Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 19 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nh2v/
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25° ANNÉE. — Sérienouvelle. — N* 55 Le numéro : 10 Centimes CS CENTIMES AIT F»nrâfr Vpndi'pdi 10 Mat iQfA RÉDACTION &ADMINISTRATIO! f(tn rns da la Bsarse — LE HAYRE Téléphone iLe.Havrcn* 14.0; Sirecteur : FS88MD KS1EÂ? Tontes tes communications concerna, la rédaction doivent être adressât 08*",rue de la Bourse,Le Havre* LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Fiança 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestr* AngUttrr*.... 2«h. 8«e. p&r o 7 sh. id. par trimatt^ Aytros pay*.. *r?» iM>r ®£9 • • afr. » par trlTi®8tr« PUBLICITÉ S'actrosser à l'Administration »urn»i au Havre ou à Londrtn Annonças 4* page: Ofr. 40 la ligna Pdtitasannonoes4* page: Ofr. 301a llgni Les petites annonces sont également reçues à La Société Européend de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole Dour Paris. «m ,4a» JHBHB ^iUMP*1 , Quotidien beige paraissant au Havre L'avenir to Grand-Duche de Luxembourg ■ V<IP nus LOT D'UN LŒEMBOŒGEOI! Nous avons reçu d'un socialiste luxe bourgeois qui s'est enrôlé dans notre urn {'intéressante lettre qu'on va lire : L'intéressant article d'un Luxembourg* paru dans la « Gazette de Lausanne >> 5 mai courant et reproduit par le « î Siècle )) du 8, dit entre autres choses : « Peut-être pourrait-on par contre s'infori * d'abord de l'opinion des Luxembourgeois v sidarti à l'étranger, et qui sont peutrètre mi » placés à cette heure pour exprimer un a » en attendant oelui de nos populations, c » vrées de l'invasion et éclairées sur les eve » ments. » Eh bien, oui ! Aussi en qualité de Lux< 1 bourgeois ayant opté pour la Belgique \ .mis de longues années, je crois de mon \ voir de -faire les déclarations suivantes Après avoir réussi à me créer une posit en vue chez ce peuple frère, hospitalier vrai sens du mo.t, travailleur, avide de berté, peuple qu'honore le culte de l'h neur, peuple patriote dans l'âme qùa qu'il ne se connaissait pas trop lui-imt — poussant l'amour de la pairie jusgu «sacrifice suihLime, j'ai vécu Uûë partie l'héroïsme de son aimée, des angora des douleurs, des sacrifices de la na; depuis l'invasion allemande. Puis, écha à l'étreinte teaitonne, j'ai continué à être •contact avec ses fils, dont le mien p&o qui se dévouent sans compter à la déte du dernier lambeau de la pairie violée. J'aborde journellement ses vaillants g< blessés ou tombés malades au service la sainte cause. Couchés sur un gra d'hôpital, s'toïques dans la douleur et la jparation prolongée des chers leurs, ils , font entendre aucune plainte, nulle ré mination. Courageux, reconnaissants d< moindre attention h leur égard, Flamai 'V'allons, n'aspirent qu'à retourner au ] tôt aux tranchées. Et ces hommes adm fcles, ce sont, ô Grands-Ducaux, vos fr( dont on vous a brutalement séparés 1839. C'est pour vous aussi qu'ils se e immolés, qu'ils se battent encore, et i viotuîie sera la vôtre 1 Leur victoire t la délivrance de l'ogre germanique, avouez-le franchement, avait réussi a v entamer insidieusement de plus en plus qui aurait fini par vous 'avaler compl ment L'hydre • teutonne n'avait-elle posé ses tontacules sur votre commerce votre industrie tout entière ? Le po: des philosophes, des sophistes d Oi Rhin, qui avait déjà réussi, hélas, à » fcrer dans la nation bel^e, dans 1 âme son élite surtout, n'avait-il déjà pas fini saturer complètement le cerveau de la iorrité des LuxenKboairgedus ? Vous char ô Grandis-Duioaux, votre, hymne de lib par les paroles sacrées : « Belsit Du d zeburger Land fu friesnen Joeh _ a L& (Préservez le pays luxembourgeois d<U j et du mal de l'étranger). Or, n'étiez-vous déjà pas courbés t ce joug et ce mal de l'étranger régnanl craltr^s, dans certains milieux, esclv d'une camarilla de hobereaux prussien: point de fouler auxJ pieds la volonté du . pie et de laisser emprisonner par les si très sbires du kaiser dtes patriotes, tels Priim et Noppeney ? *** La botte prussienne vous écrasait < avant là violation de votre territoire 2 août 1914. Et même alors que votre p était foulé par les hordes de la Poméra emprisonnant tous ceux qu'effleurait soupçon de 9?elgo, de fnanco-philie, a qu-e la terreur régnait, d'aucuns parmi concitoyens, heureusement rarissimes ï l'honneur du pays, éblouis par la foroe 1 lossale )>, aiguisés par leurs vils inté de. mercantis, osaient excuser, si pas prouver, les brigands de Guillaume bourreau de l'humanité. Ah, ces quelc moments vécus alors dans mon pai pays natal ont été pour moi les plus p bles de ma vie ! Heureusement, le gros peuple h\x0m'bouirgeois, quoique main! pieds rivés économiquement au « Zo: rein » (Union * douanière allemande), nous avait été imposé par Çismarck rappelait les liens du sang qui l'unissa à ses frères d'Outre-Arlon. Il se souve de la part glorieuse prise en 1830 par >)ères dans la lutte pour l'ind-épendf oelge, en ce moment noyée dans le s an lès larmes. Impuissante à leur porter coutrs par les armes, la majorité de la tion tfrand-ctuicale s'efforçait de soûl; les souffrances de sa voisine soeur, par dons charitables. Et en ces moment: calamité publique, des voix se firent entendre dans les vallées et sur les m luxembourgeois : Puisque nous som trop faibles pour nous défendre, que i avons dû suibir l'affront, l'humiliation mande, que nos libertés sont devei lettre morte, crue nos institutions sont lèâs aux pieds par l'occupant, faisons vœux ardents afin que, la lutte titan .finie, on nous rattache à nouveau au »ple Belgique, d'où nous sommes sortis, nous a laissé à la séparation cruelle de une partie de son âme, de ses mœurs son idéal de liberté Ce peuple belge, connu parce que pacifique, et qui con] dans sa net.ite arrrve a osé relever le jeté par le géant « ■ la Germanie,soule\ ce faisant, J'adm !<aition' du monde civ par sa bravoure, son héroïsme ! Voilà ce nue mes oreilles d'enfant Ardennes, devenu ardent patriote tu ont entendu à la fin de l'année 1914. I ce moment, le refrajin du chant nation « Mir welle bleuden wat rrçir sin » (? voulons rester ce que nous sommes), qt chantais moi-même, ij 7 a longtemps cela juand nous n'étions pas encore tant prisonniers des Allemands, quan peuple luxembourgeois était encore m-de lui, ce refrain me faisait alors p l'effet d'une plainte, que l'ironie du inexorable faisait sortir des entrailles «a tt-TTrp natale ! r Voulezvous, ô Grands-Ducaux aveugles |P rtstor rivés à cette Allemagne, taquelle »ï [y i'a rayée, aux jours de résurrection nroche de ia liste des nations civilisées 1 Voulez vous continuer à subir l'influence humi liante de ce pays de la Germf-inie, dont 1' nom seul évoquera dans les générations ; venir, le symbole de la déloyauté, de i'hy pocrisie, de la barbarie sans nom 1 Non n'est-ce pas ? 1 On parle de vous réunir à la France. Vo tre caractère, vos mœurs ne s'y prètan ■point. Je m'explique. La France 'immortel le, qui a porté la tamière et 1a liberté -[(f» l'univers, veut rester la France, avec l'Ai sace et 1 Lorraine, une partie de son moi reconquises, et tout ce qui sera nécessair 0- pour les garder. La guerre actuelle a re^ suscité la Franoe essentielle. Klle lui a ri ■y vilé s2s trésors d'énergie, d'héroïsme, qu la lave teutonne se déversant égalemeu chez elle, avait réussi à «ubmerger. Mai ncr les Français demandent pluis que jamais ri- rester Fmajais, avec leur conooption de 1 îux vie qui l«ur est spéciale. Nous autres, Bei vis gts et Luxembourgeois, nous, continueron à aimer la.Frane», en ce qu'elle a de heai |ne. de grand, mais no'js ne nous assimileron jamais sa mentalité propre, jalousemeu gardée ! La France de la liberté co.n-tin1 ij >m. ra à "ayonner sur le monde régénéré, d; ie. barrassé da la barbarie. Par contre, dan i " ]a Belgique agrandie, ayant retrouvé ver l'Est ses frontières naturelles, dans la nov ion' velle Belgique forte, vous formerez, Grands-Ducaux, à. côté des Flamands e ii. des Wallons unis à jamais par le san commun versé à Liège, sous Anvers, 3" ,iïï l'Yser, la ijorticm luxemboui^eoise de 1 " p patrie commune. Vous lui apporterez v. trésors miniers, vos vignes fleuries de 1 ,p Moselle, votre aimour du tiiavail, votre c: .„i ractère lovai. De même que les droits m f,,: crés des Flamands et des Wallons seror définitivement sceillés, de mime vos dro t ' resteront établis. Vous participerez à l'hir ® reur d'être Belgea,sous le sceptre du Gran ^ Roi Albert 1er. ire, & Le nouveau nonce à Bruxelle; se- ne ,,0<' cri- , : ta La nouvelle que nous annoncions, il y ids, quelques jours, comme probable, est a\ »- jouixl'hui officielle. Mgr Taeci Porcei i abandonne la non;iatu.re do Bnixelles et 'fn ; est remplacé par Mgr Locatelli, ancien il ;ont : ternonce en République Argentine . eur j er.j , — ous Pour nos prisonniers en Alîemagtn sur —)>û'1 sou Nous sommes en mesure de mettre a tre- point aujourd'hui les diverses information publiées ces jours-ci au sujet du traitemer 'Ie de nos prisonniers en Allemagne. par i Le gouvernement allemand avait décid< m''- il y a quelque temps. <jue les envois co tez. lectifs, de pain notamment, à destinatdo erté dCS prisonniers, seraient interdits. Let^ No-is apprenons qu'au début de ce moi - » le môme gouvernement a fait demander a oug gouvernement français s'il lui plairait d j rétablir les envois collectifs. o .s i Dans l'affirmatiivc ,il demandait que 1 en j diécision lui fût notifiée avant le 15 coi •ves ; rant. Dès le 10 mai, la décision du gouvèm< >eu- ment français consentant au rétablissemier nis- des envois a été portée à la connaissant que des Allemands. Il doit' donc s'ensuivre logiquement -mais peut-on espérer de la logique de 1 part des Allemands ?! que, cîepuis le li les expéditions collectives à destination d léjà nos prisonniers, sont, à nouveau, admise: , le Nous disons « nos » prisonniers, oar le ays mesures prises pour les Français ont toi ni2, jours, jusqu'ici, été étendues aux Belges, un 4 lors 1 —— vos our A LA COTE BELGE rSts a?e Un engagement naval :'ues ' --— ivre L'amirauté bntannique publie le commi "1 niqué suivant : Ive- " engagement a eu lieu le 16 m; q-,,5 après-midi, au large des côtes belges, enti ÇP une tlotlillo oomposée de contre-torpilleui jçn{ et monitors anglais et quelques cdntre-to n'ait pilleurs allemands. Après un court engag Bes ment, l'ennemi s.'est retiré dans ses port ince N°'r3 flottille n'a eu aucune perte. » ï (t £ SIR ROGER CASEMEXT PASSERA LU COlill D'AlSim déjà "°"~" ints gjr Rogor Oasement et son complice Ba m'-v' ley sont renvoyés devant les Assises. I '°',s vooat général a déclaré que le procès con ai*e" n icncerait au début do juin. km» - , fou- O. ique £es socialistes sîlgmands ne veulen 3 pss qu'on renôe mï î'^lsace-£orraine à la francs iant' no» jant Sous les auspices du « Vorwaerts », . ant, par ordre de la direction du pai-ti socialisi il'sè allemand, M.Wendel, député au Reichsta; vient d'éditer une brochure dans laquel des se trouvent exposées les idées de la maj< rtse, rité de la social-démocratie 6ur la qaestiu 'it à de i'AlsacJ-Ix>rraine. al ? M. Wendel affinne que la politique qi .'ous son parti a suivie depuis le 4 août 191 i te je été légitime et se justifie par des raisor de de dé'jns; n-itionale. Il ajoute que son p.i an-, ti s'élève, pour des raisons économiques d le~ prolétariennes, contre l'idée d'une cessi i litre de 1 Alsace-Lorraine. utiV II eût été naïf de s'attendre à une auti sort altitude, mais les socialistes du baiser ai t de ront beau faire : on se passera de leur pe ■mission L'enthousiasme italien pour h Belgique Nous avons eu souvent déjà l'occasior de signaler la sympathie vraiment enthousiaste dont la Belgique continue à jouir ei Italie. Nous trouvons un nouveau témoignage éloquent de l'ardeur de cette sympalhii dans lin article du Figaro (numéro du li mai) oit M. Joseph iReina<Si note ses im pressions d'un voyage qu'il fait en ce mo ment en Italie en compagnie de MM. Bar rès, Barthon et Pichon : ïï Il est siqniticalif, écrit Polybe, d'enten dre revenir constamment l'argument t-lei neutralités violées. Le seul nom de la Bel gique évoque toute la cause de l'Europe, de: peuples qui veulent rester libres. La Bel gique, notre chère Belgique, en devien drait orgueilleuse à l'excès, si elle savai toute sa gloire. >i Nous ne céderons pas 4 cette tentatioi t d'orgueil, mais nous sommes fiers d-î cett< - gloire et nous en sommes reconnaissants i nos vaillants soldats, à nos morts, à tout s nos héros. i Lamortde M.EmileRoyei t —J>0«— ^ No îs avons annoncé hier la mort <1 M. Emile Royer. Cette nouvelle a caus d'autant plus de surprise qu'on ignora: ® que le député de Tournai-Ath fût malad.< 11 n'était en effet indisposé que depuis, que ques jours et c'est pour ainsi dire subiV ment qu'il a succombé. M. brnile Royer était avocat près la Co'.' s d'appel de Erù.velles ot jouissait au palai j d'une grande réputation comme avocat d'aï sises. Au parlement, son activité était tre grands également et il y laissera le souve - nir d'un mandataire entièrement dévoué ton. parti. 3 LETTRES AMOOTES DCKl a On sait que les Allemands avaient essaj' dte faire croire, dans la Belgique envahît .. qu'ils recevaient die nombreuses dénonce ;l tions anonymes émanant des Belges eus y méimes. i- On a. fait bonne justice de ce mensong boche. Ce sont les Boches qui pratiquer la lettre anonyme, comme la mouchardisc . et quelquefois ils sont pris è lerr propr piège, ainsi qitl'en témoigne l'infonnatio suivante, que nous découpons dans 1 Matin : TROP DE MOUCHARDS Zurich, 16 mai. — On se souvient qu ' les autorités alSpmandes, dans leur luit ? contre les accapareurs, avaient fait, app< ■' aux narticutiers'en les priant de leur signf . 1er tous les accaparements dont ils pom ' raient avoir connaissance. Il faut croir j" que les Allemands, qui excellent dans la d<i lation comme ils excellent dans l'espior nage, ont encore une fois dépassé la nu ® sure, crur la dîmtTon de la police de Dresd j se volt dans l'obligation d'afficher un avi e recommandant aux habitants de fair preuve d'un peu plus de modération et d ® ne dénoncer les gens que lorsqu'ils sor certai-ns de leur culpabilité. La police d Dresde fait savoir qu'il ne sera plus fa: " éta.t des lettres anonymes : les perquis tions opérées dans de nombreux cas pa des fonctionnaires municipaux ayant proi vé que ces (Dénonciations étaient dénuée dto fonder"-a: LES FAITS DU JOUI S Il parait que Véventualité de la levé - d'une troisième contribution de guerre au rait été sérieusement envisagée, et en prin cipe agréée par les ministres confédéré, des Etats d Allemagne au cours de leu réunion de mercredi. IWMVWWVWI te docteur Welter, membre du parti sa ciallste luxembourgeois, exercera les /onc tions de chef du gouvernement du Luxem 1_ bourg pendant l'absence de M. Thom, qv est obligé de taire une cure en Suisse. li M.VWWVWV ^ Une élection partielle a eu lieu en Angle terre, à Tenkesburg (comté de Gloucester) J Le candidat de la coalition des partis M. Ûicke Beachs. a été élu contre un cai\ 5 didat indépendant. vWWWWW Le gouvernement canadien vient de de cider d'affecter à la garde intérieure d pays, les soldats revenus du front. Il ser possible, ainsi, de libérer 10,000 homme qui pourront être versés dans le corpts expe ditionnaire. D'ici peu de temps, 130,000 hommes, pai falternent entraînés, pourront être envoyé 1_ sur le front français, dès que leur présenc l~ u deviendra utile. /WWWAWW Le général Carranza a déclaré qu'un ac tcord était intervenu entre les générau. Scott et Obrégon, en vertu duquel il es convenu que l'occasion sera fournie au; troupes du général Carranza de prouve qu'elles sont à m^me de vétablir la par, dans le nord du Mexique. Dans l'entre tempst les trpupes américaines continue t ront d'occuper le territoire mexicain. t LES rjTATS-ÏÏNIS ENVOIENT DES RENFORTS A SÂINT-D0M1M ■3 Washington, 18 mai. — Sadnt-Domingu u est occupé par 600 fusiliers marins amér s cains, qui sont stationnés auprès du foi - pour maintenir l'ordre. t La situation politique dans la Républiqu u dominicaine est grave, et des renforts <i marins américains vont être envoyés d e Iléïti et du Guatemala. i- L'amiral Caperton est à bord du « Do! > phin », à Saint-Domingue, dans l'attent ries événements. NOTES DU FRONT 1 Actions d'artillerie et de mortiers de tranché à Dixmude (De noire envoyé spécial.) Ceja chauffe (Depuis quelque temps ' côté de Dixmude. Les bombardements gei ' n tramanelfauer » y sont à peu près qui diems. Mais notre artillerie lourde, de ca pagne ou de tranchée, riposte avec vigue Les Allemands occupent Dixmude uep . le 10 novembre 191 i. L'Ysar seul, qui p> ; avoir mie dizaine de mètres de large, . paire les lignes belges des lignes a . mandes. Au cours de l'année dernière, i î efforts fructueux de nus troupes nous < permis de prendre pied sur la rive dro: L a.U' sud et au. nord de la ville. De notre ligne principale, on découvre t ligne allemande précédée de ses ava postes, telle la fameuse miroiterie, de ' les meurtrières surplombent nos tranché En regardant du sud au nord, on c tinque les ruines du château de Woun • et La butte du parc au sommet de laqui s'ouvrent de larges embrasures. Tout al tour, les arbres ont reverdi sauf un se - énorme, situé juste en face de la butte ^ qui a reçu de si nombreuses blessures ( t la sève lui a manqué. Les tranchées a mandes courent directement vers Dixmi - le long de la route. Quelques charpentes t" tait, seuls débris des rares maisons bordaient le chemin, couronnent ces t *' vaux. Trois poteaux télégraphiques en s renversé viennent ensuite indiquer lie - placement du chemin de fer. Le pont ' chemin de fer n'existe plus. Du côté bel / deux bouts de rails dépassent'la tranch 1 de l'autre côté, deux longs rails paroi.à reliés par eles traverses 'et ployés en ; ■ raie vers le bout, surplombent" la riviï Au milieu de celle-ci, la culée centrale pont, à base ovale, émerge encore de l'e Devant soi, Di\mude, aux toits entr j verts, aux. pans de murs déchirés.. Le c vent et l'hôtel de. ville dominent toutes l luines. Les murs et les fenêtres do ' deux bâtiments sent encore presque lacis Un petil clocheton, avec sa clc B semble-t-il, indiique l'emplacement qu . cuipait la chapelle du couvent.. La flèche t'hôtel de ville, su i montée de son parat ç nerre, p.jinte toujours droit vers le c Mais, dé l'église, seuls deux pans de m „ effilés, blanchâtres, permettent de rcp( l'endroit où elle se trouvait. Tout près de nas tranchées, au h même dè l'Yser, se, dresse la nlinote massive ■ construction en béton an qu'ébrèchent difficilement les plus g obus. De l'élévateur, il ne reste plus i ,, que le squelette des poutrelles de 1er. M te bâtiment, dans sa partie arrière surti la plus rapprochée elc. la ville, consti ~ toujours irn véritable fortin pour l'enne De larges meurtrières, encadrées de 1 en T, s'ouvrent dans ses flancs. C'est dïa-rière ces embrasures que Fritz et " tyte cherchent à toucher ceux de ® hommes qui ne se eléfilent pas suffise ment. Mais il y a belle lurette que leur t p est connu, ? Nos gros obus grignotent cependant ti tà petit la massive bâtisse. Deux tr , ronds découpés k jour; plus haut, un a'i de même grandeur, meus grillagé par 1 ^ mature en fer du béton, montrent l'effet nos 75. ^ Les deux bouts du pont-route qui, t d'un côté de la rivière que do l'ait étabsht restés longtemps debout, n'exist " plus. De notre côté, il n'y a plus rien. ) côté allemand, le pont tombe obliquera | dans l'eau. Chez nous, la savonnerie, criblée balles, dont l'inscription « Zeepziidei a été parfaitement lisible jusqu'au dé 5 de mai. est à peu près rasée. De la « V " Charlotte », au tant vau t ne plus parle ; aile n'existe plus que dans la mémoire ; ceux qui, dans le temps, ont été par là. r Nos soldats qui montent la garde dev Dixmude cherchent à passer le temps mieux possible. La proximité dé l'enni leur offre des récréations ignorées aillei ~ Tout le monde connatt le bonhomme ri bourré de paille que les nôtres offrent j cible aux Boches. Le disque rouge et bl qui indiquait si la voie du chemin -le était libre ou non a servi aussi à amu nos soldats. Ils tournaient le côté rouge - côté de l'ennemi pour lui faire savoir . ta voie n'était pas'libre. Et les Boches cl , riraient à faire tourner le disque au mo; - d'urne balle de fusil. Parfois, quand la b ne traversait pas, le disque se retourn ■Mlais, immédiatement nos piottes lui salent faire demi-tour : Rouge, on ne pa " iras ! Maintenant le disque glt par teri '* une bombe de tranchée l'a jeté fi bas La pénurie de viande, qui commenci s se faire sentir en Allemagne a égaleni fait trouver à nos soldats un moyen de payer la tête de leurs vis-à-vis. Quand oint assommé une douzaine de rats, ils l attachent l'un à côTJ de l'autre à une I( - de bois qu'ils surmontent de l'inscript u Boucherie Berlinoise » et hissent le t au moyen d'une perche par-dessus . tranchées. r. * i * * '. C'est à Dixmude que la lutte d'artille c est le plus vive pour le moment. Les A r ntands v lancent, outre les projectiles h; c tuels d'artillerie, des bombes do tranct ' à l'aide d'une espèce de catapulte. Il ; " de petites bombes en fonte, plus pet! qu'un obus de 75. Il y a aussi des espè " de barils auxquels les Français ont doi le nom de « tonneau à choucroute », p une autre bombe cylindrique dont ia pa; ? supérieure est une sorte ei'hém'isphère o montée d'une fusée pointue. Aussi nos f tassins l'ont-ils surnommée la bon e « casque à pointe».. Ces projectiles, . tournoient dans l'air avant de toucher t sol, où ils ne s'enfoncent que très peu ûv d'éclater — ce qui ne lour arrive pas t jours — sont chargés d'une vingtaine û kilos d'explosifs et font d'assez sérieux e tnnnoirs. Heureusement, on les voit ve et on a le temps d!e se garer en se couch . à plat ventre. Une de ces bombes a écl 5 i avant de toucher le sol. Comme elle se tr "vait en ce moment entre nos tranchées e le soleil, la fumée noire qu'elle a dégagé) a produit pendant quelques instants un' obscurité à peu près semblable à celle qu que produit une éclipse. Evidemment, nos troupes n'ont pas laiss faire les Boches. La ripeisle a été ônergiqu 0 et précise ,et chaque foie a fait taire l'en nemi. Il ne faut d'ailleurs pas croire qu l'ennemi a le monopole des bombes do tran ebée. Loin de là. Leurs engins sont plutô primitifs, tandis que notre matériel, ains qu'ils en ont eu la preuve à maintes rc prises, envoie des projectiles avec une pré cision qu'atteint rarement l'ennemi. No du tombes montent bien haut en l'air san ire culbuter et vont frapper lendroit visé ave jti- une sûreté remarquable. m- Sous le bombardement violent — ving tir. m:i!®e projedtiies tombèrent ci) moins d< .tis dix heures sur une ligne de 3 kilomètres -.ut nos troupes firent preuve d'un calme psi sé- fait. Les artilleurs répondaient avec un .e- précision remarquable, nos aviateur» sur tes volaient les p si lions ennemies pour régie int notre tir, à moins de mille mètres d'alt: le, tode. L'un d e tx, qui survolait Dixmude quelques centaines de métrés, faillit êtr la touché par une de nos bombes de tranchée nt- Nos bombardiers, environnés d'éclaté int ments d'obus, ripostaient avec un flegm es. superbe, suscitant l'adimiratiem des epie is- ques rares spectateurs. Ici, c'est un mare ien chai, des logis bombardier projeté à troi tlle mètres par un éclatement de bombe, qi 3n- se relève et va à sa pièce continuer le tii ■,tî, comme si rien ne Kii était arrivé. Là, c'es et ™ brigadier qui voit un de ses aides tu pie raide à côté dé lui. Il continue le feu san Ile- sourcilfe-. Un bombardier est blessé i : ;c l'épaule. Un coup d'œil à fa blessure, que de ques mouvements de bras pour voir s' jui n'y a rien de cassé, et il continue à servi ra- sa" pièce. Il lui faut une nouvelle blessur V à la cuisse pour le décider à aller jusqu'à m- poste die secours. Et là encore il doit avoi du '-'ordre forme1 du médecin pour l'empêche ge, die retourner au feu. ée; D'une façon générale, ils furent superbe es.' au feu. nos soldats. Je viens de voir pas ,pi- ser, revenant des tranchées, un batailloi ,re. clairons sonnants, qui a subi plrsiew du jours ce « trommel feuer ». Des fusils sor au. couverts de boue, des casques défoncés o - presque tous les hommes sont encore ei n - diuits de la boue blanchâtre dopt ils ont él les "spergés pendant le bombardement, mai ce's ils marchent droits, rayonnants, avec u in- regard de défi dans leurs yeux brillants. ,he A. MATAGNE. oc- * " on- Les Allemands contre !s clerg tel. urs non u'd UNE MANS F ESTAT! UN A MALINES. - "î- ENCORE DEUX RELSGIEUX ARRÊTÉS ïlé r0g Une dég&che de Lo, Haye annonce qne ;ori chanoine :Loncin, secrétaire de l'archevêct .. js de Mialines et la sœur de cet ecclésiastiqu condamnés l'un et l'autre à un an et den t,5o de prison par les Alemands pour particip; mj' tion à l'œuvre du Mot du soldat, ont é erg couverts de fleurs par la population de Mi dc . nés. au moment de leur départ pour l'A p0_ lemagne. :10s D'autre part, des informations particuli Lin_ res nous apprennent, que les Boches con* nic nuerit à tKiquer tout particulièrement 1< membres du clergé coupables d'affinn( pe_ leurs sentiments patriotiques. C'est ain 3us cIUe deux rédemptoristes viennent encoi Ixe d'être arrêtés. Le R. P. Verriest, reliai: ar. du couvent de la rue Belliaxd à Bruxellf de et neveu de Tancien professeur à l'Unive sité catholique de Louvain et de Hugo Ve ant riest a étê'écroue à la prison de Saint-Gi jre, les. Dans le même temps, le R. P. Va ent .leemput du couvent de Saint-Trond a é Du écroué à la prison de Hasselt et doit êtj eut incessamment transporté en Allemagne. Remarquons, à propos de la manifesta de tion dont M. le chanoine Loncin vient d'èt] ij » l'objet crue c'est lors de son arrestation qi but la presse allemande s'était flattée de ten illa la preuve que le cardinal Mercier ava r : trè&npé dans une affaire d'espionna-g de Voilà le procès du chanoine Loncin term né et il n'a plus été question de l'accusatio ant contre le cardinal. C'était donc bien une a le cusaition mensongère. Il était écrit que h »mi Boches ne reculeraient devant rien poi i-rs. essayer de salier l'illustre prélat qui a os >m- dénoncer leurs crin^es au monde, en ». fer Eassre^us raquidtsire boshe ser $ caairs la guerre allemand ier- —»o« ' 'S'} Un socialiste allemand qui signe Germ U'e nicus, vient de publier à Zurich, sous titre : n Der springen-de Punkt », un liv tal" dirigé contre la guerre et la politique . sse gouvernement allemand. C'est le troisièn c : livre de la sorte qui se publie : on conna déjà « J'accuse » et « Justement parce qi ° je suis allemand. » ent L'auteur commence par exposer que démocratie socialiste n'est pas opposée ( lls principe à tourte guerre ; il y a une gueit j®8 qu'elle ne îéprouve pas : la guerre défe: '."® ^ive, qu'il faut parfois accepter comme j '"'J mal nécessaire. Le point brûlant — di ■J"' iprimgende Punkt — ■ est de savoir si les ;uerre actuelle est, pour les Allemands,ui '«nerre défensive. Pour Germanicus, ce point est complèl ,rjc ment élucidé. Aussi tralte-t-il de traîtres lie. l'égarés la majorité des députés socialist au Reichstag. Ils devraient reconnaître qi 'e sonit .le militarisme prussien et l'imp , ^ "ialisme allemand qui ont provoqué cet les guerre e(t dire à leurs « frères » français "es ' ls désirons aussi ardemment que voi m(s la défaite du militarisme prussien. » uis —■ Mais, continue Germanicus, qui tici "tie à justifier son pseudonyme, oela ne signif ur- pas la défaite du peuple allemand. L'écr ut sèment du parti militaire doit être la tâcl ibe des Allemands eux-mêmes ; cette tàcl tjui doit êtrê accomplie à l'intérieur, au besoi le par la révolution ; attendre qu'elle le so jnt par la vertu d'une victoire de l'étrange au- v'est tout simplement un crime, de Cette réticence est à souligner. L? iivj en- de Germanicuis laisse cependant, l'ittipre nir sian que de nombreux allemands cla; int voyants et modérés eai sont arrivés à 4 até dire : « Nous n'aurions pas tous ces enn >u- mis sur les brais ei nous ne l'avioi t tas voulu, n i DesteMM i Jmcarls s, i p, A l'appui de la requête que nous avons présentée l'autre jour en faveur de nos soldats au poste depuis le début de la guerre, reproduisons ces considérations de notra confrère Gérard Harry dans le « Petit Journal » du 18 mai : Que si le gouvernement belge accorde dea galons distinctifs et un modeste supplément de solde aux braves (encore et tou-t jours sur la brSche) des mêlées de Liège, d'Anvers, de l'Yser, nul ne lui reprochera - de plagier l'heureuse initiative du gou-" vernement français. On l'en louera au con-3 traire. Entre alliés, il n'y a pas honte à - s'emprunter de bonnes idées ; on serait plu-r tôt coupable de ne pas se copier, de ne pas " se ressembler « par les beaux côtés » comme 1 dit le noète classique. Traiter nos héros d'une façon identique, c'est encore travailler • à l'unification de l'effort et de l'harmonie au sein de la ligue contre les barbares . e U ne^iaut pas entretenir entre soldats d» France et da Belgique certaines différen-^ ces de condition qui suggéreraient aux uns ? et aux autres de tristes ou envieuses ré-. flexions. Il importe qu'un Wallon e>u uni : Flamand qui fut de toutes les batailles ae-, vant Liège, Charlefoi et Dixmude par exemple et n'a cessé de se dévouer depuis, ' rencontrant un camarade de l'armée française chevronné pour des services datant de la Meuse et de l'Entre-Sambre et Meuse, ne dise pas : « Quelle injustice I Pourquoi , n'ai-je pas les mêmes galons moi qui ai u lutté les mêmes luttes et fait preuve, de-r puis, de la même endurance ? » II convient r au contraire, ejue les héros belges et français puissent, en s'abordant ou en se cou-s doyarit, se reconnaître, fraterniser, communier en çpielque sorte dans la fierté d'a-eçu le même laurier pour le même mérite. Tout cela saute aux yeux n'est-ce pas et le gouvernement belge va procéder sans tarder à la distribution des « brisejues f, parmi les anciens de la plaine et de laj g tranchée ? Je n'ose l'affirmer. La moindre n chose est difficile et compliquée au point que nos réformés pour blessures, cruellement humiliés de passer pour des embus-. qués aux veux des non-avertis, attendent vainement encore sous l'orme le simple in* g signe qui doit détromper le passant et lui imposer Iè respect, — l'insigne eiu'on leuï a promis depuif un an déjà. Pirssent les chevrons et ie supplément d< Solde mérités .pour les <i anciens » du fronl belse moisir moins longtemps dans le car-tonnier des projets ! On doit bien s'en te-1 nir à ce vœu puisque pour d'insondables e . raisons sur lesquelles tin ne pourra publi1 ié quement s'expliquer qu'après la guerre, il >, est impossible de garantir la réalisation ii des idées les plus justes et les plus mûres. l& Gérard Harry. i- . ' tes "ruines artistipes" :> É France et de Belgique !... 3J ' »0(t ■e Afin qiue les Boches de l'arrière puissent, x eux aussi, jouir de la vue des « belles « >s destructions réalisées par les troupes du r- kaiser, on vient d'organiser au Kunstgewer-r- bemuseum de Francfort une exposition '\i 1- photogj-aphies de toutes les ruines artU-n tiques de France et de Belgique. :é La Gazette de Francfort profite de l'occa-■e sion poiur dresser la liste des villes qui ot# vu détruire leurs plus beaux trésors d'ar l- chitecture. Mais elle tient à dresser auss •e la liste de celles qjui ont été épargnées, t ,e savoir : Bruxelles, Anvers, Gand, Bruges ir Tournai, Cowrtrai, Hal, Soîgnies, Nivelles it Audenardé, \Ions, Tirlemont, Saint-Trond =. pour la Belgique ; Cambrai, Douai, Valer) i_ ciennes, Saint-Quentin, Laon, Noyon, Chatr n leville,, Sed'an, Montméd.y, pour la France Quant aux autres, ei'ès n'int eu que « rs qu'elles méritaiemt. « Jamais, déclone II Gazette, les Allemands ne se sont attaqués ;é à une (Euvre architecturale avec des inW' tions criminelles. On n'a détruit. Louvaif __ par le feu -que pour venir à bout de la sow "" nuise population civile. Dixmude a ét? aiwant.i par les Anglais. Quant à Reims, il est prouvé que lefe Français avaient fait des . 'tours de la catliédrale de cette viHe im B poisiti d'observation. » Toujours les mêmes insolents memsonge* qui, depuig longtemips, n'abusent plus per sonne. le « • i i La guerre sur mer a UN MONITOR ANGLAIS DETRUIT u L'iuirirauté publie le communiqué sui v vont : , n Un télégramme retardé vient d'être ri çu de l'amiral de Robek annonçant que ■' lans la nuit du 13 au 14 mai, le petit mon» a lor ii M-30 », commandant Lockyer, a eU 10 itteint par l'artillerie ennemie. Il a pria :eu et a été ensuite détruit,. Deux hommej ■nt été tués et doux autres blessés. Celle ■ liitormation donnée par les Tutrcs, fut dé !s mentie hier. Le fait s'explique par le retord lans la transmission du télégramme. » „ UN STEAMER ANGLAIS ECHAPPE A UNE ESCADRE ALLEMANDE s Londres, 16 mai. — Selon un télésrramnn de Copenhague, une importante flotte aile mande attendait, devant Gothembourg, sa-trtedi matin, le steamer anglais Biemly Hili, ' en partance pour l'Angleterre, mais elle ne réussit à capturer que le steamer suédois 8 Thorsten. car les sous-marins britanniques £ arrivèrent et la forcèrent à se retirer, pep !; mettant ainsi au Biemly Hill de se mettr< ' en route. ' UN TORPILLEUR ALLEMAND COULS e Copenhague, 17 mai. —■ Le Berlingske Ti-dende apprend de Malmœ qu'un torpilleur r- allemand a heurté une mine allemande près e de Falsterbo. Co torpilleur a coulé; un hom-;- mte a été tué par l'explosion. L'équipage s été sauvé par d'autres torpilleurs venus t son secoure.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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