Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 10 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40kx8z/
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LE xr SIECLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. « « • « . .fr. 9.00 Six mois . . « .... «.ne Trois mois • « • « « « 2»Ï8 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union postale. . . 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition if (minuit) r «i«ya«w.j iv^ vag ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 049 Réclames (3® page), la ligne. 1.50 Faits divers corps , . » 4.00 Faits divers fin. . ♦ » 3.00 Réparations judiciaires i> 3.00 Nécrologies . • • • » 8*00 Les annonces sont reçues su bureau du journal 5centinr.es le numéro Téléphones 3646 et 368Q Instaiiiare oznnia in Ohrisio Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITI ON A propos d'une élection politique au Barreau bruxellois »>ÎJ0>Ï4« Un avocat bruxellois de nos amis nous écrit : Pour une fraction importante du barreau d'appel de Bruxelles, l'élection du 6 juillet en renouvellement du conseil de discipline se résume comme suit : ^ ... « Des quatre. candidats nouveaux, d'opinion catholique, qui figuraient à la liste de présentation, aucun n'a été élu; » Le nombre des membres du conseil de l'Ordre se réclamant de cette opinion était traditionnellement de quatre : il est présentement de deux sur quatorze, le Bâtonnier non compris. » Alléguera-t-on, pour expliquer ou excuser ce résultat, l'argument commode du mérite personnel des élus ? Les élus sont tout à fait estimables. Mais ils ne monopolisent point, que je sache, cette qualité. Le mérite professionnel des individus est indépendant de leurs opinions politiques. Et parce que les élus étaient dignes, tous et chacun, du suffrage de leurs confrères, on' n'imaginera point de prétendre que le groupe entier des candidats catholiques, admis sur les rangs avec eux, n'était diig.ne indistinctement que d'un suffrage d'élimination. Soyons francs : ce ne serait même pas une raison de cette sorte qui pût justifier la majorité non catholique de l'assemblée d'avoir déchiré le pacte de haute courtoisie qui régissait, depuis de nombreuses années, nos élections d'Ordre. — «Surprise!» déplore-t-on. «Œuvre du hasard!». L'on ne s'était pourtant point concerté !... — Je veux bien le croire de la plupart des membres de l'assemblée ; mais, de tous, cela me serait difficile. D'abord le résultat est là, patent, et il est matériellement impossible de l'expliquer sans une élimination voulue et assez généralisée des mêmes noms. Concerté ou non, le procédé a donc été systématique et c'est précisément ce qui rend le cas indéfendable. Et puis, avant et pendant le scrutin, certains ne se cachèrent pas de leur vœu. « Pas de vote pour un clérical!... Je ne comprends pas comment on peut voter pour un calottinl... » Tel est le genre de propos qui furent tenus, encore durant l'appel, non loin de tel des nôtres et assez haut pour qu'il ne pût s'empêcher de les entendre. Or, depuis une semaine, nombre de catholiques avaient été l'objet d'instances de la part d'amis des élus en faveur de ceux-ci, et de fait, au vote, la plupart ont, de confiance, réparti leurs suffrages disponibles sur les noms de leurs adversaires politiques, sans biff ures superflues. Comment, après cela, échapperaient-ils à l'impression d'avoir été dupés 1 *«* Mais le bel exploit, en vérité, que d'avoir iinsi tenté publiquement de réintroduire dans la constitution de ce grand barreau bruxellois, qui doit l'exemple à tous les barreaux belges, la question et les façons de ^'anticléricalisme électoral! Si l'on avait ici à juger l'incident du point de vu» étroit de la politique, peut-être^ se iéliciterait-on que, devant ou pouvant être posée, la question l'ait été par d'autres que nos amis, et surtout de cette fine manière-ci. Il y a bon nombre d'hommes politiques parmi nos confrères non catholiques : ie gage qu'ils auront instantanément senti la maladresse commise au prétendu bénéfice de leur parti. J'entends d'ici leurs réflexions : «Excès de zèle!... Défaut de coup d'œill... » Manque de mesure!... L'adresse, en poli-» tique, est de savoir ne pas réussir tout à » fait. A plein succès, la manœuvre crève » trop les yeux. H ne faut pas rendre aux » gens la tolérance impraticable. On ne doit » pas provoquer les réactions. La belle » avance d'avoir enlevé deux sièges aux ca-» t-holiques ! Ils sont 250 ou 300 au barreau » de Bruxelles : s'ils allaient maintenant » s'aviser de faire bloc contre nous?... » Calculs de politiques de profession ! Hélas, oui ! Au regard de l'idéal, qui s'est, malgré tout, maintenu si élevé au oarreaAi, il conviendrait de les bannir de l'appréciation des actes de notre vie professionnelle. Tel est bien l'esprit de notre Ordre; tel est le sens de mainte décision de notre conseil de discipline. Mais après un scrutin comme celui-ci, ils sont fatals. A qui la faute? *«» (Cultiver l'idéal est une très noble chose. Mais les faits ont une valeur de réalité qui ne se laisse point méconnaître. Or les faits, au barreau de Bruxelles, ne sont pas l'œuvre des catholiques, qui y furent, de tout temps, minorité. La vérité historique est celle-ci. Jusqu'il y a quelque vingt ou vingt-cinq ans, cette mino ■ri té, qui comptait proportionnellement^ autant d'avocats de valeur et d'égal mérite professionnel que la majorité, était, de fait, i frappée, aux élections du conseil de discipline et du bâtonnàt, d'un véritable ostracisme, analogue à celui qui la frappe encore, dans le choix de la magistrature consulaire, pour les curatelles de faillite. Au nom de je ne sais — ou plutôt, je sais trop bien — quelles inspirations étrangères à l'idéal professionnel, l'exclusive se pratiquait à chaque élection contre les catholiques, parce que catholiques, avec une régularité et une constance qui tenaient du miracle. Et, chose bizarre, cela n'empêohait pas qu'à toutes les solennités de l'Ordre, on ne célébrât, dans les pompeuses formules oratoires stéréotypées par la tradition, l'esprit d'indépendance et de courtoisie, le sentiment d'égalité et de confraternité, le respect des opinions, la tolérance, toutes ces vertus de haute culture intellectuelle et de bonne société, exilées de la vie d'affaires et proscrites de la politique, auxquelles le barreau s'est, en effet, honoré à toute époque d'offrir un ^généreux asile. Nos Anciens le pourraient attester : cette gageure, on ne cessa de la tenir contre nos devanciers, en dépit de leurs protestations, qu'après que, pour obtenir justice, la fraction catiholique du barreau se fût décidée à s'organiser en groupe. A ce moment les yeux des intransigeants s'ouvrirent sur le péril. En vue de ramener 'la concorde, se forma une entente qui devait mettre fin à la politique d'exclusion par le roulement dans les élections au "bâtonnàt. et par l'attribution à la minorité d'un nombre fixe de sièges du conseil de discipline plus on ' moins proportionnel à sa force numérique. Ce régime était une addition officieuse au décret organique de 1810 et à l'arrêté de 1836. Mais il s'imposait, à titre de mesure réparatrice et préventive. Il a été appliqué tel quel depuis lors. Tel quel, il a subi avec succès l'épreuve du temps. Il a assuré au barreau de Bruxelles: un quart de siècle de concorde relative ; et' en réalité, il n'a cessé de protéger, contre les-éléments de désunion que tend toujours à y introduire la politique, la constitution essentiellement et légalement unitaire de notre Ordre, base de ses privilèges* Ceux qui ont remis ce régime en question ne doivent pas avoir réfléchi sur le prix inestimable de ce qu'ils détruisaient par leur vote. Ils ne doivent pas avoir songé qu'ils risquaient de compromettre la belle et légitime renommée de tolérance et de largeur d'esprit acquise par le barreau bruxellois grâce à l'observation scrupuleuse du pacte de roulement. A en juger par ce que nous avons entendu de toutes parts au sujet de l'incident, ils doivent maintenant, revenus à plus de bon sens, regretter leur «mauvaise besogne professionnelle ». *** C'est sur cette constatation que doit, il nous semble, se régler l'attitude de nos amis pour l'avenir. On a prononcé les mots de « représailles » et l'idée d'une revanche hante certains esprits. Nous supplions nos . amis de contenir leur légitime émotion. La tactique du pire serait de leur part la pire des fautes. Il ne faut pas que, pour satisfaire un ressentiment compréhensible, mais vain, ils se jettent dans l'aventure d'une « émigration à l'intérieur ». Leur vraie revanche à prendre, c'est d:abord de garder leur sang-froid et ensuite de donner, par la stricte impartialité de leurs votes lors des prochaines élections du Jeune- c Barreau, à ceux qui viennent de les brimer, une leçon de savoir-vivre professionnel, et à tout le barreau un exemple d'imperturbabfe correction. .'Jette conduite leur vaudra l'approbation lift; ->ime. Car on aurait tort de s'imaginer, sur 1?.- foi de l'élection récente, que le seeta- r risme lôit recette à notre barreau. La masse c de ses membres est, au contraire, pénétrée ^ de la supériorité de la modération sur la violence. Elle honore, chaque fois qu'elle la ci découvre, la fermeté du caractère, et refuse Ci son estime à qui révèle dans ses actes une <_ âme de partisan. J De fait, vingt-quatre heures ont suffi oour c que la presque totalité de nos adversaires fassent un reb-ur sur eux-mêmes, reprouvent (i le fait et en désavouent les auteurs. c Il n'est pas un bâtonnier ancien ou en c fonctions, pas un membre actuel ou émérite 2* du conseil de discipline, pas un des avocats dont l'avis compte au barreau, qui ne se a lamente sur lasituation .«fausse», «absurde», f «déplorable» où le résultat de l'élection a e placé notre conseil. _ i C'est à ce conseil, exclusivement, qu'il incombe de prendre les mesures de circon- <£ stance que la situation paraît exiger et il ne peut nous appartenir d'empiéter sur sa com- q pétence. j * * r L'incident ne peut, au reste, être déclaré a tenu clos avant que des précautions n'aient, été prises pour rétablir le roulement traditionnel et pour parer au retour de l'abus. . c On peut beaucoup attendre, pour ceci, de v l'esprit de modération et de sagesse qui s anime le barreau chaque fois qu'il sent ses . intérêts constitutionnels mis en jeu. Encore ^ faut-il pourtant lui fournir le moyen d'utili- Q ser et de mettre en œuvre cette force morale n considérable. ?; Un fait qui frappe tout le monde, c'est u que le système du scrutin en assemblée géné-raie à la majorité relative, sans ballottage, est défectueux : en cas de manœuvre d'exclusion ou de surprise, ce système ne permet /-pas à l'assemblée de se ressaisir et de répa- /; rer son erreur ou sa faute. Ne serait-il pas ^ préférable d'y substituer le scrutin, à la ma- .' jorité absolue, entraînant la nécessité du li ballottage, ou encore l'élection par poil, f comme il se fait pour le recrutement des a assesseurs de la consultation gratuite? c Sans doute, les prescription&-en vigueur de l'arrêté royal du 5 août 1836 s'opposent à Q cette pratique. Mais c'est là un obstacle qui ç ne serait pas insurmontable pour les autori- d tés de notre Ordre. Nous croyons savoir que l'inconvénient qui s'est révélé à l'élection du 6 juillet avait r' déjà attiré l'attention du conseil de discipline v il y a quinze ou vingt ans et que la question, p mise alors à l'étude, aboutit à l'élaboration ^ d'un projet d'arrêté royal. ' ! Ce projet dort probablement dans les ar- h chives du conseil de discipline, à moins que u ce ne soit dans celles du ministère de la Jus- c. tice. Si Est-ce trop demander que d'émettre le , vœu qu'on le retire de l'oubliette... avec la P résolution de ne plus l'y replonger?... s< Fernand PASSiELECQ. ^ < - Les trente millions deGladiator —— ILS METTENT UN VILLAGE FRANÇAIS SENS DESSUS DESSOUS le Voici qui est à ajouter à la liste des héri-tages fantastiques et problématiques. 1 11 y a une centaine d'années environ, un , nommé Combemale, jeune paysan de Fraiss'-net-de-Fourques, petite commune de l'arron- ti dis.sement de Florac (Lozère), quittait le pays fo et s'en allait chercher fortune en Amérique. F! Il se fixa dans la Colombie, s'y maria avec une se aborigène des pampas et eut plusieurs enfants. A sa mort, survenue il y a quelques années \\ déjà, il possédait une vingtaine de million"?. Tous ses héritiers sont morts jeunes et san3 £ descendance. Le dernier, décédé il y a quelques jours à peine, laisserait line fortune de trente a millions environ, et cette fortune, ^faute de parents connus, est tombée en déshérence. se Comment la nouvelle de ce colossal héritage g( est-elle parvenue à Fraissinet-de-Fourques ? ra Nous ne saurions le dire. Peu importe d'ail- si leurs. L'essentiel est qu'on y a appris la mort d< du dernier Combemale d'Amérique et, fait plus ç intéressant encore, l'existence des millions. v) Des lors, tous les Combemale de la région i, — et ils sont nombreux — se sont cru destinés , à recueillir une part de l'héritage. Il s'agit, Jv pour devenir millionnaire, defprouver leur pa- t1 rente avec le défunt. Et les voilà tous, fouillant e> dans les papiers de famille, les archives des — mairies, les minutes des notaires, etc., etc., pour y découvrir la preuve de cette parenté. C'est une véritable fièvre qui s'est emparé de ces paysans naguère si tranquilles : la fièvre de l'or. L'espoir d'une fortune encore problématique les a mis dans un tel état d'effervescence qu'eux si économes dépensent sans compter et négligent leurs travaux. On assure j même que des mariages projetés se sont.rompus à cause des millions en perspective.; ! Le voyage de M. Poincaré en Russie L" . î nouveau cuirassé « La France » à bord duquel M. Poincaré se rendra en Russie Bulletin poBàtiqu® . iO< La question cVapplication aux étrangers isidant en Allemagne de l'impôt exha- rdinaire voté par le Reichstag continue m soulever des protestations diplomati- ues. Apres la Russie, c'est le conseil fé- fa éral helvétique qui vient de remettre au m ouvernement allemand une note pour re totester contre l'impôt de guerre. I. e inseil fédéral fait remarquer notamment Vl u'à la suite du vote de cet impôt, des s<j- m \étés suisses par actions, qui ont des S'->. th ursales sur territoire allemand, ont é'i uposées plus lourdement que les sociétés so llemandes correspondantes. Selon le cc ><■ t . ùl fédéral, cette différence d" trcv'c'ni r t incompatible avec le principe de V éga- té stipulé dans le traité d'établissement t;c ermano-suisse de 1910. qi. — Toute crainte de conflit entre la Tur- vi uie et la Grèce paraît en ce moment con- dé irée. La Porte a remis à M. Panas, mi-istre de Grèce à Constantinople, une note isant que la Porte a éprouvé une réelle da itisf action en prenant connaissance de la d immunication par laquelle le gouverne- ^ :ent hellénique lui confirme son accord àu ijet des modes d'échange simultané des opulations. L'empressement réciproque le: 'ie les deux gouvernements ont apporté à ^ ommer les membres de la commission ixte appelée à régulariser l'accord, est d', ie garantie certaine de la loyauté et de la m< ncérité des parties contractantes. 'e, Le gouvernement français a fait admet- ?-et e mercredi, au Sénat, malgré l'opposi- on de la commission, le principe de la do maine anglaise pour les établissements q" ;dustriels dépendant des ministères des ™ nances et de la guerre. Le Sénat paraît pll •!oir été frappé principalement par cette se; i nsidération qu'a fait valoir M. Viviani, ce promesse formelle avait été faite par ■latrè ministères successif s et qu'il y avait . éjà eu un commencement d'exécution. — La Chambre des Communes a auto■ îj sé, par 228 voix contre 48, le gouverne- du ent à acquérir des intérêts dans la com- co ïgnie des naphtes anglo-persane. M. <*': hurchill a déclaré que l'amirauté est una- ^ Ime à regarder le contrat comme ayant c0 <te importance suprême. S'il faut en bo oire certaines déclarations récentes de -r Edward Grey ce vote et l'intérêt que "êsente pour l'amirauté anglaise la pos- ad ssion de gisements de pétrole, f ont pré- tri tir à brève échéance un partage de la me erse entre VAngleterre et la Russie. ^ ta Fâcheux efforts r jd'i »o« Il '< Le «Journal de Liège» s'efforce d'ameuter j-t 5 Wallons contre les Flamands à propos du ôn scours prononcé à Turnhout par M. de Bro- qu leville. da A en croire le journal libéral liégeois, le of du cabinet pousserait à la « désagréga- p]( >n nationale en s'efforçant de creuser un ssé sans cesse plus grand entre Wallons et pe amands, qui n'auront bientôt plus con- se] ience d'appartenir à la même patrie ». ^ ra: Les preuves : M. de Broqueville a annoncé y ] rganisation à Gand d'un enseignement su- qU rieur complet en langue flamande, il ne gel nge pas à supprimer le «Treinboek» et il ] parlé à Turnhout en flamand ! pr Heureusement, le «Journal de Liège» met m( us les yeux de ses lecteurs quelques passa- vn s du discours de Turnhout. On y cherche- m£ it en vain la moindre preuve d'une animo- cr( é quelconque ou d'un manque de justice pa M. de Broqueville à l'égard des Wallons. -, est faire une triste besogne, une œu- - e antinationale au premier chef que IE essayer d'aggraver ainsi les malenten-s qui peuvent exister entre les deux paris au pays. Aucun mobile politique ne peut-cuser cette faute. ce; LE XXe SIÈCLE il est lu pour sa ftUBBIQUE SPORTIVE Co Me comme pour ses (FORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES ] ' — II» II" Il mwww I» Conversions?... »(>ïttïO« . Le «Peuple» s'inquiète visiblement de la manœuvre qu'avec un ensemble émouvant la presse libérale est en train d'accomplir. Les libéraux lâchent la Revision, en clamant qu'il faut, avant tout, réformer la R. P. Au demeurant ils sont disposés à jurer que s'ils reculent, c'est pour mieux sauter. Mais ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire des grimaces. Le «Peuple» a vu clair dans ce petit jeu innocent. Selon sa méthode favorite, avant de passer à l'ana-thème, il essaie de la persuasion. Le gentilhomme de Brouckère en personne a commencé, dans les colonnes du journal socialiste, de développer cette proposition : « L'Urgence de la Revision ». Ce doit être un travail de longue haleine et une opération fort compliquée de démontrer cette urgence, car le citoyen prend son temps. Il a déjà consacré deux articles à la question et n'en a encore soufflé mot. Il conviendrait cependant que, vu l'urgence, il se dépêchât. M. de Brouckère doit être embarrassé. En effet, dans le «Peuple» du 9 juillet, il nous traite de mouchards.C'est sa manière.Quand, dans la polémique quotidienne, il lui arrive d'être dans l'embarras, il fait le mort pendant quelque temps; puis, fort galamment, nous envoie une ou deux injures. Après quoi, il tient qu'il a partie gagnée. En ordre principal, nous répondrons que les injures de ce gentilhomme nous sont indifférentes. Nous ne nous y attarderons que pour lui rappeler, en ordre subsidiaire, qu'il ne faut point parler de corde dans la maison d'un pendu ni, par identité de motifs, de mouchards dans la maison socialiste. C'est le citoyen de Brouckère qui a chaudement célébré dans le «Peuple» les mérites du pé-titionnement pour le S. U. Nous avons établi, par citation authentique des instructions données aux agents recruteurs de signatures, que c'était, avant tout, une entreprise de 1 uiouchardise méthodiquement organisée.Cela nous permet de refuser modestement le compliment du gentilhomme et de lui conseiller d'en faire un emploi plus judicieux. *«* D'ailleurs,il y a en ce moment pour le «Peu pie», nous paraît-il, une besogne plus intéressante à faire. Le citoyen Destrée vient de faire reproduire par le «Journal de Gharleroi» le discours où il a manifesté pour un ministère dit d'affaires le plus délirant enthousiasme. Notre opinion >à nous est connue... Mais le «Peuple», lui? Qu'est-ce qu'il pense ele la soudaine conversion du citoyen Destrée à cette idée bourgeoise 1 Il y a quelques jours, il combattait lui-même dans le «Peuple» l'idée biscornue du ministère d'affaires. Les injures qu'il nous adresse ne nous empêchent pas de reconnaître qu'il appuyait cette réfutation d'arguments excellents. Non seulement il établissait fort bien l'impossibilité pratique d'un ministère d'affaires dans un pays parlementaire où l'un des partis possède 12 voix de majorité à la Chambre et 20 au Sénat, mais il démontrait par surcroît l'impossibilité d'un tel gouvernement dans notre pays.-Il apercevait clairement l'incapacité d'un gouvernement sans inspiration et sans soutien politique à conduire l'Etat, parce qu'en réalité On ne peut séparer la politique de questions qui, à première vue, en paraissent indépendantes.La colonisation ou l'agriculture, par exemple, qui paraissent pouvoir eenapper à l'influence de la politique, en sont cependant tributaires. Elles mettent en présence des intérêts distincts, voire opposés, à raison de considérations politiques, et l'on y peut imaginer des solutions contradictoires qui satisferont les uns et n'auront point l'as sentiment des autres. Le gentilhomme de Brouckère avait compris il y a quelques jours cette vérité élémentaire. Il est muet maintenant. Va-t-il suivre le citoyen Destrée sur le chemin de Damas ? Ya-t-il, par son silence, nous le laisser croire ? Voyons, gentilhomme, ne vous faites pas prier : dites quelque chose. Le temps p'il îait... et celui qu'il fera Uccle, jeudi matin. Ellle n'est inférieure à 762 mm. que sur l'Océan, au large des Hébrides, sur l-e nord-est de l'Allemagne et au sud-est de la France, et elle dépasse 768 mm. sur 'le centre du golfe de Bothnie et sur Ile nord de la France. Le baromètre descend sur d'extrême-nord du continent et sur la péninsule hispanique et la Méditerranée; il monte partout ailleurs. Le vent est faMe 'd'entre sud-ouest et ouest-nord-ouest sur nos contrées, où Qa température est comprise entre 14° et 18°. Prévisions : vent faible; nuageux.; • .ES NOUVELLES ———O——- Les funérailles du marquis de Beauffort énateur catholique de Namur, ont été célé-rées jeudi après-midi, à 3 heures, dans l'inimité. Le défunt étant grand-officier de Ordre de Léopold ,les honneurs ont été ren-us à la dépouille mortelle par un bataillon u régiment des carabiniers. Le corbillard, très simple, suivi des voi-ares dans lesquelles avaient pris place les îembres de la famille, s'est dirigé, par la rus e la Loi et la rue d'Arlon, vers la gare du iiixembourg, où le cercueil a été déposé dans 5 wagon funéraire du train en partance pour ramur. L'inhumation aura lieu aujourd'hui ven-redi, à Onoz. L'adjudication de locomotives Il a été procédé, mercredi, à l'ouverture es soumissions présentées en vue de la four-iture des locomotives aux chemins de fer 9 l'Etat, L'adjudication comportait 60 locomotives u type 23, -8 locomotives du type Compound surchauffe, et 4 locomotives du type conso-dation.Les 60 locomotives ont été adjugées à des rix variant de 68,300 fr. à 68,950. , . Le pont La semaine du 1^ aii SB juillet comptera ' our les fonctionnaires plus de jours de re-1 ds que de journées de .travail. Et il ne fautait pas s'étonner si certains agents de l'ad-inistration saisissaient cette occasion très ire pour faire le pont, un pont de huit jours 'affilée.- Le 19 est un dimanche. Le lundi 20 est le ur de la kermesse de Bruxelles (congé toute . journée). Le mardi 21, îêtes nationales ongé toute la journée). Le mercredi 22, se->nd jour des fêtes nationales (congé l'après-idi). Le jeudi 23, troisième jour des fêtes itionales (congé toute la journée). Le 24, urnée de travail complet, la seule de la imaine. Le 25, congé l'après-midi à l'occa-on de l'anniversaire de 8. M. la Reine. Le », dimanche, repos. Mais la semaine suivante sera dure ! La manifestation Scfiollaert-Poullet •ganisée par l'Association catholique de ouvain est fixée au dimanche 4 octobre. Un commentaire de la loi scolaire De nombreux lecteurs nous ont demandé de ur indiquer un commentaire de la loi sco-ire. En voici un qui rendra beaucoup de ser-ces. Il est intitulé : « Loi organique de înseignement primaire annotée par L. de aeuw, chef du cabinet civil du ministre de guerre ». On trouvera dans cette brochure le texte ; la loi organique de l'enseignement pri-aire telle qu'elle a été modifiée par la loi 1 19 mai 1914. Chaque article est annoté : façon très claire d'après les documents Iministratifs et les débats parlementaires li en précisent le sens. Suivent divers ren-ignements intéressants touchant l'octroi de bventions par les pouvoirs publics. Bref un isemble de documents qui seront très utiles tous ceux qui par profession ou par goût ntéressent à notre nouvelle organisation olaire. On pourra se procurer cette brochure au ix cle fr. 1.20 franco à la librairie belge lerle-Duc (province d'Anvers). L'éléphant de la jVla^on du Peuple On annonce que l'administration commu-,1e vient d'entamer des négociations avec le nseil d'administration de la Maison du Peu-3 en vue de faire disparaître le monstrueux isson qui abîme le panorama de Bruxelles de la place Poelaert. Les «autçrités com-tentes » ont attendu pour ouvrir les yeux j protestations de la presse. Elles auraient 2n pu s'en aviser plus tôt. Les Belges à Waterloo [/inauguration du monument belge à Wa-*loo aura lieu le dimanche 13 septembre, nsi vient d'en décider le Comité qui don-ra à cette cérémonie une grande solennité. ' Les assurances sociales 3n sait la part qu'ont prise les dirigeants s mutualistes chrétiens à l'élaboration du ojet d'assurances sociales voté par la , ïambre et soumis à l'approbation du Sénat. , Les délégués des fédérations mutualistes , rétiennes dans une réunion qu'ils viennent tenir à Patria ont examiné la situation sultant des élections législatives quant à ce ojet. )n y a beaucoup discuté la^ question de bligation et finalement la majorité de l'as-nblée a maintenu ce principe et approuvé projet voté par la Chambre. L l'unanimité, l'assemblée a émis le vœu voir octroyer immédiatement aux mutua-és les subsides prévus par le projet de loi, voir retarder l'obligation pour l'assurance-îillesse jusqu'à la mise en vigueur de l'obli-tion de l'assurance contre la maladie et ivalidité prématurée et de voir repousser disjonction des assurances. Nos tramways Un de nos lecteurs nous écrit : i Voulez-vous me permettre de protester e fois de plus dans vos colonnes contre le •vice des Tramways Bruxellois. rous les midis et soirs, au moment de la rtie des bureaux et ateliers, il se. produit 3 bousculades à la gare du Nord pour avoir ice sur le seul et unique tram n° 82 allant a gare de Schaerbeek. La plupart du temps 1 motrices (car pour comble, il n'y a pas remorquée sur cette ligne) arrivent déjà ndées (lundi dernier, il y avait 14 personnes r la plate-forme arrière) et comme elles ne ssent que toutes les dix minutes, pensez si ; gens pressés maugréent. Mercredi, deux 82 etaient inaccessibles. Je ; résigne à prendre un 53, mais arrivé place rbockhoven, arrêt de 4 minutes pour per-îttre les manœuvres d'un 2, d'un 55 et de ux 50. \u lieu de prendre la place Verboeckhoven ur terminus des 2, 50, 54, 55, etc, la Com-gnie rendrait service aux habitants du artier de la gare en faisant rouler ne fus-it que les 2 et 50 jusqu'à la gare de Schaer-ek. » »o« Abundancia-Mines.— Demand. rens. grat. au turriériste, 249, av. Vanvolxem, Brux.-Midi. 8975 rêves et conflits ouvriers LE L0GK-0UT<ZDF LA MARINE MARCHANDE, EN ITALIE [1 est complètement terminé. Il a duré exac-nent quatre mois. Pendant ce temps, 120 va-iirs ont été désarmés et 8,000 marins ont : 5mé. La confédération des armateurs a décidé de faire nulle concession à son personnel et lui-ci a dû reprendie le travail sans avoir tenu aucun avantage. Le suffrage universel doiMî être complété par îe voie familial? —»o«— UNE INTERESSANTE CAMPAGNE DU COLONEL MARCHAND A PARIS (De notre correspondant parisien.) Paris, le 8 juillet 1914. La lettre de M. Adolphe Carnot au «Temps», l'article de M. Louis Martin, sénateur radical du Var, dans la «France», ont remis à l'ordre du jour la question du vote familial. Un peu dans tous les partis -— à l'exception du parti de la révolution — l'on sent la nécessité d'organiser le suffrage universel. Les théoriciens ne sont plus nombreux qui défendent la forme ruelimentaire, incohérente,anarchique sous laquelle s'exerce la souveraineté populaire. Est-il possible pratiquement de compléter le suffrage universel par le vote familial l Mais la question a été déjà posée devant le suffrage universel tel qu'il fonctionne actuellement, et je m'étonne que personne ne l'ait rappelé. Un homme se leva, il y a huit ans, qui fit une ardente campagne pour le vote familial, non point devant des bourgeois ou des paysans, mais devant des ouvriers, dans une des circonscriptions les plus populaires de Paris. Cet hommej c'était le colonel Marchand, le héros de Fac-hoda. • Dans son programme, 011 pouvait lire : « Introduction dans la législation française du principe de la famille, absolument ignoré dans nos lois actuelles ; » Suffrage véritablement « universel » par le vote à bulletin familial accordant au chef de famille la représentation d'autant de voix qu'il supporte de charges. » Le colonel Marchand fit acclamer le vote familial dans de nombreuses réunions publiques et contradictoires. Au lendemain d'une réunion triomphale tenue rue de Lancry, M. Ernest Judet écrivait dans l'«Eclair» : « Marchand veut inaugurer une vie absolument nouvelle pour rendre à son pays d'autres services, sans récriminer sur le passé, sans ressusciter les souvenirs posthumes des vieilles injustices ; il voue sa popularité profonde à la cause du peuple. Il entend accroître sa puissance en le dotant d'un moyen de gouvernement légitime qui lui manque dans la fausse et imparfaite organisation du prétendu suffrage universel. 11 a compris par les multiples observations et les longues méditations de ses nombreux voyages au milieu de civilisations infiniment variées, que la « famille » était la pierre angulaire des sociétés et qu'elle n'avait parmi nous ni sa place, ni sa force réelle. Dix millions de votants sur quarante millions de Français laissent de côté, écartent de l'urne souveraine les trois quarts de la population. Le célibataire est le maître du pouvoir, aux dépens de ceux qui ont l'a charge la plus lourde, par conséquent Jes droits les plus-complets et les plus justifiés. Il faut donc faire la part égale des charges et des droits. Par l'erreur fondamentale dont nous avons trop lçngtemps souffert, dont nous mourons, la direction de nos mœurs et de nos'lois est constamment déséquilibrée : elle est inexorablement anarchique. C'est elle qui nous mène à l'internationalisme au dehors, au collectivisme révolutionnaire au dedans. Tous les penseurs qui ont vu par delà les petitesses et les misères de la concurrence électorale, des intrigues parlementaires, des compétitions ministérielles, ont signalé le vice rédhibitoire de notre constitution politique; mais pour la première fois un homme d'action, d'initiative et de hardiesse, prouvée par l'histoire de sa vie, ose aborder le problème, en conviant à l'écouter, à le comprendre, à le suivie, les foules. » Quelle fut la réponse des électeurs du 10° arrondissement? Au premier tour de scrutin, les suffrages se partageaient de la manière suivante : Colonel Marchand voix 7,230 Groussier, député sortant, social10. 5,634 Monteux, radical 2,344 Au scrutin de ballottage, M. Groussier Remportait à une infime majorité. Avouez tout de même que la réponse n'était Doint décourageante. Elle prouve à tout le moins que le suffrage miversel ne répugne pas «a priori » à une organisation qui diminue ce qu'a d'illogique ?t d'injuste le fameux « pur et simple ». Au contraire. A. Virey. Firmin Lambot, Vainqueur de la 6® Etape du Tour de FranjN BAYONNE-LUCHON. VINGTIEME ANNEE — N»I91 L'UNION PANS L'ACTION VENDREDI 10 JUILLE ET 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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