Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 oktober 1918
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s.n. 1918, 13 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jq0sq8rj05/
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JOTTRISJAT. RFi rTP PARAFANT T F TYTM ANfVHl JUUKJNAL BiiLCili PARAISSANT LE DlM.AlNL.ilJi PARIS A 3. nlace des Ticuv.Ecu<;. 3 (1"~ arrond'l — Télénhoiiie : Central 33-04 A PARI iMniiversitalre I DAIS LA BfiLGlfllIE BE DEMAIN l. L'esprit général des réformes le I La réforme de nos études universitaires t ■ ne question capitale pour Vavenir de not et H pays. Nous avons demandé à un professe >il I d'université de la traiter à Vintention des le ir ■ ws du XXe Siècle, dans une série d'at è- ■ (iça dont nous commençons aujourd'hui et ■ publication. Professeur d lUniversité. catl is, ■ li/jue de Louvain, où il a été un des prin, ■ puux auxiliaires du cardinal Mercier, da H /a fondation de Vlnstiwt supérieur de ph.ii ■ sephie, M. Maurice De Wulf ne jouit pas se H lement dans les milieux. scientifiques belg ET. ■ ef étrangers d'une grande autorité, il connt [yTF" ■ aussi, par une pratique personnelle, l'or g •a I nlsQtion des universités étrangères, ayant h H imment enseigné pendant la guerre dans d H idiversités d'Angleterre et des Etats-Unis, mm Ho coupant encore une chaire à l'Université < ■ Poitiers. Tout cela dit assez l'intérêt de l n ■ lude que M- De Wulf commence aujourd'h ^ I dws nos colonnes ; I' La question des réformes universitaire H qui se posait déjà avant la guerre, devie ■ dra impérieuse dans la Belgique libère ■ Jiest maintenant beau-coup d'esprits s'< ■ préoccupent. I On ne peint pas encore se rendre comp ■ dans quelles conditions nos universités i » I prendront leur vie normale, le jour ou ■ pouvoir occupant sera obligé de lâcher l ■ étreintes qui étouffent notre malheure I pays. En effet, l'essor de l'enseigneme ■ supérieur est intimement lié au progi ■ matériel ; la culture de la science, comr ■ celle de l'art, exige paix et biien-êW. C ■ k bien-êire matériel ne renaîtra qu'api I m période plus ou moins longue de ti H vaû acharné et de reconstruction nati m' Cotte période Sera pour le s univers!! mklgçs une période de crise. D'une pa'j ■ pour toutes sortes de raisons, de nombrei ■ jeunes gens appartenant aux génératioi ■ montantes, et qui, en temps de paix, eu ■ sent cherché leurs voies dans les sentiers < ■ l'étude, préféreront suivre les avenues pl' I attrayantes du commerce, de l'agrici I ture, de la vie coloniale. D'autre pa] ■ ceux qui s'inscriront sur les registres ur I versitaires auront hâte de conquérir i j )) 1 plus vite leurs diplômes d'avocat, de méd ■ cio, d'ingénieur, et de se lancer dans tiort I active. L'ère qui s'ouvrira sera une è ■ d action : l'action grisera la jeunesse ; soi ■ mille formes, elle séduira et multipliera s ■ appels à tous ceux qui auront le bonhei ■ d'avoir vingt ans le jour où la paix-se: •nal fl *£née. ' ^ 1 rJ9k. ■ Comme tous les rouages de la Belgiqi ■ ^suscitée, les universités devront se pli Suix conditions que la guerre aura créée la mentalité nouvelle qu'elle au' ■ &it éclore. Elles devront devenir des écol 9 ^our la vie — « Schools for life » — et, < H la sorte, maintenir leur attirance sur l'éli fl.de la jeunesse. Elles auront à se préocc fl Per, dans leur enseignement, des exigenc t en fl de. la vie pratique — et déjà, de ce ch( î oefl ite réformes s'imposeront. ( An-fl Des simplifications de programmes s baiifl ?ont sans doute jugées opportunes. Dai it enB toutes les facultés la routine et l'imperfe flîion des lois ont maintenu des « cou ;inôflsuiannés », dont les professeurs titulaire eAtôtfl5^ seuls à défendre la raison d'être. ( :ffe..-BSera't le moment de s'en débarrasser. In nafl j16 parle pas des mesures transitoires doi l'élèflf ministère des sciences et. des arts a pr jarcûfl. sage initiative, afin de permettre ai 1 jeunes" gens qui sont sous les drapeaux, c ■ poursuivre la marche interrompue de leu lûtes,H études ; mais de l'élagage définitif de ce fltoins cours, qui sont considérés à to réci-HCornrne des études formatives et générale ie defl"03^ qu'ils devraient être relégués dai fl «es doctorats spéciaux. ■ La vie pratique ! Il faut bien le reco ''0I B'ïître. Déjà avant la guerre, le public b< on nM?".très réaliste, ne voyait clans les uhive e, o»«sités^ que leur côté utilitaire. EH ■''"aient, pour la masse des citoyens, qi ■ les instituts où on réside cinq, six, hi: I dr Ct d'0'1 on sort avocat, ingénieur, m ■ En pays flamand, il circule sur la bo ■ Me <lu peuple une expression savoureu ■ "Won applique au jeune homme nanti ■ ™ diplôme firial : « hij is opgeleerd » ■ J sait tout ce qu'il doit — et peut — s Mais il y a là un danger. Il est à ers KQQ dre que, sous la pression des événemei 1 UU on ne *-'enne 'ro,P exclusivement compte rôle pratique et utilitaire que les uni\ ,j. sités devront jouer dans la vie nations [|J et qu'on soit moins attentif à deux aut missions qui leur incombent : une n sion .scientifique et une mission morale § patriotique. Cultiver la science pour elle-même, di •es est toutes ses directions, non pas uniquem esseur pour 1ue les tribunaux aient des avoci 'S lec es usines des ingénieurs, les malades d'attû médecins,_—mais d'un point de vue dé: mi la téressé, afin d'étendre les emprises de 1 calho- prit humain sur le monde des faits et nincU vrai, telle est assurément la_jniss|on ] f'-'j13 mordiale de iuniversife, et en temps T: !s seu- mal> e"e !)r.ime sa fonction utilitaire. belges cardinal Mercier s'est exprimé a ynnalt un rare bonheur sur le_désintéressem 'orga- scientifique des travailleurs d'une univ ni no. sité. Il a montré excellemment que la fis des cherche scientifique exige une neutra "r' rii complète, et notamment qu'il serait le , Vé- sens<-' d'aborder les problèmes de la p rd'hui s'<Iue> de la chimie, de la biologie, de l'I toire, de l'économie sociale, avec le des s préconçu d'y chercher une confirmât aires ou one condamnation des croyances r evienl gSwseâ; Il a rappelé que les univers) bérée" sori^ ^es leviers du monde inteltectue ; s'en " Le fa'*- qu'une nation possède une é. de chercheurs qui, avec désintéresseme ompto 501155 souc' du résultat immédiat et u és re- dans l'ordre économique, moral ou r oQ le S'6UX> poussent aussi loin qu'ils le peuv er les la pénétration de leur vision intellectm ureux avec cette patience sereine, dont or ement dit qu'elle est à la base dv génie, sourr •o^rèe ten<t au contrôle de la documentation, omme l'observation ou de l'expérimentation, , Qr dernières conséquences des vérités n 'après vclie.s qu'ils ont cro apercevoir, ce sim e tra- 'ait élève le niveau de toutes les coucl natio- de ,a natio» »■ (!)■ rJ0* irsites > part « ■ breux Ce qui £tait vrai avant, la guerre, lei s« étions norL moiniS après, dans le monde nouve eus- se constituera. Les nations qui saur< ^rsde t,en*'r ^eur rang sont celieis qui encoura s plus ront î parce que la science ricul- un ^eB facteurs primordiaux de la civ part sation qu'il faudra protéger et refaire, s uni- Belgique occupait une place honora ir au dans le travail serein et désintéressé méde- ^étude; ses universités étaient à la haute ns la ^ous ^es Pr°g'r^ ; elles évoluaient s£ îe èr» ce9Sei» car en matière scientifique l'ar • sous c'es^ mort- H suffit que les universi '•a ses ^deviennent comme par le paseé des "c îheur science, qu'on poursuive le trav sera des séminaires, deis instituts, des laboral res, qu'on réveille les publications, b qu'on reprenne les choseis où elles étai< en 1914. Mais cette résurrection qui paraît na relie sera-t-elle| si facile ? Ne faudra-gique pas protéger l'enseignement supérieur c. plier tre les envahissements outranciers de I réées, 'prit utilitaire ? aura Nombre d'instituts spéciaux ne risque écoles ils pas d'être désertés par les étudiar et, de sous prétexte que le temps ne sera p l'élite aux <c études de luxe » ? Nos universi îoccii- ne seront-elles pas découronnées ? Diejs r ences sures prudentes et sages pourront seu chef, réagir. Pourvoirs publics autorités a dérniques ne devront pas marchander lei s se- encouragements publics aux travailleu Dans leurs aides et leurs subsides, en vue de erfec- tablir progressivement la vie scientifiq cours Enfin, les universités n'auront plus s [aires Affinent à former des professionnels et < e. Ce scientifiques, mais des hommes et des ■ ,r* jG triotes. Une mission nouvelle s'imposi dont cTui avant la guerre disparaissait au secc l pris Plan : mission nationale et morale. , Jallx Les terribles leçons de la guerre aur< [XC (|0 donné aux Belges la conscience <le leur : leurs t'on,a^^- Désormais nous saurons d'i ■ ' façon réfléchie et nette ce qui avant ' j : ~ guerre n'apparaissait que de façon sou: ., , et confuse : que nous possédons des in raies, tutions, des libertés, des façons de vis dans cje penser, de sentir, des traditions,des je et des souffrances éprouvées en comin econ- bref tout ce cortège de facteurs émotifs c hel- moraux qui se sont constitués progret nver- vement sur im sol héréditaire et qui rep Elles sentent les éléments primordiaux de la : i, que tionalité. On vejrra plus loin ce que le6 u huit versités auront à faire pour donner £ -, mé- sentiments patriotiques des bases stal et solides. l bou- Adaptation vdcjs programmes et c treuse iti de ——— ? " T~ , (1) Discours prononcé le 10 mai 1909 { — sa- fêtes dtï 75* anniversaire de la restauration PrTnHrnn.oi.txi /la I niurnln crain- LLNDEHAM DE VUTOlilE nents, pte du =; Bans la mêléi autres i mis- ■ale et On voit, sur la carte, le morceau de Bs gique que nos soldats ont délivré. Cor ement ment ils *'ont ^ait' dans quel enfer de ir -ocats traille et de boue, aui prix de quel hére es des que martyre, il est à craindre qu'on ne jdésin- yache jamais. Voici des passages de quf et du 1u'e's lettres, écrites en pleine tournais n pri- aux rares secondes de répit, par des se sTior- dats dont l'aîné a vingt deux ans. •e. ; avec Cedui-ci vient d'avoir vingt ans; pet .ement pêcheur d'Ostende, ancien mousse c ^er- r« ibis » — œuvre du PiOi — il griffonr traîné ^S,nes au crayon sur un bout de p: t in- pïer et termine fièrement par : ! fhis" u vous SOUl^iaite hofirie espérance dai essein mes armes ! )> nation Get autre, tisserand de Thourout, qi 3 reli- i6s Boches incendient, n'a plus ni père i îrsites . . , .. ,^uej .. mère, il écrit : î élite ,, on fera certainement encore un bc "iftHe "f! enfin, il faut bien qu'ils arrivent a i reii- bout, ces sales boches !... Noue dormoi suvent sur les routes; mais enfin, puisque c'e — pour rentrer chez nous, encore un pe iumet- d'espoir, et nous arriverons facilement m, de Liège; même plus loin, car je les ai vus 1 n, les 1er maintenant et faire « kamarade ». simple f£^tes pas- attention à l'écriture; luches au bord de la route et je lève la tê S chaque instant pour voir où tombent li obus boches. » « Tout va très bien, annonce Ip^onjqu et sera rne.nt un troisième fantassin blessé, décor lurent et Pass^ au T- suis sur secteur d'à jrao-e" taque, direction de Roulers. Comment ( ce est va, à l'arrière ? » Et il rte date pas ! civili- lettre, ignorant, à ce moment, de la da irable et du jour' sé de " Avec cinq hommes de ma compagni mteur raconte un « hiomme du géinde », j'avais d t sans mandé a être de la première vague d'à [' î rvot irsités sau^'- ^°^re commandant nous répond s"âsi- (fue c'était impossible, mais que nous a ravail rions assez à faire» Et vraiment ! Jama >ratoi- la compagnie n'a travaillé d'aussi bc ■ coeur. « n,n iz nieures, nous avons aormi y nei u-.il,s. rouages universitaires aux besoins imp rieux de l'action et de la vie pratique protection des études scientifiques dési :(S) téresaées, culture morale et patriotique us VoEà dans quel esprit général il convie és drait, ce semble, de restaurer le régin e- des universités. es Quel sera le détail de ces réformes a- comment les introduire ? Ce n'est pas i rs qu'il convient dl'aborder cette complet ■s, question. Les unes seront fixées par la s •é- ge initiative deis autorités académicfiu e. qui peuvent avec une certaine liberté -u- trop réduite, selon nous — compléter l'œ es vre du législateur et les programmes 1 a- gaux. Les autres ne peuvent F être que pi ra une nouvelle loi — par une révision «.!< id programmes universitaires. On la réclamait de toutes parts avant nt guerre,mais la Chambre des Re présent an a- se montrait peu. désireuse de l aborder. "e Abordera-t-elle et résoudra-t-elle, au le la demain de la guerre, eétte délicate que de tion ? Non, si elle veut tout faire par eil ti- même au nom de son orimi-compétenc e, Oui, si elle confie à des professionnels < es l'enseignement le soin de l'éclairer, de fix les directions de l'organisation nouvell et voire même die les consigner dams i. *i- avant-projet. Le joutr où les"Etats-Unis o >e" décidé de construire pour le compte < a" l'Etat le plus de bateaux poss'ble dans moins de temps possible, M. Wilson JX confié la tâche au seul homme capable i es la mener à bonne fin, à M. Schwab, le r de l'acier. 29 C'est un hommage éclatant au princi] des Compétences. Espérons qu'on l'app quera chez nous, en matière d'enseign ux ment comme en toutes autres matières, de M. De Wulf. res, travaillé tout le reste. Les officiers 'éL^ quelques-uns de nous encourageaient les! ^ autres,leur rappelant que nous travaillions. pour nos frères qui se battaient poufli nous... )> Et voici le P.-S. : « On ne parlai î Bel- ^lus (^es C0Tîoés : etn- route pour BruxeH n les ! » Com- e mi- Ces deux derniers sont Bruxellois ; îéroï- sous-lieutenant de 22 ans — Liégeois^ ne le 3 blessures, 3 décorations, retourné am quel- front sur sa demande expresse — envoie à' îaise, un ami quelques notes d'une poignante so-3 sol- briété ; sa lettre débute par ces mots : « Toujours en première ligne ; mes effets petit furent transpercés par cinq balles ; mai?. } L)q ils tirent si mal, ces Boches. tonne Une nuit, nous sommes partis, lourde? e pa- ment chargés ; nous avons marché à travers nos lignes. Nous nous sommes arrê-dans tés, puis on nous a dil d'attendre ; le ca-< non nous assourdissait. On riait du baoh< que qui encaissait cette avalanche ; un signai, ire ni bref et nous avons franchi le parapet. C'était le jour ; une pîuie froide, serrée^ bon nous glaçàit. Sans pejiser* à rien, lente-' it au ment, nous marchions ; aucune émotion ne; mous nous tenaillait. Pas un ne se doutait quel c'pst chaque pas fait était autant que l'on enle-peu vait aux Boches. Bientôt les mitrailleuse* mt à crépitèrent, en silence, l'on se laissa tom-î us fi- ker dans la boue ; nous avons rampé, com-j 3 „ bien de temps? combien de mètres? Nul! e. j.e ne le sait. Les bailles sifflaient et venaient! L s'aplatir près de nous. Sur leur pas sage J i>t les e^es coupaient les herbes et les roseaux, et( parfois, hélas ! touchaient un homme^ Çe-[ lui-ci, sans une plainte, restait couché*. Ont ncfll<? l'évitait et on continuait. ?coré, d>at- Lassé, je me suis levé ; mes hommes en( nt ça firent autant. Nous avons couru droit suri is sa l'ohstacle, lq boche en fut médifsé sans/ date doute, car la mitrailleuse se tut. Nous! avons pénétré dans leurs tranchées, dans! Lcrnie l^furs abris. Ce qu'il en est sorti, de cette/ is de- vermine grisâtre... Ils étaient hagardisj das- atterrés. Ils tremblaient et nous offraient? iondit ce possédaient. Les piottes refuv-j s au- satent e,-t, lentement, les conduisaient versi imais l'arrière. bon Depuis, nous marchons, avalant des kilomètres ; les membres sont brisés ; la fa-1 » heu- tigue est telle que nous ne pouvons même! tmmm plus dormir. Les têtes vides, on va, on vaJ Les jours passent ; les jambes veulent na impé- plus allerj le cœur dit « en avant ». Et? que ; l'on suit cette voix, se rapprochant cha- iésin- qUe j0lir ^ f0yer adoré. Les hommes sont «f1;™ merveilleux ; les vivres n'arrivent pas, il3 ivien- i jgime se tirent d'affaire. Ils rient de bon cœur.,i Beaucoup 6ont tombés ; mais cela n'a en es et rjen refroidi lem* ardeur. Ils voudraient' no !p j " i plexe sans ce®se aller de l'avant ; pas de plam-i a sa- ^es pourtant... iques Braves cœurs ! Ils ne savent comment? l'œu- s'entr'aider ; ils sont étroitement unis, Fia-. ?s ]é- mands et Wallons, et se moquent pas mafcj e par de certains défaitistes et pacifistes de l'ar- i des rière. » int la « ...Ces hommes sont merveilleux >>.iv itants c'est aussi ce qu'écrit un artilleur de dîx-gr ) ^ i„n. huit ans, celui-ci après avoir signalé l'ex-j qrues- traordinaire violence du tir de barrage et : elle- de préparation. « Mais ce qui est admira-! tenee. ^ surtout, c'est le courage et l'élan da ïls de . . „ ' ° \ fixer no^re infanterie... » :velle, C'est bien à cette union de nos soldats,) nn . . ... . ■ .^tt irnmtMV/rt? wmwcv Ce Nuurëro * ït) oontl s q 'jC, i «Kti ri AfMrm m rtnmr;-nn.w •

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