Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

2441 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 12 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b853f4mn6b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE XX SIECLE ABONNEMENTS Four toute la Belgique Un an. . . .fr. 9.00 Six mois . . « .... 4.10 Trois mois 2.3 S Gr.-Duché de Luxenib, 20.00 0niw postale. 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition îf (minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0«4S Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . . » 4.0® Faits divers fin. . . » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies , . . . » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numêfa MU II I 'I llli'i " Il 1111'millll l'Iil1 ï'i l1 'in Téléphones 3S46 et 3SSG Instant-are omnia in Chrisio Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EL D I T I ON ¥¥¥■ Marches et contremarches de la diplomatie anglaise 0*0*0 — Position de l'Angleterre vis-à-vis de la Turquie et de la Russie Nous parlions l'autre jour (voir le «XX® Siècle» du mercredi 8 juillet) du sens à attribuer à la visite simultanée de trois escadres anglaises à Kiel, à Cronstàdt et à Constanti-nople.Toutes trois indiquent que l'Angleterre poursuit quelque dessein intéressé en chacun de ces pays. Dessein mal connu encore en ses détails, mais dont on devine quelque chose. A Kiel, c'est d'une manière générale le rapprochement anglo-allemand qui trouve une occasion de plus de*se manifester. Peut-être est-ce en vue de faciliter 1a- négociation de certaines affaires coloniales d'Afrique ou d'assurer le règlement en commun de certains "intérêts économiques connexes des •deux nations en Asie-Mineure. A Cronstàdt, ce qui dirigeait l'escadre anglaise, c'était, à n'en pas douter, l'idée d'ouvrir par une préface officielle une négociation importante relative à la Perse. A Constantinople, c'était l'intention de manifester la persistance de certains intérêts historiques et aussi de faciliter la conclusion de quelques accords non dénués d'intérêt. Disons quelques mots de la position actuelle de l'Angleterre vis-à-vis de la Russie et de la Turquie dans ces deux ordres de questions. it * •* On ne saurait accorder trop d'attention au problème persan. Cette affaire dormait depuis sept années. On peut considérer dès à présent la question comme rouverte. Pourtant peu de personnes encore se doutent qu'elle ait été ramenée au premier plan de l'actualité. C'est qu'en effet, elle l'y a été en quelque sorte silencieusement, et petit à petit, au fur et à mesure que le développement de la politique européenne, dans les voies où elle était engagée, l'acheminait des Balkans vers l'Asie-Mineure et de là, par un enchaînement logique de ses intérêts, vers la Perse. H y a des signés qui ne trompent pas. Avez-vous remarqué que l'on recommence à parler singulièrement du rôle joué par les-fonctionnaires belges des finances persanes et que les conflits se sont soudain multipliés et amplifiés entre eux et les agents de la Russie ? Par exemple, avez-vous. vu l'importance étrange donnée pai la presse à la cabale montée contre notre compatriote M. Mor-nard par les représentants du gouvernement russe? Chacun sait que la presence de nos compatriotes et leur action réoganisatrice gênent Là-bas l'action de la Russie et contrarient ses visées ; la Russie s'accommoderait mieux, pour la réalisation de ses desseins ambitieux en Perse, de l'anarchie intérieure de ce pays que d'un régime d'ordre administratif.Avez-vous remarqué, d'autre part, que les gisements pétrolifères dont l'Angleterre vient de conclure le rachat («Persian Oil Con-tract »), sont situés partie en territoire turc partie dans la zone du territoire persan que l'Angleterre et la Russie avaient convenu, par leur accord de 1907, de réserver neutre entre elles? A ces deux ordres de faits concomitants, l'on s'aperçoit que l'ère des compétitions internationales, ou plus exactement l'ère de la rivalité anglo-russe est rouverte en Perse. La Russie redouble ses menées envahissantes ; l'Angleterre prend des gages là où elle s'était interdit d'en prendre. L'accord de 1907 n'est plus scrupuleusement respecté. Quelque chose se prépare... Est ce la revision de l'accord anglo-russe de 1907? Le mot de revision n'a pas été prononcé par sir Edward Grey dans son discours du 29 juin 1914 en réponse à une question posée par M. George Lloycl ; le prudent secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères a parlé seulement d'un « accond complémentaire » que préparerait une amicale conversation avec la Russie. Complément ou revision : le terme importe peu. L'essentiel est qu'on va toucher à l'œuvre de 1907, dont on avait pourtant auguré officiellement à l'époque la durée beaucoup plus longue. Toutes les affaires vont vite en ce temps de fièvre et les événements se pressent!... *** L'accord anglo-russe de 1907 relatif à la Perse avait partagé ce pays en zones d'in- , fluence': à la Russie, le Nord; à l'Angleterre, le Sud; entre les deux, une zone centrale qui resterait neutre et servirait de tampon. Or, au Nord, à la faveur de l'anarchie et de la guerre civile qui régnent en Perse à 1 l'état endémique depuis cinq ou six ans, la , Russie a petit à petit transformé son droit d'influence en un fait d'occupation militaire : ! ce sont ses cosaques qui assurent l'ordre en ' ces régions.^ En même temps, elle travaille : activement à la création du chemin de fer < transpersan qui prolonge le réseau russe du , transcaucasien. Le développement de cette ligne ferrée doit logiquement et sous peu de ' temps conduire la Russie à Téhéran, qui est ' située dans la zone neutre. 'D'autre part, l'Angleterre, ayant besoin < de réserves de pétrole pour sa marine — < qu elle veut soustraire aux prétentions exorbitantes du commerce de l'huile, l'Angle- 1 terre a acquis la concession d'exploitation 1 d'une société dont les gisements sont situés i eux aussi dans la zone neutre, proche de la t frontière turque. Voilà donc la zone neutre de 1907 entamée ^ ou menacée de part et d'autre. L'occupation militaire russe du Nord suivra nécessaire- i ment, pas à pas, la marche des poseurs de l rail du Transpersan; l'exploitation par et pour le gouvernement anglais des gisements * rachetés imposerait, en cas de trouble, à 1 l'Angleterre une intervention armée dans les t affaires intérieures de la région pour y proté- s ger ses puits et ses canalisations. Graves problèmes que ceux-là, car avec ces questions des chemins de fer et des pétroles 3t de l'ordre intérieur, c'est tout le statut de 1 la Perse qui est mis en cause. z On comprend qu'il faille pour cela négo-îier... 1 On négocie donc entre Londres et Saint- c Pétersbourg. On négocie déjà. Il est probable c ïue, comme toujours,les deux gouvernements c pour se mettre d'accord, se donneront mutuellement des « compensations » gagées sur le patrimoine du malheureux Empire des Chahs. La visite de Cronstàdt a ei} ponr but d'annoncer cette négociation et d'amorcer cette importante affaire. -X** Qu'annonce celle de Constantinople ? Il est aisé de le deviner. Depuis qu'elle s'est rendu les mains libres en Extrême-Orient par l'accord russo-japonais, la Russie a repris la trame, quelque temps abandonnée, de sa politique d expansion balkanique. Elle cherche à déboucher de la mer. Noire et donc à obtenir d'une manière ou d'une autre la liberté des 'Détroits.Or, l'Angleterre n'entend point consentir à cette expansion maritime de la Russie. Elle a réussi jusqu'à présent à tenir la marine russe i« embouteillée » dans la mer Noire; elle veut l'y maintenir pour sauvegarder l'équili- ! bre naval de la Méditerranée, qui est présen- ! tement à son profit. Or, celui qui tient militairement et diplomatiquement la clef des Détroits, c'est toujours le Sultan. On s'est donc empressé d'envoyer, en visite officielle, auprès du Sultan, une escadre anglaise, au juste moment où la Russie mettait en branle sa diplomatie Cette visite navale ne pouvait manquer de flatter l'amour-propre des Ottomans au lendemain de leur défaite dans les Balkans ; en même temps, elle signifiait indirectement , à la Russie que l'Angleterre veille et n'entend pas tolérer de modifications dans le statut du Bosphore et des Dardanelles au profit de j l'ambition russe. La visite navale de Constantinople, com-i binée avec celle de Kiel,avait encore un autre j but. Elle manifestait l'intention de la part de l'Angleterre de faciliter la conclusion au plus tôt de la série des arrangements anglo-turcs relatifs à l'Asie-Mineure et qui sont en cours de négociation. Déjà un accord anglo-allemand a réglé la question du chemin de fer de Bagdad, dont l'Angleterre s'est réservé la tête de «ligne naturelle, Koweit, et le contrôle des tarifs sur le tronçon Bagdad-Bassorah. L'Angleterre ' voudrait bien, en outre, se faire concéder les j gisements pétrolifères de Mésopotamie.Pour j cela, il faut que l'Allemagne, fort puissante j en Asie-Mineure, ne fasse pas d'obstruction et que la Turquie, de son côté, se montre j bonne fil'le. Les visites n'avales de Kiel et de Constantinople sont venues, à cette fin, singulièrement à leur heure. * * * Voit-on maintenant un peu plus clairement par quoi s'expliquent les trois visites navales de Kiel, de Cronstàdt et de Constantinople et surtout leur simultanéité ? Nous, modestes observateurs qui devons prendre intérêt et tâcher de nous instruire à ces spectacles de la vie internationale, cela nous fait réfléchir dans notre coin paisible sur les conditions curieuses de la grande politique. Que de choses on aura ainsi facilitées et 1 d'obstacles amenuisés tout simple ni en it pa> J un adroit déplacement de navires à l'instant t opportun ! Quelle merveille intellectuelle que c cet emploi judicieux d'escadres, en qualité Je figurantes muettes et cependant éloquen- ] tes des intérêts en présence dans les grandes < pièces que joue la diplomatie sur la scène < Ju monde !. ^ Une fois de plus les gens et engins de guerre auront été les pacifiques estafettes des intérêts nationaux qu'ils protégeraient dans ] les batailles. En service du temps de paix, les i •innées et les flottes ont pour fonction d'être ( [es fourriers de la diplomatie. BELGA. ( P.-S. — Répondant, vendredi, à une nou- \ velle question touchant la Perse, sir Edward J Grey a fait la déclaration suivante : i « Je ne prévois aucunement que les conces- < sions de pétrole en Perse puissent nous conduire à une intervention dans la zone neutre. . » Tout ce que je puis dire, c'est que l'ac- .1 cord anglo-russe demeure exactement ce qu'il 1 était, et que la convention relative aux conces- ■ sions de pétrole n'est aucunement modifiée. » On reconnaîtra que cette réponse est sin- £ gulièrement prudente... IHiaileiin » »o« — Les journaux de Vienne annoncent que les résultats de Venquête relative à | Vattentat de Serajevô seront publiés aussitôt que celle-ci sera terminée. Une partie des pièces constituant des preuves sera -portée à la connaissance du gouvernement [ serbe et celui-ci sera prié sous la forme di- £ plomatique la plus correcte, de favoriser v V enquête dans V intérêt de la vérité et pour pouvoir atteindre les coupables, et de veil- J 1er à ce qu'à Vavenir le mouvement pan- c serbe en Bosnie ne soit pas encouragé par f ies menées ayant leur source en Serbie. La iémarche du ministre d'Autriche à Bel- | grade aura lieu cette semaine. c — Au cours de la discussion du budget t ies affaires étrangères à la Chambre des ZommuneSy sir Edward Grey, après avoir \ innoncé que la Grande Bretagne avait ac- ^ :eptê de se faire représenter à la Confê- c 'ence de La Hayey s'est expliqué, encore ine foisy au sujet de la limitation des ar- ^ nements. Il Va faity semble-t-il, avec une 'ertaine mélancolie. Il a constaté que tou- a 'es ses suggestions ont été immédiatement ransformées en tentative d}enrayer la li- d 1er té d'action des gouvernements étran- n ?ers. Et il en a conclu qu'il fallait renon-•er à un procédé direct. Reste à attendre s t quelque chose » de Vamélioration cer- t: aine des relations internationales .et du s ion sens de Vopinion publique qui jugera in jour que les dépenses sont devenues in- a olérables. Tout cela ne respire pas une c ?ra?ide confiance. — XJn journal russe revient sur Ventre ^ >ue de Konopicht pour affirmer qu'entre s 'Empereur Guillaume et l'archiduc Fran-ois-F erdinand fut arrêté un plan d'en- j* ente militaire entre l'Allemagne et V Au-riche. D'après cette entente, l'Allemagne g 'engageait à augmenter de deux corps i: Varmée l'effectif des troupes de la fron- ~ ière orientale, à mettre sur pied de guerre Permanent un corps d'armée dit d'observation à la frontière orientale et à développer la flotte sur la base de quatre nouveaux Ireadnoughts et d'unités navales secondaires correspondantes. L*Autriche^de son ôtèy prenait des engagements analogues. En l'honneur du R. P. Kuiien Dix ans d'action syndicale chrétienne Le R. P. Rutten sera, aujourd'hui, à Gand,; l'objet d'une manifestation grandiose à l'occasion du Xe anniversaire du Secrétariat desi Unions professionnelles chrétiennes. Il y'-a dix ans, en effet, que le P. Rutten' s'est fait chez nous le pionnier du mouvement syndical chrétien. Mieux que toutes les pa-roiles,un chiffre dira'l'efficacité de son action: les syndiqués chrétiens sont aujourd'hui 102,277. 1 Le R. P. Rutten L'honneur du P. Rutten, c'est d'avoir fait, ; rendant ces dix ans, œuvre positive et r4?~ ' ist-e. Dans notre société indn«ti*i«iiséc, îf nouvément syndical chrétien est une néces-ité de justice qu'il faudrait proclamer, nême s'A n'y avait pas de mouvement syn-lioa'l socialiste. Le mouvement syndical îhrétien doit tendre vers la renaissance ma-érielle, morale et religieuse de la classe ouvrière en assurant à celle-ci pilus de pain, >lus de justice et plus de liberté. Le mouve-nont syndicail chrétien doit promouvoir tout :ela en tenant compté des intérêts généraux iont le respect s'impose à toutes les classes-yt à tous les individus. Voilà ce que le Père lutten a prouvé depuis dix ans par ses pa-oles et par ses actes, en dépit de toutes les >ppositions qu'il a pu rencontrer. Aussi est-ce à juste titre qu'il recevra au-ourd'ihui l'hommage reconnaissant de toute a Belgique catholique. Qu'il nous permette le nous joindre à tous ceux qui l'acclameront aujourd'hui à Gand. H1 ÉifïiiilSF • .e lieutenant-aviateur Hubert a succombé à ses blessures Ainsi que nous l'avons annoncé dans nos ditions de samedi matin, le lieutenant Hu- ' •ert a succombé vendredi après-midi aux \ uites de la chute terrible qu'il avait faite la ; eille à l'aérodrome de Kiewit. Voiilà, en quinze jours ,deux de nos plus ' •riûlants officiers aviateurs fauchés par la Qort. La sympathie .publique ira à leurs ompagnons d'armes en même temps qu'à la amille aujourd'hui plongée dans le deuil. Le lieutenant .Hubert était fils du docteur ( lubert, de Mons, et neveu de M. Léon Hu- , >ert, ancien député de Philippeville, et non, \ omme on l'a dit paa- erreur, de M. >le minis-re de^ l'Industrie et du Travail. Après avoir fait ses études au collège ' laint-Sbànislas de Mons, Raymond Hubert ■ tait entré k l'Eco'le mi'litaire. Dès sa sortie e l'Ecole, il demanda à s'enrôler parmi les ! fficiers aviateurs. - Le ministre de la guerre était alors le lieu 3nant générall Heîlebaut. Par mesure de ' rudence ill décida qu'aucun officier ne serait eçu avant l'âge de 25 ans dans le corps des j viateurs. Le sous-lieutenant Hubert patienta, mais -es qu'il put faire flédhir la rigueur du règ'le- ' lent, ïl partit pour Sint-Job, près d'Anvers, j ù il reçût les leçons de Verschaeve. Pilote civil diplômé, il partit pour Bras- 1 îhapt afin de participer directement à l'avia- 5 on militaire, franchissant délibérément la £ 3Conde étape voulue. ( Cette semaine, comme passager observa-ïur du lieutenant Poot, il avait fait une , scension très réussie. Et i'1 allait recommen-31* quand surgit l'accident- terrible que , aviation militaire a de nouveau à déplorer. Le lieutenant Raymond Hubert venait 'entrer dans sa 26e année et un bel avenir ouvrait devant lui. Charmant garçon, d'un heureux caractère, ] »ur droit, nature loyale, ii ne comptait que es amis. Ses obsèques seront célébrées en l'église ainte-Waudru, à Mons, le lundi 13 juillet, à L heures. LE XXe siècle; ; est lu pour sa ^ SPORTIVE l comme pour ses 1 «FORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES { ET LITTERAIRES LES NOUVELLES b., ^ Nos souverains à Ostende Nos souverains, venant de Berne, ont traversé Bruxelles samedi, à 8 h. 36 du matin, et ont poursuivi directement leur voyage vers Ostende où ils sont arrivés à 10 h. 29. Sur le quai de la gare, se trouvaient les petits princes et la petite princesse, de même que M. Liebaert, bourgmestre d'Ostende, le c cl oued du 3° de ligne et le curé-doyen d'Ostende.Nos souverains, après avoir reçu ies souhaits de bienvenue de ces diverses personnalités, se sont rendus au chalet royal où ils ■comptent faire un séjour prolongé. Les Belges en Chine Nous apprenons que le gouvernement anglais vient d'engager deux de nos jeunes compatriotes, M. Char-les Serrys, petit-fils de l'anfoien ministre de Belgique en Chine, et Robert Ketels pour le service diplomatique diee douanes maritimes chinoises à Shan-ghaï. __0_ Le lord-maire à Bruxelles Voici le programme officiel des fêtes et cérémonies qui accompagneront le séjour à Brucelles du lord-maire de Londres, sir T. Van-ittart Bovvater. A son arrivée à la gare du Nord le.21 juillet, a 5 h. 15, le lord-maire sera accompagné ,îe six aldermen : sir Joseph Savory, baronet ; ï:he Right Honourablè sir T. Vezey Strong, privy councillor; knight commander of the lioyal Victorian Order; colonel sir Charles Oheers Wakëfield; sir Edward Ernest Coo-per ; M. James Roll, et sir John Baddeley ; de deux sheriffs : le lieutenant-colonel sir John Humphery, alderman, et sir Frédéric George Painter, «deputy» ; du Swordbearer, le major John Charles Ker-Fox, «master of arts»; duCommon Cryer and serjeant-at-arms le colonel Thomas Joseph Kearns, « compa-nion of the bat h »; du City Marshal le captain Alfred Edward Wood ;.du Town Clerk, sir James Bell, et d'une délégation de 20 membres du City Council, délégation conduite par M. Richard Davies, i«- justice of the peace ». La suif e du lord-maire comportera en outre 18 employés et gens de service qui amèneront de Londres"- trois carrosses de gala et 9 chevaux.A leur arrivée à la gare du Nord, le lord-maire et la délégation de la Cité de Londres seront reçus par le Collège échevinal et conduits à l'hôtel où ils ont retenu des appartements; un dîner y sera servi, puis les hôtes de la Ville de' Bruxelles assisteront au Parc à une fête de nuit. Le 22 juillet, le lord-maire et les représentants de la Cité assisteront dans la matinée au défilé des troupes de la garnison, place des Palais, où une estrade sera, édifiée. A 1 heure un déjeuner leur sera offert par la Chambre " j commere.£> lirita-nxiique-cl© Belgique. Dans i après-midi, le lord-maire et les personnalités qui l'accompagnent visiteront le champ de bataille de Waterloo. Le soir, dîner de gala au Palais du Roi. Le 23, nos hôtes assisteront à un déjeuner au Bois de la Cambre, puis se rendront au Longchamp fleuri. Le soir auront lieu un di-ner, puis un concert au Waux-Hall. Le 24, le lord-maire et sa suite visiteront dans la matinée le Musée colonial de Tervue-ren, où un lunch leur sera offert par le ministre des colonies. A l'issue de ce lunch, promenade dans la forêt de Soignies et fîve o'clock à Groenendael. Le soir, grand banquet officiel à l'Hôtel de Ville. Nos hôtes quitteront Bruxelles le 25 juillet, à 13 h. 13. La manifestation du 19 juillet Tous les anciens militaires de 1870-71, indistinctement, sont invités à participer à la manifestation du 19 juillet en l'honneur du Roi. Réunion à 10 heures, boulevard d'Anvers, près de la gare du Nord. (Communiqué.) Nos tramways Après l'électrification de la ligne de Bruxelles à Haecht, voici le tour de celle de Bruxelles à Vossem. Sous la présidence de M. Frick, bourgmestre de Saint-Josse-ten Noode, les bourgmestres de Woluwe-Saint-Etienne, Sterrebeek et Wesembeek se sont réunis avec les ingénieurs le la Société des Chemins de fer vicinaux ît, de commun accord, il a été décidé que es communes interviendraient financière-nent dans les frais de la transformation de : jette ligne. L'exposition de caoutchouc à Londres Cette exposition s'est fermée jeudi soir. L/a section belge a été très admirée. Le ban-juet de clôture a eu lieu mardi soir et réunis-iait 150 convives, parmi lesquels les organisateurs, les délégués étrangers, les exposants. Sir Blake, président du comité de l'expo-lition,présidait la table d'honneur, où avaient iris place MM. Perrot, délégué de la France; lieplaje, directeur général au ministère des iolonies ; Pollet, consul général de Belgique ; Btaines Manders, directeur de l'exposition ; 1/éon Osterrieth, commissaire délégué de Belgique, etc. Sir Blake ouvrit la série des discours et 1 endit hommage au dévouement des organisa-ours belges. Les journaux anglais sont très t ilogieux pour la participation de notre pays. ^ De plus; la « Rubber Growers Association » < econnaissant le grand travail fourni par M. ^ )sterrieth, a tenu à lui décerner la plus haute écompense et lui a remis la grande médaille f l'or, qu'elle ne décerne qu'aux personnes 1 ,yant pris une part active à l'industrie du ( :aoutchouc. 1 jO « Abundancia-Mines.— Demand. reins, grat. au ( Courriériste, 249, av. Vanvolxem, Brux.-Midi. Irsulines, Laeken. Ecole nc.rmaîe et cours prép. ( Vilvorde, visitez Cildenhuls, rue neuve. s ,e temps qu'il fait... < et celui qu'il fera < LJccle, samedi matin. Des minima peu profonds <762 mm. environ) f 'observent sur les 'Cornouailles, sur la côte y •en>déemie et au sud-est de la France. Le baromètre descend légèrement au nord de 'Ecosse et sur la mer du Nord, 'l'Angleterre, e nord-est de la Baltique et l'Italie; il monte ! >artout ailleurs. 3 Le vent est faible, d'entre nord-nord-est et uid-est, sur ons contrées, où la température t st comprise entre 19° et 23°. i Prévisions ; Vent faible; 'beau, r Contribution à l'éloquence parlementaire.., — Un toast historique de M. Paul Hymaiis Le parti libéral célébrera dimanche en un banquet somptueux, la victoire de M. Neven. élu le 24- mai député de Tongres-Maeseyck. M. Hymans portera un toast au héros de îa fête. Ayant soudoyé à prix d'or un domestique de cet homme d'Etat, nous avons pu nous procurer le brouillon de ce toast, que l'on peut, sans flatterie, qualifier d'historique. Nous le publiems ci-dessous. A travers un style qui est par instants d'un macaronisme évidemment prémédité, on reconnaîtra la hauteur de vues, l'élégance de l'expression et l'habileté qui ont placé le leader libéral au premier rang des maîtres de la^ tribune. On remarquera d'autre part que, fidèle à l'habitude des grands orateurs, M. Hymans a pris soin de régler lui-même les mouvements de foule et marques d'approbation qui sont appelés à souligner les passages les plus heureux de son discours. Lequel voici ; Messieurs, Depuis longtemps il ne vous a plus été donné d'être à pareille fête et, cependant, la gloire et l'allégresse de ce beau jour sont faites de souvenirs. Ah ! messieurs, les souvenirs sont les tréteaux de la gloire et les grands artisans de la joie. Regardons le passé et soyons fiers, soyons joyeux. (Appl.) Combien j'ai douce souvenance des jours malheureux ! Ils furent pour nous une école et vous avez, mon cher Neven... (appl. prolongés) et vous avez, mon cher Neven, "profité de leur enseignement. (Nouveaux applaudissements.)Longtemps nous avons cru en la vertu souveraine des principes du libéralisme auxquels nous avons consacré notre vie. Mais les jours malheureux, sans diminuer notre confiance, nous ont montré qu'il ne fallait pas conférer à nos principes une valeur absolue et suffisante au point de vue du rendement électoral. Ils nous ont appris à observer les réalités.Vous les avez observées, mon cher Neven, mon cher collègue, avec une clairvoyance à laquelle je suis heureux de rendre un public hommage. (Appl.)_ Aux soirs de triomphe, iîl faut laisser la modestie au logis. Je l'y laisse, et vous me le permettrez avec d'autant plus d'indulgence que mon rôle fut humble et minime. Prévoyant que vous orienteriez votre politique du côté dés contingences électorales, je jetai les principes aux orties, sûr de les retrouver quand le règne des contingences serait passé. Je n'y renonçai point, prenez-y garde. Honte à qui renie ses principes! (Appl.) Je les fis simplement disparaître dans l'intérêt du pays. Plus de lib''"«i pûï vous gêner aux entournures! Tel fut le conseil que me donna le souvenir bienfaisant des jours malheureux. Ce conseil, nous l'avons suivi, comme Siegfried suivit le conseil de l'oiseau, et, comme lui, nous sommes aujourd'hui au sommet du rocher. Certes, le parti libéral se flatte d'avoir réclamé l'obligation scolaire, qui est une bedle, une admirable réforme démocratique. Vous avez dû, cependant, mon cher collègue, pour attirer légitimement à vous les suffrages d'électeurs non convertis encore à la vertu souveraine des principes libéraux, vous avez dû traiter ce sujet en dehors de tout esprit dogmatique. J'ai fort admiré comment vous reprochiez l'obligation scolaire aux cléricaux et comment, pour mieux faire pénétrer dans l'esprit public les vérités nécessaires, vous ajoutiez aux ennuis de ['instruction obligatoire la crainte de l'amende et de la prison. C'était une anticipation, c'est vrai, nmis les prévisions les plus raisonnables la justifiaient. Les cléricaux ious ont jusqu'à présent refuse cette sanction sévère ; cependant qui pourrait garantir que nous ne l'obtiendront pas ? Vous avez? :non cher collègue, tiré admirablement parti ies circonstances de l'avenir. Il faut toute la mauvaise foi de la presse cléricale... (huées) qui suinte le mensonge par tous les... porcs... Vive hilarité et « très bien! ») pour vous accuser d'imposture. De même il fallait toute l'habileté d'un lomme tel que vous, mon cher Neven, pour faire grief aux cléricaux des , nouvèlles ïharges militaires. Ces charges, nous les ivons tous notées en nous en réclamions de d(1 us considérables encore, parce que la dé-:ense nationale n'a point de champions plus convaincus que nous. (Vifs appl.) Mais cette fois non plus, un vain dogmatisme ne vous a pas hypnotisé et l'opinion publique vous a donné quittance. J'ai vu que vous aviez aussi parlé, en :ermes élevés, de l'envoi des soldats belges lu Congo. Je n'ai pas connaissance, je le •onfesse, de semblable expédition; mais ce loit être vrai, puisque vous l'avez dit. (Oui! }ui ! Très bien !) Ah ! mon cher collègue, vous l'y allez pas avec le dos de la cuiller. J'ai voté la reprise du Congo. Je m'honore l'avoir fait tout ce que je pouvais pour col-aborer à la prospérité ae la Colonie et l'avoir flétri ceux qui apportaient à l'œuvre ;olonisatrice la malveillance et la suspicion., ît cependant je suis heureux de vous félici-er d'avoir si bien réussi. Au fond, l'armée, 'école et le Congo se portent aussi bien iu'avant et vous avez gagné un siège. C'était essentiel. Au reste, si-quelqu'un a pu.se méprendre lur le sens exact de votre propagande, je ne nanquerai pas de prononcer à ce sujet quelques discours patriotiques et vous serez là mur applaudir. Maintenant^ il est juste et raisonnable que :e soit moi qui vous applaudisse. Vous awz été notre maître à tous. J'ai quelque connaissance de «la chose publique. Cependant vous m'avez appris beaucoup de îhoses et je me demande vraiment qui a pu 'ous documenter de façon aussi précise et .urtout avec une telle opportunité. Le gouvernement, avez-vous dit, va con-racter un emprunt de 1,600 millions, établir >our 100 millions de nouveaux impôts, et la létresse de nos finances est telle que l'on a ait fabriquer des billets de banque de cinq rancs pour les émettre après les élections. Le gouvernement — vous avez dit cela .ussi aux exceûlentes populations du Lim->ourg — a demandé un milliard pour le )ongo, au cours de la séance de la Chambre tu 11 mars. Et l'organisation imminente de a, garde civique dans les villages! Vraiment, e n'aurais pas trouvé cela tout seul! Sur ma parole, mon cher collègue, vous eniez là des informations inédites. Je ne mis ^ue vous féliciter de votre service de enseignements. En vain, pour arrêter votre élan vers la lumière et la justice, en vain les cléricaux dhuées) ont eu recours à la Jraude et au mensonge. La population a eu-confiance en vous. Que je suis fier de vous féliciter aujourd'hui! Au nom du libéralisme, je vous le déolare, je suis fier de vous ! (Ovation.) Nous aurons 'dorénavant, grâce à votre magnifique ( succès, un défenseur de plus des grands principes qui nous sont chers : l'instruction obligatoire, le service général, le développement de notre colonie. Votre passé nous répond de votre avenir. Vous êtes un vrai libéral! Mon cher Neven, je bois à votre santé. (Interminable ovation. — M. Neven est visiblement ému.) Pour faux et usage de faux : CAZAVECH La démission de M. Mornard? —»o«— Le bruit court — et nous en avons eu l'écho de divers côtés — que M. Mornard, le haut fonctionnaire belge placé à la tête de la Trésorerie persane, aurait remis sa démission au gouvernement du shah. Cette nouvelle, si elle se confirme, justifierait les alarmes contenues dant- la lettre que notre correspondant de Téhéran nous adressait dernièrement. M. Mornard, contrarié dans sa mission ~ par l'action des autorités russes, songeait à cette époque déjà à se démettre de sa haute charge. ■ La situation s'aggrave au Mexique Les insurgés s'emparent de Guadala-jara et marchent sur Mexico Le général Carranza a reçu officiellement avis du général Obrégon de la prise de Guada-lajara.^ Le général Oibrégon a télégraphié que les fédéraux ont été complètement mis en déroute et qu'il est absolument maître de la ville. Il a fait cinq mille prisonniers et s'est emparé d'une grande quantité d'armes, de munitions et de vivres. Le comlbat décisif a eu lieu mardi. Les fédéraux ont perdu six cents hommes et dix trains militaires. Guadalajara est, par l'importance du centre urbain, ^la seconde ville du Mexique. Elle se trouve à 500 kilomètres au nord-ouest de Mexico. La retraite des fédéraux sur Mexico serait coupée, dit-on, par le général Blanco, qui est maître des lignes de communication. AUTRES SUCCES CONSTITUTIONNALISTES Le général Jesu Carranza et son état-major sont partis de Tampico pour San-Luis-rPotosi, suivis par deux trains militaires emmenant 1.500 hommes. L'avant-garde constitutionnaliste aurait déjà commencé Pattaque dans la banlieue de San- On évalue à 20.000 le nombre des consîiTu-" tionnalistes qui menaceront sous peu la ville. Les fédéraux ont évacué Guaymas, l'un des ports les plus importants de la côte occideu-tale.On s'attend à ce .que les constitutionnalistes reprennent avec vigueur leur marche vers Mexico dès qu'ils auront reçu les munitions qu'ils attendent. L'EXODE DE MEXICO M. de La Lama, ministre des finances, est parti de Mexico, pour la Vera-Cruz, d'où il s'embarquera sur le paquebot français «Espagne», à destination de l'Europe. Deux trains, bondés de Français, ont égale* ment quitté Mexico. Ces voyageurs ont aussi l'intention de s'embarquer à bord de 1' e Espagne ». Princes allemand.? »(**)« s ,wvtPp ^ - Le ^Moniteur (du 11 juillet 1914) ARMEE. —Le major Bourgouis, du 4e lanciers, est nommé membre suppléant du conseil de revision de la province de la Flandre orientale.ORDRE DE LEOPOLD. — M. le baron de Groote, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de première classe près la Confédération helvétique, est promu commandeur de l'Ordre de Léopold. L'UNION DANS L'ACTiOF* DIMANCHE 12 JUILLET 1914 VINGTIEME ANNEE - N" 193

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes