Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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23 september 1916
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s.n. 1916, 23 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19m8m/
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23' ANNF/E Sér*e Nouvelle -N® 685 Samedi 23 Septembre 1916 8 REDAC'I ION & ADMINISTRATION 23ter raa d! la Bourse — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n-64BELGE BUREAUX A PARIS 33, rue Jaan-Jacques-Rousseai. 33 •—oO« LONDON OFFICE! 21. PANÏON STBEET Leicester Square, S. W. tirecism : rÊiÂfiD llSUPiï rwwwwvwi t O cent, le ^1° LE XXe SIÈCLE frumif 2 fr. BO par mot» ■■ / *Ci 7 fr. 50 par u^mestra Sn^meera.. 2 sh. e d. par mois • .. 7 6h. 6 d. par trimestro Autre» (pays. 3 fr. — par mois » . © fr. — par trimvcirt PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Joni'nal Les petites annonces sont égalemenX reçue* à la Société Europcscne Uo Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru, g ut en a le monopole pour Paris. S cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Un revenant... "l'Allemagne devant la conscience chrétienne Paris, le 22 septembre 1916. Sont-iîs en retard, en -dépit de leur infaillible organisation ? Est-ce une ru.se de plus pour y rendra attentif que de propager tocMwiasmnt, après plus d'un an, comme si de rien n'était, la traduction d'un plaidoyer qui a déjà fait l'objet d'une réfuta-lion méthodique ? Je ne sais. Mais, toujours tesl-tii que, par des voies mystérieuses, un grand nombre de personnalités françaises «»nt reçus ces temps derniers, u<n gros volume intitulé : La culture allemande, lt ■catholicisme et la guerre. Bien qu'il porlô jcn sous-titre : « Réponse à l'ouvrage français : La guerre allemande et le catholicisme », beaucoup des destinataires s'y son mépris et quelques-uns s'en sont émus. Ils #nt du à un ouvrage nouveau. Rassurons les et coupons court à l'artificieuse manœu wre die nos ennemis. Il ne s'agit que d'ui livre qui a manqué l'heure de la riposte tl'un combattant qui arrive après la ba taille, à peu près comme le stratège er chambre qui viendrait expliquer aiujour tl'ltui, par raison démonstrative que l'invincible armée allemande prendrait inévi iableinent Verdun. Au mois d'avril 1915, le Comité catholiqut 'de propagande française à l'étranger répon «ait à la venimeuse* campagne menée con tue nous, principalement parmi nos core légionnaires des pays neutres, par la publi talion du volume La guerre allemande et h catholicisme. Je n'ai nul besoin de rappe te aux lecteurs du XXe Siècle la matièn «Je cet ouvrage ni l'effet considérable qu'i obtint près de ceux à l'intention de qui i avait été rédigé. Son action fut-telle que le* «pigeants germaniques en furent plus in iquiets encore que déconcertés. « Son in iluience sur les catholiques neutres, si l'or kic réagit pas, écrivait le Dr Finke, dans _li 'Franhfurte? Zeitung, pourra être assez puis teanite et mm sans péril. Il faut faire quel «pie chose. » Et l'on apprenait, peu après «(tie, « après des pourparlers préliminaire, tenus le i juin, à l'instigation de l'éditai tGeorg. Pfcitschifter, professeur de théote gie & l'Université de Fribourg-en-Bmgau) ♦xvec quelques collègues de Fribourg, Mg Michael von Faulhaiber, évéque de Spire M l'inke, conseiller intime, professeur ; î ! Université de Fribourg; Mgr Mansbach professeur à l'Université de _ Munster M. Sclirœrs, professeur^ à l'Université d; ilonn, se réunirent à Coblenitz le 14 et 1 '15 juin, pour y délibérer ». Des confatoula lions de ces graves personnages, sorfeen t® certain nombre de projets, notammen la publication de l'ouvrage du chanoin ïlosenberg : Der deutsche Urieg und de kalholizismus, et celle de l'ouvrage collec l'M préparé sous la direction du Dr Pfei! ischifter : La culture allemande, le cathoh r-isme et la guerre, paru en janvier derniie et dont on s'efforce, huit mois après, d répandre la traduction française. Sou inaiiintes formes, dans l,a presse ou* dan les revues et par le1 livre, il a été répond' «ans tarder au massif travail de l'équip Pfeitschifter. Poussant même plus avant le Comité, que préside Mgr Baudrillart, con sacrait un second volume, complémentair «la premier, et volontairement peu polémi «pie, à an paraflè'Ie significatif où l'on voyai (comparaître L'Allemagne et les Alliés de vaut la conscience chrétienne, qui parais teait, à peu de chose près, à la môme époqu que le mémoire allemand. Le Dv Pfeilschil itor est en retard d'un livre. Son bombarde Dne.nt n'est même plus un tir de barrage Il lance d'illusoires projectiles sur des posi th. 'vis dès longtemps dépassées. On ne pei *lra point son temps ni son encre à le réfu ter de nouveau. « Nous vous connaissons l'eau masque ; on vous a déjà donné. » * * * Même, c'est une question de savoir si 1 laborieux plaidoyer germanique valait 1 peine d'une réfutation. Il suffisait peut-êtr «t'en étaler les arguments pour que le bo: t;ens et l'esprit de finesse en vissent la poni 5neii.se indigence. Une froide analyse étai la plus décisive des ripostes. Mais le pre fcédé a l'inconvénient d'encombrer et d'êtr un peu long. Songez qu'ils se sont mis vingt pour se répartir la tâche de contre dire les six auteurs français réunis auteu Me Mgr Baudrillart. Vingt chapitres, pas ui tte motos. « Ce n'est pas tant que cha choi vlrafe, eliit l'Auvergnat de l'anecdote, mai »ha tient de1 la plache ! » On conçoit que le personnes peu au courant de cette contre «vtcisf* aient éprouvé de l'effarement lors «pi'eHes reçurent, ces joujrs-ci, ce pesan in-octavo do 490 pages. Qu'elles n'en soier <pas troublées ; on essaye de surprendr leur bonne foi, mais on ne leur sert qu'u produit éventé ; on écoute chez eWes u fonds de magasin ; on liquide des laissé ; (pour compte. Quoi qu'il en soit, l'incident porte ave lui sa moralité. Il témoigne une fais de plu die l'absence clé scrupules et du souci de 1 vérité eiui caractérisent la propagand «t'Outre-Rhin. Les catholiques du kaiser n "diffèrent aucunement su,r ce point de Jlidèles socialistes de Guillaume II. La tén* raté teuitonne, qui n'est peut-être, aprè tout, que de la lenteur d'esprit, se retrouv également opiniâtre dans le mensonge A cet égard, le livre de l'esoouadte Pfei ischifter est vraiment significatif. Loin d'e MéccmseMUer la lecture, il faudra.it encourt ger à le faire aved soin tous ceux qui or lune cornaissaïice suffisante eles antécédent VI eles faits de la guerre actuelle, et qui soi: «u courant du -mouiveme>ift intellectuel cor teiinporain. Ils seraient sûrement stupéfait Mie la sophistique, comme de l'iudifférenc Si la contradiction et de l'audace dans 1 contre-vérité^ de ces vingt professeur d'université. Tl.s y verraient comment l'u d'eux déclare la philosophie glermaniqu lal'fixmchiie de Kant. de Hegel et de Niet: sehe, alors qu'un autre s'appuie précisi tnent sur eux pour affirmer que l'armé ûlJemanide est. incapable de se comporta inhumainement. Ils y verraient de quel! »'iift.nièm uin psychologue explique doctorf lanent sur quel processus cîe légende s'échafaude l'accusation d'atrociilc, et comment un autre se fonde sur la légende des francs-tireurs pouir justifier les ai>omina-b'jes forfaits commis en Belgique et ailleurs. Ils y verraient comment ce sont les Alliés qui ont vénaPisé les consciences et acheté la presse neutre pour e-alomnier partout la pieuse, la pacifique, l'inoffensive Allemagne. Ils y verraient reparaître les mensonges les plus solennellement, les plus authentique-mont réduits à néant, et servir à la défense eles tortionnaires, eles incendiaires de Lou-vaihn, des destructeurs d'Amas, d'Ypreê et die Reims. Ils y verraient enfin que ce efrû irrite le plus les apologistes catholiques de la Deutschland, c'est qu'on dénonce le caractère offiaiel et méthodique ele^ ses forfaits, qu'on ne se soit pas trompé sur son terroiiii.sme systématique et sur sa barbarie organisée. Mais ces messieurs jouent de malheur. Chacun® de leurs articulations continue dans le présent de se voir démentie par un fait, et chacune de leurs tortueuses protestations, par une parole de cruauté. La déportation des populations dans le Nord et en Belgiqu'e vient à point corroborer la tendre sollicitude germanique, et c'est hier qu'un publicisle allemanel élisait à Michel : t( Tout le monde te considère comme un sale coçhon. Tu n'y changeras rien... renonce à l'ambition cle saisir le point, de vue [ de tes ennemis : ce n'est que de cette façon j quie tu acquerras le caractère impitoyable nécessaire à la victoire ». Ce brutal a raison. Et les Pfeilschifter ont ' tort de se faire doucereux, pensant nous rendre dupes. La Fontaine le leur dit : Quiconque est loup agisse en loup, C'est le plus certain de beaucoup. Raoul NARSY. ECHOS 5 | Une grande fête patriotique, i est organisée au Havre, le-22 octobre pro- i chain, clans l'intention de célébrer le 2° an- . ni vers aire de la bataille de l'Yser, —o— 1 p Aux Affaires Etrangères. Le baron Moncheur, ancien ministre plé-, riiïpotentiaire, vient <Têfre appelé par H. r Beyens, ministre eles Affaires étrangères, i ; prendre la succession élu baron cle Gaiffier i Bien qu'âgé de 63 ans, le baron Moncheui , n'a pas hésité à accepter la lourde tâche de ; la direction des affaires politiques de notre 3 ministère des Affaines étrangères. 3 —o— t A l'Hôpital belge, t Une charmante matinée musicale, prési 3 elée par le major Smets, médecin en cite r de l'hôpital, a été offerte, jeudi après-midi • aux blessés de l'hôpital militaire belge dt " la rue Ancelol, au Havre. No^ soldats purent applaudir Mlle Eller r Rivière, charmante cantatrice ; Mlle Marie e Piton, l'excellente pianiste, lauréate ck 3 GonjseWatoire de Paris ; Mlle G. Chapelle 3 une diseuse charmante ; M. Heotoi r Chemay, cle l'Opéra de Gand ; le capora 3 F. Degroodt, mandoliniste remarquable i le" sergent Oh. Strong, chef d'orchestre e - pianiste, accompagnateur remarquable ; è 3 aussi le commandant Maroquin qui, 1er priî ■ du Conservatoire de Gand, voulut chante' t pour nos braves soldats et fit acclamer s£ - jolie voix cle baryton clans irlusieitrs mor - cea-ux de choix. 8 (Ce furent, pour nos blessés, quelques - bonnes heures, qui se renouvelleront, espé ■ rons-le, —o— Emplois vacants au Congo. Le ministère des Colonies de Belgique ' (Bnîtish Columbia House — Regent street, ; — London, irons signale que plusieurs emplois d'agents de l'ordre judiciaire son vacants à la Colonie. La situation d'agent de l'ordre judiiciairi !{ (secrétaires et commis de Parquet, gref e tiers et greffiers adjoints des tribunaux -. convient particulièrement aux candidat; ayant exercé semblables fonctions clans 1: ï métropole, ainsi qu'aux candidats huissiers 6u candidats en droit. p Les Belges que ce point intéresserait peuvent obtenir tous renseignements com plémentaires en s'aelressant, en personne ! ou par écrit, à l'adresse cï-ciessus (lre clirec tion). _o_ ; Plusieurs ministres britannique: i. ont perdu à la guerre un membre de leu i- famille. t M. Asquith a perdu un fils ; son seconi t fils et son neveu ont été blessés ; lord Lans downe a eu un flte tué ; le beau-fils de Ion q Crowe a été tué ; le fils de M. Bonar-Lav L1 a été blessé ; le fils du vicomte Grey a et s blessé ; deux neveux de lord Robei-t Ceci ont été tués deux autres blessé^ ; quatri c autres ministres, lord Valentia, M. Fors 3 ter. M. Henderson et M. Pike-Pease on a perclu chacun un fils. ,c Ainsi, les gouvernants ont donné au peu e pie anglais l'exemple du sacrifice. s -o-i-p Un poilu discipliné, i. Du « Camouflet » : I- « Chacun sait qu'il est interdit à nos poi n lus de dire ou d'écrire leurs changement de résidence. t Dernièrement, pendant un court arrêl s du camion cj_ui nous, transportait vers 1 't front, depuis de longues heures, Budasse s- que les voyages énervent avise un garnir s et lui demande : e _ Eh là ! l'goss', c'est-y qu'on s'ra bien a tôt arrivés ? , s J'sais pas. m'sreur. ou allez-vous ? n Air ! pour ça, p'tit, t'es trop curieux e ça t'regarde pas. Et comme 1 auto s ébranlé : i- _ j'voudrais pas loger ici ! V'ià un pay; e ou les sens vous refusent même un ren r seignement l C'est des" esoions, y a qu'i e voir la façon dont le gosse y m'a demandi s- tout de uite où j'allais... Non. on rn'la fai s à moi !... La défaite de Mackensen La victoire russo-serbo-ioumaine de la. Dobroudja est une défaite pour l'Allemagne et une dérision pour le kaiser. Reprenant une tradition de famille, qui était chère 6. son père Frédéric III et à son grand-père Guillaume l8r, le kaiser fait part à s<xn épouse des événements de la guerre; mais tandis que Frédéric III et Guillaume Ior, qui avaient de la circonspection, ne faisaient part à leurs épouses que des victoires éclatantes et acquises, le kaiser, efue doit brûler la fièvre d'une grande an-goifese, transforme fout en t.riomphesj même la défaite de Verdun et la marche dans la Dobroudja, Cette marche dans la Dobrouclja avait été par lui télégraphiée à la ksi-serine comme urie u victoire décisive » : ce n'est plus aujourd'hui qu'une défaite et demain, peut-être, une déroule. Comment s'y pren-cira-t-11 maintenant pour expliquer à la ka.i-seri'tre et à son peuple la transmutation de cet or en ce plomb vis ? La. marche de l'ennemi dans la Dobroudja ne pouvait avoir qu'un seul objectif stratégique : préparer le paysage du Danube, soit à Turlukaï, soit à Cernavova, pour permettre une invasion de la Valaohie et une poussée vers Bucarest. La Dobroudja n'est, en effet, qu'un cul-de-sac, terminée qu'elle est par l'immense delta marécageux des bras du Danube. L'ennemi eût-il même conquis les posilions russo-roi* n raines, les vestiges de la muraille de Tca* jaai et la voie ferrée de GeHiavova à Gons-tantza qu'encore n'eût - il ainsi que rendu possible l'opération du franchissement du Danube. Parler donc cle «victoire décisive » comme l'avait fait le kaiser parce que les deux villes de Turlukaï et Si lis! rie étateiit prises et les avant-aprdes russo-roumaines refoulées vers le chemin cle fer 'le Constantza, était donc aussi glorioleux que i idicu.le. Toute estimation des forces en présence clans la Dobroudja est impossible. Les chiiXfres les plus variés et les plus fantaisistes ont été cités. Une chose seulement est certaine : c'est que les avant-grades russo-scibo-roumaincs étaient peu ' nombreuses. Les Serbes, enrôlés et constitués i eu Russie, doivent être environ 20,000 et on a cite le chiffre de. 30,000 Cosaques, Aussi la victoire de nos alliés doit-elle être'due au : renforcement rapide de leurs, avant-gar/îes 1 grâce à la ligne ferrée Odessa-Gai,at-/-P>u-carest-Cernavova, Quant aux forces du maréchal von Mackensen, elles ont été évaluées par les uns à 7o|000 hommes, par d'autres à 700,000 hommes ! Von Mackensen était, depuis la victoire ! de Dunajec el les exploits de sa phalange au printemps de 1915, environné d'une gloire ; incomparable. Voilà donc une nouvelle [idole germanique qui chancelle. La \Val-i hallia. ne sera bientôt plus que jonchée de i débris. Paul CUOK UIRT. La mauvaise alimentation et la vie chère Les aliments de première nécessité sont - de plus en plus rares et de plus en plus chers en Belgique occupée. Ce dont souffrent le plus nos malheureux compatriotes, c'est de la rareté des grains et notamment élu beurre. Au marché de Huy, en plein . pays agricole, le beurre se vendait récem- > ment 5 fr. 40 le kilog. C'est dire que la ; classe ouvrière et la petite bourgeoisie en [ sont totalement privées comme des œufs aussi, du reste. Dans cette même petite ville de Huy, on 1 constate, que si le porc a diminué cle prix, le lard est toujours vendu de 9 fr. 50 à ! 10 francs, c'est-à-dire que cet aliment qui l paraissait surtout sur la table des pauvres . en a complètement disparu. ' Les résultats el\n tel régime sont déplorables pour la santé publique : % <i Le nombre de plus en plus grand de per- > sonnes souffrant de l'estomac, dit un journaliste emboché du Limbourg, prouve de façon indubitable que l'alimentation laisse à désirer; trop de féculents, trop peu de viande. » s Pour comble de malheur, les -uix. des quelques aliments encore vendus, sont inabordables aux. bourses moyennes. Les bourses , commerciales cotent toujours 8 francs pour le café, 3 fr. 50 pour le sucre, 10 francs pour i le chocolat, 14 fr. pour le cacao. Un article . indispensable dans les ménages, le savon \ mou, se vend G fr. 50 à 7 fr. 50 le kilo, au lieu de 35 centimes avant la guerre. ' Le pétrole, devenu très rare, et que l'on 3 n'obtenait qu'après de multiples démarches j. et par faibles quantités, risque de faire to-t talement défaut. Un avis de l'administration communale de Schaerbeek-lez-Bruxelles, annonce que : « ceux qui désirent acheter du pélrote pour l'hiver, doivent se faire inscrire avant le 25 septembre, en faisant connaître la quantité nécessaire par quinzaine. », La disparition quasi totale du poisson 3e mer et la cherté ex'cessiVe de la viande, a popularisé plus encore la consommation des - moules. La seule agglomération bruxelloise 3 en a reçu 988.500 kilos en juillet; en août,- le total s'est élevé au chiffre, inconnu jusque>là. de 1,255,000 kilos. Les administrations com-? i annales s'évertuent à combattre la crise; , elles multiplient les magasins, les bouche-i ries, et les charcuteries. Dans l'agglomération bruxelloise, la capitale a ouvert une pre- - rhière charcuterie très prospère et Saint-Gilles a installé deux boucheries municipa- les. - > De plus en plus, le rationnement est en vigueur. Le système des cartes fleurit. Chaque famille possède, maintenant, son petit casier 3 de fiches. On en signale sept à Louvain : car- - te de pain, do farine, d'épiceries, cle biscuits, i chicorée et chocolat, de sucre, de farine rour ; pâtissiers et cle l'alcool pour les pharma- 1 ■ .tiens. l'on assure que ce n est pas fan. Les Flamands CONTRE l'université von Bissing Les vrais ciels du mie flamand ont rispê leur liberté pur protester contre ta maiiœiwre tiocîie A la suite de plusieurs de nos confrères flamands, nous avons souligné le manque complet d'autorité des fantoches qui ont consenti à metiire leurs signatures 'sous celles d'un Hendenic-kx et d'un Augustc-yus pour inviter les Flamands à accepter des mains ensanglantées de l'Allemagne le cadeau d'une université. Nous avons dit ausi qu'il fallait songer, pour mesurer l'étendue du liasco de von Biseiilg. à tous les Flamands de quelque valeur qui ont refusé leur adhésion au manifeste des traîtres. Ces Flamands, nous les connaissons par une- autre manifestation bien autrement significative', puisque ses auteurs ont dû braver, pour faire entendre leur voix, la col6se du général allemand dont les traîtres viennent de mendier les faveurs. Lorsque von Bissing eut fait connaître son intention cle créer une université flamande, un groupe de Flamands lui fit parvenu- une protestation où on lisait notamment ces déclarations énergiques : « Comment l'histoire nous jugerait-elle, nous autres Flamands, si, à un moment où nos soldats luttent encore contre les vôtres \llans les tranchées, nou$. devions accepter des mains du conquérant un avantage quelconque,même si cet avantage devait apparaître comme ne faisant que. réparer des iniuslices passées ? Nous sommes d'une race qui, toujours, dans le passé, a tenu à régler elle-même ses propres affaires sui son propre sol. » Nous nous permettrons, Excellence, de vous demander de soumettre ces considérations à un examen sérieux et attentif, el nous espérons que si le projet dont nous parlons a réellement été conçu, nos arguments vous paraîtront tels, qu'il n'y sera donc aucune suite et nous exprimons cet espoir dans l'intérêt même de la cause flamande.» Qpclque difficiles que puissent être les ciiconstances, il vaut mieux que le pouvait occupant ne conserve aucun doute au sujet de notre opinion cl ne soit pas» sous l'impression qu'il existe, quant à la Situation internationale, la moindre divergence dt vues entre les Flamands et les Wallons. » Ainsi que l'un des nôtres l'a dit récemment dans une séance publique du Conseil communal d'Anvers, le seul point de vue auquel, nous autres, Flamands et flamingants, ' nous puissions nous placer, c'est celui de l'indépendance de la Nation belge.) Cette fière protestation portait êtes signa tares autremeiS autorisées que celles des « intellectuels » racolés pour le compte de von Bissing. Voici la liste des Flamands qui risquèrent alors leur liberté — Paul Frédéricç l'y a laissée — pour,montrer à l'envahis se-ur que des Belges tie pactisent lias avec 'l'eninemii de leur pairie : Paul Frédéiicq, professeur ;i l'Université de Gand, président du « WiMemsfohds i (section de Gand) ; Juliaan De Vrièndt, directeur de l'Académie royale dles Beaux-Arts ; ■!. Van Menton, président du « Da vidsfonds », vice-président de l'Associatior de la Presse belge et de l'Association des Journalistes catholiques belges ; Edmont Duijsters. avocat, député (Anvers) ; Kare Adriaens'sens, président de l'Associatior des instituteurs « Diestenveg » ; Dv Lambo relie, député et conseiller communal de Malines ; D1 Maurits Sabbe, professeur ai Conservatoire royal flamand d'Anvers, rédacteur à la revue » Vlaanische Gids » A. Vcrmeylcn, professeur à l'Université ele Bruxelles,' membre de la commission pour l'Université flamande ; Van Isaclier, mem bre de i'Institut belge d'histoire à Rome /)* TerUncli, *mcien président du « Libérale Volksbond », Bruxelles ; M. Roucourt doyen (Bcrchem) ; A. Cools, échevin cle b ville d'Anvers ; Aug. Micliot, directeur cle l'Institut Michot - Mongenast (Bruxelles) F. Claes, conservateur eles Musées du Steer el de la Maison eles Bouchers (Anvers) Edward Loos, préfet d'éludés à l'Athénée royal d'Anvers ; Ucgenscheidt, chargé d< cours à l'Université des Bruxelles ; De , Bruync, professeur à l'Université de Gand ' échevin de la vffie d'Anvers : A. Siffer, dé puté et ancien l'f. do bourgmestre de lo ville de Gand ; Léonard WiUems, avocat i la. Cour d'appel, président du barreau fia m and de Gand ; A. Buijl, député d'Oslende 1-'urnes et Dixntude ; Louis Franck-, dépote (Amers), président du «Bond der Vlaam clic Rcchlsgeleeiden ». membre de la' com mission de l'Université flamande ; Jan Dt Vos, bourgmestre d'Anvers ; A'. Cuperus ff. de directeur du Conservatoire royal fia m'arid ; chanoine F. Cleynhens, curé-eloyer de l'église jS'olre-Dam.e d'Anvers : /. va) Doosselaere, ancien président du « Liberak Vlaamsche Bond » ; Louis Leclef, sénateu) d'Anvers ; C. llwjshauver, député (Gand) Alph. Ryckmans, sén.aleur d'Anvers E. Anseele, député et échevin de la ville de Gand ; Léon van Peborgh, sénateur d'An vers ; Dr Lêopold Goyens, membre perma nent des Vlaamsche Natuur — en Gences kuindige Congressen, rédacteur du « Ge neeskundig Tijdschrift van België»; J. Jans aaucien bâtonnier ; II. Le Bon, ancien prési dent de la « Vlaonische Confercncic der Ba lie » ; Ëm. De Pvydt, président ele l'Asso ciation des sociétés flamandes libérales Dr Nuyens, président cle la société « Vlaam sche lvatholieke Iloogeschooluilbreding var Aniwerpen », président sortant du « Neder duitsche Bond » d'Anvers ; K. Wcyler, avo cat, conseiller communal, ancien présiden du parti libéra! démocratique ; F. Coot mans,bourgmestre cle Bcrchem ; G. Pioyers député, conseiller communal d'Anvers, pro fesseur à l'Institut supérieur des Beaux Arts. Que pèsent, au regard de ces hommes-là les myrmidons que l'agence Wolff voudrai faire passer pour les cnncSucteurs du peup^ îftaM Trente deniers, pas plus. I SOUS LA BOTTE ALLEMANDE Le moral des Belges opprimes reste admirable ILS MT PLUS m JAMAIS MAIE DAiVS M VICTOIRE ET SONT PUS ETROITEMENT UNIS OIE JAMAIS CONTRE L'ENNEMI Un Belge vient de passer au Havre, un Belge arrivant de Belgique, il l'a quittée le | 14 juillet'dernier ! Blessé grièvement devant Liège, il a été soigné au pays, et, aussitôt guéri, il n'a eu qu'un souci : revenir se mettre à la disposition du gouvernement. La difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité, des relations avec le pays opprimé depuis bientôt quatre mois, rend particulièrement précieuse pareille rencontre, — précieuse et combien réconfortante 1 C'est avec un bon sourire, que notre interlocuteur nous déclare : — Ça va Irès bien en Belgique. Tout le monde est plein d'espoir. On a la certitude qu'ils seront battus à plate couture, et cette idée rentre donc du cœur au ventre à tous, grands el petits, jeunes et vieux. Ils sont là, certes il y en a encore un certain nombre à Bruxelles, des officiers rentrants, mais rien que la manière dont ils portent la tête maintenant, ceux qui ont un monocle l'ayant baissée vers la terre comme sous le poids de celle vitre minuscule, la platitude l'obséquiosité, ele tous « uge preïte » et landsturmers compris, nous disent assez qu'ils sentent combien leurs affaires se gâtent.ON CROIT MOINS QUE JAMAIS AUX MENSONGES BOCHES Pour nous remonter le moral, n'y a-t-il pas leurs affiches ?!... Vous savez que. depuis ie oremier jour, les Belges ont pris l'habitude, les uns cle ne pas les lire, les autres cle s'exclamer chaque fois qu'ils annonçaient une victoire : « quels menteurs ! Quelle pile ils ont dû attraper 1.» ; tous se refusant à croire un traître mot de cette prose. Les imbéciles n'ont jamais compris c(ue plus ils exagéraient leurs victoires, moins on y « coupait ». Ét puis nous ayons les iournauS hollandais : ils nous apportaient tous les jours les nouvelles démantant les mensonges des affiches boches ; ceux-ci s'en sont aperçus et les jours où* les communiqués des allies sont trop Irons, les feuilles hollandaises n'arrivent pas en Belgique. Vous n'imaginez pas la joie epri règne ces jours là. La nouvelle court la ville comme l'éclair. « Il n'y a pas cle journaux hollandais, se glisse-t-on à l'oreille en se frottant les mains. Quelle raclée, ils ont elû attraper, hein ?!... » . Et. ces jours là, la jore règne .dans nos vieux cabarets flamands rendez-vous cle tous les patriotes — car les Boches ne s y risquent pas — qui supputent longuement l'énormité dG la pile. On ,exagèi*6 paifois un peu, mais qu'importe on a du baume -pour huit jours au moins. Le moral est donc magnifique partout et l'esprit d'union vraiment réconfortant. FLAMANDS ET WALLONS SONT PARFAITEMENT UNIS — Et la question flamande ? — Elle n'existe pas, avez en 1 assurance, ie surs Flamand et je puis vous l'affirmer. Tout le monde sait en Belgique que la °uerre a consacré l'union sincere de tons îe< Belges ; que c'est de Dlein accord que Wallons et Flamands décréteront la création el'une université flamande. Mais les Comnent les troupes allemandes de l'Est-Africain ont été ravitaillées On sait que les troupes allemandes de î'Èst-Africain ont été ravitaiWées en armes et en munitions par un navire qui réussit à forcer le blocus ele la flotte britannique et à gagner la côte africaine. Ce isavrre a]le-mant est le Mari,, jaugeant 6,000 tonnes. La Vossische Zeilung raconte son voyage. Parti du port de Sletlin en janvier lJlo, sous le commandement de deux capitaines, le Marie réussit à déjouer la surveillance des patrouilleurs britanniques et à gagner ù la fa\ eur de la brume l'océan Atlantique.. . Ce que la Vossische '/.eilunrj oublaiç de dire ici, c'est c;ue le hardi navire avait arboré pour la circonstance un pavillon neJ-k'e, en l'espèce le pavillon hollandais. Mais poursuivons notre récit I e Marie atteignit sans encombre la cote, de l'Est- Ylincain et déchargea à i embouchure de la Sudi sa précieuse cargaison 1 es Anglais l'avaient cependant dépisté, et deux canonnières vinrent le bombarder ; e^fes furent mises en fuite par les .canons allemands de la côte. Les Angiais envoyèrent alors deux croiseurs qui bombardèrent à «rande distance ; 1e i\J a rie fut' touché une centaine de fois, mais ne coula pas. Tonifie sa cargaison était cl ailleurs déchargée on répara les avariés et, par une nu.it noire, il réussit à se glisser entre les récifs de corail de la côte et à prendre le Iar-'e La nuit du 13 au 14 mai dernier, il traversa le détroit de la Sonde, et le H mai il atteignit le port hollandais de Mer Prrok aux Indes néerlandaises. _ II parait que son arrivée et le récit de ses exploits firent les frais de toutes les convoi salions pendant huit jours à Java. Pourtant la presse eles Indes néerlandaises n'en a jamais parlé. . Si bien qu il est beaucoup plu,s vraisemblable que te Marie gît au ■fond de l'qcéan Indien. Mais cela, la Vos- J slschc 7x'ilung ne peut pas le dire. Flamands les plus passionnés avant la guerre refusent de s'occuper de cetie question pour l'instant. Une seule chose préoccupe le pays : chasser la méprisable engeance boche qui la souille de sa présence. Il y a bien quelques vagues person-na-vè qui ont voulu taire parler d'eux, mais vous ne. pourriez jamais soupçonner le mépris qui les couvre ! On les a m's au rang des Boches, et ça n'est pas peu dire ! LA QUESTION DES VIVRES LES JOURNAUX EM'SOCHÉS — Et les \ ivres ? demandons-nous. Bah ! les vivres lie manquent pas. Evidemment, on ne mange pas du rôti, comme à l'ordinaire. Il est difficile, pour ne pas d'ire impossible, de varier les ineia à sa tant ai si»;, mais on ne meurt pas de •faim, c'est l'essentiel. Pôu-r le sus plus, on vit dans la haine, eh-aquie jour uar peu plus exaspérée', des Boches. -- Et les journaux ernbochés ? — Ceux-là aussi, on les traite en boches. C'est à la Belgique eles frères Huit et Mo-ressée qu'on, en veut le plus, parce qu'clto s'efforce plus perfidement d'insinuer le découragement au cœur des Belges. ElBa n'aura réussi1 qu'à une chose : h se faire prendre en horreur. Gare aux gens qui la publient le jour où les Boches fileront. Je ne voudrais pas être clans leur peau ! LES EGLISES, SUPREME REFUGE DU PATRIOTISME Notre interlocuteur nous confirme en terminant un trait émouvant de la vie beige : les églises, depuis la cathédrale de grande ville jusqu'à ia moindre petite chapelle da collège, sont partout le suprême refuge du patriotisme. Tous y vont — libéraux, socialistes autant que catholiques >— et qiue ce soit aux vêpres ou à la messe, à un servie® ■ funèbre ou à unie cérémonie quelconque. Il n'ftst pas un office, en effet, qui no ooxa. porte un prêche patriotique, qui ne se termine par une Brabançonne et un Vers l'Avenir, que dans la plupart des cas l'assistance reprend en choeur ou en sourdine. A.h ! on les connaît aujourd'hui, les paroles de nos cirante patriotiques. Il faudrait entendre avec cprelle ferveur, avec quelle passion, tous, hommes,^èt femmes, entoa» itent ce couplet émouvant : O Belgique ! ô mère chérie ! A toi nos cœurs, à loi nos bras ; A loi notre sang, ci Patrie ! Nous le jurons tous : tu vivras Et l'on voit, à la fin eles officies, des gens cle tont âge et de toute condition sortir da nos teinpl.es, les yeux pleins de larmes. Nous avons souffert dans nos affectiortë, 'dlaiis nos biens, dans notre dignité, dans •nos libertés, certes, mais jamais un patriotisme aussi sain, aussi pur, n'aura étreint nos cœurs, jamais une union plus cordiale n'a régné entre les Belges depuis le joua? où les' Boches sont entrés chez nous, conclut, avec une émotion communicaUve, la Vaillant patriote qui, avec six' autre®, a ■trouvé moyen, en. risquant plusieurs fois la mort, de passer la fronlière pour vend*, se mettre au service de la Patrie. » La Qrande-Bretange et les réfugiés belges UN NOUVEAU TEMOIGNAGE (le la sollicitude t gouvernerai britannipe On lira avec intérêt la traduction d'una lettre que 1e gouvernement britannique vient d'adresser aux Comités cle réfugiéï constitués dans le Royaume-Uni : .Monsieur, Je suis chargé par M. Long, président dt « Local Government Board », de vous info» mer qu'il a récemment examiné tes arran gements qui avaient été faits concernam l'entretien des réfugiés belges dans ce pay( et, à la demande de M. Long, ta questioî a été examinée par un Comité sous la pré sidence du Duc cte Norfolk. Pendant l'automne 1914, île Gouverna ment de Sa Majesté a offert l'hospitalité dl la nation anglaise à ces victimes de 11 guerre et des arrangements ont été faitt par le Local Government Board pour le( amener dans ce pays et pour leur procurai des abris où ils puissent réside!: jusqu'à cl qu'on soit, en mesure de pourvoir ù leut hospitalisation. Environ 250.000 réfugiés sont arrivée dans ce pays et la population clle-anêm^ s'est chargée," avec générosité et avec eau thousiasme, de d'œuvre énorme consistait à leur procurer des asiles temporaires. De nombreux comités locaux ont été for< môs dans 1e but de procurer l'hospitalité aux réfugiés et un grand nombre de parti* euliers leur ont donné asile et ont pourvu à leur subsistance. Le War Refugees Gom-mittee à Londres a agi en-qualité d'or.ga-' ni s me central et a rendu les plus précieux services en répartissent parmi les réfugiés les nombreuses offres d'iiospitaflité qui lui étaient faites. M. Long a été profondément impressionné de constater les efforts qui ont été faits par les différents comités locaux et par les particuliers pour parer aux bosoins de nos

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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