Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 16 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23s07d/
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22' ANNÉE, — SérîcnouveUe.—N° 524 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES MI FRQNÏ^ Dimanche 16 Avril 1916 RÉDACTION & ADMINISTRA TIO îîtit rs» ft !s Bssfî» — LE HAYS5 Téléphone; Le Havre n' 14,0 Directeur : FEM mm Tcvtet tes communications concerne le rédaction doivent être adressé t8mtnue de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franc» 2 Fi*. 50 iiar mois. » ........ T f'. 80 par trlmssti1» Anglatsrr*.... »s!».«cS. psr fSila. » .... Tsfc.fi. p«p trlmMtf Mm».. i»r sas • . s»rr. » par tnlmsstrt PUBLICITÉ ST&4P03S6F à l'Administration du journà} au Havre ou à Londres Annonces V page» Qfr. 43 la lign« Pôtltosinnoncôs V paga: Qfr.30lftllgn* Les petites annonces sont également reçues à (a. Société Européeno d* Publicité, ro, rue delà Victoire, Paris, qui en <l te monopole pour t'aris. QuofcicSien ijeige paraissent au Havre ■ ,M mu Ml mi M I«mjnuiwn m «■■■".! uwyM^ayyarwprni■ i ■ g| |W HWTiWllluanwillllHI ■l'—lll IIMI ■lliMMHIIWIIHC«EHf—3—IIIM MM i' L'invasion du Grand-Duché de Luxembourg ONE BROCHURE QU'IL FAUT LIRE ET R&PANDRE d' su -t*- pa da M. le comte Frêd. van den Steen cie Jehay, rr ancien ministre de Belgique à Luxembourg, ve vient de publier un intéressant récit des .ri, premiers jours <ie l'invasion du Grand-Du- fiché, dont il fut le témoin jusqu'à son départ forcé le S août 191-i. Il signale à notre alten- iei tion des faits que nous '>c n'mvons laisser (|L couvrir par la "prescription, si vite acquise. 10 en ces temps troublés, et met en lumière u des considérations dont le lecteur apppé- ut ciera tout de suite la portée. Nous devons Fi sans cesse nous reporter aux oremiors jours pe de la guerre : nous y avons vu se dérouler la en quelques heures les conséquences de A fautes lointaines dont le souvenir était obs- U cuirci ; nous avons vu ce que valaient les protestations les plus solennelles, f-nga- jn gements les plus précis de l'ennemi d'au- '« jourdTïui. Ri"n ne vaut pareil spectacle pour vi nous inspirer de sages résolutions. 1,1 La. neutralité d'il Grand-Duché, comme jm celle de la Belgique', était proclamée dVins un " acte international portant la signature de SJ S M. le roi de Prusse. Bien que le I.usera- 0 bourg eût été amené, à la suite d'intimida- "j tions que l'auteur rappelle très heureuse- ment, h faire partie du Zollveftrn. l'Aile- e magne avait à maintes reprises affirme avec je solennité son intention de respecter les <\ droits 4u petit Etat. M. Eysehen. rr-eonte [> M. de Jehny, faisait crand cas de l'article 2 rn de la convention du 11 novembre 190? nu il d avait négociée et nar laquelle il avait -.btenu ® la promesse que l'Empire n'userait jamais Pi des facilités que l'exploitation du chemin de fer Guillanme-I.uxembourg aurait mi lui donner pour le temps de guerre. Le texte est si formel et les faits sont si clairs que je ne vi résiste pas au plaisir de les citer. Le texte ai d'abord : ' a « Le Gouvernement. ù»périal s'engige fi ne Ja- ^ mais se servir des chemins de fer luxcmbour- n geois exploités par la direction générale inipé- „ riale des chemins de fer d'Alsaee-Lorra:ne pour P le transport de troupes, d'armes, de mntértel de <j. guerre et de munitions et & ne pas en user pen- p, dant une guerre dans laquelle l'Allemagne se- n rait Impliquée, pour l'approvisionnement des £ troupes, d'une façon incompatible avec la neu- i. tralité du grand-duché, et, en général, à ne ^ causer ou tolérer, à l'occasion de l'exploitation ^ de ces lignés, aucun acte qui ne fut en parfait accord avec les devoirs incombant au. grand-du- . ché comme Etat neutre. » n Les faits ensuite : Le 2 août 1914, à l'aube, v oai train blindé amenait les premières trou- pes allemandes dans la capitale et le chan- * eelier, par un télégramme adressé à M. Ey- £ sehen, déclarait sans ambages : « Nous ' avons dû prendre des mesures pour la sécu- rité des chemins de fer du Grand-Duché ex- l_ ptoités par nous et en présence d'une attaque ^ des Français. » On sait que, le 1" août au soir, la gare de ' Trois-Vierges avait été temporairement ° caou-pée par les Allemands. Cet acte paraît f avoir été dû à la précipitation d'un su'bal- • terne. Mais, mis en regard des événements " €u lendemain, il démontre nettement la pré- ' méditation. Quelles illusions n'avait-on pas m alors ! J'entends encore une haute person- jj nalité luxembourgeoise me dire, le Ier août R vnôme, que le Grand-Duché avait reçn de " Berlin les assurances officieuses les plus ' complètes et qui son pays pourrait envisager avec calme la tempête. » Le comte de Jehay décrit avec finesse les " manœuvres hypocrites dont les Allemands » accompagnèrent leur airivée. Comme ils " le firent à ''égard de la Belgique, ils prètex- " tarent d'une prétendue marche des Fran- " i-^is sur Luxembourg pour justifier I'atten- " tat. Pai- un luxe de précautions bien boche, " le général Tu'.f von Tschepo, commandant 'le VIII0 corps, apporta avec lui des proclamations imprimées à Coblentz, où on pouvait lire'cette kolossale affirmation : « Après (lue la France eut ouvert les hostilités contre les troupes allemandes en territoire luxembourgeois, comme cela a étà établi d'une façon indubitable, Sa Majesté, sous £0. pénible contrainte d'une nécessité impérieuse, a donné Fordre que les troupes allemandes, et en premier lieu le VIII' d'armée, pénétrassent aussi <ïans_ le Luxembourg. » Le mensonge était si flagrant que la distn- ' 5>ntion du placard dut être suspendre. Mais ' qaelques exemplaires sont restés en des -■ tûains sûres. | Les soldats allemands, trompés par leurs ; chefs, s'attendïiien' h rencontrer des enne- -■mis et il y en eut pour prétendre que le pacifique aide de carap de la grande-duchesse, dont l'auto s'était arrêtée au pont clu Racfc pour lui permet' re de délivrer une protestation éorite à l'envahisseur, avait tiré. Que de crimes de pareilles hallucinations de soudards peureux n'ont-elles ïait commettre en Belgique ! Le comte de Jehay expose, avec un vif souci d'exactitude, quelle fut l'attitude du gouvernement luxembourgeois. Il no pouvait sonaer & résister par les armes ; mais 1 nme résistance passive aurait été possible. En détruisant les ouvrages d'art, il aurait ; pu empêcher les Allemands de disposer \ sans cnup férir de toutes les voies de com- i muniration. L'auteur se borne à en faire la remarque, «laissant, dit-il, à oui de droit le ! soin de prononcer un jugement définitif. ' II sera permis à un Belge qui éprouve une ' légitime fierté de la manière dont son propre pays s'est comporté de poser tout au moins cette question : les partisans d'une prudente abstention ont-ils apprécié, tonte la valeur du service qu'un petit p"unle matériellement impuissant, mais grandi par tme noble autdaee. aurait {>u rendre ù la 1 cause de la justice ? » < 1 Les (événements d'août 1914 dissipèrent 1 brutalement bien des mirages. L'Allemand, ! «nivré de sa puissance, ne craignit pas de 1 j montrer le fond de son âme : la perfection I de ses préparatifs militaires, la mise en œa-; vre de ses ressources insoupçonnées, l'existence de ses puissants engins de destruction ne lui permettaient pas de douter un instant île la victoire. Aussi les traités n'étaient alors que ohil'fons de papier et, aux applaudissements de la nation, le chancelier pouvait. proclamer (e principe de la politique impériale : « nécessité ne connaît point de lois ». Bien des gens apprirent ainsi à connaître une Allemagne toute différente de celle de leurs rêves. Aujourdhui, le ton des hommes d'Eta' du '-'empire a changé, parce que le succès escompté avec tant d'assurance n'est pas venu couronner teurs efforts. Gardons da.ns la mémoire I« souvenir Ineffaçable des r ri:'es du mois d'août; c'est la meilleure sauvegarde contre les embûches où nous pourrions tomber en prêtant l'oreille aux suggestions tromipeuscï, de la faiblesse ! L'invasion du Grand-Duché constttne éga- ■ lement une amère leçon .pour k»; diplomates qui s'évertuent h êchofauder des combinaisons sans égar d pour la .réalité des choses. ! Le slat.'it du petit Etat semblait conçu pour • un monde idéal : il devait former entre la i France et l'Allemagne une barrière de droit, 1 perpétuellement neutre, désarmée. En. 1857. la Confédération germanupie avait renoncé i h ses droits sur la forteresse de Luxembourg. ■ Les puissances, poussant jusqu'à leurs der- > ïiières conséquences les idées néfastes qui ■ avaient présidé aux délibérations de la Con-. férence de Londres, avaient rêvé de laisser ' ,v:'yrf! en ce coin.disputé de l'Europe un Etat lilipntien dont la faiblesse serait pour tous î unie garantie. Mais la Prusse survint. I.e 1 f! février 1842, sous la pression de l'étran- > s'er, le roi de Hollande dut signer l'acte . d'accession au Zollverein, constamment re-. nouvelé depuis, et le 2 août 1914, sans heurt - ni résistance, le Grand-Duché devenait pour - les troupes allemandes un tremplin pour • leur foudroyante offensive contre la î. France. Une" population généreuse, qui > n'avait jamais caché _son antipathie pro-? fonde pour l'Allemagne, était contrainte 1 d'assister, impuissante, à la violation de ses j droits et de devenir en quelque sorte com-5 plice d'un ennemi qu'elle déteste. A A NQtre diplomatie a-t-elle été sans reproche vis-à-vis du Luxembourg ? Avons-nous mis assez de constance à chercher à renouer le.-» liens que la force avait brisés en 1 StiO après des siècles de vie commune et «prés huit ans d union sous le sceptre du premier roi des Belges? Il est posible que 1 apathie que montraient jadis les Belges quand il s'aifissait de politique étrangère ait affaibli dans le passé le zèle de nos dirigeants. Mm* peu importe aujourd'hui. Les souffrances quE nous endlurnns et dont nos amis du Lu-xcmbourg profiteront le jour où l'ennemi devra lâcher prise effacent toutes les faiblesses. L'invasion rie 1911 montre que le Grand-Duché, tel qu'il était constitué, n'est pas en mesure de jouer d'ans l'Europe trou, blée le rôle d'un Etat indépendant. Au premier jour de crise, il devient le vassal d'un voisin félon. Cette situation est pleine de dangers pour 1®. Belgique et pour la Franco; elle est incompatible en outre avec la dignité d'un , iwMinle libre. Le Luxembourg, aujourd'hui, ne dispose d'aucun moyen pour obtenir justice ; il n'a même pasi comme la Belgique réduite pourtant à un lambeau sanglant, mais vivante par son indomptable armée, l'occasion d'élever la voix dans les conseils des puissances. Aussi le souvenir du passé commun revit-il avec intensité parmi nous. C'est avec émotion que l'on se souvient des nobles paroles que le grond-Dère du Boi de TYser adressait à la. Conférence de Londres quand la mutilation de son jeune royaume eut été décidée. Elles complètent si heureusement le récit do M. le comte de Jehay que le lecteur ne. m'en voudra pas de les reproduire textuellement ; « Sa Majesté, désirant épargner a son peuple » tous les malheurs qu'entraînerait a . la suite » l'exécution forcée de ces vingt-quatre articles, n et ns voulant pas exposer l'Europe à une » guerre générale, cède à la loi impérieuse de » la nécessité, adhère aux conditions dures et » onéreuses qui sont imposées il la Belgique par » la Conférence de Londres. Il a fallu toutes ces » considérations ; il a fallu enfin une force mari tcurc à laquelle rien ne saurait résister, pour » que Sa Majesté pût se résigner a abandonner » des populations généreuses, qui l'ont: salué à n son avènement comme leur libérateur et leur » soutien, et qui, pendant quinze mois, se sont » imposé toutes les .privations, et ont montré ».un dévouement h toute épreuve pour le sou. » tien d'une causa et d'un Etat dont une néces-» site cruelle leur impose la loi de ne plus faire » partie. Sa Majesté fait h la paix générale et •• au bonheur du peuple belge le sacrifice de ses » affections et de ses droits les plus incontes-» tables. » Ce rappel de la politique des fondateurs de la Patrie mas en regard des douloureux événements dont l'ancien ministre de Belgique à Luxembourg s'est fait l'historien montre nettement ce qu'exigent la paix de l'Europe, les libertés du Grand-Duché et la sécurité même de la Belgique de demain. L. L. Nos listes de prisonniers i. L'accueil (ait par le public à la liste des s prisonniers que nous avons publiée naguère a montré, qu'elle répondait à un besoin. if Pour satisfaire au désir qui nous a été cx-,r primé, nous nous sommes vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce â tirage est naturellement réduit et nous en-l„ gageons tous ceux qui désirent se procure1 f ccitc brochure à nous envoyer sans retard 1 leur souscription. Bapi'elons qu'elle contient, en VINGT-3" QUATHE PAGES DE GRAND FORMAT, " ' les noms de quelques milliers de militaires Ie belges dont les noms sont compris entre 'e la lettre A et DET Inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour ■r les Belges, sera expédiée franco contre l'en-;a iîo{ de 0 «r. 60, en un bon poslal, au bureau Su journal, rue de la Soursa, 28 ter, 'n Havre. l'our l'Angleterre, les, demandes doivent nt être adressées à notre London Office, 21, id, panîon Street (Leicestar Square) London dé 8. W. Joindre 6 pence. I £a campagne allemande aj} contre nt 'I Se Cardinal |Sercier >. e LEURS PRETEXTES e '® Nous constations hier que les journaux allemands n'avaient plus soufflé mot de ce ' fameux complot dont ils avaient accusé le 3, î„ cardinal Mercier. Ils ont enfin trouvé quelque chose. ^ " Voici la dôpèrhe que l'agence Wolff expé- g die de Bruxelles, à la date du 9 avril : q. u Le 6 avril au soir, la police militaire gi i- allemande a arrêté, s ;r la chaussée de Si- d-:s <.!hein à Moll, d'eux jeunes gens qui avouè-,1- rent aussitôt qu'ils avaient 1 intention de se ci s. joindre, par les Pays-Bas, à l'armée belge, a-îr Les deux jeunes gens sont élèves de l lne-a tiuit Saint-Louis, de Bruxelles, collège que t, fréquente le cardinal Mercier et où il sé- p, 7. journe choque fois qu'il visite Bruxelles. ri :é Les. jeunes gens "nt déclaré avoir été excl-g. tés nar leurs instituteurs à quitter les bancs P r- de l'école pour le front. Les professeurs leur p ni avaient donné de l'argent, de fausses pièces r n- d'identité pour leur faciliter le passage de ^ 2T la frontière et un mot d'ordre pour le guide at qui leur montrerait le chemin de la Hol- s' rs lande. ? » En rapport avec ce fait, le professeur C }' Ttruyens et le directeur Cocheteux, de l'ins- L tiut Saint-Louis, ont été mis sous les ver- -j rt rt>us" " Ç n- Admirons la façon dont le cardinal Mer- „ ir cier est mêlé à cette nouvelle affaire... la ui UNE REPONSE DU CARDINAL MERCIER F o- AU GENERAL VON BISSING 1c ;s Le Journal des Débats a publié dans son a numéro du 15 avril le texte d'une lettre qui b aurait été écrite au général von BUsing r>ar v le cardinal Mercier. Comme nous n'avons pas tous nos apaisements sur l'authenticité 1(, de ce document, nous attendrons des ren- n i3 seignements sûrs avant de le reproduire. p e» d H î LESFAITSDDJOUR ; jîï —"<*"— ' J l* M W ils on, d'accord avec le cabinet, a c décidé d'envoyer, dans les quarante-huit i,. heures, à Berlin les preuves documentaires des torpillages illicites des sous-marins aile- r lr, mands. . _ * .r? Ces documents seront arcompagnés d'une <- demande formelle et catégorique des preu-£ ves de bonne foi de VAllemagne, en observa-m tion de ses garanties. 1 piwi'Wvmvi ,ir La première Cham.bre des Pays-Bas s'est n" à son tour réunie en séance secrète pour i -'P écouler les déclo-rations du gouvernement < 3i> quant aux précautions militaires. Cette ( 13" séance secrète n'a, duré qu'un quart d'heure. _ 5e! En raison des débats sur rimpôt des bé- ils néfices de guerre à la commission du sé Reichstag, la Bourse de Francfort a enregls- is. tré des cours de panique. Seules, les valeurs ^ es russes sont restées fermes. de /wwwwwvv «î M. Pachitch, premier ministre de Serbie, ,u a. fait à un rédacteur de la Daily Chroniele " des déclarations sur une offensive possible i, des Alliés à Salonique. n Quand les Fran- ' ' " çais et les Anglais, a-t-il dit, auront eoncen- ! tré un nombre suffisant d'hommes en Macé- ] pie dolne méridionale, ils pourront, avec l'ap- ] îltc put de l'armée serbe, tout balayer devant < les, eux. ' de La grève de la Clyde ces ° ' na- ne£ l!N AGITATEUR CONDAMNE A TROIS 1 ? I ANS DE SERVITUDE PENALE. — ;,ir LES TRADE-UNIONS N'Y ojjt SONT POUR RIEN o™ La Haute Cour de justice d'Edimbourg , jes- vient de juger tin des principaux fomen- , lire teurs do la dernïère grève des ouvriers des . et ateliers de munitions de la Clyde. C'est un ( 60S certain John Maclean. ancien instituteur à ( tcs. Glascow. Outre l'accusation d'avoir poussé les ou- , -vriers à restreindre la fabrication et la ré- ■ Jrs parution du matériel de guerre, on relevait , w contre lui la charge d'avoir prononcé des : tel- dliscours capables d'entraver la conscription ien et de provoquer des mutineries parmi la de population civile. Ne faites pas grève ou-la vertement, disait-il aux ouvriers, mais sa,-botez et diminuez la production : si vous vous croisiez les bras, on tous mtlitarise-—. rait, comme fit le gouvernement français des cheminots- il y a quelques années. Cet agitateur sournois était un dangereux pacifiste Si les soldats anglais déposaient les armes, affirmait-il aux bêtes qui h l'écoutaient, les Allemands en feraient au-' tant to-t de .suite, car tout te monde est fatigué de la guerre. La cour de justice d'Edimbourg, sur ver-■Ics dict unanime du jury, l'a condamné à trois ère années de servitude pénale. in. de Lord Balfour a déclaré & la Chambre des Ce Lords que les Trade-Unions ne sont pour en. rien dans cette grève, ou plutôt dans celte rer tentative de grève ; car l'affaire a totale-ird ment avorté. Une vingtaine d'ouvriers à fran, près furent mis à l'amende, pas davan-;r. tage. Quant, à l'agitateur John Maclean, il 17, s'est défendu d'être socialiste, et n'appar-re's tient à aucune organisation trad-e-unioniste. »- COIÏifflUNIOUÊ BELGE cn~ »Oft 3(1 i_o 14 avril. — Journée calme en général sur le front belge, sauf au sud de Ihxmude, où s nt se sJnt déroulées quelques actions d'artil-le-21, rie. 'on Nos batteries ont fait sauter un dépôt al- de XMnotectiles. ' i L'ttc couplet Û63 laiwres ollsiiailes auprès Ces FiaiaMs TROIS AVEUX SIGNIFICATIFS D'UN JOURNAL GERMANOPHILE A OUTRANCE —o-~ Les Neue. Zurcher Nachrichten, dont nous avons eu plusieurs fois l'occasion de constater la germanophilie échevelée, viennent de de consacrer au mouvement flamand en 1 Belgique (numéro du 11 avril} un article < qu'elles disent avoir reçu n d'une source genrnnrvophile jusqu'à la moelle des os et : de confession protestante ». Nous y trouvons, touchant les mensonges ■ et les manœuvres de l'Allemagne, un triple j aveu qui mérite d'être souligné ; « Dans le discours du chancelier, écrit j '! l'auteur- de cet article, sa trouve un passage ( remarquable, savoir que l'Allemagne ne peut pas abandonner à la latinisation le 1 peuple flamand ci longtemps opprimé. | D'antres orateurs, à la même séance du Reichstag, se sont exprimés dans le même sens. Nous reconnaissons formellement ici la bonne intention de ces orateurs. Mais CEUX QUI CONNAISSENT REELLEMENT LA BELGIQUE ET VEULENT RESPECTER LA VÉRITÉ DOIVENT DÉCLARER QU'ON NE PEUT PAS SÉRIEUSEMENT PARLER D'UN ASSERVISSEMENT D' PEUPLE FLAMAND AVANT LA GUERRE I PAR LE GOUVERNEMENT BELGE. .. Aussi, les manœuvres du gouvernement allemand pour détacher les Flamands du bloc belge ont-elles, de l'aveu de cet écri-' vain germanophile, complètement échoué : i « Les efforts du gouverneur général alle-• mand en vue de créer une université flamande à G-and devaient, dit-il, rencontrer . de la résistance, d'autant plus que LA DIVISION ENTRE WALLONS ET FLAMANDS A DISPARU DEPUIS LA GUERRE. Cela a été écrit à von- BIssing par l'avocat Franck, d'Anvers, qui est bien le chef flamand le plus important au point de vue intellectuel. ) On ne sait pourquoi le gouverneur général j allemand a persisté dans son attitude anté- - rieure relative à l'université de Gand. En tout cas, L'ARGENT DÉPENSÉ PAR LE ; GOUVERNEMENT ALLEMAND POUR ^ L'UNIVERSITÉ FLAMANDE SERA DE L'ARGENT JETS PAR LA FENETRE, n Cet accès de sincérité méritait d'être noté. ' Le chancelier allemand lui-même, devra r Bien finir par so convaincre de ces vérités t oui s'imposent dès maintenant à des esprits 3 cependant bien prévenus... ; ta vraie pensée allemande s LE CHANCELIER S'EST MONTRE TROP LIBERAL, DISENT DES GRANDS JOURNAUX ALLEMANDS i, DE GAUCHE % Comme en pcruva.it s'y attendre, la dis-. cours du chancelier von Bethmann-Holîweg .. n'a pas été applaudi unanimement par la presse allemande. Ce qui est cependant im-i- prévu, c'est que, loin de reprocher au chan-l ce-lier ses visées conquérantes, la plupart de ses critiques le blâment de faire trop de „ concessions aux idiées démocratiques. C'est ainsi que la Taeglisehe Rundschau écrit ce qui suit : n Nous considérons un affaiblissement de la. Russie eomme nécessaire à notre avenir pour cette raison, entre autres, que nous avons besoin de territoires de colonisation ; S de plue nous ne. croyons nullement qu'une annexion ait pour conséquence nécessaire de mauvais rapports avec notre voisin de l'Est. Mais ce pays que nous voulons enlever à, la Russie." nous devons le prendre ■? diins notre intérêt, pour assurer notre ayç-nir et notre sécurité et non pas pour déli-•® vrer des Lettons et d'autres peuples. Il peut ? également nous être indifférent de recevoir celte indemnité territoriale (l'une Russie réactionnaire ou libérale. La façon dont la £ Russie veut être gouvernée la regarde seule r, et c'est à ses peuples de s'entendre h ce " sujet avec leur gouvernement. Le sentimen-„ talisme de notre démocratie qui voudrait ° verser du sans- allemand pour des intérêts £ étrangers ne doit pas gagner de l'influence sur la politique allemande, n is La libérale Vossische Zeitrng ne parle s- pas autrement ; ls « Le chancelier a promis la réalisation dfe toutes les vieilles prétentions socialistes. 'J délivrance des Polonais, des Baltes et des j ui Lettons de la tyrannie de la Russie réaction-j_ nalre. On peut différer d'avis à l'égard de ce mélange de la poli tique et de ln morale. Un seul homme n'a p^s le droit de la con-r_ damner, M. Liebknecht, qui faisait jadis. js sans cesse, au gouvernement allemandje reproche de pactiser avec la réaction russe.» Le même journal insinue, d'autre part, que le discours du chancelier ne brille pas !S par l'opportunité : !ï « La position catégorique que le ehan.ee- - lier a prise à l'égal^ de la Russie démontre à" que toutes les conclusions qu'on a tirées ici et là de certains incidents à la conférence il de Pars au sujet, de ' attitude de la Russie r étaient fausses. En effet, si l'on oroyoit ici e" au plus léger désir de paix en Russie, les ' paroles du chancelier seraient de nature à les faire disparaître. r,:t, d'autre part, si, entre l'Angleterre et lej Alliés, la méfiance avait commencé à germer, les paroles du chancelier seraient d«- nature à river de lr nouveau la Russie 6 !» chaîne anglaise. » iù e- — Le projet de loi du gouvernement suédois sur" l'importation et l'exportation des 1- marchandises, oendant la guerre, a été voté pwr ies 4eux Chambres. À U um D'CHS AUTRE PÉRIODE liE LA &3ESEE ■——cOtt—— Les conséquences de Verdun de De grands événements ee dérouleront aux en prochains beaux jours. Ils marqueront le -1C déout d'une nouvelle période de la guerre. •ce Juaqsà présent, malgré vingt mois de lut- . pt te, nous en sommes toujours à la première ; période de la guerre : la période de 1 établis-i sèment, de I c îiiljro des forces. L'Allema-u'e gne avait pour elle quarante-quatre ans de ! préparalion militaire constante et intensive; j ; faut-il dire que les Alliés ne la possédaient , pji .point ? II ieur a donc fallu en vingt mois, en , ' I pleine lutte, regagner l'avance iormidable ^ I de l'ennemi. Quils y soient maintenant par-ne venus, c'est, ce donl on peut être persuadé le et c'est là rcn travail d'Hercule qui laisse ,a dans l'ombre même l'autre travail d'Hercule que constitua l'arrêt de l'offensive allemande d" en Flandre .et en France aux premiers ne tfmps des hostilités. ici Nous allons vivre, — mieux ; nous avons -i» commencé à vivre depuis la vaine attaque de Verdun la deuxième période de la guerre: S,T la période de rupture de l'équilibre des forces. CC- Celle-ci sera s-uiv.ie, — quand C'est là lo En secret de Dieu, — de la troisième période : .T la période de la décision. Ce que sera exactement cette période e rupture de l'équilibre des forces, nul ne 1» saurait conjecturer. Donnant la vie à la_ puissante formule ; unité d'action sur unité de front, toutes les forctAs aliiéss porteront sans »nt doute à toutes les mOTnilles de l'ennemi des 'i , coups de béilier d'a.prcts un rythme soigne-:--ri. senîent calculé. De ces coups de bélier, de a . leur harmonie et de l.sur énergie, du u>rt ' ainsi causé aux forces » ives de l'ennemi io-ii. pendra la longueur de fo deuxième période de guerre. Mais ce 6erait, croyons-nous, se faire illusion que de croire que de cette pe-rer riode pourrait résulter uno décision militaire VI- instantanée. Celle-ci 6era, selon toutes vrai-semblances, le fruit de nouveaux efforts qui exigeront une nouvelle préparation et, si la 3 a diplomatie et la poiitique ;Vont aussi paticri-ck, tes que les armées, c'en ceisi fait alors de la le puissance de guerre la plus' formidable que le monde ait connu. Le résultat sera à la me-1 sure du sacrifice ... , raI Verdun nous fait déjà vivnp la période de lté- rupture de l'équilibre des forets. Ce qui-per-En met de le penser, c'est le nombre et J'tmpor-, p tance numérique des unités *|ue les Alie-mands y ont mises en ligne et.'1 étendus des UR pertes qui leur ont. été inffigées. DE Le colonel Repington a puîîlié dans le „ « Times » sur l'ordre de bataille allemand devant Verdun des renseignements préras 5té qni, confrontés avec les informations de vrà source française, suisse et même allemande, Hé» paraissent devoir être tenus pour justes et rit, bien vérifiés. Nous les dressons ci-dessous en tableau pour en rendre la lecture plus claire et en y apportant une modification er cc qui concerne les troupes rappelées de g Russie et d'Orient : Ordre de bataille allemand devant Verdun J. — Quatre corps de choc : IOP XV" corps actif, verra, de Belgique ; XVIII" corps actif, venu de la Somme ; VU" corps de réserva, venu de l'Aisne ; III" corps actif, venu de Champagne S divisions dis- „ V€(î n. _ Armée du Kronprinz ; 'a V° corps de réserve ; vr" VI" corps de réserve ; ian- Xyj, aCtif ; , 2° division de landwelir ; ' de Une division d'erèatz et de r<5- seive 8 di\isio-ns r'^'! u[. — La valeur de trois corps retirés d'autres parties du oe front français 6 divisions smr jy — Divisions vendes de Russie OT1® ou d'Orient 2 divisions on ; une Total 26 divisions lire de L'ensemble des forces allemandes sur le nie- front occidental est évalué, on le sait, à 118 idre divisions. Elles paraissent être réparties we- comme suit : léli- Secteur belge et britannique. 42 divisions icut. Verdun 26 divisions poir Reste du front français .... 50 divisions geffe """ t'la Total 118 divisions 3U|n Quel effectif et surtout quelle valeur coin-' „ battante auront encore après la bataille da ' Verdun les 26 divisions qui y 6ont engagées? Sans verser dans l'optimisme béat, on peut is admettre que leur vnJeur aura baissé de 50 1 pour 100. Sans doute, l'armée française de Verdun a subi des portes et s'est fatiguée, a.rle mais on peut admettre aussi que perles et fatigues sont au moins de moitié moindre de cePes de l'ennemi. Nous n'en pouvons l}cn dire plus, mai6 cela peut suffire à formuler tcs- un jugement : C'est que, pour la première cies fois depuis que. la tranchée a été ouverte sur !on" notre front, l'occasion s'offrira prochatae-1 rnent do livrer une ou plusieurs grandes ba-'°'!c- tailles avec l'espoir -sérieux de tordre, sinon OTn" de rompre le front de l'ennemi et de lui in-dis. p.jger de tels coups que sa blessure ne ec lJe puisse plus fermer. Ce sera une tache im-se.» rrvense, mais aux conséquences incalculables .-rt surtout si, par ailleurs, au front d'Orient, sur les Alpes et l'Isonzo, au nord de Saloni-1 que, voire en Arménie -et sur le Tigre, la canonnade et les cris de l'assaut répondent nre" à ceux du front d'Occident. ntre p,,,i ^nnTr&TnT G-rèce L'AFFAIRE DES SACS Athènes, 13 avril. — L'affaire dos 30,000 sacs russes a été soulevée, dans la soirée, au Parlement. Le premier ministre a déclaré crue tout ce qui a été publié à ce sujet de compromettant pour les membres du cabinet est sans fondement. Il a ajouté qu'il ferait le récit de toute l'histoire demain ou tœskeâ1. s Iprès le discours de I. Asquith UNE ACTION DIPLOMATIQUE DU VATICAN ? l Nous lisons dans le « Times » du 13 courant l'informatioa suivante de l'agence Reuter : u Amsterdam, 12 avril. — Le correspondant romain du journal catholique « De Tijd ii télégraphie qu'il apprend de source bien informée'que le Vatican envisage, à ' propos des discours du chancelier impérial e allemand et de M. Asquith, le moyen da ! poser certaines questions par voie diploma-, --1 tique. e n Le n Tijd » remarnue que si vraiment ! ces questions doivent être posées, elles ne l_ ' peuvent avoir d'autre but que de demaniter e ! §po Aciajrcissements sur certain manque de ! clarté dans les discours des deux homn-es L'-1 d'Etat et de trouver une base à d'éventuel-h les négociations de paix, n NOTES D'UN AUMONIER MILITAIRE DE VERDUN A DUNKERQUE Quand on a eubi un bombardement continu, et par moments très intense, de trente-cinq jours ; quand on a reçu avec abondance du loO, du 210 et même du 305 — je ne parle [, pas du 77 auquel personne ne fait plus atten-, i tion — vous devine?, avec quelle joie est ae-. ' cueillie la bonne nouvelle : « la clfvision est relevée ! » ' On 'hésite d'abord à y croire et à l'accepter. . L'heure est grave. La ruée sur Verdun n'est i ças encore définitivement repouseée. La . France a besoin de tous ses soldats. Ce , n'est pas le moment d'aller au repos. Puis . ce secteur qu'on a vaillamment gunié, cea i positions sur lesquelles des camarades se ; sont fait t.uer, il ne s'agirait pas d'en com- Eremettre la défense. I>es tieridra-t-on aussi ien que nou6, qui en connaissons les ooins ! ot détoure ? -1 Maie voici bientôt des précisions : le colo-! ne! lui-même annonce le départ. Ce n'est plu® ? ' seulement un potin de? cuisiniers. On sait ■ aussi que nous serons relevés par .la « divi- - sion de fer », — cc qui est honorable et rsc- - surant. La nouvelle court de tranchée en î tranchée ; elle fait le tour des cantonnements D'un pas allègre, oublieux des fati- 3 gues supportées et dès dangers co.urus, oa 1 gagne les villages où doit se faire rembai'-5 auément ; on s'entasse Ôans les grands c&-3 miona automobiles, si par banc, les sacs , entre les jambes ; on roule, on cause, on ut. t Vous croiriez voir des écoîiera en vacances, 3 ? *** 2 Quelques heures de voyage nous ont ppistés à vingt lieues en arrière, dans un jott coin de la campagne française, C'est le « voilage n, une série de petites vallées très es-caissôés.Quelquca hautes collines sans végétation ; nous avons vite fait d'en baptiser uno le n Mort-Homme ». Une jolie rivière sa promène paresseusement dans des erairics verdoyantes, comme si eflo les quittait à re- • gret pour aller reprendre la Seine aux portes d--- Paris. Journées printsnières, ciel bleu, soleil, buissons fleuris, chants d'oiseaux. Des gens aimables, heureux d'accueillir les soldats n qui viennent de se battre » et emprac-sés à lès héberger. Tout cela, est nouveau, émouvant, délicieux pour nos braves poilus aui ne peuvent diro assez leur joie et leur reconnaissance.3 Pendant une semaine, j'ai parcouru leè cantonnements. lis étaient nombreux, car on n'avait mis en général qu'un batailles s par village. Partout je rencontrais des visages épanouis : s — Ah ! monsieur l'aumônier, ce qu'on est bien dans ces patelins ! Les civils sont tout s ce qu'il y a de plus gentil. On va pêcher e dans la rivière et dans le canal ! On ramas-S se des salades dans les prés ! On lave ssrs s linge ! On se raccommode. C'est la bonne vie ' Et ce que ça repose de ne plus entendra s la sale musique des Boches ! a Et que de souvenirs dans ce petit coin de s Fiance ! Dans ce modeste chef-lieu d'arroi!-cissement le massacre commandé par les s gens du duc de Guise fut comme le «igrisl irîes guerres dé religion. Voici un peu plus - loin fes ruines du château de JoinviHe — ce a n beau châtel » que le Sénéchal aimait tant; '■ si bien que, partant pour la croisade, il no t voulut pas tourner la tête pour le contempler "i une dernière fois, de peur de trop s attendrir e En parcourant ces lieux, je pensais aux gTfl- • eieux récits du bon Sire. Je me remémorais t [ç songe où il offrait h saint Louis de 1' he-13 berger en sa chapelle ou en une sienne mai-5 son" de sa ville qui a nom Ohevillon ». Lt r ('histoire de eet a-bbô, « le plps grand honf- * me dos moines blancs », qui dormant par r une nuit chaude, s'était découvert la poitrine: ■ n et vint la mère de Dien «pi alla au lit de " l'abbé et lui remonta sa robe sur la poitrme pour ce oue le veut ne lui fît mal. » _ J'invitais mes chers soldats à prier spécia» c Iement. le bon roi saint Louis, dans ces re-" ffioiia où vécut son historien. Nous menons 8 i D0U3 aussi la croisade contre des Barbares, ■ 1 pires que tes Sarrazins, et alliés des Turcs. I e feu gréjoois que bravaient les croises \ n'était pas très différent du pétrole enflamma t dont les Boches nous arrosaient à Malan court. Or sus, braves gens, n foncez sur cette chiennaille », continue» vos exploits, et, comme disait Join ville, n vous en parlerez pins * tard ès chambres des dames, n _ Nous manquions de quelques jorrs seulement la rencontre de notre cher jrm Henri Bazire, capitaine d'Etat-major, dont la division était venue au repos dans ces parages. Un maître de forges nous donna de ses nouvelles. Assez éprouvé par les gaz asphy-5 xiants, il venait d'être cite à 1 ordre pour la , ficonde fois. ... ... . Un autre industriel, très obligeant, noua t ruvrait son parc pour la messe militaire très i solennelle quo nous voulions célébrer le di-1 manche 2 avril. Sa femme et ses filles, avect i les religieuses de l'usine, devaient décorer ■ l'aufcei Leg musiciens d un de nos régiments

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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