Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0j466/
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tnrvrKrîOrîE 22 FEVRIER 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ARIMEE — rr° 53 abonnements Pour tout© la Belgique Un an. fr- 9.00 Six mois 4.S8 Trois mois • *•••• 2*15 Gr.-Duclié de Luxomb. 20.00 Uufo& postait. • . • » • 30.00 I * ——— - I Directeur : / Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir} Edition if- (minuit) jFssm m ■■■ mbb—a——p—a^wpi LE XXe SIÉCLE Téléphones 3B46 et 358Q Instar-are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles - ■ ■■ — ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . Ô.4I Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps . » » 4.00 Faits divers fin. • .« » S.OQ Séparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • . • » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro M—H—————il^WPMDM EDITION * Contre l'intégrisme Une protestation motivée du provincia des Jésuites autrichiens (De notre correspojidant particulier) Vienne, le 18 février. On sent dans tous les pays un sursaut d'in dignation de la conscience catholique contr | les entreprises, disons mieux, contre les ma] I honnêtetés de l'intégrisme. Comme vous su: Ë vez, et avec raison, ce mouvement de réac ! tion contre la. « Maffia », dont une personna |L lité trop connue fait manœuvrer les acteur | en Italie, en Allemagne, en Autriche et ei France, permettez-moi de mettre sous le 1 yeux de vos lecteurs un document qui le I éclairera .sur la situation. Il s'agit d'une lettre du Provincial des Je suites autrichiens. Elle est adressée à 1; « Schlesischen Volkszeitung » du 11 févrie 1914. Je la traduis sans autre préambule Son contenu explique tout et très claire ; ment : « A propos du cas Oppersdorff-Mauss, ai tour duquel la presse allemande fait en c moment beaucoup de bruit, je puis donner le renseignements suivants. « L'Olsterreichs K? tholisches Sonntagsblat » (l'organe intégrist de Vienne), avait, dans son numéro du 19 octc bre 1913, publié un article avec ce titre : « (L'ai ; titude des religieux à l'égard du Pape et d f l'Eglise ». La première partie s'occupait d É l'attitude de la Compagnie de Jésus. On ; | trouvait des affirmations comme celle-ci i « L'Ordre des Jésuites oubliant ses traditions I est placé devant l'opinion dans les rangs d< I. ceux qui ne sont ni avec le Pape ni avei l l'Eglise. » « Justement la Compagnie de Jésu: I a pris position publiquement pour la directioi ï de Cologne en Allemagne et en Autriche, ell< I l'a sanctionnée et absoute, et de temps à autr< elle a combattu tiès passionnément la direc H * tion pontificale. » Pour ces affirmations qui K chacun peut le voir, renferment une grave in jure à l'adresse de la Compagnie de Jésus, j< I portai en ma qualité de représentant légal dj I l'Ordre en Autriche, une plainte devant l'ofli » cialité du diocèse de Vienne, contre le révé i rend M. Anton Mauss, éditeur du « Sonntag I blatter », puisque l'auteur de l'article se ca f chait derrière l'anonymat. 11 est vrai aussi I que M. Mauss, dans plusieurs entrevues m I proposa un arrangement à propos du procè | en perspective et une réparation publiqu* [ d'honneur pour la Compagnie de Jésus. 11 es [ vrai encore que M. Mauss. me montra à cett* t occasion un télégramme du comte Opperdorff | où celui-ci se proposait Comme témoin à l'ac I cusé. J'ai compris que le comte avait fait cett" I offre, non de son propre mouvement, mai! [ poussé par M. Mauss, d'après son explicatioi | dans le bureau du télégraphe de Hirsch. L; I défense du comte à propos du reproche d< | s'être offert à témoigner contre la Compagnie f de Jésus, n'est pas très lim'piae. D^abord, n'est pas conforme à la réalité, la remarque du comte prétendant que « le provincial autri-K. chien de l'Ordre des Jésuites se juge offensé et qu'il a personnellement porté l'affaire devant l'officialité ». Non, ce n'est pas moi qui suis l'offensé. Il n'était nullement question de moi f dans l'article incriminé. Mais l'Ordre dans sa [ généralité a été calomnié par les affirmations ■ rapportées plus haut; la Société de Jésus s'est i plainte comme telle, au moins la Société de i Jésus en Autriche, et représentée par moi. On I sait parfaitement qu'une personne morale, une I association, par l'entremise de son représen-K tant légal peut porter plainte. Je ne puis ■ davantage supposer que le comte veuille témoi- ■ gner contre moi. Il sait à peine quelque chose ï à mon sujet et il se trompe tout à fait quand ■ il croit que le procès est une affaire qui me ■ concerne personnellement. On ne voit donc pas ■ bien contre qui le comte veut fournir des témoi-! gnages à l'éditeur du* « Sonntagsblatter », si I ce n'est contre la Compagnie de Jésus. Avec K ma haute considération. Le Provincial de la H- Compagnie de Jésus en Autriche, J.-B. Wim-K mer. » On pourrait rapprocher de cette lettre le I manifeste publié par le Centre allemand avec K- la signature de tous les députés du parti. K Les^ auteurs de ce manifeste déclarent très ■ catégoriquement que !« le Centre est un parti I foncièrement politique et non un parti con-I fessionnel » et « qu'il doit rester ce qu'il a I été et ce qu'il est ». Us repoussent en même ï temps les accusations de la bande remuante d'intégristes qui opère en Allemagne comme i 'Cette protestation a eu de l'écho dans ■ tout le pays et ê\ a pu voir qu'elle reflète ft, bien les sentiments de l'immense majorité ■ dçs catholiques militants de l'Empire. A signaler encore, a ce propos, le grand ■ meeting tenu à Bochum le 10 février et où B 800 chefs et fonctionnaires des syndicats S chrétiens ont protesté avec indignation ■ contre les attaques du comte Oppersdorf. ir.,,1 WATTIMr'i™ i BULLETTÎÏ POLITIQUE f Noits soulignons plus loin le très-cu-I lieux 'incident qui s'est produit vendredi, B à la Chambre française, au sujet de la K loi de^ trois ans. M. Doumergue s'est pro-K nonce pour le maintien de la loi de trois ■ ans, alors que la Charte de son parti, le ■ Programme du Congrès de Pau, réclame I le retour innnédiat à la loi de deux ans. B C est un incident qui, dans'les conjonc-I tures présentes, peut être gros de consé-I quences politiques. I .. E]1 Roumanie, nouvelle série d'élec-1 fions législatives. Aux élections aux quel-B les vient de procéder le troisième collège ■ électoral, ont été élus libéraux et un I conservateur-démocrate. Parmi les élus ■ on compte M. Angelesco, ministre du tra-K vail. K —Après la Chambre portugaise, c'est I le Sénat qui a adopté par 2Ç voix contre ■ 20 le projet de loi de M. Bernardo Ma- ■ chado au sujet de Vamnistie. Mais le vote B ^ été pécédé de la lecture d'une motion ■ ç.sdroites, dans laquelle il est dit que le ■ sénat aurait souhaité que l'amnistie reçût ■ une plus grande extension. — Au Reichstag, l'amiral von Tirpitz I a Tfolamé un nouvel accroissement de la ■ Hotte allemande et le leader national-libé-I 7a' Basserman, abondant dans son sens, B a déclaré que dans les_ circonstances ac-I iuettes une entente avec VAngleterre est B presqup impossible^ \ mmÊÊm LES NOUVELLES ° Le Sénat se réunira probablement le 3 mars prochain. En tête de sçn ordre du jour figurera la question scolaire. ^ . I Dix orateurs se sont déj àfait inscrire eu vue de la discussion générale. Ce sont : MM. Rolgmd, Vandewalle, Coullié, Carpentier, Mgr Keesen, Goblet d'Alviella, Debast, Speyer, Lekeu et Wiener. La commission chargée de l'examen du projet est convoquée pour lundi. On pense que le baron Descamps., ancien ministre des - sciences et des arts, sera chargé de rédiger ï le rapport. Le 'Sénat aura à s'occuper après la loi sco- - laire, du projet relatif à la pension des ou- - vriers mineurs. On se rappelle qu'à la fin de - l'année dernière plusieurs membres avaient 3 insfsté pour qu'on passât d'urgence au vote i de ce projet. Depuis lors la commission du s Sénat a consacré à ce projet quatre longues 3 séances et une cinquième réunion doit avoir lieu la semaine prochaine. L'intérêt^ que suscite cette discussion n'est pas prêt de - s'épuiser. On sait que M. Hubert, ministre ^ du travail, conteste les chiffres fournis par v les sénateurs socialistes relativement aux • conséquences financières de la loi. De leur côté, les partisans de l'amende-ment Mabille n'admettent pas l'exactitude : des statistiques du ministre. Ce débat passionne à ce point les membres de l'assem-s blée qu'il n'y avait pas moins de vingt séna-! teurs présents à la dernière réunion de la e commission. Les Belges à l'étranger - En ce moment est réuni à Paris le Congrès , : des agriculteurs de France. Signalons-y des [ communications intéressantes faites par deux de nos compatriotes. Le chanoine Luytgaerens, secrétaire géné-ral du Boerenbond, a présenté une motion sur l'enseignemenf a-gricole par la famille. M. De Vuyst, directeur général de l'a-gri-culture, a entretenu le congrès de questions relatives à l'enseignement agricole. Notons encore que ce congrès à émis un vœu en faveur de la création du tunnel du Pas-de-Calais, ce tunnel devant donner de grandes facilités pour l'exportation des denrées agricoles. L'Association pour le repos du dimanche, réunie en assemblée générale le 18 février 1914, a voté l'ordre du jour suivant : « Attendu qu'une interprétation malheureuse de la loi de 1905 a autorisé l'emploi des « extras » le dimanche; » Attendu qu'un projet de loi supprimant les « extras » a été déposé par MM. de Ponthière et consorts et occupe à l'ordre du jour de la Chambre des représentants le n°7; » Attendu que les employés de commerce et les demoiselles de magasin souffrent particulièrement de la situation injuste qui leur est faite par suite de l'interprétation abusive de la loi de 1905; » Attendu que cette dernière loi ne donne déjà qu'une satisfaction très restreinte aux revendications si justifiées des travailleurs; » Tout en poursuivant sa campagne pour l'application intégrale du repos du dimanche, et tout en estimant que le projet de loi relatif aux <« extras » ne constituerait qu'un correctif incomplet aux abus établis; » Prie itérativement la Chambre et le Sénat de bien vouloir comprendre au nombre des lois sociales qui demandent une solution immédiate, la modeste proposition de loi supprimant les « extras ». » Exprime sa confiance dans les manda- : taires de la nation, au nom des milliers de travailleurs qui aspirent à un jour de liberté. » La Chambre française de commerce et d'industrie de Bruxelles, dans sa séance du comité du 18 février, a procédé au renouvellement de son bureau. Ont été élus : MM. Garrigues, président; Zom et Hamaide, • vice-présidents ; Simon, secrétaire général; Sailly, secrétaire ; Viel, trésorier; Mary, trésorier adjoint. Le chanoine Coubé qu'on a été si heureux d'entendre de nouveau à Bruxelles, fera mercredi prochain, à 3 heures, à Patria, une conférence au profit des familles secourues par les Dames de la Miséricorde et le Vestiaire des Pauvres de la paroisse Saint-Servais à Schaerbeek. L'éloquent orateur a choisi comme sujet de sa conférence : « L'Idée de patrie et les théories antipatriotiques ». A un correspondant Le prêtre abonné du pays de Ciney qui nous a écrit vendredi est prié de bien vouloir se faire connaître afin qu'on puisse lui répondre. TOUJOURS le* Conseil des Hospices Ces messieurs tiennent une séance blanche parce que M. Catteau s'est fâché tout rouge Encore un amusant incident à notre ineffable Conseil des Hospices. Il s'est passé à une réunion tenue mardi par cet aréopage et voici comment un de nos confrères le raconte ; Etaient présents : MM. Pladet, président; Frison, Brabandt, Bauwens et Catteau. Ces messieurs avaient à procéder à une nomination. M. Frison s'étant retiré, pour des motifs personnels, M. Brabandt fit la proposition suivante : « Messieurs, conformément à votre habitude, vous vous êtes réunis, avant la séance, pour choisir le candidat auquel vous donneriez vos voix. Moi, je vote à bulletin blanc. Dans ces conditions, à quoi sert de faire circuler une urne, puisque le résultat est connu d'avance? » M. Catteau, immédiatement, montra une vive émotion et, parlant à la cantonnade, lança quelques amabilités. M. Brabandt. — Est-ce pour moi que vous dites cela? M. Catteau. — Si vous voulez; si vous ne vous sentiez pas coupable, vous ne protesteriez pas !... Là-dessus M .Brabandt quitta la salle. Le Conseil n^était plus en nombre pour procéder à la nomination. M. Pladet essaya de décider M. Brabandt à rentrer en séance ; en vain. On téléphona alors à M. Frison, qui ne put être touché. On dut alors lever la séance. Et voilà au moins une séance où on n'aura cas fait de bêtises ' Deux hommes du jour en Angleterri Pmir et contre le « Home Rnle » M. Asquith, le premier ministre anglais. Sir Edward Carson, le chef de la résistance contre le « Home Rule » Chronique du Jour —-»o« LE «PEUPLE» ET L'ACTE DE BERLIN Le '«Peuple», se félicitant d'avoir été poli et de s'être de la sorte procuré gratis le ; ; bénéfice d'une consultation juridique du ! «XXe Siècle» sur l'action des missions au ' | Congo, sert à ses lecteurs un long morceau 1 ! de l'Acte de Berlin. C'est le chapitre qui 1 ; traite de la protection spéciale accordée aux i ' missionnaires chrétiens, savants et explora-! teursj et dans lequel les puissances s'engagent a protéger et favoriser, sans distincton de nationalité ni de culte, toutes les institutions et entreprises religieuses, scientifiques ou charitables tendant à instruire les indi-gënëiif et" a leur faire comprendre et apprécier les avantages de la civilisation. Il y est dit aussi que la liberté de conscience est garantie à tout le monde. « Et .conclut le « Peuple », l'usage de cette , liberté comporte, évidemment, le droit d'exposer et de propager les doctrines philosophiques ou religieuses, quand bien même cette propagande tiendrait en échec la propagande de l'une des innombrables sectes anabantiste. luthérine, anglicane, romaine on salutiste qu se disputent l'âme de nos frères nègres ». Oha.eun, au Congo, possède la liberté de conscience et peut croire ce qu'il lui plaîl de croire, sans pouvoir être contraint de croire autre chose* c'est entendu. Mais il ne suit nullement de là que chacun ait le droit de « tenir en échec » la propagande des missions. L'Acte de Berlin, assurant celles-ci d'une protection spéciale, s'oppose catégoriquement à l'interprétation du «Peuple». Si la Libre Pensée réussit à trouver des missionnaires — hypothèse hautement fantaisiste — le ((Peuple» pourra user de sa haute influence sur les puissances signataires de l'Acte de Berlin pour les décider à leur étendre la protection spéciale accordée par elles aux missionnaires CHRETIENS. Mais jus-que-là le prosélytisme de ses bons amis les FF.-, ne pourra s'exercer qu'à condition de ne point nuire à l'action de nos missions. Au Congo on a le droit d'être libre penseur, païen, antoiniste ou mahométan} mais on n'a pas le droit d'ennuyer les missionnaires chrétiens. Cest clair comme le jour. Aussi bien, le «Peuple» n'est pas très sûr de sa doctrine. Il déclare qu'il y a doute et propose froidement que l'on consulte les puissances. Les puissances ont dit très clairement ce qu'elles voulaient dire, et si le gouvernement belge essayait de tricher, le «Peuple» n'aurait, sans doute, qu'à leur faire signe. Un organe si puissant, et qui, grâce au citoyen Furnémont, ex-pontife de la Libre Pensée internationale, a des amis partout!... ° LE CULTE DE L'AMITIÉ Le journal de Folle-Avoine continue de harceler M. Paul-Emile Janson qui ne veut point abandonner sa candidature à Tournai. Ça s'explique par la psychologie des petits myrmidons que l'approche d'un concurrent plus fort qu eux réduit au rôle mal considéré de repoussoir. Mais si la croisade de l'organe follavoi-nesque s'explique par cette justification pé-remptoire, l'attitude des autres journaux radicaux est vraiment surprenante. Rappelez-vous le cortège larmovant qu'ils firent aux funérailles de Paul Janson, le vieux tribun, l'âme de leur parti. Heureusement, pour consoler leur douleur loyaliste, l'illustre progressiste revivait dans son fils. Aujourd'hui, Folle-A;v>oine secoue la dynastie et veut usurper le trône. Pas un des amis dévoués ne bouge. Ils ne voient rien, n'entendent rien. Il y a bien le «Journal de Péruwelz»... »o« ENGLISH SPOKEN... Les Anglais se vantent d'avoir beaucoup de supériorités. Us n'ont tout de même pas de conseils des (hospices comme celui qui est en train de nous faire une célébrité. C'est bien dommage pour leur chronique quotidienne qui en est réduite à s'occuper de petites histoires de rien du tout. L'année dernière, un député anglais prit part à vingt-six votes parlementaires intéressant des fournitures de lingots d'argent Faites au gouvernement des Indes par une banque dont il était l'administrateur. Tout comme la loi belge, la lçi anglaise interdit aux mandataires publics de participer aux votes quand leur intérêt personnel y est engagé. Un vague citoyen anglais, illustre inconnu, n'ayant aucun ava-ntage personnel à l'affaire, assigna le député devant le tribunal, requérant celui-ci de constater la violation de la loi et d'ordonner les sanctions néces saires. Les frais de pareil procès son énormes. L'Anglais en fit pourtant l'avance prenant les risques à sa charge. Il gagna 1< procès et le député fut condamné à 325,OCX francs de dommages-intérêts et aux frais gui atteignaient à peu près une sommi égalé. Remarquez qu'à aucun moment soi iionnêtet.é, sa probité n'avaient été mises er doute. Il ne s'agissait que de sarvoir si l'exer ciee d'un mandat public avait été correct légal. Il s'agissait d'assurer le respect d'une loi d'intérêt général, non dans l'intérêt di plaignant et non pour flétrir le député. Nos radicaux-socialistes des hospices fei gnentdene point comprendre ces différences Mis sur la sellette, pour toutes les histoire: Qu'on ne connaît que trop, ils se réfugien-dans de bruyantes protestations d'honnêteté de OTobité.On devrait bien les envoyer en Angleterre. Ils y apprendraient qu'on peut être honnête homme tout en étant déplorable ad ministrateur et qu'on peut, par le mauvais exercice d'un mandat public dans une adju dication ou dans un banquet, engager lourdement sa responsabilité sans mériter néces sairement les flétrissures correctionnelles. N'importe : M. Catteau a de la chance de ne pas être Anglais. Il en aurait bu un de bouillon !... Pour le timbrage des titres »*5<o>j<« On sait que la loi fixait au 6 mars la limite du délai _ accordé pour le timbrage à l'extraordinaire aux taux réduit des titres étrangers. •Les bureaux du timbre n'ayant pu suffire aux nombreuses formalités qu'ils ont à accomplir, la Chambre a, comme nous l'avons dit hier, décidé de voter une proposition de loi prorogeant jusqu'au 14 avril le délai de timbrage au taux réduit. Voici le texte de cette proposition déposée par M. de Wouters d'Oplinter : « Par dérogatio-n à l'article 60, § IV, alinéa 2 de la loi du 30 août 1913 apportant des modifications aux lois sur les droits d'enregistrement, d'hypothèque, de timbre et de succession, ainsi qu'à l'article 9 de la loi du 30 décembre 1913 contenant le budget des voies et moyens, le délai de timbrage au taux réduit des titres étrangers est prolongé jusqu'au 15 avril 1914 exclusivement ». Une bonne œuvrer r>Ï40>5<« Une conférence de Saint-Vincent-de-Paul nous demande d'ouvrir dans nos colonnes une liste de souscription en faveur d'un malheureux menacé de se voir mettre sur le pavé. Il s'agit de ce brave homme dont la femme est morte en décembre dernier dans de si lamentables conditions à l'hôpital Saint-Pierre. Tuberculeux lui-même, il est au lit depuis cinq semaines et vient de se voir sommé de liquider un arriéré de loyer de 300 francs au 28 février, faute de quoi il sera impitoyablement expulsé de son logement.Ces trois cents francs ,nous osons les demander à nos lecteurs. La générosité avec laquelle ils ont répondu si souvent à nos appels nous donne confiance que celui-ci encore sera entendu. Nous publions aujourd'hui une première liste de souscription : Le «XXe Siècle» 20 fr. Pour la naissance du petit André 20 fr. • L'OBSERVATOIRE Uccle, 21 février (7 h. du matin). Une dépression s'étend sur la Russie (Riga, 753 mm.). Une autre, très profonde, couvre toute l'Europe nord-occidentale; son centre, inférieur à 725 mm., se trouve sur l'Océan, au large des Hébrides. Les plus fortes pressions, supérieures à 761 mm., s'observent au nord-est de la Suède et au sud-est de la France. Le baromètre monte sur le nord et l'est de la Scandinavie, l'est de l'Allemagne et la Russie, ainsi que sur le sud de l'Irlande, l'Angleterre, l'ouest de la mer du Nord, la Belgique et la France, à l'exception de la Bretagne ; il baisse sur le reste de l'Europe. Le vent est modéré d'entre sud et ouèst sur nos contrées, où la température est comprise entre 6° et 9°. Prévisions : vent sud-ouest modéré ou assez fort ; ondées. m » LE XXe SIÈCLE est le moins cliei- dos grande quotidiens belges illustrés ; Une colonie chinoise à Bruxelles 0><J<0>J<0 f La p&upart des grandes villes européennes comptent des colonies, plus ou moins importantes, de Chinois. A Londres, à Liverpool, à New-York, au Cap, ils occupent des quartiers entiers, y vivent comme à Pékin, y ont leurs journaux et leurs organisations propres; à Berlin, ils sont presque aussi nombreux ; à Saint-Pétersbourg ils pullulent. Ces jours derniers, tout un bataillon de Célestes a. envahi Bruxelles : leur arrivée et leur installation se sont faites selon des usages dont l'origine se perd — selon la formule consacrée — dans la nuit des temps. Il y a quelques mois, deux ou trois familles — femmes aux pieds mutilés, enfants rieurs et sales, hommes aux faces adipeuses — avaient échoué sur nos boulevards, venus a pied de l'Orient, à travers les lointaines steppes sibériennes, poussant de l'avant pendant des mois et des mois, sans but bien défini, avec cette indifférence complète du temps et des lieux qui caractérise leur race. D'étape en étape, ils avaient abouti à Bruxelles. On ne les y connaissait guère. On leur tî un succès de curiosité. On acheta leurs bibelots bizarres, et si l'on se moqua un peu, on ne les molesta jamais. C'était le paradis. Nos Célestes avaient trouvé la Terre Promise. Ils y plantèrent leur tente et avertirent les amis laissés là-bas. Il n'est pas de peuple plus nomade que le Céleste. Les amis se mirent en route et, i) y a quelques jpurs, ils débarquaient ici au nombre de plusieurs centaines. Ils arrivèrent en pleine nuit, par un train d'Anvers où on les avait enfermés au sortir de l'entrepont du steamèr. Parmi les noctambules, ce fut un moment de stupéfaction. Cela ressemblait à un envahissement. Et tout de suite, on se demanda comment ils allaient se tirer d'affaire, à 3 heures du matin, dans une ville inconnue, au milieu de gens dont nul n'entendait leur langue. Ma foi, le plus simplement du monde. Les ! premiers arrivés attendaient leurs compatriotes. Il y eut une courte palabre.De larges k rires écartèrent les lèvres épaisses ; des ■> mains jointes se haussèrent à la hauteur élu ® , front en signe de salutation ; et sans bruit, 01 sans désordre, une dizaine de groupes se !> i formèrent qui se hâtèrent dans le brouillard e ; glace de la nuit, vers les ruelles de faifbourgs 11. où des gîtes étaient prêts. n i " | *** 3 I — Depuis plusieurs mois, il y avait quel-u - ques Chinois dans ma section, nous dit M. Baeckelandt, l'aimable adjoint au com- - missariat de police de la rue Frère-Orban, et i. 1 depuis mardi dernier j'en compte vingt et un. s Un beaucoup plus grand nombre a trouvé 11 asile dans d'autres quartiers de Molenbeek i, et je sais qu'il y en a, en outre, dans la plu- - | part des faubourgs. î j — Ces gens exercent-ils un métier ? — Ils sont colporteurs, et vous les avez s certainement vus dans les cafés du centre, - offrant des bibelots aux consommateurs. Je - f ne leur connais pas d'autre industrie. -, _— Sont-ils soumis à une surveillance spé-! cialc 1 2 — A nulle-autre que celle qui s'exerce au-e ■ tour des étrangers en général. Le colportage | assure^leurs moyens d existence. Ils ont un - ; domicile légal. On ne peut leur reprocher , jusqu'à présent aucun délit. Pourquoi les j inquiéter? — Mais au point de vue hygiénique...1? — C'est une autre affaire. Les Chinois, . nous le savons, jouissent, sous le rapport de , la propreté, d'une réputation fâcheuse. . Aussi des mesures ont-elles été prises pour écarter tout danger de maladie ou d'épidé-; mie. ' I — Ces gens parlent-ils une autre langue , I que le chinois ? ! ., T auxquels j'ai eu affaire, non. Et . j ai été joliment embarrassé l'autre joui. : Toute une famille, homme, femme et en . . fants, avait envahi mon bureau. Le chef de | la bande, en un discours chinois, me pré-t senta des papiers rédigés en chinois. Je n'y .1 entendais rien, vous m'en croirez sans peine ; . j mais devinant qu'ils voulaient faire leur dé-. j claration de domicile, je me débarrassai - ( d'eux en les envoyant aux bureaux de la 11 population, à la. Maison communale, j'ai t appris plus tard que quelques-uns d'entre » eux connaissent un peu d'allemand et que leurs papiers ont été traduits dans cette langue par les soins du consulat d'Aile-} magne. Cette traduction a permis de les inscrire régulièrement sur les registres de la population. | Rue des Maçons. C'est à deux pas du com-' missariat de police. Il y a des Chinois en logement dans cinq immeubles de cette rue. Allons-y voir. ; Cette rue des Maçons, qui s'ouvre sur la chaussée d'Anvers, mérite, pour le dire en passant, d'être signalée à l'attention de la ; police. Impossible d'y faire un pas sans être . apostrophé par une « dame » qui. de sa , fenêtre, exerce sa très spéciale industrib. I C'est honteux. Un coup de balai s'impose, et même plusieurs, dans cette étable, dont l'état ferait rougir feu Augias lui-même. Des : . maisons lépreuses à un étage bordent, des < , deux côtés, cette artère étroite et triste. Au-! dessus d'un toit, voilà une étroite fenêtre « , qui, de vétusté, s'est inclinée par-eîessus la i gcnittière. Eborgnée d'une vitre sur deux, on ] dirait qu'elle va tomber dans la rue. Un i Chinois vient d'y apparaître... i Un escalier sordide nous mène au premier < étage ; puis un autre, raide comme une < édhelle, nous conduit à la mansarde : un lit < de fer, trois chaises, une méchante armoire, < un pot à eau sur une caisse : c'est l'ameuble- " ment européen. Le décor chinois se compose j. d'un amas inquiétant de hardes sordides i accumulées dans un coin, de deux malles e>. cuir de porc garnies de cuivre, de quelques < tasses de porcelaine sur une tablo sale et ( d'un récipient en métal posé suv une lampe ( à alcool. } Le Chinois a tourné la tête à notre entrée, -j mais sans se déranger autrement. A quoi c bon. d'ailleurs, puisque nous ne pouvons, nous entendre? Sa femme, pauvre créature i aux culottes de coton bleu verni de graisse, ( coud, en poussant l'aiguille de bas en haut ( selon l'usage millénaire de son pays; un 1 enfant, sur le tas de guenilles, là-bas, dans, e le coin, est assis, bien tranquillement, et tient élans sa menotte poisseuse une impré- 1 cise friandise qu'il suce goulûment. f La pauvre Chinoise se dresse sur ses pieds { mutiles et s'avance vers nous, la main tendue pour recevoir une aumône ; nous lui ' f lissons quarante sous, achetant ainsi le ( roit d'aller lever le couvercle de la petite v casserole posée sur la lampe à alcoGil et de < regarder ce qui cuit là-dedans; curiosité ; vaine d'ailleurs : c'est brun, c'est épais, ça ] sent mauvais, mais je veux être pendu si je puis dire que ça appartient au règne animal plutôt qu'au regne végétal... — Et combien paient-ils de loyer? deman* dons-nous à la locataire principale. — Cinq francs par semaine, parce quo c'est garni... , En effet, c'éït garni et le mobilier tout entier vaut bien dix francs ! — iSont-ce de bons locataires 1 — Meilleurs que beaucoup d'autres. Ils sont sales, ça c'est sûr, mais tout le monde il n'est pas propre chez nous non plus, est-ce pas monsieur? Et ils ne se soûlent pas, ils ne se battent pas, ils ne font des « ruses » à personne puisqu'on sait toullemême pas les comprendre. Ils rentrent tard dans la nuit et dorment jusqu'à midi, puis ils font leur dîner... Leur dîner, je l'ai vu... En m'en retournant, je rencontre un groupe encore : un homme, un Coréen plutôt qu'un Chinois, une femme et trois en-> fants. Lui est vêtu à l'européenne ; elle, grotesque, a recouvert d'un paletot d'homme ses loques de coton bleu; les petits, silencieux et tristes, sont crottés jusqu'aux ge-. noux... A'h! mes pauvres Chinois, quelle autre allure vous avez, quand on vous voit groupés, même à moitié nus, autour de la mari mite d'huile où rissolent vos sauterelles, sous le beau soleil de votre ciel d'Orient! Ch. T. 4e» » Les voleurs d'objets d'arts Il y en a sept sous les verrons La carrière d'un escarpe C'était bien la peine que Raymann quittât la Belgique pour aller se faire pincer à Paris. Bruxelles était toujours le théâtre de ses opérations, et lui-même est d'origine belge, étant né à Anvers, de très honorable famille, il y a quelque quarante-six ans. Dès l'âge le plus^ tendre il manifesta des dispositions marquées pour la fainéantise et la fripouille-rie, au point qu'à l'âge de dix-sept ans ses parents en étaient excédés ; son frère aîné leprit par le bras, le conduisit au port, et ne le lâcha qu'à fond de cale d'un trois-mâts qui le prit dans son équipage. Le jeune Raymann voyagea trois ans autour du globe, comme mousse et comme matelot, mais il paraît qu'il n'apprit à ce dur métier ni la discipline ni le travail. Quand il revint à Bruxelles, où ses parents s'étaient établis, il n'en -valait pas davantage, et bientôt il déclara tout net qu'il n'était bon à rien. Ses parents s'en doutaient, mais ils voulurent pourtant faire de leur rejeton un voyageur de commerce. Il voyagea pour plusieurs maisons, ses engagements se terminant d'ordinaire au bout de quinze jours, parfois de huit, brillant partout par son incapacité notoire. Puis, un beau jour, il épousa une jeune et jolie couturière qui lui «apporta en dot sa machine à coudre et ses dix doigts; il en avait besoin, car s'il n'avait jamais eu à se mettre sous la dent que le pain gagné à la sueur de son front, il y a belle lurette qu'on aurait écrit son oraison funèbre. Il battait cette brave femme plus souvent qu'à son tour, au point que le divorce fut prononcé au bout de quelques mois. Le jugement reconnaît que Raymann avait un caractère impossible. Une fillette issue de cette union resta sous la garde de la mère qui, depuis, s'est remariée. Ces histoires sont déjà lointaines. Il fut un temps où Raymann, lassé d'être par intermittence au service des autres, songea à s'établir pour le sien propre. Il monta une confiserie-chocolaterie à la rue Saint-Alphonse. Au bout de peu de temps, il avait mangé tout son capital. Il fut un temps aussi — il y a de cela une douzaine d'années — où il s'éprit des cfharmes d'une Bruxelloise répondant au nom ele Mlle C... ; il en fit sa compagne, et cela dura neuf ans ; à cette époque, il eut l'idée géniale de se dire antiquaire-expert-ioaillier-bijoutier,et il monta, rue de l'Etuvo, i° 71, un petit magasin répondant à sa procession à multiples faces : il y revendait jusqu'à de vieux râteliers. Depuis cette époque, il ne c'hangea plus de profession ; nous voulons dire que c'est elès ce temps-là qu'il 3xerça, à côté de la profession principale de Dijoutier, le métier plus dangereux,mais plus rémunérateur, de voleur. Il fut .trois fois déjà, condamné à la prison pour vol ; il est sorti pour la dernière fois f^une hôtellerie de l'Etat le 12 avril 1911. Il y xvait belle lurette que Mlle C... avait aban-ionné le bonhomme. Le mois de juin 1913 retrouve Raymann îtabli — toujours comme bijoutier — dans m sordide deuxième étage de la poétique mpasse du Val-des-Roses, vis-à-ris de l'hô-:el provincial. C'est là que M. Claessens et ses nommes sont allés opérer vendredi après-nidi et ont fait une bonne partie de leus; 3utin. DANS LE REPAIRE Nous y^ sommes allés après eux. C'est une aetite pièce à deux fenêtres, flanquée d'un ninuscule réduit où malles et caisses sont mtasséés dans un pêle-mêle épouvantable. Dans la pièce principale, qu'ornent autant qu'ils le peuvent un vieux lit, une vieille able, un vieux lavabo et de vieilles chaises, 'œil est frappé, dès le premier regard, par ine immense toile qui recouvre la plus grande partie du mur, face aux fenêtres. J'est une grande et grosse femme, avec une îspèce de peau de bique sur les cuisses, à lemi étendue sur le sol et le bras levé vers >n ne sait quelle machine en l'air. Cette /énus inconnue a tout l'air de regarder les gravures anciennes, gargouilles, bombon-îières aux fines miniatures et collierr. de toc lui encombrent la table et la cheminée. Les :olliers en toc, surtout ; il y en a des tas et les tas; on lève un vieux papier : il recouvre les colliers en toc ; on ouvre une boîte au lasard : elle renferme des colliers en toc. iu milieu de tout cela, un browning de belles limensions. Tout est minable et délabré ; la Vénus nconnue a des crevasses et des lézardes ; les fhaises n'ont plus de dossiers ; les papiers les murailles tombent par lambeaux; les inges et les habits sont épars sur le plan-fher. C'est le repaire du voleur de tableaux. Il en payait la location avec toute l'irrégu-arité indésirable, et la coneferge assure qu'il /vait toujours des « carabistouïes » toutes >rêtes ppur excuser ses retards. Il avait des habitudes qui n'en sont pas. Près rarement ohez lui, on ne le voyait [u'aux heures des repas, que lui préparait ine vieille colocataire. Cette pauvre femme, [ui compte soixante-sept ans, a depuis cinq ms la garde de l'enfant du voleur et de tille O...; le petit Jean a dix ans au jour-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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