Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1897 0
18 februari 1914
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s.n. 1914, 18 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833nt1j/
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ivj^ncn-TDI 18 FEVRIER ^4 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANIMEE — N° 4-9 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique H Un au. • • fr. 9m00 Six mois ... .... 4.80 Trois mois • • • • • 2M Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Onio© postale 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir} Edition i$° (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0.4S Réclames (3* page), la ligne. I.54 Faits divers corps . . » 4.01 Faits divers fin. • « » 8-01 Réparations judiciaire* » 3.01 Nécrologies . . • • o 2.01 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5centlm»« te nu mère Téléphones 3B46 et 3580 Instar-are omnia in OZristo Rédaction et Administration : 4» impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * .! Comment les Anglais I administrent leurs chemins de fer »l WJ* Une grande compagnie anglaise fait venir un directeur d'Amérique a Am La lettre que les industriels belges viec nent d'envoyer au ministre des Chemins d fer au sujet de la crise du trafic est une nou velle manifestation d'un état d'esprit qui s généralise de plus en plus. On reconnaît qu le système de la régie directe n'a pas répond aux promesses du début tant au point d vue économique qu'au point de vue finar cier; l'étatisme pur et simple a fait faillit parce qu'inévitablement entaché de pol tique et de fonctionnarisme. Une directio de chemin de fer doit posséder un espri d'initiative et une liberté d'allures qu'u organisme administratif ne saurait-acquérir pour s'en convaincre, il faut se rendr compte des mesures que les grandes compa gnies étrangères sont amenées à jprendr pour faire face à des difficultés qui valen assurément celles qui s'imposent à notr grande régie. On réalise alors la différenc qu'il y a entre les méthodes employées. Pour quiconque est mêlé à la conduit d'une entreprise industrielle, une questio domine toutes les autres : s'assurer un pei 8onnel dirigeant de premier ordre. Les se ciétés avisées font de gros sacrifices pou recruter des directeurs d'élite, elles les chei chent partout et se les disputent à prix d'oi On y combat le mandarinat qui tend à dom: ■ ' ner l'avancement dans tout corps disciplin K et dont le premier résultat est toujours d retarder, et souvent d'annuler les chance E des éléments jeunes et actifs. Une grand compagnie anglaise, le « Great Eastern Rai: way », vient de nous donner un exemple trap pant de la façon dont un organisme indus ! triel réagit contre les germes de destructio: f qui attaquent sa vitalité. L'assemblée générale de cette important société a siégé vendredi. Le «Times» nous e donne un compte rendu autrement instructi que celui dont les «Annales parlementaires nous régaleront lors de la prochaine discus sion du budget. Le président, lord Claui Hamilton, après avoir exposé la situatio; financière de la Compagnie, constata — e en cela il est d'accord avec tous ceux qu ont donné un peu de leur attention aux pre blêmes du trafic — que les difficultés de l'ex ploitation augmentent d'année en année Or, il se fait que la spécialisation excessiv des -services et les droits reconnus à l'an cienneté, rendent de plus^ en plus difficile li recrutement de l'état-major indispensable i l'organisme le plus complexe de i'économii moderne. Il faut donc prendre des mesure pour parer au danger. Il faut imiter le administrations américaines qui ont soin d faire passer leur personnel d'un service l'autre pour le former adéquatement ; il fau refuser de donner à l'ancienneté le pas su le mérite. 'Lord iClaud Hamilton, devant pourvoir la vacance d'un poste de directeur, déclar sans ambage qu'il n'a trouvé, ni dans so personnel, ni dans celui des autres comp? gnies anglaises, un homme apte à remplir ce difficiles fonctions. Dans une administratio d'Etat, le ministre qui oserait faire pareill constatation ne réussirait sans doute qu'à s faire houspiller. Moins exclusivistes que le parlements incompétents, les compagnie anglaises n'ont jamais hésité à aller cher 3- cher au loin les hommes qui pouvaient leur le être utiles. Le «Great Northern Railway» a i- pris un directeur dans l'Amérique du Nord , je d'autres sociétés en ont pris dans l'Amé-îe rique du Sud. Reconnaissant la maîtrise de.^ [u ingénieurs américains en matière ferroviaire, le le président du «Great Eastern» a proposé de q- confier la direction de ses services à un te homme venu de l'autre côté de l'Atlantique, i- De graves problèmes se posent en effet >n pour la Compagnie. Les gares de Londres it sont engorgées ; on étudie l'électrification tii des lignes suburbaines ; ne trouvant pas au-• ; tour de lui le candidat souhaité, lord Claud ;e Hamilton s'adressa à un collègue américain ; a,- celui-ci lui signala un jeune directeur du •e «Long Island Railway», desservant New-it York, qui s'était distingué à la têtë de ce :e réseau très surchargé où l'on cite une gare »e devant suffire àr une circulation de mille trains par jour. Il s'agit de M. Henry W. :e Thornton, engagé il v a vingt ans par la m «Pensylvania Railroau». Il vint passer une r- quinzaine de jours en Angleterre, visita e»- toutes les installations du «Great Eastern», ir et accepta les offres qui lui avaient été faites, r- U se trouva donc, à 42 ans, à l'âge où, chez r. nous, on marque encore le pas dans les i- grades secondaires, au sommet de la hiérar-ié chie d'une des plus importantes entreprises le de transport du Royaume-Uni. Il fait à coup »s sûr une bonne affaire ; en s'assurant son con-le cours énergique et expérimenté, la «Great 1- Eastern» croit en réaliser une meilleure en-3- core. Nous ne voulons en aucune façon critiquer le personnel dirigeant des chemins de fer de l'Etat, qui jouit d'une juste considération ; ;c nous voulons seulement souligner un fait qui m démontre quelle importance les grands ré-if seaux étrangers attachent au choix de leurs 5» administrateurs et combien ils hésitent peu s- à sacrifier de légitimes * susceptibilités d d'amour-propre quand le bien du service est u en jeu. C'est un incident qui caractérise des ït méthodes d'exploitation bien différentes des li nôtres. Nous avons commis une lourde faute d- en modelant l'organisation de nos chemins e- de 1er sur le type d'un service public ordi-3. naire. Il faut à une entreprise d'un caractère e industriel une structure plus souple ; il faut i- que des mesures comme celles qu'a prises le e •< Great Eastern Railway » en appelant à sa à tête une compétence étrangère soient au e moins dans le domaine du possible; si les ;s Anglais jugent qu'ils ont besoin de leçons, il :s n'y a point de honte pour nous à avouer que le nous en avons" besoin également. à Dans la discussion de la loi sui les habitait tions à bon marché, M. le ministre des Fi-ir nances a marqué une fois de plus son aversion pour le système de la régie directe ; c'est à un signe des temps. L'autonomie des che-re mins de fer, dont on parle en ce moment, m nous fournirait un type d'organisation inter-a- médiaire qui a fait ses preuves ailleurs. Le 3s moment semble venu d'en faire l'essai chez >n nous. L'esprit qui préside à la direction des le entreprises anglaises devrait être un encou-;e ragement à rompre avec des méthodes suran-îs nées et à marcher résolument dans des voies îs nouvelles. Le pays en recueillerait honneur r- et profit. L. L. Bulletin politique ÏSuiieim politique Un journal grec annonce que VAngleterre et l'Italie se seraient mises d'accord sur la question des îles du Dodecanèse. Evacuées par l'Italie, les îles ne seraient pas remises à la Turquie qui a prouvé son t?icapacité de les conserver. Une solution préférable à la rétrocession des îles et offrant toutes garanties de durée aurait été trouvée. Ceci n'est pas très clair. — La réponse de la Turquie se réservant toute liberté d'allures au sujet des îles de Chio et de Mitylène attribuées par les Puissances à la Grèce, paraît avoir eu une suite immédiate. Au conseil qui s'est tenu dimanche à Athènes, sous la présidence du Roi, les ministres se seraient mis d'accord sur la nécessité du renforcement immédiat des forces navales grecques. On y aurait même envisagé les moyens d'empêcher la Turquie de prendre possession des cuirassés achetés par elle en Angleterre. On considère du reste que les réservées de la Turquie rendent inopérante l'interdiction faite à la Grèce de fortifier les îles qui lui sont attribuées. — Ên Roumanie ont eu lieu, dimanche, les élections à la Chambre par le premier collège électoral. Ont été élus : $6 libé-rauXy 5 conservateurs et $ démocrates. Il y a 13 ballottages. — Suivant une information communiquée à la presse de Londres, les négociations anglo-allemandes relatives à VAfrique, paraphées l'été dernier, n'ont ^ pas encore abouti à une conclusion. Ce qui a été paraphé l'été passé a trait au développement commercial, économique et financier des colonies portugaises et à la part qu'y prendraient respectivement VAngleterre et l'Allemagne, mais on répète que ces conventions ne portent pas sur les colonies allemandes et anglaises et n'ont aucun rapport avec une répartition de territoires appartenant à une tierce puissance.■ L'OBSERVATOIRE Les plus fortes pressions, supérieures à '65 mm., s'observent sur le sud de l'Angleterre, le nord de la France et les régions méditerranéennes, et les plus faibles, ir^îérieures à '40 mm., sut le nord de la Scandinavie et le nord-ouest de la Finlande. Ln Belgique, le vent est faible d'entre nord-ouest et nord, et la température est comprise éntre 1° et 3°. Prévisions : vent faible; ter Dans les ordres nationaux e. —»o« ^ Le Roi vient de sig-ner un mouvement de pro-n motions et de nominations dans les Ordres n nationaux au ministère de l'agriculture et des f. travaux publics. " Sont nommés : 'é Grand officier de l'ordre de Léopold II. — M. Pierrot, J.-A., directeur général honoraire des voies hydrauliques. Commandeur de l'ordre de la couronne. — 'S M. Manneback, J., secrétaire général du dépair-,r tement. Officiers de l'ordre de ILéopold. — MM.- Du-11 buisson, L., directeur au service du caserne-t ment à l'administration centrale des ponts et chaussées; Wary, J., inspecteur principal des ' eaux et forets; Hendrickx, L.-M.-F., professeur ordinaire à l'école de médecine vétérinaire de l'Etat; Poskin, J., professeur à l'institut agri-■_ cole de l'Etat. Officiers de l'ordre de la Couronne. — MM. s Cailteux, J.-B.-T., inspecteur honoraire des !- eaux et forêts; Lurkin, E.-J., inspecteur hono-r raire des eaux et forêts; De Vuyst, F.-X.-L., conducteur principal honoraire des ponts et e chaussées; Page, J.-F., conducteur principal t honoraires des ponts et chaussées; Launoy, J., g conducteur principal honoraire des ponts et chaussées. . Officiers de l'ordre de Léopold II. — MM. , Gillet, C.-P.-J., conducteur principal honoraire / des ponts et chaussées; Nepper, H.-J., conducteur principal honoraire des ponts et chaus- - sées; Gillard, J.-B., conducteur principal ho- 1 noraire des ponts et chaussées. Chevaliers de l'ordre de Léopold. — MM. Verstraete, E.-H.-L., ingénieur principal des ~ ponts et chaussées; Lenfant, A.-T., Cristel, - E.-J., Bertrand, V.-J.-J., Rabozée, A.-H.-J. et VandeThaeghe, J.-I., conducteurs principaux de première classe des ponts et chaussées; Boi- y denghien, L.-D.-J., agronome de l'Etat de pre- 2 mière classe; De Caluwe, P., agronome de l'E-_ tat de première classe; Delvaux, E.-J., agronome de l'Etat de première classe; Derycke, F., inspecteur vétérinaire; Dijon, A., directeur t de l'école moyenne pratique d'agriculture de - iFontaine, J.-J., inspecteur des eaux et forêts; Gaspart, E., chef de division à l'admise nistration centrale; Gesche, J.-L., chef de divi-. sion à l'administration centrale; Goor, E.-H.-y J., inspecteur des eaux et forêts; Lejeune, E., agronome de l'Etat de première classe; Marcas, - L.-M., professeur à l'institut agricole de l'E- - tat; Pechon, L.-F., inspecteur des eaux et forêts; Thomas, E.-J.-G., agronome de l'Etat de première classe; Vandervaeren, J.-C., inspec- - teur de l'agriculture; Van Elst, P.-L., agronome de l'Etat de première classe; Boereboom, L.:PI.-J., inspecteur à l'administration de la voi?ie communale. s Chevalliers de l'ordre de Léopold II. — MM. d Meuris, H.-J., chef de bureau principal des - ponts et chaussées; Marbaix, E., chef de bu-" reau des ponts et chaussées. a LE XXe SIÈCLE " est le moins cher des grands quotidiens belges illusti-ét». Un grave accident de tram à Bruxelles ^IUT V VfWlMivJLl» v» w vttu •» La collision dn boulevard du Jubil La voiture du tram de Qrimberghe après la collisior Girondins et Jacobins au Conseil communal uw fyuu^vi a w uw, * »o« Les débats ouverts au Conseil communa • sur la question des Hospices se sont termi . nés d'une façon qui n'a surpris personne. ; Les doctrinaires avaient dressé contre le; | radicaux-socialistes des réquisitoires formi dables. Ce n'est point nous qui avions in ; venté les accusations de gaspillage et de 1 gabegies : nous eussions pu ne prendre que i la peine de reproduire les imputations e1 les démonstrations précises de MM. De Mot, Depage, Anspach, etc. Les médecins que nous défendions ne sont point catholi ques. Ce sont les doctrinaires du Consei' communal, MM. Max, Steens et Jacqmain. qui ont renvoyé à M. Bauwens les ôO francs que valait l'invitation au banauet des pau vres. C'est M. Max enfin qui a crié : « Démis sion! » aux Jacobins désemparés. Le moins que faisaient les doctrinaires ét;^t de crier, à chaque séance, à l'impéritie. à l'incapacité, à l'irrégularité. Ils avaient raison, inexorablement raison. Si bien que 1 oligarchie des Jacobins dénoncée de la sorte par ces éloquents Girondins ue trouva à répondre que des protestations violentes, mais vagues, d'honnêteté et de civisme. Or, au moment de tirer la conclusion du débat, les doctrinaires ont lâché pied sur toute la ligne. D'où est venu le mot d'ordre? Peu nous chaut. L'histoire de leurs ancêtres, les Girondins de la Grande Révolution, nous avait avertis, et nous nous attendions à ce dénoue-: ment de leur façon. Leur attitude d'aujourd'hui nous enchante plus encore que leurs accusations d'hier. 1 Qu'ils ne croient point, les uns en se décernant à eux-mêmes un diplôme d'honneur, les autres en battant en retraite, avoir sup-x p'-imé une question qui est posée devant l'opinion publique et qui a eu beaucoup plus de retentissement qu'ils ne paraissent se l'imaginer. On en parlera plus encore qu'on en a parlé, à Bruxelles et aussi en province.Quand il faudra montrer à l'œuvre une administration radicale-socialiste, nous reprendrons les accusations des doctrinaires et leurs irréfutables démonstrations. Quand nous entendrons les éloqueuts Girondins du libéralisme doctrinaire poser aux hommes de gouvernement, nous leur rappellerons leur impuissance, leur débandade, leur fuite et comment, terrorisés par les radicaux-socialistes ou muselés par la Loge, ils ont fini par se. prêter à l'étranglement du débat dont le bien des pauvres et l'honneur des médecins dépendaient selon eux. Une fois de plus, ils se sont montrés un groupe de rhéteurs habiles aux seuls exercices oratoires, mais désemparés et peureux devant la conclusion à tirer, devant l'acte à accomplir. Le débat du Conseil communal n'aura pas été inutile; loin de là. Le flamand l'école primaire al _ c [ 0>J<0>J40 « et La formule du gouvernement On a distribué mardi matin le texte de s" l'amendement déposé par M. Poullet au Q'_ projet scolaire afin de régler l'emploi des J langues à l'école primaire. < ,1. L'article 13bis disait : « Dans toutes les écoles communales, adop-;1' tées et adoptables, la langue maternelle est la > langue véhiculaire aux divers degrés de l'en- ^ ï*.c seignemeait ». e- L'amendement du gouvernement ajoute, 1 Z- après les mots : « langue maternelle »^ les j 0- mots : « des enfants ». Il ajoute ensuite à e, l'article les alinéas suivants : le « Dans l'application de la règle ci-dessus, et certains tempéraments pourront être autorisés, j_ selon les besoins des écoles, dans l'agglomé-ration bruxelloise et dans les communes de la frontière linguistique. Ces tempérarnents ne r > peuvent avoir pour effet de nuire à 1 étude ap-s' profondie de la langue maternelle. Les arrêtés ministériels ^'autorisation seront 0_ publiés au c Moniteur ». La langue maternelle ou usuelle est déter- v c_ minée par la déclaration du chef de famille. Si fc o- le chef d'école juge que l'enfant n'est pas apte , n> à suivre, avec fruit, les cours dans la langue t îa désignée par le chef de famille, un recours est £ ouvert à ce dernier auprès de l'inspection. /I. L'inspection présente chaque année un ra/p- ( es port spécial sur l'application des dispositions -, u_ ci-dessus ». % ^ Ce qu'il y a de capital dans cet amende- "* ment, c'est la disposition déclarant que « la ( langue maternelle ou usuelle de l'enfant est t déterminée par la» déclaration du chef de f famille ».^ Cette disposition s'inspire de la s raison même et nous paraît de nature à satis- c faire à toutes les revendications légitimes. t Un drame sanglant rue Royale à Bruxelles l al »£<o£4« * < li- ; 1 Deux hommes tués à coups de revolver ; uî par un banquier TTn double assassinat sur lequel on ne ; possède encore, à l'heure où nous écrivons, , r que des détails incomplets, s'est déroulé ic mardi, en plein midi, dans un immeuble de 1 j1.3 la rue Royale, à Bruxelles : deux hommes 1 4.^ y ont été tués par un banquier et celui-ci 1s 511 est en fuite. < ^ n' LES LIEUX DU DRU M E r es , c u- Au numéro 67 de la rue Royale habitait} s- un marchand-tailleur pour hommes du nom de Fivé ; il avait à son service un compta- * sa ble nommé Duthoit. c e, M. Fivé était commandité par un ban- c quier d'Alost, M. Decoene. Celui-ci, prétex-a. tant, à tort ou à raison, aue la comptabilité □- de ia maison était mal tenue, avait fait ad- . is joindre, dans des circonstances mal établies, G is à M. Duthoit, un expert comptable, M. Jo- C le ris, âgé de 60 ans, chef de bureau à l'admi-1- nistration des chemins de fer. id LE DRAME ls Mardi matin, MM. Decoene et Joris s'é-i_ taient rendus au tribunal de commerce de ^ ^ Bruxelles. Vers 11 heures, ils arrivaient rue e g_ Royale et entreprenaient la vérification des d livres de la comptabilité... ■q Que se passa-t-il? On l'ignore car c'est r ici que se place le drame et comme on le 1 r_ verra plus loin, le seul qui pourrait fournir r à son propos des renseignements, est en j-j. fuite. Toujours est-il qu'à midi précises, un jk ouvrier magasinier, à son travail dans les " p sous-sols, entendit le bruit de plusieurs dé-tonations. U monta au rez-de-chaussée et .0 y arriva au moment où M. Decoene sortait précipitamment de la maison. Le magasinier, ignorant ce qui s'était passé, ne son-e gea pas à inquiéter M. Decoene et celui-ci 3. s'éloigna. Le magasinier cependant entra dails le d magasin du rez-de-chaussée et recula frappé u de terreur : dans la pièce attenante à ce mais gasin se trouvaient étendus à terre, MM. Jo-;s ris et Duthoit. Tous les deux gisaient dans ,e une mare de sang. M. Joris était mort; M. Duthoit râlait encore, couché à terre, la 1i tête dans la partie inférieure du coffre-fort lequel était ouvert. ï- L'ARRIVEE DU PARQUET f Le magasinier donna l'alarme et l'on ac-^ courut de toutes parts. II fut tout de suite évident que les soins, en ce qui concernait M. Duthoit, étaient inutiles. Celui-ci, après quelques instants, rendit en effet le dernier soupir. Le commissaire de police, avec plusieurs agents, puis le parquet, représenté par M. Holvoet, arrivèrent promptement. Le médecin légiste ne put que constater le décès des deux victimes qui portaient chacune une a balle dans la tête. ^ Le signalement de M. Decoene a été aussitôt lancé dans toutes les directions. NOUVEAUX DETAILS M. Decoene est arrêté le ,u ,r^'n coup de téléphone nous apprend que îs M. Decoene a été arrêté par M. Claessens, officier de police de la brigade bruxelloise. M. De Coene était^ arrivé mardi, vers îa î au d® Justice où il demanda a parler au procureur du Roi. Ce magistrat se trouvant en ce moment sur les lieux du crime, M. De Coene fut reçu par M. Ghis-lam, secrétaire de M: Holvoet ; il ne se fit *s pa^ connaître et annonça qu'il reviendrait, a II revint, en effet, vers 3 h. 3/4, et renouvela sa demande. M. Ghislain lui ayant ré-Sj pondu que le procureur du Roi allait retenir s, d|un moment à l'autre, M. .Je Coene atten-é- dit dans le corridor. C'est sur ces entrefaites n la qu'arriva M. l'officier de police Claessens, q ie qui s'approchant de M. De Coene s'informa h ?" de son identité. M. De Coene s'étant nom- q mé, et lui ayant dit : « Je suis le banquier à d Alost », jBl. Claessens répliqua : « et moi je a r_ suis officier de police judiciaire et ie vous arrête ». h te Fouillé presque aussitôt, M. De Coene fut ie trouvé porteur d'un browning dont le char- c st geur contenait encore deux cartouches. a Il a déclaré avoir agi sous l'empire d'une P- colère aveugle et a demandé qu'on pré- n 1S vienne sa famille du forfait dont il s'était- rendu coupable. v e- M. De Coene a encore dit à M. Claessens n la qu'il n'avait pas prémédité son crime. Il por- n st tait constamment son browning sur lui, car t le fréquemment il était en possession de fortes n la sommes d'argent. Et, c'était pour se défen- n s- dre contre une attaque éventuelle qu'il était g toujours armé., 1< Le Roi victime d'un accident de cheva u uii uwwiuwiu uw l'iiwai -—»o«—. Le Roi a l'habitude de faire chaque mati] une longue promenade à cheval dans la fore de Soignes, en compagnie d'un de ses offi ciers d'ordonnance. C'est ainsi que le Ro avait assisté, lundi matin, du côté de Groe nendael, à la découverte du cadavre de Fin dividu qui s'était évadé samedi du Palai de Justice. Mardi, la promenade du souve rain a été interrompue par un pénible acci dent qui aurait pu avoir de terribles consé quences. Une note officielle Une note officielle résume l'événemen comme suit : « Au cours d'une promenade à cheval c matin, le cheval du Roi, à la traversée d'ui mauvais passage, a fait une grosse faute e s'est abattu ; Sa Majesté s'est relevée immédia tement, souffrant vivement du bras gauche L'examen médical a révélé une fracture di bras. Signé : DrB Depage et Lebœuf. » Comment l'accident s'est produit Voici les renseignements complémentaire que nous avons recueillis à ce sujet : Le souverain était parti mardi matin, ver: 8 heures, en compagnie du commandant dt Roy de Blicquy, et suivi d'un piqueur, pou aller faire sa promenade habituelle dans 1; forêt. Les cavaliers, allant à petite allure venaient de s'engager dans la drève di Comte, à cinq cents mètres environ derrière l'hippodrome de Boitsfort, lorsque le cheva du Roi buta contre une pierre dans une des cente, se croisa les jambes et se renversa n entraînant le souverain dans sa chute. Le Roi tomba sur le côté gauche, et tou le poids du corps s'étant porté sur le bras une fracture de l'humérus s'ensuivit. Le Roi fut aussi légèrement blessé à le jambe d'un coup de pied de cheval. 'C Le Roi, s'étant aussitôt relevé, fut condui par le commandant du Roy de Blicquy dan: une villa que Mme du Roy de Blicquy mère occupe à quelques centaines de mètres dt ; l'endroit ou l'accident s'était produit. L( gp souverain y reçut un pansement d'une reli i gieuse soignant actuellement un malade dan? cette villa, puis une automobile, mandée pai ! téléphone, vint le prendre pour le reconduire Qe au Palais où il voulut aussitôt rassurer lui IS ( même la Reine. Le Roi trouva au Palais les ! docteurs Depage et Lebœuf qu'on avait ap 3e ' pelés d'urgence; il reçut les soins des deux es praticiens qui, ayant radiographié la bles .c"- sure et constaté la fracture simple, décidè-, rent d'immobiliser le bras dans le plâtre Le Roi devra garder le bras en écharpe pen . dant six semaines. m Malgré cet accident, la soirée dansante a_ fixée à ce mererdei soir aura lieu au Palais de Bruxelles. Le Ro in'a pas voulu qu'on n_ donnât contre-ordre. x- Les témoignages de sympathie Mardi après-midi sont arrivés au Palais ,g des télégrammes ëTe sympathie de l'empe-Ql reur Guillaume, du roi d'Angleterre, de M. Poincaré, président de la République, etc. Le bulletin médical Voici le bulletin publié mardi à 5 heures : « Le Roi est atteint d'une fracture oblique *e de l'extrémité inférieure de l'humcrus gauche Je et d'une contusion musculaire à la jambe es droite. La fracture a été réduite ce matin à 11 heures, st AS heures du soir l'état de Sa Majesté est le très satisfaisant. » Ce bulletin porte la signature des docteurs _ Depage et Lebœuf. LES NOUVELLES LLU IVUU VLLLLU La manifestation Saint Saëns La première^ représentation du « Timbre d'Argent », qui aura lieu le 2 mars au théâ* J tre de la Monnaie et à laquelle le Roi assistera, s'annonce comme un gros succès au point de vue artistique) et mondain. Les répétitions de l'œuvre de Saint-Saëns sont très avancées. La partition a conservé toute sa fraîcheur ; elle comporte, on le sait, de nouveaux récitatifs qui lui donneront une physionomie nouvelle. Les décors auxquels travaille M. Deles-cluze sont très réussis, notamment le décor nocturne de Vienne, où évoluera le ballet blanc, qui sera un des attraits de cette j reprise. Les rôles ont été ainsi distribués : Hélène : ; Mlle Pornod; Rosa : Mlle Callemien; Fia-1 metta, Mlle Cerny; Conrad : M. Girod ; Spi-: ridion : M. de Clery; Benedict : M. Dua; Patrick : M. Dognies. 1 Les prochaines manœuvres Les grandes manœuvres auront lieu du 3-1 août au 5 septembre. Trois divisions d'armée y prendront part : la première (Gand), la cinquième (Mons) et» 1 la sixième division (Bruxelles). Le 31 aoûtj au début des manœuvres, la première elivision se trouvera au camp de Beverloo; la sixième division et les compagnies universitaires seront au camp d'Arlon; la cinquième division sera dans ses garnisons.Le Conservatoire Africain ' fait appel aux personnes (hommes et dames âgés el'au moins 16 ans) désireuses de collecter pour l'œuvre des crèches le jour du Mardi-Gras, 24 février 1914. De jolis insignes seront ' remis aux collecteurs ayant produit une somme de 25 francs minimum. Prière d'envoyer les adhésions au local du Cercle, Taverne Alfreel, 16, rue du Midi. ^Excursions en Angleterre L'administration des chemins de fer mefe en distribution du 21 au 26 février, à l'occasion du Mardi-Gras, des billets à prix réduits pour l'Angleterre. Les stations d'Anvers (Central), Blanken-berghe, Bruges,^ Bruxelles (Nord), Gand (Sud), Gand (Saint-iPierre) et Liège (Guille-mins) délivrent des billets pour Douvres et pour Londres. Celles de Bruxelles (Midi) et d'Esscheu ne mettent en vente que des billets pour Londres. Louvain, Mons, Mouscron, Nalnur, Tournai et Verviers (Ouest) débitent des billets pour Dcmvres seulement. Ces billets sont individuels, ont une duré© de validité de 15 jours et s'obtiennent au guichet sans aucune formalité. Aux mêmes dates, la station d'Ostende (quai) et les distributeurs à bord des malles délivrent des billets à prix réduits pour Douvres et Londres, d'une durée de validité de 8 jours. Des prospectus relatifs à ces billets s'obtiennent dans toutes les stations de l'Etat. On peut aussi y consulter les affiches. La Caisse Générale de Reports et de Dépôts, Société anonyme, 11, rue eles Colonies, à Bruxelles, fait savoir qu'à raison de l'af-fluence considérable des titres étrangers à soumettre, avant le 5 mars, à la formalité du timbrage au taux réduit, elle ne pourra plus j accepter, après le vendredi 20 février, les valeurs déposées dans ce but. Les meilleurs câbles et fils électriques ! Le plus grand stock et les plus bas prix. J G. Hiroux & O0, 7, square de l'Aviatfôn, Bruxelles. LA POLITIQUE EN FRANCE ijl m. fiL-* * a. a slv J1 ^ jl ^ ^ >—«»♦«»—<£ M. Briand contre les blocards MM, Briand, Siegfried et Barthou au meeting du Havre MM. Briand, Siegfried et Bai De notre correspondant s: Paris, le 16 février 1914. tl « L'endormeur s'est endormi », tel est le d îot que l'on entend dans le monde politi- r, ue, chaque fois que M.Aristide Briand reste d uit jours sans faire parler do lui. Ceux v ui accusent le président de la « Fédération es gauches » ele somnoler, ne sont ni ses q mis ni ses ennemis, mais nos amis. S( Lorsque M. Briand s'en va en province v aranguer les foules, les mêmes gens disent : e — «Il parle bien, très bien même, mais e ne sont que des paroles. Où sont les n ctes ?» i Invariablement, je réponds à ces pessi- 0 listes : n — a Et vous donc? Voulez-vous me conter j. os efforts ? Nos comités de province récla- y lent à grands cris des conférenciers, et ils v 'en trouvent pas. Pour être juste, ce sont oujours les mêmes qui se dévouent — et ils e sont pas nombreux. Fondez-vous des comités, comme M. Briand? Soulevez-vous, or- n ;anisez-vous, comme lui, pour la bataille a es intérêts alarmés? Est-ce que les foules , Dunnou au meexing au navre s'ameutent sur votre passage, les uns vous acclamant, les autres vous sifflant? » Pourquoi semez-vous îa panique et le Ie découragement par vos propos inconsidé-tl_ rés 1 Ah 1 je sais bien que ces propos ne tra-;fce duisent point le fond de votre pensée. Vous ux vous plaignez pour être rassurés. 011 » Et d'ailleurs, ce n'est pas en M. Briand 5es que vous devez placer votre confiance. Laissez-le faire son œuvre dans son milieu; sui^ ice vez avec une extrême attention la lutte qui t.: est engagée entre radicaux unifiés et répu-^1S blicains fédérés. Vous pouvez être, à un »es moment donné, les arbitres de la situation. Mais pour cela, il faut que vous soyez forts, 1S*" organisés et disciplinés, que vous soyez animés de cet esprit de conquête qui donne ter la victoire, aue vous cherchiez à entamer \a- l'ennemi, et non pas simplement à garder "s vos positions. » ils co- Mais revenons à M. Briand. Nul ne sait or- mieux que lui exploiter les fautes de ses ille adversaires. Et il l'a prouvé au Havre, les Deux juifs, les frères Meyer, démagogues

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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