Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 23 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29qc80/
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20e ANNÉE. — Série nouvel — N° 165 Le numéro : 10 Ceutinies TT _ — Jl J» ft RÉDACTION & ADMINISÏilA l'iON H!ta ras de te Bsarse — IL' HAVilS Téléphone : Le Havre a lï.05 ïii'eoteup : TWkm SE3SAT Touies tes communications concernant la rédaction doivent être adressées sSx"9rue de la Bourse,Le Havre» LQftDON OFFICE : ' El, Pantors Street (Broadmoad Ho use) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 Tr. 50 ,jap mois. B 7 fr. 50 par tnimjjtra Hors France.. 3 fr. » par mois. .. 0 fr. » par trimostra Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés 91 communications personnelles : Sur lo Continent: Les 3 lignes O fr. g;) La ligne supplémentaire o fr." 25 Angleterre: la ligne 3 d. JMÊSL <âï& MMÉMM « Quotidien beioe paraisgeoi eu Havre Ls question li§ Iipi à Paris [Do noire correspondant parisien) Le 20 avril 1915 ' ILa question des loyers est la plus guo lac l'heure présente au point de vue in rieur. Kilo ne paraît pas- encore se pof avec acuité parce que le gouvernement ( pie se dissimule point combien elle est à lîois rodoutable et" délicate, l'ajourne 'ViUMvioriuru en moriatoriuni jusqu'après' Jhost lité&. CVn ne saurait lui faire grief j prendre lo temps de la réflexion. Personne ne conteste que l'état de guei ■ait créé à un grand nombre de locataii mua situation exceptionnelle. I.es uns, i il-e-llis sous les drapeaux, ont été contrai] d'abandonner les lieux loués; d'autres n'( Iq-u une jouissance réduite; d'autres ont iparmi les commerçants, industriels et. p ïrssionnels à un titre quelconque, ont . «rai» dans l'impossibilité d'excicer leur .ilustrie, leur commerce ou leur professic tau ont vu, leurs revenus professionnels irainuée dans une mesure hors de propi i fion avec l'importance du loyer. D'autifc part, il ne-faut pas oublier que Vdéelaralkm de guerre est survenue en plei ! période de hausse des loyers. A Paris, ce ; hausse a été générale et a varié de 30 'itOO p. c., diu tiers au double. Qu'on n'im lique pas l'augmentation, du p:ix de la ma d'oeuvre en ces dernières années. Il ne s gît ri oint des maisons neuves, mais d'i .meubles ayant 5, 10. 15, 20 ans et pin I ai vu des propriétaires majorer les love 'de 40 p. c., sous le prétexte que le Mét ou le Nord-Sud passait désormais devant ■parte. La Chambre syndicale des propr laiies a organisé, soutenu cette hausse av ■une persévérance et une àpreté qui n'o ■.(1.0 inop justifié le litne de « vautours donné aiax propriétaires parisiens. Si bea 'coup ne méritent point encore d'être coi parés ii des oiseaux de proie, il n'est p '/douteux que l'action de la Chambre syni -.aie creuse lentement — à leur insu pei l ire — uu abîme qui pourrait bien être i fc-ratère d'où jaillirait la lave. Est-ce que !a Chambre syndicale cor "prend la gravité de l'heure présente ? C'e île toujours qui organise la résistance, q 'f-m,pêche la transaction. Le locataire pa: ' n — surtout le petit commerçant et l'er - é — met uin tel point d'honneur à régi •l'éAtnlifcreHiem soi. terme qu'il n'y «un iipour ainsi dire pas de question des loye si le. propriétaire consentait à accepter un irédueiiion, modiesle. Mais on lui a dit i (tenir bon et i! tient. Voici le troisième tern Viciai. Le 15 juillet prochain, les deux t.ie Aies locataires parisiens devront une ann Complète. La Chambre syndicale est. riche, pu-i <~ante; elle compte trouver d'es appuis i: "I lent». Quelle erreur est la sienne ? 11 n Ii pas un gouvernement, pas un parle-mer '■tu: oserait, résoudre le problème en disai /Mii»i»teiMent aux locataires : « Payez, n-oc vous accordons un crédit de C mois, un ai BtîeuK ans ». Si, comme je le crois, la guéri t.; tort compromis l'influence des réveil 'ïunnaires, surtout dans les grandes ville: .jucHe belle revanche les propriétaires ii v!niusigeants préparent aux partisans die 1 ISéuerre sociale ! Lee ir.iooriétairés invoquent le respect do ;.v*rtfS*S librement consentis. Combien dor lie loealair-ès parisiens oiit « librement coi i .senti .. leur eiigftgfmânt de location ? I M signé lo couteau Sous la gorge, parc : lu'ils ne pouvaient-habiter SOiiS les pont; ■ et nue partout le Chambre syndical mari ifeiwit les prix. Les propriétaires pai'lSfeii : ml -abuôé des années de prospérité, poui quoi ne souffriraient-ils pas un peu de cetl (période de misère 'I Ils répondent à eel iru'ils sont disposés à supporter leur pa: des nouvelles charges, à accepter les noc veaux impôts qui seront votés sur la pre iiniété b&lîe.Ah ! le beau dévouement ! L'e> ;!l*éi ii-nce a appris aux Parisiens que oe sor louiourà les locataires qui payent ces in ;-"ls sous une ferme où sous une autre trop heureux lorsque le propriétaire n'e: ilire pas un nouveau bénéfice. .Vli ! si les propriétaires pouvaient enter "ire les propos que commencent à tenir le iMieaiaires les plus honorables et les plu Ira-iufuillee 1 Mais ta plupart n'ont guère d . "iilaet avec les habitants de tours cara ■ un -ri ails. Pour éviter les plaintes, les ré elamaiions, pour avoir la paix, ils conflen su'.ii'O: intérêts à d'es gérants de propriété qu •al autant de cccur que le couperet de li [i«riiliotine. Quel est le remède législatif ? Je ne suii : point assez grand clerc pour répondre avei fuelque précision-, .t'incline à penser que li i iuteux serait de constituer des cômmisnoni arixtee de prop:iétaires et de locataires,sou< la pr.Vsidenee de magistrats, qui examine ! raient chaque cas en particulier ot j>our aient prononcer des réductions. Mai; ■nielle agitation dangereuse pendant oetti période do liquidation ! .quelles colè-fcs e ;ili(Sé les-- ranouaes s'accuiimleron-t ! Et. din ■ ' :I-V-&C irn peu tfe bonne volonté de la pallies possédants, la question ne se serai '.mémo pae posée — du moins à Paris. F, c'est ii Partis qu'elle est surtout menaçant! «pour la vwiix publique en général et mes 'sieurs les propriétaires en pariieuiier. Our ee.ix-ci veuillent bien y réfléchir ! C'est l'a-'roi tissemerit d'un honnête et pacifique lo-rr-alai^e qui craint Dieu, respecte la propriété lit- est plein d'égards pour sa concierge. A. VIREY. il la frontière Bslgo-Hollenfee ^ Le coilûspondant du « Dailv l-.'r.press » dit que tes allées et venues entre la Belgique iel la Hollande sont complètement arrêtées i par' les autorités allemandes. Six personnes seulement, toutes ori"i-tnaires do pays neutres, ont élé autorisées, r hier, par faveur spéciale, à entrer en lerri-Uiire hollandais, à Patte et n Essehen. Des mesures extrêmement sévère? on! été prises pour empêcher que le moindre renseignement de nature à servir aux Alliés ne filtre •au dohory. C'est ainsi que j-- -uniio ne peut qui! 1er Ativw» Vit Bruxelles. Aucun Belge in est,autorisé a dépasser le r-urdon de senli-Jielles qui entoure ces villes, ni a prendre naice dans tes trains, qui sont exclusivement Réservés au transnort des trou nos. s iillnliifi Qui croii e ? L'affaire de « l'interview m du Pape pi le reporter allemand von Wiegand a pr une tournure inattendue il la suite do réplique de ce dernier au démenti des jou naux romains officieux du Vatican. vc Au point où en sont les choses, nous sor mes eu présence de doux affirmations co er tradictoires. |LI1 I.e journal romain « Corriere d'Italia la affirmait dès le 16 avril, dans une no ^ évidemment u inspirée » : cs . « Par dessus tout, nous savons qu'il T ,je s'agit pas d'une inteniew... C'est une sii; pie audience que le Saint-Père a accordi Te au journaliste. Celui-ci a recueilli la pe ,es sée du Pape sur la guerre et l'a publh m- 0n lui donnant itne forme à lui persoi 1(s nelle. Quant au contenu de l'article, il n ,nt a là rien do substantiellement nouveau in c'est la répétition du vœu bien connu d -0! Pape en faveur de la paix durable, c'est-i dire fondée sur la justice et la reconnai fn. sance des droits et devoirs respectifs. Toi ,ni ce que Wiegand a dit do plus est pure fo tli- me ajoutée par lui, sans qu'on puisse attr )r. buer à Sa Sainteté la responsabilité d'aï tour de chaque parole ou affirmation pa: la Meulière, Wiegand le reconnaît lui-mèn ne en disant : n Si j'ai bien compris la paro' lté de sa Sainteté... » Le Pape n'a pas anvoj à d'invitation expresse aux Etats-Unis por ro- qu'ils prennent l'initiative de la paix, il in- simplement dit que si les Etats-Unis pr 'a- naient. cette initiative, il l'appuierait, n n- Et 1' « Osservatore romano » renchéri: is, sait le 17 avril, dans un article de font rs évidemment officieux, signé A : ro « I.a conversation a eu lieu par inte: la prête ; rien d'étonnant que dans la versio ié- des paroles pontificales, il se soit produ ec des inexactitudes et des imperfections. L nt Saint-Père n'a fait que répéter son souha ii connu en faveur de la paix. II sera certa u- nement heureux d'appuver les Puissance n- neutres, au nombre desquelles les Etat; is Unis, lorsqu'elles croiront l'heure venue d li- déplovar leur action en ce sens. En dehor it- de cette idée, tout le reste de ce qu'on m prétendu découvrir ou deviner dans de paroles dont le Pave même ne peut plus s v rappeler littéralement quelles elles ont ét( st tout le reste doit être attribué à la form ui personnelle d'exposition adoptée par 1 u- correspondant., exposition d'ailleurs, suri a- fidélité de la.quelle lui-même a cru devoi -y faire d'opportunes réserves. i> ll La netteté de ces démentis est telle qu l'8 les journaux catholiques italiens qu avaient tout de suite célébré lyriquemen le le ii message » pontifical aux Etats-Unis !e ont dans les vingt-quatre heures battu ei fs retraite avec embarras. 56 Or voilà que le reporter affirme mainte nant posséder le manuscrit do la princi pale partie de son article, corrigé de 1; }' main du Pape lui-même et il en annonci •; la publication en fac-similé pliotographi t que!. s Qui croire en cet imbroglio? i, .... e L'imbroglio s'accentue a Une dépêche de Londres dit que Svlor ® une source autorisée, l'interview du pape par le journaliste germano-américain Karl von Wiegand, fut une affaire arran-^ gée par le gouvernement allemand. C'est le ministre de Bavière à Rome qui fut l'intro-'' ducteur de von Wiegand auprès du souve-_ rain pontife. n Le «World», dans son numéro du 18 avril " défend son collaborateur en déclarant qu'il ® est non pas Allemand mais Américain et t qu'il a passé toute sa vie aux Etats-Unis, ce qui ne prouve d'ailleurs rien du tout ~ au point, de vue de sa nationalil.5. " Le « World « déclare aussi que c'est à tort que les journaux allemands ont tiré . des déclarations du pape des conclusions à leur profit et notamment que rien n'au-| torise à y voir une invitation à ne plus fournir do munitions aux alliés. 5 ^ U patent Stonpîs i rtfost k$ Crllffs m\Mm ' malgré fmsistaiice §îi comfg mm . Genève, 21 avril. — Une dépêche de Bu-! dapest,' roirfant compte de l'ouverture du ' Parlement hongrois, dit que Ions les ministres, louis les chefs do partis et tous les ; députés dispensés du service militaire y as-sistaienl.Le discours du président est fortement . commenté par les journaux 'hongrois. En ternies très tristes, il parla de la situation et après avoir fait l'éloge des armées, invita tous les 'députés à s'abstenir de toute crili-, que et même de toute allusion aux événements actuels. Le comte Tiswr, président du conseil, diis-courut ensuite dans le même sens, mais ses paroles furent à peine écoulées'et son discours passa imaiper<j* Dams les articles qu'ils, consacrent à cette sêanicc, les journaux invitent la Chambre è réclamer la vérité* .sur l'état de la guerre Ils. attaquent principalement le président de la Chambre qui, dans sa harangue, cul la prétention d'interdire au Parlement de soulever toute question s'y rapiportanit. Dansi ,dos 'doniféirenlc.es a ntérioiiros, le comité Tisea avait Kiippl-ié les anciens mi-nis.tres Appolini et Aiwli'.issy. ainsi que MM IÇarolyl et ZLkhy. iprinàpaiix chefs de parti», d'obtenir qn'anioiirir oppos'itton- ne fi'il faite aux nouveaux projets de loi qui seraient soumis à- la Chambre. Malgré ces instances, la Chambre refusa de voler les nouveaux c-rédiifs militaires uni étaèeat réciumés pair l'élu'-major. COURS & COHÉRENCES îinivosilt; î'opHlah'o du Havre, 58, rue du Champ-d-e-Fo- . Sn-iM'di avril, a .20 h. 45,.conférence publique et. gratuif^'nnr M. Bergipnmi, professeur au Lycée. .Suie!; 1 , :ufA • /i I ,'ltalin i>I In flimi-rn ,, "!I P'sPA ÏTQ ni! Tniu ^ «s A J.JLJL X KJ U \J KJ \J i >K):r Le jait le plus important, par lui-même < par L extraordinaire situation qu'il révèle e-le relus opposé par le parlement hongrois Lr la demande de nouveaux crédits pour i is {/uerTe.JM(il(lré tous ses cl forts, le corn* a lisza n a pas réussi à obtenir le vote dt v_ mesures financières réclamées par Véta major. Il est inutile de faire remarquer to\ 1 ce que ce refus a de grave au moment c v tés Russes menacent Budapest. Les déjkik mécontents du gouvernement et de Véta |} major avaient dïautws moyens d'exprinu e leur sentiment. Pour qu'ils n'aient vas h sité à refuser purement et simplement U crédits, il faut qu'il règne en Hongrie u , découragement et un mécontentement dot oii avait jusqu'ici dis simulé r important ^ Elle se révèle aujourd'hui avec une acuii nui nngrave encore les embarras des den . empires. .WVWVWl " Jl ne finit pas s'étonner dès lors de vo\ se multiiiier les efforts des Allemands e 5. faveur de la 'paix. '■ Aux Etats-Unis, la lettre de M. Dernbur sur les conditions de la çtiix,' défraie les pi lémiaues de presse ot les conversation dans tous les milieux. r" L1 Eveni'iig News, dont le ton est d'hab ® tude mesuré, dit que cette lettre ne const ® tue ms, à vrai dire, une offre nette de pais ' mais elle montre que l'Allemagne corr T mence à percevoir des réalités rcdoutablei a Elle mesure le chemin parcouru par Vop v nion dans l'empire et celui qu'elle arcourr encore avant qu'elle n'accepte les condition i" de la seule paix possible. '» Le New-York Herald dit qu'au départi ment d'Etat on considère cette lettre comm un défi à l'opinion que l'on a aux Etats-Uni n sur le projet de l'Allemagne d:e garder l 1 Belgique. « S'il en est ainsi, dit le New-Yor e Herald, l'Allemagne connaît aujourd'hui l réponse américaine, car aucun journal tra\ - tant le sujet, aucun homme en vue en ayan s parlé n'a pas d'autre opinion que celle un\ >- versellement défendue aux Etats-Unis, c'est e à-dire QU'IL N'Y A PAS DE PAIX PO.S s SI BLE TANT QUE T.'ALLEMAGNE OCCV 1 PERA UNE PARTIE QUELCONQUE Dl s LA BELGIQUE. » 0 lAwmvi e & Les journaux hollandais expriment leu ^ satisfaction à la suite de la promesse aile r mande■ de verser une indemnité pour le tor pillage du Kalwijk, mais le Nieuws von dej 2 Dag et le Nieuwe Obterant regrettent mi'oi i n'ait lias donne de garanties contre la répé t tition de pareils outrages. IXautre part, on assure que la Hollandi i presse avec vigueur les préparatifs dt guerre. Des commandes importantes d.< - draps d'uniformes ont été faites en Angle - terre et en Amérique. i i ITWVVVVV Les dépêches de Rome continuent à affirmer l'échec des négociations du %trince de Bulow et l'imminence de Vintcrvention italienne.Notons que le prince de Bulow a dément le bruit qu'il ait cédé sa propriété de la villa Malt a à son beau-frère, le prince de Camvo-reale.Cela n'a dïailleurs aucune importance. L'Union patriotique dos lelggs t \E CONFERENCE DU POÈTE EMILE VEKHAEUEN Notre grand poète Emile Verhaeren a fait, lundi, à Paris, une conférence sur « L'esprit belge ». Àyjmt exposé l'antagonisme qui, jusqu'au moment ne Ut guerre, divisait Flamands et Wallons, Verhacrcu a fait ressortir que, ce jour-là, Wallons et Flamands se sont unis dans leurs sentiments, leurs pensées, leurs détresses, leurs joies !... Ah I les querelles de jadis sont bien oubliées; tous les Belges n'ont qu'un désir : refaire une Belgique plus belle encore que celle que les Barbares ont tenté de détruire ! d Avec les Anglais, les Flamands et les Wallons — ruais surtout les Flamands — pratiquent! dit Verhaeren, ce que j'oserais appeler la « sainte vertu de ténacité ». Quand ils tiennent ils ne lâchent pas. Ils sont inusables de volonté. Leur front abrite la patience infinie. La lutte des Flamands conlrc leurs suzerains français, la lulte des Liégeois contre leurs souverains allemands fut aussi longue que les siècles qui composent leur histoire. Ils furent vaincus souvent, mais rien ne les dompta. Jusqu'à l'épuisement de leurs forces, ils tenaient bon, et quand fout -était perdu, après un léger temps d'accalmie, ils recommençaient la lutte. Quand on les enchaînait, ils usaient leurs fers avec leurs dents. Au reste, leurs plus lointains aïeux leur avaient donné l'exemple on dérobant à la mer leur pays. Leur ténacité fut unique. » Digue à digue, lopin de terre par lopin de terre, ils créèrent la Flandre. Pour remporter une victoire aussi extraordinaire, il fallait, se concerter ensemble. Ils le firent. Ce fut le miracle. » En terminant sa conférence, Verhaeren a rendu nu roi Albert un noble et respectueux hommaae. Il a dit avec raison qu'aucun autre conducteur de peuples n'avait rencontré un pareil instant dans sa vie. Et il a ajouté, au milieu d'une véritable ovatiqn : n La Belgique violée, sanglante, ruinée, incendiée, mais vivante toujours, s'est comme réfugiée dans le cœur de son Roi. C'est dans ce cœur-là qu'elle attend sa résurrection !» — Le journal « Politiken ». du 13 avril publie une déonche de Berlin disant nue le général de Molike, complètement remis de sa maladie, n retrouvé tontes ses forces et - ' a ro; ri- son service dans l'armée. ®e *.e®s®aî ea peaf éi?# wsbSs (pe IQ fSHWJSSS ou I PH8H!T sis /toagleteppe. lÏÏÏHKïffflSÉF uaigaggi»^ &,ss siia^aj-as^^s-j îî u „ il (.c pauvre Garros ! Combien, à l'heur a tragique où il vient de tomber dans le e mains de l'ennemi, nous nous rappelons s ls belle et fière physionomie : (. Je le rencontrai plusieurs fois en Belg il tiee- Il prit part à de nombreux raids ; 1 ù principal fut, sans conteste, le <t Circuit Et ■s rtipéen », dont le départ fut donné à Vincer t- nés. t Les qualités dominantes de l'aviateu j- français étaient à la fois l'audace et la prr ■s dence ; il y joignait une connaissance pal n fuite de son apparoil. Pas du tout présom): il tueux, il avait ee sentiment très juste c r. liés louable que, si assoupli que puisse êtr e un instrument sous la main volontaire d x son chef, il existait encore trop d'inconnu dans la science de l'aviation pour pouvoi exercer une maîtrise absolue dans le domai ne infini de l'air. En principe, il est permis d'affirmer qu . ' la témérité a été rarement une preuve d " vijâl talent ; elle n'est d'ordinaire qu'u: accident on dehors du cours normal de ■j choses. Mais elle a du bon et peut même p.re j duire des miracles. Cependant, Garros ; eut rarement recours. Chez ce garçon, qu l_ était presquo un éphèbe, la maturité teehni . que vint de bonne heure. Il n'avait guèr dépassé la vingtième année, quand il pri 1 part à cette formidable manifestation, à cet , te époque, essentiellement sportive. Elle pa . raissait devoir lui être funeste, mais il su a Iriompher des contretemps qui marquèren s se;; tentatives d'envolement. Par trois fois il reprit l'atterrissage, non pourtant san: - s'être magnifiquement enlevé ù chacun de: e départs. s — Ah ! ces ratés de aiaolcur ! s'excla 1 mait-il. c Mais il n'y avait, dans ses paroles, pa; 1 plus que dans son geste, rien qui trahi - l'énervement ou la colère. ' On le crut enfin parti. Il venait, en effet de décoller d'une façon superbe et déjà i disparaissait derrière les hautes futaies de; forèls loinlaines, quand les jumelles bra ^ que es sur 1e point noir que son appareil des sinait encore à l'horizon, permirent de t'a percevoir, dans un virage brusque, tel ui grand oiseau qui a liàte de réintégrer sor nid, revenir à tire d'ailes vers la plaine. — Qu'est-ce donc ? s'écrièrent, en se'pré . cipitant vers Garros, ses amis alarmés. . " — Mais rien, répondit-il négligemment. ! rien que des ratés ! T e moteur fut soumis h une nouvelle . épreuve ; pendant près d'une heure, or n'entendit plus, -pareilles à des explosïonf î de mitrailleuses, que les pétarades qu'a . égrenait. ; Enfin, l'aviateur prit place à bord de son - avion : à ceux qui l'entouraient et lui souhaitaient bon voyage, il répondit par ces simples mots : — A bientôt î — L'intrénide pilote avait vaincu les len-■ talives do rébellion du monstre ailé, et c'est par de gigantesques bonds — tel on le vit nitruère survolant les armées barbares en Flandres — qu'il se mit à escalader le ciel A quelques jours de là, je le revis à Ber-clinm Sainte-Agathe, sur cette même vilaine vallonnée où les Allemands ont établi un aérodrome qu'OliesIaegers. le •« diable an-versois », fit sauter en partie. Garros, qui avait suivi Beanmont u sur les talons ». s'était classé en première ligne. — Bravo ! d'avoir regagné les heures perdues. dis-je, tandis qu'il stopnait. au futur rerwvlman de l'altitude, faisant allusion au départ. — Mais je suis parti à. temps, s'empressa-1-il de riposter. Vous savez, aiouta-t-il avec quelmie ironie, c'est surtout en aviation qu'il faut se farder de courir... Et Garpoq. le beau Garros chevaleresque, au teint de bronze et aux traits fins, saluant d'un sourire la foule qui l'acclamait, gagna son auto. u. O. TE paiî^î Ï5T ÎI&Q On télégraphie de Rome au « Figaro .>, le 21 tavril : « Le ministre belge auprès du Vatican, M. Van den Heuvel, a obtenu du Saint-Père l'engagement formel que le Vatican emploiera toute son autorité pour obtenir lu reconstitution intégrale de la Belgique.» D'autre pa:>t-, le « Messagero » croit sa-, voir que Benoît XV -a pris rengagement, for- i mel envers le gouvernement belge d'appuyer, par tous les moyens, la reconstitution iui'"Traie de la Belgique, « quelle que [>uis?3 être l'issue du conflit ». Le pape aurait renouvelé cet engagement dans une lettre au cardinal Mercier et se réserve de rendre publique, prochainement dans mi document spécial, sa réso- în + îrvr. La Guerre en Alsace Lu. Gazette de Lausanne (19 avril 1915), re-i ooil de Porrenliruy, 17 avril, la nouvelle que dans l'a nuit du vcndredli au samedi précédent les Allem'anidis ont es^yé de reprendre aux Français le village de Pfetterhou.se par' une attaque brusquée, menée avec une extrême vigueur. Mais les Français, avertis, les ont repoussés avec de grandes !per-tes. Les Allemands ont eu 200 morts, soit un mil-liers d'hommes hors de combats ; les Français, quelques morts et blessés seulement. Les Français restent toujours maîtres de leurs positions dans la vallée de la Langue.' Le journal lausannois a.joule ce curieux détail : « Notre population frontière a été vivement impressionnée par le bruit des mitrailleuses et des canon-> au moment oi'rl'attaquè a'i'emiii ùe sur PfrU;:> house se j-rononça. Il iit'blait vraiitîent que notre ru'-nlière avait élé oavaliie et que la lnlte se déronlaif sur i i i e terri Loire. Nos r-r»ldal.s, ureu•• ernor t( - • =«'•:.dirent avec une grande rapidité à là Iiror.!liiôre du Largin pour surveiller ou'au-(■ 'i u bèltigi^int nr. pusse su r la roule mler-ruitiona,!e. La fusillade cnépifeiit h queli;ues n êtres d'eux, sanis cependant qu'ils IéVnoignent la moindre surprise. Cependant au oou.rs de rengagement de samedi un de n:os soldats a élé blessé légèrement à la jambe Les catholiques italien! d la l-telgiiiiifl e 'ST" s «o« a UME CONrERÎïNSE DU DEPOTE MED, A MILAN e —O Nous lisons dans Vllalia du 17 avril 1 eompte-ren-diu ci-après d'une intéressant comérence faite le 15 avril à la Société Pi _ culture de Milan, par M. Méda, député a _ thol'ique d'Italie, sur « La cause de la Be gique, vue à travers les documents « : ■ « Le député italien a consacré sa confi ronce à 1 analyse des « documents secrets publiés par l'Allemagne après l'occupatio 3 de la Belgique,' en vue de prouver l'ex .- 3 tence d'une convention militaire secrète er r tre la Belgique et l'AniglettiTe. Par cette analyse, dit lo journal italier M. Méda a prouvé que si, d'une pa:*, l'o 3 ne peut, nier cfue l'Angleterre,dès 1900, avai i établi l'hypothèse d'une invasion allemand i et travaillait à en persuader la. Belgiquf 3 en l'induisant à Conclure avec elle des ae - çèrdis, on ne peut,d'autre part, conclure de r documents que la Belgique ait cédé à ce i suggestions qui, du reste, étaient combat - tues par epielquos-uns de ses hommes d'E . tat ni qu'elle ait manqué aux devoirs de 1 t, neutralité, se mettant ainsi en situation d . mériter la violation de sa frontière par J'AI . leinàgne. ! [, L'orateur a mis en relief le fait que, d'ui j autre côté, l'Allemagne, à son tour, a lou jours trompé la Belgique, en l'assiuran J eju'clle rtspecterail sa neutralité, tandis ou i elcpuis longtemps, elle tenait prêt le piai stratégiqiue fondé sur des données précisé ment contraires. Et cette duperie, fait observer lo eléput , Méôa, en rappelant les préludes diptamati ' -ques des- hostilités, dura jusqu'à la aerniè:i heure. C'est ainsi truie, pendant quelque; joiu.rs, l'AHemaqpe chercha en vain l'inci I dent susceptible de légitimer l'invasion 1 mais elle dut' ensuite confesser le i- août ! par la bouche diu chancelier, qu'elle avai ■ violé les tlroils des gens. Elle prétexta alor: ■ l'état de nécessité, mais l'orateur démon! :i ■ que à part la question elc savoir, si en fait : un tel état de nécessité existait, l'on ne peu. : admettre, qu'il donne le droit de violer le; traités, tout au plus autorise-t-il à en de mander la revision °u à les dénoncer. T*c député Méda croit en conséquence qui la cause belge est une cause sainte, e qu'elle doit être isolée de /ensemble corr; pi exe de problèmes qui devront être résojui à la fin de la guerre, ou durant la guerre ot que la question ne peut avoir d'autre is sue que la reconstitution de l'Etat diu roi Albert. L'orateur conclut en exprimant l'opinion que la violation de la neutralité belge, a èU peut-étrie une erreur militaire, mais certainement une erreur politique cle la part df l'Allemagne, parce que c'est la source prin cipaile dies antipathies qui poursuivent l'Allemagne et ejuii la poursuivront jusqu'à la fin die la guerre et peut-être encore après. Ges antipathies ne peuvent certainement pas déterminer les victoires ni les défaites, mais eles font partie des éléments de cette force morale, qui compte en tous cas pour ijuel-quecho.se, et tout au moins comme moyen elc dominer la force matérielle. » Nous avons traduit littéralement le compte-rendu donné par Vllalia Une chose y apparaît clairement : la ferme reconnaissance faite par le député Méda de la cor.iechon absolue d'attituele de la Bel-grque au point de nie de droit international et 1 attestation de la nécessité indispensable ne reconstituer l'Etat belge. Faite on présence d'un public intellectuel et clans les graves- conjonctures que traverse en co moment la politique italienne, la conférence du député Méda urend la valeur d'u,no soifto d'engagement public du parti dont il est le représentant le plus en M. Méda a pris ce moyen de faire connaître que les catholiques italiens organisés ont délinitivemenl pris position on faveur oe la Belgique dans les polémiques soulevées par l'Allemagne. Ils nous rendent témoignage en dépit de l'exploitation indigne laite par la in esse allemande des documents Ba:inardist-on, qu'il n'y a pas eu d'accord anglo-belge conclu en secret contre 1 Allemagne. Nous prenons acte avec plaisir de cette manifestation qui, pour être tardive, n'en garde pas moins son importance. Pourquoi faut-il qu'un regret se- mêle à notre satisfaction ? L'opinion belge regrettera que le député M'éda. qui a fait preuve de perspicacité dans l'appréciation des documents Barnardàston en ce qui concea^ne la Belgique, ait cru voir en ceux-ci matière à un blâme pour l'Angleterre. En somme, rie quoi le député italien fait-i' un g-'li f à l'Angleterre ? D'avoir pris ses précautions contre l'AHemasne, qui visiblement promédiila.it, depuis longtemps l'in.va-sion brusque die la Belgique. Et il ne trouve pas une parole de blâme {au moins le compte-rendu diu journal italien n'en porte-t-il pas trace) pour l'Allemagne qui avait décidé et préparé, depuis au moins dix-ans, le forfait qu'elle a accompli en 1914 ' la presse anglaise est de taille à défendre elle-même l'honneur de son gouvernement dans l'affaire de la neutralité do la BelTkfnc. Elle n'aura pas cle peine à démontrer ad -député italien, que non seuile-meni l'Ansilcterre avait au moins le même droit do se, préoccuper'de la défense de la Belgique, que l'Allemagne d'en préméditer l'attaque. Elle saura en outre rappeler que les traités qui fais-aient de l'Angleterre comme de l'Allemagne la garante de la neutra-ISté belge, lui imposaient, d'aceorcl d'ailleurs avec son intérêt, le clevoir d'organise? la protection;de'notre neutralité contre 1c péril alleinancl, I.e député' Mi ila semble ne pas s'être rendu compte qu'à prendre son appréciation au- pied du in !»tl;<e il y aurait, lieu de faire un grief à l'Angleterre de ne s'être pas lnis-'é duper davantage. H esl homme de Irop de bon sens et trop finement iialicn pour" ne pas comprendre ee nue celle e-ine'nsion commandée pourtant par1 ses prémisses, aurait d'inadmissible. F. P. — On annonce la mort, survenue en ca.p-liivitié, de l'abbé Ou-iiin, curé-doyen de Sem-puis, nue les Allemands avaient emmené à DERNIÈRE HEURE IeesiSEa «aatwawi ù o tOàiy&iÛ Paris, 22 mars, 15 h. Rien à signaler depuis le communiqué di niP.rp c-n-i'f VAINS EFFORTS DES ALLKVIANDS EN FLANDRE Londres, 32 avril (officiel). — Les Allemands continuent à contrc-attaquer violemment la cote GO. Hier après-midi, entre 18 et 21 heures, i 'Ï,9U? av°ns repoussé deux violentes attaques. , d infanterie, infligeant aux Allemands de fortes pertes. Pendant toute la nuit, la cote GO a élé , 1 objet d'un bombardement continu de la part de l'ennemi. I Nous avons repoussé plusieurs autres at-, taquos. ' Une attaque hardie e! heureuse a été diri-i gée contre le hangar à dirigeables allemands . de Gand, qui a dû éprouver de 'considérables , dégâts. I »0«—; L'EFFORT ANGLAIS Londres, 22 avril. — A la Chambre det , Communes, M.Lloyd George rend hommage au merveilleux esprit d'organisation do lord [ Kitchèner. . Le corps expéditionnaire, fixé au début & . 6 divisions, en dépasse aujourd'hui 3G. Depuis novembre, la fabrication des muni-, lions a quintuplé. L'affaire de Neuve-Chapelle a coûté autant ' de munitions que deux armées de guerre au Transvaal. Le gouvernement s'efforcera d'assurer à l'armée les munitions et les approvisionnements voulus. SL-CCfiS MONTENEGRINS Celligné, 20 avril. — Plusieurs bataillons autrichiens ont attaqué un détachement monténégrin près do Sphofer. Le combat a duré toute la journée. Les Autrichiens ont été repoussés avec cle fortes pertes. L'ECHEC TL'RC EN MESOPOTAMIE Londres, 22 avril (officiel). —• Les pertes turques à Shaiba sont évaluées à 2,500 morts. 515 prisonniers, dont G officiers, sont arivés à Bassora. Les Turcs se retirent en désordre lo long des routes ou sur le (louve. Nous avons pris ou coulé 12 embarcations. Nous avons occupé Nalchafia. DANS LE CAUCASE Pelrograd, 22 avril (Officiel). — Aucune modification n'est à -signaler sur le front du Caucase. LA CRISE ECONOMIQUE EN AUTRICHE enise, ?C a,Til. — On mande officiellement de Vienne que 1,820 nmisons de commerce autrichiennes se sont déclarées insolvables.Elles ont été placées sous le contrôle de l'Etat, afin d'empêcher une panique. REPONSE ENERGIQUE DES ETATS-UNIS A L'ALLEMAGNE Washington, 22 avril. La note uméri— caine, en réponse à la note du comte Berns-t jorff, a élé remise cet après-midi. Elle déclare que lo gouvernement ne sait comment intcijpréler la manière dont M. iiernsdorff a traité les sujets mentionnes. Il paraissait mettre en doute la bonne loi. des Etats-Unis, dont le gouvernement n'abandonnera jamais aucun de ses droits de îeut-re à aucun belligérant. La note reconnaît le droit de visite ot: l'examen de la cargaison., I.es Etats-Unis admettent le droit de blo-•us effectif el exercé, mais rien d'autre. En sooond lieu, les Etats-Unis ont essayé d'obtenir des concessions mutuelles avec; l'Angleterre et l'Allemagne. Elle le fit comme un ami sincère et impartial. ; Rien n'autorisait les Etats-Unis à interdire le commerce des armes. M. Bernsdorff a reçu la note américaine sans aucun commentaire. la Fîefîc allemande sew&le ss prlpartr De nombreux rapports ont été reçus ii Amsterdam indiquant une très grande activité dans la mer du Nord de lal part des navires cle guerre allemands. Ilm bateau qui vient d'arriver de Londres dit avoir vu cinq torpilleurs qui n'étaient pas anglais,près du bateau-phare de Noorelliin. der, tandis qu'un autre bateau venant tl» Newcastle a vu un toi'pilleur et quatrj sous-marins cle nationalité inconnue, à 25 milles au nord-ouest. d'Ymuidon et alla-it vers l'ouest Un -chalutier à vapeur dit avoir observé une flntilln Ho Tw-'tifo Ivttaniivi

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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