Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 augustus 1917
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s.n. 1917, 25 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39768/
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TROISIEME ANNEE. — N" 1036 JLj© Numéro : ÎO centimes SAMEDI 25 AOUT 1Ô17 PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites anno tes sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, iC, ,'.;e tic la Victoitc, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur: Fernand NE'URAY LE HAVRE 28,er, Rue de la Bourse, 28tor Téléphone « G4 BeUge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par jnois — . 9 fr. par trimestre NOTES FKOHT - I Le caractère de l'offensive actuelle Un pfficier supérieur a écrit pour le XXe Siècle, au front même, les notes ci-dessous, dont nos lecteurs apprécieront certainement l'intérêt : La .bataille des Flandres commencée depuis la mi-juillet se poursuit d'après la méthode lente mais sûre, qui est le fruit de trois années de guerre. On a dit : c'est une nouvelle bataille, de la Somme qui commence. Oui, c'es-t une nouvelle et longue bataille qui se poursuit d'une façon continue ; elle se poursuivra pendant des mois. 0® a failli commettre pour l'offensive des Flandres la môme faute que pour celle du 16 avril, et qui consiste : 1) à indiquer comme objectifs à réaliser les buts lointains ; 3) à nourrir des .espoirs exagérés. Certes, à propos du 10 avril on peut dire que l'arrière fut plus coupable que le commandement.Certes, il s'agit aujourd'hui de la côte belge, comme il s'agit de remporter ' la victoire, mais i'offens^e actuelle se limite à des objectifs réalisables à chaque bond. La guerre de mouvement dont d'aucuns parlent encore ne se verra plus ; et l'ennemi sera battu dans la guerre de position avec des reculs dont l'amplitude s'accroîtra en progression géométrique au fur et à mesure qu'on s'éloignera des premières lignes. vvwvt La bataille est continue, sans interruption ; et elle se poursuit inlassable, implacable. avec la riguieur de grandes lois naturelles. Le rythme de la bataille comprend quatre actes : 1° La préparation d'artillerie poursuivie jusqu'à la destruction des défenses de l'ennemi — défenses accessoires, réseaux en fil de fer — terrassement, abris, block-baus bétonnés. 2° L'assaut. — L'infanterie précédée par uai barrage d'artillerie occupe les lignes ennemies détruites et s'y installe. L'assaut bien préparé donne lieu actuellement à des pertes très faibles. 3° Cnntre-attaqiues ennemies. — Réactions violentes de l'ennemi sur l'infanterie qui occupe une position faite de trous d'obus sans aménagements ni abris. — Période là plus dure et la plus meurtrière, pendant laquelle l'infanterie doit montrer toute sa valeur morale : soumise à des bombardements intensifs et à des assauts { multipliés, elle n'a d'autre protection que ^ le feu de l'artillerie. 4° Organisation de la nouvelle position. — construction des batteries, avance de l'artillerie lourde. On construit une nouvelle parallèle de départ et les voies de communication pour ravitailler les batteries poussées en avant. Puis on reprend à nouveau la série de ces quatre actes successifs. Le public ne constate en général que le deuxième et le troisième qui sont les résultats et les corollaires du 1er et du 4e, les plus importants de tous. La durée de chacun des actes varie pour chaque objectif d'après les difficultés du terrain, les conditions atmosphériques ou l'importance soit stratégique, soit tactique des objectifs. Le travail de l'offensive est continu, sans interruption ; l'offensive comprend en réalité une série ininterrompue de bataillas dont les quatre actes se développent, d'après l'importance des objectifs, pendant une durée de huit à vingt jours. L'offensive se réalise donc pour une suite d'objectifs ; c'est le problème résolu par la méthode des approximations successives.«tWWl Les conditions de l'offensive victorieuse Seront en conséquence : la supériorité matérielle pour réaliser les objectifs indiqués ; la supériorité morale pour maintenir l'effort constant pendant la série des batailles. La supériorité matérielle est avant tout du domaine de l'artillerie. C'est l'artillerie qui règle la vitesse du rythme de la bataille et qui fixe l'objectif et l'ampleur du éecui ennemi. L'aviation, de son côté, conditionne le rendement de l'artillerie : reconnaissances, recherche des objectifs, photographies, réglage des tirs, destruction de l'aviation ennemie et, de ce fait, aveuglement de son ■ artillerie- Pour réaliser l'objectif d'une bataille, il ïaut la supériorité d'artillerie en nombre de pièces, en calibre, en alimentation de munitions et cette artillerie supérieure ne jpeut obtenir son plein rendement utile que pair la supériorité aérienne. II faut chasser l'ennemi de l'air, à n'importe quel prix ; les Anglais l'ont bien compris ; il faut aveugler son artillerie. Comme l'offensive est une suite conti-true de batailles, ces batailles ne peuvent être des victoires à la Pyrrhus qui ruinent les vainqueurs sous le poids des pertes. La continuité de la lutte exige que le moral du Combattant soit maintenu très haut et alimenté par le succès comme on alimente les canons. Pour que le combattant soit en mesure de tenir son rôle dans cette formidable série de tragédies en quatre actes, il faut que la confiance reste non seulement entière, mais s'accroisse des succès obtenus et des objectifs réalisés. Ces conditions ne se peuvent réaliser que t»ar la réduction des pertes au minimum. Dana l'offensive, les troupes sont non seulement affectées par leurs propres pertes -mais également par les peries éprouvées par d'autres unités. La confiance h'est, en effet, que le sentiment de sa propre supériorité {matérielle, et cette supériorité paraît insuffisante au soldat si l'objectif n'est atteint qu'au prix de trop grandes pertes. Il faut donc une préparation minutieuse, 1 «amnlàta et c'est oourcruai ce sont la 1e" et la 4° phases qui ont l'importance militaire la plus grande. 11 faut gaspiller les munitions pour économiser des hommes et, par le fait même économiser le capital de leur moral. Sinon, après quelques batailles le moral s'usera et malgré les victoires partielles l'offensive s'arrêtera d'elle-même à bout de souffle moral. Tout se tient donc et se conditionne. Il faut des canons et des munitions, c'est-à-dire la supériorité d'artillerie en nombre de canons, en calibre, en fabrication quotidienne d'obus ; il faut le rendement de ce matériel qui ne peut être obtenu que par la supériorité d'aviation.Enfin il faut méthode qui donne ia confiance, qui maintient, accroît chaque jour la supériorité morale. *-VVWV L'offensive victorieuse ne peut être réalisée par la supériorité matérielle seule et il faut veiller jalousement à maintenir et à augmenter notre capital moral. A ce point de vue, rien de plus néfaste que les déceptions, les déconvenues qui naissent inévitablement dans l'atmosphère des espoirs exagérés. D'aucuns croient augmenter le moral en proposant la vi-' sion de belles perspectives de percée, de [victoire rapide, de guerre de mouvement, j Méthode dangereuse et néfaste. Il est vain et dangereux d'épiloguer sur des chimères ou des possibilités improbables ou dont i lek chances sont trop faibles. Il faut que le combattant sache que le ; labeur sera long et dur, qu'il doit s'armer de patience et de ténacité, mais que tous les moyens matériels sont mis en oeuvre pour faciliter sa tâche, réduire ses pertes au minimum ; que la victoire, certaine et inéluctable, sera le fruit de son travail obstiné, persistant et continu. Comme ses ancêtres — les cultivateurs têtus et obstinés de la région maritime des Flandres — le soldat belge devra reconquérir sa patrie tronçon par tronçon. Le paysan flamand a conquis pied à pied sa terre libre sur les éléments : eaux souterraines et vagues océanes. Polder par polder, il a refoulé la mer ennemie et il est resté vainqueur des grandes forces naturelles qui l'assaillaient de partout. Il a conquis sa patrie et sa liberté au prix de son effort sans trêve. La même loi gou-! verne l'offensive libératrice. Il faut préparer le soldat belge à ce dur •labeur qui s'impose à son effort. Trois années de garde dans la boue, les neiges* et la pluie ont aguerri son âme et préparé son cœur. Les récentes victoires de ses alliés — il a pu suivre leurs puissantes préparations — ont haussé son moral et lui ont fait entrevoir les gestes à réaliser. Mais il ne suffit pas d'une exaltation passagère ; il faut un moral solide, une confiance longuement et lentement formée qui possède son cœur pour le garder mieux que le triple airain d'Horace. Certes, l'exaltation momentanée et superficielle. suif fit pour l'assaut qui est actuellement la phase la moins meurtrière de la bataille. Mais où le moral fait son œuvre, c'est 'à la troisième phase de la bataille, quand, accroché aux lèvres des entonnoirs, terré' dans la vase des trous d'obus sans abris, sans protection, il faut subir les terribles bombardements et les contre-attaques incessantes.Il faut tenir, tenir malgré les intempé-rieà, malgré la faim, malgré l'ennemi, les obus, les ga,z et les flammes — il faut te nir et s'organiser. Notre distingué collaborateur traite ensuite la question du moral de notre armée. Nous donnerons la suite de son article dans un prochain numéro, g 11 VWVW — — r>-. Ce qu est l'âne belge « NOUS NOUS MAINTENONS A LA HAUTEUR, ET NOUS NOUS Y MAINTIENDRONS », écrit-on du pays occupé. Un de nos officiers a reçu dernièrement tuaie lettre de ses parents, expédiée de Bruxelles e,t datée d'u> 13 juin 1917. Elle nous apporte un témoignage précieux de la fermeté d'âme et de la confiance inébranlables avec lesquelles nos frères opprimés résistent à l'occupant. Voici un passage de la lettre écrite par le père de notre camarade : « Ce qui nous énerve le plus, c'est de ne rien savoir au juste de toi. Quant au reste, nous nous maintenons à la hauteur et nous nous y maintiendrons même si on nous enlève le dernier de nos matelats, qui sont saisis. Tu sais par les journaux ce qu'est notre vie à Bruxelles ; mais ils ne pourraient te traduire le dégoût et le mépris que nous avons pour nos oppresseurs, et notre confiance inébranlable dans les nôtres. ... M. Lemonnier, ff. de bourgmestre, a été expédié en Allemagne, de même que l'échevin Jacqmain. Honneur à eux et à tous les autres, grands et petits, à quelque parti qu'ils appartiennent, qui ont su montrer à nos maîtres provisoires ce qu'est l'âme belge ! » --- ■ ■ 1VUVI ■ ■ "■■■ i LIRE EN 4° PAGE ! La vie militaire ; Nouvelles de la Patrie belge. www — Le grand peintre Matthew Maris, dentier survivant des peintres de la grande école de La Haye, vient de mourir à Londres. 2L».e rôle DE M. Camiile Huysman Le députe de Bruxelles excite les ouviici de I BiiUwte à i msuimt.ou ! Le « Times » vient de publier des doci meints qui jettent une rive lumière sur ! rôle joué à Stockholm par le député Ci mille Huysmans. Dans une lettre adressée au grand jou tal anglais (n° du 21 août) un de s< ecteurs qui signe « Sçrutator » s'étonr que les socialistes anglais accueillent ei coure comme une voix belge celle du secr taire du. Bureau International socialisi dont les menées sont condamnées par toui l'opinion beige, socialistes compris. Le correspondant du « Times » consti tait que si M. Huysmans est assuré de rec voir des Belges » urne chaude réception il continue k être traité en enfant, gâté pn ia presse .eimei.r.i& II citait à titre d'e-xe-n pie, un numéro de la « Koelnische Zc tung » du 4 août où on reproduisait avo îoie une déclaration de M. Huysmans 1' « Az Est », de Budapest, affirmant qu la conférence de Stockholm réussirait i n'hésitant pas à faire appel à l'émeute c Franco et en Angleterre pour vaincre toi tes les oppositions. On va voir les paroles que l'« Az Est dit avoir recueillies de la bouche de _\ Huysmans : « En France et en Angleterre, le proléti riat a assez de puissance pour imposer i volonté aux gouvernements. Le prolétarii doit être, où que ce soit, conscient de so devoir. Il vaut mieux que quelques ce7 taines de vies humaines soient sacrifiée dans des combats de rues, dans l'une o Vautre capitale, plutôt que d'envoyer à l mort des centaines de mille hommes, c qui serait la conséquence d'une nouvell comvagne d'hiver. » Le 22 août, le « Times » a publié un lettre d'un socialiste anglais qui sans ai porter ni document ni preuve écrivait qu ne pouvait croire que M. Huysmans ci" l'âme aussi noire, et se portait garant d ses sentiments pro-alliés. Mais le lendf main, notre grand confrère a versé au ds bat une nouvelle pièce singulièrement éd: fiante. Il s'agit cette-fois d'une déclaration fa"., par M. Huysmans au correspondant d, « Berliner Tageblatt » à Stockholm et pt bliée par la feuille boche, dans son numér du 1G août : « Voici quelle est la situation. Les clai ses ouvrières du monde se sont unanirru ment et fermement déclarées en faveur d la conférence de Stockholm. Ce fait ren la position des travailleurs parfaitemev claire. Les gouvernements alliés répoiider an refusant les passeports dans le but d faire échouer la conférence. Par là, le qouvernements jettent la classe ouvrièr hors de l'union sacrée et les poussent dan l'opposition. La faute de cette rupture rt tombe sur les gouvernements seuls. Ce gouvernements ont besoin des ouvrier pour porter le fardeau de la guerre, mai ils ne veulent pas leur donner leur libert d'action politique. Alors vous voyez ce qv doit arriver. Il faut livrer bataille non seu lement uu front, mais derrière le front. Le correspondant du « Berliner Tage blatt » approuva naturellement avec eu: thousiasme, puis il demanda quelle espèc de bataille M. Huysmans attendait, quelle conséquences il en espérait. Voulait-il pai 1er de la nécessité de faire la grève géné raie ? M. Huysmans répondit : « Il faut que je vous rappelle quelqu chose. Un jour, pendant la guerre, le gov vernement anglais suspendit le droit d grève. Quel fut le résultat ? La répons vint le lendemain et ce fut : une grève Telle est la méthode toute simple. » M. Huysmans ajouta qu'il faut un chan gement de gouvernement en Franoe et ei Belgique et qu'il ne prendrait pas la pein de répondre aux critiques du premier mi nistre australien, M. Hughes, parce qu'i sait que M. Hughes est malade et que « soi cerveau est atteint »... Voilà comment M. Camille Huysman prêche l'insurrection aux ouvriers d France et d'Angleterre. Qui peuit en profi (ter ? L'Allemagne évidemment. . . . Censuré . . Il appeîl l'émeute à la recousse de la conférence d Stockholm alors qu'il sait que toute li classe ouvrière belge s'oppose à cette réu nion pour les raisons que le député Com père Morel et le syndicaliste Keufer déve loppaient hier encore au nom des socialis tes belges. Telle est l'œuvre à laquelle se consacre envers et contre tous, M. Camille Huys mans, député de Bruxelles, • •••■•• • (Censuré) • . . - ■ www MENSONGES BOCHES M. Vincent Volkaert nous fait savoi que 1' « information » de YAlgemeen Han delsblad reprise et « confirmée » par 1; Frankfurter Zcitung et reproduite à titr documentaire par le XX0 Siècle du 24 aoû est inexacte en tous points. Il n'y a ei aucune réunion de socialistes belges à 1 Bellevilloise pour délibérer sur les ques tions indiquées par le journal boche. - De plus, tous les socialistes belges d'ac cord avec leurs camarades du pays occu pé restent résolument hostiles à la Confé rence de Stockholm. Une fois de plus, voilà la presse boch prise en flagrant délit de mensonge. Ce n sera pas la dernière. < novelle avance des Italiens TOTAL DES PRISONNIERS : 20,500 '5 : . jr-. Officiel Rome, 24 août. La bataille continue. [e NOUS AVONS ENLEVE DE NOUVEL l- LES POSITIONS A L'ENNEMI BBISi SES CONTRE-ATTAQUES VIOLENTE. r- ET CAPTURE DE NOMBREUX PRISON '■s \NIERS. e AU TOTAL, JUSQU'A PRESENT, NOU: i- AVONS CAPTURE : CINQ CENTS OFF1 CIERS. VINGT MILLE HOMMES Di e TROUPES, ENVIRON SOIXANTE CA e ,NONS, LA PLUPART DE MOYEN CAL1 i BRE, UNE GRANDE QUANTITE DE BOM i-'.BARDES ET DE MITRAILLEUSES Eî i- UN ABONDANT MATERIEL DE GUERRE •>, ! aviateurs, avec une ardeur, conli r ' v.uelle et sans donner trêve à l'adversaire i-f-'-'it' utteint ses niasses ci bombardé l'o.r i- riire de ses- lignés y jetant quinze tonne c, de projectiles. àj Sur le front du Trentin où l'ennemi in e s/ste en vain dans ses tentatives de diver >t sion, nous avons nettement repoussé de n , patrouilles dans la Giudicarie et des déta i. rhernents d'assaut au Zugua, au val Laga rina. au Seikofl, au Monte-Croce di Game )) i liCOm A VERDUN 1 Les Français enlèvent » la cote 30^ a e e ■ 14 heures. En Champagne, notre artillerie a conli e nué à bombarder efficacement les organi i- sations allemandes. il r Nos patrouilles ont pénétré dans les li t nnes ennemies dans les secteurs de Souaii e et de Saint-IIilaire et ont constaté la des i- Crue t ion complète de tout un matériel d'é >- mission de gaz. la rive gauche de la Meuse, ce mû 4 heures 50, nos troupes .ont att aqy. o 'a'v'eC'leur fougue habituelle lés position a allemandes entre le bois d'Avocourt et l ■ Mort-Homme. 0 Tous nos objectifs ont été atteints et lar aement dépassés. .. D'UN SEUL ELAN, NOS SOLDATS ONrJ ■- EMPORTE LA COTE 304, FORMIDABLE e MENT ORGANISÉE PAR L'ENNEM 4. AINSI QUE LE BOIS CAMARD, / t L'OUEST. e POUSSANT PLUS AVANT NOS SUC « CES, NOUS'AVONS ENLEVE, AU NOR1 e DE 304, UNE LIGNE D'OUVRAGES FOR ! TIFIËS FERMÉE ET ATTEINT LA RIV1 s SUD DU RUISSEAU DE FORGES ENTR1 s HAUCOURT ET BETHINCOURT. s. LA PROFONDEUR MOYENNE DI 1 NOTRE AVANCE DEPASSE DEUX Kl - LOMETRES. " Nous avons fait, au cours de cette ac - tion, de nouveaux prisonniers. En même tempSj à l'est de la route d'Es e nés à Bétliincourt, une viaoureuse offen s sive de nos troupes nous permettait d'élar - gir nos positions au nord du Mort-llomm - sur une profondeur d'un kilomètre envi ron- En Lorraine, nous avons aisément re • poussé un coup de main ennemi sur no. • petits postes vers Moncel. s 23 heures. En Champagne, lutte d'artillerie asse: vive dans la région du Téton. Sur le front de Verdun, l'artillerie enne ' mie. énergiquement contre-battue par li 1 nôtre, a bombardé nos nouvelles première. - lignes, notamment au Nord de la côte 30- • et entre Samogneux et la ferme des Cham. 1 brettes. Aucune action d'infanterie, L< 1 chiffre des prisonniers que nous avons fait. . ce matin à la côte 304 dépasse la centaine 3 Journée calme sur le rest%, du front. ■x '. Aviation Un avion allemand a élé abattu, ce ma • tin, dans le bois des Caurières par le tir dt nos mitrailleuses de D. C. A. > Cinq autres appareils sont tombés dan; î leurs lignes à la'suite de combats avec not • vilotes. i. PERLES BOCHES Les journaux boches s'occupent beaucoup - en ce moment de nos affaires. Dans soi numéro du 12 août, la « Koelnische Volks zeitung » a commenté longuement l'arrivé* de M. de Broquevielle au ministère des .Ai faires étrangères. Le journal de Cologne tire de ce remaniement ministériel toutes sortes de conclusions ridicules. Négligeons ses commentaires du genre bouffon poui ne retenir que cette perle : « La presse dv vays occupé est moins enthousiaste d( l'avcnem,ent de AL de Broqueville... » « La presse du pays occupé... » C'es: [" ainsi que l'organe du Centre désigne tou - tes les feuilles de mark écloses en Belgi ^ que sur le fumief- boche ! N'est-ce pas admi ; rable, en vérité ? i 1 LIRE EN 2a PACE : L'embarras de l'Allemagne ; Fraternité d'armes ; Le martyre des déportés ; Les Echos ; La Mission belge aux Etats-Unis } L'affaire du « Bonnet Rouee ». FRONT D'ALBANIE. — Pendant la nuit du 21 au 22, au cours d'une violente ren-. contre sur la droite du moyen Voiusza 2 une de nos patrouilles a anéanti un détachement ennemi dont les quelques survi- - vants ont été faits prisonniers. ? LE BULLETIN AUTRICHIEN ï , Genève, 24 août. Le bulletin autrichien, tout en assurant ' crue les troupes impériales ont défendu " avec succès leurs positions, donne une idée dê la. violence et de l'ampleur dps, ■ ittaoues italiennes. Les attaques des 2e et 3e armées italiennes sur l'Isonzcr continuera avec une a.v-s trême violence. Au moins quarante divisions ennemies se sont, pendant ces quatre jours, jetées à l'assaut de nos positions, - entre Auzzn et la côte. Si dans la journée i d'hier, entre Vodice et Vertoiba, c'est-à- - dire au centre du front de combat, c'est ■ surtout l'artillerie qui a eu la parole, la - bataille n'en a été poursuivie qu'avec plus d'acharnement, dans les secteurs des ailes. EN FLANDRf£ Violents combats i à l'est d'Ypres 24 août, après-midi. T.a lutte s'est poursuivie, avec violence. - cette nuit, au sud de Lens. Nos troupes occupent, actuellement, les - tranchées allemandes immédiatement au i nord-ouest du Crassier-Vert. L'ennemi a subi, dans le corps à corps, - des pertes extrêmement élevées. pes coups de main ont été aisément re- - poussés, la nuit dernière, par nos troupes ' :portugaises, en deux points au nord-ouest s '. '.t irmiscv. - —* 5 L'artillerie allemande a montré de l'acti-nité. cette nuit, au nord-est d'Ypres. 21 heures 15. L'ennemi a vigoureusement contre-atta-- gué, ce matin, avec des troupes fraîches f les positions conquises par nous le vingt-I deiix vers la route d'Ypres à. Menin. Nos éléments avancés ont dû se replier devant l'extrême violence de ses assauts constam-■ ment répétés au cours de la journée, ) Un violent combat, qui se poursuit encore à l'hnire actuelle, s'est engagé dans , les bois (Tlnverness et de Glencorse. Les 1 troupes allemandes effectuant leur ' con-î centration dans cette région ont été prises avec efficacité sous les feux de notre ar-, tillerie et l'ennerhi a subi de lourdes pertes au cours de la lutte acharnée reui s'est • déroulée tout le jour. Nous avons légèrement avancé notre ligne, cette nuit, au Sud-Bit de Saint-Julien, où noxi.s avons fait un certain nombre de prisonniers. Le travail habituel de l'aviation s'est pi>ursuivi, hier, en dépit du temps défavo-\ rable et d'un violent vent d'Ouest. Les ' aviateurs ennemis ont montré peu d'activité. Un appareil allemand a été abattu en combat aérien et un autre contraint . d'atterrir désemparé. Trois des nôtres ne ' tont pas rentrés. . 'LA REINE ' au ctoSi des lisais fi-aipi» Nous apprenons que Sa Majesté la Reine, déférant au désir du général comandant la première armée française, a visité le lundi 20 août, les formations ■ sanitaires du front où ont été recueillis ■ les glorieux blessés de Bixschoote et de Drie-Orachten dont l'état ne permet pas " l'évacuation. S'arrêtapt près de chaque lit, s'infor-mant auprès des chirurgiens de la gravité de la blessure, trouvant dés paroles de réconfort pour chacun dos courageux patients, la Reine n'en quitta aucun t sans lui remettre quelque douceur, des t paquets de chocolat et des cigarettes. Sa Majesté admira l'excellence des 1 mesures prises pour assurer des soins rapides' aux blessé? et en félicita vive-. ment le générai Anthoine ainsi que les . chirurgiens et les médecins dont le dé- vniiûmûnt nef irrnn rlo fnnF ^Incro , D O - ■ : LA GUERRE VBE Ig. LONDRES : L'aventure de stMlioim 'Correspondance particulière du XXe Sif.cle.i Londres, 22 août 1917. C'est bien l'aventure. Il y a une semaine, le parti travailliste consulté, s'était prononcé en faveur du voyage à Stockholm à une majorité de un millior^ deux cent mille voix. Hier, sur deux millions quatre cent mille votants, cette majorité s'est réduite à... trois mille ! Si l'on compte qu'elle contient certainement des gons qui n'auront pas osé voter non, uniquement parce qu'ils avaient voté oui huit jours plus tôt ; si l'on tient compte également de la force acquise, et de la difficulté-qu'il y a à la combattre, on ne tardera pas à conclure que la motion de participation à la conférence de Stockholm, la situation eût-elle dès le début été ex-' posée sous >on ■ véritable jour, aurait été , rejetée par une forte majnrité. Que s>»t-ii passé, entre .les deux décisions ? Un fait matériel' : la pûWicatîon du télégramme de Kerensky ; un fait moral : la réflexion, une fois que la résolution, votée, a laissé se dessiner toutes ses conséquences lointaines, imprévues, soudain rapprochées et précisées : malaise inté- ■ rieur et crise de gouvernement, difficultés . possible avec les Alliés et crise de podi- ■ tique. : Je l'ai écrit souvent, et je le répète : le . peuple avec qui nous vivons ici est un peuple essentiellement jeune, et qui ne ré-. fléchit que lentement, quand les faits l'y • forcent. C'est le peuple le plus sensible à ■ une apparence, à une idée simple, à un . mot heureux. Et c'est ce qui explique que, ■ malgré son calme qui devrait le prému-. nir contre les emballements, il se laisse . « retourner » plus facilement peut-être : qu'aucun autre. Qu'arrivera-it-il maintenant ? la grosse ■ erreur a été commise. Les décisions ré-. centes ne l'effacent pas : ailes la souli- • gnent. Le gouvernement a formellement \ annoncé sa volonté de refuser les paese- ' ports aux pèlerins de Stockholm- Il sem-. ble que le vote d'hier ne puisse que k fortifier dans ce dessein. Je dis : il çem . ble... Car on peut souvent appliquer à ce : pays ce qu'on a dit de la Russie : « L'im-: possible y arrive et l'inévitable ne s'y pro-: duit pas. » GUTT- LE RÉQUISITOIRE D'UN TÉMOIN NEUTRE , _ — JL - r»~—. /rm ("tr»v r» A, anflll .F) « LES JOURNÉES SANGLANTES DE LOUVAIN "N'OUBLIONS JAMAIS LE 25 AOUT 1914" nous écrit M. Albert Fugiister s Ce matin-là, le major von Manteuffel, promise le matin même. Nous avions ap> s chef de la « Kommandantur » avait fait pris les massacres d'Aerschot. Partout, la connaître au clergé, au nom des autorites terreur s'infiltrait, aussi est-il presque in.ii- militaires allemandes, qu'en raison de tile de dire combien la population mettait l'attitude correcte et loyale de la popu- de soin à éviter toute matière à discussion, lation de Louvain, .les dites autorités n'exi- tout prétexte de vexations. Vers 4 heures geraient dorénavant plus d'otages. Cette du soir, le bruit de la bataille se fit plus communication, le clergé la reçut avec distinct. Des troupes à peine arrivées du- ordre de la faire connaître à la popula- rent repartir immédiatement, lorsque l'a, ^ tin louvaniste. La nouvelle se répandit larme fut donnée une première fois à cinq i comme une traînée de poudre, et ce fut heures. Les Beiges approchaient Bientôt - pour tout le monde un véritable soulage- nous pûmes nettement percevoir les déto-3 ment. On allait enfin être un peu tran- nations des mitiailieuses et des fusils. Lu- - quille. Les troupes de von Kluck parties, guibre, l'alarme retentit encore, et i'an-5 chacun espérait que l'ordre finirait bien goisse se fit de plus en plus lourde, étrei-s par être rétabli et que l'ère des perquisi- gnant chacun à la gorge. Enfin, « on seu-s tions des vols, des exigences illégales, du tait » la menace sans pouvoir en définir r sans-gêne révoltant dont la ville souffrait la nature. Même le 19 août, lorsque les i depuis six jours allait enfin cesser. Allemands avaient pris possession de Lou-e Hélas ! tout cela n'était que feinte, que vain, et que par conséquent nous savions comédie hypocrite. On berçait d'illusions que l'inéluctable allait se produire, nous t touite une population paisible, et, confian- n'avions éprouvé avec une telle acuité - te malgré l'exemple terrible du « chiffon cette angoisse terrible. Nous pensions que - de papier », cette population se laissa si la chance des armes favorisait les Bel-prendre aux belles pa.rôles de la Kom- geî, nous aurions quelques mauvaises mandantur... On endormait la victime heure? à passer pendant la bataille qui pour mieux l'égorger. nous délivrerait enfin, mais même cet es- Malgré les assurances de la Komman- poir était hien faible. dantur, l'air restait cependant chargé de Des troupes arrivaient continuellement. menaces. Un malaise subsistait, cor de- Leur passage s'effectuait avec ordre et puis l'entrée des Allemands à Louvain, le tranquillité. 19 août, une contrainte pesait indéfinissa- Ayant assisté pendant six jours à ce ble, et à chaque nouvelle proclamation les défilé de forces formidables nous compre- habitants se demandaient quelles inten- nions qu'espérer une prompte délivrance tions ces proclamations cachaient. était une chimère. Mais, malgré le calme Dès 4 heures de l'après-midi, des inci- de ces troupes, nous sentions combien était dents se produisirent," marquant tout ce factice notre tranquillité. Au fur et à me- au'avait de factice, d'insolite la stonriV- sure tafie les heures s'écoulaient, notre iiii. 1%

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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