Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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30 januari 1918
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s.n. 1918, 30 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19k71/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2094 Le Numéro : ÎO oentimes MERCREDI 30 JANVIER 1918. PARIS 3, Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration cJu Journal LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28% Rue de la Bourse, 28*** Téléphone ■ 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim.. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Sept l nouveaux ministres... à Bruxelles!... ! il parau quo les muiviuu» — uo auni sept, comme les péchés capitaux — qui s'étaient bombardés conseillers des Flandres viennent de s'intrôniser ministres de « l'Etat Flamand ». Geila s'ast passé, sauf les mitrailleuses, à la façon de Pétrograde, où MM. Lénine et Trotsky se sont nommés eux-mêmes ministres et seigneurs de toutes les Russies, saus le moindre souci dt suffrage populaire. Tout le monde sail que cette opération s'appelle, en aile' mand, la libre consultation des peuples opprimés... Le peuple flamand a ses sénateurs, ses députés, ses bourgmes très, ses conseillers provinciaux et oom munaux. Ceux-ci, investis avant 1e guerre de la confiance de leurs conci toyens, ont courageusement protesté le 13 mars 1917, contre la séparatior administrative que nos sept Bolche vicks étaient allés réclamer, un pei auparavant, à Berlin. Ils n'ont pa: craint d'écrire au chancelier Bethmann Hollweg : Votre Conseil des Flandre; est complètement ignoré ; dénué de mandat, composé d'inconnus, il ne représente pas le peuple flamand ; des 170 députés et sénateurs élus par celui-ci, deux seulement se sont déclaré; aktivistes ; les associations flamande; et la presse flamande sont contre eux el avec nous ; la séparation administrative ne fait pas partie du programme flamand ; les belges flamands ne sont ;point une race incorporée de force dans quelque grand pays... Voilà des faits aussi éclatants que la lumière du soleil et attestés, au péril de leur liberté, par la quasi-unanimité des mandataires flamands, sans distinction de parti ni de classe. La situation a-t-elle changé depuis un an ? Les sept Bolchevicks du Conseil des Flandres sont-ils plus notoires ou plus influents en 1918 qu'en 1917 ? Ont-ils rallié ou converti un seul des mandataires flamands qui leur ont signifié, il y a un an, leur indignation et leur mépris ? Un fait nouveau s'est produit depuis 1917, un seul : MM. Verhees, Vernieuwe et Cie se sont promus ministres. Mais le peuple flamand ni ses mandataires n'y sont pour rien. Ils ne tiennent leur nouveau titre que d'eux-mêmes, et de l'agrément du gouvernement prussien, qui supportera les conséquences financières de l'opération. Le fait que ces individus se seront entendu appeler « Monsieur le Ministre » par les quelques employés et huissiers de leur entourage ne suffira pas à effacer la protestation de l'élite de la Flandre. Us y stagneront, eux, en même temps qu'une Pigmentation de solde, un supplément de mépris. Sans doute le gouverneur allemand aura dû renforcer l'escorte de policiers et de mouchards qui ne les quitte pas d'une semelle, quand ils 3'aventurent dans les rues de Bruxelles, pour les protéger contre l'indignation publique... L'Allemagne a besoin d'eux comme sl'le a eu besoin, au lendemain de la révolution de Pétrograde, des internationalistes russes., pour troubler la nation et pour faire illusion à l'Europe. La comédie du ministère flamand n'était pas encore jouée que plusieurs membres du Reic/hstag, 1© socialiste David en tête, adjuraient le gouvernement impérial, la semaine passée, de « protéger » la liberté du peuple flamand après que les armées allemandes auront été obligées d'évacuer la Belgique. Ainsi que nous l'avons dit :ent fois, l'Allemagne, forcée de lâcher sa conquête provisoire, travaille à établir dans notre pays, sous prétexte de Bamingantisme, des espèces de postes d'occupation qui lui permettraient, sprès la paix, de regagner petit h petit son ancienne influence. Stratégie aussi puérile que vaine. Les traîtres qu'elle a enrégimentés quitteront le pays avant le dernier soldat prussien, par peur de a vindicte publique. Nous connaissons Verhees. Nous jurerions qu'il a déjà fait ses malles... Parmi les Flamands las plus flamingants, parmi ceux qui sont le» plus éloignés de nous, il ne Ban lèvera pas un seul, nous en sommes sûrs, au jour de la justice, pour plaider les circonstances atténuantes en faveur des traîtres qui se sont faits les complices des bourreaux de la Patrie. Si épineuse qu'elle paraisse, particu-JièrerrSsnt aux yeux des étrangers, la question flamande se réglera, à notre avis, assez facilement, dans la Belgique délivrée, pour peu que le public', flamand et wallon, y mette de la bonne volonté. De la part du gouvernement, le génie ne sera pas nécessaire. Un peu Q intelligence politique suffira. Oui ou 'non, avons-nous tous intérêt, Flamands Wallons, à habiter une Belgique aussi libre, aussi amie, aussi forte, aussi^respectée que possible? Eh bien, l^ue l'unité et la force nationales soient ■ k fois la règle et la limita de nos; evendications particulières. Nous n'é happerons qu'à ce prix à une nouvell< nvasion et à une nouvelle conquête, e ieut-être à un partage qui raierait no re patrie de la liste des nations indé endantes. Que tous les Belges se sou ieunent de ce qui est arrivé, il y a ur ■eu plus de cent ans.de ce beau pay; e Pologne déchiré par les querelles de ■arti. Les étrangers ont mis tout le londe d'accord. Il n'y a plus de Polo ne, et la pieTre de son tombeau n'es; as encore descellée. La belle avance miment, de nous déchirer entre nous ous prétexte d'exiger le summum de os droits si l'esclavage doit être le ter le de ce combat entre frères ! La belle vance d'avoir triomphé de nos frère; our que nos enfants, enrôlés de force u service de l'Allemagne, aillent mar-her au pas de parade à Koenisbers u à Dantzig 1... FERNAND >!EURAY P- S. — Voir plus loin d'intéressan-es informations sur la comédie jouée Bruxelles, le 15 janvier, par un fonc-ionnaire prussien et le Conseil des Sandres. -VWWV — ■ire en DERNIERE HEURE : Les guerres maximaîistes ; Nouveaux raids britanniques sur les bases allemandes en Belgique ; Le général Smuts réclame la doctrine de Monroë pour l'Afrique. LA V3E MILITAIRE UNE EXPLICATION tapîion militaire ; Mses sons-marines relies sont les "garai!lies*que l'Allemagne exigerait de la Belgique Londres, 29 janvier. Les intentions de l'Allemagne à l'égard le la Belgique commencent à devenir plus îlaires. Le correspondant du « Daily Telegraph » i Rotterdam fait remarquer la haute ifm-jortance que possède à ce point de vue me interview que l'amiral Tirpitz vient l'accorder au correspondant berlinois du t Nieuwe Rotterdamsche Gourant ». Aux termes de cette déclaration, les « ga-■anties nécessaires » dont l'Allemagne a 'duvent parlé quand il s\igit de la Belgi-[ue, ne seraient rien de moins qu'une oc-:upation militaire de la Belgique et l'éta-►lissement de bases fjouis-marines sur ses ôtes. Il est -curieux de noter que le télégramme ontenant cette interview sensationnelle a lté retenu deux jours par la censure alle-nande et ique si elle a pu paraître c'est ivec le plein assentiment du gouvernement lUemand. — (Information.) Brillant succès des Italiens au plateau d'Asiago iOS ALLIÉS EMPOraT DES POSITIONS AUTRICHiEfv'NE tï FONT 1,500 PRISONNIERS - DIX AVIONS ABATTU: ufjiciei. Hier, à l'aube, notre infanterie a idverses sur les hauteurs à l'est de l plusieurs points, malgré la résistance msuite à ses violents retours offensifs. Dans la soirée, 1500 prisonniers e ivaient déjà été évacués à l'arrière. Notre artillerie et celle de nos al uant des tirs d'une grande efficacité lersant les renforts ennemis accouru lar les vallées de Nos et de Campomi Les escadrilles ont maintenu la s rnreils ennemis ont été attaqués et re \viateurs et des aviateurs français ont Notre chroniqueur militaire donne l'ap-réciation suivante sur le brillant succès nos alliés : Nos alliés Italiens s'étaient jusqu'ici te-□s, depuis qu'ils avaient heureusement isisté à la poussée autro-allemande, sur ne éne-rgique défensive. Ils viennent de reprendre des opérations Efensives de la façon la plus brillante, près une préparation d'artillerie effioace, laquelle l'artillerie française a pris une irge part. Après un réglage parfait par vions, l'infanterie italienne est sortie die is tranchées. Les soldats italiens ont bousculé les élé-lents ennemis qu'ils avaient devant eux ; le premier résultat a été 1.800 prison-iers.Cette opératio-n, qui probablement n'est u'à ses débuts, et qui peut se dérouler andant un temps assez long, s'est faite îr le plateau d'Asiago, à la gauche des rançais, dans la région voisine où nos raves soldats ont remporté récemment un beiau succès. Nos alliés veulent assurer l'alignement 3 leurs lignes et aussi, et surtout, reprenne, sur le plateau des Sept-Communes, les >sitiions nécessaires à la tranquillité die urs troupes. En s'assurant la possession de cette posi-Dn importante, ils reprendront le déniché par où les Austro-Allemands ont u envahir le apur de l'Italie. Du même iup, ils reprendront la clef qui comrnan-; la plaine italienne. Ce sera un très beau résultat. Mais déjà suocès d'hier montre que les troupes ita->nnes ont repris leur ascendant. Elles se •nt reformées ; elles ont leur valeur avant les malheureux incidents, et les »ilà qui non seulement arrêtent l'ennemi .r des positions qu'on croyait ne pouvoir sister que peu de temps, mais aussi qui prennent l'offensive. C'est du meilleur augure pour l'avenir. Maurice de Juzlera. LE BULLETIN AUTRICHIEN Genève, 29 janvier. Le bulletin autrichien de cet après-midi nte de transformer en échec le succès des >upes italiennes, mais il avoue des gains r certains points : Sur le plateau d'Asiago, après une prè-ration d'artillerie de trois jours, les Ita-ns ont exécuté hier une attaque d'infan-rie qui a donné lieu à de très durs com-:ts pour la possession du Col del Rosso et Monte di Valbella. Grâce à la ténacité à l'endurance des braves défenseurs, les ux hauteurs sont restées en notre pos-ssion après une lutte d alternatives di-rses avec un adversaire très supérieur . nombre. L'ennemi a été impuissant à irgir les gains qu'il a réalisés sur çer-ins point* tiome, 29 janvier, attaqué avec impétuosité les positions 'a conque d'Asiago et les a brisées sur opiniâtre de l'ennemi, et en résistant nviron parmi lesquels 62 officiers, liés ont coopéré à l'action, en effec-sur le terrain de l'attaque et en dis-s précipitamment et qui descendaient lo. uprématie aérienne. De nombreux ap-poussés ; 10 d'entr'eux atteints par nos été abattus. Dans la partie occidentale du plateau, les attaques italiennes ont été brisées déjà par rws feux de défense. ' LES DERNIERS RAIDS AERIENS SUR LES VILLES OUVERTES Zurich, 29 janvier. L;éta.t,major allemand prend la responsabilité des tout derniers raids sur les villes ouvertes de la Vônétie ; voici ce qu'il déclare dans son bulletin officiel de cet après-midi : Dans la nuit du 26 au 27 janvier, une de nos escadrilles de bombardement a jeté avec de bons effets, 21.000 kilos de bombes sur Castelfrance, Trêvise et Mestre. De grands incendies ont pu se voir au loin. NOS FEUILLETONS Lire demain dans le a XX» SIECLE » CAPITAINES COUSÎ/IGBUX Dne histoire du banc de Terre-Neuve par Rudyard KIPLINQ Adapté de l'anglais par L. FABULET et Ch. FONTAINE WALIiER Tous nos lecteurs voudront lire ce roman dont le succès retentissant fut aussi justifié par ses qualités de pittoresque et de mouvement que par ses traits de mordante satire et d'humour. Rien de plus ingénieux que la fable imaginée par le grand conteur, rien de plus vi vaut que les aventures qui se déroulent dans un monde de braves gens. Ce récit aura pour lecteurs tous ceux que passionne la peinture des choses et des gens, des maurs et des drames de la mer : ils y découvriront un Kipling peu connu et digne de sa grande renommée. — 'WWW—— Soti$ la botte ai!en)ai)de LE PILLAGE CONTINUE La Haye, 29 janvier. On atpprend que trois usines Sarolea en Belgique, ont été réquisitionnées par l°s Allemands. Aux usines d'appareils d'éclairage Se-pulchre, les Allemands ont saisi tout jusqu'aux lampes fabriquées, pour la refonte. De plus, le linge a été' réquisitionné dans les hôtels et les pensionnats. LA COMÉDIE Su ferai des Mies lueipes détails sur le scenarii Les journaux allemands nous apporten [uelqrues détails sur la comédie dont le rai très du Conseil d es Flan dres ont doam e régal au Herr Waiirai, sous-secrétair L'Etat à ilnténïeur allemand, lors de si isite à Bruxelles. La (( Frankfurter Zeilung » (n° du 20 jan ier) publie le texte de l'adresse présenté -u représentant d/u Kaiser ie 15 janvier pa ma délégation du fameux Conseil. Discouir unie platitude incroyable où apjès avoi vo;qué l'autorité de « Sa Majeste Tempe eur d'Allemagne » les traîtres se déclaren 2S interprètes dJe milliers de Flamands »ur quatre millions ! Ils ajoutent d'aiUeur, ue d'autres pensent comme eux, mais n'o ent pas le dire. Ils n'osent pas ! San; tmte à cause dos baïonnettes boche>s ■! Dans son numéro du 19 janvier, h Koelnischc Zeitung » consacre un lon< rticLe, interminable, kolossal, pour expli uer au public allemand la nouvelle aven ire. .L'auteur d<e cet article semble biei tre nn des sept traîtres. Il se plaint aanè Binent de la persécution dont ces malheu ?.ux sont l'objet et pour prouver que L< euple flamand a confiance en eux il n< "oiive rien d'autrp à invoquer que J'em ressement que mettaient certains Belge: recourir à leur entremise pour faire par enir des requêtes au gouvernement aile îand. Quoi d'étonnant akvrs que ces «•ail irds soient les seuls dispensateurs des fa eurs du pouvoir occupant ? On se rap elle ce qui_ s'est passé jadis au camp d< oltau où six cents soldats belges étaien risonniers. Six d'entre eux seulement si lissèrent gagner à l'aktivisme, mais d'au 'es firent mine d'adhérer au mouvemen our obtenir un adoucissement à leur sort uitte à se payer ensuite la tête des 13o hes. D'autres Belges se paient maintenan i tête des gens du Conseil des Flandres ans une ville où la guerre n'a pu tuer h wanze. Enfin, dans un numéro dont la date nouî st Inconnue mais qni nous est signalé pai r'^- r^pêo]ve de Zurich au « -Cornere d'Ita a » (n<> du 25 janvier), la « Fran<kfurt)i eitung » a annoncé que le Conseil des landres a organisé le 21 janvier, à Bru elles, une assemblée où Borms et Lam richts ont prononcé des harangues er honneur du gouvernement allemand et de l gnrande réforme qu'il vient d'accorder à 3ux dont il massacre ou déporte les fils... •WWW— ..Il On triple raid aérien sur Londres Un aéroplane allemand est abattu en flammes et ses trois passagers sont brûlés vifs Londres, 29 janvier. Des g"oth;is allemands ont réussi à eur->ler Londres, pendant la nuit de lundi mardi. Le public, averti à temp6, s'était irtout mis à l'abri. Un commuiMjué officiel de lord French nnonoe : « D'après les- derniers renseignements menus, deux groupes d'avions ont fran-li au même moment la côte d'Essex, tan-\s qu'un autre groupe survolait la côte de ent à environ 20 heures. « Les deux premiers groupes prirent la rection de Londres, suivant une direction zrallèle à travers l'Essex et s'approchant ; la capitale par l'est-nord-est, peu après . heures. « Deux des avions qui franchirent la ite du Kent ont bombardé les îles Tha-H et de Sheppey, tandis que les autres issaient l'estuaire de la Tamise et ga-laient également Londres par l'est en vrvolant l'Essex. « Il semble qu'environ 15 avions aient ■is part au raid. Quatre ou cinq atteigni-nt la capitale et lancèrent des bombes ir plusieurs quartiers entre 21 et 22 heu-s. Peu après que la première attaque fut rminée, d'autres avions franchirent la ite d'Essex ; de ceux-ci, l'un seulement teignit Londres par le nord et lança des )mbes entre minuit 15 et minuit 30. Deux de nos àvions de reconnaissance ncontrèrent un aéroplane ennemi au-•.ssus d'Essex. Après un bref combat à urte distance, iaéroplane ennemi prit u et s'abattit en flammes sur le sol. Les ois aviateurs qui le montaient sont morts •âlés. On signale plusieurs autres engagements <ec des avions ennemis, par des pilotes :ni l'un a poursuivi l'assaillant au delà : la côte et a engagé, au-dessus de la mer, i combat qui n'a pas été décisif. a Tous nos pilotes sont rentrés in-mnes.. » (Radio.) 47 morts, 169 blessés Londres, 29 janvier. Officiel. — Les pertes occasionnées par raid aérien d'hier soir, s'élèvent à 14 mimes, 17 femmes, 16 enfants tués, 93 mmes, 59 femmes et 17 enfants blessés. A. l'exception d'un tué et de sept blessés, utes les victimes sont des habitants de indres. Les dégâts matériels sont légers.* —— ■ ■ - — >www - Le transatlantique « Andania », qui fut ipillé dimanche matin, a pu être ramené port. - Trêves, qui a été bombardé dans la nuit jeudi h vendiredi par les avions britaruii- es, est le siège du quartier-général dui lcron-inz.- Un navire patrouilleur américain s'est loué dans les eauix européennes le 2ô jan-;r. Il sera probablement abandonné. L'EFFORT AMÉRICAIN EN EUROPE lies États-Unis auront bientôt ici an demi-million de soldats ntesira ttcuunm m mme n u nus toun Washington, 28 janvier. r M. Baiser, ministre de la guerre, par- - lant devant la commission de larmée du t Sénat, a déclaré que l'Amérique aura plus ■ d'un demi-million de soldats en France à s bref délai, où un million et demi de ncoi- - vea-ux combattants seront prêts à être en-s voyés. Le ministre a ajouté : l « Au début, je ne pouvais pas soupçon-! ner avec quelle rapidité il nous serait pos-_ sible die transporter nos troupes outre-, mer. Mais demain nous pouvons avoir à doubler cjs envois. » M. Bafcer dit encore aux membres de Ja 3 commission : j « Nous avons un gouvernement réduit, mais nous possédons une armée entraînée . et solide debout suir le front. » Il expliqua à son auditoire que l'Amérique avait à construire en France des hôpitaux, des camps d'instruction et d'autres ouvrages, ainsi que des doOks dans : les ports de débarquement. Le ministre continue : ; « Pouir le matériel, des ordres ont été 1 J placés en France, où, maintenant, la pro- iaction vient à dépasser l'usure sur le xont. « Les contrats de matériel d'artillerie et i'ofcus, placés aux Etats-Unis, s'élèvent à in milliard de dollars pour sept mois, tan-lis -quie les contrats de la Grande-Bjeta-ïne aux Etats-Unis s'élevaient pair trois ms à 1.308 millions de dollars. » IL Biaker a annoncé que le général iVhieeler, du département de l'artillerie, es-ime qu'en 1918, 60 millions d'obus seront ivrés par l'Amérique. Le ministre ajoute que tous les soldats fui se trouvent actuellement, dans les 34 :amps d'entraînement des Etats-Unis sont naintenant prêts pour partir en France. Radio.) L'aide américaine à la BelgiQne ^Urt nouveau prêt de 45 millions de francs ient dêtre consenti à la Belgique par le fouveirnement des Etats-Unis. Cette avance porte à 432 millions le total les sommes prêtées à ce jour à la Belgi-pue. L'ensemble des avances faites à tous es Alliés se chiffrent à plus de 21 milliards. L'ANARCHIE EN RUSSIE Le gonferneseot liBlamis resversÉ pr te Mi.listes Il semble bien que les bolcheviks de Pe-■rograde veuillent étendre leur autorité sur ,out l'ancien! empire des Tsars. Ils ont eu ane déception cruelle à propos de l'Ukraine it ils se méfient avec raison du parti que esiEmpires Centraux comjptent tirer uu ■éparatisme russe. Us s'en prennent tout l'aboird à la Finlande dont l'admission au-,our du tapis viert de Bnest-Iitovsk était inminente. Un télégramme, venu viâ Stockholm de Iaparanda annonce que la garde rouge a Kseupé Helsingfors. L'anarchie règne dans a ville; les consuls étrangers ont quitté la :apitale et le gouvernement finlandais au-■ait, dit-an, dû se retirer veors le Nord. Le ninistre de Suède lui-même est parti pour Stockholm. Le gouvernement finlandais a adressé aiam gouvernements qui l'avaient eoonnu une protestation diplomatique : 11 e plaint de la collaboration directe de la lussie avec, les éléments qui se sont sou-evés en Finlande, collaboration injustifia->le, si on se rappelle que la Russie maxi-naliste a reconnu elle-même l'indépen-lance de La Finlande. Le commissaire de guerre maximaliste le Petro2rra.de a déclaré à M. Enkel, minis-ro de Finlamde en Russie, que « le gou-■ernement russe, fidèle à ses principes qui 'obligent à soutenir le prolétariat finlaa-lais dans la révolution sociale, avait en-'oyé des renforts de gardie-roujge et qu'il ontinuera à en envoyer, n Telle est la loraie foi die Trotsky et Lenine. Pour l'instant, on se bat sur de nom->reux points de la Finlande. Les lignes té-SgraphiiCFUies ont été cçupées et Petrograde st pratiquement isolée de l'Europe occi-'entale. Cependant, une délégation des îles inlandaises d'AJand est arrivée à Stock-lolm pour demander le rattachement dos les à la Suède. PERCY. ■—vwwv— EC 3nE O S e ministère de la reconstruction nationale Nous avons indiqué la répartition des eivices du nouveau ministère. Ajoutons, iour être complets, que M. Louis Blero, le ïmpathique et dévoué secrétaire parti-ulier de M. de Broqueville, continue de e'nplir ses fonctions dans le département louveau VVWVb Un dev di 30,000 francs aux œuvres Uc la reine des Belges Le maharajah Scindia, de Gwalior, qui, «puis le début des hostilités, a fait des one importants aux fonds de guerre et -ux oeuvres de charité, vient d'offrir au ol et à la reine d'Angleterre, à l'occasion u nouvel an, une somme de 150 000 francs, u bénéfice des officiers et marina dont les imiites sont dans le dénuement. Le maharajah Scindia a également of-;rt à la reine des Belges une somme de lOOO francs, destinée aux œuvres de cha-ité belles \wvu Mort d» l'aviateur de Cllivreuse Lundi,«dans un champ d'aviation Minais, le lieutenant pilote Chevreuse s'est lé en pilotant un avion de chasse. La îort a été presque instantanée. Le' jeune uc de Cfeevreuse était le fils aîné du duc e Luynes. Au front depuis le début de la uerre, il rêvait de s'inscrire dans la li-î.ée des Guynemer. Son courage était ad-ùré de ses camarades qui l'aimaient pour i bonne grâce et sa bonne humeur. Sa îort rapproche une fois de plus toutes s classes confondues dans le grand sa-■ifice. DES GRÈVES A BERLIN L'agence Wolff avoue. P'il ja en 100,000 grëTistes I/ag-ence Wolff publie un communiqué qui permet de supposer çpiue des incidents assez sérieux se sont produits ces jours-ci dans le monde ouvrier allemand. Qu'on en juge par ce texte du bureau officieux allemand : Genève, 29 janvier. L agence Wolff publie, le communiqué suivant : • Il y a eut lundi matin des grèves dans diffé rents quartiers de Berlin. D'après les inSor mations officielles, 40.000 ouvriers ont fai* grève dans La matinée dans quarante usines ou exploitations. L'après-midi, 100.-000 ouvriers se sont mis en grève dans quarante usines ou exploitations. Il n'y a pas eu de démonstrations particulières. Le mouvement n'a visiblement pas pris r ampleur espérée par ses promoteurs. Le manque d'Unité dans la direction ressortait de façon caractéristique. Les grévistes sont, pour La plupart, des jeunes gens et des jeunes filles. LA SITUATION D'APRES LES JOURNAUX Bâle, 29 janvier. Les journaux allemands sont, comme il fallait s'y attendre, très sobres de détails sur les grèves de Berlin à propos desquelles ils ne font que paraphraser les com-mimications officielles affirmant le caractère anodin des mouvements. La « Gazette de Francfort » évalue à 100,000 le nombre des ouvriers qui se sont rois en grève à Berlin jusqu'à lundi midi. Sur un point il semble qu'on puisse accorder crédit aux informations des journaux; c'est quand ils affirment que le parti socialiste officiel aussi bien que les syndicats chrétiens ou les syndicats libres, non seulement ne prêtèrent aucun appui au mouvement, mais même le combattirent •én engiquement. Les journaux confirment que les grévis-tes comprennent presque exclusivement des socialistes minoritaires et le groupe dit de « Spartacus »; mais cela prouve déjà ifue le chiffre des grévistes accusé pour Berlin par les notes officieuses est très inférieur a la réalité, car les ouvriers de la capitale, qui ont aiiajidonné presque entièrement I organisation socialiste majoritaire, ont • aû certainement tous suivre le mot d'ordre de leurs chefs minoritaires à Berlin et dans la banlieue. Lé « Vorwaerts », majoritaire et sympathique au gouvernement, proclame que les ouvriers allemands ne sont pas des bolcheviks, qu'ils veulient seulement la paix et la. liberté en Allemagne. 1 " VWWV II faut à l'Italie les territoires nécessaires à son unité nationale DECLARE M. ORLANDO Rome, 29 janvier. Au cours dune interview communiquée à la presse, M. Orlando', président de conseil, a déclaré que les buts de guerre italiens ne comportaient rien de plus que les tSrritoires nécessaires à l'unité nationale 81 reconnus comme tels par l'Autricbo avant la guerre. L'Autriche a offert à l'Italie tout Je rrentin et la ligne de l'Isonzo. Quant à rrleste, l'Autriche reconnaît qu'elle était italienne et se déclarait disposée à lui accorder l'autonomie. II serait curieux que cette question résolue par l'Autriche fût sujette à discussion 3e la part de nos alliés. Nous ne sommes sas une nation agressive ou impérialiste, jt en Méditerranée nous ne demaaidon» rien de plue que la sécurité nécessaire aour que l'équilibre italien ne soit pas rom pru. {Radio,)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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