Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 22 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0f148/
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LE XXe SIECLE "00- ABONNEMENTS FrartOd ....... 2 fi\ 60 par mois. » .... ... 7 fr. 50 par trimoatra Hors Franoe.. 3 fr. » par mois. | » .. 9 fr. » par trimestre» . Angleterre.... 28h.6d. pan mois. | » ..A. 7sh.Qd. par tPimo3tr# PUBLICITÉ . S'adresser à l'Administrât'jn du Journal au Havre ou à Londres f Annonces 4* page: 0 fr. 40 la ligne Petltesannonces4« page: 0fr.30laligna Les petites annonces sont également reçues à ta Société Européenne de publi-cité, 1o, rue de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Rédaction & administration îfter n< île !> Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre ir 14,03 Eirscieur : FEUMD ffiHEâî fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressées e5ur,rue de la Bourse, Le Havre. LO^DON OFFICE: 21 jPar.t.on Street, (Broadmead House) Quotidien i>eiae perals&arst. &u £e 21 Juillet au Havre (Les nombreux Belges, établis au Havre et S Sainte-Adresse, ont fêté mercredi le 85 anniversaire de la Belgique Pour tous ce tut rue occasion nouvelle 'd'affirmer avec leurs sentiments patrioti-m.es. ta loi clams l'avenir qui les anime tous ïealeme^t. . "Nos amis français se sont, — les aami-irsistrations municipales du Havre et de Sainte-Adresse en t&te — associés avec tune cordialité touchant© et fraternelle, qui a proie Mlément ému tous les Belges. Partout nos couleurs flottaient aux tenê-jfres îi côté des drapeaux français ; l'hôtel (le ville du Havre, du bas au faite, était décoré d'oriflammes belges et françaises ; le loniî du boulevard Altart-I", notre drapeau fflottait aux grands mâts qui longeât "la digue. connue au ministère de la guerre et au ■Palais des Ministères de la place Fré'léric-tfSairvage.LE SALUT AU DRAPEAU La cérémomie du salut au drapeau fut l'occasion, le amtin, d'une belle smlaniitéstation d'enthousiasmé patriotique. Spontanément, aux officieras et fonctionnaires qui, chaque jour, aux côtés du colonel comte de Grurvne viennent saluer le dra ipeaiu et acclamer le Roi eit ta (Belgique, ' "étaient venus se joindre MM. Henry Carton de Wiart, ministre de la Justice ; Klobu-fcowslci, ministre de France, et de Fontarce. conseiller de la légation ; le général de Lal-fement ; Barros Moreira, ministre du Bré-cs'il ; Alvez d'Aveiga, ministre du Portugal ; Guani, ministre de l'Uruguay. On remarquait encore MM. le commandait Cliabeiu, chef du cabinet militaire et de Paeuw, chef du cabinet civil du ministre .le la guerre ; les commandants Biaise et Denis, les capitaines Dupont et Fauquel ; iBuisseret, secrétaire général ; tous les fonctionnaires du département de la guerre ainsi que de tous les autres départements ministériel et, autour des jardins du ministère une foule de Belges et aussi de nombreux Français .accourus pour acclamer la ■Belgique. C'est d'une s.eule voix que, successivement, tons reprirent à la suite du colonel com'te de Grunne, les cris de : VIVE LA BELGIQUE LIBRE ET 1NDE-Jl.MI WI'E ! VIVE LE ROI ! VIVE LA FRANCE HOSPITALIERE ! Et tandis qiie s'élevaient les vivats, à révocation de notre chère Belgique, au souvenir des 21 juillet pacifiques et joyeux d'autrefois, des larmes mouillèrent bien des yeux... A l'issue de cette cérémonie, si prenante .dans sa simplicité, le colonel comte de Grunne remercia chaîeureasement' les représentants 'le la France et des pays amis flui l'a valent "honorée ne leur présence. LE TE DEUM • Dans l'église paroissiale, si jolie et, si fraîche, rte Sainte>Adresse, toute éclatante de lumières, décorée de drapeaux, avec son autel fleuri où 1 :urs couleurs se marient aux ruissellements de l'électricité, le Te Deum chanté mercredi midi pour commémorer l'avènement de Lépold I™ et la fondation de nstre indépendance nationale, fut particulièrement impressionnant. Dans le chœur avaient pris place : le lieutenant général Jungblut-h, aide de camp du Roi; MM. Schollaert, président de la Chambre; les ministres Carton de Wiart, Berryer. Davignon, Ilelleputte. Hubert, Segers et, Renkin; les ministres d'Etat Gérard Coore-■man. comte Goblet d'Alvielia, Louis Huysmans et Liebaert; le gouverneur général des Colonies M. Félix Fuchs; M. Ingen-bleck Secrétaire du Roi et de la Reine; MM. les ministres plénipotentiaires de Roumanie, de Russie de France, d'Angleterre, du "•Portugal, des Pays-Bas, de l'Uruguay, du Brésil, d'Italie, de Grèce, du Japon, d'Espagne et du Chili près le roi Albert; les sénateurs De Spot Du'rane-Friart et François Empain; les députés Boval et Gillès de Pé-lichy; les commandants Chabeau et.Biaise, du Cabinet du ministre de la guerre; M. ie préf t Talon, commissaire général du gouvernement français près du gouvernement belge; le contre amiral Biard, gouverneur militaire du Havre; le général de Lallement-le colonel commandant la base anglaise; M. Benoist, sous-préfet du Havre; MM. Morgand et de Querhouent. maires du Havre et de Sainte-Adresse; ]g lieutenant des Gâchons; M. Buisseret, secrétaire général de la guerre; MM. de Paeuw. Cattoir, Paes-inans, Lambin, Liebaert, Colens, Van Bra-bandt. Ernaut. chefs de cabinet des divers départements; le colonel comte de Grunne; MM. Campioni et Pauwels, greffiers du Sénat et. de la Chambre; l'archiprêtre du Havre, M. Jullien; tous les officiers belges rle service au Havre; de nombreux officiers français et anglais; tous les fonctionnaires et employés des divers départements ministériels: les docteurs Lebrun et Smets ,etc. Dans les nefs de côté : Mmes Davignon, Helleputte, Hubert, Renkin, Cooreman, Louis Huysmans et Mlle Huysmans, Mme Liebaert; tous les soldats réformés et convalescents; tous les Belges séjournant au Havre qui avaient pu trouver place dans l'église, vraiment trop petite, et aussi de nombreux Havrais amis des Belges, en tête desquels les grands protecteurs de 'nos soldats : M. et Mme Dubosc. M. l'abbé Dubois, assisté de M, Mars, curé 'de Sainte-Adresse, a chanté le Te Deum que ia maîtrise, avec les chœurs du Cercle St-Louis et un orchestre d'amateurs constitué par M. Aquilina et composé de MM. Brasseur. Jouen, Schoppen, Levesque. Mélavs, Lassire et Dufy, a exécuté de manière parfaite.Nous avons eu ensuite la surprise d'entendre,chantés d'une voix magnifique par Mme d'Ozouville, le bel hymne « Vers l'Avenir >:, de Gevaert, et la « Brabançonne », que nous ne nous lassons plus d'écouter aujourd'hui et qui a rarement causé autant d'émotion. A l'issue de la solennité, toutes les personnages _ officiels, avant de quitter l'église, sont allés successivement, serrer la rnaiu des membres du Gouvernement,leur souhaitant de pnm-ojr bientôt, dans la Belgique libérée assister h un Te Deum triomphal. télégramme princier S. A. R. la duchesse de Vendôme, sœur de notre roi, fait au h Courrier de l'Armée » l'honneur de lui adresser le télégramme suivant ; n Londres, 20 juillet 1915. » Je viens de recevoir aujourd'hui votre lettre et je réponds, par ces lignes, au désir que vous y exprimez ; En cette date glorieuse du 21 juillet, anniversaire de la déclaration de l'Indépendance de la Belgique, tous les cœurs belges sont unis en des vœux ardents et fervents pour l'armée si magnifique et si vaillante qui soutient avec un courage sans égal la plus formidable lutte que le monde ait jamais vue. » Nous célébrons en ce jour l'aurore de la liberté nationale. » Puissions-nous bientôt fêter, après tant de souffrances si héroïquement supportées, la seconde résurrection de la Patrie, triomphante et auréolée. » HENRIETTE, s Duchesse de Vendôme, Prinoesse de Belgique. >i —o — la presse française Les journaux parisiens signalent avec sympathie notre fête nationale. Plusieurs d'entre eux, — le cc Petit Parisien », té « Gaulois », le « Matin » et le « Journal », — adressent à cette occasion un hommage cordial à la Belgique. Voici ce qu'écrit le « Petit Parisien » en tête de ses colonnes : « Les Belges célébreront aujourd'hui leur fête nationale. Ceux quf souffrent, en Belgique, du joug pesant du militarisme allemand seront peut-être obligés de contenir dans leurs cœurs, jusqu'à un moment plus propice, leurs sentiments patriotiques. Ceux qui résident sur le sol ami de la France ou de l'Angleterre songeront aux parents et aux amis qui subissent l'intolérable oppression. Mais tous communieront dans un même amour du pays meurtri et foulé par l'envahisseur, dans un même désir de libération du territoire où s'affirma tant de vaillance et où se scella définitivement, dans la lutte tragique, la fraternité Wallons et des Flamands. » Ce que la nation belge évoquera aujourd'hui, c'est d'abord le passé glorieux d'un peuple qui n'a jamais accepté une tutelle étrangère qui a toujours préféré la guerre pour l'indépendtance au calme de la servitude. Toute l'histoire de nos intrépides alliés de 1914-15 n'est qu'une succession de révoltes contre les tyrannies ; les journées de juillet 1830 se sont reliées à travers les siècles aux insurrections des Gantois. » Mais le passé commande l'avenir. Les Belges se diront que la liberté ne peut être ravie à des hommes qui la désirent profondément et qui ont su s'en montrer dignes. En fêtant leur affranchissement d'il y a quatre-vingt-cinq ans, ils fêteront à la fois et par avance l'heure prochaine où les armées allemandes seront contraintes d'évacuer Brus^lles et Gand, Anvers et Liège, et où rendue à sa vie propre, si intense, si féconde, la Belgique, plus fière et plus-noble que jamais, retrempée dans l'adversité même, reprendra sa place élargie parmi tés peuples, » La France salue la nation belge, dont la loyauté demeurera dans l'histoire comme un exemple admirable. i> Dans 1e « Matin », notre excellent confrère Dumont-Wilden écrit notamment : « Avant la guerre, La plupart, des Belges n'étaient très sûrs ni d'avoir fait ensemble de grandes choses dans 1e passé, ni de vouloir encore en faire ensemble dans l'avenir. Dans le passé, ils voyaient surtout celui, da leurs provinces disparates ,et parmi leurs grands hommes, ils voyaient surtout des grands hommes spécifiquement Wallons ou spéeifiauement Flamands. Dans l'avenir... l'acuité de la querelle des langues en était venue au point que beaucoup de Belges souhaitaient la séparation admmistrative.Seuls les avantages économiques d'un régime d'union et de liberté qui avaient valu au pays une magnifique prospérité apparaissaient à tous comme un lien nationajl incontestable, mais insuffisant. » La guerre a brusquement balayé ces miasmes. Devant 'e honteux marché que leur proposait l'Allemagn , Flamands et Wallons ont réagi honnêtement., de la même façon. De la même façon, ils ont haï l'agresseur; d ela même façon," du même héroïsme ils l'ont combattu. » Un passé héroïque, la Belgique aujourd'hui le possèdo: il est d'hier, mais son prestige n'en est que plus grand sur les âmes, et les deux races l'ont 'bien reçu en commun."» Un grand homme ; la Belgique a aujourd'hui son grand homme, 1e rbi, qui est apparu vraiment aux yeux de tous comme le héros antique, fondateur de peuples, » Voilà ce que pourront se dire, le jour anniversaire, les Belges opprimés et les Belges exilés. » Le « Courrier de l'armée » et le u Leger-bode » continuent dans leur numéro dii 22 juillet la publication deg articles qui leur été 'adressés à l'occasion de "la fête nationale.Nous 5' trouvons tés noms de MM. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres : les députés Standaert, Ramaekers, Paul Neven, Maurice Pirmez, Albert Devèze, Colncrt, Van de Walle, Emile Rover, Max Pastur, Antoine Borboux, Maurice Crick. Auguste Melot et Jules Ortegat, ainsi que M. Emile Waxweiler. im pmnitïm ce Alleiipc KO* TREIZIEME LISTE Un ouvrier belge au Havre, 1.—; Une fête d'enfants à Sainte-Adresse, 9.15. — Total : fr. 10.15. — Tota.l des listes précédentes : fr. 5,075.80.—Total.général,: fr. 5,085.95 ( AU JOUR LE JOUR un aveu de la k. volkszeitung sur le nietzscheisme allemand Ce n'est, pas d'aujourd'hui qu'on a dénoncé r té regain extraordinaire de vigueur, en AUe-» magne, du néo-paganisme, du matérialisme e et diu momisme, spécialement sous la forme que leur a donnée Frédéric Nietzsche. On a relevé avec raison l'infiltration de ces idées même dans l'état d'esprit des catholiques al-© lemands. Pour tout observateur attentif,l'Allemagne > d'aujourd'hui pense et sent à la f^çon des 5- peuples conquérants de l'antiquité antérieu-3, re au Ghrist. Le Christianisme en Allemagne s s'est caporalisé-comme 1e reste, sans distinc-3i tion- de confession, et il s'est rapidement- aise téré dans son essence, au service de l'impé-.e rialisme. Le monde entier s'aperçoit que l'in-tedligence et la volonté du peuple allemand se a développent et se déploient sur un plan idéal opposé à celui des conceptions chrétiennes ; ît l'Allemagne d'aujourd'hm n'agit plus dans le s, cercle du juste et de l'injuste ; elle a franchi i- les limites de la vulgaire morale ; elle identifie le droit avec la force. Suivant le mot de Nietzsche, elle s'est établie délibérément dans 1e domaine qui s'ouvre -par-delà les no-' tais du bien et du mal. Pour avoir osé reprocher cela, avec preuves à l'appui, à l'impudent. Erzberger, leader du Centre, M. Priim a été vilipendé par la presse catholique allemande et par un correspondant du « Tijd » ; il s'est vu intenter |C un procès et a été menacé de « représailles » "s par la justice militaire allemande. le Or, voici qu'après onze mois et demi de "• guerre, tout d'un coup, la « JKoelniscbe >e Volkszeitung » s'aperçoit que le Nietzschéis-me a fait en Allemagne des ravages inquié-in tants. Elle oonstate que Nietzsche est redevenu à la mode d'une façon qu'elle trouve jp inexplicable. L'auteur de « Zarathustna » a repris, dit-elle, une telle vogue que dans cer-taines villes de garnison, les libraires peu-ij, vent à grand peine faire face aux demandes ls de ses ouvrages. Des professeurs de grandes 1X universités ont ressaisi l'encensoir et écri-,e vent des dithyrambes en l'honneur de U Nietzsche, le ci prototype de l'Allemand mo s_ deme ». Un grand journal allemand écrit à propos de l'armée allemande : u tous ces mil-lions d'hommes de vieille race allemande g. sont grands paroe qu'ils sont uniquement 16 nourris d'un pain intellectuel qu'a fait fer-■ mentor le levam de la pensée de Nietzsche. >; g Naturellement le journal colonais proteste. Il lui serait difficile de faire autrement, l'auteur de 1' n Antéchrist » étant de ceux u- vis-à-vis de qui il est. malaisé S. un catihcli-x que de se laisser attribuer une filiation intel-i- lectuelle. La n K. Volkszeitung » prétend que la Je « snobisme Nietzschéen » est artificielle ia ment provoqué par quelques intellectuels ss « poseurs ou danseurs de corde ». té Mais 1e fait n'en est pas moins là et d'une ss telle importance que le journal rhénan lui-ss même est forcé d'y reconnaître un « phéno mène inquiétant ». C'est lui aussi qui cons->3 tate que l'armée surtout en est infectée, cette armée dont il approuve par ailleurs, sans ré-j_ serve, la conduite en Belgiq-ue et en France. s. Que penser de ces aveux et de ces contra-a dictions ? Est-ce qu'enfin les yeux eommen-js ceraient à s'entr'ouvrir chee ies catholiques r. njlemands, sur l'aibîme moral où l'idolâtrie a_ prussienne de la force et 1e culte fanatique de l'égoïiîme allemand ont précipité leur pa-3Î trie. et. eux avec elle ?... le Nous ne nous chargeons pas d'élucider cc a. cas de psychologie. ,s Je nole'seulernent avec I' « Italia » (14 juillet 1915), (journal catholiepie milanais qui , montra toujours des sympathies pour les idées du Centre et de Cologne), que la campagne de la ci K. Volkszeitung » contre Nietzsche, donne en grande partie raison •e aux accusations d'antielrristianisme élevées par les catholiques français contre les conceptions de la guerre et dé la politique aile-ss mande. e C'est l'évidence même. i- BELGA. r. 9 *■ ■ I Une nouvelle atteinte contre s §a [ibsrtâiiu Oarifmel Meroser? »OCt Is 1 LES ALLEMANDS AURAIENT GOMDAM-® NÉ SON SECRETAIRE A UN MOIS DE } PRISON >s Une dépêche d'Amsterdam annonce que e d'après le correspondant du ce Tijd » à st Bergen-op-Zoom, le premier secrétaire du cardinal Mercier aurait été arrêté et con-iï damné à1 un mois de prison. Il est à remarquer que le correspondant du ce Tijd » à Bergen-op-Zoom s'est montré r- jusqu'ici généralement bien informé de .ce 3- qui se passe à l'archevêché de Malines. Si 3, son information est exacte, le secrétaire em-î- prisonné doit être M. le chanoine Vrancken qui accompagnait encore S. F.m. le cardinal j. Mercier lorsqu'il y a un mois celui-ci fut 3j arrêté à sa sortie de Malines par les sol-ie dats allemands. M. le chanoine Vrancken s'interposa alors entre tés soldats et la foule pour protéger | celle-ci contre leurs brutalités. Est-ce pour s cela qu\il a été arrêté et condamné ? Nous ne tarderons pas à 1e savoir et à connaître le prétexte de cette nouvelle atteinte portée à la liberté pastorale du primat do Bel-g gique. I ji ~ —■- ■ • Horrible barbarie ji —»°«— ; LES ALLEMANDS FUSILLENT 5.000 PRISONNIERS RUSSES x Petrograd, 21 juillet. — Officiel. — Des :, soldais de la sixième armée russe affirment le que le.s Allemands ont fusillé à Rawa-Rouss-ka 5.000 soldats russes prisonniers. $mh Irifalpi 1 tpm PWVWrt Lot.d.rs, 31 juillet. — Communiqué du maréchal l'rénch. — Hier soir, à l'Est d'Yprès, à la suite d'une explosion de mines, 0 nous avons occupé 150 yards de tranchées >- allemandes et nous nous y sommes conso-i_- lidés. -Nous avons fait, à cet endroit 15 pri-5 semniers dont deux officiers. La MM Mali lier LA SITUATION it riterrafli anglaise MILITAIRE UN "TEMOIGNAGE INTERESSANT D'UN ° Mercredi 21 juillet. DIPLOMATE ANGLAIS C'est fête aujourd'hui dans e cœur die nos C'est M. Joseph Galtier qui aous l'ap- héroïques soldats et dans 1e cœur de tous les ■porte, dans un article du Temps (numéro patriotes : fête âpre et rouge, fête des hai- dlu 21 juillet), où il analyse l'état- d'esprit du nés implacables,tête des exaltations,fête sur- public anglais à l'égard' du service obïiga- tout des opiniâtres volontés. L'an passé, taire avisât lia guerre. c'était les canons de l'artillerie de la garde « Le peuple, écrit notre distingué confrère, JS"?'1'* ?al,^° x/Aïiiioii rvinft (im joie » cette ciiiriee, c est le dur câ.iion de 1 \sli Vfce^obtotoke - dTSSwS'St SiïïE 9?! le,ur fait écho" Nous sommes tontes, idlor l'a iwicî», disait un liant fonctionnaire- du mais comi)ien meilléniEs et plus Aussi," devons-nous accueillir d'une âme op^sff uS fSa'e toutes les fortunes de la guerre per-iraterventian. Et telle est la, vraie, l'tmiqv» dans°nif Mre <*» Ies mfuta^iustoS SmL iiSfafe S me Sures rai à -Espoir. Chaque jour ,<pe Dieu donne à ïrS " IfMnïï^itéuS l'Angleterre pour débarquer ses nouvelles ■m»»1/îi«?itdehors rlvM SeniEnt a™ées, superbes d'allure et équipées com- de sir'Edfwa-Bd Gw — avertissement d'un* jamais araée ne te fût, chaque jour nous forme Sre mais non comminatoire, - f Pha»P de nos espé: l'Angleterre ne pouvait parier plus nette- , 0 e^bratle et pStotS maîeétreS^^Î ment e>t dtee quelle « marebersut » dans le ' cas où la France serait attaquée. Faire cette ^ roa^ténant une déci- oiàal'aiatiûn, c'eût été une menace, et aucun S25 ^vL aventure n a point en- gouverniement anglais n'eût été en état de ? qu il a. ainsi le meilleur ■la proférer. Le peuple anglais n'aurait pas de sa force Iàibas, pourquoi ne lui saujerai^ admis ce lamgiagie et cette attitude. Gomment on1^^A,M.nîî'II®<.Par lcl, , a+il été ci retourné » ? Qu'est-ce qiui a Ne 1 oublions ipas surtout en ce moment changé son sentiment et l'a convaincu que cause] 'a 9°n- la guerre était nécessaire, juste et qu'il fal- ^ u" objectif geo0iaphique est de très lait la faire jusqu'au bout ? U5p°irtT»C?,qTd ^ Un fait : l'invasion de la Belgique; le pagne pas de la destruction ou de la capitu- même fait qui a décidé le gouvernement té11™ ^;e 1 année qui le défend C est pour- anglaiis. Gouvernement et peuple ont été, quoi, à supposer même que Varsovie suc- dès i'inistanit de cet attentat en conumuinion oonibe quelque jour, 1armée russe n en se- parfaite. Il est âeoS l'essence même de l'es- W P33 mouis debout, comme après Prze- priit angiiais de ne prendre die décision que mysl, comme après Lemberg, et, dans deux dievarit un cas concret. Dans ta oonduite des ^r01® mois, lorsque la mobilisation mdus- afraires privées ou publiques, l'Anglais trielle lui aura fourni son plein de matériel manque -S'imaginatiora. Il ne se complaît et, «e. munitions, elle pourra de nouveau .pas diaaiB Iles systèmes, dans les plams, et avoar toutes les ambitions. ne veut en général pas se donner la fatigue . Aujourd hui elle tient ferme sur tout son die prévoir. Il traite chaque sujet an son front, contre quoi se ruwit corps d austro- temps, quand il se présente, dams te rno- allemands, soit près de deux millions d hom- mmt. La politique étrangère anglaise est ™es, commandés, au nord du saillant cle avant {ont une politique au jour le jour. Il y Varsovie, par le maréchal von Hindenburg, a dans la langue anglaise un mot qui sert '''■ a!f. ;c e ce saillant, par le marédhal à expliquer crttfe tournure d'esprit. Pour TOn Mackensen. Les Russes résistent au exprimer qu'il se fait une idée d'une chose, nord, . en avant dela lvarew; au sud,^ en qu'il se la représente, l'Anglais dit qu'il la avant de la ligne Lublin-Cliolm. Ce o es, réalise. Il la ce réalise » et. l'a devant soi; point une bataitle, c est une serie de batiai.tes c'est un fait concret qu'il perçoit, c'est une juxtaposées qui ont chacune pour théâtre un réalité, en présence de cette réalité, le secteur compris entre deux cours d eau. Les douté n'est plus possible, l'imagination sorts sont divers, mais il est possible cepen- n'es't pais notée : il faut agir. Autant dant qu au nord, il soit moins favorable à i'.-Vn/^lais est réfenerctaire aux .combinaison» i o.- alliés quau sud, et ce qui nous le fait éventuelles', autant il se détermine en face croire; c est que le gros canon de la forte- d'un fait réel C'est pourquoi ses déterrSSîhB- resse de Nowo-Georgiewsk, au confinent de tions .semblient imprévues, même sour- 'a \ istule et de la Narew, a pu entrer en nioises ; et die là à 1 accuser de parfidiie, il action, ce qui donne à penser que von Ilm- n'y a qu'un pas. L'Histoire nous fournirait, denburg a réussi à pousser fort en avant son de» exemptes, des vérifications de cette dis- «M» droite 1e long de la Wkm. position. Ainsi, M. de lîethmann-Holïweg, Tandis que ces événements se deroulent «e fomdlanit sur l'esprit public die l'Angle- dans 1e Nord, tés Italiens accomplissent ferre, pensait que celle-ci n'interviendrait prouesses sur prouesses et rapprochent pas. Il avait négligé un facteur psycholo- l'heure fortunée où ils pourront prendre à la gique important, essentiel : Il avait négjligé gorge les défenses de I Isonzo. te ci fait » qui devait modifier l'attitude de Les moyens techniques et mécaniques de l'Angleterre. Toute sa scène si dramatique la guerre se multiplient aux mains des A-1- ■airoc sir & Goschen prouve qu'il n'avait liés. Nous avons dit que les Anglais duspo- pas prévu le sentiment anglais. II. s'était saient maintenant, poiir la guerre des airs, trompé eit il se croyait trompé. de petits biplans rapides, faisant du 187 à Hésitante à s'engager pour l'avenir qu'elle l'heure. Voici, d'autre part, que les Français ne ce réalise » pas-, 1 Angleterre, une fois sa donnent le vol à de nouveaux dirigeables décision arrêtée, ne connaît plue ni tergi- -dont on nous dit que la vitesse extrême est vènsàtÀons ni faiblesses^ Elle tient La si- bien supérieure à celle du Zeppelin et l'un tuation ncouveiiaie produite par la guerre a de ces aéronefs fait déjà parler de lui. Aux pu la prendre au dépourvu. J'ai essayé de Dardanelles aussi, nous pourrons avant qu'il montrer à quelles- dSfficultfe, à quels obs- soit longtemps, jious féliciter de-l'ingéniosité taries le Royaume-Uni a. dît taire face, du génie naval anglo-français. Nous â'en Tout, chez lui, était matérielternent et more- pouvons dire plus pour le moment. tement knsutfisant pour la grande guerre Paul CROKAERT. continentales. Gréer des armées- nouvelles, ^ bouleverser une industrie florissante consacrée uniquement aux travaux pacifiques Y TPO F* K TTC1 TMT TiTVTTTi et organiser une vaste usine nationale de LKSrû I ^ ! j I ! il l { ! I K gjiierre ; modifier ses swtiimente « civills » lufuuvun ■at- tes transformer en esprit militaire, voilà —"™~*—-le travail anglais que je me propose de re- Jl est permis de croire que l'indécision garder. Ce travail ne. s'accomplit, pas sans gouvernements ballMnique.s ne durera ^ i Srap" des tradition® britanniques plus très longtemps. A Paris, le Temps dit est diuir a attaquer. Mais les Anglais qui qu'il semble que la Quadruple-Entente ait connaissent la puissance de leur volonté et accordé à la Roumanie tout ce qu'elle de-leur waiaoïte ne doutent pas d'avoir raison mandait. A Londres, M. Asquilh déposant ffle tout ce quo se trouve sur le chemin qui à la Chambre des Communes une nouvelle mena a te vmotoire. » demande de crédits qui portera à 25 mtt- — liards et deini lie total des crédits volés î A F T ¥•§!} 's depuis le début de la guerre, a déclaré que MQÙ wwyiiakfâiaô «LjwMè'U'IHW « le chapitre des prêts aux Alliés pourrait 'jan ni s'accroitre par suite d& l'adhésion à notre ET LA PAÏX cause d'Etats n'ayant pas encore pris part »! » a t.iSGB ^ j/L glierrç ,K ——oOo La diplomatie allemande n'a cependant BONNE REPONSE DE M. VANDERVELDE encore abandonné la partie. A Bucarest, Une dépêche de Turin au .< Matin » -nous cl,e a< Va.ra.U-U, promis que son gouverne- apprend que M. Emile Vandorv-elde a fait menl autoriserait-la livraison des munitions mardi, au théâtre Alfieri, une conférence où P guerre commandées en Allemagne par il s'exprima en ces termes sur les tentatives '' Roumaine (want la déclaration de guerre, des socialistes allemands en faveur de la st Qouvcrnement roumain permettait le paix. - • transit des munitions destinées à kl Turquie. On. ne dit pas l'accueil que celle promesse cc Nous ne comprenons que la paix ton- a reçu. dee sur ta liberté et le droit. Depuis quel- A Athènes, l'ajournement des Chambres que tem-ps, il n'est pas rare, dans tes pays au 1C août cause une. vive émotion. M. Ve- iieutres, et aussi en Allemagne et en Autri- nizclos a .protesté énergiquement contre cjtie, d entendre des voix socialiates deman- cetle mesure qu'il qualifie d'inconstilution- der la paix, line paix immédiate. Elles me neUe et qui est destinée à empêcher là Grèce disent ,pas toutes la même chose, et je fais de courir sa dernière chance^en donnant aux une différence bien" nette entre les sOciailis- Alliés le concours que les menées allemandes tes qui continuant h se solidariser avec tés ont réussi à re,larder jusqu'ici. gouvernements des empires du centre et A Sofa on ne voit pas 1res clair. D'une ceux qui- ont le courage, a.u c-oure de celte Jpurt, on signale la construction de nou- g.uerre. de se lever contre leur gouverne- velles routes militaires dirigées vers la fron- ment et de dire : n Pour une guerre de dé- tière hellénique. D'autre part, le correspon- » fense, nous étions avec vous, mais puis- dant du Times annonce que la majorité du » que vous faites une guerre d'agression, parti stamboulovisle ayant décidé de. suivre » nous nous prononçons -contre vous. » l'exemple de M. Ghenàdief et d'abandonner Ceux qui veulent la paix, d'accord avec leur politique germanophile, les partisans leur gouvernement, sont les sirènes du pa- de M. Ghena&iej ont adressé un mémoire au cifisme ; ils disent : « Pensez aux mères gouvernement, demandant l'abandon des » qui veulent la paix, aux malheureux qui poursuites contre leur leader, faute de quoi » se sacrifient journellement ; réconcilions- ils retireront leur confiance au ministère » nous, oublions ce qui est arrivé, et, avec » l'approbation de ReWnann-HoHweg. de » von Tirpitz et du kaiser,embrassons-nous. wivwvw » Nous nous opposerons à toute annexion gouvernement des Etats-Unis n'a fias » en France et en Belgique l » Si par mal- encore répondu à l'Allemagne, mais il vient heur nous écoutions ces sirènes, nous irions d'adresser à FAngleterre une note où il se vite à l'abîme. Car nous savons que la paix plaint du blocus des côtes Scandinaves de ne sera pas faite par eux, mais par le gou- mer Nord, qui laisse libres les eûtes vernement impérial. » de la Baltique et permet aux Hom/s scandi- — — naves de faire avec l'Allemagne un com- Qiv nn n+n J,ol/,oc-< ^ merce lucratif auquel ne peut participer oix cents oelqes emprisonnes *" 1 On fait remarquer que si le blocus anqlafs empêche les exportateurs américains de Plus de six cents Belges ayant refusé de gagner autant (l'argent qu'ils le voudraient payer l'amende de 5,000 francs en or à la- et le pourraient si les parts allemands leur quelle chacun d'eux avait été condamné citaient iurgement ouvertsy ce manque a pour avoir arboré le drapeau français le li gagner est certainement compensé, rl au juillet, ont été incarcérés dans les maisons delà, pour le commerce américain pris dans cellulaires du pays. son ensemble, par l'augmcnliitian de. leur trafic avec les Alliés qui eux, du moins, s'ils arrêtent les navires américains, ne les coulent pas. Toute la. question est là. Les Etats-Unis ne peuvent pas se contenter d'adresser des remontrâmes analogues à l'Angleterre, parce qu'ils estiment que le blocus créé une gêne et des entraves au commerce maritime des Etats-Unis, et à l'Allemagne qui, avec ses sous-marins, torpille des navires américains sans avertissement et envoie au fond des mers des citoyens américains. SH iPHl Communiqué eflsisl français Parts, le 21 juillet, U h. 30. EN ARTOIS, la nuit a été marquée pa.r\ une canonnade autour de Souche: et de Neuville.SOISSONS a été bombardé au cours de la nuit. DANS LA FORET D'APREMONT, l'ennemi a attaqué nos positions à la Têté-à-Va-clie et à Vaux-Ferry ; il a été complètement repoussé. DANS LES VOSGES,de vives actions d'infanterie se sont déroulées dans l'après-midi d'hier et dans la nuit. Sur les hauteurs qui dominent à l'est la vallée de la Fecht du Nord, nous nous sommes rendus maîtres d'une partie des organisations défensives al-lemandes. Nous avons notamment progressé jusqu'à une faible distance de la Crêle-dw Linge. LES AVIONS FRANÇAIS BOMBARDENT LES GARES 0E C9NFLANS ET DE COLMAR Trente-et-un avions ont bombardé hier Ut GAR3 DE GQNFLANS-EN-JARN1SY, qui est une bifurcation importante. Trois obus de cent cinquante cinq et quatre obus de.qua■ Ire-vingt-dix sont, d'après les observations faites, tombés sur la gare. Le dépôt de locomotives a été atteint par un obus de cent-cinquante-cinq. Trois .c ainatiks » ont été mis en fuite par les avions de chasse qui accompagnaient l'escadre. Un cc avialik » a été obligé d'atterrir rapidement. Doua avions ont, hier aptès-midi, bombardé de nouveau la GARE DE COLMAR. Quatre obus de cent-cinquante-cinq et quatre obus de quatre-vingt-dix sont tombés sur les voies. -—«ou LES EXPLOITS DE LA FLOTTE RUSSE DANS LA MER NOIRE Sébastopol, 21 juillet. —• Les torpilleurs russes ont détruit 59 voiliers turcs transportant du matériel de guerre à Trébizonde. Les, équipages ont été faits prisonniers. . • »<Ht ECHANGE DE GRANDS BLESSES AT.?.K. MANDS ET RUSSES ■Stockholm, 31 juillet. — L'Allemagne et la Russie ont adhéré aux projets de la' d'irec-fficon ^upélnieure tte % Croix-Rouge pour l'échange des prisonniers mutilés et blessés entre la Russie et l'Allemagne, par la Suède Le premier coiwoi partira dans le courant du mois d'août. L-A NOUVELLE NOTE DES ETATS-UNIS VA ETRE EXPEDIEE ~ " —O— Washington, 21 juillet. — Après deux -heures de délibération entre M. Wilson et le Cabinet, la note à ■l'Allemagne a été approuvée. Le texte, qui est prêt., en sera transmis à Berlin dans un ou deux jours. On ignore la teneur de cette note. LES GREVES ALLEMANDES AUX ETATS-UNIS—o— New-York, 21 juillet. — A New-Jersey, 5.000 employés de la « Standard-Oil » se sont mis en grève. Une demi-douzaine de navires sont immobilisés. -o— > A New-Jersey, des incidents se sont produits. Les grévistes ont, lapidé les agents,qui ont chargé et dispersé les manifestants. DOCC UN NOUVEAU CONFLIT GERMANO-AMERICAINWashington, 21 juillet. — M. Lansing a reçu de M. Thompson, conseiller à la Commission gouvernementale des relations industrielles, une protestation contre l'attaque de 1' cc Orduna oojd duquel il était comme passager, p ; sous-marin allemand. [ Cette protestation servira de base à l'ett-! quête. ——»0;c UN PAQUEBOT ANGLAIS EN feu Durban, 21 juillet. — Le vapeur anglais Ben Alla-, ayant A bord 800 «migrants, a demandé du secours par radiotélégraphie, un incendie s'étant déclaré dans sa cargaison. Le vapeur Olahi est parti à soin aide. Le sort des chrétiens d'Asie mineure • rtOcc LA GRÈCE PROTESTE Dépêche d'Athènes. — Des information! reçues de Mityiène affirment que les auto rites militaires turques, agissant d'après le( ordres venus de Consla-ntinople, ont déport! vers l'intérieur des terres les femmes et lei enfants de la ville d'.Aivalik, au noinbra d'environ deux mille. Cette mesure fait évidemment partie d'un plan général d'extermination totale des populations chrétiennes de l'Empire ottoman, I.e gouvernement grec s protesté officiel' teciant auprès de la Porte, 21° ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 252 Le numéro 5 10 Centimes (5 CENTIMES ffS FRONT) /Jeudi 22 Juillet 1915

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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