Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 oktober 1917
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s.n. 1917, 06 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn31m4t/
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, troisieme annee — n Î_j€ï INuLTîiéï*o : ÏO centimes SAMEDI 6 OCTOBRE 1917. PARÏS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone a Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de PuMtvité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur: Fernand N"EUR.AY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28t<al Téléphone i 64: Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre . • 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois LA VIU I Ui nb dHI lANNiyUt A L tb I U Y r Kho SIX VILLAGES BELGES ONT ETE LIBERES I Le communiqué britannique de jeudi soir n'a été publié... que vendredi matin. Les lecteurs du XX° Siècle en ont pu lire cependant un résumé exact ; voici en outre le texte intégral de ce beau bulletin de victoire : NOTRE ATTAQUE LANCÉE CE MATIN SUR UN FRONT DE 13 KiLOMETRES AU SUD DE TOWER -HAMLET A LA VOIE FERREE D'VPRES A STADEN (NORD DE LANGE-MARCK) A ENTIEREMENT RÉUSSI. NOUS AVONS ATTEINT TOUS NOS OBJECTIFS, CONQUIS DES POSITIONS TRES 1MPOR-TANTES ET LE CHIFFRE DE NOS PRISONNIERS ACTUELLEMENT DÉNOMBRÉS DÉ-PASSE 3.G00. LA CRÊTE PRINCIPALE SE TROUVE ENTRE NOS MAINS JUSQU'A ENVIRON 1.000 METHES AU NORD Dr BROODO EH! DE. Le temps qii/i, durant tous le cours de notre ;préparation, avait paru devoir rester favorable. perdit hier de sa stabilité. Le vent ga. (niant constamment en force a soufflé'de l'ouest, la nuit dernière, et pendant toute la durée de la bataille, avec une violence très grande à certains moments et en Raccompagnant de rafales de pluie Ces conditions défavorables ont augmenté la difficulté de no. tre avance et rendu plus pénible le travail \ de nosi aviateurs. Ils n'en ont pas moins ac. ecmpli'leur mission, donnant, de temps a autre des renseignements sur les positions oc-,rd cupées par nos troupes et les points de concentration des contre attaques ennemies. L'attaque a été exécutée par des divisions anglaises, australiennes et néo-zélandaises. Les troupes anglaises comprenaient des bataillons appartenant à vingt-huit comtés. Quelques bataillons écossais, irlandais et gallois ont également participé aux opérations. Sur des points l'avance a été rapide dès le début. Au sud de la route de Menin, où nous ne voulions effectuer qu'une légère progression, tous Iss objectifs furent atteints de bon-ne heure. AU NORD DE LA ROUTE, DES BATAIL. LONS ANGLAIS ENLEVÈRENT LE HAMEAU ET LE CHATEAU DE POLDERHOEK OU LA LUTTE FUT VIOLENTE, ET CHASSÈRENT L'ENNEMI DES NOMBREUSES FERMES ET BOQUETEAUX AU*SUD ET A L'EST DU BOIS La confipratit In terrain conpis . . (De notre envoyé spécial) 4 octobre. Au nord-est du bois du Polygone et du faois d'Herfenthage dont la conquête exigea quatre assauts, s'étend un plateau allongé qui a pour axe la route de Becelaere à Passchendaeie. Cette position barre la route d'Ypres, à Roulers. Derrière elle, le terrain descend en pente douce vers le confluent de la Lys et de l'Escaut, vers Gand. De plus, ce plateau qui a environ 00 mètres d'altitude constitue le point culminant de la fameuse crête dite de Passchendaeie y qui va en s'aba.issant jusque Dixfnude, en ■passant à l'ouest de la forêt d'rlouthulst. La. possession de ce plateau permit le 12 novembre 1914 à des forces peu importantes de l'armée du maréchal French de tenir en échec, en les prenant de^fiçmc, de grosses masses allemandes qui s'avançaient dans la direction d'Ypres en venant de Moorslede et de Watérdamhoek et d'arrêter les progrès allemands vers Ypres. ^ la suite de l'attaque du 22 avril 1915, où les Allemands employèrent pour la première fois des gaz asphyxiants, les troupes .anglaises qui s'étaient maintenues sur ce plateau fie virent dans l'obligation de l'alVndonneir pour rectifier les lignes. Ce mouvement s."opéra, sans combat, au détint de mai 1915. Deux hameaux sont situés sur ce plateau : Broodseinde et Noordenhoek . Vers le nord, sa trouve un autre plateau moins élevé situé au sud du hameau de Gravenstafel. Son point culminant a été appelé par les Anglais Abraham Height, les Hauteurs d'Abraham. Il n'atteint pas 40 mètres, mais barre cependant toute avance d'Ypres vers Passchendaeie au nord du chemin de fer vers Rouler* Les plateaux de Gravenstafel et île Broodseinde, situés respectivement au nord et au sud du chemin de fer d'Ypres à Roulers, présentent comme on peut le ■voir, une importance capitale. Après l'affaire de la route de Menin (20 septembre) et l'affaire du bois du Polygone (26 septembre), les Allemands attendirent plusieurs jours pour essayer de ravir aux Britanniques le terrain que ceux--i avaient conquis. C'est en effet le 25 septembre et le 1er cctobre que les Boches con-tre-attaquèrent le plus violemment aux / points essentiels enlevés plusieurs jours auparavant. Selon toutes probabilités, les Boches vou^ latent ce matin monter une très grosse-offensive. D'après des renseignerai en st ifui' me parviennent à l'instant, trois divisions devaient attaquer au nord et au sud de Zonnebeke sur un front de deux kilomètres et demi et avaient l'ordre de reprendre le bois du Polygone. C'étaient la 4° di-f. vision de la garde, la 45e division, et la 16« division. Les pertes de ces troupes furent énormes. Un prisonnier d'une de -es divisions a déclaré que sa compagnie qui ncmplait'1j0 hommes avait eu 50 hommes tués avant 6 heures du matin et que la plupart des autres avaient été blessés. Terminons en disant que le haut commandement britannique est extrêmement satisfait des résultats obtenus A. MATAGNE. » wvwv . Lire en Quatrième page : B A MIS? dMIM ITAIDET DU POLYGONE. LES AUSTRALIENS S'EM-PARERENT DE MOLENAARSHOEK ET DE MAISONS DE LA ROUTE DE ZONNEBECK A BROODSEINDE LES NÉO-ZÉLANDAIS PRIRENT GRAVENSTAFEL PENDANT QU'A LEUR» GAUCHE D'AUTRES DIYISiONS ANGLAISES, PRO-LONGEANT LA LIGNE DE NOTRE AVANCE, ATTEIGNAIENT LES ABORDS DE POF.LCA-PELLE. PEU APRÈS LE DÉCLENCHEMENT DE L'ASSAUT NOS PREMIERS OBJECTIFS ÉTAIENT ATTEINTS SUR LA TOTALITÉ DU FRONT D'ATTAQUE. NOTRE MOUVEMENT VERS NOS DERNIERS OBJECTIFS FUT EXÉCUTÉ CONFORMÉMENT AUX ORDRES DONNÉS ET AVEC LE MÊME SUCCÈS. D£S TROUPES ANGLAISES ENLEVÈRENT LES VILLAGES DE REU-TEL ET DE NQORDEINOHOEK ET S'EMPA-KËREW'f DE S-A HAUTEUR QUI DOMINE BECELAERE. DES RÉGÎMENTS AUSTRALIENS PRENANT POSITIONS DE BROODS. EINDE, C EST-A-DIRE FORT EN AVANT DE LA CRÊTE SITUÉE A 8 KILOMÈTRES A L'EST D'YPRES, D'OU LA VUE S'ÉTEND LIBREMENT VERS L'EST. A GAUCHE DE L'ATTAQUE, DES FORMATIONS ANGLAISES SEMPARÈRENT DE LA MAJEURE PARTIE DE POELCAPELLE ET DE TOUS LES OBJECTIFS A L'EST DE L'EGLISE DE CE VIL-LACE.NOUS AVIONS ATTEINT AVANT MIDI TOUTE NOTRE LIGNE D'OBJECTIFS. T.es renseignements donnes par les prisonniers, et confirmés par identifications d'unités et les numéros trouvés sur res morts, établissent que notre attaque n'a prévenu que de quelques minutes une attaque en force que devaient exécuter cina du irions allemandes -• //r notre front, entre le bois du Polygone c* Zonnebeke. Notre barrage surprit l'ennemi au cours de sa concentration et l'empêcha de déclencher son attaque. Celles de ses formations d'infai\teric, qui avaient échappé au feu de notre artillerie, furent écrasées par notre avance. Les pertes subies par les Allemands,. dans les secteurs où ils avaient préparé leur attaque, les ont empêchés jusqu'ici de développer des contre-attaques nombreuses. Deux tentatives effectuées au début de l'après-midi, à l est de Gravenstafel, ont été brisées par nos fr.ux, avant que l'ennemi ait pu aborder nos fis pe les Menais' disent in vaincu Le professeur Wegene.r, correspondant de guerre de la « Gazette de Cologne » publie le panégyrique des commandants allemands dans 1'oueêt. Ses premiers héros sont le général Sixt von Armin, le commandant en chef dans les Flandres, et son chef d'état-major., le général von Lossberg. C'est von Armin, on se le rappelle, qui entra le premier à Bruxelles le 20 août 1914 à la tête du 6e oo.rps, de l'armée de von Kluck. Beaucoup de nos lecteurs ont encore présents à l'esprit les termes de la « proklamation » — la première affiche, allemande à Bruxelles — par laquelle il invitait la population au calme. Il est dans sa G6° année; il est représenté comme « un homme élancé, aux traits fins, de taille moyenne et aux mouvements élastiques ». Il n'est pas bes'om d'ajouter que « sa personne est attirant» et qu'il a le « cœur chaleureux ». Le passage suivant de l'article de herr Wegener est un exemple intéressant de la façon dont cil présente actuellement au public allemand la bataille sur le front ouest : « Au cours des semaines «coulées, la plus formidable de toutes les batailles qui se soient livrées sur le front» ouest fait rage dans les Flandres. Cela veut dire la plus formidable bataille de toute la guerre, Xulle part ailleurs, en effet, les combattants ne sont autant que sur le front ouest, égaux en ce qui concerne les qualités militaires, en fait d'intelligence ; nulle part las adversaires ne sont aussi complètement et aussi parfaitement pourvus du plus terrible matériel de guerre qui se vît jamais. Pour nous, c'est de toutes les batailles la plus formidable parce que nous y avons l'infériorité numérique : là est l'armée entière de l'Angleterre, armée donnée par trois ans de préparations, équipée et munie de la presque totalité des engins de guerre que peut produire l'industrie entière de l'Angleterre si puissante — renforcée encore de toute l'aide de l'Amérique ; cette armée est jetée contre nos lignes avec une sauvage énergie et avec la ténacité du boule-dogue britannique.A ces millions de soldats notre commandement suprême ne peut opposer que la fraction de notre armée et de notre matériel de guerre au'on peut réserver à la bataille défensive des Flandres, ^vec ce qui reste,, notre commandement doit, garnir en hommes la longueur énorme des autres fronts à l'ouest, à l'est et au sud-est. Sur ces fronts non plus, la bataille ne cesse jamais, même là o» semble régner un calme relatif. » Les Angîais ont faiî plus de 50,000 prisonniers depuis le mois de janvier Londres, 4 octobre. — Le général Mau-riçe, directeur des opérations militaires, dans une interview avec le correspondant de l'Agence Reuter, a déclaré; aujourd'hui, qu'il venait justement d'apprendre par téléphone, que le maréchal Douglas Haig avait atteint l'ensemble de ses objectifs dans son avance d'aujourd'hui, et il indique en même temps sur une carte, la double ligne de tous les objectifs atteints qui comprennent une portion importante de ia crête principale d'Ypres. L'avance d'aujourd'hui s'étend sur un front de plus de quatorze kilomètres et elle atteint en profondeur une avance de 2.250 mètres au maximum. Le général Maurice a déclaré au cours de son interview que pendant les neuf mois terminés jusqu'au 30 septembre, les Anglais ont fait prisonniers 51.435 Allemands et ont pris 332 canons lourds et de lignes. Une autre contre-attaque, au nord-e de tangemarck, a été impuissante, en dép d'une lutte violente, à rejeier nos troupes dt positions conquises par elles. Trois autn tentatives, faites dans le courant de l'aprè midi, au sud-est du bois du Polygone, ont éi également infructueuses. Les pertes subies par l'ennemi au cours t cette bataille ont été b.^rêmeînent élevées c raison du nombre extraordinaire de troupi qu'il tenait réunies sur le front de bataii au moment où notrs attaque a été déclenché De notre côté les pertes sont légères. NOUS AVONS CAPTURÉ, OUTRE LES PR SCNN1ERS INDIQUÉS PLUS HAUT, UN CE: TAIN NOMBRE DE CANONS ET UNE GRAND QUANTITÉ DE MATERIEL. I Les nuages bas et un violent vent d'oue on t Tendu, hier, 1&. opérât/'\',.s ae: ier./tes p t que impossibles Sos appareils d'artillerie oi pu cependant faire quelque travail. Quatre c nos pilotes ont tente de bombarder un cham d'aviation. Un d'eux réussit à atteindre t bombarder son objectif et deux autres pure? jeter leurs bombes sur d'antres cibles, à Vit ïérieur des lignes allemandes. | Les aviateurs ennemis ne sont sortis qu'e 1res petit nombre. Un appareil allemand été contraint d'atterrir désemparé. Un des m 1res n'est pas rentré. Il faut douter un septième aéroplane ait six précédemment indiaués comme abatti, par nous dans la journée du 2. Le communiqué de vendredi après-mii est ainsi conçu : L'ennemi a violemment bombardé, cet nuit, nos nouvelles positions, à l'est d Ypre mais il n'a lancé aucune autre attaque. Ni troupes organisent le terrain conquis. Un d tachement qui tentait de pénétrer dans m tranchées, la nuit dernière, au nord de Goi zeaucourt, a été rejeté avec pertes par ne feux d'infanterie et de mitrailleuses. Tro autres tentatives de coup de main ont é effectuées par l'ennemi dans la région d Lens ; elles ont toutes échoué après une lutl fort vive sur un des fronts attaqués. (Le communiqué britannique de la nu se trouve en Dernière Heure.) Tonte la presse Mannipe se réjoui Le correspondant du Times au front Lr lannique écrit : Jamais une armée n'a été aussi harcelé que l'armée allemande autour d'Ypres ; j; mais l'armée allemande d'Ypres n'a été ma telée comme elle l'a été aujourd'hui. D'aucur parlent de cette bataille comme d'une victoii décisive pour la guerre : c'est peut-être beai coup dire. Nous avons de nouveau attaqr et atteint tous nos objectifs qui, par endroit sont à peu près do 2 500 mètres eu avant c nos anciennes lignes. Nous avons atteint ] partie centrale de la crête de Passchendae avec la hauteur d'Abraham et les villages t Boesinghe, Gravenstafel et Reutel. et d'il nombrables positions défensives. Ce faisan nous avons décimé au moins trois d.ivisior allemandes et plus ou moins endommaf quatre autres divisions. Nos pertes ont c nouveau été légères. Du Daily News : Tant pour sa signification stratégique qr pour les résultats matériels obtenus la vi toire britannique à l'est d'Ypres est rietteméi un événement des plus complets et des pli décisifs de la guerre. En quinze jours, s Douglas Haig a porté trois coups, chaqi effort Ctant de portée strictement limitée i entièrement couronnée de succès. La lutte d'hier complète la prise de la cré de Passchendaeie et nous donne la possessio du carrefour qui domino le chemin de fer < Roulers. Les résultats stratégiques de cet opération peuvent difficilement être exag rés. Attendons avec confiance les réuslta très importants de cette triple victoire, ur des plus considérables et des moins oûteus< depuis eclle de la Marne et qui aura une pn fonde influence sur la guerre. La Westminster Gazette écrit : C.e fut une magnifique opération exécuté avec autant d'habileté crue de bravoure f d après les évaluations les plus modérée: c'est pour nous un succès de première in X ortance et une catastrophe pour l'ennem h'Eveninq Standard dit : Le beau succès de sir Douglais Haig mai que une nouvelle et importante étape ver cette victoire complète que nous considéron comme scientifiquement•rtaine. Que les A liés fassent preuve de patience et 'de eon: tance. LES AVEUX DE L'EN NEW! Le bulletin allemand du 4 octobre après midi s'exprime ainsi* • Pendant la journée d'hier, l'activité d combat déployée par l'ennemi, dans le Flandres, a été égale à celle des jours pn cédents ; l'ennemi a dirigé un puissant I: de destruction à une très grmulc. profor deur à l'arriére, de nos lignes ainsi que su les villages belges, au centre du front d bataille ; dans quelques secteurs de not.r 3(5ne de combat, l'ennemi, n. concentré so feu en rafales d'un-e très grande violenci Toute la nuit, du bois d'Houthoulst jui qu'à La Lys, la formidable canonnade continué sans diminuer d'intensité, ell s'est transformée ce matin en un feu roi lant. Les Anglais ont déclanehé dp fortes atte ques dans le saillant d'Ypres, la bataill des Flandres a repris. Le bulletin du soir est ainsi conçu : Sur le champ de bataille des Flandra les Anglais, dans leur grande attaque d'at jourd'hui, n'ont réussi à pénétrer que su une profondeur d'un kilomètre dans noir sône de défense entre Poelcapelle et Clic luvelt. Le combat continue avec un achat nement extraordinaire à l'Est de Zonne belte et à l'Ouest de Becelaere. Sur les autres fronts, rien d'important • ± ' - - - ' — 7*9 1 .- î7» ix? îand N E U RAY Comment V Allemagne s'assagit... Kautsky annonce dans la « Ijùpziger Volkszeitung », journal socialistcmiinori-taire, qu'il vient d'être brusquement mis à la porte de la « Neue Zeit », et remplacé à la tête de cette revue par le socialiste c ma.joritaie Cunow. Sans doute, oe torpillage sans avertisse- t ment —suivant le mot de Kautsky — est- j il dû à l'article où le leader socialiste mi- j nonitaire se prononçait ainsi qu'on l'a vu j dans le « XXe Siècle » d'hier, contre toute ^ atteinte à l'indépendance de la Belgique. Les milieux catholiques allemands, de ] ■leur côté, sont très surexcités contre Er'<-berger à qui ils reprochent de chercher ce c qu'ils appellent une paix de conciliation. Et i-insi, tous les partis se chargent de | démontrer que les appétits allemands ne ; perdent rien de leur acuité. WIW ' La Ronféreoca syndicaliste ! de i j Urie peuvent bien avoir à se dire inter- j nVifîpnalement les syndicats ouvriers à rtWire actuelle ? Tous les ouvriers sont ou ; sur le front ou occupés dariâ des usines ^ de guerre, ce qui leur interdit toute pensée { d'accord international. Et si la vie est dif- 1( ficile, les difficultés sont d'ordre national ; \ on ne voit pas bien comment une entente I, générale pourrait y parer. , Car, il était entendu, par les organisateurs de la Conférence internationale des Syndicats ouvriers réunie actuellement à Berne qu'il n'y serait traité que des qut>s- tions économiques. Seulement les organi- ' sateurs sont- allemands. Aussi la Conférence n'a pas tardé à dévier sur le terrain politique. C'est toujours simple.' Les Anglais ont refusé de rencontrer des , représentants de l'Allemagne. , Les gouvernements français et italien f n'ont pas accordé de passeports. Ce qui r n'empêche pas, assure l'intransigeant, M. Jouhaux, de la Confédération générale du Travail, d'assister à la Conférence. 1 Ces refus ont donné aux Allemands l'oc- < cas-ion d'ouvrir un.débat, dans lequel, bien '* entendu, on a prouvé que la vertueuse Al- 1 lemagne est complètement innocente et de t la guerre et des crimes commis pendant 1 la guerre. Docile puisqu'il n'y a, sauf M. 1 Jonhaux et encore n'en est-on pas sûr, au- < cun contradicteur, l'assemblée- a voté à 1 l'unanimité un ordre du jour de blâme..- à 1 la France, à l'Angleterre et à l'Italie. ( Nous avons dit qu'il n'y avait en face des Allemand?, Autrichiens et Hongrois de la ) Conférence, aucun contradicteur. M. Greu- t lich, le socialiste suisse dont l'intervention en Italie fut si désastreuse pour sa rêpu- : tation, a cependant attaqué le socialisme majoritaire allemand. Enfin, les syndica- j listes suisses se son{ refusés à voter l'or- { d*e du jour signalé plus haut. Il n'eût plus ^ manqué que cela, vraiment. Manœuvre à recommencer, Messieurs les . Boches. PERCY. j WVW-i 1 Le cardinal Mercier ^ n'est pas attendu à Rome j Nous avions signalé sous toutes réserves l'information d'après laquelle le cardinal Mercier aurait été invité par le Pape à se rendre à Rome. Une dépêche de Rome dément cette nouvelle et dit qu'on n'attend pas en ce moment l'ar-chevêque de Malinçs au Vatican. • ■ -— vwwt —— ^ TJN TRUST ! des journaux pacifistes en Italie i c t Rome, le 4 octobre. — Le journal « Patria », I organe des caihohques italiens interventistes, publie la note suivante : « Nous apprenons, de source absolument sûre, qu'une entente est en voie d'être cun clue entre les divers .journaux catholiques de province. Il s'agit d'organiser un « trust » de journaux sous le patronage du député c Miigiioli, dans le dessein d'imprimer un ca-racière d'uniformité ciaire et décidée à la ^ propagande pacifiste parmi les catholiques, r propagande dont le député de Crémone s'est c fait une spécialité. » 1 Le journal s'élève avec vivacité contre la ^ nouvelle initiative des catholiques neu.tralis- ■' tes, insistant sur 'énorme dommage qu'une r campagn^ de ce genre ne manquerait pas de e causer a la résistance du pays et à la loi en la victoire qui anime les troupes sur le , front. Commentant. 1a. même nouvelle, le « G-ior-nale d'Italia » écrit . " Nous pouvons assurer pour notre compte, après avoir pris des informations à une source autorisée, que le mouvement de presse auquel fait allusion la « Patria >• existe réellement : nous ne pouvons pas douter non plus que ce mouvement n'a reçu aucun encoU- c ragement du côté du Vatican. Le Vatican, ei1 ; suspendant le « Cornere dèl Friuli ». a montré qu'il ne voulait ptfs que l'action des catho- ' liques en faveur de la paix pût être interprê- c tte .comme une manœuvre exécutée au bénéfice des empires centraux. c « Nous croyons que les catholiques neutra- ; listes, qui "ne forment heureusement qu'une très faible minorité, sentiront le devoir de ne point persévérer dans une action qui est en contradiction flagrante avec les aspira-t.ions nationales, et que les journaux locaux et ' les petits'journaux de province qui vont au front, n'auront jamais, pour le soldat qui les ' lit ou se les fait lire, que des paroles de louange et d'encouragement, s'abstenant de l tout argument qui serait de nature à dlrni- a nuer en lui l'ardeur combative ; qu'en un mot ces journaux se montrent dignes de la grande , entreprise nationale- S'ils ne l'étaient point, ils verraient se lever contre eux le pays tout entier. » 1 lit Journal de.s Déhafj; LA GUERRE VUE DE LONDRES EHCOBmRLAHDE (De notre correspondant particulier) Londres, le 3 octobre 1917. Si « excitantes », comme on dit ici, que soient les excursions des Boches au-dessus de Londres, ce fait-divers amusant ou dramatique, suivant les cas, mais qui n'a pas la moindre importance au point de vue de la guerre, ne doit pas nous faire oublier les choses sérieuses. Parmi celles qui méritent de retenir spécialement l'attention de l'Angleterre, figure l'éternelle question d'Irlande.Question d/aùtant plus dangereuse qu'on se refuse à en apercevoir l'ampleur, à la discuter telle qu'elle se présente. Des faits très gravs se sont passés ces jours-ci en Irlande. Les journaux étrangers n'en1 ont rien dit. Les journaux anglais les ont relatés sans attirer particulièrement sur eux l'attention. du public. Tout le monde se souvient du dernier mouvement insurrectionniste, de l'émeute d'abord victorieuse à Dublin, puis matée au prix d'efforts sanglants, au moment môme où l'on procédait à l'arrestation de Roger Casement, agent de l'Allemagne, apportant aux Irlandais des armes à employer contre leur mère-patrie. Cette double circonstance ouvrit les yeux, semble-t-il, aux adversaires les plus convaincus du. régime actuel. Leur loyalisme, dont on avait pu douter, s'affirma. Une détente s'ensuivit. La répression sévère des premiers jours s adoucit.Les exécutions n'eurent pas de lendemain. Des peines furent commuées. C'est ainsi qu'un nommé De Valéra, condamné à mort à la suite du mouvement mais dont la condamnation n'avait pas été exécutée, fut élu il y a quelques mois, a une écrasante majorité, membre du Parlement par la circonscription de Clare. (Vêtait, sous une forme latente, la renaissance du mouvement de révolte. De V.alera, l'un des chefs du parti des » Sinn-Feiners », en devint le maître incontesté. Et l'emprise du parti sur le pays s'accrut de jour en jour. Car nous n'en sommes plus aujourd'hui à l'antagonisme entre unionistes comme Carson, et Redmondistes ou Dillonistes demandant l'application totale du -Home-Rule. La lutte aujourd'hui est établie^ entre Constitutionnels (ulstériens ou home-ruMstes) et Sinn-Feiners, c'est-à-dirç révolutionnaires. Ce que veulent ces dernirs, on"ne le sait pas exactement. Mais un de leurs buts avoués est le renversement du régime actuel — sans l'emploi des méthodes parlementaires. Ce qui est grave, c'est qu'un tel parti ait pu se formel'. Ce qui e;st plus grave, c'est que sa puissance grandit. On l'a bien vu dimanche dernier, quand, à l'occasion des funérailles d'un des récents « martyrs » Irlandais, eut lieu une imposante manifestation. De Valera présidait. Il fut le héros de la journée beaucoup plus que le « martyr ». Accompagné de trente prêtres Sinn-Feiners — une "des caractéristiques dû mouvement est la propagande menée par le clergé local -contre l'Eglise anglaise —, vêtu d'uniforme de capitaine des \olontaires. • ri serait exagéré de conclure, d'après ces éléments, qu'une révolte nouvelle se prépare. Le moins qu'on puisse dire, pourtant, est que la situation apparaît sérieuse. L'Irlande est plus loin de l'Angleterre, plus loin de la guerre, qu'un lointain Dominion, [ue le Canada ou l'Australie. Des démons-1 rations anti-gouvernementales, sans l'om-'?ve. -d'une intervention des autorités. j Que ceue situation ait attiré l'attention lu gouvernement britannique, cela parait certain. Qu'il ait dès maintenant pris des mesures pour éviter tout renouvellement les troubles, c'est le moindre crédit qu'on puisse lui faire que de répondre affirma-fivement. Mais quelles sont ces mesures ? le crois que bien peu de gens seraient à même de le dire. Le secret qui les entoure 3st. certainement bien gardé. CUTT. ■■I ■ WWW ■■ — AU FRONT FRANÇAIS M heures. L'ennemi a tenté, sans succès, plusieurs ;oup.î de main au cours de la nuit, notamment en Champagne, à l'Est de la Butte, le Souain, et en Haule-Aasace. veés Mi-zhelbacli-Violentes actions d:artillerie sur la rive droite de la Meuse, dans la repion de Bc-:ouvaux et de, la, côtx Mil. 23 heures. Sur le front, de l'Aisne, nous avons re-ooussé deup coups de main tentés par; les Allemands au Sud-Est de. Chevreux et à] l'Est de Cerny. En Champagne, activité réciproque de 'artillerie à l'Ouest de la ferme Navarin et ians la région des Monts. Sur la rive droite de la Meuse, notre ar-'.illerie a pris sous son feu eldispersé des ■assemblements ennemis signalés dans la •éqion du bois des Caures- Journée calme sur le reste du front. Autres pays . o tr. par mois — . 9 fr. par trimestre POUR UN MINISTERE RUSSE • E COALITION Kêrensky démissionnera si Fie est rejelëe Pétrograde, 4 octobre. Hier, au cours d'une séance tenue par le comité exécutif de la Conférence démocratique, M. Kerenslcy a pris nettement position contre l'idée d'un ministère intégralement socialiste. H a fait remarquer combien cette combinaison offrirait de dangers pour le développement de, la politique intérieure et extérieure du pays, surtout dans les circonstances actuelles. M. Kerenslcy a déclaré qu'à son avis, seul un ministère de coalilion était susceptible de sauver la nation, en permettant aiuc compétences et aux bonnes volontés de tous les partis de collaborer à Vœuvre commune. En terminant, M. Kerenslcy u annoncé que si l'idée d'un ministère de coalition était repoussée, il était résolu, à donner sa. démission. Il a ajouté qu'il le ferait sans /j arrière-pensée, se soumettant avec résignation à la volonté de la majorité. (Radio.) ANARCHIE COUTEUSE Un million sept cent cinquante mille francs par mois en indemnités aux membres du Soviet Londres, 5 octobre. M. Lovât Fraser écrit dans le « Daily Mail » que le Soviet de Pétrograde recevrait actuellement 1,750,000 francs par mois pour le paiement des indemnités aux | membres du Comité. (Radio.) —- -... -wwvv- - L/époration en Grèce MM. Lamiiros et Skouloudis sontamenés de force devant la commission d'enquête Athènes, 3 octobre (retardée dans lai transmission) — MM. Scouloudis et Lam-bros, anciens présidents du conseil des ministres de l'ex-roi Constantin, convoqués devant la < ommissicm parlementaire d'enquête, n'ont pas comparu. Ordre a été donné à la police de les appréhender et de les amener même par lai lorce devant la commission. En <uite de cet ordre, le chef de la sûreté s'est rendu chez M. Lambros et l'a ramené à Athènes. M. Scouloudis sera appréhendé demain., La commission" a entendu Mme Coupou-vali, l'ancienne amie du baron Sclienk. Celle-ci a fait des révélations intéressantes. — (Radio.) - wviiyv—— ■ ■ Du débat passionné au Palais-Bourbon [ 1 Ses échos dans In presse parisienne L'affaire dont la Chambre française x été saisie jeudi soir par M. Malvy, ancien ministre de l'intérieur, est d'ordre trop délicat pour que nous ne nous imposions pas à son égard, en notre qualité de journal étranger et allié, la plus stricte réserve. D'autre part, son intérêt nous fait une» obligation de permettre à nos lecteurs d'en suivre *' développement C'est le sourè d'être fidèles à ca double devoir qui nous guidera dans l'examen de cette affaire où nous n'apportons aucune préoccupation de partis ou de personnes et où nous ne souhaitons rieri d'autre que ce qui doit servir le plus la grandeur et la force de la nation française. Nous avons publié hier un résumé purement objectif des débats du Palais-Bour-ibon. Ajoutons-y que M. Briand est inter-i venu dans la discussion pour affirmer que» I c'est lui qui a attiré l'attention de M. Malvy sur la politique équivoque du « Bonnet j Rouge » et que le ministre de l'intérieur ! n'a pas hésité à prendre contre ce journal les mesures qui lui étaient suggérées. Les débats de la Chambre ont naturellement eu dans la presse parisienne de* échos passionnés. Pour éviter jusqu'au scrupule toute partialité, nous nous bornerons à emprunter k « Paris-Midi » sa! revue de presse : « Tous commentaires, écrit Paris-Midi, sont superflus pour tant de passions et d'opinions qui si rudement se heurtent-Aussi nous prendrons, pour présenter les écrits de chacun, les titres mêmes que leurs auteurs ont choisis. LA CALOMNIE Gustave Hervé (Victoire) attaque Léoei Daudet avec une violence particulière : Ln seance de la. Chambre d'hier devrait inspirer à pas mal de nos concitoyens d'utiles et salutaires méditations et leur apprend-re à ne pas avaler bouche bée tôus les raçots. I toutes les calomnies que, chez noiis, on débité ,sur les hommes publics. 1 Tout le monde connaît, les ignominies qui se colportent depuis de.ïPmois contîre M. ilalvy, qui était hier encore ministre de l'intérieur. Il en est de si crapuleuses qu'on » honte de les écrire. De quel égoùt sortaient toutes ces orduros ? Du même egoût d'où était sortie pendant, de» années contre Jaurès l'atroce et stupede accusation d'être vendu ù l'Allemagne, qu; mu» le 31 juillet 1914. le bras d'un dégénéré. Du même égoûi d'où sortirent perufant les mois qu; précédèrent la guerre les accusa lions contre la maison Ma.ggi d'être un agence d'espionnage allemand et qui abouti,ren* au sac des laiteries Maggi et de plusieurs

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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