Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 augustus 1915
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s.n. 1915, 17 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14p1n/
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31* ANNEE. — Série nouvelle. - N* 278 Le numéro : 10 Centimes (5 CMTIMSS ® F10ÎÎT) mr*r^-*nivMjrmauut—~ "BcrawBSttjmju i ■ 111 ■■IMCMBTM«I—aeiMKMMMgqra—niM—CTrougg* Mardi 17 Août 1915 —ww——»M—H RÉDACTION ^ADMINISTRATION JÎmt nu is la Baprso — LE HAVRE Téléphone : Le Havre rr 14,05 Directeur : FEEiïÀNS 11WÂÏ Toutes les communications concernan la rédaction doivent être adressées a8*T,ruc de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXᵉ SIÈCLE Qfe&o&idîefi be&se itewe m niii'ttttht— ii1 ■mu wii ma—— îMTimiiirrîiTïmnrmrrn ABONNEMENTS France .. 2fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestna Hora France.. 3 fr. » par mois. »» .. 9 fr. » par trimestro Angleterre..,. 2sh.ed. par mois. • .... 7sh.6 d. par trimestr# PUBLICITÉ S'âtJtdSSôr à l'Administrât' jrj du journal au Havre ou à Londres Annonces 4" page: 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4• page: Ofr. 301a ligne Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de publi-oité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Les atrocités allemandes à l'égard des Russes Au commencement de cette guerre, beau •coup de gens se refusaient à croire aux atrocités* allemandes. A Bruxelles, à Anvers, les esprits forts d'alors qui sont, pour la plupart, les pessimistes d'aujourd nui, 'haussaient les épaules quand on leur racontait les horreurs de Vise, d'Andenlïe, <Je Dînant, de Tamines et d'ailleurs. Les Allies, sauf les Français envahis, qui savaient a quoi s'en tenir, n'y croyaient qu à moitié, et encore, parce que cela mettait de leau stur leur moulin ; quant .^ux neutres, î s restaient sceptiques. H était difficile, en effet de se figurer qu'on pùt voir, au xx picole, pareille explosion de b^bari^aJz?t[lI1dacl pas jusqu'à dire, comme la « Gazette de Cologne », que les Allemands setaient ac-S réputation d'être plutôt trop humains, mais malgré leur grossièreté notoire malgré certaines permanences caiactei isees de fruauV on n'allait pas. Jusqu'à penser que le vernis de civilisation s écaillerait si prompte ment pour laisser apparaître Jafero-cité astucieuse que les auteurs latins decu-vaient il y a près de deux mille ans. Aujourd'hui, le monde entier est fixe sur les procédés des Triboquest, Goths, Visi-cohîs, Saxons, Bavarois, Brandebourgeois, Poméraniens, Teutons et autres peuplades et hordes qui composent l Empire allemand. On sail à quelles horreurs se complaît cette race ou ce ramassis de races qui se dit noble r Nous savons bien que la guerre nest bas un jeu d enfant, comme ils disent, mais nous ne nensions pas qu'on pouvait appoi-ter pareil sadisme dans la cruauté. On a vu, par le supplice de quelques prêtres, qu au sadisme et à la cruauté se mêlait encore le coût, du sacrilège. Les barbares ne connaissaient pas les raffinements que les Boches ont inventés dans la guerre actuelle , ils y allaient brutalement, sans plus ; ceux-ci allient cette brutalité aux voluptés malsaines des décadences. . . Nous croyions, nous, Belges, avoir éprouvé tout ce que leur imagination de bas-empire a pu inventer de tortures physiques et morales. Eh ! bien, non, on n'en voit pas encore le fond, leur sac paraît inépuisable. *** M. Théodore de Wyzewa conte, dans la « Revue des Deux-Mondes » (1er août), la façon dont furent traités les Russes qui se trouvaient aux eaux en Allemagne lors de la déclaration de guerre. D'abord. 1 opinion russe s'était montrée sceptique à l'égard de oes atrocités. Elle était tentée de les attribuer, pour une part, à la généralisation de certains faits accidentels et, pour une autre part, à des exagérations amplement justifiées par l'inévitable désarroi nerveux de personnes qui, du fait de 1a. déclaration de guerre, s'étaient vues exposées à une situation pénible. Mais l'enquête faite par le ministère des affaires étrangères de Russie ne laisse aucun doute à cet égard. Pendant toute la semaine qui a précédé le 1er août, directeurs d'hôtels, d'établissements balnéaires et de « sanatoria », médecins, autorités locales, ont expressément reçu consigne de rassurer les baigneurs russes, désireux de rentrer au plus vite chez eux. et les ont retenus quasiment de force en leur garantissant l'inanité de leurs'craintes. Après quoi se sont produites un peu partout des scènes pareilles à celle que racontent les Russes qui se trouvaient alors pensionnaires du Sanatorium dirigé par le docteur Lippelt, à Friedrichsrod, en Thu-ringe : « Le jour de la déclaration de guerre, tous les malades russes ont été effrontément dépouillés par le directeur du « sanatorium ». Profitant du moment où ses pensionnaires étaient allés nrendre leur bain de vapeur, Je docteur Lippelt a fait fouiller leurs vêtements et s'est approprié tout ce qu'ils avaient d'un peu précieux : montres, bagues, etc., sous prétexte de se payer ainsi de ses soins, l'argent russe ayant cessé d'avoir cours. Puis il a renvoyé ces malades, dont plusieurs, incapables de marcher, auraient risqué de mourir sur le pavé si d'autres baigneurs, logés en ville, ne -les avaient recueillis. » Ce fait n'est point isolé. Il se répète nar-tout en Allemagne. Non seulement les femmes d?s voyageurs russes, les jeunes filles, les enfants, sont soumis plusieurs fois par <jour à des fouilles d'une indiscrétion et d'une grossièreté monstrueuse ; mais c'est assez, par .exemple, qu'un vieillard épuisé jette à terre sa valise, pendant une de ces marches de 15 ou 20 kilomètres que l'on ; inflige à des centaines d'infortunés entre deux prisons, pour qu'on le fusille aussitôt. Le corps diplomatique russe fut vraiment 1 livré à la populace de Berlin. Mme Lermon-tof fut frappée par un vieux monsieur qui ! lui cassa son parassol sur le dos, Mme ' ■ Behrens blessée au visage, les deux,sœurs : de la femme du ministre à Darmstadt fort 1 malmenées, pour ne parler que des femmes. Quant aux consuls russes, ceux-là ont été : 'presque partout traités comme des espions 1 professionnels. Une demi-douzaine d'entre 1 eux, dont la relation officielle fournit les * •noms, doivent avoir été fusillés, car on n'a : dus eu de leurs nouvelles depuis la déclara- : lion de guerre. Pour d'autres, on a su par < les diplomates américains qu'ils étaient vi- < vants eÊ. seraient retenus en prison jusqu'à 1 la paix. M. Belle garde, commissaire de la ' section russe à l'Exposition de Leipzig fut « traité comme un criminel de droit commun. I < Menaces de fusillade, mystifications cyni- ! ques, scènes de folie, fout s'y trouve au grand complet. Un officier allemand feint d'avoir pitié d'un enfant malade et lui donne à. boire. L'enfant- avide boit goulument, mais ; aussitôt crache ce qu'il avait dans la bou- ] che. L'officier avait jeté dans le breuvage ; une poignée de sel ! ] Un matin, la charmante jeune fille d'un i banquier de Petrograd, qui vovageait en f compagnie de son père, avait quitta momen- ; tanément cehii-ci pour aller se recoiffer dans un lavabo formant une petite cabine close, ( è l'une des extrémités du wagon. Elle com- i menea.it à. peine sa toilette, lorsque deux i officiers allemands, ayant enfoncé la porte ( et s'étant approchés d'elle, le revolver au ( poing, se sont mis à lui prodiguer leurs ( ignobles caresses. Les crfe épouvantés de la i victime ont fait accourir le père ; en vain celui-ci implore. Bientôt tout le wagon a su que les officiers outrageaient une jeune fille sous les yeux du père sans défense. Officiers et soldats allemands avaient inventé un moyen presque « légal » d'outrager la pudeur des jeunes femmes russes. Plusieurs fois par jour, sous prétexte de rechercher les « documents secrets » que pouvaient emporter ces dangereuses « espionnes », ils les obligeaient à se défaire de tous leurs vêtements. Sur ce point encore, les témoignages sont nombreux. Mais tout cela n'est encore que de la Saint- lean auprès d'autres faits que la plume se refuse à décrire. Nous ne nous sommes proposés aujourd'hui que de signaler l'enquête russe à nos lecteurs pour attirer une fois de plus leur attention sur les procédés de la race qui se dit « noble » î La « race noble » donne pour prétexte à ses atrocités en Belgique et en France que les civils ont tiré. Les Allemands ont essayé de le faire croire aux neutres et ils le font encore dire aux Etats-Unis par quelques Bernhardj et sous-Bernhardi, mais ils se serviraient. diffcUement de la même raison à l'égard des malades russes. Les malades russes, que l'on avait retenus en leur donnant les assurances les plus formelles qu'il ne leur arriverait rien de mal. ont été dépouillés, maltraités. Dans toutes les gares allemandes, à partir du 2 août, des affiches promettaient aux voyageurs russes libre et sûre traversée. Or, ces malheureux ont subi les sévices qu'une perversité qui n'appartient qu'aux boches s'est ingéniée à inventer. Encore une fois, la parole donnée a été foulée aux pieds, et de quelle façon ! Nous attendons leurs explications avec curiosité. Nous apprendrons peut-être que les pauvres malades russes ont tiré, eux aussi. Maurice des OMBIAUX. t irm ■ m i-im * a Mrvnnmn L'ITALIE ET LA GDERRE »o« UNE JOURNÉE « PRO BELGIO ». — QUE DEVIENT M. GIOLOTTI. — PRISON NIERS AUTRICHIENS EN ITALIE. (Correspondance particulière du XX0 Siècle) Rome, 12 août 1915. L'Association des Femmes catholiques avait organisé, le dimanche 8 août, ce qu'on a appelé la journée « Pro Belgio ». Aidées des cercles de la Jeunesse catholique, elles s'étaient distribué les ég'i^es lés plus fréquentées et les rues principales. La fiUe rie notre ministre auprès du Saint Siège, Mlle Van den Heuvel, a richement payé de sa personne à l'entrée de l'église du Jésus. Leur charitable initiative a pleinement réussi et le public, aujourd'hui universellement et profondément sympathique à notre cause, a répondu avec empressement à l'ac-tente des aimables organisatrices. Elles ont écoulé 40,000 pièces: c'est-à-dire des fleurettes aux couleurs nationales belges et des cartes postales portant la traduction en italien de notre hymne national la « Brabançonne ». Beaucoup de personnes ne se contentaient pas de Dayer les deux sous réclamés, mais y ajoutaient largement. Les simples soldats italiens ont mis un véritable entrain à se fournir; plusieurs déclarèrent vouloir en porter dans les tranchées où l'on se bat contre l'Autriche. Les officiers donnaient en général des pièces d'argent, et souvent ajoutaient, à l'adresse de la Belgique, des paroles d'ardiente sympathie. On a remarqué que c'était surtout le petit peuple qui s'empressait autour des vendeuses et exprimait avec plus de chaleur son admiration pour la Belgique. *** Ceux qui ont suivi les péripéties italiennes avant que l'Ttalie ne déclare la guerre à. l'Autriche se demandent ce que devient M. Giolitti, le confident des Allemands que. dans un entrain national unanime, le peuple a répudié dans d'inoubliables manifestations. Il s'est renfermé dans la réserve que lui commandait la prudence politique et dont il n'est sorti qu'à l'occasion des séances des conseils provinciaux. Ces conseils ont eu leurs premières réunions il y a environ trois semaines; M. Giolitti, qui est président de celui de Cueno en Piémont, y a assisté. Mais, fragilité des choses humaines ! c'est à peine si l'un ou l'autre de ses collègues a osé s'en approcher et lui serrer la .main; alors que quand il était au pouvoir, l'on s'empressait autour de lui jusqu'à s'y bousculer. Le vieillard a senti profondément la solitude où on l'abandonne et, au cours de la séance, plusieurs fois des larmes ont jailli de ses yeux. Comme un membre du conseil proposait d'envoyer au président actuel du conseil, M Salandra, un télégramme inspiré par les sentiments de la patriotique union dans laquelle se sont fondus tous les partis,M. Gio litti protesta contre cette motion qu'il considérait comme une offense personnelle. 11 aurait semblé que ne partant point de la présidence, c'est contre lui qu'elle aurait semblé dirigée; c'est pourquoi il demanda à ses collègues que lui fût réservée à lui personnellement l'honneur d'envoyer ce télégramme. L'assemblée consentit volontiers et unanimement à donner cette marque de respect à. celui qui, hier encore, était lé conducteur presque tout puissant des destinées du pays. C'est ce même sentiment de respect mêlé à une espèce de compassion pour une grandeur déchue auquel M. Giolitti doit d'avoir été, à l'expiration de ses pouvoirs, réélu à l'unanimité, président du conseil provincial. * sk * Les prisonniers autrichiens arrivent en Italie en grand nombre et l'on en envoie un peu partout. L'attitude du peuple italien est absolument digne et correcte à leur égard. Il y a de la curiosité; c'est bien naturel; mais rien de plus. Pas la plus petite manifestation n'a lieu ni sur leur passage ni autour de leur résidence. Ils sont traités avec de tels égards et si confortablement que beaucoup d'officiers autrichiens et tous leurs soldats"n'en reviennent pas II va sans dire que les prisonniers de langue et de race italienne considèrent comme une rédemption une canture à laquelle au surplus ils ont souvent aidé de leur flaieax., ' y irriiïtriin rrir iiibmiiiiiiimb un —bwopb■mm «iiiinii iiijjps.s--maa ; L'héroïsme de nos soldats UN HISTORIQUE DE LA CAMPAGNE BELGE • VIENT DE PARAITRE e De nombreux lecteurs nous ont demandé - de réunir en brochure les feuilletons que e nous avons ■ consacrés naguère à l'histo-5 niqpe die la campagne de l'armée belge. C'est aujourd'hui chose faite, mais c'est i en réalité un ouvrage tout nouveau que - nous offrons au public. Nous en avons con- - fié l'impression aux éditeurs Bloud et Gay, r de Paris, qui en ont fait un coquet volume r illustré de cartes, de croquis et de gravures. La campagne dr Cannée belge d'après des documents officiels — tel est le titre i du livre qui vient de paraître — prendra r ainsi rang parmi les meilleures puiblica-ê tions suscitées par la guerre. t Faut-il rappeler ici où ces pages ont été * si goûtées qu'on y trouve le récit précis, 3 vivant et pittoresque des faits d'armes qui 1 ont illustré l'armée belge pendant les cinq premiers mois dé la guerre ? Quelle épopée que celle dont les chapitres s ont pour titre Liège, Haelen, Aerschot, An- 3 vers, Dixinude-, l'Yser ! Après douze mois s d'une guerre singulièrement fécondé en 2 héroïsmes, les pages écrites par nos soldats - de la Meuse à l'Yser restent parmi les plus s glorieuses. Aujourd'hui encore Je colosse ■- allemand se trouve impuissant à réparer t Je retard crue hn a infligé la vaillance belge. .- C'est un demi-siècle de la préparation mali-e taire la plus complète et la plus méthodique que Je monde ait jamais vue qui s'est ef- 3 fond ré sous les coups de nos troupes. e La résistance beige a provoqué r admira-t tion du monde entier. Elle continuera dpétonner les siècles à venir, qui connaîtront mieux encore que nous ne le soupçonnions, . il y a un an, l'effort gigantesque de lia - grande nation que notre petit peuple a tenue en échec. . Pour la mieux apprécier, lisons et reli-1 6ons La campagne de l'armée belge. Fai-Sons-la lire autour de nous. Envoyons la aux . soldats qui ont écrit cette histoire avec leur 1 sang et alvec leurs peines. EHe sera un - réconfort pour nos blessés comme pour ceuix <îe nos soldats oui continuent à monter leur garde victorieuse sur l'Yser. Elle ira ) grandir 1"enthousiasme des jeunes recrues qui, dans nos camps d'instruction, brûlent _ a'égaJer leurs aînés. Elle excitera la fierté ' et le coura:ge de tous les Belges et les pré-. servent de toute tentation de lassitude en ? leur remettant sous les yeux des pages de 5 gloire qiutf promettent à notre patrie un , avenir de liberté et d'e grandeur. ' Bien que Timpression cet ouvrage ait L été particuili^rennent soignée, nous avons tenu à ce qu'il reste une publication, de propagande. C'est pourquoi le prix en a été fixé à 1 fr. 50. On peut adresser les ' commandes au bureau du journail. >e commandes au bureau du journail. s Leurs mesquineries L —,o(<— Après avoir, — en dépit de toutes les lois de la guerre, de toutes les conventions in-. ternationales, — arrêté M. Adolphe Max, l'héroïque bourgmestre, dont les Bruxellois, [s et tous les Belges, sont justement fiers, ^ après l'ayoir envoyé, sans jugement, en 'e iorteres.se ;> Glatz, les Allemands ont ima-11 giné de l'empêcher d'écrire à ses amis. Le mois dernier, ils ont, en effet, interdit au bourgmestre de Bruxelles, de corresipon-1_ dre encore avec les membres du gouverne-L" ment belge et les ministres d'Etat. C'est ainsi que M. Max a reçu, en retour, lt des lettres qu'il avait envoyées à MM. Car-l~ ton de Wiart, ministre de ia Justice ; Louis 11 Huy-smans, Paul Huysmans et le comte Goblet d'Alviella, ministres d'Etat ! avec lesquels il est en relation d'amitié. Pour pouvoir adresser ses condoléances ^ à M. Ji(les Reri-kin, ministre des colonies, '® à l'occasion de la mort de son fils Paul, lt Mv Max a dû obtenir le consentement du gouverneur allemand de Bruxelles et on lui L" a fait savoir que c'était « par faveur epé-ciale ! » e Non contents de détenir en forteresse, sans raison., sans jugement, le vaillant bourgmestre de Bruxelles, les soldats du s kaiser s'ingénient ainsi à inventer tous les l" jours pour lui quelque torture morale non- velle . Quelle mesquinerie ! y — —. MYSTIFICATION »o« Des journaux allemands ont signalé à leurs lecteurs !a publication en Belgique d'un manifeste adressé par le Roi Albert à son peuple à l'occasion du premier anniversaire de la guerre. h La. lettre en question, écrit le Berliner » Taçieblatl (n° du 5 août), n'a probablement d jamais été imprimée au Havre, encore a qu'elle porte l'adresse des ateliers du jour-» nal belge Le XX" Siècle. » La Frankfurter Zeitung (n° du 11 août.) s'est indignée de ce que le Roi Albert ait osé « s'adresser directement à la population de la partie occupée du pays » et a crié... à la violation de la Convention de .La I-Iaye. La Frankfurter Zeitung a également, protesté contre !e ton haineux de ee manifeste et en a cité des extraits, qui suffiraient à démontrer qu'il n'y a là qu'une mystification.La Frankfurler Zeitung t'a bien compris, mais, avec une lourdeur toute germanique, elle s'imagine pouvoir mettre le Roi Albert-devant um dilemme inextricable : « Ou hten, dit-elle ,il reconnaîtra sa, signa-11 t.ure et il est jugé ; ou bien il la niera, et » alors il soufflettera, ce faisant, le patrio-ii tisme de ses sujets belges. Il doit admet-» tre qu'il y a des Belges qui n'hésitent pas « à se moquer, moyennant bénéfice, des sen-» timents les plus nobles de leurs compa-11 trio tes; 11 Le Roi Albert, n'est, en effet, pour rien dans la publication de ce manifeste qui — le Berliner Tageblatt a eu raison de le dire — n'a jamais été imprimé au Havre. Mais faut-il pour dire cela insulter au patriotisme de nos compatriotes ? La Frankfurtèr Zeitung feint de tenir pour invraisemblable l'explication la plus naturelle : que ce manifeste ait une origine alle-n ande. Ce ne serait pas le premier et la bêtise de ce pathos achève de rcodre cette hypothèse absolument plausible. Luthérien à Berlin Musulman à Constantinopls Catholique à Madrid ( De noire correspondant particulier.) Paris, le 12 août 1915. Ce n'est point une nouveauté que de dire que le cabotin sinistre q,u<i a dedhaîné la guerre se pose en Orient en champion et. protecteur de l'Islam, tandis qu'il se fait passer auprès des Espagnols pour converti au catholicisme. Mais janirïis cela n'avait été mieux mis en relief que jians une brochure quii vient de paraître dans la collection des Pages actuelles, sous ce titre : Les catholiques espagnols et la guerre, et dont l'auteur est M. Maurice de Sorgues. Pouir Gœthe lui-même, la Réforme n'était .qu'unie.transition» pour aboutir à l'anéantissement du christianisme. N'est-il pas Tau-leur du petit poème suivant : « C'est la gloire des hommes de la Germanie d avoir haï le christianisme jusqu'au temps où les braves Saxons succombèrent sous l'epée fatale du seigneur Charles. Ils luttèrent assez longtemps, inuis enlin ils furent domptés par la prê-trai 1 le et se courbèrent sous le joug ; mats ils remuèrent toujours de temps en temps. Ils n'étaient que dans un demi-sommeil quand Luther traduisit si ibien la Bible en allemand. » Guillaume II semble avoir repris cette idée. Tous les moyens lui sont bons pour soulever le fanatisme musulman, tous, même les plus odieux, les plus grotesques. C'est pourquoi les Turcs ont lu dans leur journal Terdiiman-s-Aflûer, :ie 6 décembre : « Le discours délivré par Sa Majesté islamique Guillaume II, prononcé la semaine dernière, du trône installé dons l'ancienne Chambre du Parlement français, est un document inoubliable de ses exploits. Entouré par les vaincus, il offrit son impériale main à baiser à tous les anciens députés de la Chambre française dont les cœurs étaient touchés par la magnanimité de Sa Majesté islamique. » Un autre journal turc, le Dierideh-l-Sliar-Iteych, a publié l'étonnante- nouvelle de la conversion en masse des Belges à la religion de Mahomet. Enfin, on a pu lire dans un autre journal l'annonce de l'arrivée prochaine à Constan-tinople du harem de Sa Majesté islamique Guillaume II escorté de dix des plus puissants dreadjnoughis britanniques capturés par les Allemands. Et pourquoi Guillaume II n'aurait-il pas un harem ? Eii 154-0, Philippe, landgrave dé Hesse, voulut épouser Marguerite de Saal du vivant de sa première femme, Christine de Saxe, et sans se séparer de celle-ci. II demanda une « consultation » à huit diocteuirs, parmi lesquels Luther, Me-lanchton et Bucer. Luther rédigea, signa et fit signer par les autres un document qui est un des monuments les plus monstrueux j de 1'a.bêrration religieuse. II conclut à l'au- ■ torisation du mariage, à la condition qu'il soit connu de peu de personnes. « L'on ne • doit pas se soucier beaucoup de ce qui s'en ' dtira, pourvu que la conscience aille bien. » 1 Toute la mentalité allemande, remarque , M. Maurice de Sorgues, se trouve dans ce document : l'hypocrisie, l'anarchie inté- 1 rieure, la bassesse, le vice toléré, encou- ' ragé, pourvu que peu de personnes en sotient témoins, la déformation du sentiment religieux. Mais il y a un autre document qu'il ne faut pas séparer de cette consultation ; c'est le contrat de mariage passé, le 4 mars 1540, par devant Balthazar Rand de Fulde, « notaire public impérial ». On y trouve, entre 1 autres considérants : « Que Son Altesse s'en est expliquée à beaucoup de prédicateurs doctes, prudents et chré- . tiens, et qu'Elle les a là-dessus consultés. Que ces grands personnages, après avoir examiné les 1 motifs qui leur avaient été représentés, ont conseillé à Son Altesse de mettre sojl âme et sa conscience en repos par un double mariage. Que la même cause et la même nécessité ont obligé la Sérénissime Princesse Christine, duchesse de « Saxe, première femme légitime de Son Altesse, i par la haute prudence et par la dévotion sincère i qui la rendent recommandable, à consentir de , bonne grâce qu'on lui donne une compagne, afin que l'âme et le corps de son très cher époux ne ] courent plus de risque, et QUE LA GLOIRE DE DIEU EN .SOIT AUGMENTEE, comme le billet ( écrit de la propre main de cette princesse le té- ] moigne suffisamment. » Guillaume II n'a donc pas besoin de se f faire musulman pour avoir un harem si la > fantaisie Lui en vient. Il trouvera bien en < Allemagne une centaine de docteurs pour justifier sa faiblesse, à l'exemple de Luther { et des sept autres des pères de la Réforme. 1 Sa Majesté islamique Guillaume II se l donne volontiers à Madrid comme « l'un ( des plus .grands souverains catholiques du 1 monde ». Certains journaux carlistes parlent de lui comme d'un héros et d'un saint ; et insinuent clairement qu'il est converti c au catholicisme. Ces mêmes journaux font, f des éloges dithyrambiques de tout ce qui c est a'iemand et même de la philosophie al- l lemande et de ce que Balmes appelait les c <c monstrueuses opinions ». Ils versent du £ poison dans les âmes de leurs dévots lec- e leurs et ceux-ci seraient moins en péril s'ils r lisaient des journaux anticléricaux. i Un des plus grands méfaits des « penseurs» de l'Allemagne est l'anarchie qu'ils f ont introduits dans les idées. Mais que cette £ anarchie luthérienne produisit des "ravages * dans la catholique Espagne, dans le pays c d?s grands théologiens et des mvstiques disciplinés, voilà un scandale inattendu dont tout le poids pèsera sur la conscience de € Vasquez de Mella, chef du parti carliste. 2 « Heureusement, écrivait Balmes à propos de f la philosophie allemande, il y a en Espagne un fonds de bon sens qui ne permet (m noint que 1 ces monstrueuses opinions accueillies si facile- i-ment et si bienveillamment dans d'autres pays r s'introduisent et encore moins prennent racine r parmi nous. C'est pourquoi il n'est pas à craindre que les erreurs dont je parle causent parmi » nous les maux qu'elles ont produits dans d'au- 1 très pays. Toutefois, les études philosophiques sont tellement négligées parmi nous, il v a en Espagne un si petit nombre de personnes* au n:-veau actuel de la. science, qu'il serait facile nous le craignons, qu'à l'insu des hommes de saine dortrme et de droite intention, certains novateurs hallucinés s'emparassent de renseignement et jetassent dan* l'erreur la jeunesse crédule. » Dans uno brochure distribuée à Madrid par les soins dq l'ambassade allemande et de l'horloger propagandiste Coppel, on peut lire ; « N'est-il pas rationnel et positif que nous tassions alliance avec' l'Allemagne, dont l'auguste empereur est un des souverains les plus catholiques du monde ? » Et plus loin : « Puisque c'est des dogmes et, des principes de notre sacro-sainte religion que s'inspire le grand empereur d'Allemagne (que Dieu garde !), pour quelle raison suffisante repousserions-nous l'alliance d'un peuple dont les destins s-ont dirigés par un si insigne et exemplaire magistrat ? » Si voilà les moyens qu'emploient les Allemands pour plaider leur couse. Luthérien à Berlin, musulman à Stamboul, catholique à Madrid. Guillaume II doit se faire passer pour fétichiste et anthropophage dans le centre de l'Afrique. A. VIREY. LES FAITS DU JOUR >K)« On continue à signaler un peu partout des intrigues inspirées par VAllemagne en faveur de la paix. Chaque jour montre mieux aussi que ces tentatives sont condamnées à échouer. En Angleterre, le ministre de l'intérieur vien de faire savoir au trésorier du <( Stop the war committee », l'association du fameux agitateur Morel, qu'il est décidé à réprimer énergiquement la propagande pacifiste. D'autre part, un groupe important de notables vient d'adresser au peuple britan-nique un appel en faveur d'une campagne réclamant du gouvernement le service militaire obligatoire. En Hollande, l' « Antioorlogsraad » a tenu une assemblée, où il a demandé la réunion d'un comité de délégués des pays neutres siégeant, à La Haye en permanence pour préparer une médiation. Il est vrai que le Conseil ne croit pas que le moment soit venu d'offrir cette médiation, et qu'il estime — il est bien bon ! — que la paix durable pour laquelle il travaille ne peut avoir pour base que la restauration de la Belgique dans l'exercice de sa souveraineté. lvwww* L'Humanité- assure que le chancelier allemand a reçu une nouvelle pétition antiannexionniste portant 82 signatures d'intellectuels et d'hommes politiques, parmi lesquels se trouvent M. Bemhard. Dernburg, l'ancien secrétaire d'Etat, le professeur Dr. Flans Del-briick, directeur des Preusisische Jahrbucher Adolf Hamack. prince von Hatzfeld, duc von Trachenberg, Willuslm Kaki, etc. m-vmxww Le New York WorM commence la publication d'une série de documents, lettres de hauts personnages, devant dévoiler le réseau d'intrigues allemandes, et prouver la prodigieuse et déloyale propagande allemande depuis et avant la guerre. Des documents plus importants établiront les plans de l'Allemagne pour contrôler la presse américaine, plans à la réalisation desquels elle aurait consacré jusqu'à 12 millions par semaine. Deux de ces documents reproduits en fac-similés avec la signature révèlent les négociations de Bethmann-Hollweg, Bernstorff et l'attaché militaire Papen pour acheter la presse associée américaine. Ces révélations font grande impression aux Etats-Unis. La générosité anglaise pour la Belgique FUSION DE DEUX SOCIÉTÉS EN FAVEUR DES PETITS ORPHELINS BELGES Nous avons reçu la lettre suivante qui nous apptrte une nouvelle preuve de l'inépuisable générosité des Anglais envers la Belgique : Monsieur, Comme deux sociétés également dignes deJoges avaient été créées dans le but de venir en aide aux orphelins belges : « Le Belgian Orphan Fund » et la « Freinds of Belgium Society », il a été décidé de fusionner ces deux sociétés. M. E. Po.llet, consul général de Belgique à Londres, initiateur du « Belgurn Orphan Fund », devient chairman de la nouvelle société, et M. J. R. Marsh, fondateur et secrétaire honoraire de la u Friends of Belgium Society » prend place au comité exécutif.Leurs Majestés le roi et la reine des Belges ont a,ccordé leur haut patronage, et Leurs Majestés le roi et la reine d'Angleterre, ainsi que la reine Alexandra ont exprimé leur sympathie et l'intérêt qu'EUes portent à cette œuvre. Cette société a été fondée dans le but de soutenir et d'éduquer les enfants belges devenus orphelins par suite de la guerre, et l'œuvre elle-même est destinée à rester comme uu témoignage de reconnaissance de la part des Alliés et des pays neutres envers cette héroïque petite nation qui, non pas car ia faille^ mais pour le profit d'autres pays, et dans le but de relations d'honneur international, a enduré des souffrances qu'il est impossible d'estimer à. l'heure actuelle. L'œuvre du « BeLgilan Orphan Fund u est, faite pour rester et lorsque la génération actuelle des oi-pheiins de la guerre en aura bénéficié, le Fund se continuera à d'autres œuvres utiles aux enfants belges. M. PauJ Ramiot, directeur de la Banque belge pour l'étranger, 2, Bishopsgate, E. C. est trésorier honoraire. Les bureaux sont au consulat général de Belgique, 37, Bed-ford Souare, W. C. Les Voupcripteursl peuvent, être assurés que chaque shilling donné sera consacré intégralement à l'objet de la société, car il n'y a. dans cette œuvre de philanthropie aucun employé salarié. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations dévouées. (S) BEATRICE, ' Princesse Henry of Battenberg, président, (S) H. R. BIRMINGHAM, Chairman of the Friends of Belgium Society. i&) E. POLLET, Chairmane \ DERNIÉRE HEURE Communiqué ofloid français .—»— Paris, le 16 août, 15 heures. Au cours de la nuit, canonnade intermittente DANS LA REGION DE SOUCIIEZ ET SUR LE PLATEAU DE NOUVRON, AU NORD DE L'AISNE. Combats à coups de bombes et de grenades DANS LE SECTEUR DE QUENNE-VIMES ET DANS L'ARGONNE OCCIDENTALE.DANS LES VOSGES, un coup de mine sur la tranchée ennemie entre Btirnhauiil-le-Bas et AmmertzwilJet nous a permis de faire quelques prisonniers et de prendre deux lance-bombes et une mitrailleuse. LA SITUATION MILITAIRE Lundi, 16 août, midi. Mines, contre-mines; sapes, çontre-sapes; entonnoirs pris, repris, organisés; canonnades intermittentes : ainsi se résume la situation sur notre front, et il en sera sans doute ainsi pendant quelque temps encore sans que nos nerfs doivent en être ébranlés, car toujours il a fallu beaucoup de temps pour amener et ranger au pied des remparts d'une forteresse les batteries de rupture et les colonnes d'assaut. Or, ici la forteresse a une courtine de 800 kilomètres ! A Petrograd, on pousse de grands soupirs de soulagement et les visages s'y rassérènent. Le pire, dit-on, est maintenant passé et, il parait bien que les Austro-Allemands devront renoncer à leurs grands desseins d'offensives vers Petrograd, Moscou ou Kiew. Un « massacre typogra.phique » a rendu quasi illisible le passage de notre dernière « Situation » que nous consacrions à ces desseins.d'offensive. Résumons-le ici . Kiew est bien excentrique et découvrirait la Pologne, la Courlande et, partant, l'Allemagne. Moscou est bien loin et la saison est trop avancée. Petrograd est un objectif: plus rapproché, mais qui exigerait au préa/-lable un établissement en forces sur un front immense et la conquête du golfe de Riga. Au demeurant, l'ennemi se heurte encore aujourd'hui en Courlande, en Lithua-nie et en Pologne à une opiniâtre résistance^ coup sûr inattendue pour lui et qu'il ne semble plus pouvoir maîtriser avec 'a promptitude à quoi il avait accoutumé depuis trois mois. La raison en doit, apparemment. être cherchée dans l'affaiblissement des effectifs d'attaque de l'ennemi et/ dans un ravitaillement en munitions plus rapide et plus abondant de l'artillerie moscovite. Les abords de Riga sont dégagés; Kowno tient toujours; il en est de m.ême d'Ossowiec, la vaillante forteresse dont 'a. situation exceptionnelle sur une chaussée entre deux marais défie depuis dix mois toutes les surprises et toutes les ruées; la savante retraite russe en échelons dans la Pologne centrale continue avec succès. L'armée de von Mackensen., ayant voulu sur prendre en flagrant délit de marche, pa_* une attaque partant de Cholm sur- Wloda-wa, la gauche russe, a été clouée au sol, puis rejetée à plusieurs kilomètres eu arrière D'autre part, vers Lukow et Siedlce. c'est-à-dire entre Varsovie et Brest-Litowsk, les Russes, serrés de trop près,ont fait front et ont bousculé l'ennemi qui leur a ,abandonné des prisonniers et du butin. Les Italiens, qui paraissent se recueillir un peu sur le Carso en vue d'un dernier as-sau^ont développé très favorablement leurs opérations, au nord des Dolomites, dans la région de Toblach et de Sexten par où passe l'importante route stratégique" de Brunek qui, reliant le Tyrol à la Carinthie, permet aux Autrichiens d'établir une liaison com-' miode entre leurs troupes du Trentin et celles de l'Isonzo. C'est dire tout l'intérêt qui s'attache à un succès dans cette région. Aux Dardanelles, les troupes britanniques. dans les rangs desquelles a. été insérée la légion hellénique, ont, semble-t-iT. multiplié les petits débarquements dans le golfe de Saros. La. plupart de ceux-ci n'étaient que démonstrations et feintes et nous ne savons toujours pas de façon précise où le principal débarquement s'est."opéré. Quoiqu'il en puisse être, ces mises à terre de troupes alliées dans la région de l'isthme par où se ravitaille l'année "germano-turque de Gallipoli ont provoqué un vif émoi à Constantinop.le où les communiqués s'essayent à rassurer une population déjà fort déprimée. Paul Crokaert. Informations , — New-York. — Le capitaine Kuox, de l'armée américaine, a été tué dans une chute d'aéroplane à Fort-Sill (Etat d'Okla-. homa). Son compagnon, le lieutenant, Cut-ton, a été gravement blessé. — Pittsburg. — Une explosion s'est pro-: duite dans une usine de slirapnells appartenant à 'a Compagnie Westmghouse : deux personnes ont été tuées, six autre?, ont été blessées. Un journal régional avait, précédemment reçu une lettre annonçant qu'on se proposait de faire sauter cette usine. — On annonce que les partisans- de Bobo et Zamor ont recommencé des soulèvements en Haïti. L'amiral américain a proclamé l'état de siège à Port-au-Prince. — Le baron Burian, ministre des affaires étrangères d'Autriche est arrivé hier matin à. Berlin. — Le prince Louis Auerjierg est mort suc de front russe.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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