Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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14 februari 1917
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s.n. 1917, 14 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx07699/
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S3* ANNEE — Série nouvelle — N* 819 Il II I 1 111 L© Numéro l O centime (5 Centimes au Front) W '\pS / JWj SSEÎi / ^VRÎER13Î?, % RÉDACTION & ADMINISTRATION 1 53, rtfi Jean-Jacquas-Rousseau, 33 FA H I S Téléphone : Gutenberg (33-65 BUREAUX AU HAVRE: 28'", rnî de la Boorse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÉCLE Quotidien belge paraissant au ïïavre et à Paris ABONNEMENTS France...Q. 2 fr.50 par mois • 7 fr.50 par trimestr» Angleterre. 2sh. 6d. par mois » . 7sh,6d.partrimestr» fcutrespays 3 fr. — par mois • 9 fr. — par trimestr* PUBLICITÉ 5'ateîr à l'idmisistratisa la Jssrm ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la S»el*té Enrapéemne <U a*ui»iipicé, 1#, rue de la Victoire, Paru, qui en a le monopole pour Paris. Leseoeli^sitt et l'iDîeroeliooaie Le dernier exploit du kamerade | Legien et l'opinion socialiste Mous avons signalé hier l'incroyable (réponse de M. Legien, !e chef inconteste des syndicats socialistes d'Outre-Rnin a M. Gompers, le leader syndicaliste ame-cain. , _ L'audacs de cette réponse ou Legien déclarait que « l'Internationale doit travailler inlassablement pour une paix immédiate, a provoqué l'indignation des milieux les inoins suspects de passion réactionnaire. /< La ficelle du syndicalisme allemand, écrit 1? sénateur radical Henry Bérenger en tète de Paris-Midi (n° du 13 fevrie), apparaît, dans cette affaire, grosse comme le câble qui transporte les radiogrammes de lîerlin ù Ni'YV-York. Depuis qu'ils ont trempé leurs mains dans te sang de la Belgique violée en août 1914, les socialistes allemands ont été démasqués devant toutes les démocraties de l'univers. Ils ont perdu tout droit de parler au nom de la justice, du droit et de l'humanité. Leur. « Internationale ouvrière »> est apparue ce qu'elle était vraiment : une machine de guerre préparée en pleine paix pour tromper les autres peuples, et les livrer sans défense au militarisme prussien. Ce genre d'internationale ne doit pas plus survivre à la guerre que toutes les autres machines boches du même genre. Le socialisme survivra certes, à cette guerre, mais il aura pris dans chaque peuple une ligure nettement nationale qui ne supportera plus le masque louche d'internationalisme boche d'avant-guerre. » M. Renaudel ne parle guère autrement dans 1Humanité (nu du 13 février) : u Legien, — écrit le député socialiste — « perdu le droit de parler au nom de l'Internationale. Il est de ceux qui se sont associés ,dès le 4 août à la politique impériale de violation de la Belgique, d'invasion de la France. Il est de ceux qui, en laissant le gouvernement allemand pousser l'Autriche contre la Serbie, ont préparé la terrible catastrophe oit sombre l'Europe. De plus, où tlonc Legien et ses pareils ont-ils demandé au gouvernement allemand de faire la preuve de sa sincérité en donnant sa réponse à la rote de M. Wilson, afin que celui-ci puisse, suivant le mot du président des Etats-Unis, comparer' les conditions mises par chacun des i belligérants à la paix ? Enfin, ce qui a paralysé, ce qui continue de paralyser toute action de l'Internationale, c'est précisément le silence de la socialdé-mocratie et la complicité d'un grand nombre i!e ses membres dans le crime commis contre l'Europe, et bientôt peut-être contre le reste du monde. 11 est tard pour demander à l'Internationale d'agir, quand on l'a trahie, et quand on continue d'être aux pieds de l'empereur criminel. Les républicains de France en usèrent d'autre sorte avec Napoléon III, en 1871, et les socialistes allemands d'alors, avec Marx, Eebel et Liebknecht, avaient une autre attitude. » Le cynisme de Legien apparaît véritablement odieux quand on se rappelle tout ce que co socialiste du Kaiser a fait pour duper Jes partis socialistes des pays que l'Allemagne voulait asservir. Le Temps rappelle très opportunément quelques souvenirs qui montrent que Legien a bien mérité du militarisme prussien : « Premier souvenir : c'était en mars 1913. .L'Allemagne venait de voter les lois -militaires de 1911 et 1912. Elle avait annoncé celle de 1913. Les trois ensemble mettaient *on armée sur le pied d'une mobilisation formidable et permettaient l'encadrement de réserves\ doubles de celles que comportait le régime antérieur. La France, pacifique et cré-'éule, marquait, malgré tout, de l'inquiétude, jll s'agissait de l'endormir. L'Internationale allemande fut enargée de co soin par la chancellerie et nous vîmes s'etaler dans nos •Journaux et sur nos mur:, un « manifeste pour la paix •• en deux langue?, signé de j«>onne foi par les socialistes français, dupes i*t victimes, signé perfidement par les socialistes allemands, dès lors acquis ù la guerre, doiu quelques semaines après us assuraient, en votant les crédits, la préparation. La signature de Legien et de tous les autres « ca-tiarades de l'antichambre » figurait sur ce document. Deuxième souvenir : c'est à la fin de Juillet 1914. Une réunion socialiste internationale va se tenir ti bruxelles, où Haase affermera à Jaurès que le socialisme allemand jee s'associera eu aucun cas à la « provocation » du gouvernement impérial. Legien, jlans un entretien particulier avec MM. Jou-Jiaux et JJemoulin, de la C. G. T., ne se tfonne même plus la peine de dissimuler. A plusieurs reprises, le 24 juillet, M. Jouhaux demande à Legien : « Que comptez-vous faire pour éviter la guerre qui se prépare ? ïsous sommes prêts à répondre à votre appel ©u à marcher en même temps que vous. » )LTne fois, deux fois, trois fois, à. cette question renouvelée, Legien ne répond rien. Les Jeux syndicalistes français rentrent à Paris, convaincus — nous citons leurs propres expressions — qu'il ne sera rien fait en Allemagne pour éviter la. guerre. ! Troisième souvenir : la guerre est engagée, î.e « camarade » Legien, qui parle aujourd'hui de son attachement à la paix, ne cache iii je caractère ni le but cle l'agression qu'il jpi le 4 août 1914, approuvée de son vote (Ce que l'Allemagne veut, ce sont des « garanties réelles » — la formule même di (chancelier, — et pour qu'il n'y ait poinl de. doute, il indique qu'il acceptera aussi hier les « rattachements économiques » que les Annexions. U est ainsi complètement d'accorc :*vec un autre des signataires du « manifest< pour la paix » de 1913, Karl Hcenisch, pdui penser que « -ce serait une conception anti marxiste de demander qu'à la fin de h guerre, le statu quo fût rétabli ». Quatrième et dernier souvenir, auquel 1< télégramme ù M. Gompers se rattache direc tcwwnt. Après la Marne et l'Yser, on song. h réveiller l'Internationale pour retrouver le Icontatl av?c les socialistes de l'Entente et travailler de nouveau leur confiance — inlassable, on l'espère du moins. C'est encore Legien qui, après l'échec des négociations tendant à ressusciter en Suisse le secrétariat international, reprend l'affaire sous une forme déguisée et tente de réunir à Amsterdam un congrès international des arts et métiers, où les intrigues pourront se renouer. Un refus hautain du syndicalisme anglais soufflette la [0 ruse de Legien. Tout entier, il estime avec Vandervelde que les socialistes alliés ne peuvent pas permettre " qu'on se serve d'eux pour faire obstruction au combat de la li-berté et de la justice contre le militarisme té allemand ». L'idée de Legien avorte piteu-sement. »» é- Comme le remarque le Temps, Legien escompte que tout cqla s'oubliera et ;n qu'on pourra raccommoder, au lende-a- main de la guerre, cette Internationale ix qui a rendu à l'Allemagne tant et de si es précieux services. m Vain espoir, après tous les crimes qu'elle a aidés à commettre. .. M. Georges Berthoulat rapporte dans la [I Liberté (n" du 14 février) ces propos ^ d'un vieux socialiste français : jUj' « Mon vieux cœur de patriote frémit de £, joie en voyant que dans mon parti le« jeunes organisent et mènent présentement ns une propagande ardente contre les minori-14 taires, ceux de Zimmerwald et de Kienthal lé; C'est la « Jeunesse des Régions envahies > qui, contre ces ciupes ou ces compères, mnl-tiplie les réunions. Ceux-là ont eu contac! avec les Allemands : ils les connaissent. Qu< ja- de deuils et de souffrances parmi les leurs ne Leur parler de paix immédiate, c'est commi >ur si on leur demandait de s'associer à Penne-m s mi pour lui permettre de recommencer. Ji suis convaincu qu'au prochain Congrès na lus tional des Jeunesses, une lie ne majorité s'af [•es firmera pour l'écrasement du inilitarismi boche. » *je Les socialistes belges, eux aussi, « onl p eu contact avec le« Allemands »,_ ils les lp~ « connaissent » et c'es^jpourquoi il n'\ ia" a personne au monde qui puisse se flat ter de les amener à mettre encore leur.4 »nt mains de victimes dans les mains souil lées à jamais du sang des ouvriers d( __ Dinant, d'Audenne, de Tamines, de Lou er_ vain et des milliers d'autres victimes im i(;~ molées à la soif de domination de l'Ai io_ lemagne. Déplacement HINDËNBURG SERAIT EN BËLGIQU Amsterdam, 13 février. — Le correspoi dant de l'Echo Belge dans 'tes ï'iandrt prétend tenir 'd'une source digne de ft que le maréchal llmdenbuTg est arrh à. Gand, puis a quitté ceiite vitlie pour £ rendre à. Waeiracihoot. Deux usines de munitions sautent en Allemagne Copenhague, 13 février. — Les Dernier■ Nouvelles de Hambourg rapportent que, : semaine, passée, dieux usines fie munitioi ont sauté ù Quickborn, près de Hambour Il y a eu it>3 tués «ec co jjics&és. Un incident à la Chambre espagnole iMadi-id, 13 février. — Au coure d'i incident de séance, M. Maura, parla: de la dernière crise ministérieJe, a c . qu'à ce moment le roi ne disposait pas < v sa libre volonté. r Le président du Conseil, comte Roman ! nés, r;. protesté, déclarant que le roi di pesait de sa pleine liberté. « D'ailleurs, . t-:ll ajouté, si un autre cabinet, croit po voir mieux faire que l'actuel, iil est prêt se démettre. » Lss dernières cloches^às Vieni Zurich, 13 février. — Le conseil muni' <paii de Vienne a décidé, à -lia dernière séa ce, de faire procéder à rcnilèvement de te tes les oloohes qui restaient, encore da la capitale, pour les mettre à la dispo tion de l'autorité miMtaire, qui en disf sera selon les besoins d?e l'armée, e La pXupai*t des 'oloohes viennoises ont * - livrées à la fonte l'année dernière. Cepe - dant, celte réquisition a permis -d'en tro i Ver encore dix-sept, représentant enseml - un poids de 5.000 kilos, i, . . » » l Taisez-voas î Méfiez-vons ! s ^ UN RAPPEL AU SILENCE » Les journaux parisiens publient 3a note s vante ■3 (( Une note oour les Armées, publiée i s, le « Bulletin des Aimées >>, rappelle à te les mobilisés, officiers et hommes de troup que <( .l'observation de la plus stricte réseï puî* des sujets militaires constitue un dev absolu. )> Elle prescrit les sanctions les p sévères en ras d'infraction ù cette consiî r" formelle, notamment en ce qui concerne ie renseignements qui pourraient, se Trou-il dans les correspondances des mobilisés (m e. vements de i Loupes, emplacements de s x- teurs, préparation d'attaques). u Cette note pour les Armées doit être i . ditée par la population civile qui, elle au: saura s'imposer une discipline nécessai n line nouvelle, d'apparence insignifiante i îs changement de destination, une rnodiflcat •d ^'adresse), rapprochée d'autres nouvel te peut contenir des indications précieuses. < ir renseignerhents. exacts ou inexacts, se tra : mettant par conversation ou par corresp ■ dance, risquent d'arriver finalement jusq l'ennemi. Il est rappelé à ;la population civile qu£ Ie silence sur certains sujets fait partie de ci c- discipline patriotique, dont elle a d'aille ge montré qu'elle avait Je-plus profond, souc: | ENCORE UN ÉCHEC DIPLOMATIQUE ALLEMAND M. Wilson rata» de reprendre la eonversation avec le ppeneai alleni Celui-ci doit avant tout retirer ses menaces t Le gouvemement allemand vient d'essuyer aux Etats-Unis un nouvel échec dont il est superflu d\i souligner l'importance. L'ancien ministre des Affaires étranigè-lies américaine, M. William .1 emnings Brvan, dieux fois candidait à la présidence, dès les premières rumeurs d'un contint entre les litats-Unis et .'Allemagne, s'était mis à la tôt:?, d'une troupe de pacifistes 1 dans but -di'organiser une propagand'er effrénée- pour .Te maintien de la paix entie les deux pays, et d'user de toute son in- • fiiuencei dansi des intrigues moins 'innocentes encore que des discours. Ce&t ainsi qu'il était, parvenu u couvair-; cre le ministre «te la Marine, .). Daniels ; de Msser passer par la T. S. F. un mes-; sage envoyé en Allemagne par ie docteur Barthoilm'e, le icorrespand^nt de la Gazette \ de Cologne à Washington. Dans ce massage, le correspondant allie-" mand qui ne doute pas des véritables in- • tentions -du président, Wilson, déterminé à aller, S'Ll le «faut, jusqu'à la guerre, engageait instamment le. gouvernement allemand à gagner du. temps eti à. proposer 1 dans ce but l'ouverture d'une conférence. Durant les pourparlers de la conférence, les propriétés 'et (l'argent aiïïemands aux 1 Etats-Unis 'auraient été mis à lfabri et. le [ plus Clair résultat de icette (manœuvre habile eût. été de priver les Américains 'des ' gages qu'i'ls possèdent actuellement. Le gO'uveriTement allemand saisit, aussitôt la valeur de cette suggestion ei, immédiatement, se mit ien rapports diplomati- • ! ques avec îe docteur Pauli R«tter, ministre ; de Suisse à Washington, qui; servit d'in- iermédîa.ire pour Œ'ouverture 'd'une confé-rence. C'est alors qu'un mémoranduiu fut l'édigé et remis à Ai. Lansing 'qui répondit , dans le S' termes que fait connaître la dé-" ' pêche suivante : '* 1 UN COMMUNIQUE OFFICIEL ^ | AMERICAIN f j Washington, 12 février. — En présence ! die la repi'oduction. dans l'es journaux du ! bruit suivant 'lequel li'Allemagne entame- - ; rait des négociations avec les Ktats-L'nis , au sujet de ia 'campagne sous-marine, le département d'E)tat fait paraîtra le com-| muniqué suivan t : • ! ci L'es propositioms laites oralement, sa' rned'i, taa-d dans' l'après-midi, par le mi ! nistre de Suisse, «t. aux termes desquet m les ïe gouvernement allemand serait dési a 1 reux da négocier av«c les Etats-Unis à la i condition que le blocus commercial contri „ j l'Angleterre ne sojit pas gêné, ont été,_ i ■ 3a demande du secrétaire d'Etat, couchée; par écrit, et lui ont. été remises par ie nti - nistre de Suisse, dimanche soir. u Voici les termes de cette communica ■ tion : « GouiVlememeait aJlemand. Dire, que ci ! « dernier est prêt, maintenant comme au « paravanv, à négocier tormeilœnant c.i u lnfo.nmîeiJlemeint .a^iiec les Etats-Uniiis à 1; it u condition que i» Mocus .commiencia.l con je « itre l'Angteierre .us soit pas int^rrcmpi « par les négociations » o- u"Ce' mémorandum a. provoqué la disons s- i sion imm.édïatfe. de la Eréporise suivant* a- , envoyée aujourd'hui : lV i « .Te suis prié par le. F'ïésideait de von: a 1 « dire, en accusant réception.' du memora'-( dum que vous ave?. é\v assez fejn de m'en - i « voyer le 11 courant, que le geuvernemen ii des ErJats-Unis serait heureux de d/is-oulei Lp « avec le gouvernement allemand toutes, le, ii questions qu'il pourrait soumettre à un « discussion, .si celui-ci retirait; sa procla . « mation du "1 janvier dans aacfuelJ» sou :l* n daimement, sans aucun avis préalable, i u" « annulait les assurances qu'il avait don a* « nées à ce gouvernement ie l" mai de; °.s ii nier; mais il estime qu'il ne -peut enta a" i « fner une dlscussicm quelconque a.ve.c 1 >0" i » gouvernement altemaad au sujet de 1 ., ! « pcjStiqae de guàtre sous-mai-ine qufi i jijjoursuit maintenani contre les neutres u?k moins que, et jusqu'à ce que le gouveo ?" .i nement alleman.l me renouvelte ses eesï <i ronc.es. du 4 mai et. n'agisse en confoi « mité des dites assurances. » LE GOUVERNEMENT ALLEMAND DEMENT ! Le gouvernement allemand a vivemer ressenti ce nouvel échec diplomatique, doi la rumeur n'a pas tardé à ss répand® J!" Pour pallier de son mieux auprès de l'< p.snion allemande l'eSîei preduit, il .a f» publier cette déclaration officieuse qui ti ess molgne surtout de sa mauvaise foi : 'vé .Les bruits d'après lesquels le gûuverru pir ment, allemand aurait l'ait parvenir au soi us vernement des Etats-Unis une note dans îi ne quelle il aurait soumis certaines proposnior dans le but d'éviter la guerre sont complet 'pr ment erronés. £ Le correspondant d,; l'agence Hearl American resté à Berlin n,pour éviter, di né- il, que les communications ne soient su; «i, primées entre deux natiions momentan re- ment indisposées à l'égard l'une de ;lfa-;™ us » télégraphie : es L'Amériaue doit .prêter l'oreille k un expo: >s sincère du point de vue allemand, même ns- elle le trouve désagréable et ne rapprom on- pas. u'à La nation allemande estime que M. Wilsc a laissé échapper la plus belle occasion q le se soit présentée à un être humain de rend 'tîè la paix au monde agonisant. S'il ne s'éti urs pas positivement interposé en faveur de l'E . » lente, cette tracédie- aurait. <;té terminée < il guerre sous-marine à outrance quelques semaines, ou tout au plus en quel» ques mois. Dans les cercles officiels de Washington, on considère L'offre allemande de 'discuter les moyens d)'iempècher la guerre, qui a été présentée par le ministre de Suisse, samedi, comiiu- une tentative pour rejeter la responsabilité de :1a guierre sur les Etats-Unis. ^ On estime aussi que k temps est pa^sô d'écrire de nouvelles noftes, et qu'il incombe à ft'Allemagne eJte-même» «te c^e paumoii-nar sur la question de paix ou de guanre. POIH* ROMPRE LE BLOCUS Phila.d!eaphie, 13 iévxàer. — On térégra-pliie de WaslidngfcûQi que, sous peu die jours, le gouvememenit. trouvera ie moyea 'de pemnettie aux bateaux de c®anîn«iice américains, maintenant reienjus au. port par crainte des sous-marins allemands, cLc s'turmer et de reprendre la mer. Cecd fait jgar des moyens ipuirement pfrivée; le gouvernement ne fournira ni' canons ni ca. nonniers, il ne donnera aucun avis ctiuecl et formel aux armateurs, mais il ne s'op posera pas à l'installation de canons i ravamt,, à i arrière, au milieu du pont dei naviies, et ii_aidera les armateurs à a« procurer des canons et des servants. UNE IVWNŒUVftE GERMANO-MEXICAINELondres, lîî février. — On a. plaisanté dans les cercles politiques de Londres, ei recevant la nouvelle que le Président di Mexique, M. Carranza, faisait appel au: puissances neutres, sans en excepter le: Etats-Unis, l'Argentine et le Brésil, ppu: leur demander de s'unir, en vue de termi lier la guerre, au gouvernement de Mexi co. pour arrêter les termes d'un. emba.rg< général à mettre sur les exportations di vivres à destination d'Europe. Cet embar go devrait comprendre également les mu riitions de guerre. Il est évident que cette manifestation i été réglée par les agents allemands qui après avoir quitté en hâte les Etats-Uni lorscsiie les relations furent interrompues sont venus à Mexico avec l'intention d créer des difficultés ap. gouvernement d Washington. Mais M. Carranza, en dehor de sa propre faction, ne possède pas gran de influence. Toutefois,, l'incident est»à ré tenir comme un exemple de la propagand que mène l'Allemagne. COMMENT LA GUERRE SOUS-MARIN! A OUTRANCE FUT DECIDEE New-York, 13 février. — Le corespondan de 1' d Association Press » à Berlin, qn vient' de quitter l'Allemagne, télégraphi une longue dépêche d'où il appert que 1 u guerre sous-marine à outrance fut finale . rnent décidée à la conférence austro-aile L mande tenue le jour anniversaire de 1 t naissance de l'Empereur. Hindenburg et. le peuple allemand 1 L réclamaient et, étaient prêts à en accepte tous les risques et toutes les conséqner ces, si graves qu'ils pussent être. M. ZÎrnmermann estime que c'est le sei ' moyen rapide de mettre fin à la guerre e compte que la. Grande-Bretagne sera rt ; duite en trois mois à réclamer la paix. . l'extrême limite, ce sera, dans six mois. Les masses allemandes sont remplies d t confiance. L'idée d'une guerre avec le , Etats-Unis ne les préoccupe nullement. b La. guerre semble inévitable ; càr ell -, se présentera forcément dans le cas où u ^ navire américain sera coulé sans averti: _ sementiët où. des Américains ;Y bord d'u ■ vaisseau.neutre ou belligérant péa-iront, Or, d'Allemagne et les Etats-Unis sor butés, i). est très Improbable qu'ils med ^ fient lem-s points de vue respectifs. Il n' ^ a aucun désir des autorités et du pejrp ; allemand de faire des concessions et d'à j river à. un te modus vivendi » avec h Etats-Unis. Le correspondant, signale le grand soi que prennent les autorités allemandes écarter l'appellation de. « blocus » et inviter la presse à se ga.rdér d'empjoye cette expression. Il s'agit uniquement, dit-on, de ÎA c( pr hibition » de certaines zones : et cojis quemment l'Allemagne n'a nullement à i conformer aux règles du- bïoeus. • Le blocus sous-iaariu n'a gnèi J gêné les importations anglaise! Londres, !?• février. — ES.« Board Trade « publie T'es statistiques suivant *• d'un intérêt particulier en raison du pr 'j tendu blocus sous-marin : La quantité de. blé étranger importé i Grande-Bretagne la semaine dernière s v lève à 2.766.SIC quintaux contre 1.1Ï1.8 l quintajux de la. srnaine correspondante l'année dernière. s" I.a quantité ^e maïs importée s'élève 1.063.300 quintaux contre 495.SOO qninta' de la même période. ié — — ^ L'heure d'été en Angleterre n ^ Londres, 13 février. — L'avance de l'Jn re entrera cette année en vigueur le 8 a.V] n- dimanche de Pâques, pour prendre fin >u 28 septembre. Les Belges à Home Les conférences de M. (?. Lorand. - Les socialistes officiels et M. Gaspard. - Le Vatican e\ les crimes allemands Corresponxi^rt ce particiïlïère du XXe Siè£fle Rome, 9 février. Je vous ai déjà dit combien votre pays est pppuilaire chez nous. A un auditoire agité de mille sentiments «divers, il sutfïit qu'un orateur paille de la Belgique pour que l'union sacriée se fasse autour de son nom. Vos députés, MM. Destrée, Lorand Melot et Vermersch ont pu l'éprouver personnellement plus d'une fois. M. Lorand achève précisément une fournée de conférences dans le Midi de l'Italie. Il a, principalement entretenu ses auditeurs des tortures infligées aux ouvriers beG-ges p«.r les esclavagistes boches, et il a obtenu partout le plus vif succès. Les manifestations ou'iil a provoquées en faveur de la Belgique ont eu un caractère éoiistant d'unanimli-é. Les autorités ciA'iies militaires et religieuses se trouvaient toujours au premier j ang des auiditoires ; à Luoera, on voyait à leur tête, à la conférence du Politeania, r<svèque même du diocèse, et M. L-orand aura sans doute été | le premier à s'en réjouir. «> « « Je vous ai signalé aussi l'accueil plus que froids que le socialiste bellge Alphonse Gaspar a. reçu de nos soialistes officiels. Pour justifier leur conduite, ceux-ci ont déclaré que, entre le sentiment qui îles porterait vers rAlllemagne, et leurs convictions socialistes qui Jes poussenl vers le pacifisme à tout prix, ils suivent le,-convictions socialistes. C'est ce qui amenait. M. Gaspar à dé claré : « Si on pouvait étouffer les senti ments les plus nobles en faisant appel : 'des convictions sociailist-es, alors, je ne se rais plus socialiste. » Parole de brave homme, mais bien im puissante à. avoir raison de la geimano phi'lie - impénitente de nos. socia-listes of ftciels. * * * La fête de Saint- Julien des Belges a éti célébrée comme d'usage par une messe so lenne'lle suivie d'une réception au Collègi belge de Sant-Julien. On y a regretté, cette -fois, l'absence d. M. le ministre van den ïleuved légèremen grippé. * * * • Au Vatican on est très réservé sur i; 2 question de la guerre sous-marine. La si tuation faite au Saint-Siège est 1rès gra ve, car le Vatican se trouvera complète ment coupé des pays d'outrermers. * t- * t Des informations très précises disent qu i le Saint-Siège a agi très? activement à Bei e lin en faveur des ouvriers belges et. qu ît l'Allemagne a fait des promesses. Mais on connaît désormais la valeur de - promesses aile mand,et au'Vatican, o: i ne se fait plus d'ifflusions. x BRU ZI O RGMANO. ÎL _ : —-—>i< ——— - 1 SUR MER \ ^ ej Les hydravions sur l'Adriatique s Rome, i3-''6êvrisr. — Un communiqué -e date .«lu> 12 féviler, annonce : J T'n groupe de nos àiydrayions a effactu. .hiev, une incursion sur la place de Pola, ■ a,foncé, avec des résultats visiblement efnc« «ces, des bombes explosives ei. incendiaires si it ravsenal et- sur des navires. i- Tous no > appareils sont rentrés indemn y à leur base. 0 Un second communiqué de la méif l'" agence-, et ix>rcant la même date, déclare ,s Ce mail.i. à ." heures, un grotipe ci'ayior eajiernis n efêeerue . une i n.var^ioi; aérieni sur Brindisi et, a lancé quelques bombes q: a • ont frappé une maison particulière et. ie tra: à !'sanitaUe i\- blessant deux civils et •r militaire ', de la'l,r» compagnie du service .< santé de Turin, dent deux .grièvement. LE cc V-6S » REMTRE AU PORT U.nô •d^clte'de Berlin a.nnonce que. coTEfcre-torpiïleur \'-G9> quitait réfugié ""imui-den et avait quiTté ce po^- huila daic-, a « rejoint salir et sauf, le 12 -t ^ anûitin, sa nase allemande. » ^ ~ —• £ Un gros incendie au Pirét 'J1 Athènes, 12 février. — Un Incendie a, écl é- {é fîans un^ usine d'armes au Pirée. a prri» rapidement une grande ex te ïô si on. Les matelots alliés ont aidé les po piers g/recs à combattre «le sinistre. Il & a c.u iue nombreuses victimes. IX —— Le pris des journaux est relevé ea Espag Madrid, 12 février. — In. Chambre •n- adopté un projet! tendant à. la frappe •i'1, 40 m'iliions d'une monnaie de cuivre ' le j lant sept centimes, afin de faciliter un l lèvememt du prix des journaux. la Chine va-t-elle ROMPRE avec l'Allemagne ? L'Ambassadeur allemand aurait reçu ses passeports Londres, 13 févriei'.— Le «■ ÎVle-i-ning PosfcV a reçu de Sang-haï la nouvelle que le gou* vemeoient chinois, à la suite d'une réunion des cheifs des différents partis, avait déci- , dé de rompre 'les relations diplomatiques avec YAîleanagne. Le correspondant du journal alignas annonce que -i'ambassadeur aliiemand partira samedi après avoir ieçu ees passepoits. Oans les milieux diplomatiques, on es« time que oerte nouvelle est prématurée et que le gouvernement oliinois, dont la note •de vive -protestation contre la guerre sous-ciarine. à. outrance, lut remarquée, attendra encore quelques jours pour savoir si ;rAllemagne tiendra compte de ses rœnon-traaices, mais alors seulement la République Chinoise rompra ses re'îaûio'ns aveô l'empire allemand. .. ■' —' pelHje foree i$ peut plus doqpeF îa ine&iFe à I'^lien?agqe Iniéressantes déclarations d'une personnalité e/ë l'entourage de M. Gérard 1 Zurich, 1«°> févràer. — Le correspondant ' 1 du Seoolo dans n^tre ville a pu. interne-f wer iliier une personnalité de l'entourage de M. Gérard, qui lui a dU'té lès déclarations suivantes : En Allemagne, on, désire la paix (vi fureur. Aussi le découQ'agentent y û»Ml < général lorsque L'iviitente a repoussé- i . suggestions ulleonûinées pour la. paix. A wjowrd'Ji ni, les A llcirum<ds ont pla toute leur conftavu e et tous leurs espoi dans la. guère* sous-marine el Vn-untaibce. d'une lutie menée sans quartier a produit sur Vopinion, ■publique l'effet d'une- injecn tion slimuiaale dans le corps d'un nvalade, ' Depuis Vemqwrèwr jusqu'au dernier ARe* mand, tout le monde a maintenant la covi-'Diction qw, grâce >aux sou&onarius, le9 puissance d>e l'enneaui va être brisée sur î mer t La. masse du peuple est affamée, et 'je dis « affuiiPhe » au. sens précis du mot, c'est-à-dire qu'elle souffre véritablement et pénibbement de la faim. Ce serait, pour• tant une erreur de croire, malgré ce&a, que* l'Entente puisse, par Vapfamement de l'Allemagne, obtenir une riatoire prochaine. •Sur l'impression rie U'-ASlemagne il la / nouvelle que* les relations diplomatiques étaient rompues, le personnage interviewé par le Secclo- s'est exprimé ainsi : La ruipiwe des relations diplomaiique^ 5 entre les Etsats-HJinis e{ les puissances cen* - traies a yvùvomié à Berlin une impression ? énorme. On affirma quie ]\°mp'ereurr entra dans une: vàoieskiie ctâère et qu'il ne cessait s de répéter à *ex? famMiers qu'on se trou-i vait en -présence d'un maivnlendu ïràgU que. Dans les mUiteuse diplomatiques berlinois la rurpture était. ^fi&Lsccgée, mais on avait cru, jusqu'au. d^Tjrèer moment, 'ptiimcir Vé-viter.En général, le. -pessimisme règne à Ber* lin. Dans toutes; les classes de la Société, on est catnfva.inr.fzt. qu'tbxcime force ne pcr<ir* : va- plies désantms donner la- vict-oij'e à VAU l^rnagne. JSotâr.-i&Ait. /pubibipw se montre très déprimée. 7xi àmtfkuvce ilimitée qu-eU le gardait à Vtiîijxirc.vr et an maréchal Jimdenburg a dls/Miru déjà, depaàs long* n tenvjfs. Ojï'perle même du hafàer en termes as;:*:, peu -respen^tuciiit. i I.a dipuMnate- dAJara, en- terminant, t qtie le départ, d© M. Gérard et de ea suite >- avait eu lieu- drafô un? profeiwie tristesse, r mais que les A iomands. ri© s'aient laissé a'.er h aucune œ a arque d'hostilité. — r»-s-c * " L'INTERNiTMiîÂLE Eï LA GBÊRRE | IS — .e ; - ;i Encore une.manœuvre x des socialistes-allemands le Berné, 13 février. — Une. note Welft dS4 que .i à aNasl%at>on. du Comité général dM syudtoats de Suède, In s»c.tétai&t criVrisT inie^isitciïuivi] de Bî>riiin, a lancé des Invi. 'p îaéitntsi «, «jsKtucon-féreaco otivrîÊa» totem» à r.icoaï':. ». n- ■ . Le cardinal Mercier contre les barbares Le. Unifie de noire recueil des « Actes X d* ' ordinal .Verrier vendant ta guerre s'a, a- c*tve. Cet ouvrage-qui comptera, environ -10 1Ô0 pages in.-X0 sera mis en rente rf-aws mi n- IjiiTJXii'j', à 1 fr. r "j"1 injj^ûre. F&iur efl r1" assurer une large dij'fii&'noTi, jhôus acccrft i' dirons des rédmtelions considérables pmu les commandes importantes. Ces prix son) ramenés ainsi, à : 75 fr. le 100. jusqu'à 1.000 exemplaire* ne 05 fr. le 100 au delà tle 1.000 exemplairai jusqu'à 10.000. N 60 .fr. le 100 pour les«ommanckes pSualm a, portantes. da Ces prix sont établis;, indépendamment .'a- du. port, dont le eotil devra tire acqwitti re- en svs pour tous les txemj&a&vs qvi ni seront pas. pris dans r.os bureaux. t

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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