiant comme organisation et, répétons-le, d'une simplicité merveilleuse. Et dire qu'il y a une foule de gens que la moindre diîficu\té- déconcerte ou rebute ! Qu'ils aillent donc se former chez Hagei> beek : ils apprendront à agir méthodiquement ! O. < L'OBSERVATOIRE Le baromètre dépasse 770 mm. sur le golfe de Gascogne, l'ouest de la France, la péninsule hispanique et la Méditerranée. En Belgique, le vent est faible, d'entre sud-ouest et ouest, et la température y est comprise entre 0° et 2°5. Prévisions : Vent W.. faible; couvert; léger Chez nos voisins Paul Qeroulède, .qui sa rétablit péniblement dans la Midi, ;la politique ' DAfiS LE GRAND-DUCHÉ r DE LUXESBOUES Pourauoi dans ce pays, si catholique, es, il y a une majorité parlementaire (iUUVUUiUii^UVl (D'un corresjwndant particulier.) Nous avons signalé cette anomalie étrange d'un pays foncièrement catholique, profondément religieux même, qui se laisse dominer et opprimer par une poignée ji'anticlé-ricaux sectaires. Or cette anomalie est bien plus frappante encore lorsque l'on se donne la peine d'étudier d'un peu près la situation parlementaire respective des divers partis. Et tout d'abord, faisons observer que le gouvernement luxembourgeois n'est pas issu du Parlement. Il se compose d'un ministre d'Etat, président du gouvernement, nommé par le souverain; et de trois ministres qui sont en réalité des simples fonctionnaires, chefs de service des diverses grandes administrations : c'est M. Eyschen qui depuis ud quart de siècle est à la tête au gouvernement, avec, comme collaborateurs pour les finances, M. Mongenast ; pour l'intérieur et l'instruction publique, M. Braun; pour les travaux publics, M. de Waha. De tout temps, M. Eyschen a affecté de se désintéresser absolument de la politique, au point même que, lorsque l'on discutait avec l'àpreté que l'on sait la dernière loi scolaire, il demeurait absolument indifférent au débat et se promenait dans les couloirs^ devisant de questions étrangères à l'enseignement et laissant M. le directeur Braun sou-' tenir toute la discussion. C'est ainsi d'ailleurs que M. Eyschen a acquis, dans certains milieux, cette réputation, qui n'est peut-être pas usurpée, d'être un parfait équilibriste, puisqu'il réussissait à s entendre indifféremment avec tous le» partis et à y recruter, pour l'adoption des projets qui lui tenaient particulièrement à cœur, les majorités les plus disparates. La vérité est qu'ayant besoin d'une majorité pour le travail législatif qu'il élaborait, i! s'est servi do celle qu'il avait sous la main au moment où il en avait besoin, qu'elle fut catholique, libérale, incolore ou foncièrement anticléricale. Il est à remarquer d'ailleurs que tandis que, pour l'instant, on considère M. Eyschen comme inféodé au-bloc, les socialistes e*; même certains libéraux, qui font partie de ce bloc, ne manquent pas, à l'occasion, de lui faire opposition. C'est à la majorité libéralo-socialiste qu'il convient d'attribuer cette initiative do la guerre religieuse dont souffrent, en ce moment, nos ami$ du Grand-Duché. Or cette majorité n'est pas tellement forte qu'on pourrait le croire si l'on considère la besogne néfaste qu'elle accomplit en quelque sorte impunément. Elle n'existe même pour ainsi dire pas. En effet, sur les cinquante-trois membres qui composent le Parlement luxembourgeois, il v a tout juste vingt députés libéraux et six_ députés socia* listes : soit vingt-six,ët la majorité est vingt'» sept ! Par contre, les députés catholiques, élus comme tels et se proclamant tels, sont^ au nombre de dix-huit. Les neuf autres membres sont des modérés, ou pour mieux dire des gouvernementaux sans attache politique, et ce sont ces neuf modérés qui sont les arbitres de la situation. Voilà, n'est-il pas vrai, qui change quelque peu la question, qui la rend même particulièrement curieuse si l'on songe que ces modérés étaient pour la presque totalité, jusqu'en ces tous derniers temps, des chrétiens remplissant leurs devoirs religieux fidèlement et, à ce titre, élus par une majorité d'électeurs catholiques lors du dernier renouvellement de la Chambre. N'avions-nous pas raison de dire en terminant notre article précédent, que l'imprévoyance des catholiques entrait pour une bonne part dans leurs mésaventures. Mais il y a mieux. Cette proportion do vingt députés libéraux contre dix-huit députés catholiques est quand même bien forte* pour un pays si catholique Elle est surtout inexplicable à première vue si l'on songe que 1e parti libéral est en réalité inexistant dans le Grand-Duché : c'est à ce point vrai que, lorsqu'il y^ a quelques années, on fonda une Ligue libérale dans le Grand-Duché, destinée à englober non seulement les élus libéraux mais aussi leurs électeurs, cette Ligue vécut tout juste ce que vivent les roses, car en dehors de quelques douzaines d'intéressés, on ne parvint pas à recruter des membres disposés à s'y affilier. Il en est de même pour les socialistes. 11{3 sont six à la Chambre ,qui font du bruit comme cent. Mais à part le canton ouvrier d'Esch, il n'existe pas de mouvement socialiste dans le Grana-Duché ; et encore, dans ce canton qui envoie à la Chambre cinq mandataires du parti... ouvrier — un médecin, un vétérinaire, un avocat, un industriel et un chef de gare — n'existe-t-il aucune Maison du Peuple, aucun syndicat rouge^ aucune organisation socialiste. Le collectivisme n'y a d'ailleurs pas fait le moindre adepte; on n'y vit jamais, malgré le pullulement d'ouvriers, la moindre grève politique ; et. au moment même où, à la -Chambre belge, l'ëx-trême-gauche revendiquait farouchement la revision de la Constitution, les six députés socialistes luxembourgeois s'opposaient énergiquement à l'adoption d'une proposition d'initiative parlementaire ^tendante à l'instauration du suffrage universel. *** Cette situation anormale s'explique par c® fait que tous ces mandataires anticléricaux ne sont,pas les élus de partis politiques dûment organisés : ce sont, pour la totalité, des gens exerçant une profession libérale ou occupant une situation industrielle assez en vue, et bénéficiant dès lors, autour d'eux, d'une certaine influence strictement persçn-nelle qui n'a aucun rapport avec la politique, mais dont ils savent tirer parti pour leur propre politique : celle-ci étant inspirée moins par la visée du bien public que par le souci de leurs intérêts particuliers — on l'a vu dans la question des concessions — ou leurs rancunes personnelles. Elle 3'explique par cet autre fait encore que le Luxembourgeois n'est pas, en général, homme d'initiative. Le pays étant vaste comparativement à sa population, les intérêts économiques et sociaux étant fort divergeants et les circonscriptions électorales très disproportionnées, fort peu de citoyens fse soucient de la politique et do la représentation parlementaire. Sans prétendre appliqua H:- » 'A lettre l'adage qui veut que MERCREDI 28 JANVIER 1914 L'UNION DANS L'ACTION —— — " HA - r 0 2

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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